You are on page 1of 1

Projet de loi pour une école de la confiance : l’activité physique

et sportive reconnue pour la première fois dans le code de


l’Education comme facteur d’épanouissement de l’enfant

Le projet de loi pour une école de la confiance a été adopté par l’Assemblée nationale, mardi
19 février. Les nombreuses dispositions à portée symboliques présentes dans ce texte, pollué par un
ensemble de mesures gadgets, ne répondent pas du tout aux besoins de la communauté éducative et
des enseignants et m’ont amené à voter contre ce projet de loi.

Je me félicite toutefois que ce texte ait pu être enrichi de mon amendement visant à reconnaitre
le rôle de l’activité physique et sportive dans l’épanouissement de l’enfant, en l’inscrivant dans le code
de l’éducation.

L’article L. 111-2 du code de l’éducation dispose actuellement : « La formation scolaire


favorise l’épanouissement de l’enfant […]. Elle favorise l’esprit d’initiative. ». Cet amendement
complète cette phrase par les mots : « et l’esprit d’équipe, notamment par l’activité physique et
sportive. »

Le Ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, a reconnu un amendement «


particulièrement bienvenu » dans la lutte, à l’école, contre les modes de vie sédentaire. Le surpoids et
l’obésité trouvent en effet leur origine dans une activité physique insuffisante, une alimentation trop
riche et la culture des écrans chez nos élèves. La Fédération française de cardiologie nous alerte : en
quarante ans, les collégiens français ont perdu 25 % de leurs capacités physiques, avec une perspective
de baisse de l’espérance de vie pour les futures générations.

Au-delà de l’enjeu de santé publique, l’activité physique et sportive est un facteur de réussite
scolaire comme nous avions pu le mettre en évidence, mon collègue Pascal Deguilhem et moi, dans
notre rapport sur le sport à l’école de la maternelle à l’université. De nombreuses études scientifiques
montrent qu’elle améliore la concentration et la confiance en soi.

L’école doit mieux reconnaître les parcours d’excellence non seulement académiques mais
également sportifs. Je serai vigilant à ce que, comme annoncé, la reconnaissance de la pratique sportive
dans le développement de l’enfant puisse donner lieu à des expérimentations dans les établissements
scolaires, notamment en ce qui concerne les évolutions des rythmes éducatifs.

Régis JUANICO
Député de la Loire

You might also like