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Histoire de la Côte d'Ivoire

L'histoire de la Côte d'Ivoire antérieure aux premiers contacts avec les Européens est
quasiment inconnue du grand public. Ces premiers contacts restèrent limités avec seulement
quelques missionnaires européens au XVIe siècle. Une culture néolithique existait cependant,
mais est mal connue à cause d'un manque de découvertesarchéologiques.

Sommaire
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 1Histoire pré-coloniale
 2L'entrée des Européens
 3XIXe siècle
o 3.1Une carte de la région à l'aube de la colonisation
 4Colonisation française
 5L'indépendance
o 5.1Les étapes
o 5.2L'ère Houphouët-Boigny
o 5.3Politique extérieure
o 5.4Politique intérieure d'Houphouët-Boigny
o 5.5Les successeurs
 6La crise de l'ivoirité et la guerre civile
o 6.1Les milices
 7Notes et références
 8Voir aussi
o 8.1Bibliographie
o 8.2Filmographie
o 8.3Article connexe

Histoire pré-coloniale[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Histoire pré-coloniale de la Côte d'Ivoire.

Femme fétiche des Croumanes, vers 1869.


Le peuplement du sud est attesté dès le seuil de notre ère même si la recherche est rendue
difficile par l'humidité du climat. Le territoire fut parsemé par des peuples de langues
soudanaises, divisés en de nombreuses chefferies. Parmi les populations les plus anciennes on
compte les Mandé du sud (Gouro, Gban et Yacouba) à l'ouest et au centre-ouest, les Krous au
Sud-Ouest, (venus de l'actuel Liberia) ainsi que les Sénoufos au Nord-Est (venus de
l'actuel Mali). Le nord du pays sera sous l'influence des royaumes sahéliens (Songhai, Ghana).
C'est dans ce contexte que s'implantera l'Islam, répandu soit par des commerçants, notamment
des colporteurs dioula, soit par le djihad mené par des armées à cheval. Des villes
commerçantes comme Kong ou Bondoukou deviendront par la suite de véritables cités-États,
liens entre la savane et la forêt. Toutefois les populations ne connaissaient pas la propriété
privée et ne cherchaient pas à délimiter leur territoire. Leurs cultures étaient marquées par une
tradition théâtrale, orale, musicale, de danse et la croyance à la magie.

L'entrée des Européens[modifier | modifier le code]


Les premiers Européens à pénétrer le pays sont les navigateurs portugais, longeant les côtes
africaines, à la recherche de la route vers l'Inde. Ils baptisent le pays "Côte d'Ivoire" selon
l'accueil fait par les populations. Les européens sont d'abord frappés par la force démographique
des Noirs.
Le commerce de l'ivoire, des fusils et la traite des Noirs se mettent vite en place. Les ports
de San-Pédro, Sassandra ou encore Fresco ont conservé les noms de marins ou de vaisseaux
portugais. Les négriers britanniques sont également présents. Le premier contact avec
la France date de 1637, lorsque des missionnaires débarquent à Assinie, près de la Côte-de-
l'Or (actuel Ghana).
En 1687, deux ans après le code noir, des missionnaires et des commerçants français s'installent
à nouveau sur le site d'Assinie, à l'extrémité est du littoral, vers la Côte de l'or, mais ils repartent
en 1705 après avoir construit et occupé le fort Saint-Louis, de 1701 à 1704, car le commerce des
esclaves contre des céréales ne rapporte pas assez1. Parmi eux, le chevalier d'Amon et
l'amiral Jean-Baptiste du Casse, directeur de la Compagnie du Sénégal, principale société
esclavagiste française, débarquent, intéressés par le trafic de l'or, et sont reçus à la cour du roi
Zéna. Ils ramènent en France le jeune « prince » Aniaba et son cousin Banga, lesquels sont
présentés au roi de France Louis XIV et se convertissent au catholicisme (Aniaba est baptisé
par Bossuet, évêque de Meaux). Ils deviennent plus tard officiers dans le Régiment du Roi, avant
de retourner à Issiny vers 1700. Aniaba serait devenu en 1704 conseiller du roi de Quita
(actuel Togo), se faisant appeler Hannibal.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Histoire de la Côte d'Ivoire au XIXe siècle.

Au XVIIIe siècle la région est envahie par deux ethnies appartenant au groupe des "Akans" : les
Agnis dans le sud-est et les Baoulés dans le centre. Les explorateurs, missionnaires,
commerçants et soldats étendirent progressivement le territoire sous contrôle français à partir de
la région de la lagune. Cependant la colonisation ne fut pas achevée avant 1915.
Une carte de la région à l'aube de la colonisation [modifier | modifier le code]
Le territoire de l'actuelle Côte d'Ivoire et environs, tel qu'ils étaient connus en 1889

Sur cette carte allemande de 1889 (cliquer pour agrandir), où la région est considérée comme
faisant partie de l'« Ober Guinea » (Haute-Guinée, s'étendant du Liberia au Cameroun), on
remarque combien l'intérieur des terres restait à l'époque « terra incognita » des géographes. Les
établissements français se limitent à une étroite bande de terre, entre Lahou et Assinie,
avec Grand-Bassamau centre (et Fort Nemours, construit en 1843). Les légendaires Monts de
Kong, dont Binger démontra l'inexistence, y apparaissent encore (avec un point d'interrogation).
En dehors de quelques localités comme Krindjabo, Bondoukou, Kong, Tingrela, la carte de
l'intérieur du pays est quasiment vide.

Colonisation française[modifier | modifier le code]


En 1842, est signé le traité de protectorat de Grand-Bassam. La Côte-d'Ivoire devient
officiellement une colonie française le10 mars 1893. Le capitaine Binger, qui partit de Dakar pour
rallier Kong, où il rencontra Louis Marie Marcel Treich-Laplène (un commis d'Arthur Verdier), fut
le premier gouverneur. La capitale était à Grand-Bassam. Il négocia des traités frontaliers avec
leRoyaume-Uni (pour le Liberia) et plus tard commença une campagne qui dura
jusqu'en 1898 contre Samory Touré, un chef guerrier malinké guinéen.
De 1904 à 1958, le pays est inclus dans la Fédération de l'ouest africain français
appelée Afrique-Occidentale française (AOF). C'était une colonie et un territoire d'outre-
mer pendant la Troisième République. Jusqu'à la période suivant la Seconde Guerre mondiale,
les affaires gouvernementales sont caractérisées par l'association qui faisait des habitants des
colonies des sujets français sans droit de représentation. Sa capitale
est Bingerville jusqu'en 1933, puis Abidjan.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Régime de Vichy garde le contrôle du territoire jusqu'à
la fin 1942 : l'AOF se rallie ensuite à l'exécutif d'Alger, et passe l'année suivante sous l'autorité
du Comité français de Libération nationale. La conférence de Brazzaville en 1944, la première
assemblée constituante de 1946 et la gratitude de la France pour la loyauté des Africains
poussèrent à des réformes à partir de 1946. La citoyenneté française fut accordée aux sujets
africains, le droit de s'organiser politiquement leur fut reconnu, et le travail forcé fut aboli par la loi
du 11 avril 1946, proposée par Félix Houphouët-Boigny.
En 1956, la loi-cadre de réforme de l'outremer décida du transfert de nombreux pouvoirs
de Paris vers des autorités locales et d'une plus grande uniformisation des conditions de vote.
L'indépendance[modifier | modifier le code]
Les étapes[modifier | modifier le code]

Félix Houphouët-Boigny, acteur majeur de l'indépendance ivoirienne

En décembre 1958, la Côte d'Ivoire devient une république autonome par le référendum, qui crée
la Communauté française entre la France et ses anciennes colonies. Elle est alors dirigée par
un premier ministre, Auguste Denise, auquel succèdera Félix Houphouët-Boignyen avril 1959.
Avec cette autonomie la Côte d'Ivoire ne devait plus partager ses richesses avec les autres
colonies pauvres du Sahel, le budget de l'administration ivoirienne augmenta ainsi de 152%.
Le 7 août 1960 l'indépendance prend effet. Le pays reste cependant très lié à la France :

 sa monnaie est dirigée par la Banque de France, par le biais de


l'union monétaire d'Afrique occidentale (franc CFA) ;
 de nombreux investissements français rendent l'économie
ivoirienne dépendante de la France.
L'ère Houphouët-Boigny[modifier | modifier le code]
Le président-fondateur est Félix Houphouët-Boigny. Il le resta à vie, s'appuyant sur son parti
unique, le Parti démocratique de la Côte d'Ivoire (PDCI). Il est également un des fondateurs
du Rassemblement démocratique africain (RDA), parti politique d'avant l'indépendance pour
toute l'Afrique occidentale française (exceptée la Mauritanie).
Il commence sa carrière en 1944 en fondant le Syndicat agricole africain, qui fut le noyau du
PDCI. Après la Seconde Guerre mondiale, il est élu d'une courte majorité à la
première assemblée constituante. Il représente ensuite la Côte d'Ivoire à l'Assemblée
nationale de 1946 à1959, se consacrant essentiellement aux organisations politiques inter-
territoriales au sein de l'AOF, et à l'amélioration des conditions de travail. Il est également
ministre de la République trois ans durant.
Il devient le premier premier ministre de la Côte d'Ivoire en avril 1959, et en 1960 est élu
président. Il est ensuite constamment réélu de cinq ans en cinq ans à partir de 1965. Son parti
unique, le PDCI-RDA, occupe tous les sièges de l'Assemblée nationale.
Politique extérieure[modifier | modifier le code]
En mai 1959, Félix Houphouët-Boigny crée le Conseil de l'entente avec le Niger, la Haute-
Volta (Burkina Faso), le Togo, et le Dahomey (Bénin), organisation de développement
économique. Il affirme que la seule voie pour la solidarité africaine est le développement
économique progressif et la coopération politique, reconnaissant le principe de non-intervention
dans les affaires internes des États africains.
Le 21 avril 1961, il signe un accord d'assistance militaire avec la France. Cet accord est
également signé par le Dahomey et le Mali.
Politique intérieure d'Houphouët-Boigny[modifier | modifier le code]
En 1964, la polygamie est abolie.
Les années 1970 à 1985 furent bonnes grâce à la situation économique. La dégradation de celle-
ci, au cours des années 1980, provoqua une agitation étudiante, la révolte de barons du régime
et la naissance d'une opposition clandestine. Les manifestations étudiantes du 9 février
1982 révèlent en Laurent Gbagbo un leader d'opinion (l'interdiction d'une de ses conférences est
la cause immédiate du mouvement), qui fonde le Front populaire ivoirien (FPI), et s'exile en
France.
Le 21 mars 1983, Yamoussoukro devient la capitale politique et administrative de Côte d'Ivoire.
Félix Houphouët-Boigny a préparé, en fin de règne, la voie vers la démocratisation en 1990 par
quelques réformes :

 les partis politiques sont autorisés le 5 mai (14 se forment).


 pour la première fois, il y a deux candidats à l'élection
présidentielle : Laurent Gbagbo obtient 18 % des voix face au
président sortant.
 et des élections pluralistes, où les étrangers
notamment burkinabés sont électeurs, ont lieu : le PDCI-
RDA remporte 175 sièges, contre 8 au FPI.
Malgré ces avancées, Laurent Gbagbo est arrêté après les manifestations étudiantes de février
1992 et emprisonné pendant quelques mois, ainsi que son épouse, Simone Ehivet Gbagbo.
Félix Houphouët-Boigny décède le 7 décembre 1993.
Les successeurs[modifier | modifier le code]
Ses successeurs furent :

 Henri Konan Bédié président intérimaire en tant que président de


l'Assemblée nationale, puis élu le 22 octobre 1995 avec 96,44 %
des voix, tous les autres candidats sauf un (Francis Wodié,
représentant le PIT) ayant boycotté les élections. Il perdit le
pouvoir lors d'un putsch à Noël 1999.
 Le général Robert Guéï, qui est assassiné lors du putsch
manqué du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI)
en 2002.
 Laurent Gbagbo, vainqueur des élections de 2000, et porté au
pouvoir par les manifestants devant le refus de Guéï de
reconnaître le résultat des élections.
 Alassane Dramane Ouattara, vainqueur des élections selon la
Commission Électorale Indépendante (CEI), l'ONUCI et une
grande partie de la Communauté internationale est investi
président de la République après de violents affrontements à
Abidjan et en province, il sera investi le 21 mai 2011.
Robert Guéï se proclame vainqueur des élections d'octobre 2000, dont la candidature d'Alasaane
Ouattara du RDR avait été exclue pour doutes sur la nationalité, ainsi que celle de Bédié pour ne
pas avoir consulté le collège médical désigné par le Conseil constitutionnel. Des manifestations
mêlant le peuple et l'armée imposent Laurent Gbagbo, dont la victoire électorale est finalement
reconnue. Son parti, le FPI, remporte les législatives de décembre avec 96 sièges (98 au PDCI-
RDA), le RDR ayant décidé de les boycotter. Le RDR participe aux élections municipales et sort
vainqueur dans la majorité des villes, dont Gagnoa, la principale ville du Centre Ouest du pays,
région d'origine de Laurent Gbagbo.

La crise de l'ivoirité et la guerre civile[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Guerre civile de Côte d'Ivoire.

Cependant, la définition de la citoyenneté, dite crise de l'ivoirité, et les crises qu'elle provoque
(dont celles de la propriété) aboutissent à la tentative de coup d'État du19 septembre 2002. Bien
que cette tentative ait échoué, une rébellion (qui prend le nom de Forces nouvelles) se forme
dans le nord du pays, et occupe bientôt 60 % du territoire selon une ligne tracée d'avance par
l'armée française en Cote d'ivoire.
La France s'interpose, officiellement en application d'accords de défense (envoi de la Force
Licorne). La situation se stabilise, et en janvier 2003, l'ensemble des forces politiques ivoiriennes,
rebelles compris, négocient en France à Linas-Marcoussis afin de mettre fin à la crise. Ce sont
les accords Kléber (signés avenue Kléber à Paris), plus connus sous le nom d'accords de
Marcoussis. Dès son retour à Abidjan, Laurent Gbagbo les remet en cause, bien qu'il les fasse
d'abord mettre en application. Un gouvernement de réconciliation, réunissant des représentants
de tous les partis, est mis en place. Le climat politique continue cependant d'être pollué par la
violence endémique, entretenue par les milices (dont celles des Jeunes patriotes), couvertes par
le gouvernement.
Devant les lenteurs de l'application des Accords, de nouvelles réunions ont lieu à Accra durant
l'été 2004, qui relancent le processus de DDR (Désarmement, Démobilisation, Réintégration).
Cependant, le désarmement des rebelles ne peut avoir lieu en octobre, la contrepartie politique
(modification de la constitution, notamment) n'ayant pas été mise en place.
Début novembre, les forces gouvernementales lancent une offensive contre les rebelles, et s'en
prennent également aux troupes françaises de la force Licorne qui sont la cible de tirs aériens de
la part de l'armée de la Côte d'Ivoire, et font une dizaine de victimes parmi les soldats français.
En représailles, la France détruit les forces aériennes ivoiriennes et évacue ses ressortissants.
Des membres des Jeunes patriotes se rassemblent devant la Tour Ivoire à Abidjan et, pour des
motifs non élucidés, les troupes françaises ouvrent le feu à plusieurs reprises. La Fédération
internationale des droits de l'homme estime que ces tirs feront 60 morts et 1 000 blessés, la
plupart causés par les bousculades, mais aussi, tués par les militaires de l'armée française en
Côte d'Ivoire (Force Licorne).
Courant décembre, le président Laurent Gbagbo engage le processus de réforme de la
constitution au moment où paraissent plusieurs rapports sur les évènements de novembre.
À la suite de la qualification de l'équipe nationale de football pour la coupe du monde 2006, tous
les joueurs, eux-mêmes issus de plusieurs ethnies différentes du pays, appellent à la fin de la
guerre civile et au retour au calme.
Les milices[modifier | modifier le code]
La guerre civile a favorisé l'apparition de milices armées, qui ont pris le contrôle d'une partie du
territoire ivoirien. Le MPCI de Guillaume Soro est historiquement la première de ces milices à
sévir sur le territoire ivoirien. Cette milice agit en étroite collaboration avec le Mouvement pour la
justice et la paix (MJP) et le Mouvement populaire ivoirien pour le grand ouest (MPIGO), réunis
sous le vocable de "Forces Nouvelles". Outre le Groupement des patriotes pour la paix (GPP), à
Abidjan, on peut aussi évoquer les Scorpions guetteurs, qui sévissent à Yamoussoukro et ses
environs. Ils sont dirigés par Zambi Antoine Ansèlme, et seraient accusés, comme le MPCI, le
MPIGO et le MJP, au nord, de nombreux enlèvements et assassinats, en plus du racket
quotidien.

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ An Introduction to the History of West Africa, p. 69.

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Sur les autres projets Wikimedia :
 l'histoire de la Côte d'Ivoire, surWikimedia Commons

Bibliographie[modifier | modifier le code]

 P. Duprey, La Côte d'Ivoire de A à Z, Abidjan, 1970


 P. Duprey, Histoire des Ivoiriens, naissance d'une nation, 1985
 Pierre Kipré, Histoire de la Côte d'Ivoire, Éditions AMI, 1992
 Pierre Kipré, Côte d'Ivoire - La formation d'un peuple, Éditions
AMI, 2008
 Henriette Diabaté, Mémorial de la Côte d'Ivoire, : Volume 1,
époque précoloniale, Éditions AMI, 1987
 René Dégni Ségui, La succession d'États en Côte d'Ivoire -
Thèse d'État, Université d'Aix-Marseille, 1979
 Gabriel Angoulvant, La Pacification de la Côte d'Ivoire, 1908-
1915 : méthodes et résultats (lettre-préface du général Galliéni),
Paris, Larose, 1916, 395 p.
 Jean Noël Loucou, Côte d'Ivoire : les résistances à la conquête
coloniale, Abidjan, Éditions CERAP, 2007, 150 p. (ISBN 2-915352-31-
3)
 Raymond Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de
la Côte d'Ivoire, Nouvelles éditions africaines, 1987
Filmographie[modifier | modifier le code]

 Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire, film documentaire, 2008


Article connexe[modifier | modifier le code]

 Chronologie d'Abidjan (en)


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Histoire de la colonisation
de l’Afrique (1) : le
contexte
Accueil»Culture»Histoire de la colonisation de l’Afrique (1) : le contexte
Les Européens sont
longtemps restés aux frontières de l’Afrique, sur les côtes océanes, ne s’aventurant
pas à l’intérieur des terres, mis à part quelques aventuriers audacieux. Ce n’est qu’à
partir de la fin du XIX° siècle qu’ils s’engagent dans la conquête territoriale du
continent. Si en 1880, à peine un dixième du continent noir était sous contrôle
européen, vingt ans plus tard, seuls l’Ethiopie, le Maroc (conquis en 1912) et le petit
Libéria y échappaient. Entre temps, les puissances occidentales se sont entendues
lors de la conférence de Berlin (1884-1884) sur la répartition du gâteau. Des facteurs
liés aux avancées techniques et au contexte économique de l’époque expliquent
cette nouvelle étape des relations Europe-Afrique au tournant des années 1880.
Techniquement, les maladies tropicales ne représentent plus un obstacle
insurmontable pour les Européens: l’usage de la quinine permet de résister au
paludisme, et d’autres médicaments et vaccins rendent désormais possible leur
séjour prolongé à l’intérieur des terres africaines. Des innovations en matière
d’armement, notamment avec le développement d’armes légères, mobiles et semi-
automatisés (canons à répétition) donnent un avantage militaire décisif aux forces
européennes, particulièrement dans les batailles à découvert. Enfin, l’invention du
télégraphe permet de mieux connecter les postes avancées de leurs bases arrière
sur les côtes océaniques ou en métropole. Concrètement, les troupes européennes
resteront peu nombreuses durant cette phase de conquête, les états-majors
occidentaux s’appuyant principalement sur des auxiliaires autochtones, issus
d’ethnies anciennement marginalisées ou souhaitant tout simplement bénéficier des
retombées de pouvoir de la nouvelle puissance du moment, au détriment des
anciennes.
Mais au-delà de ces aspects techniques, c’est un nouveau contexte économique
international qui incite à la colonisation. La décennie 1880 marque une nouvelle
phase de l’industrialisation de l’Europe et, au-delà, un nouveau chapitre de l’histoire
du capitalisme global. La mécanisation de l’industrie du textile arrive à maturité et
cette industrie doit se trouver de nouveaux débouchés commerciaux ; les machines à
vapeur permettent de nouveaux gains de productivité, et l’agriculture commence
aussi à utiliser des machines qui diminuent les besoins en main d’œuvre. Les
grandes plantations d’Amérique n’ont plus autant besoin d’esclaves qu’auparavant.
L’économie est en pleine mutation, ce que reflète la confrontation brutale de la
guerre de Sécession aux Etats-Unis, entre un Nord industrialisé qui cherche avant
tout de nouveaux débouchés pour ses produits et un Sud rural et pro-esclavagiste.
L’Afrique est amenée à jouer un rôle nouveau dans cette évolution du contexte
économique global. Elle doit tout d’abord être un fournisseur régulier et important de
matières premières pour les industries des pays occidentaux. La baisse de la
production américaine de coton pour cause de guerre de Sécession se trouve ainsi
suppléée par la production égyptienne, évitant à l’économie mondiale de se gripper.
Les matières premières agricoles et minérales du continent africain alimentent les
besoins monstrueux de l’économie industrielle occidentale. Les terres agricoles
africaines sont converties à des monocultures d’exportation qui perturbent
dangereusement l’équilibre écologique et alimentaire des populations locales.
Les échanges ne se font pas que dans un seul sens et le continent noir devient un
marché parmi d’autres de l’industrie européenne où sont vendus des produits
textiles, les outils mécaniques et différents accessoires manufacturés symboles de la
« way of life » occidentale. C’est l’âge d’or des grandes compagnies commerciales
européennes dans le monde, les « compagnies des indes ». Plusieurs s’implantent
durablement en Afrique : c’est le cas par exemple de la Compagnie française pour
l’Afrique Occidentale, fondée en 1887 par des commerçants marseillais et qui existe
toujours de nos jours avec un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros. Côté
anglophone, la British South Africa Company fondée en 1888 par Cecil Rhodes,
s’imposa rapidement comme un intermédiaire incontournable des relations entre le
Royaume-Uni et ses colonies au Sud du continent. Ces compagnies commerciales
coloniales organisent concrètement les échanges entre les produits africains
exportés en Europe et les produits industriels européens vendus en Afrique. Pour ce
faire, elles s’appuient sur un réseau de comptoirs et de représentants commerciaux
sans nul autre pareil, et sur des moyens de transport des marchandises (rails,
bateaux, pistes routières) et de télécommunication (télégraphe) qu’elles financent
parfois sur fonds propres. Au final, elles dégagent de très confortables bénéfices,
d’autant plus qu’elles sont souvent en situation de monopole ou de duopole.

Comme à l’accoutumée,
l’Afrique s’inscrit dans une dynamique globale qui voit les sociétés agraires
complexes violemment intégrées à un système capitaliste global dominé par les
puissances d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord qui captent l’essentiel de la
plus-value sur les échanges commerciaux et industriels mondiaux. Ces échanges ne
relevaient d’ailleurs souvent plus du registre du commerce mais de celui du pillage
pur et simple. A la fin du XIX° siècle, des régions comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie,
les pays du Proche et Moyen Orient, vivent toutes plus ou moins une situation de
domination similaire à celle que subissent les pays africains. Mais bien que le cadre
général soit le même, il existe bien entendu des spécificités propres aux expériences
historiques de colonisation de l’Afrique par le Royaume-Uni, la France, le Portugal, la
Belgique et dans une moindre mesure l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas. Au sein
même du continent africain, la colonisation a pris des colorations très différentes
suivant les spécificités régionales et les hasards du destin, qu’ils soient heureux ou
malencontreux.
La France était ainsi réputée privilégier un contrôle direct des territoires sous son
imperium, à savoir un énorme bloc de cinq millions de km² d’un seul tenant en
Afrique de l’Ouest (l’Afrique occidentale française, AOF) et un territoire de 2,5
millions de km² en Afrique équatoriale (Afrique équatoriale française, AEF)
regroupant les actuels Gabon, Congo-Brazzaville, Tchad et Centrafrique. Au total,
ces deux territoires coloniaux représentaient 14 fois la taille de la France. A l’échelle
de ces régions d’Afrique, il s’agit de regroupements territoriaux d’une ampleur
rarement égalé dans l’histoire. Les autres zones de domination française en Afrique
comptaient le protectorat du Cameroun, du Maroc, de la Tunisie, la
départementalisation de l’Algérie, ainsi que les colonies françaises de l’Océan indien
(Madagascar, les Comores) et le petit territoire de Djibouti sur la Mer Rouge. Mis à
part les protectorats, dont le principe est de laisser les autorités traditionnelles en
place gérer les affaires courantes du territoire, la France a privilégié la gouvernance
directe et la vassalisation ou l’élimination des autorités autochtones traditionnelles.
Le rôle de l’administration coloniale est d’étendre et de renforcer le contrôle militaire
des colonies, de protéger les ressortissants de la métropole, d’épauler parfois le
travail de « civilisation » des missionnaires, mais surtout de faciliter l’exploitation
économique menée par les grandes compagnies commerciales. Pour ce faire, de
grands travaux d’infrastructures sont menés et construits à la main par la mobilisation
forcée des autochtones, au prix de la vie de nombre d’entre eux. Ces tronçons de rail
(le Dakar-Niger passant par Bamako et Koulikoro ; le Conakry-Kankan ; le Congo-
Océan reliant Brazzaville à Pointe-Noire), ces routes et les ports qui leur servent de
débouché (principalement le port de Dakar et de Pointe-Noire) sont créés dans la
seule optique de faciliter les circuits de l’économie de traite, c'est-à-dire la sortie des
matières premières et de la production agricole africaine.
En 1930, les quelques 20 millions d’Africains de l’AOF et de l’AEF ont le statut de «
sujets français », et non celui de citoyens, réservé seulement à deux mille cinq cent
Africains originaires de quatre communes sénégalaises (Saint-Louis, Dakar,
Rufisque, Gorée). Ces « sujets français » sont corvéables à merci et soumis à l’impôt
de capitation (impôt par tête), qui devait être versé en argent, ce qui obligeait les
populations à effectuer des échanges monétarisés. En cas de non paiement de cet
impôt, ce qui était fréquent, le contribuable récalcitrant pouvait être soumis à des
travaux forcés particulièrement pénibles voire à des peines punitives corporelles.
L’administration coloniale française était épaulée dans toutes ses tâches par des
auxiliaires africains, ce qui permettait au faible nombre de colons présents sur le
territoire d’asseoir concrètement leur pouvoir.

Emmanuel Leroueil

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Auteur: Emmanuel Leroueil


Emmanuel vient du village de Bango, sur les bords du fleuve Sénégal. Depuis ses
dix-sept ans, il a roulé sa bosse en Europe, au Proche-Orient et en Afrique, et n’a
pas dévié de son intérêt pour les gens, le débat d’idée, la politique et le continent
africain. Emmanuel a déjà plusieurs vies derrière lui : militaire, reporter, militant
politique, étudiant médiocre, il est désormais consultant en Stratégie & Organisation
et essayiste en devenir. Il occupe actuellement la fonction de directeur éditorial de
Terangaweb - l'Afrique des idées.
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39 commentaires

1.
Jacques
FÉV 22, 2012

Un excellent article qui permet de bien restituer le contexte d'ensemble de la


colonisation européenne et ses implications pour le continent et ses populations. A
l'échelle de l'Histoire, l'épisode coloniale européen aura duré trois quarts de siècle
(entre la conférence de Berlin et les indépendances en 1960) mais ses conséquences
lointaines se font toujours sentir jusqu'à nos jours (continent divisé en aires
linguistiques, tracé des frontières, organisation politique et affinités culturelles…).
Poids de l'Histoire, quand tu nous tiens…Une petite remarque pour finir
liée l'exception sénégalaise des 4 communes (Saint-Louis, Dakar, Rufisque, Gorée) à
qui le colonisateur a accordé le statut particulier de "citoyens français", par opposition
aux "sujets africains" environnants. Le pays a t'il été avantagé ici par son antériorité
en tant que possession française (Saint-Louis ayant été fondé comme comptoir dès
1659) ?
Répondre

o
Guasin
DÉC 11, 2013

The bête toilettoilet


Répondre


shamsadine
AVR 17, 2014

je trouve ça une bien

Répondre

SAMASOKO
DÉC 13, 2014

Commentaire
Répondre


shamsadine
AVR 17, 2014

toi aussi
Répondre


chris nàsrinéé breezy
AVR 17, 2014

djibouti a eu l independance à 1977


Répondre

o
Guasin
DÉC 11, 2013

The bête toi

Répondre

o
shamsadine
AVR 17, 2014

je pense rien mais je crois que Afrique a été fait par france au maximale.

Répondre

o
shamsadine
AVR 17, 2014

je pense rien mais je crois que Afrique a été fait la colonie par france au maximale.

Répondre


keita
SEP 22, 2014

Commentaire
Répondre

o
sangare
AOÛT 8, 2014

Commentaire
Répondre

o
AHMED
JAN 2, 2015

Pour être juste et honnête , le mot colonisation est mot trompeur, il doit être
remplacé par un autre mot qui est l'OCCUPATION, ou encore le pillage la
"barbarie" parfois même des génocides (même, le mot "barbarie" découle de
l'esprit colonialiste; Cf: Le peuple Berbère ) ou que sais-je encore.
Il s'agit d'une époque noire et honteuse dans l'histoire de l'humanité, les
puissance occupant qui ont causé le malheur de ces pays ont un devoir
moral de justice de componsation. Elles sont, aujourd'hui redevable à ces
pays sur tous les plans économique(il faut rendre à césar ce qui lui appartient,
dans le cas éch&ant ces puissances sont tout simplement des voleurs au sens
propre du mot) , mais aussi sur le plan infrastructure, éducatif, social, …

Répondre


Josselin
SEP 28, 2015

Même si les puissances européennes n'ont pas fait que des bonnes choses, les pays
actuels tiennenet leurs sociétés,économies et histoire de ces pays là. Exemple idiot à
Madagascar, avant l'arrivée des français, les peuplades malgaches ne possédaient
pas la roue. Donc avant de dire des choses sans vérification historique, on se
renseigne un minimum.
Répondre

o
SEYDOU ALASSANI
JUIL 10, 2016

merci a l auteur d avoir accepte de corriger la date de la conference de berlin 1884-


1885 au lieu de 1884-1884.
Répondre

2.
Emmanuel
FÉV 27, 2012

@Jacques : j'avoue ne pas savoir spécifiquement quelles sont les raisons qui ont
poussé à accorder la citoyenneté française aux ressortissants des 4 communes.
Comme tu le soulignes, il y a sans doute le fait que ce sont parmi les premières
populations africaines qui aient été en contact avec les Français, mais est-ce la seule
raison ? Il y a eu aussi beaucoup de mélange de population, avec les "signares",
notamment à Saint-Louis…
Si un lecteur en sait plus, je serais heureux qu'il éclaire notre lanterne à ce sujet.

Répondre

3.
Patrick Idriss Soavina
JUIN 6, 2013

Qu'une seule choe à dire : MERCI


Répondre

4.
Bergès Mietté
JUIN 17, 2013

L'histoire coloniale de l'Afrique à cette particularité de susciter à tous ceux qui s'y
interessent, un sentiment de revolte et d'indignation envers les Colons et leurs
decendants. Il est difficile de faire table rase sur le passé car son lui, que sommes
nous? Des marionnettes sans doute! Mais au delà de cet aspect, je pense qu'il s'agit
d'une histoire qui mérite aujourd'hui d'etre revisitée tout simplement parce qu'il y a
des faits qui n'ont pas été restitués comme il se devrait. Dans tous les cas, j'ai lu
l'article et j'avoue en tant qu'Africain, avoir trouvé quelques réponses à certaines de
mes préoccupations. Disons merci à l'auteur pour ce brillant exposé.
Répondre

5.
eva
SEP 7, 2013

Je crois savoir, pour répondre à la question de Jacques, que le Sénégal a été


avantagé par les autorités coloniales du fait que ces dernières étaient
essentiellement basées dans notre pays.

Répondre

6.
paul
OCT 16, 2013

allo j'aime les noix

Répondre

7.
Rabah
FÉV 18, 2014

Merci Manuel pour ce travail énorme de documentation et de synthèse sur la


colonisation en Afrique que le peuple africain doit s'approprier pour mieux connaitre
son passé, réécrire son présent et préparer ainsi son avenir. Je souhaite une bonne
continuation pour le terrangaweb et j'espère que l'on pourra collaborer
prochainement dans le cadre de mon travail documentaire sur les rites d'initiation en
milieu diola, la médecine traditionnelle en Casamance et l'ile de Carabane. A bientôt,
Rabah
Répondre

8.
Raphaël
MAR 10, 2014

MERCI!
court, bien ficelé, plaisant à lire…
Je vais utiliser, en partie, quelques lignes de ce bel article, pour parler de l'époque de

la colonisation à mes apprenants pour la maturité suisse!


Répondre

9.
charli tiam
AVR 17, 2014

pourqoi le roi belge leopold2 a utilise les missionnaire pour venir en afrique
Répondre

10.
Unicorn
MAI 6, 2014

Coucou lé zamis jème les licornes blackkkkkk VA CHIER


Répondre

11.
sangare
AOÛT 8, 2014

Commentaire
Répondre

12.
Floribert ASIANE BAMUKWIYEMI
AOÛT 29, 2014

Article intéressant, pour un grand effort de synthèse sur l'histoire de la colonisation


africaine et une analyse en profondeur; mais qui pêche également par une
globalisation généralisante, qui à son tour brûle la politesse à la diversités des
histoires particulières et aux différences de trajectoires historiques des divers
espaces colonisés d'Afrique. Invitation est faite donc à l'auteur d'approfondir
d'avantage des questions liées aux particularités tant historiques que disciplinaires
(sociologie, histoire, politique, économie, culture, anthropologie…). Pour ma part je
m'intéresse à l'analyse des trajectoires historiques de contruction des nouvelles
configurations politiques issues du phénomène colonial en Afrique, en l'occurence
les "Etats coloniaux et/ou Post-coloniaux".

Répondre

13.
Mohamed Siby
OCT 3, 2014

Les europeenes ont divise nos continant sa nous cause beaucoup de dificulte si on
ete ensemble comme les Etats Unis.Si l’afrique etait regroupe depuis ce jour la en se
temps il y’avait beaucoup des industries des infractrutures mais l’afrique est le
continent le plus pauvre au monde.Merci bonne comprehension
Répondre

14.
salifou arouna
OCT 30, 2014

pourqoi l’afrique demeurt toujours colonisé?


Répondre

15.
Makemoney klaus
NOV 5, 2014

Juste pr encourager ls chercheurs d’alles + loin ke possible dns les recherches a +.


Répondre
16.
Ntabuzi
NOV 13, 2014

wesh merci! pour vous européen pour ce que vous nous avaiez traiter merci encore
mais rien que je suis heureux pour mon pays la République démocratique du Congo
( RDC) en sigle
Répondre

17.
Ntabuzi
NOV 13, 2014

wesh merci! pour vous européen pour ce que vous nous avaiez traiter merci encore
mais rien que je suis heureux pour mon pays la République démocratique du Congo
( RDC) en sigle qui a obtenu sa liberté ou indépendance dire-je en 1960 est première
pays noir a adhéré a l’histoire du football mondiale vivez la première participent noir (
RDC )
Répondre

18.
Abdoulaye
NOV 22, 2014

je trouve ça tre riche


Répondre

19.
mina
NOV 25, 2014

Mecri pour ce texte enrichissant,


mais pourriez vous nous parler un peu plus sur le code de l indigenat?
Répondre

20.
SAMASOKO
DÉC 13, 2014
Commentaire
Répondre

21.
Billy
JAN 19, 2015

Excellent article. Je conseillerais juste à l'auteur de ne point jamais omettre de citer


des sources et de les y intégrer dans l'article. On ne peut prétendre régider un article
historique sans citer d'autres personnes qui y ont consacré du temps. On gagne en
crédibilité. Voilà en gros sinon l'article est bien.
Répondre

22.
Melone
FÉV 9, 2015

Je suis très attendrie par cet article qui en long et en large me donne encore une
connaissance plus approfondie de l’histoire de l’Afrique. Un grand merci à auteur et
bon vent à lui.
Répondre

23.
josue
AVR 8, 2015

Je trouve ça interessant comme article. L'auteur resume l'histoire pathétique de la


colonisation et/ou de l'occupation europpeene en afrique particulièrement. je suis très
content de cet esprit scientifique de concision.
Répondre

24.
Sankhare
AOÛT 21, 2015

Article très bien concocté. Le contexte de l'histoire coloniale à travers un résumé


cohérent et logique qui tmoigne d'un effort de documentation et de travail de
synthèse. Bravo
Répondre
25.
Oumar ramses
SEP 1, 2015

Mercie de nous informes belle histoire des colonies occidentales.


Répondre

26.
Koly Traoré
MAR 12, 2016

Merci je souhaite longue a l'auteur


Répondre

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