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CULTURE HORS-SOL

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Table des matières…………………………………………………………………...... 2


CHAPITRE 01 : L’AGRICULTURE HORS-SOL…………………………………………………… 3
Introduction……………………………………………………………………………………………… 3
I. Principe de la culture hors-sol……………………………………………………………………….. 3
II. Avantages…………………………………………………………………………………………….. 3
III. Inconvénients……………………………………………………………………………………….. 4
Conclusion……………………………………………………………………………………………….. 4
CHAPITRE 02 : FABRICATION ET PRODUCTION DU SUBSTRAT…………………………… 5
INTRODUCTION………………………………………………………………………………………. 5
I. MATÉRIAUX DE BASE D’UN SUBSTRAT………………………………………………………. 5
I.1 Eléments organiques………………………………………………………………………………… 5
I.2. Agrégats minéraux…………………………………………………………………………………. 5
I.3. Amendements biologiques…………………………………………………………………………. 5
II. COMPOSTAGE…………………………………………………………………………………….. 5
II.1. Fabrication du compost…………………………………………………………………………… 5
II.2. Composition du compost………………………………………………………………………….. 5
II.3. Disposition du compost……………………………………………………………………………. 7
II.4. Entretien du compost……………………………………………………………………………… 8
II.4.1. Arrosage………………………………………………………………………………………….. 8
II.4.2. Retournement……………………………………………………………………………………. 8
II.4.3 Murissement du compost………………………………………………………………………… 8
III. COMPOSITION DU SUBSTRAT………………………………………………………………… 9
IV. STÉRILISATION DES SUBSTRATS……………………………………….……………………. 9
IV.1. Désinfection à la chaleur…………………………………………………………………………. 9
IV.2. Utilisation de fongicides au sol…………………………………………………………………… 11
IV.3. Entreposage des substrats………………………………………………………………………... 11
V. UTILISATION DES SUBSTRATS……………………………………………………….………… 11
CHAPITRE 03. FABRICATION ET MONTAGE DES DIFFERENTS SUPPORTS……………... 12
I. MATERIEL…………………………………………………………………………………………… 12
II. ETAPES………………………………………………………………………………………………. 12
II.1. Supports de pépinières…………………………………………………………………………….. 12
II.2. Supports ou contenants de cultures………………………………………………………………. 14
II.2.1. Lits de cultures…………………………………………………………………………………… 14
II.2.2. Caisses surélevées………………………………………………………………………………... 15
II.2.3 Contenants plastiques……………………………………………………………………………. 16
CHAPITRE 04. CONDUITE DE LA CULTURE…………………………………………………….. 17
I. PEPINIERE…………………………………………………………………………………………... 17
II. TRANSPLANTATION……………………………………………………………………………… 17
III. FERTIGATION…………………………………………………………………………………….. 18
III.1. Types d’engrais…………………………………………………………………………………… 18
III.2. Formulations ou préparation de solution nutritive…………………………………………….. 18
IV. PALISSAGE-TUTEURAGE………………………………………………………………………. 20
V. TAILLE ……………………………………………………………………………………………… 21
CHAPITRE 05. ENTRETIENT DES CULTURES…………………………………………………... 23
I. MONITORING OU SURVEILLANCE…………………………………………………………….. 23
I.1. Irrigation ou arrosage……………………………………………………………………………… 23
I.2. Surveillance des plantes aux attaques des parasites……………………………………………… 23
II. SOINS PHYTOSANITAIRES………………………………………………………………………. 25
CHAPITRE 06. RECOLTE ET CONSERVATION…………………………………………………. 28
I. PRELEVEMENT DES FRUITS ET LEGUMES…………..………………………………………. 28
II. CONDITIONNEMENT……………………………………………………………………………... 28
III. ENTREPOSAGE ET CONSERVATION………………………………………………………… 28

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CHAPITRE 01 : L’AGRICULTURE HORS-SOL

INTRODUCTION
L’agriculture hors-sol généralement connue sous le nom de hydroponie est la culture de plantes
réalisée sur un substrat neutre et inerte (de type sable, laine de roche, fibre de coco, compost,
ou autres substrats fabriqués pour la cause etc.). Ce substrat est régulièrement irrigué d'un
courant de solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante. Ce
procédé permet aux plantes d’exprimer toute leur potentialité et de fournir des rendements
supérieurs aux cultures traditionnelles.

I. PRINCIPE DE LA CULTURE HORS-SOL


Pour que les végétaux poussent de manière optimale, ils ont besoin de lumière (qu’elle soit
naturelle ou artificielle), d’une température stable, d’une hygrométrie de l’air suffisante ainsi
que d’une oxygénation satisfaisante des racines, d’une nourriture adéquate en suffisance
composée d’eau, de sels minéraux et d’oligo-éléments.
Êtres vivants immobiles, les plantes assimilent leur nourriture sous forme d’eau minéralisée
grâce à leurs racines, et l’énergie nécessaire pour métaboliser (c’est-à-dire transformer la
nourriture) est fournie par la lumière. Dans la nature, c’est le sol qui joue le rôle de réservoir de
sels nutritifs. Il est cependant très rare d’avoir un sol de qualité qui possède tous les éléments
nécessaires à la vie des végétaux dans des proportions optimales.
Alors, la culture hors-sol est une nouvelle technique alternative de culture de végétaux qui peut
être mise en place dans des exploitations horticoles de toutes tailles. Pouvant constituer, semble-
t-il, une réponse aux problèmes d’eau, de déforestation et de dégradations environnementales
que connaît notre planète.
Aujourd’hui, la culture hors-sol est pratiquée en agriculture sur des millions d’hectares dans le
monde. Un grand nombre des légumes frais comme la tomate, le concombre, la courgette, la
laitue, le poivron, les piments, les épinards, les brocolis, les haricots, les carottes, les betteraves,
les pommes de terre, les herbes aromatiques, qui sont cultivés en serre et vendus dans les
supermarchés sont issus de cultures hors-sol. C’est également le cas de la majorité des fleurs
coupées que l’on retrouve chez les fleuristes.

II. AVANTAGES
Ce procédé présente de nombreux avantages : moindre consommation d'eau, croissance
contrôlée et rapide, moins d'attaque de nuisibles du sol, meilleure maîtrise de la précocité. En
raison de son potentiel de productivité, elle permet d’obtenir des résultats tout en faisant
l’économie d'eau. Cette technique permet de faire pousser des végétaux tout en leur permettant
d'exprimer tout leur potentiel génétique (produire assez et de bonne qualité). La culture hors-
sol serait l’une des solutions à massivement mettre en place pour résoudre les problèmes actuels

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et à venir du manque d’eau, de malnutrition sur notre planète. La demande du marché est
grandissante et pour pouvoir y répondre, le développement de ce type de cultures est en forte
augmentation.

III. INCONVENIENTS
III. 1. Inconvénients économiques
L’adoption et le développement de ces techniques en agriculture industrielle, malgré leur grand
potentiel de productivité, sont limités à cause de l’importance des capitaux qu’il faut investir
pour qu’elles soient mises en place. Ce fait dissuade de nombreux paysans à l’adopter.

III. 2. Développement durable


Ce type d'agriculture fait largement appel à l'utilisation de matériaux couteux
- Emploi massif de matières plastiques pour les bâches des tunnels, de paillage, de poches
à substrat,
- Fertilisation majoritairement à base d'engrais minéraux conventionnels et biologiques,
- La mise en place de la culture nécessite une main d’œuvre qualifiée et abondante,
- la mise en œuvre de cette technique qui emploie des produits industriels manufacturés
(tuyaux goutte à goutte, pompe d'alimentation, bâche...) n'est pas envisageable pour les
paysans pauvres.

CONCLUSION
La culture hors-sol a connu une évolution et un perfectionnement technique grâce à la
recherche. Diverses variantes de cette technologie ont vu le jour, et des applications leur ont été
trouvées. Leur supériorité sur les cultures traditionnelles n’est plus à démontrer.
La mise en place de la culture hors sol demande de gros moyens. Grace aux essais
d’EXPERTIZ-AGRO, l’on peut réduire le coût de production tout en maintenant la
productivité grace à l’utilisation de matériel local adapté et aux formations dispensées.

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CHAPITRE 02 : FABRICATION ET PRODUCTION DU SUBSTRAT

INTRODUCTION
Qu’est-ce qu’un substrat ? Un substrat de culture est un matériau qui se substitue au sol pour
jouer vis-à-vis de la plante le rôle de support et de source de nutrition. Il est un support
organique et/ou minéral qui assure à la plante pérennité et développement. Sa fonction
principale est de fournir à la plante les conditions indispensables à son développement.

I. MATÉRIAUX DE BASE D’UN SUBSTRAT


I.1 Eléments organiques
La terre noire, la sciure de bois, les écorces, les fibres de bois, les composts, la fibre de coco,
les résidus de récoltes, les tontes de pelouse, les branchettes et feuillages etc…

I.2. Agrégats minéraux


Les graviers, les sables grossiers comme fins et l’argile.

I.3. Amendements biologiques


Les fumiers d’animaux.

II. COMPOSTOSTAGE
II.1. Fabrication du compost
Certains composts sont disponibles sur le marché. Seulement leurs prix excessivement chers ne
sont pas à la portée de tout le monde. Toutefois le principe général de fabrication reste le même.
Autrement dit, le compost peut être fabriqué par n’importe quel fermier suivant une méthode
rudimentaire. Alors comment le faire ? Que mettre et comment le tamiser pour garder le
meilleur ?

II.2. Composition du compost


Ce qu’il faut retenir est que tout ce qui vient de la terre retourne à la terre pour protéger et
nourrir le sol. Un mélange équitable des éléments secs et humides (encore verts) sont à la base
de la composition du compost. La diversité des déchets utilisés fait du compost le meilleur
engrais organique (Tableau I ).

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Tableau I : Diversité des déchets utilisés


Déchets verts azotés humides Déchets bruns carbonés secs
- Déjections animales ou fumier frais - Paille (de céréales) : maïs, riz..
- Déchets de cuisine - Branches broyées
- Tontes de gazon - Papier – carton
- Plantes vertes diverses (herbes, - Terre noire d’ancien dépôt d’ordures
Feuillage, branchettes..) - Terre noire de forêt
- Ecorce de bois
- Sciure de bois
- Cabosse sèche de cacao
- Coques sèche de café
- Ancien compost
- Déjections animales ou fumier sec

A gauche, des plantes ou feuillages fraiche. A


droite des déjections animales ou fumiers. Ces
éléments peuvent être obtenus très facilement.

Figure 1 : Déchets azotés humides

Figure 2 : Déchets carbonés secs

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II.3. Disposition du compost


Il existe plusieurs manières d’empiler les diverses composantes du compost, mais celle ci-
dessous est relativement simple. Du bas vers le haut, un treillis de vieux branchages (environ
30 cm) est disposé sur le sol à la base du tas, ensuite vient un mélange de végétaux frais azotés
(environ 30 cm) puis se termine par un mélange de déchets bruns carbonés. Les déchets bruns
(carbonés) utilisés pour la confection du compost doivent obligatoirement contenir du
fumier d’animaux car c’est la source la plus importante de micro-organismes
indispensables au compostage. La disposition des matériaux est répétée autant de fois de suite
sans dépasser la hauteur de 1 mètre pour les petit tas de compostage. L’ensemble doit être
disposé dans un endroit légèrement ombragé et couvert d’un tapis, de feuilles de palmier, de la
paille ou autre couvert pour éviter que la pluie ne perturbe le processus de transformation des
résidus en compost.

Figure 3 : Tas de compost

Le compost peut être également fabriqué dans des contenants. Soit, dans une tranchée aménagée
dans le sol ou dans un contenant plastique, métallique ou en bois. L’empilement des matériaux
reste le même.

Figure 4 : Compost fabriqué dans des contenants


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Pour ceux qui désirent composter une petite quantité de déchets, vous pouvez creuser un trou
directement dans la terre. Creusez une tranchée de 20cm de profondeur et d’une largeur
correspondant à la quantité de déchets que vous souhaitez. Couvrez de paille ou d’un plastique
noir et maintenez humide comme pour un compost normal.

II.4. Entretien du compost


II.4.1. Arrosage
Il est important que vous contrôliez l’humidité de votre compost. Pour vérifier qu’il est
satisfaisant, comprimez une poignée de compost dans votre main. Si des perles d’eau
commencent à apparaître le taux d’humidité est bon.
Si le compost est trop sec, vous pouvez couvrir votre tas de compost avec une bâche après
l’avoir arrosé, elle gardera l’humidité.
Attention à l’inverse de ne pas trop humidifier votre compost. En effet, un excès d'eau diminue
la quantité d'air disponible dans le volume de compost. Si le taux d’humidité est vraiment trop
important étalez (par temps sec) sur le sol une partie du compost durant quelques heures, puis
remettez-le dans le tas ou bac à compost.

II.4.2. Retournement
L’aération est un facteur essentiel du compostage. La mauvaise aération du tas de compost est
la principale raison d’un compostage lent, partiel, hétérogène ou mal odorant. Pour cela, il faut
mélanger le tas le plus souvent possible (toutes les 4 à 6 semaines) pour assurer une bonne
aération.
Attention, le premier mélange ne doit être réalisé que 4 semaines après la mise en tas des
déchets. Avec une fourche, ramenez les couches inférieures sur le dessus. C’est le moment d’y
incorporer des activateurs naturels (urine d’animaux, fumier de volaille, poudre d’algue, poudre
d’os marine) ou une solution l’urée (5 cuillère a soupe pour 20 litre d’eau). Ces activateurs
stimulent l’activité des micro-organismes.

II.4.3. Murissement du compost


Quand le compost est-il prêt ? Il peut être mûr au bout de 3 mois pour les petits tas et 6 à 9
mois pour les grands tas s’il est bien isolé et retourné régulièrement. Le compost est prêt
lorsqu’il sent la terre forestière.
Lorsque votre compost est prêt, il reste toujours quelques fragments non décomposés. Vous
pouvez les récupérer en tamisant votre compost avec des mailles de 10 millimètres.
Réincorporez les fragments dans votre prochain tas de compost.

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III. COMPOSITION DU SUBSTRAT


Le compost obtenu peut être mélangé à d’autres types de matériaux pour obtenir le substrat
final qui va servir à la culture. Il s’agit de fibre et poudre de coco, terre arable, sable fin, poudre
de cabosse de cacao, paille, coque de riz carbonisée, coque, parche ou marne de café etc… Il
faut surtout veiller à écarter les gros débris. Les éléments peuvent être rassemblés dans les
proportions suivantes :
a 50% fibres plantation + 50 % tourbe de la fibre de coco ;
b 100% de compost ;
c 5 V compost + 2 V fibres de coco + 3 V tourbe de la fibre de coco ;
d 5 V compost + 3 V sciure de bois non fraiche + 2 V tourbe de la fibre de coco ;
e 7 V compost + 3 V tourbe de la fibre de coco
f 7 V compost + 2 V sable fin + 1 V poudre de cabosse de cacao ;
g 6 V compost + 1 V poudre de cabosse de cacao sèche + 3 V coques de café sèche
h 6 V compost + 2 V terre arable + 2 V coques de riz carbonisée ;
i 6 V compost + 4 V coques de riz carbonisé ;
j 6 V composts + 4 V terre arable ou terre d’ancien dépôt d’ordure;
k 5 V compost + 2 V sciure de bois non fraiche + 3 V terre arable ou terre d’ancien
dépôt d’ordure ;

NB : V= volume d’un récipient qui servira d’unité de mesure (exemple un seau). Le substrat
obtenu doit être mélangé et homogène.

IV. STÉRILISATION DES SUBSTRATS


Avant d’utiliser le substrat celui-ci doit être désinfecté de tout agent pathogène. Deux méthodes
de stérilisation sont généralement utilisées.

IV.1. Désinfection à la chaleur


Cette technique consiste à faire séjourner le substrat sous la pression d’une vapeur d’eau
bouillante. Cette technique est la plus efficace, moins couteuse mais laborieuse. Le substrat est
emballé dans un sac en fibre (sac ordinaire de conservation de cacao, oignon ou pomme de
terre), légèrement mouillé et déposé dans une barrique métallique à fermeture hermétique. On
prendra soin de faire un orifice (tout petit trou du diamètre d’une pointe n°8) dans le couvercle
à l’aide d’une grosse pointe pour éviter que la pression n’endommage le fût. Le tout est posé
sur un foyer pendant 1 heure si le feu est vif. Le but est de tuer toutes les germes de parasites
susceptibles de se développer dans le substrat de culture.

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Orifice : sortie de vapeur

Ceinture métallique

Sac de substrat

Treillis de séparation

Eau bouillante

Foyer

Barrique

Ceinture métallique

Fermeture de la barrique

Treillis de séparation à déposer au fond


de la barrique

Figure 5 : Matériel de stérilisation du substrat

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IV.2. Utilisation de fongicides au sol


Bien que cette technique soit plus rapide, dans le cadre de la culture hors sol, il est conseillé
d’utiliser moins de produits chimiques.

IV.3. Entreposage des substrats


Apres la stérilisation, le substrat est emballé dans les sacs en plastique de 50 kg ou autre volume.
Les sacs de substrat sont fermés et stockés dans un endroit sec pour éviter le développement
d’éventuels pathogènes.

V. UTILISATION DES SUBSTRATS


En pépinière
Le substrat utilisé en pépinière doit être plus fin pour faciliter la croissantes des jeunes plantes.
A cet effet il est conseillé de tamiser le substrat à l’aide d’un tamis de diamètre 2 millimètre.
En culture
Il faut simplement écarter les fragments de grosses tailles ou tamiser le substrat à l’aide d’un
tamis de diamètre supérieur 2 millimètre. Il faut incorporer les gros débris dans un nouveau tas
de compost pour poursuivre leur dégradation.

Figure 6 : un tamis

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CHAPITRE 03. FABRICATION ET MONTAGE DES DIFFERENTS SUPPORTS

I. MATERIEL
La plus part du matériel utilisé pour la construction des supports est facilement obtenu sur le
marché et à prix très abordables. Il s’agit généralement des planches, des tapis et les bidons
plastiques.

II. ETAPES
II.1. Les supports de pépinières
Les pépinières peuvent être établies dans des caisses en bois, des caisses en plastiques ou sur
des planches de polystyrènes.

Figure 7 : Des caisses en bois. Le fond des caisses est troué à l’aide de pointe pour laisser
égoutter le surplus d’eau d’arrosage.

Figure 8 : Des caisses en plastiques. Elles peuvent être obtenues en fendant longitudalement
les bidons plastiques de 20 litres. Le fond des caisses est troué à l’aide de pointe pour laisser
égoutter le surplus d’eau d’arrosage.

Une troisième manière de faire est de disposer la pépinière dans des alvéoles. Il existe des
alvéoles confectionnées pour la cause et vendus sur le marché. Toutefois l’on peut
confectionner ses propres alvéoles en utilisant des planches de polystyrènes (la matière blanche
utilisée dans la protection des appareils électro-ménagers). Pour cela une barre de fer
cylindrique chauffée est utilisée pour créer les trous. Les trous sont remplis de substrat pour le

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semi. Les pépinières peuvent être protégées par un abri de fortune de préférence un tunnel
plastique muni de fenêtre d’aération (fait au moyen de filet anti-moustique).

Figure 9 : Processus de fabrication des caisses et réalisation de pépinières.

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II.2. Supports ou contenants de cultures


II.2.1. Lits de cultures
La culture hors-sol des légumes feuilles (laitues, menthe, oignon vert, épinard etc…) nécessite
la confection des lits de cultures sur lesquels sont emboités des bidons plastiques les uns dans
les autres. Les bidons plastiques sont ouverts par l’armature métallique d’une lampe torche ou
d’un cylindre en métal préalablement chauffée. Le lit de semence est une structure similaire au
sommier du lit ordinaire sur lequel l’on se repose. La taille classique est de 2 m de long et 1,5
m de large. Environ 14 planches espacées de 10 cm sont utilisées pour constituer le lit de
cultures. Les pieds du lit sont sous forme de battantes ou autrement fait pour faciliter le
déplacement du dispositif entier. La battante avant a une taille de 50 cm et celle de l’arrière a
une taille de 75 cm. Ainsi le lit est incliné pour faciliter la circulation de l’eau dans les bidons.
L’arrosage les plantes du lit de culture se fait au moyen d’un système d’irrigation goutte à goutte
qui favorise la circulation de l’eau d’un bidon à l’autre.

Figure 10 : Processus de fabrication des lits de légumes.

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II.2.2. Caisses surélevées


Elles sont également utilisées pour les cultures des légumes fruits. Elles doivent être solidement
conçues pour supporter le poids des cultures. Elles doivent être fabriquées par un menuisier
chevronné.

Figure 11 : Caisses surélevées

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II.2.3 Contenants plastiques


Ils sont les plus pratiques. Selon la culture ils peuvent contenir un ou deux pieds. Ils sont
facilement déplaçables. L’on peut utiliser les sachets plastiques, les seaux et des bidons
plastiques pour contenir le substrat. Des trous doivent être effectués à la base des contenants
pour faciliter le drainage.

Figure 12 : Contenants plastiques utilisés pour la culture de tomate hors-sol.

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CHAPITRE 04. CONDUITE DE LA CULTURE

I. PEPINIERE
Les semis en pépinière permettent d’économiser du temps de travail, du matériel et d’avoir des
jeunes plantes de qualité. Les caisses ou alvéoles confectionnées pour la pépinière sont remplis
de substrat fins (après tamisage). Rassurez-vous que les substrats sont stérilisés. Disposer
vos pépinières dans un endroit propre pour éviter les attaques de parasites. Les semences
sont semées à la volée dans les caisses et deux par trou pour les alvéoles. Ensuite les pépinières
sont couvertes par des tunnels plastiques pour protéger les plants et accélérer leur croissance.
Veuillez prévoir de petites fenêtres dans les tunnels pour la circulation de l’air. Le temps de
séjour dépend des espèces plantées. Généralement les instructions sont consignées sur les
emballes des semences.
Peu après la germination, il faut éclaircir là où les jeunes plantes sont trop serrées, c’est-à-
dire arracher quelques jeunes plantes de sorte à laisser un seul pied vigoureux dans chaque
alvéole. Un deuxième éclaircissage sera nécessaire lorsqu'ils seront à nouveau trop tassés pour
les pépinières en caisse.

Figure 13 : Mise en place de la pépinière.

II. TRANSPLANTATION
Lorsque les plantules ont en général 4 à 6 feuilles ou 21 à 30 jours selon les semences, vous
pouvez commencer la transplantation de vos semis .Avant de débuter le repiquage il faut bien
arroser les semis pour gorger d'eau les plantules et faciliter leur reprise. À l'aide d'une fourchette
ou des doigts, déterrez les plantules un à un en les tenant du bout des doigts. Faites le trou de
plantation dans le support d'accueil. Creusez un trou un peu plus large et profond que la motte
du transplant. Sortez le plant du pot en prenant soin de ne pas laisser les racines exposées aux
rayons directs du soleil. Placez le plant dans le trou, et tassez bien la terre contre les côtés des
plants en laissant un petit creux comme un bassin autour du plant pour aider l'arrosage. Espacez
les lignes d’au moins 75 cm et les plantes espacées de 30 cm car il risque d'être envahissant.
Les légumes peuvent être cultivés en rangs simples ou multiples en bacs, en sachets et même
en pots, puis disposées sur des "lits" ou billons surélevés, en caisse de bois surélevés, sous
abris temporaire si possible. Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients
Transplantez les plantes en soirée, c'est toujours mieux pour protéger les plants de la chaleur
du soleil. Arrosez immédiatement le transplant et arrosez aussi souvent que nécessaire pour
maintenir le sol humide jusqu'à la reprise totale.

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Figure 14 : La transplantation

III. FERTIGATION

La fertigation consiste à mélanger des quantités d’engrais solubles et/ou liquides (bio ou
conventionnels) dans des volumes d’eau qui serviront à l’arrosage quotidien.

III.1. Types d’engrais


Les engrais solubles et liquides (bio ou conventionnels) sont utilisés pour la fertigation. Il existe
sur le marché, une multitude de produits dont les formules de base sont présentées sur leur
emballage. Il existe une large gamme de fertilisant et d’engrais selon les fabricants. Il est
conseillé de nous rapporter les types d’engrais disponibles et leur formulation (dosage) afin que
nous puissions composer une solution type qui convient à votre culture lorsque les engrais que
nous vous conseillons n’existent pas sur votre marché.

III.2. Formulations ou préparation de solution nutritive


Nous disposons de solutions mères standards déjà préparer qui vous permettre de fertiliser vos
plantes. Il suffit d’en commander auprès de notre structure. Cette composition est utilisée pour
produire des fruits et légumes que nous trouvons généralement dans les supermarchés. Ces
formules permettent d’avoir des plants de qualité et une meilleure production. (Voir document
annexe solutions nutritives).

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Image de plantes de tomates arrosées aves nos solutions nutritives

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IV. PALISSAGE-TUTEURAGE
Deux types de conduite sont possibles.
Le palissage en haie : piments, tomates, aubergine, poivrons etc…

Il consiste à intercaler un piquet de 1,5 à 2 mètres entre chaque


dizaine de plants et au bout de chaque rang.
Lorsque les plants ont 30 cm de haut, l'on tend un premier cordon à
partir du bout, puis on l'enroule autour de chaque piquet jusqu'au
bout du rang et l'on revient au début de la même façon. Les plants
sont ainsi enserrés entre deux cordons.
La même opération est répétée tous les 10 à 15 jours à 30 centimètres
plus haut... et l'on supprime toutes les pousses latérales jusqu'au
premier bouquet de fleurs.

Figure 15 : palissade en haie

Le tuteurage vertical sur ficelle : tomates, concombres etc...


Après effeuillage du pied de la plante jusqu’à la fourche, 2 bras sont tuteurés en V. Le temps
de tuteurage est plus long mais le temps de récolte est amélioré. Ce type de palissage devient
intéressant sur des plantes qui produisent de gros fruits et qui durent en place au moins 3 mois.

Figure 16 : Tuteurage au moyen de cordages

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V. TAILLE

Une taille sera nécessaire si l’on conduit les plants sur plusieurs tiges. Cela permet d’avoir une
production aussi importante tout en réduisant le nombre de plants/ha, mais le risque de
transmission de certaines maladies par la taille n’est jamais à négliger. Il est nécessaire de
désinfecter les outils régulièrement en cours de travail. Deux opérations se font régulièrement
au cours du développement de la plante : l’égourmandage et l’effeuillage

L’égourmandage consiste à enlever toute ramification latérale (appelée gourmand) qui naît à
l’aisselle de chaque feuille, le plus tôt possible après son apparition. Cette opération se fait le
matin, quand les plants sont turgescents, les gourmands se détachent alors facilement. Les
gourmands sont enlevés au fur et à mesure qu'ils apparaissent afin de ne laisser qu'une seule ou
deux tiges de croissance surtout pour la tomate. Après la formation de six grappes de fleurs,
étêtez (couper la tête) du plant. Les fleurs qui pourraient apparaitre n'auraient pas de temps de
produire de gros fruits. Si vous utilisez une paire de ciseau ou un sécateur pour effectuer la
taille, il faut la/le désinfecter d’une plante à l’autre avec de la javel concentrée. Le
sectionnement comporte des risques sanitaires (propagation de parasites) qui peuvent être
atténués par l’utilisation alternative de 3 paires de ciseau ou sécateurs trempés dans de l’eau de
javel entre la taille de chaque plante. Cela évite les contaminations si une plante est déjà infectée
par une maladie reste indécelable.

Figure 17 : Technique de taille.

L’effeuillage consiste à enlever les premières feuilles qui ont vieillies ou situées sous le
bouquet récolté et doivent être évacuées hors de la culture. Cette technique améliore l’aération
de la culture et agit dans le maintien d’un bon état sanitaire.

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Avant la taille Après la taille

Figure 18 : L’effeuillage aère le champ.

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CHAPITRE 05. ENTRETIENT DES CULTURES

I. MONITORING OU SURVEILLANCE

I.1. Irrigation ou arrosage

Si l’irrigation (ou arrosage avec la solution fertilisée) est souvent indispensable pour obtenir
une production maximale, la plupart des maraichers sont très sensibles à l’asphyxie radiculaire
(les racines plongées dans trop d’eau). Toutefois, l’alimentation en eau des maraichers doit être
régulière. Elle ne peut subir des phases successives de sur-irrigation et de sous-irrigation voire
de sécheresse. L’irrigation en pleine journée ensoleillée doit être évitée pour la culture sans
abris.

Qualité de l’eau : Eviter les eaux salines, sinon baisse de rendement immédiate.

Mode d’irrigation : Irrigation localisée avec un gobelet, au goutte-à-goutte au moyen


d’un système d’irrigation, éviter si possible l’irrigation par aspersion.

Fréquence des apports : A partir de la transplantation, il est indispensable de ne jamais


mettre la plante en conditions de stress hydrique (ni excès, ni déficit). Les stades
«floraison» et «nouaison ou formation des fruits» sont particulièrement sensibles.

La fréquence des apports : matin et soir s’il n’y a pas de pluie ou si les plants sont sous
abris. Ou encore 3 irrigations séparées de mémé intervalle.

I.2. Surveillance des plantes aux attaques des parasites.

La surveillance a un intérêt capital dans la réussite de la production. Comme en culture urbaine


il est conseillé d’utiliser peu de pesticides ou presque pas, il faut régulièrement surveiller les
plantes surtout si elles sont près du domicile. Les principaux ravageurs qu’il est constaté de
rencontrer sont les moucherons, les chenilles, les bactéries, les champignons et les maladies
dues aux intempéries et aux gestions de la culture.

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Figure 19 : Les moucherons 1 une mineuse (signature sur les feuilles), 2 et 3 la mouche banche
(des taches blanches et gluantes suer les feuilles).

Figure 20 : Les chenilles Les jeunes chenilles dévorent les feuilles et entraînent la mort de la
plante. Sur fruit, les larves creusent des galeries qui évoluent en pourriture, puis une chute
prématurée des fruits attaqués.

Figure 21 : Les bactéries et champignons. Les bactéries et la fusariose (champignons)


peuvent causer la mort subite aux plantes. Il n’y pas à présent un remède efficace contre ceux-
ci. C’est pourquoi il faut cultiver des semences saines sur des substrats stérilisés ou utiliser des
variétés tolérantes à ces maladies.

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1 2 3

Figure 21 : Les champignons. Apparition de taches arrondies noirâtres, rougeâtres, jaunâtres


et/ou un duvet blanc montrant des cercles concentriques. Des taches peuvent se manifester sur
la tige, les feuilles, les fleurs et/ou les fruits.

1 2 3

Figure 22 : Les maladies physiologiques (dues aux intempéries et à la gestion de la


culture). En cas de forte chaleur et forte exposition aux rayons solaires, il arrive que les feuilles
se recourbent. (1). Sur le fruit (2), on observe une tache brunâtre, due à une nutrition inadéquate
du calcium, qui se nécrose par la suite et provoque le dessèchement du bout du fruit qui devient
sujette aux attaques des champignons. Suite au coup de chaleur (3), au cours du grossissement
du fruit, on observe des fentes au niveau des fruits qui peuvent évoluer si les conditions
environnementales deviennent favorables à ce processus. Souvent un éclatement circulaire ou
radial s’en suit.

II. SOINS PHYTOSANITAIRES

La lutte phytosanitaire peut se faire en utilisant les moyens purement biologiques c’est-à-dire
les solutions biologiques. En cas d’infestation, la lutte phytosanitaire peut s’inscrit dans le cadre
général des « Bonnes Pratiques Agricoles », c’est-à-dire des techniques agricoles associées à
l’utilisation des pesticides recommandés (voir document annexe = utilisation des pesticides).
Toutefois la lutte peut être faite de manière biologique (utilisation d’insecticide bio
maison).

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Les insectes (moucherons, chenilles et autres)

a) Pour faire un concentré d’insecticide bio 1

• Solution de savon
• Extraits de graines de plantes de neem (Azadirachta indica)
Préparation : Ramasser les fruits tombés, enlever la chair et laver. Bien faire sécher les graines
et les conserver dans un espace bien aéré (non au soleil). Moudre les graines dont on a besoin.
L’on enveloppe ensuite les graines moulues (environ 1/4 kg=250 g) dans du tissu et on le laisse
tremper dans 1 litres d’eau pendant une nuit. Le jour suivant, l’on passera le liquide obtenu au
tamis. Puis on le recueille dans un bidon de 4 litre. Ajouter 30 ml de savon liquide dans les 4
litres d’eau en secouant. On complète le tout avec l’eau pour obtenir au total 4 litres de
décoction.

Application : Utiliser en tant que mesure préventive chaque semaine sur les plantes avec un
pulvérisateur à main ou autres. NB : 3 jour avant de traiter la culture, tester la solution sur
un pied individuel. S’il y a des brulures il faut diluer au tiers.

Les tourteaux de fruits de neem pressés (pas seulement des graines) peuvent servir pour lutter
contre les nématodes. Incorporez ou déposez quelques poignets aux pieds des plantes.

b) Pour faire un concentré d’insecticide bio 2

• 2 têtes d’ail complètes,

• 4 cuillères à soupe d’huile pour bébé

• Laisser macérer 24 à 48 heures

• Ajouter 2 cuillères à thé de savon à vaisselle et 4 tasses ou verre d’eau pour 4 litres

Utilisation de l’insecticide bio : utiliser 1/4 litre ou 0,25 litres de concentré, mettre dans un
bidon de 4litres puis le compléter le tout à l’eau de robinet. Ne pas hésiter à appliquer tôt le
matin car le soleil peut brûler les feuilles enduites d’huile.

Les insectes et les champignons« tout usage »

Cette recette d’insecticide « biologique » devrait permettre de diminuer les infestations dans
votre jardin. Cet insecticide naturel est aussi efficace comme fongicide (contre les
champignons : taches arrondies noirâtres, rougeâtres, jaunâtres et/ou un duvet blanc). Ils ont
des qualités antimicrobiennes qui sont très utilisées pour la lutte contre les pucerons, les limaces
ou toutes sortes d’insectes parasites, notamment par l’agriculture

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Composants de l’insecticide bio Maison

• 1 litre d’eau ;

• 20 ml de savon ;

• 30 ml d’huile de massage pour bébé ;

• 2 têtes d’ail à écraser ;

• 20 pépins de pamplemousse à écraser ;

• 2 poignets d’Ocimum gratissimum (feuilles de magnirié) à écraser.

Utilisation de l’insecticide bio : mélanger le tout et filtrer avec un tamis. Utiliser 1/4 litre ou
0,25 litres de concentré, mettre dans un bidon de 4 litres puis compléter le tout à l’eau de robinet.
Ne pas hésiter à appliquer tôt le matin ou le soir car le soleil peut brûler les feuilles enduites
d’huile.

NB : pour une meilleure efficacité les insecticides bio sont utilisés en lutte préventive !

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CHAPITRE 06. RECOLTE ET CONSERVATION

I. PRELEVEMENT DES FRUITS ET LEGUMES

La récolte s’effectue soit au sécateur soit en arrachant le fruit de manière habile. Mais cette
dernière technique a tendance à blesser les plants. La récolte se pratique avant maturité
complète du fruit, dès qu’il a atteint un volume suffisant et pour certains fruits quand la couleur
vire du vert à un autre couleur (orange). Ceci permettra de garder bien longtemps des fruits
fermes, bien colorés et brillants. La récolte peut s’effectuer une fois par jour ou par semaine
voir toutes les deux semaines en fonction de la variété, du climat, du degré de mûrissement et
des besoins.

Figure 23 : La récolte

II. CONDITIONNEMENT

Eviter de remplir trop les caisses de stockage en procédant à un arrangement des fruits afin
d'éviter les frottements et les écrasements. Eviter l'exposition de la production au soleil.
Réduire au maximum le délai entre récolte et la livraison aux lieux de conditionnement.
Dès son arrivé aux lieux de conditionnement (local clair, frais, aéré et propre) en provenance
de la récolte, la tomate sera conservée dans un endroit frais (<25°C.) à l’abri du rayonnement
solaire direct. Il faut éviter de manipuler le fruit s’il est chaud.
La récolte sera ensuite:
–– éliminée les fruits ou légumes trouées, blessées, pourries,
–– éliminée de morceaux de feuilles, de tiges, de fleurs et de débris végétaux.

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Figure 24 : Conditionnement de la récolte

III. ENTREPOSAGE ET CONSERVATION


Le temps de conservation des fruits dépend de leur stade de maturation. Par exemple, les
tomates se conservent habituellement 8 à 10 jours, mais des fruits de couleur verte se
conserveront en moyenne 2 voire 3 semaines à des températures frais. Les fruits rouges ne
peuvent être conservés que quelques jours. Les légumes-feuilles (salades, oignons verts, persils,
épinards, menthes etc…) peuvent être conservés au frigo.
Attention : l’entreposage en chambre froide (au réfrigérateur) de fruits non mûrs a pour
conséquences l’absence de maturation, le non développement de la coloration et de l’arôme du
fruit. En outre il peut apparaitre une couleur irrégulière, un ramollissement, un brunissement
des fruits, une surface irrégulière, etc… La durée récolte-réfrigération doit être la plus courte
possible pour conserver tout le potentiel de qualité des fruits murs.

Recommandation : Merci de nous renvoyer régulièrement vos remarques pour


l’amélioration du document.

Contacts : (+225) 02 71 70 20
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