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1969 Frangois ARTHAUD METHODE DE DETERMINATION GRAPHIQUE DES DIRECTIONS DE RACCOURCISSEMENT, D’ALLONGEMENT ET INTERMEDIAIRE D'UNE POPULATION DE FAILLES EXTRAIT du Bollotin de ta Société géologique do Fran Méthode de détermination graphique des directions de raccourcissement, d’allongement et intermédiaire d’une population de failles par Fraxgos ARTHAUD * Sommaire. — Une nouvelle d'une roche affect pales de deform iédiaire Y perpenilio don roche Aéfora tilest done objeeti et in Tltipsoide des contraintes ot, do ce fait, permet Ia comparaison entre Ixrropuctios. — Les différents types de déformations naturelles qui affectent les roches cours d'une phase tectonique donnée, ont: de définir trois Le niv Fieur est Te ine des cisaillements ; les raches « eassent » avant toute déformation iportante et Ia déformation résulte cession de mouvements finis su des failles de dimensions tts varialiles Jes compart s par ees failles, il n'y a pas, dans le cas général, do déformation permanente, [I s'en suit que, dans le niv structural supérieur on ne déerire la déform: ellipsoide a trois axes X> Y> % comme dans les niveaux moyen et inférieur oft la défor- mation est continue. On ne peut done pas appliquer aux roches fissurées les norabreute méthodes qui permettent de définir l'ellipsoide de déformation [Ramsay, 1967]. De plus, il faut souligner que le terme défor mation est utilisé, pour la tectonique eassante eau structural supérieur, dans un sens largi par rapport & sa définition stricte Dans la présente note, on considive que la distinction entre Ia déformation eontinue (dé rt proposde pour étude des aystd eat de filles pet tee décrte & Ua dfinissomt un trite teirectangle earaeté Fallongement Xp ‘tZ, Co modele décst fete pean de ane Is défortuation rele observe et la déformation privue parla théorie dela rupture par eisalllement, formation 8. 8.) et Ia déformation discontinue échelle d’observation. , de Fordre ine multitude roch par exemple, affocté par de petites failles d'échelle décamétrique suivant lesquelles se produisent des déplacements égale- ment petits d'échelle décimétrique & mé A Véchelle du mitre ou du décamétre on ne trans n bloc par rapport & son pourra définir que des déplacements. + lation ou rotation a yoisin supposé fixe ; les failles ne sont, pas des Aléments « pénéteatits » de la roche [Turner , 1963} et la 6 déformation » est discor fau sens de Goguel [1952], en toute rigueur peut ecpendant pas dire que la roche est 4 déformée ¥ au sens mécanique du terme. En choisissant une échelle telle que ta fissu ration soit un ément pénétratif de Ma roches Caeeeere ue echnle eeeRO aE admettre que In roche a subiune déformation, {a de gaogle structurale, Fae. des slencex de Montpe! die (84 (Equipe de 17 novembre 190 manusert dela Auveours ela mise au point de eette nate, Vater a ee gran ddernent aids par Me Mattasee pour Panalsse géaogique de ta Uectonique eassante, ct par P. stovana. poor analyse théo- ede la_detormation augontine. P. Choukroune, at See ‘ot P. Vergaly Lon foura! ules éléments de conparaison tec tevareant sud dos Pyrences, 730 résultant de Vintégration de déplacements te’ PEO Ie Tong de dentine er eee aoa. Nous proposons d'appeler déformation slobate discontinue vette « déformation ® [au sens. g6o- logique et non mécanique du terme) résultant do Vintégration de mouvements liés & un état ids contestste’dl'origice tactonique donns- Crest diana ce sens que le terme ¢ deformation » est peetpar la pate Tanalyen jaicolerlonigie, ui: patiot de reconstituesVllure et la cinératique de la défor Ba ea IIA eve tex wablhodes propeet estandire h ne dintégror os de. failles et do sities dans un modéle géométrique purement des: triptil. saul dans de tros- ares cas. simples [Badgiey, 1965), Hills, 1963}. Crest. pourquoi I1nous a'semblé utile de présenter une meihode qui permet d'astocier & une roche soumnise & une teetonique cassante, trois directions pring! pales de détormations erthoponles. Le Pegs do ctv Uirectioun’ poral Wel acres TU aw niveau structural supériour, sent aucune toutes les ob: globale. diseontinne, dante de toute considération si imal ne roche quia subi_une déformation Leur_définition, indépen- la. rpartition misquer de la les contraintes et sur Ia déformation, est done tout & fait objective, 1 [, Retarions exrre uns conrmarres ser A DEPORMATION EN TRETONIQUE CASSANTE. failles sont étudi’s ent de contraintes, En effet, on eonnait les los de 1 admet que les failles se groupent en de cisaillements conjugués tun diédve admettant les p Ona pi appliquer & de failles Anderson, ja rupture par eisaillement d'une roche subis- ant. une déformation continue élastique ow nte (voir synthése dans Goguel [1942)) ois 4 1951 ; Prive, outit ainsi i un miodéle simple ot une ‘oreespond au plan de cisaillement maximal ié A un état de contraintes defini par trois Vétude des systtmes On 1966) contraintes principales ¢, >, > 9, Par ana~ logie avec les rupture: expérimentales, Ces réseau forment ‘ontraintes maximale Propriétés goométrques We dens types de réwaix de alles Danes das cas, Pet 2 sot des mani opresentant deus fame de tlle aves leurs sts St et S2, Fe cant le plan moyen des fentes de action. A Ghaitoment onjugus (on simple ymetro (M2) cq eontient 8 lots ‘iste 2 plans (tt, M3) qui Bissectent “rnction. Qu ns de symetrie sont rempley, fe Inertetions des pans Mi, M1, M3 taxes binalrs de spr) existe plan de 2, Sis Stetm Fe: feb angen St Mode non syndrigu. Ce mode correspond & de nombres sels et constr en supposant sity artation Interne [autour de pendant Ia deformation. es pans (S1-82) e (FI plus confondis, le pla Fe ne binecte plus angle

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