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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Scientifique
UNIVERSITE D’EL-OUED
INSTITUT DES SCIENCES ET TECHNOLOGIE
1ère Master Informatique SDIA
Acquisition et représentation de connaissance

Présenté par: Dirigé par:


GHENDIR MABROUK Nacira Mr. LEDJDEL Brahim
MENACEUR Khadija

Année universitaire: 2013/2014

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Sommaire:
1. Introduction ................................................................................................................................... 1
2. Définition la méthode KADS ……………………………………………………………………2
3. Cycle de vie de KADS …………………………………………………………………………... 3
A. Niveau contextuels ……………………………………………………………………………..3
Modèle organisationnel ………………………………………………………………………………………………………….4
Modèle des tâches …………………………………………………………………………………………………………………..4
Modèle des agents ………………………………………………………………………………………………………………… 6
B. Niveau conceptuels …………………………………………………………………………….. 6
Modèle de la connaissance……………………………………………………………………………………………………..6
Modèle de communications …………………………………………………………………………………………………..10
C. Niveau de produit ……………………………………………………………………………... 11
Le modèle de conception (design) …………………………………………………………………………………………11
4. Conclusion………………………………………………………………………………………..12
Bibliographies ..................................................................................................................... 13

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1. Introduction:

• L’acquisition de connaissances se définit comme « le transfert et la transformation d’une


expertise d’une source de connaissances à un programme ».

• On parle plus spécifiquement d'élicitation de connaissances lorsque cette acquisition se fait


par l'intermédiaire d'entretiens entre l’expert et l’ingénieur.

• Dans ce exposé, nous parlerons de méthodologie pour mettre en place l’acquisition de


connaissances KADS/commenKADS.

 Difficulté de l’acquisition

Pour un système de règles, il est estimé qu’à l’aide d’interviews, on peut générer « entre
deux et cinq règles par jours ».

Les causes données pour expliquer ça sont les suivantes :

1. L’ingénieur n’est pas un spécialiste dans le domaine d’expertise, mais il doit apprendre
une base de connaissances minimum pour communiquer avec l’expert.

2. L’expert ne pense pas en général en terme de grands principes mais en termes de


situations typiques et d’événements classiques.

3. Il est déjà difficile de mettre au point un cadre (notations) pour exprimer la connaissance,
même sur papier.

Pour cette raison, de nombreux travaux traitent de méthodes pour acquérir et modéliser les
connaissances.

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2. Définition la méthode KADS:

• KADS (Knowledge Analysis and Design System) est une méthode d’acquisition de
connaissances et développement pour les systèmes à base de connaissances .

• KADS se veut une méthodologie pour l’étude, la construction, l’utilisation et la maintenance


de systèmes de connaissances.

• Le principe d’une mise en place rapide d’un prototype est rejeté (connaissance «
superficielle», manque de structure, de maintenance), en cherchant au contraire à
conceptualiser et modéliser le domaine complètement avant d’entreprendre une
implémentation.

• l’approche doit permettre de stocker la connaissance de l’expert indépendamment du


système expert construit.

• CommonKADS, développé quelques années plus tard, reprend et étend KADS

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3. Cycle de vie de KADS :

• La mise en place du système repose sur un ensemble de modèles :

Les différents modèles proposés dans KADS permettent de représenter la réalité d’un
problème de capitalisation de connaissances en facilitant la compréhension du problème
même.(figure1)

Figure1:différent modèles de la méthode KADS.

A. Niveau contextuels:

Ces modèles faits en amont de la conception du système.

• Identification des problèmes et des possibilités.

• Décision sur l’intérêt de mettre en place le système.

• Planification des changements et mise à jour.

Ce travail relève autant de la « gestion des connaissances » (knowledge management)au sein


de l’organisation/entreprise, que de l’« ingénierie des connaissances » .

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 Modèle organisationnel:

Utilisé pour placer le cadre d’un éventuel système à base de connaissances, et déterminer
son intérêt/faisabilité.

Se décompose en 5 étapes :

• Présentation générale des problèmes et de solutions potentielles.

• Modélisation de la partie spécifiquement affectée par la mise en place d’un nouveau


système (structures, tâches, personnel, ressources, connaissances, culture).

• Détails des tâches : par qui, comment, avec quelles connaissances.

• Résumé, avec examen de la faisabilité du système.

• Détails des connaissances : par qui, où, est-ce adéquat ?


 Modèle des tâches:

Analyse des tâches effectuées (plus en détail que dans le modèle précédent). A faire pour
chaque tâche impliquée :

1. décomposition de la tâche.

2. contraintes, pré-conditions, post-conditions.

3. modélisation des flots de données et de contrôles.

4. présentation des agents impliqués.

5. liste de ressources utilisées.

6. ressources utilisées (y compris connaissances).

7. qualité.

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Figure 2 : Le modèle des tâches pour la gestion des exemples

• Le modèle des tâches pour la gestion des exemples:

Chacune de ces tâches se décompose en sous-tâches. Ainsi la tâche de création d’un exemple
comprend une première sous-tâche « Choisir le patron », tâche de sélection d’un patron dans
une base de patrons, soit celui qui correspond à la structure de l’exemple que l’utilisateur
souhaite ajouter dans la base et à partir duquel l’utilisateur veut créer l’exemple. Ensuite une
deuxième sous-tâche, « Générer l’interface», consiste à générer l’interface d’acquisition de
l’exemple à partir du patron. La sous-tâche qui suit, « Entrer les données», consiste à saisir les
données d’entrée pour la création de l’exemple. Enfin, la dernière sous-tâche, « Générer
l’exemple », consiste à générer l’exemple à l’aide des données entrées.

On détaille ensuite les connaissances impliquées plus en détail (par qui, quel domaine, quel
nature (formelle, heuristique...), facilement disponible ou non...). Le but est de repérer les
connaissances qui posent problème.

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 Modèle des agents:

Une tâche est exécutée par un agent qui peut être un humain ou un système d'information, Le
modèle des agents décrit les caractéristiques des agents, en particulier leurs compétences, leur
autorité pour agir et les contraintes à cet égard. En outre, il énumère les liaisons entre les agents
effectuant une tâche.

Niveau conceptuels:

Il contient 02 modèles: la connaissance et la communication

 Modèle de la connaissance:

Objectif : décrire, de façon indépendante de l’implémentation, la connaissance utilisée dans une


tâche « knowledge-intensive ».

KADS distingue 3 formes de connaissances, en couches :

1. en bas, la connaissance du domaine, statique, qui se décompose en type, règles et faits .

2. au milieu, la connaissance des inférences, qui présente les inférences ou déductions de base
sur la connaissance de domaine, pour être utilisé par la tâche ;

3. en haut, la connaissance de tâche, qui décrit le travail à faire pour résoudre la tâche (buts,
décomposition, contrôle).

• Connaissance du domaine:

On la décompose en deux :

1. un schéma de domaine, qui décrit schématiquement les types de connaissances et


d’informations à l’aide de constructions (comparable à un modèle de données).

2. une base de connaissance, statique, qui s’applique sur le schéma de domaine.

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• Schéma de domaine:

On définit dans le schéma :

1. des concepts (classes), sous forme hiérarchique.

2. des attributs (pour les concepts).

3. des relations entre concepts.

4. des types de règles (relations entre valeurs) : <antécédent> <symbole-de-connection>

<Conséquent>. Préciser le symbole de connection.

On peut utiliser un diagramme de classes.

Figure 3 : Le modèle de connaissance de l’application.

• Connaissances d’inférence:

Décomposer le raisonnement au plus bas niveau possible (il faut pouvoir expliquer chaque
règle). Préciser la forme de l’inférence.

Cette connaissance se veut indépendante de la connaissance du domaine, et réutilisable pour des


tâches différentes (utiliser autant que possible des noms génériques).

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Pour assurer l’indépendance de la connaissance, on utilise des « rôles de connaissances »,un
nom générique qui décrit le rôle de la connaissance dans l’inférence, et qui est associé à un type
particulier dans le domaine.

• Fonctions de transfert

En plus des inférences, on dispose de « fonctions de transfert » pour représenter l’échange


d’informations entre le système et les autres agents.

Ces fonctions sont des « boites noires » dans le modèle de connaissance, détaillées dans le
modèle de communication.

• Structure d’inférence:

En mettant ensemble plusieurs inférences et fonctions de transfert, on obtient une structure


d’inférence qui décrit les fonctionnalités de déduction du système, et une approche de base du
flot de contrôle.

Les modèles-type de connaissance, en particulier, viennent avec une structure d’inférence type.

Figure 4: Structure d’inférence pour la tâche de classification d’un patron.

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Structure d’inférence pour la tâche de classification d’un patron:

Pour ce patron choisi, nous allons spécifier les attributs observables et à l’aide d’une fonction de
transfert, nous allons pouvoir obtenir les valeurs réelles des attributs et les comparer à celles
observées pour déterminer s’il y a correspondance ou pas selon la concordance des valeurs
comparées.

La fonction ‘Obtenir’ (traduit de l’anglais « Obtain ») est une fonction de transfert standard
définie dans la méthode CommonKADS. Les fonctions de transfert assurent la communication
entre notre système et d’autres systèmes ou d’autres agents.

• Connaissance de tâche:

1. description des buts de la tâche.

2. description des stratégies employées pour résoudre ces buts.

3. décomposition de la tâche en sous-tâches.

Utilisation (par exemple) de diagrammes d’activités pour décrire la structure de la tâche.

Figure 5: Décomposition de la tâche de création d’un exemple

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Décomposition de la tâche de création d’un exemple:
La tâche 1: Identification du patron représentant la structure de l’exemple.
La tâche 2: Évaluation du patron, permet décider si le patron représente bien la structure de
l’exemple.
La tâche 3: Choix du patron, confirme la sélection faite du patron sélectionné.
La tâche 4: Génération de l’interface d’acquisition à partir du patron, permet de produire
l’interface d’acquisition correspondante à partir du patron choisi.
La tâche 5: Saisie des données, permet de capter les données qui vont servir à créer
l’exemple.
La tâche 6: Génération de l’exemple à partir des données entrées, permet de créer
l’exemple proprement dit à partir des données entrées, acquises via l’interface d’acquisition.

 Modèle de communications :

Ce modèle spécifie comment les agents vont communiquer et coopérer pour la réalisation de la
tâche principale via les tâches de plus fine granularité.

Figure 6: Diagramme de communication entre les agents humain et interfacelors de la


création d’un exemple.

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B. Niveau de produit:

Qui se réfère à l’architecture du système final.

 Le modèle de conception (design):

La phase du design concerne la production de la structure qui supporte directement le système


expert. Il permet de fournir en output la spécification de l’architecture du logiciel et de son
design. Les étapes du design sont : l’architecture du système (design architecture), la description
de la plate-forme hardware et software (specifyhw/sw platform), la description détaillée de
l’architecture (detailed architecture specification), le design détaillé de l’application (detailed
application design).

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4. Conclusion:

La méthode KADS est focalisée sur les méthodes de résolution des problèmes et peut même
aboutir à un système d’aide à la décision.

Elle permet une gestion accrue des connaissances, notamment des modèles de raisonnement.

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Bibliographies:

1.Ingénierie des connaissances (Master 2 ISC), Acquisition de connaissances, CommonKADS.

2. Nada MATTA, Olivier CORBY, Myriam RIBIERE, Méthodes de capitalisation de mémoire de


projet, N° 3819 Novembre 1999.

3. F.-Y. Villemin ,KADS,Intelligence Artificielle NFP106 Année 2012-2013

4. Philippe MARTIN, La méthodologie d’acquisition des connaissances KADS

et les explications,2012

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