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L’EDUCATIO partisans La Psychiatrie telle qu'elle est constitue un des champs d'application es wa malade, infi x de Vinsti- qui régissent est une ou Ia santé tout Elle est dogmatiqu&elle enseigne et aff maladie qui appel aie non que court intéresss “Oo et appartient a tout! FeeIbG je car cela reviendr; 16 historique (eR@on la stots ‘A mejgre en cause i jsente en term @ lité comme des proj Le pee eae Brion: pas aux "o. ft 'équipe soignante ost peut-étre un le all sorporatste La seul le possible pour uw ist de révéler le mode actuel de nnement de la Psyc! P 2. ‘est l'action révolutionnaire. Ris Ion tous sont de@fratades comme tos autres, Recah siasaeea movers dag pour mosledes, mala vest aussi Me eiices de la prévention et du pouvoir ‘ois Gantheret, Jean-Marie Brohm : Présentation .. mgois Gantheret : Freud. et la question. sociopoll- tique .. ments I. Réforme ou révolution IL Le systéme en question né Lourau : L'imstitution de l’analyse ois Gantheret : La psychanalyse comme institution rangoise Couchard : Le métier de psychologue Cournut : Llenfance « inadaptée » et ses contra- |. Brohm : Psychanalyse et révolution .. ». Félix Guattari : L’étudiant, le fou et le Katangais . Réponse aux camarades Bensaid et Directeur : Francois Maspero. Rédacteur en Chef : Emile Copfermann. page 1: Tract du Comité d'action Santé, Comité de Rédaction : Gérard Chaliand, Emile Copfermann, Georges Dupré, Frangois Maspero, Maurice Maschino, Jean Philippe Talbo, bulletin d'abonnement a Partisans se trouve en page 2. Pierre Vidal-Naquet. place Paul-Painlevé, Paris (5*). jeudis aprés-midi q j tion - Administration : Ia revue regoit tous les j Tél. : 633-41-16. q P. Félix Guattari L’étudiant, le fou et le Katangais’ Le séisme institutionnel du mois de Mai n'a pas épargné le monde de la psychiatrie. Certains de ses effets ont laissé des traces persistantes : remise en question de la hiérarchie dans certains services, mise en place de Col- leges de psychiatric’, séparation de I’enseignement de la psychiatrie et de la neurologie, etc. Tl semble bien; malheureusement, que les choses aient été vécues plutot a la maniére dun traumatisme qu’assimilées et intégrées & la théorie et & la pratique. Le courant dit de «psychothérapie institutionnelle » était en principe, mieux préparé h comprendre de tels. événements, sa.caractéristique étant justement, une volonté de ne jamais séparer I'analyse de la maladie mentale de son contexte institutionnel et social, et, corrélativement de mener une analyse institutionnelle a partir des déchiffrages des effets imaginaires, sym- boliques et réels de la société sur les individus. Néanmoins on est obligé de constater que ce courant, sans étre resté complétement a I’écart de ces événements, n’y a été impliqué que de facon marginale. Crest la conséquence, pensons-nous, d’une certaine immaturité théorique et d'une fixation aux archaismes de la profession médicale : neutralité, apo- litisme, etc. Partie de la crise de l'Université, la révolution institutionnelle de Mai a rapidement posé les problémes a I’échelle de la société tout entire ; elle a pris au dépourva ceux qui n’avaient envisagé ces problémes qu’au niveau de leur Hépital ou de leur Secteur d’Hygitne Mentale’, Cette inhibition évidente des promoteurs de la psychothérapie institu tionnelle ne devrait pas masquer le fait que la problématique qui a été la leur, pendant la derniére décennie, était potentiellement « en prise > sur les phénoménes sociaux extraordinaires que nous avons vécus. Dés 1962 et jus- qu’en 1966 un certain nombre d’entre eux, A la demande de la Mutuelle Na- tionale des Etudiants et de 'U.N.EF., avait été amené & étudier les proble- mes spécifiques d’hygitne mentale en milieu Etudiant. Au cours de nom- breuses discussions avec les dirigeants étudiants, avaient été posses des i, Rapport présenté au 1+ Congres International de Psychodrame, Sociodrame et Thérapie Institutionnelle, & Baden, septembre 1968, ‘smes régionaux de contestation de T'enseigne- el, dont certains, comme & Nantes, Marseille et la Région. du Centre, réunissent @ la fois des infirmiers, des psychiatres, des psychologues, et. 3. Sous le terme de Secteur on entend les institutions et les équipements extrahospitaliers qui, en principe devraient répondre: aux Besoins, en mativre atvgitne men tale, d'une population de 70.000 habitants. (Hopitaux de jour, dispensaires, foyers, ateliers protégés, placements familiaux, visites & domicile, etc.) (CE, n° spécial de Re- cherche « Programmation et Psychiatrie »). 304

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