Les origines de Varmée impériale,
Un témoignage sur la réalité du pseudo-principat
‘ct sur Lévolution militaire de YOccident
par Jacques Hanwanp, Pats
Table des Matires
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Seandale social qui explique peut-tre Fabsence de mise en forme legale
Ja nouvelle formule, tenue pour nélaste & néanmoins inevitable.
Ce fut de toute fagon en raison d'ore attitude négative des
dirigeantes que Ia création marienne foumit pendant un demi-siécle
résultats trés inféreurs & ceux que Ton stmt pen attend 1
sance de a solde alloude& une armée dont fant répéter quelle se
de volontaires et qu'elle se compost de gens de metier sans
personnelles, ad indiscplne, la hantise du butin et en
‘temps un esprit de moindre effort. 1 est aus indispensable de sx
‘que malré les exigences de sécurité de son sperium circummit
1a république post-marienne n'a certainement pas wtilisé sea sldats
\étaires pour Tinstauration d'un systéme de gamisons permanentes™
‘a probablement méme pas possdé plus que Tancicrne et la,
épublique de veritable arm, tne existenc>continen'étantattestée
‘aucune légion & travers la période 10780,
tudes insitutinelles, ou de fait. La période intermédiaie, fruit den Hes
dde Mars, puis le Second Triumvicat, enfin le temps du confit Antoine
ft d'Octavien sont lourds de problémes"*, Le 28 novembre 43 la société
militaire césariense impose & des héritiers antagonists Ia vengeance di
chef assassiné®, Pendant des années, ensuite, vétérans et hommes au set=
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vice, si diviss quis soient par les factions, piseront sur la politique romaine
pour tenter de maintenir une concorde idéologique entee les tifumvine®
Cependant les enrblements opérés par les diférents leaders, heureux ot
‘non, aménent un gonflement constant des effectfs”.
‘Liarmée rassemblée& Vest de Vimperium par Brutus et Cassius, en 43,
introduit des questions spéciales. Dans Ia mesure oi son reerutement 4
intéressé ce qui avait 646 POrient de Pompée elle provenait de régions que
(César n’avait pu beaucoup travailler™, d’ot Is faclité des ralliements sax
‘gens des Ides; mais, en contrepartie, parmi les eases de Veffondrement
de ces troupes devant les legions de YOuest, en 42, on n’exclura pas une
insuffisance de la structuration des clientéles pomptiennes et surtout om
ne négligera point cette inférorté du tonus militate des provinces asia:
ques, plusieurs fois évoquée supra; au Ter s. av. notre tre elle peut
sexpliquer par ds raisons sociales, les tronesobtonus des mieux colontaus
restant souvent proches de eeu des temps prémariens, par leurs origines
Dbourgeoises®, Toutelos, cei dit, on retrouve le probldme des bonnes troupes
‘envoyées par César ATEst, en 4d, Dans tune telle optique Tcuvee orfentele
Antoine reste Tétat de problématique. Pour POccldent des obscurtés
aussi considérables persistent. Crest spécialement le cas A estee epoque
‘encore, avec la Ganle, dont le systéme de garnisons continue alors 4 nous
‘échapper, la présence de forces armées romainesn'étant impliqués que par
‘quelques fats de caractire événementie™,
VI. Le sol augusten
La situation de la machine militaire ne redevient clare que depuis le
‘moment of, Octavien Auguste, aprés 80, se trouve seul maitre da monde
romain, mais on doit maintenant se poser Ia question de la part de Théri,
tage dui Dinus Iulius dans les institutions de son peti never
Lraspect formel de ces institutions est net. On a une part des armées
‘provincales; elles consistent en legions de citoyens — pour Tessentiel
1, Para. 71; Yo, Goer antiq p87; eal de ato J, Voor, Cama und
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