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1re année
Khromova Anna
La fiche d’arrêt
Les faits : La société Chauray contrôle a mis en œuvre une procédure de saisie immobilière à
l’encontre de la SCI des Sauges. L’arrêt d’appel a prononcé la suspension des poursuites. La
société Chauray contrôle fait grief à cet arrêt de déclarer cette demande irrecevable.
Les moyens : 1. L’autorité de la chose jugée ne peut pas être opposée lorsque la demande est
fondée sur une cause différente ou lorsque des évènements sont venus modifier la situation.
2. La constatation de l’incompatibilité d’une loi avec la Convention des droits de l’homme
constitue un évènement qui modifie la situation.
3. Par un arrêt du 7 avril 2006 la Cour de cassation a jugé que les dispositions relatives au
désendettement des rapatriés, résultant des loi différentes qui organisent une suspension
automatique des poursuites, portent atteinte aux droits des créanciers.
Les motifs : Par jugement du tribunal, il a constaté que la SCI des Sauges bénéficiait de la
suspension des poursuites de plein droit. Ce jugement avait l’autorité de la chose jugée
relativement à la contestation. La cour d’appel a déduit que la société Chauray contrôle n’était
pas recevable à prétendre rouvrir les débats devant le même juge sur, la même contestation, entre
les mêmes parties et sur les mêmes droits.
Les faits : 1. Un accord relatif à l’organisation sociale de l’UES AFG a été signée par des
organisations syndicales.
2. La fédération CGT-FO (des employés et cadres) a saisi le tribunal pour l’annulation des
articles de cet accord selon lequel les entités formant l’UES AFG constituent l’entreprise AFG,
qui délimite le cadre naturel des relations collectives et individuelles de travail. AFG est
l’employeur unique, en tant que c’est sur elle que pèse à leur profit les obligations légales
attachées à l’exécution de leur contrat de travail.
3. Il est fait grief à l’arrêt confirmatif.
Les motifs : 1. La reconnaissance d’une UES a pour objet d’assurer la protection des droits
des salariés en permettant une représentation de leurs intérêts communs.
2. Une UES n’a pas la personnalité morale.
3. Un contrat du travail ne peut être imposé à un salarié sans son accord un changement
d’employeur.
Les faits : La caisse primaire d’assurance maladie de Paris a pris en charge au titre de la
législation professionnelle l'accident dont a été victime la salariée de la société Guy Challancin,
et lui a reconnu un taux d'incapacité permanente partielle de 10 %. L'employeur a saisi
d'annulation de cette décision. Le tribunal du contentieux de l'incapacité de Paris a par jugement
ordonné une instruction afin que soient versées aux débats toutes pièces administratives et
médicales détenues par les organismes décideurs ou les médecins-conseils de la CNAM TS
nécessaires à la solution d'un litige essentiellement médical. Le président du tribunal a enjoint
sous astreinte au service médical de la CNAM TS à l'intention du médecin. Le médecin-conseil a
poursuivi la rétractation de cette ordonnance aux motifs que son service n'était qu'un service
déconcentré de la CNAM TS et que le secret médical lui interdisait de déférer à cette injonction.
Les motifs : Il renonce volontairement, dans son propre intérêt, à la protection instituée en sa
faveur par l'article 4 du code de déontologie médicale. Dans ces conditions, le secret médical ne
peut être valablement opposé aux juridictions alors même que l'assuré sollicite qu'il soit débattu
contradictoirement de sa situation de santé. Ni l'accord de la victime ni son absence d'opposition
à la levée du secret médical ne peuvent résulter de la simple sollicitation de prestations.
Les motifs : Pour rejeter les demandes de M . et M me X..., l'arrêt, après avoir constaté qu'ils
justifiaient de l'utilisation frauduleuse de leur carte, retient qu'ils n'ont formé une opposition que
le 19 décembre 2001 pour l'utilisation frauduleuse de leur carte dès le mois de mai 2001. Ce
comportement extrêmement négligent caractérise une faute dont les conséquences doivent rester
à leur charge
La décision : casse et annuler l'arrêt de la cour d'appel de B asse-Terre, remet la cause et les
parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et les renvoie devant la cour d'appel de
Basse-Terre, autrement composée.