Professional Documents
Culture Documents
Philippe Ciblat
Plan
Canal de propagation
Canal de type sans fil (wireless) : canal multi-trajet
.
X
(ρ1, τ1) x (t) = sk g(t − kTs )
(ρ0, τ0) k
X
(ρ2, τ2)
y (t) = ρk x (t − τk ) + b(t)
k
= c(t) ⋆ x (t) + b(t)
.
L
X
y (n) = y (nTs ) = h(ℓ)sn−ℓ + b(n)
ℓ=0
L
X
y (n) = h(0)sn + h(ℓ)sn−ℓ +b(n)
ℓ=1
| {z }
IES
Quelques exemples
Remarque fondamentale
La nature du canal (IES ?) est modifiée selon le débit requis
Plus le débit est élevé, plus le canal admet d’IES (L ≫ 1)
Détecteur ML
N L
2
X X
[ŝ0 , . . . , ŝN ] = arg min y (n) − h(ℓ)sn−ℓ
[s0 ,...,sN ]
∈constellationN+1 n=0 ℓ=0
Solution
Algorithme de Viterbi (1973) - optimal mais de complexité réduite
− Complexité en O((N + 1).M L ). Donc M et L petits.
− Rappel : maxk τk = LTs , Db = log2 (M)/Ts et B = 1/Ts .
− Augmenter le débit revient
soit à augmenter M ⇒ mauvais pour Viterbi
soit à augmenter B et donc L ⇒ mauvais pour Viterbi
Egalisation linéaire
Objectif
Viterbi trop complexe si débit élevé
Construire un récepteur simple (mais sous-optimal)
.
b(n) Filtre global q
IESe ≫ IESs .
Egaliseur ZF
1
q = δ ⇔ pZF ⋆ h = δ ⇔ pZF (e2iπf ) =
h(e2iπf )
Ainsi
v (n) = sn + b′ (n)
avec
b′ (n) = pZF ⋆ b(n)
On choisit p t.q.
Alors
Es h(e2iπf )
pWiener (e2iπf ) =
Es |h(e2iπf )|2 + 2N0
Remarques :
Fort RSB : pWiener ≈ pZF
Faible RSB : pWiener ∝ h(e2iπf ) (filtre adapté)
Egaliseur DFE
Egaliseur non-linéaire
Egaliseur à retour de décision (Decision Feedback Equalizer)
.
b(n) Filtre DFE
Filtre récursif
R
ZF-DFE
MMSE-DFE
Illustrations numériques
1
1
0.1
0.1
0.01
0.01
Amplitude
Amplitude
0.001
0.001
0.0001
0.0001
1e-05
1e-05
1e-06
1e-06 1e-07
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
w w
TEB
−2 −2
10 10
−3 −3
10 10
−4 −4
10 10
0 5 10 15 20 25 30 0 5 10 15 20 25 30
Eb/N0 Eb/N0
Philippe Ciblat OFDM : principe et applications 11 / 44
IES Principe de l’OFDM Détection en OFDM Allocation en OFDM
Soient
x (n) le signal émis (échantillonné au temps-symbole)
y (n) le signal reçu
{h(ℓ)}ℓ=0,··· ,L le filtre associé au canal de propagation
L
X
y (n) = h(ℓ)x (n − ℓ)
ℓ=0
Y = T1 X + T2 X̃
avec
T1 une matrice dont la k ème ligne est donnée par
− [0k −1 , h(0), h(1), · · · , h(L), 0N−L−k ] (si k ≤ N − L)
− [0k −1 , h(0), h(1), · · · , h(N − k − 1)] (si k > N − L)
T2 une matrice dont la k ème ligne est donnée par
− 0L (si k ≤ N − L)
− [h(L), h(L − 1), · · · , h(N − k + 1), 0N−k ] (si k > N − L)
Remarque :
T1 une matrice Toeplitz de taille N × N
T2 une matrice Toeplitz de taille N × L
Lemme 1 (I)
Y = WX
Lemme 1 (II)
Hypothèse : connaissance parfaite de W à l’émetteur (CSIT).
Soit la décomposition en valeur singulière de W, W = UH ΛV avec
U et V deux matrices unitaires.
Λ = diag(λ0 , · · · , λN−1 ).
Soit un vecteur S de taille N composé de symboles d’information.
Au lieu d’envoyer X = S, on envoie X = VH S
Au lieu de détecter sur Y , on détecte sur Z = UY
⇒ Z = ΛS
Remarque :
On place l’information dans les vecteurs propres (qui, par
définition, n’interfèrent pas entre eux !)
Les vecteurs dépendent généralement de W
Problème : CSIT irréaliste en sans fil, moins en optique
Lemme 2
Soit C une matrice circulante de taille N × N associée au canal
{h(ℓ)}ℓ=0,··· ,L
h(0) h(1) · · · h(L) 0 ··· 0
0 h(0) h(1) · · · h(L) 0 0
C= ···
··· ··· ··· ··· ··· ···
h(1) · · · h(L) 0 ··· 0 h(0)
Propriété :
les v.e.p. de C sont les vecteurs de Fourier (et donc
indépendants du canal !)
les v.a.p. sont les réponses du filtre aux fréquences de Fourier
C = FH ΛF
avec
F matrice de FFT (d’où, FH = F−1 )
PL ℓn
λn = H(e2iπn/N ) = ℓ=0 h(ℓ)e−2iπ N
Principe de l’OFDM
Y = T1 X + T2 X̃ ⇔ Y = CX
Donc
Z = ΛS
avec Z = FY et X = F−1 S.
Approche alternative
L
X L
X
Pr .Cyclique
y (n) = h(ℓ)x (n − ℓ) =⇒ y (n) = h(ℓ)x (n − ℓ mod N)
ℓ=0 ℓ=0
Approche alternative
L
X L
X
Pr .Cyclique
y (n) = h(ℓ)x (n − ℓ) =⇒ y (n) = h(ℓ)x (n − ℓ mod N)
ℓ=0 ℓ=0
Approche alternative
L
X L
X
Pr .Cyclique
y (n) = h(ℓ)x (n − ℓ) =⇒ y (n) = h(ℓ)x (n − ℓ mod N)
ℓ=0 ℓ=0
Schéma récapitulatif
.
TX RX
s x y z Freq EQ. ∝s
FFT−1 Add CP Canal h Remove CP FFT
(typ. ZF)
Convolution
Toeplitz matrix
Dimensionnement : règles
N doit être suffisamment grand
L ≪ N ⇒ LTs ≪ NTs ⇒ Td ≪ NTs
N ≫ B/Bc ⇔ ∆f ≪ Bc
(L + N)Ts ≪ Tc ⇒ NTs ≪ Tc
N ≪ B/Bd ⇔ ∆f ≫ Bd
car aussi
− Désynchronisation des VCO (qq dizaines de ppm en sans fil)
− Complexité de la FFT (en N log(N))
− Temps de latence
Philippe Ciblat OFDM : principe et applications 20 / 44
IES Principe de l’OFDM Détection en OFDM Allocation en OFDM
Dimensionnement : exemples
0.16
N−1 0.14
1 X
x (n) = √ s(m)e2iπmn/N 0.12
N m=0
0.1
0.08
0.02
gaussien (si N → ∞) 0
0 5 10 15
PAPR
−3
10
BER
−4
10
−5
10
−6
10
6 7 8 9 10 11 12
Eb/N0
Problème de synchronisation
Soit
ya (t) = (ha ⋆ xa )(t − τ )e2iπδφt .
L’OFDM admet une sensiblité plus grande aux erreurs :
Temps de retard (sauf si inclus dans l’intervalle de garde)
Résidu de fréquence porteuse et/ou fréquence d’échantillonnage
F∆F−1 S
BER
ZOFDM =
Zmono = ∆S −2
10
On suppose que
Y = WS + B
avec B un bruit blanc gaussien de variance σ 2 (de taille N ≥ 2)
Résultat fondamental
Si les vecteurs S sont équiprobables, alors le détecteur du Maximum
de Vraisemblance (ML : Maximum Likelihood) est optimal
Détecteur optimal
Approche ML :
− Décodeur par sphère
− Décodeur de Schnorr-Euchner
− ...
Détecteur optimal
Approche ML :
− Décodeur par sphère
− Décodeur de Schnorr-Euchner
− ...
Détecteurs sous-optimaux
.
Y Ŝ
Q +
R
.
avec
− z(n) le signal scalaire reçu en aval de la FFT
− s(n) le symbole émis en amont de l’IFFT
− H(n) le canal pour la porteuse n
Détecteur optimal
Détecteur à seuil sur le signal H(n)−1 z(n)
avec
− z(n) le signal vectoriel (de taille M × 1) reçu en aval de la FFT
− s(n) les symboles émis en amont de l’IFFT sur les M antennes
− H(n) le canal MIMO (de taille M × M) pour la porteuse n
Détection
Appliquer les résultats du transparent 26 (car M est petit)
Introduction
Problème d’optimisation
N
X |H(n)|2 Pn
max C = log2 1 +
P1 ,··· ,PN 2N0
n=1
avec
N
X
Pn ≤ P
n=1
Solution
.
+
2N0 2N0
Pn∗ = µ −
|H(n)|2
|H(n)|2
µ
avec µ t.q.
N
X
Pn∗ = P n .
n=1
Diversité multi-utilisateurs
Considérons le cas multi-utilisateurs descendant : OFDMA
Travaillons sur une unique porteuse (pour simplifier)
Pour l’utilisateur k , on a
L
1X
yk (n) = hk (n)x (n)+bk (n), et Pℓ ≤ P (contrainte de puissance)
L
ℓ=1
+
2N0
avec kℓ∗ = arg maxk |hk ,ℓ |2 et Pk∗∗ ,ℓ = µ− |hk ∗ ,ℓ |2
.
ℓ
ℓ
Performances
Taux Erreur Symbole en fonction du Eb/No
1
BBGA
BBGA asymptotique
Rayleigh
Rayleigh asymptotique
0.1
1
Taux Erreur Symbole
0.01
Pe = E[Pe (h)] ∝
Es /N0 0.001
0.0001
1e-05
0 5 10 15 20
Eb/No (en dB)
Notion de diversité
Problème : lorsque l’évanouissement h(n) est faible, la qualité de la
transmission est catastrophique.
Remarque
Si le même signal est reçu par plusieurs canaux indépendants, alors
la probabilité d’erreur va diminuer. Le nombre de versions reçues
sera appelé ordre de diversité ou diversité.
3
Canal 1
Canal 2
2.5
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20
Performances
Probabilité d’erreur
1
Pe ∝
(Es /N0 )L
à fort Rapport Signal-à-Bruit.
L = ordre de diversité
Taux Erreur Symbole en fonction du Eb/No
0
10
−1
10
−2
10
Taux Erreur Symbole
−3
10
−4
10
BBGA
BBGA asymp.
−5 Rayleigh 1
10
Rayleigh 1 asymp
Rayleigh 2
−6
10 Rayleigh 2 asymp
Rayleigh 4
Rayleigh 4 asymp
−7
10
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Eb/No (en dB)
Solution 1 : C-OFDM
Adaptation du système :
Codage
Entrelacement
⋆ fréquentiel
⋆ temporel
Solution 2 : LP-OFDM
Exemple : N = 2.
y (1) = h(1)x (1) + b(1) et y (2) = h(2)x (2) + b(2), avec x (1) et x (2)
des données indépendantes appartenant à une MDP-2. On a
y = Hx + b
avec y = [y (1), y (2)]T , H = diag(h(1), h(2)).
Système à diversité de 1.
En lieu et place de x, transmettons Wx avec W une rotation.
Système à diversité de 2 et pourtant code de rendement 1.
.
x(2)
00
1
1
01
11
00 00
1
0
1
1
00
11
0
1 0
1
00
11
0
1 0
1
0
1 0
1 11
00
00
11
0
1 0
1 00
110
1
0
1
1
0 0
1 0
1
0
1 0
1 0
1
0
1
0
1 0
1
0 0
1
0
1 1
0
1 0
1
0
1
1
0 0
1 0
1
0
1 0
1 1
0
11 0
00 0
1 0
1 0
1
11
00
0
1
11 1
00 0
1 0
1
0
1 0
1
0
1 0 00
1 11
0
1
0
1 0
1 0
1
0
1 x(1)
0
1 0
1 0
1
1
0 0
1
0
1 0
1
0
1 0
1 0
1
0
1
00
11
0
1 0
1 0
1
0
1
00
11
0
1 0
1 0
1
00
11 0
1 0
1
00
11
0
1
0
1 0
1
00
11
0
1 00
11
0
1
01
1
00
10
1
.
Récepteurs LP-OFDM
Généralisation
On distribue tous les symboles sur toutes les porteuses linéairement
avec
H matrice diagonale des réponses fréquentielles du filtre
W matrice de précodage apportant de la diversité
Détection ML :
ŜN = arg min kYN − HWSk2
S
Performances
−2
10
−2
10
BER
BER
−3
10
−3
10
OFDM
−4
10 LP−OFDM div. 2
LP−OFDM div. 4
LP−OFDM div. 8
LP−OFDM div. 12
−4
LP−OFDM div. 16 10
−5
10 LP−OFDM div. 20
LP−OFDM div. 40
Gaussian channel
−6 −5
10 10
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
SNR [dB] Eb/N0 [dB]
Diversité en OFDMA
t2 00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
000000000000000000000000000
111111111111111111111111111
00
11 00
11 00
11
00
11 00
11
0000000000
1111111111
000
111 00 f
11
0000000000
111111111100000000000000
11111111111111
000
111
00000000000000
11111111111111
0000000000
1111111111
000
111
0000000000
111111111100000000000000
11111111111111
000
111
0000000000
111111111100000000000000
11111111111111
000
111
00000000000000
11111111111111
0000000000
1111111111
000
111
00000000000000
11111111111111
0000000000
1111111111
000
111
0000000000
111111111100000000000000
11111111111111
000
111
00000000000000
11111111111111
symbole s
"Porteuses" occupées dépendent d’un code propre à chaque utilisateur .
FH-OFDMA
0
10
QPSK/Canal gaussien − non codé
QPSK/Canal gaussien − codé
OFDM/Canal DAB − non codé
OFDM/Canal DAB− codé
−1
10
TES
−2
10
−3
10
−4
10
0 5 10 15 20 25 30
Eb/No
Conclusion
Avantages :
Bonne gestion de l’IES
Bien adapté au MIMO
Allocation dynamique des ressources
Inconvénients :
Sensibilité accrue à la désynchronisation
Facteur de crête
Bibliographie :
R. van Nee, « OFDM for wireless multimedia communications », 2000
A. Burr, « Modulation and coding for wireless communication », 2001
A. Molisch, « Wideband wireless digital communication », 2001
D. Tse, « Fundamentals of wireless communications », 2005