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INDOCHIN! Bulletin de _ LANAI L’ Association Nationale des Anciens d'indochine et du Souvenir Indochinois, ‘agréée par je Ministére des Anciens Combatants et par la Fondation de France, 4e trimestre 1991 15, rue do Richeliou, 75001 Paris, Tél 42.61.41.29, CCP 21897-05 V Paris ‘octobre-novembre-décembre avec ia participation du Comité national d'entraide franco-vietnamien, franco-cambodgien, franco-laotien, agréé par le Ministare des Affaires Sociales, 19, Ville Croix Nivert, 75015 Paris, Tol 45.67.01.20 Dépat des machines & Phnom-Penh (Photo Jacques Andreu) nee eee e i camBonce: EN i991. eRCHE ee He ae ne Screened out a Pa, ae Filtré, re- viennent de moins en moins chercher opinion publique de classer “mi- mance one ae vous quel po- Bien sir, les nations riches ne peu- people. ee eRe anit a free | e 12° eset Pel bat nnn 26. | sespoir alour dit ces deux mots anglais ! Que eroyez-vous qu'il arrive a un boat-people screened- out ? D'abord d’étre jeté en prison par le pays auguel il a réclamé la liberté. Ensuite d'etre ramené au Vietnam, de force ou parce que son incarcération lui pésera tellement quil se laissera reconduire. Il est vrai que les Nations Unies verseront 560 dollars au gouvernement vietnamien pour facilitersa réinsertion | Telles sont les conséquences duu congrés international du réalisme et de Ia licheté, tenu & Gendve les 13 et 14 juin 1989. Bien sdr, les pays voisins de lindochine francophone sont sub- mergés de Vietnamiens, de Cambod- giens et de Laotiens, qui affluent tou- Jours au gré des flois ou a travers la fordt verge, et que les nations riches. monde. Alors Thailande, Malaisie, Singapour, Indonésie, Philippines, Chine, Hong Kong, Japon et Corée du Sud ont demandé a TONU de les laisser décider eux-mémes si les fugi tifs sont de vrais rétugiés politiques au sens de Ia convention de Geneve de 1951, que la plupart de ces Etats na pas signée. Seules la France et Amérique ont protesté, pour l'hon- nur. Le Vietnam a émis des réserves, pour obtenir unc subvention. Le dispositif s'est mis en place. Les pays de premier asile sont devenus pays de premier filtrage : on peut espérer quills auront bientot fini de recruter les interprétes idoines. Tou: jours est-il qu’ils attribuent la qualité de réfugié & 10 % environ des sollici teurs, Parmi ceux les nations riches pourront revenir faire leur choix, sil ne parait pas plus expédient a leur gée. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HER) n'y peut rien ; il n'est quobservateur dans les commissions examen. A la rigueur peut-il favori- ser les procédures dappel, car les formes de la justice doivent étre res- pectées ; ainsi des avocats britan- niques plaident & Hong Kon: ‘moyennant juste rétribution, pour des Tonkinois faméliques enfermés depuis des années. Mais l'impécunio- sité du HCR est bénéfique ; ONU, n'a pas V'argent nécessaire at renvoi de tous les screened-out. Si Egypte avait inventé le scree- ning il y a deux siéeles, que serait devenu l'Enfant Jésus? Le Général de Division Guy Simon Président de PANAI ef du CNE EPTIONNEL POUR ees : En souvenir Ultima Necat ASSOCIATION NATIONALE DES ANCIENS D'I ‘Depot legal : N° 46423, Commission paritaire ETDU SOUVENIR INDOCHINOIS epee Ge Madame | cesissnacrasone danse stent danas ve Directeur de la pub ‘heure est venue d'ouvrir les cartons pleins de photos en désordre, promenés CONSEIL D'ADMINISTRATION recteur de la publication depuis quarante ans de continents en greniers, portant la seule mention “Indochine” Général Guy SIMON Directeur de la redaction Marie BOUDOU LE QUAN Secrstaire de la rédaction Madeleine BARET Adresse de la revue Colin sur leur couverture, ‘Tant pis pout les idées regues, ces images, pour Ia plupart, ne sont pai jatiaies et zestent nettes et lisibles meme st elles furent saisics sans art, Décevant les jeunes, ‘elles montrent plus souvent les fins de repas @ la maison commune, les notables et les partisans endimanchés, Paccueil de pervoxnalitésciviles-et militaires a 'aimable ‘soutite que des scénes de bravoure. Au micus, saisis lors d'une halte, ua convo Président national : Général Guy SIMON Vice-président Président Philippe GRANDJEAN Ambassadeur Pierre GORCE . Colonel Guy DEMAISON Colonel Guy BACHMANN : Mme Antoine VIDAL de la Le conseil d’administration déplore la disparition, vendredi Secrétaire général BLACHE 15. rue de Richelicu 22 novembre 1991, de Mme | dansla poussitre, un ¥ ae re ee. ind BEA 7501 Paris~ Tel. 42.61.41.29 René Colin, chevalier dans | ge, espacée, fusil en travers des épaules sur la route coupée “en dents de crocodile”. Secrétaire général adjoint _: Mme Serge de LABRUSSE, N 4 ‘ ; Realisation graphique Ordre National du Mérite. Elle | Paefois, ua blesséclaudicant et sovteny, Latteinte plus grave inspiral pas la ‘Trésorier général M. Jean AUBRY Scoop Presse Normande était membre de TANAI depuis | photo. Délégué du président national auprés des sections : Colonel Georges POUPARD 9. cue du Puits-Carré sa fondation et avait occupé 27000 « Evreux - Tél 32.39,50.50 auprés du colonel Félix les fone- Impression : 27 Offset tions de secrétaire général 2793) - Gravieny - Tél. 32.39.1059 adjoint. Elle se dévouait égale ment dans les hopitaux avec ‘iestin oom ne fobction eu otlas, sk yee tows far etaeeh a Ral fe ‘maize d’Ap Dong, Thoi Vadjudant de Vinh Loc, le secrétaire Manb, Bos Ban, le bon. ‘chauffeur cambodgien du Dodge, Bay Ving dit En Bay, le ‘eux copra Le Van Ca qi aie tnkiis vai ft la guerre du Rif, O.destins... Membres d'honnem Mme Charles BASTID, Maitre Claude THOMAS-DEGOUY, Général Hubert LOIZILLON, Colonel Jean FELIX, Colonel André | Reulage: Routes, Mme Basti. -Beacotip étaient tombés de notse temps. On y-pemse TEULIERES te 16189202300 avee affection en voyant leur sourire quelques jours i Mine Colin était la veuve de | “avant” mais Faceoutumaase es 18, Que sont dovenus is Administrateurs Lt-Colonel René BLAISE, Mme Georges BOUDOU LE QUAN. M. Roger BOUVIER, M. Michel CHANU, Ambassadeur Claude COPIN, Colonel Olivier DUSSAIX, M. Frangois LE BOUTEILLER, Colonel Albert LENOIR, Général LY BA HY, M. PHAM HUU THIEN, Général Paul RENAUD, Colonel André ROTTIER, M. Michel ROUX, M. René Colin, administrateur de la France doutre-mer, déca- pité par les Japonais en 1945, Bulletin de "ANAL Ae trimestre 1891 Les manuscrts non insérés ne sont pas rendus, Saut dans les eas ob elle est autorisce expressément. toute reproduction, cotale ou partielle, du present numéro est interdite autres ? Ont-ils terminé de fin naturelle leur patwre exis- tence, furent-ils victimes e’un des matheurs de Mndochi- ne ? Vivent ils encore et certains pensentils parfois & nous, Comme nous pensons 2 etx, devant les braises du feu dont | lalueur, encore vive, s'affaiblit ? A ses filles, @ tous les siens, & ses amis, nous adressons nos sin eres condoléances. 2 uta dt ANA —4e tome 88 le era — dome esr 104 3 ETUDE HISTORIQUE : LES TIRAILLEURS INDOCHINOIS AU SERVICE DE LA FRANCE Les travailleurs indochinois durant la guerre 1914-1918 Cette étude du colonel Rives complete celle quil a confiée au bulletin précé: dent sur les Tirailleurs Indochinois en Europe durant la guerre 1914-1918. (Que Pauteur en soit remercié. Durant la Premitre Guerre mondia. le, le soutien de plusieurs millions de combattants nécessita une main @auvre importante. L'Indochine ayant la réputation d'etre habitée par des populations adroites, dociles, intel ligentes et susceptibles de recevoir une formation technique, constitua un pro- videntiel réservoir de travailleurs. Grace a une intense propagande uti: lisant le cinéma et la photographie les gouverneurs Van Vollenhoven, Roumé et Sarraut recrutérent sans difficulté (sauf au Cambodge qui se révéla tres réticent) 51 000 ouvriers dont 48 898 furent embarqués pour la métropole. Lincorporation Aprés avoir subi une visite médicale peu sévére sauf en cas de trachomes, les hommes embauchés étaient rassem biés prés des ports, of rien n°était prévu pour lour hébergement. La, ils étaient confiés, vaguement encadrés par des gradés de In Garde indigene, & des “nourrisseurs” payés par l'adminis- La legon aux Annamites devant la pagode tration. En attendant de parti ils aient un contrat les rendant justi ciables de la discipline militaire, Ts Staient classés selon leurs aptitudes en trois catégories : ouvriers civils, ouvriers militaires de I'Antllerie colo. niale, manceuvees militares non spé- cialisés. Ensuite, ils percevaient un paquetage sommaire, le plus souvent depourvu deffets chauds et de couver- tures, Parfois, ils suivaient quelques séances d'instruction portant sur la pose de rails, la gymnastique, voire le port des brodequins.Ils éprouvaient tune premigre déconvenve lors du paie- ment de la prime d'engagement dont seulement la moitié était régiée au depart, et encore cette somme étai elle quatre fois inférieure a celle allouée aux tiailleurs. La traversée Les travailleurs embarquaient sur des cargos vétustes, le plus souvent chinois. En effet, les navires francais taient utilisés pour acheminer 100 000 tonnes de riz sur la métropole. A bord tout manquait : les installations sani- taires, les cuisines susceptibles de confectionner des repas varigs ainsi que les infirmeries équipées. Les Indo- chinois étaient entassés a fond de cale, séparés des travailleurs chinois avec qui les rixes étaient fréquentes (1). Dans ces conditions, des épidémies de choléra et de béri-béti éclatdrent et des centaines de passagers furent hospitali sés aux escales d'E! Thor dans le Sinat et de Bizerte, Des décts, des suicides, des désertions lors du passage 3 Colombo, furent également signalés, urrivée en métropole Au débarquement, les Indochinois rejoignaient les baraques édifiées lors de Exposition coloniale de Marseille en 1906, Un manque d'organisation flagrant régnait dans ce camp oit les hommes restaient oisifs plusieurs semaines. Ils y étaient commandés par des agents de administration, des imerprétes et des sous-officiers blessés, ayant séjourné auparavant en Indochi ne. Ils dépendaient ~ a’ unités élémentaires de 200 a 250 hommes dites compagnies IC ou L pour le Génie, englobées & raison de 5 ‘ou 6 dans des groupements comman: és par des officiers. Ces formations étaient numérotées dans une suite ininterrompue par les soins de le Direction de Parriére — de commandements régionaux de groupements établis & Bordeaux, Mar seille, Pari et Toulouse. ‘Au fil des années, la responsabilité de cette organisation changera ph sieurs fois de rattachement et sera sue: cessivement confiée ~ 2 la Direction des Troupes colo niles. — au Service des Travailleurs eo: iawn Stet 6 2481 — trae 190 Réparation de motews davion — au Controle de 1a main d'euvre indigene, — au Contréle général des Tirailleurs et des Travailleurs indochi nis, créé a Vintérieur du Service des Travailleurs coloniaux. En 1918, ce dernier organisme aura a sa téte le résident Cuesde assisté administrateurs des services civils de MIndochine et de mandarins. Sa mis- sion consistait surtout & aller inspecter les camps. Enfin, aprés avoir signé un contrat d'emploi avec une administration ou un particulier, ouvrier rejoignait son affectation. Pour sa rémunération, les services militaires antérieurement accomplis étaient pris en compte et une prime de travail lui était octroyée. Les sommes ainsi pergues étaient assez importantes. Les familles restées au pays étaient aussi bénéticiaires d'une allocation. A compter de 1915, les Indochinois sont employés dans plus de 80 établis- sements agricoles ou industriels. IIs y forment des détachements pouvant aller de 9 883 hommes & la poudrerie de Toulouse & 4 ou 5 dans les fermes, Les conditions de travail et tence ‘Tres souvent, les Indochinois déraci ‘és ont beaucoup de difficultés a effec- wer un travail & Ta chaine, et souvent de nuit, Genéralement les postes qui leur sont attribués sont les plus insa: Tubres et les plus dangereux. Leur journée de travail dure 10 heures, 7 jours sur 7. Tis sont mal lopés, la nourriture euro- péenne qui leur est servie. du moins dans les premiers temps, leur semble fade. Ils souffrent du froid car ils ne savent pas alimenter les poéles et se cou- ‘rir suffisamment. Ils sont vétus dhabits militaires de rebut parfois tachés de sang et leurs souliers sont en si mawvais état que quelques-uns marchent pieds nus, en plein hiver. La barritre de la langue les empéche de réclamer. Leurs employeurs ont été mis au courant de la psychologie et des cou: tne ANAL — dere 191 tumes de leurs ouvriers. Ils ont regu un opuscule rédigé par le Général Famin, directeur des troupes coloniales. Dans ces pages, tout est prévu, méme le mode de cuisson du riz a 'annamite et Foctroi aux travailleurs fatigués d'une décoction de céréales concassées. En général, les utilisateurs sont ts satis- faits des services de leurs nouveaux collaborateurs et beaucoup ne taris- sent pas d’éloges & leur sujet, C'est ainsi que — dans un atelier de construction, un Tonkinois a un rendement sup Fieur de 25 % aux ouvriers frangais fabriquant des patins pour des freins des canons de 75; — une école d'aviation ne fonction ne qu'avec du personnel indochinois : depuis que ces derniers sont chargés des manceuvres au sol, aucun appareil — dans les chemins de fer, au bout de quelques jours, les Indochinois savent mancuvrer les aiguillages les plus complexes — a la poudrerie d’Angouléme, le personnel asiatique est classé en 26% de parfaits, 39 % de tres bons, 18 % de bons ou d'assez bons, 9.5 % de pas. saibles et 7,5 % de mauva Paradoxalement, les seules récrimi- nations viennent des agriculteurs et des viticulteurs qui n‘estiment pas les Tonkinois assez robustes pour les tra vaux des champs, alors que les Cam- bodgiens y sont trés appréciés ; les Cochinehinois sont réclamés par les horticulteurs des Alpes-Maritimes. En regle générale, les ouvriers siintéressent a leur travail ; ils veulent apprendre et se perfectionner. Is posent des questions et sont volon- laires pour suivre des stages 8 Ecole des Arts et Métiers d’Angers pour la fonderie, & Issy-les-Moulineaux pour la construction agronautique et & Lyon pour la spécialité de radiotélégraphis- te. Une école professionnelle leur est réservée it Marseille. Ainsi, & leur retour, ils esperent étre employés dans les techniques oi ils ont été formés, Partout [onctionnent des cours alphabétisation et de francais. Sur les 25 238 illettrés du contingent, i nen restera plus que 5 928 le Ler mars 1918, presque tous Cambodgiens. Les Indochinois vivent entre eux. Le ‘commandement espere les soustraire aux tentations de l'alcool, du jeu et de la prostitution, comme au danger de rapports trop étroits avec les syndica- listes. L’epargne est vivement encoura- ‘gée : des sommes importantes sont transférées au pays, bien que les ouvriers ne comprennent pas toujours le systéme des mandats postaux. Un journal, le Tinh-Hoa, est distribué, ainsi que des brochures en quoc-ngu édités par Alliance Frangaise et le Comité de soutien aux Travailleurs indochinois, Des centres d'accueil sont réservés aux permissionnaires et aux convalescents h Narbonne et & Perpi- gnan. D'Indochine méme, un comité assistance, le Héi-Linh, leur envoie du betel, du nuoc-mam et du tabac annamite. Des pagodes, souvent des- servies par des bonzes comme a Nogent-sur-Marne, ont é1é édifiées. L’église catholique est aussi tres pr sente auprés des ouvriers, avec des missionnaires parlant leur langue, Des inspections fréquentes de la hiérarchie permettent de remédier a certaines anomalies, Létat sanitaire est assez médioere. Certains contingents comportent des adolescents de 17 voire 16 ans. De nombreux cas de tuberculose sont constatés. Les malades sont dirigés vers un hépital spécial de Marseille ot exercent 5 médecins auxiliaires anna: mites. Au total. 1 976 travai BULLETIN PROVISOIRE | D'ADHESION NOM Prénom: Adresse Code postal : Désire adhérer & TANAL et vous adresse la somme de 85 F + 10 F pour la premiere inscription ' 15, rue de Richelieu — 75001 Paris, | Tn documen officiel vows sera | voire carte { Atelier de menuiserieen plein air sderont en métropole, soit 4,16 % des effectifs débarqués ; cette propor- tion est supérieure a celle des tirailleurs tués au combat. Les rapports entre communautés ‘Avec leurs employeurs, les ouvriers sont respectueux et obéissants. ‘Avec les ouvriers francais, les rela- tions sont excallentes au début Bien entendu, de prime abord. les Indochinois suscitent une certaine curiosité, surtout pour leurs dents laquées qui étonnent. II convient de préciser qu‘en 1914, il n'y avait guére qu'une centaine 0 Indochinois résidamt en métropole. A partir de 1917, les rapports avec les camarades de travail frangais se détériorent car les Indoci- nois refusent de se mettre en gréve. La CGT les considére alors comme irré- cupérables en tant que “prolétaires xplotés et sous-payés” et les appelle tunes briseurs de gréves”. Un racis- me Tatent s'établit leur encontre et ils sont accusés des pites maux : liaisons avee des épouses de combattants, ‘occupation des postes de travail des Francais ainsi obligés de partir au front, volonté de rester en métropole apres la fin de la guerre. Des rixes vio- lentes éelatent :& Angouléme la foule veut envahir leur camp. est vrai qua Bergerac, en juin 1917 dans la poudre rie en cessation de travail, les Indochi- nois, qui représentent 50 % des effec: tifs, ont continu leur ouvrage en assu rant 70 % de la production. Les meneurs syndicaux n'oublieront pas cette “aide au patronat” et la feront chérement payer aux Asiatiques. Plus tard, fort de cet ostracisme, le Parti Communiste Indochinois comptera beaucoup sur lui-méme et non sur le Parti Communiste Frangais pour par- venir i Mindépendance du Vigt-Nam, Les rapporis sont fraternels avec les Malgaches, neutres avec les Nord Africains et franchement exécrables avec les Africains. Les Indochinois considérent ces derniers comme “sau: vages ct cruels”, alors que les Sénéga- Iais se plaignent de leurs moqueries continuelles, Des affrontements san- jelants surviennent entre les deux com munautés. Tl en est de méme avec les travailleurs chinois ; lorsque ceux-ci ‘ont maille & partir avec les Frangais, les Indochinois prennent fait et cause pour ces derniers. Les Tonkinois se plaignent également que les Cochin- chinois se débrouillent pour toujours obtenir les postes les moins pénibles. AUN Ilan pag Soon Prix : 225 F. Tél. 49.24.12.41) iamne KE La médaille d'honneur de l'ANAT {Verso vierge | afin d'y graver | Nom et date j Médaille double face de 80 mm, qui permet la gravure du nom et des qualités du bénéficiaire. (Cheque a l'ordre de l'ANAI des Deux Sévres, 10, rue Louis Pergaud, 79000 Niort, état esprit - le moral Ceux-ci sont connus par les syn- thases du controle postal établi le 31 juillet 1915, & Marseille. Tout au long des hostilités des constantes se sont dégagées — stupéfaction de constater que cer- tains Frangais peuvent étre ouvriers et paysans et non fonetionnaires ou colons comme en Extréme-Orient : — ébabissement devant la liberté des femmes, importance des villes et des installations industrielles; — étonnement devant les tra- vaitleurs métropolitains qui conseillent parlois d'euvrer moins vite et moins bien, mais constatation que Parrét du travail peut permettre d'oblenir des vantages ; — indifférence au conflit en cours (seuls Ventrée en guerre du Japon et les événements de Thai-Nguyen le 30 aoiit 1917 provoquent des commen- taires) — plaintes constantes des Indocti: nois détachés dans l'armée des Etats- Unis qui aftirment y étre beaucoup plus mal traités que dans Parmée fran- gaise et faire l'objet de mesures racistes. En dépit des points évoqués ci sus, le moral des travailleurs restera bon tout au long des hostilités. Les désertions seront rares, les affaires eri- minelles peu fréquentes et les affecta- tions dans les compagnies discipli- naires en petit nombre. Les formes 'indiseipline les plus courantes se tra- duiront par un ralentissement des cadences de travail et un absentéisme plus marqué pour maladie. La propagande po! Durant tout leur séjour en métropo- le, les Indochinois ont été Pobjet d'une propagande politique intense. Au début, ils ont ét6 pris pour cible par la CGT qui leur a consacré des articles dans U Humanité et 1a Vague. Puis les textes de Nguyén Ai Quoc, futur HO Chi Minb, relatifs aux revendications du peuple annamite, ont été distribues dans les cantonnements, Certains cafés de Castres et de Tarbes ont constitu’ «des repaires de nationalists. Bien entendu, impact laissé dans les esprts par cette action a été certain et génératour de certaines prises de positions futures. Laprés-guerre Faute de navires disponibles les ouvriers indochinois ne furent pas rapa- triés tout de suite. Pourtant, les contrats signés prévoyaient leur retour six mois apres la cessation des hostilités. Beaucoup d'entre eux furent affec- 16 A administration des régions libé- rées et durent se livrer a des taches ae dA — dhe ese 181 souvent dangereuses, effectuées dans les pires conditions. D'autres, restés dans les poudreries, viderent les obus, travail insalubre et périlleux. Un eer tain nombre demeura oisif et ne béné- ficia plus des primes de travail. En juin 1920, il restait en métropole ou en Belgique 18 879 ouvriers dont le dernier ne fut rapatrié qu’en 1921, 200 travailleurs obtinrent la permission de rester en France comme laqueurs, cui- siniers ou domestiques, 71 d'entre eux accédant a la nationalité francaise. ‘Au débarquement, la désillusion fut grande. Pour les premiers retours des comités d'accueil provinciaux s’étaient formés, mais par la suite les autorités locales se désintéressérent complete- rent des rapatriés. Or, les hommes qui revenaient dans leurs foyers avaient cchangé. Ils avait connu la métropole et &té au contact de populations variées Beaucoup avaient fait objet d'un endoctrinement politique. Ils avaient acquis des habitudes de consommation nouvelles et étaient moins enctins que par le passé a obgir aux autorites et @ respecter les usages villageois, Sachant parler et éerire le frangais et ayant cotoyé des métropolitains tres au fait de leurs droits, ils savaient maintenant réclamer et obtenir leur da. Certains chefs de village qui avaient détourné les mandats expédiés aux families furent battus et mis en demeure de rembourser, Cette mentalité pouvait faire éclater la société traditionnelle. Les autorités ne manquaient pas den rendre compte et de s‘en alarmer. Crest ainsi quien aoat_ 1920 des ouvricrs retour de France furent accu sés avoir fabriqué des grenades dans le cadre du complot dit “des bouteilles de Perrier” La premiére déconvenue consista dans absence du paiement de la seconde moitié de la prime Wengage- ‘ment, alors gue ce réglement avait é formellement promis lors de 'embar- quement. Les autres motifs de plainte résiderent dans la non-exemption cimpots et dans le fait que les grades mandarinaux furent en totalité réser- vés aux tirailleurs décorés, Pourtant les prétentions des anciens travailleurs Gtaient modestes = avoir du travail et faire vivre leurs familles. Quelques-uns d'entre eux réussiront et ouvriront des entreprises de cordon- erie et de confection ou bien obtien dront quelques rizigres et des buifles pour les labourer, D’autres plus chan ceux, au nombre de 7 000, exereeront les techniques de fonderie, de verrerie, de cartonnerie, c'exploitation des salines de radiotélégraphie ou de constructions aéronautiques apprises en métropole. Beaucoup de Tonkinois se feront embaucher dans les plantations des par Patrick Meney, "La Rafale" ? Trois ‘ou cing rames puissamment armées, marchant a vue. Sa mission ? Rallior Saigon a Nha Trang, quelque 400 kilo- metres plus au Nord. Un seul mot dlordre : passer colte que covte en ‘déjouant les pigges du Viet-minh. Embuscades et contre-attaques se succadent hallucinantes. Avec, en fl grane, une histoire damour et de mort, colle dune femme déchirée entre deux amours. Un livre ois fe roman confine ‘au reportage tant les situations: décrtes s‘accrochent au vécu. Ce livre de 505 pages passion- nera tous les adhérents de ANAI qui y retrouveront tant de souvenirs. BON DE COMMANDE a retourner a Association Natio nale des Anciens d'Indochine et du Souvenir Indochinois — 15, rue de Richelicu — 75001 Paris. Nom Prénom.. Ville. Code postal desire recevoir cexemplaire(s) de La Rafale au prix tnitaire spécial de 150 F franco. Réglement ci-joint (a Vordre de VANAD ‘Deheque bancaire ‘ATehéque postal mandat-lettre ‘Terres Rouges, oi ils seront les instiga- teurs de conflts sociaux. Un travailleur rapatrié, Ton Duc Tan, ex-mécanicien & arsenal de Toulon et futur président de la RDVN, fondera un syndicat clandes- tin arsenal de Saigon. Enfin, décus de accueil du pays natal, 200 ouvriers retourneront illéga- lement en France avec la complicité de navigateurs maritimes. Il est d’ailleurs A remarquer en ce domaine qu’aussi bien en 1914-1918 qu’en 1939-1945 certains navires quittant Marseille & destination de Saigon, emporterent leur cargaison de clandestins, souvent munis de consignes d’agitation tres précises, comme ce fut le cas des octobre 1945. Au cours de la Premiére Guerre mondiale plus de 92 000 tirailleurs ow travailleurs indochinois avaient séjour- né en métropole. En dépit des diffé- rences de langage, de meeurs et de tra- ditions, les deux communautés avaient cohabité et s’étaient observées d'une fagon beaucoup plus complete qu’en Indochine oi elles étaient étroitement cloisonnées, De ce rapprochement, compréhension et estime s'étaient dégagées. Les Indochinois rapatriés saient mieux les Francais. Leur éciation sur la nation colonisatrice n’était pas forcément mauvaise et beaucoup avaient la conviction qu'aprés quelques remaniements poli- tiques, I'Union Indochinoise pouvait poursuivre son chemin au cOté de la France. Quelques avantages, quelques hhonneurs & ceux qui nous avaient servis ‘en une période cruciale de notre histoi- re auraient pu renforcer ce sentiment Des hommes de bonne volonté comme le gouverneur Sarraut ou le nationaliste Phan Chau Tri avaient pressenti que le séjour effectué en France par les tirailleurs et les tra- vailleurs pouvait étre & Vorigine d'une force vive et constituer une grande chance pour l'Indochine. Ainsi, comme l'avait préconisé dés 1912 le général Pennequin, la société annami- te figée dans ses comportements aurait pu étre régénérée dans le bon sens, par Maction d'une élite et d'une classe ‘moyenne formée par la France. Malheureusement, cette opportunité unique ne fut pas saisie. On peut voir dans eette occasion perdue le prodro- ime des révoltes de 1930 et les prémices des événements qui ensanglantérent le Vietnam & partir de 1945. Colonel Maurice Rives (1) Au cours de In guerre 36 740 Chinois furent utilisés par l'armée frangaise. En sénéral, ils se signalerent par leur indisi pline et leur peu d'ardeur au travail. Les Anglais avaient proposé de nous céder 4500 coolies ibétains qui, employés dans le nord de la France, ne leur donnaient pas satisfaction. En juin 1915, le gouvernement frangais avait voulu recruter S00 ouveiers spécilisés japonais, mais avait d0 rompre les tractations devant les prGtentions finan- cidres exorbitantes des Nippon. Solution des mots croisés n°13 Horizontalement : 1. Thaumaturge — 2. Noyés — 3. No. Tes. Au — 4 Att, Ali — 5, Niés, Obis. — 6, Cenon. Erres — 7. Indue. Raine. — 9. Réne. Gera — 10, Estropieras. ‘Verticalement : 1. Tenanciére — 2. Orientes — 3. Tendant — 4. Un. Souler — 5. Mot Née — 6, Aye —7. Tes. Fre — 8. Us. ‘Orange — 9. Abriter — 10, Alignera Ecuisseras. Lordre du jour est fixé comme suit : Je soussigné ‘membre de ANAL n° délibérer sur Vordre du jour suivant : _généralement faire le nécessaire Fait. Assemblée générale ordinaire Les membres de I'ANAI sont invités & 'assemblée générale ordinaire qui se tiendra le 4 avril 1992 8 15h30 au Chateau de Vincennes (Pavillon du Roi) métro Chateau de Vincennes — RER Vincennes — ligne d’autobus 5 1. Lecture et approbation du rapport moral et du rapport financier sur Vexercice 1991 2. Renouvellement de mandats d'administrateur 3, Election de nouveaux administrateurs. Pouvoir ¢ recopier) donne pouvoir a pour me représenter a lassemblée générale ordinaire qui se tiendra au Chateau de Vincennes le 4 avril 1992 a effet de 1. Lecture et approbation du rapport moral et du rapport financier sur V’exercice 1991 2, Renouvellement de mandats d'administrateur, 3, Blection de nouveaux administrateurs, et prendre part & toutes discussions et délibérations, prendre connaissance de tous documents, émettre tous votes et Signature (préc6d6e des mots manuscrits: bon pour pouvoir). len cer AMAL — dre inet 1981 INFORMATIONS ET REFLEXIONS L’Armée Populaire du Vietnam Alors que nous assistons & T'effon- drement du communisme dans sa patrie @origine, 'URSS, apres quil se soit éeroulé dans les marches occiden- tales de empire soviétique en méme temps que le mur de Berlin, it n'appa- rait pas inutile de revenir en arrigre et de tenter de comprendre le pourquoi des succes trop longtemps remportés par eette idéologic inspirée de Marx et Lénine, En particulier, comment un petit pays, sans ressources exceptionnelles comme le Vietnam a-til pu vainere Ia puissance coloniale, Ia France, puis le colosse, chet de file du monde oceiden- tal, les Etats-Unis ? Faisant abstraction des causes conjoncturelles liées aux fluctuations de la politique internatio- nale et des faiblesses inhérentes aux politiques intérieures, tant en France qu'aux USA, nous étudierons ici organisation de I'Armée Populaire du Vietnam (APVN). 00 trouver meilleure source dinfor- mation que dans les écrits du général Vo-Nguyen-Giap (1), qui mena ses troupes A une double victoire et... 3 la communisation totale du territoire vietnamien en 1975, avec les résultats actuels que l'on connait — malheureu- sement ! — pour le courageux, intelli gent et travailleur peuple du Vietnam. Nous aborderons successivement : — les principes idéotogiques qui ont modelé la construction d'une armée créée ex nihilo ; ce sera V'essentiel de notre propos : — les considerations de politique internationale ; — les prineipes généraux — strat iques et tactiques — qui ont présidé & Forganisation et & la formation de PAPVN; — les principes de commandement cn vigueur dans cette armée. ‘Nous citerons largement auteur du livre qui nous sert de référence, en res- pectant le style pesant, presque amphi: gourique parfois de la “langue de bois”, que l'on peut définir par la for- mule familigre : “enfoncez-vous bien ga dans la téte Principes idéologiques LAPWN se veut “I'instrument du Parti et de PEtat révolutionnaire pour 1a réalisation, sous la forme armée, des taches de Ia révolution”. Elle a été “eréée par le Parti qui n'a cessé depuis de la former et de Peduquer”. @ Le marxisme-léninisme constitue Je support de enseignement dispensé aux cadres et @ la troupe, inculquant & tous que “I’histoire de toute société jusqu’a nos jours n’a été que histoire de luttes de classes... D’o deux sortes de guerres, deux sortes d'Etats, d/armées diamétralement opposés, les uns révolutionnaires, populaires et justes, les autres contre-révolution- naires, antipopulaires et injustes”. On retrouve ici le concept de “guerre juste”, oppose a celui de “sale guerre”, qui a constitué le leitmotiv des paci- fistes de tous crins pendant les combats contre la France, puis contre les Etats- Unis © Les citations suivantes marquent Yomniprésence et la prédominance de Fidéologie dans I'Armée Populaire — “Larmée @ toujours eu ses com- missaires politiques. Dans les unités les chefs militaires et politiques assu- ment leurs responsabilités sous la direction du comité du Parti de 'éche- on correspondant™, d'ou. découle — de fagon non équivoque — la subordi- nation du commandement militate au Part. — “Le travail politique est ime de Farmée... L'idéologie marxiste-IEninis- te vise & élever sa conscience politique cet son niveau idéotogique, a renforcer la position de classe de ses cadres et de ses soldats... Il porte sur la correcte Une guerre san fn Indochine 1945-1954 asgues Vernet et Pere er Treasemble du confit: une suerte incomprise vue de In Formal 258 x 0 «roi wut ue Be pure 18 pte: CONDITIONS SPECIALES tes 3 tives 400 F tranco au lieu de 800 F een FAIA — Aor a 188 LIVRES EN VENTE AU SIEGE Indochine 19531954 Le combae de imposible Rene Bal ‘Tents et photos pour rest: tuor un moment crucial 8 ote bia ate BON DE COMMANDE & retourner & : EDITION LAVAUZELLI BP 8 87350 PANAZOL Tél. 86.31.26.26. » Fax 55,30.66.67 - Telex 560 995 F ‘Vein: et awit? ‘Truong Vink Le (Colvee apport un témognase tres dacumente sue les pine Pua Grememeass got ont war Us Thistoire dv Sud Vietnam ‘crassa see bh format 1635, 1 Nom Prénom 7 | Adeosse.. | Commande ' ‘2 "Collection Indochina 400 F | TOTAL 1 cin .B. ou 0.6. pour a Rdglemant complant do FO terversament de F Signature exécution dans 'armée des pro- grammes du Parti et du gouverne- ment... Il vise maintenir et & renfor- cer la combativité, & unir le patriotis- me authentique & Vinternationalisme, prolétarien”. Pour obtenir les résultats souhaités 35 8 40% des officiers et des hommes de troupe ont adhéré au part, chez les cadres, le pourcentage dépasse méme 90%". Giap met ainsi sur pied une “armée du peuple” et il fait une “guerre du peuple”, en précisant qu'il s'agit d'une ‘guerre “menée par des paysans sous la direction de la classe ouvriére” et que “la politique agraire du parti a joué un role déterminant”. Il ajoute : “A partir de 1953... le parti déeida de réaliser la réforme agraire au cours méme de la guerre de résistance = ligne qui s'avéra juste, malgré les insuffisances dans son application”, Pultime réflexion étant ‘une allusion diseréte — mais inévitable — aux jacqueries soulevées par une application drastique de la réforme agraire, 2u Nghe-An en particulier, entrainant un effacement provisoire de ‘Truong-Chinh, lidéologue du PCV, Et Giap tire des conclusions triom- phantes de cette politisation intensive de Varmée, dans le plus pur style de la propagande communiste —"Du point de vue militaire, la ‘guerre de libération du peuple vicina: mien a prouvé qu'une armée populaire insuffisamment équipée, mais combat tant pour une juste cause, suivant une stratégie et une tactique justes, est pleinement capable de vainere une armée moderne des impérialistes agresseurs”. — “La guerre de libération du peuple vietnamien a prouvé que, devant un ennemi puissant et agressif la victoire n'est assurée que par union de toute la nation au sein c'un solide et large front national uni basé sur alliance des ouvricrs et des pay. 0). — La grande victoire de CAPVN (Dien Bien Phu) n’a été obtenve que “parce quelle a été organisce ct diri- 1uGe par le Parti de Ia classe ouvriére, le parti communiste vieinamien, devenu aujourd'hui le Parti des travailleurs du Vietnam” (Dang Lao Dong), change- ‘ment de dénomination pratique pour la propagande hors des frontigres en atténuant la trop forte connotation politique du PCV, Comment, en conclusion de ce cha- pitre, ne pas évoquer avec Giap — Parodiant Mao — la fameuse formule “te peuple est a rarmée comme Meau au poisson”, et parlant de linsurrec- tion générale de 1945, il peut citer Lénine avec fierté : “insurrection doit s’appuyer sur lessor révolution- naire des masses et non sur un com plot”. Politique internationale Giap noublie cependant pas que la machine politico-militaire construite par Péquipe de Ho Chi Minh (Pham- Van-Dong, Truong-Chinh, Vo- Nauyen-Giap) n'a pu enregistrer des sulee’s qu'avec une sérieuse aide inter nationale : “Nous n'avons pas combat- tu seuls, mais avec le soutien des peuples progressistes du monde entier, en premier lieu des pays freres. Union sovigtique en téte”. La victoi- re est lige aussi “au soutien des peuples épris de progrés, dont le peuple frangais sous Ia direction du PCF et les peuples d'Asie et de Afrique” La Chine a droit également & une ‘mention mais plus discrete : le succes Hanoi. enfants. UNE CROISIERE POUR REVOIR LA BAIE D'ALONG Retrouver Saigon et le Cap Saint Jacques, les trésors de Nha Trang et Da Nang, Le VIETNAM commence a lever le rideau et les croisigres Paquet vous proposent d'y retour- ner. 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Principes stratégiques et tactiques Résumés en sept points, voici les principes généraux qui ont inspiré Giap dans la conduite de sa guerre contre le corps expéditionnaire fran- ais 1, — La guerre ne peut qu’étre longue : “une résistance de longue durée particuligrement ardue”, d’ot une tactique de combats menés patiemment et avec un échelonnement suffisant dans le temps. 2. — Une guerre révolutionnaire comporte “la phase défensive, la phase de léquilibre des forces et celle de la contre-offensive générale”. 3. — “Accumuler des milliers de petits sueeds pour arriver & une grande victoire”. 4, — “Nous contenter d’attaquer {quand Ia victoire était certaine, refu- sant de livrer des batailles susceptibles de nous coliter des pertes, nous défen- dant de toute action aventureuse”. 5. — Choisir “la guérilla” comme forme essentielle du combat, pendant tout le temps nécessaire & la mise au point d'un corps de bataille, entrainant ainsi Fobligation de “vaincre la supé- riorité matérielle de ennemi par Mhéroisme de nos troupes”, leur connaissance du pays, Ia complicité des habitants et la ruse. 6. — “Nous équiper sur Pennemi par des coups de main audacieux et la ‘capture de prisonniers. 7. — Avoir pour objectif “le déve~ loppement de nos forces”, afin d’étre & meme de mener “une guerre de mou- vement” (phase de la contre-offensive générale), Principe de commandement Giap étudie successivement le com- portement de 'armée populate vis-i- ‘vis des populations, puis celui devant régner dans la hiérarchie entre mili- taires. Il écrit : “Dans les contacts avec le peuple, se conformer aux trois recom mandations —respecter le peuple —aider le peuple —défendre le peuple”. is, sagissant des rapports de com: mandement, il s‘exprime en ces fn A — dame ese 181 saaes Les mots croisés de BA COP n°13 sr es on Alitéreras. Yerticalement ra II. Feras éclater cles — 2, En eau — 3. Pidce d’Asie, Possessf. Article — 4. Bonne ‘maniére, Calife — 5. Inadmis. Tours de reins — 6. En Gironde. Vas sans but — 7. Peu convenable. Entailie — 8. Immobile, Assembler — 9. Pour diriger. Administra — 10. 1 S'oceupe plit6t d'une auberge que du Ritz — 2. Mets dans le droit chemin — 3. ‘Tirant — 4: Article, Noircir — 5. Letire breve. Noble — 6. D'un auniliaite —7. Postes sil. Periode longue. — 8. A respecter. Fruit ou fleuve — 9. Protéger — 10, Abandonne- Solution page 8 termes : “Quant au soldat, il doit res- pecter ses supérieurs et exécuter com rectement tous leurs ordres. Lofficier de I'Armée Populaire doit donner Frexemple & tous les points de vue... LIAPWN pratique une discipline strie te, alliée 8 une lange démocratie ne.” Le livre du général Giap “Guerre du Pouple, Armée du peuple”, sous-titré ‘expérience du peuple vietnamien dans Ia lutte armée” est en fait consti tué d'une série d’articles parus dans des journaux ou revues. On se doit de souiigner combien le commandant en chef de 'APVN s'est inspiré des écrits de Mao-Tsé-Toung, en particulier de son livre : “Les problemes stratéziques de la guerre révolutionnaire en Chine”, paru en 1951 & Pékin (3) et ‘raduit en frangais en 1957 (4). On retrouve, chez le Chinois et le Vietnamien, des passages presque identiques et des exposés similaires, en particulier sur Pimportance de la réfor- ‘me agraire, la contribution de la pay- sannerie & effort de guerre, la subor- dination du commandement militaire au Parti, la nécessité absolue d'une striete discipline dans une armée dite populaire et révolutionnaire A.n’en pas douter, Giap a trouvé son inspiration, des conseillers efficaces et une aide constante en matériels {artillerie) chez le voisin chinois et la Victoire s'est indubitablement dessinge Je jour oft les forces communistes de Mao sont venues border ta frontiére sino-tonkinoise. Mame si Giap se montre tres discret ace sujet dans ses éerits, la participa. tion chinoise fut essentielle dans les suecis de 'APVN, pour atteindre son point culminant a Dien-Bien-Phu, Les rapports sino-vietnamiens s'étant ensuite sérieusement aigris, pour deve nir franchement conflictuels, Pékin ne s'est pas privé d'estimer, a maintes reprises, que les conseillers chinois Gevraient bire considérés comme les vrais vaingueurs de la bataille dans la fatale cuvette des confins laotiens. Guy Demaison (1) “Guerre du peuple. Armée du peuple” du général Vo-Nguyen-Giap. Edi- ions en langues étrangeres — Hanot (1961) (2) Allusion au “Front de la Patrie”, organisation de masse qui, lissant au parti élite militamte, racole ses adhérents dans le pseudo-multipart alors (avec les fanto- ‘matiques parti socaliste et parti démocra- te) et dans les organisations eorporatives et <’embrigadement populaire ©) Dans Védition chinoise “Editions du Peuple” (actobse 1951) “Les problémes sratépiques de la guerre révolutionnaire en ‘Chine sont intégrés dans le tome premier des "CEuvres choisies de Mao-Tsé-Toung™ (4) “Editions en langues éteangéres” Pekin 1957. n LES DEUX DERNIERS EVEQUES FRANCAIS AU VIETNAM Monseigneur Jean Cassaigne Evéque de Saigon Jean Cassaigne est né a Grenade sur-Adour (Landes) le 30 janvier 1885. Il doit sa formation religieuse a sa mire ot aux Fréres des Ecoles chré- tiennes, qui dirigeaient I'école de Gre- nade et se repliérent, en 1905, avec leurs éleves Lez. pres de Saint Sébas- tien. Dés sa prime jeunesse il sent s'éveiller en lui la vocation missionnai- re, au grand déplaisir de son pere, commercant en vins, qui comptait sur lui pour lui succéder... jusqu’au jour ov, par mégarde, le jeune homme ren- verse le contenu d’une barrique dans la rue et se fait rabrouer en ces termes “Bon a rien, a peine & faire un curé 1 Admis en 1913 a "Ecole aposto- lique, qui fonctionnait alors & VInstitut Libre de Saint-Ld pour les candidats au sacerdoce n’ayant pas fait d’études classiques, il interrompt sa scolarité pour participer & la grande guerre, notamment a la bataille de Verdun. Démobilisé en 1919, il termine ses tudes & Saint-Lé et se présente au Grand Séminaire des Missions Etran- geres en 1920, Ordonné prétre le 19 décembre 1925, embarqué pour I'Indochine le 6 avril 1926, Ie jeune missionnaire est affecté 4 Saigon et commence par suivre un stage en province pour apprendre Ia langue vietnamicane: Mais en 1927 il est envoyé a Djiring (1) fonder une mission chez les Monta- ‘gnards du Haut Donnaf, 1] découvre le dialecte local, qu'il mattrise vite, au point de composer un dictionnaire et un manuel de conversation frangai oho (2), Ul découvre aussi la misbre des populations mon- tagnardes dans leurs réserves forestiéres : sous- alimentées malades,mal sédentarisées, ficiles 8 approcher et 2 mettre en confiance. Les lépreux chassés de leur village et abandonnés sans soins requitrent son attention @urgence. Il construit pour eux un vrai village, sur pilotis a la mode du pays, dans la brousse proche de Djiring. Cent malades sont accueillis en 1929 ; ils seront deux cents en 1936, soi- agnés, réconfortés, instruits et tra vaillant dans la mesure de leurs possiilitgs. Le 11 juin 1936, vingt- six d’entre cux sont baptisés dans la chapelle neuve, En 1938 les Sceurs de Saint Vincent de Paul arrivent des Landes pour s‘occu- per de la léproseric. IL était temps, car les fatigues inces santes d'un apostolat sur de longues distances dans un environnement diffi- cile avaient atteint [a santé, pourtant solide, du missionnaire. En 1932 il dut partir se soigner en France pendant uit mois Février 1941 larracha a ses “enfants”. Un télégramme apporté & bieyclette par le postier de Djiring lui apprit qu'il était, selon son mot, “bom bards" évéque de Saigon. Il fut sacré cen la cathédrale de Saigon le 20 février 1945, devant une délégation de Monta: ‘gnards en costume traditionnel. Durant quinze années d'épiscopat {qui couvrirent Foccupation japonaise et la guerre franco-vietnamienne, Monseigneur Cassaigne fut un évéque exemplaire, donnant toute la mesure de Fimmense charité de son coeur, organisant aides et secours d'urgence sans distinction de race et de religion. Dénoncé comme espion aux Japonais, il fut arrété, remis en liberté, deux fois condamné a mort et oblige de se cacher. Il est scandaleux de Mavoir tra- duit en 1947 devant un tribunal d'épu- ration | Acquitté, il regut la rosette de la Légion d'Honneur (puis en 1971 le Mérite national vietnamien). En octobre 1945 la sécurité tut réta blie & Saigon, mais la guérilla continua dans les campagnes du diocése ; 51 Eplises furent brOlées par les commu: nistes en trois ans. Pourtant le Congres ceucharistique de la Paix fut organisé & Saigon dans la liesse générale et les conversions affludrent. L’armistice de 1954 provoqua Vexode vers le sud d'un million de réfugiés tonkinois, catholiques ou non. Si bon nombre d'entre eux furent diti- és sur les Plateaux Montagnards. le premier accueil de tous était la char- ge des autorités de Saigon, civiles, niilitaires et religieuses. Monseigneur Cassaigne y usa une partie de ses forces, n’hesitant pas a se rendre sur le terrain en vespa violette ! Une joie profonde lui fut donnée en 1955 = il apprit qu’ll était atteint de la Tepre. Le 20 septembre le Pape accep- ta sa démission et désigna Monsei gneur Neuyén Van Hién pour le rem- placer. A la fin de l'année celui-ci Paccompagna a la Iéproserie de Dj ring, od il voulait finir ses jours parmi ann A — Ai rns 1901 ses “enfants”. Lenthousiasme provo- qué par ce retour fut indeseriptible. Plus tard, Monseigneur Hien dit a un etre landais rencontré & Lourdes : ‘Si vous avez des objets appartenant & Monseigneur Cassaigne, gardez-les; ce sont des reliques, c'est un saint” Le village des lépreux avait &té reconstruit en 1952 par V'armée fran- «aise, sur un ordre donné par le Géné- ral de Lattre de Tassigny, peu avant sa mort, au Général Lecocq, comman ddant Tes Plateaux Montagnards. Pen- dant dix-buit ans Monseigneur Cas- saigne va y demeurer, dans Ia souffran- 2 et dans a joie, soucieux d'apporter aux malades Fassistance matérielle et spirituelle, ainsi que affection d'un pere. Le Cardinal Spellman et Raoul Follereau, qui lui rendirent visite, repartirent bouleversés d’admiration. Les lettres qu'il écrivait, les photogra: phies qu'il envoyait, montrent son sou: rire paisible. Vers la fin de sa vie, cloué au lit par la décaleification, il disait encore & un ami: “Le Bon Diew m’aime, puisqu'll a choisi pour moi la meilleure priere, qui est la souffrance et quill réserve a'ses amis”. Ll s'éteignit le 31 octobre 1973. Il fut enterré dans le petit cimetitre de la Igproserie. Pour y porter solennelle- ment son cercueil les Montagnards ‘ouvrirent dans la forét une voie tr phale de plus de dix métres de largeur, A ses funérailles assistaient plus de Monseigneur Paul Seitz Eyéque de Kontum Document Missions Etrangéres Paul Seitz est né au Havre le 22 décembre 1906, dans une famille alsa- cienne qui avait préféré Vexil & la domination prussienne en 1871, De sa mere il conservait précicusement un missel aux pages élimées & force d'avoir servi el les carnets dans les- quels elle consignait son oraison quoti diene. “Une vocation sacerdotale, disait-il, plonge presque toujours ses racines dans le coeur d'une sainte maman Avec ambiance familiale, c'est le seoutisme qui I’a fagonné ; Dieu pre- mier servi, esprit chevaleresque, | vie envisagée comme “le grand jew les signes de piste posés par le Sei- gneur, les slogans-coups de poing ln dV ANAL — dae nese 191 “Risquer sa tous les quinze jours, ce n’est pas de 'hérotsme, c'est de Vhygiéne.” ‘Une autre influence sera fondamen. tale, celle du désert. En 1925 il effec- tue Son service militaire aux confins du Sahara marocain. Foucauld et Psichari, ceux pour lesquels les espaces infinis ‘ont servi de révélateur, accompagnent sa méditation. Apres un séjour au séminaire des vocations tardives & Fontgombault, entre aux Missions étrangeres de Paris cen 1929, Huit années le séparent enco- re du sacerdoce, car ses études seront interrompues par une longue cure en sanatorium. Ordonné prétre le 4 juillet 1937, embarqué pour "Indochine le 14 sep- tembre 1937, le jeune missionnaire est affecté & Hanot. Aprés quelques mois de stage a la campagne pour apprendre la langue vietnamienne, il prend les fonctions de vicaire a la cathédrale, spécialement chargé de la jeunesse il est en outre nommé aumé- nier du lyeée Albert-Sarraut ‘Tous ces jeunes, il entreprend de les sortir de l'ambiance confuse de la grande ville. Ayant acquis pour une piastre symbolique un vaste terrain a ‘800 metres altitude sur le Mont Bavi, il construit un camp de jeunesse, Notre Dame du Bavi, ott jeunes gens francais et vietnamiens viennent se fortifier corps et mes pendant les vacances. Le succes exceptionnel de ce camp oblige & recruter de nombreux éduca~ teurs, mais il ne l'empéche pas d’ouvrir tun nouveau domaine daction au profit des enfants abandonnés. Le Pére Seitz trois mille personnes : des représen- tants des gouvernements vietnamien et francais, deux évéques, soixante-dix préires, des délégations de toutes les religions du Viétnam et une foule immense de Montagnards Dvaprés MM. Lacabane, Longelin et de Renepont. (1) Le nom montagnard "Djiring" a t6 vietnamisé en "Di-Linh’ (2) Le koho est le dialecte commun aux Sré et aux Ma, tribus du centre et dusud de la province du Haut Donnai, La deuxiéme édition des ouvrages du Pere Cassaigne date de 1936 a I'lm- primerie de 'Union 3 Saigon. propose & Administration de se char- ger de quatre-vingts petits mendiants ramassés dans les rues et dans les pri sons ; il fonde pour eux, dans les locaux du Mont Bavi, Porphelinat Sainte Thérése, Malgré la guerre qui Vobligera & déménager quatre fois : & la Mission, au college Puginier, au cou- vent du Rosaire, a la cité du Christ- Roi, ce centre d'accueil de l'enfance abandonnée ne cessera pas de fonc- tionner. Pendant des années le Pere ‘mendie pour ses enfants sans se décou- rager, méme lorsque en 1945-1946 Trelfigie de H6 Chi Minh remplace les, images du Seigneur et de la Vierge Marie. Selon leurs capacités, les enfants Staient placés en apprentissage ou a 'école, La liberté de circulation était la regle : “Pas question, disait le Pere, d'enfermer des gosses ramassés dans la rue el que je remettrai dans la rue age de quinze ou seize ans !" Aucune obligation de se faire chrétien : mais au bout de quelque temps Ia plupart demandaient spontanément le bapté: me. Peu de fugues, sinon avec retour rapide des fugueurs en larmes. Le 15 juin 1952 le Pere Seitz est nommé évéque de Konium, sur les Plateaux montagnards du Centre-Viet- ‘nam. Il choisit pour son sacre, & Hanoi, Ja date du 3 octobre, fete de Sainte ‘Thérése, protectrice de son orphelinat et qui, de Lisieux, avait révé de venir 3 Hanol. Puis il remet son ceuvre & Ordre des Salésiens et rejoint son nouveau poste en disant avec humour “Voila un cirque terminé, allons en faire jouer un autre” Deux ans plus tard les Plateaux Montagnards sont en pleine mutation. Exploitant la faible densité de In popu- lation autochtone et I'absence de 13 ‘Cathédrate de Kontuns (document Misions Etrangeres) cadastre, le gouvernement sud-vietna- mien y installe les réfugiés tonkinois qui fuient le communisme vainqueur ; bient6t les vietnamiens seront deux fois plus nombreux que les chrétiens montagnards. Cest a l'évéque frangais qu'il incombe d'orienter I'évolution des uns et des autres, afin que les déra- cinés du nord s’épanouissent sans détruire les racines de leurs hotes ni comprometire I’épanouissement de adaptation des Montagnards a a civilisation vietnamienne demande un effort urgent. Les petites écoles de brousse se multiplient ; en quelques années elles compteront 50 0) élaves. Le vétuste college des catéchistes est remplacé par une grande école ot les jeunes gens montagnards se prépare- ront a leur tache d’instituteurs, de catéchistes, d'infirmiers. Limprimerie de la mission est dotée de deux puis- santes rotatives pour éditer des livres scolaires et religieux en dialecte bah- nar, et méme un petit journal dans cette langue, le H labar Tobang. Une école ménagére, confiée aux securs de Saint-Vineent de Paul, est inaugurée en 1956. Puis s‘ouvrent un college de gargons, confié aux Fréres de Ecoles Chrétiennes et un collage de filles, confié aux Sccurs de Saint Pau! de Chartres, Le mouvement se prolonge hors de Kontum : un collége est construit & Ban Me Thuot pour les Rhadés, un college et une école ménagere 4 Cheo Reo pour les Djarais, un centre universitai- re a Saigon ; en 1975 ce dernier grou- pera déja 219 étudiants montagnards. Voyant plus loin, Monseigneur Seiz envoie en France dans des “familles marraines” des jeunes gens suscep- tibles de suivre des études supérieures gui leur permettent de traiter ultérieu- rement avec les Vietnamiens plus dliplomés. Parallélement il lance une autre entreprise, Sachant qu’en pays monta- gnard trois enfants sur quatre meurent avant age d'un an faute de soins, la 14 Mission monte un réseau de dispen- saires de brousse et construit des hop taux a Kontum, & Kom Haring. Une centaine de coopé- rants, médecins,infir- miers, de plusieurs nations, viendront se mettre au service des malades et blessés, et formeront d’admi- rables équipes d'infit- riers montagnards La Mission réclame Gavantage de prétres et de religieuses. A Kontum le petit séminaire passe de vingt a trois cents éleves : le grand séminaire augmente ses effeetifs. mal- heureusement sans toucher encore les jeunes montagnards. Un nouveau cov- vent abrite la jeune congrégation des Religieuses Bahnars, qui comptera ‘quatre-vingt-quatre professes en 1975. Toutes ces réalisations voient le jour dans un climat d'insécurité, puis de guerre, Attaques de village, embus- cades routiéres, mines, assassinat de notables, de coopérants européens, de missionnaires, exode de réfugiés sont phénoménes fréquents, notamment de 1968 1972: 192 chrétientés anéanties, 45 000 réfugiés, du fait des Viet-Cong infiltrés. Puis, en mars 1975, c'est Vinvasion des troupes nord-vietna- miennes. qui suit quelques mois plus tard expulsion des missionnaires. Au commissaire politique qui laccompagne de Kontum a Saigon Monseigneur Seitz demande : “Ne crai- gnez-vous pas qu’en France je dise des choses qui ne seront pas a la gloire de ‘tre régime ?” La réponse est seche ‘Nous ne craignons rien, car vos com- patriotes ne vous eroirons pas” L’évéque qui quittait le Vietnam dans ces conditions le 15 aoat 1975 avait pas cessé d'y travailler comme un forgat pendant trente-huit ans. Por- teur d'un témoignage dramatique, il Tui restait neuf ans & vivre en se heur- tant & Paveuglement, & la sottise ow & la veulerie de ceux qui orientent opi niion publique frangaise. “La mission est accomplie a Kon- tum, mais elle continue en France ; nous devons étre les témoins et la voix de ceux qui souffrent derriére le Fideau de bambou et que nous avons da quitter”. Ainsi parle Monseigneur Seitz lors de la premitre messe concé- lébrée a la crypte des Missions Etran- geres de Paris (1) le 16 aodt 1975 par les missionnaires expulsés de Kontum, ‘Quelques jours plus tard il est invite en Allemagne et en Italie par les coniérences épiscopales de ces deux pays, avides de nouvelles des chrétien- és vietnamiennes. En France, au contraire, trois jours aprés son retour, la télévision présente ses quatre minutes d'interview comme un “témoipnage partisan”. A quelque temps de la, le journal “Le Monde” déclare que les dires de Pévéque de Kontum reldvent “du fantasme ou de Ta mauvaise foi”. Lors d'un “dossier de Téeran” il subit les avalanches verbales de I'éerivain communiste Vercors : un contradicteur anonyme qualifie son entreprise de “malhonnete, fausse et hypocrite au plus haut degré”. Bref. il est classé réactionnaire et intégriste L’evéque de Toulon demande a ses dioeésains de ne pas assister aux conférences de cet évéque “anticom- muniste primaire”. Sous la pression decclésiastiques frangais, et non des moindres, le Vatican renonce & le nom- mer délégué apostolique aupres des réfugiés du Sud-Est asiatique. Toutefois quelques portes s‘ouvrent. Ses conférences sont trés appréciges et tres réclamées, Liéditeur Flammarion lui propose de publier son livre, Temps des chiens muets”, qui connait un grand suceés. Parallélement il s'occupe des jeunes Montagnards qu’il avait envoyés en France poursuivre des études. A leur intention il organise des camps d°été. Le souci de leur formation morale Tamene & collaborer avec les religieux de Saint-Vincent de Paul ;8 leur college de Combreux il confie une dizaine de ses protégés, Le 26 juin 1982 il ordonne deux jeunes prétres de son ancien dio- ese : un Vietnamien qui opte pour les Missions Etrangéres et un Bahnar — le premier Bahnar — qui devient religieux de Saint-Vincent de Paul, Mais le terme approche. Hospitalisé au Val de Grace en 1980, il est opéré d'une grosse tumeur rénale. La lutte contre le cancer continue, au prix de séjours répétés a 'hopital. Le 2. Tévrier 1984 Cest ablation d'un pou- mon, et le 24 c’est la mort La veille de son opération il dictait encore son courrier entre des quintes de toux continuelles, Sa derniere lettre annongait sa mort. Sur sa table de che- vet était posé le livre du Maréchal de Lattre de Tassigny, son ami : “Ne pas subir", Duupris les Peres Rannow et Simonnet, des Mission étrangéres de Paris (1) 128, rue du Bae, Paris 6eme (Euvres de Monseigneur Seitz : “Des hommes debout”, Editions Saint-Paul 1975. Le Temps des chiens mut tions Flammarion 1977. "Edi ae AA — aie 199 LE COMITE NATIONAL D'ENTRAIDE Le Comité national d’entraide sur le front de Pemploi De nombreux lecteurs nous ont demandé si les réfugiés d'Indochine svadaptaient bien aux métiers frangais, malgré les differences ambiance et de technique qui s‘ajoutent aus difficultés linguistiques, La réponse est “oui”. Pour Vllustrer, le Comité présente ci-dessous le bilan de la section “emploi” de Paris, qu’anime avec maestria Mme Annick Picard. Il s‘agit du bilan de l'année 1990 ; dans un prochain numéro nous publierons celui de 1991 Gens de maison .. Cuisiniers, serveurs (Ouvriers, manutentionnaires Magasiniers Gardiens, réceptionnistes .. Vendeurs Caissiers Seerétaires et complables Chauffeurs-livreurs Caristes Mécaniciens Electroniciens .... Monteurs-vérificateurs Imprimeurs Sérigraphes .. Bijoutiers Décorateurs Menuisier ‘Teinturiers Agents hospitaliets mo . Assistants dentaires, laborantins... Figurants de film .... 3 S'ajoutent a ces emplois 47 stages rémunérés de plusieurs mois dans les spécialités suivantes : cuisine, restaura tion, vente, caisse, secrétariat, nettoya- ge taxi, et er — Ate een 191 eres = DES HOMMES DEBOUT ignoré du grand publ Sud: Vietnam : 1! le lui fait connait Commande : de Monseigneur Paul Seitz des Missions Etran- (Dans cet album abondamment illustré. Monsei- gneur Seitz se penche avec réalisme sur un drame celui des montagnards du re il chante tout ‘on espoir en la survie de ces hommes, nos fréres. et ‘nous invite 4 ne pas demeurer indifférents) Livres en vente au siege BON DE COMMANDE. M. Adresse ‘ex de I'Album "Des hommes debout” — Prix 100 F port compris, Gijoint cheque bancaite ou postal & ordre de ANAT de F DU VIETNAM Commande = pris, ‘du Révérend Pare Simonnet des Missions Etrangeres BET ! Voyage au bout de la Chrétienté : - LES DIX SAINTS MARTYRS FRANCAIS BON DE COMMANDE. M. Adresse ex. “Le Tibet" Prix 120 F port compris. ex. "Les di saints martyrs frangais du Vietnam’ - Prix 60 F port com- CCijoint cheque bancaire ou postal ordre de ANAT de F Les anciens éléves de la promotion 1941 de I'Eeole Polytechnique vien- rent de fonder Association pour le Souvenir du lieutenant Bergerol (1). Leur premiére démarche consistera & apposer une plaque a Veffigie du lieu tenant Bergerol sur le monument aus morts de Ecole Polytechnique & Palaiseau, le 4 avril 1992 La rénommée du Commando Berge. rol n'est plus 2 propager parmi les anciens du Sud-Vietnam. D’ailleurs le général de Brancion, président de la section d'Ille-et-Vilaine de ANAL, a parfaitement établie dans un livre qui fait autorité (2), L'ANAI encourage vivement ses Commando Bergerol membres & soutenir la jeune associa- tion, dont les buts pédagogiques cor- respondent aux siens. Elle déplore simplement que inauguration de la plaque a Palaiseau ait été fixée & la méme heure que la cérémonie du Sou- venir indochinais au bois de Vin- cennes. Du moins assurerons-nous la complémentarité = tandis que Poly- technique évoquera le lieutenant Ber- gerol nous commémorerons ses sol dats cochinehinois. Il ne nous aurait pas désavoue (1) S.tue Descartes 75008 Paris (2) Henri de Brancion : "Commando Beergerol” — Presses do la Cité 1989, 15 A propos du monument aux Vietnamiens morts (| pour la France Voici la lettre du ministre des Anciens Combattants, qui nous adressait le 5 décembre 1990 ses félicitations et la promesse d’une subvention de 50 000 F. Depuis un an, le gouvernement a changé, le contré- leur financier du ministére aussi, et la subvention n’est pas venue. SL Satine Gat hangi th Aoenime Combationts whe Kline bo Game MePLC.E.HL/8.B. 0°00 Moneiaur la Préeiden, Je tens & vous f4iiccter pour carta initiative gut conesibua A sauvegarder ia staoize de conbsteants sr 20000nt ‘Sablis Stat ie platais égaianan: da yous con: maniace couc 4 fait excepetonaelie ia See Rpcieas Gonbactants ac" vicina de Guerre prandra 18 aa! G'oeuvee de carte opdracion et qu'une supvention de 30.000, Qous sara aetstbuge au dabue da tamnse 199 Gtegsiaz, Monsiaur 1a Poasidens ‘eesiimurs- enarar si¥oN Pplaidene de aa ¥-A.3. iezve ce F061 - PARIS | Les e/ Pin's du souvenir indochinois L'ANAL a fait fabri- quer une série limi tée de pin's représentant un pagodon (an rouge et vert . sur fond jaune etmesurant | 2mmde dia \ metre. Ces pin's SS contribueront A financer la reconstruction du monument aux Vietna- miens morts pour la France. Ils sont en vente au prix de 50 F au si¢ge de ! ANAL Les donateurs qui ont répondu aux appels & souscription de 1989 et 1991 ‘ont regu un pin’s a leur domi- dile. ‘pA découper ow d recopier 1M. Adresse {vous commande { pin’s au prix de 50 F l'unité soit {un total de | Cijoint un chaque a Vordre de UANAL, 15, rue de Richelieu 75001 PARIS: 16 * MADAME ANAI Un elixir de santé : le nuoc-mam De plus en plus, écrit M. Maurice Huard, tes habitués des restaurants viet- namiens assaisonnent les mets qui leur sont présentés avee une sauce appelée nuoe-mam. Mais en connaissent-its les secrets et les bienfaits ? Nous pouvons faire confiance a ce docteur vétérinaire biologiste, ancien directeur de lInstiut Pasteur en Exiréine-Orient pour nous les faire découvrir. De couleur jaune ambrée, cette sauce a une odeur butyrique qui rebute souvent. Sa saveur relive le goat fade du riz, base de Palimentation des Asia- tiques. C'est une véritable denrée indochinoise. La fabrication de cette saumure remonte & la plus haute anti- 4quité, MJ. Guillerm qui, le premier, a M. Fon- sietahie ls TPT) ee a eT LY 26600 TAIN-L HERMITAGE -y, NEL: 75-08-24-87 B.P. 22 LO tan et M. Vignau — Porte-drapeau MM. Baudoin, Beau, Echternach — Délégués : MM Vignau, Lorimey, Ron- deau, Chambon, Thomasset — Assis- tantes sociales : Mme Echternach et Mme Gressier Assemblée générale du 20 octobre tenue au Palais des Congrts de Royan avec le colonel Poupard représentant le général Simon. Etaient invités : M. le docteur Most, maire de Royan accompagné de ses collaborateurs MM. Legueut, ler adjoint et Huggen conseiller municipal, M. Bussereau conseiller général de Royan-est et maire de Saint-Georges-de-Didonne, le colonel Baudin, président de la section des Deux-Sévres, accompagné de son porte-drapeau M, Radureau : M Roche, président de l'association Rhin-et-Danube en Charente-Mariti- me, M. Lys, ancien maire de Royan. 58 adhérents et nouveaux membres se retrouvaient au terme des délibéra- tions au restaurant du Chateau de Didonne pour un repas tres animé & Fissue duquel une projection de films sur [Indochine réunissait les convives par groupes tandis que autres visi- taient les installations du chateau, Le colonel Poupard remettait la médaille honneur de 'ANAI a M, le docteur Most, 8 M. Bussereau et @ Mme Lemesle en témoignage des services rendus. Par ailleurs la croix du com- battant volontaire avec barrette “Indo- chine” était remise & M. Lorimey et & Mme Rat, épouse de notte vice-prési dent. SECTION DES COTES D'ARMOR Président : Claude Joubert 10, rue de la Cloture 22440 Ploufragan Le dimanche 27 octobre, la section des Cétes d’Armor a tenu son assem- bige générale dans les salles de la mai- rie de Tremuzon. La séance est ouverte par le vice: président Henri Dudal, en absence ‘du président Claude Joubert hospitali- sé qui nous souhaitons un rétablisse- ment prochain. Le président remercie de leur pré- sence — le colonel Poupard, délégué du président national, —e colonel Jacob, délégue militaire départemental, — le représentant du préfet et du directeur départemental de l’Office des Anciens Combattants et Vietimes de Guerre, 28 — Mme Rannou, présidente de Association des veuves de guerre et membre de ANAL ‘Une minute de silence est observée a la mémoire des huit absents de la section, morts depuis la dernigre assemblée générale, Aprés adoption du rapport moral ct du rapport financier, le colonel Pou- pard donne un apercu de la situation des effectifs de I" ANAI sur le plan national et donne Ia raison de la pro- gression constante du nombre d’adhé rents, Il assure que la nécropole de Fréjus pourrait enfin étre inaugurée @ Pautomne 1992. M. Joubert est réétu président de section a l'unanimité pour trois ans, les trois présidents de comité sont élus vice-présidents, le colonel Renaud, M Brisson, M. Hervé. Les autres membres dui bureau sont reconduits ou réélus, A Tissue de la messe, célébrée en éplise de Tremuzon par Fabbé Loisel, chancelier de l'Evéché, Une plaque dédiée 2 Padjudant-chef Tehet est dévoilée au monument aux morts, en présence de ses deux seeurs, Ce s0us- officier a été tué le 21 avril 1955 pres de Hué M. Autray, maire de Pordic et conseiller général, nous a fait Chon- neur de sa présence. Un apéritif est offert ensuite par le mmaire de Tremuzon aux assistants. uis un dgjeuner vietnamien dansant réunit tous les convives et cloture cette belle journée. SECTION DE FRANCHE-COMTE Président : colonel Jacques Bevalot 6, rue Trémolidres 25000 Besangon Comité de HAUTE-SAONE Président : Roger Visin 4, rue Paul-Doumer 70300 Luxeuil Le ler juin 1991, le comité a consti- tué son bureau : président : Roger Viain, vice-président : Edouard Ber- trand, animateurs : Marcel Lemoine, René Pheulpin, Henri Labesouille, Raymond Mey. Nos adhérents ont été a 'honneur en 1991 Légion dHonneur : colonel Jacques Jeannerot, Commandeur, Roger Gue- nnaud, Chevalier. Ordre national du Mérite : Edouard Bertrand, Chevalier. A la peine : décds de Mme Louis Pellegrin, épouse de notre adnérent, décés de notre adhérent Henri Machin SECTION D'ILLE-ET-VILAINE, Président : général Henri de Brancion 3, rue Toullier 35000 Rennes Le dimanche 6 octobre, la section de TANAL a effectué un sortie “sur les pas dAuguste Pavie”, ce Breton parti 2 Taventure dans les tangs de I'Infan- terie de Marine et devenu explorateur et diplomate, artisan du protectorat de Ja France au Laos. Avec les membres des associations khmére et laotienne d'Ille-et-Vilaine, nos adhérents se sont rendus & Dinan, i est né et inhumé ce “conquérant aux mains nues”. Ils y ont trouvé une delegation de la section des Cotes- @’Armor de ANAL, avec son dra- peau. Puis, guides par M. Vilbert, ils ‘ont visité les lieux ob a vécu Pavie. Apres un vin d'honneur offert par ta municipalité de Dinan, ils ont rejoint Thourie, en Hle-et-Vilaine, dont Pavie fut maire pour linauguration de la salle “Auguste-Pavie”, en présence de M. Egu, sénateur-maire de Retiers, représentant le président du conseil général SECTION DU LANGUEDOC Président : professeur Paul Navarranne 572, rue Croix de Figuerolles 34000 Montpellier — Assemblée générale # La section régionale Languedoc de Association nationale des anciens d'Indochine (ANAI) a tenu son assemblée générale & Castelnau-le- Lez, sous la présidence du général darmée Lemattre, président d'hon- neur, et du président régional, le doc tour Navarranne. Le général Guy imon, président national, empéché, était représenté par son délégué, le colonel Poupard, La section régionale, eréée en 1989, compte prés de 300 membres et se dévelappe comme Mont montré les rapports financiers et d'activités pré- sentés respectivement par le docteur Lagarde, trésorier, et le colonel Geyres, s2crétaire général. Apres quoi, le président Navarranne souligna com- bien la section s‘attachait & rester fide le a la triple vocation de ANAL qui dépasse les activités habituelles des mouvements “anciens combatants” classiques. Certes, elle honore celles-ci entraide, amilié, culte du souvenir et ds valeurs qui ont fait la France. Mais FANAL se veut en outre solidaire et a écoute des besoins des réfugiés indo- chinois, vietnamiens, laotiens, cam- bodgiens. Elle est parfaitement soute- a a — ter rare 18 nue et conseillée dans cette action par M. Paul Huberson, délégué régional du comité d’entraide aux rétugiés, membre du bureau et qui, lui, depuis quinze ans déja, porte une assistance active et généreuse aux réfugies, ‘Avec son aide et celle de M. Pham- Huu-Tam, Ia section renforcera dans Pavenir ses activités dans ce domaine. Enfin, la troisi¢me vocation de VANAL est de témoigner de ce qu’a 616 authentiquement la présence fran- gaise en Indochine, au cours des sigeles. La section organise pour la troisitme année des cycles de conte rences données aux Archives départe- mentales quatre fois par an et qui seront encore enrichies a Pavenir. De nouvelles expositions sont projetées, ainsi que des inaugurations despaces publics dédiés aux anciens d'Indochine dans les vlles et villages de la région. Ceite assemblée générale, suivie avec intér8t par une nombreuse assis- tance attentive, fut cloturée par le colonel Poupard qui donna des nou velles du mémorial de Fréjus, en voie @achévement avec sa nécropole. Le directeur départemental des anciens combatants, M. Pons, qui représentait le préfet de région, adressa pour termi- ner son salut a Massistance. Mais juste avant le président Navarranne avait tenu a évoquer V'affaire Boudarel et rappelait le soutien que la section apportait a JJ. Beucler et aux anciens prisonniers "Indochine dans laction quills manent contre cet infame per- sonnage, bourreau de ses compatriotes au camp 113. En cortége, derriére les drapeaux, rassemblée se rendit ensuite au: monu- ment aux morts pour le dépot d'une ‘gerbe. Puis, la réception qui suivit & la mairie permit au maire de Calstelnau de dire sa sympathic aux anciens d'Indochine et au docteur Serrou représentant le président Jacques Blanc, de leur apporter le salut du Conseil régional. La journée se termina autour d'un repas... vietnamien, tres apprécié des 130 convives. IL—Cycle de conférences La premiére conférence du cycle 9192 a eu lieu le vendredi 22 novembre sur le conflit franco-thailan- dais de 1941 et en particulier sur la bataille navale de KOh-Chang, le conférencier étant le capitaine de vais seau Sicard, La deuxidme aura lieu le 17 janvier 1992 sur le theme : Catholicisme et nationalisme au Vietnam par M. Millet-Cornetto. IN — Le Tét sera f6té le dimanche 9 {6vrier 1992.4 PHotel du Département. aun ANAL — test 11 SECTION DE LA LOIRE, Président : Pierre Tixier 5, rue de Bourgogne 42300 Roane Leassemblée générale 1991 de la see tion a eu liew le dimanche 22 sep: tembre 1991, centre Mendes-France, Roane, sous la direetion du président ‘départemental, Pierre Tier, et avec la présence d'un de ses présidents hon. eur, le colonel Paul Riviere, et du président du comité de Saint-Etienne, Joanne Peillon. ans le rapport moral, le secrétaire, le colonel Favre, fait ressortir Vexcel- lent travail de relations publiques mené auprés des parlementaires et des lus par le comité de Saint-Etienne, et la parfaite intégration des Roannais dans le monde des anciens combat- tants de Parrondissement. Leffectif de la section est actuelle- ‘ment de plus de 220. Le trésorier, Francis Querat, a été “ovationné” pour la qualité et la préci- sion de ses éeritures. Liaffaire Boudarel a été évoquée et la déclaration d'une de ses vietimes au camp 113 a été lue dans un silence recueill Aprés un vin d'honneur, un repas familial et fraternel a, dans une excel- lente ambiance, réuni plus de 110 convives & Renaison, COMITE DE LUBERSAC Président : Joan Juge La Toucherie 19210 Lubersac Le 16 novembre 1991 a eu lieu & 10h30 & Lubersac la réunion annuelle. Etaient présents les deux tiers des adhérents. Deux camarades de Male- mort et Brive s’étaient déplacés et nous les remercions vivement. Le comité remercie beaucoup Mme Moyanne de Pompadour, veuve d'un ancien combattant d’Indochine décédé depuis peu, ct qui vient de nous rejoindre. Le bureau reste inchangé Président : Jean Juge — Trésorier : ‘André Boudy — Secrétaire : André Boisdevesy. SECTION DU MORBIHAN Président: général Jacques Moreau 9, rue du Manoir de Tressae $6000 Vannes Les anciens d’Indochine du Morbi han se sont retrouvés le dimanche 24 novembre & Saint-Marcel, prés de Malestroit, pour concrétiser les liens Pamitié qui les unissent. Un déjeuner a rassemblé 92 parti pants. Parmi coux-ci 32 adhérents sur les 64 que compte la section (16 membres s'étaient excusés), 14 anciens d'Indochine non adhérents qui avaient répondu a notre invitation et 46 accompagnateurs. La réunion a commencé par une photographie de groupe, prise par le correspondant du journal “Ouest France”, nous permettant ainsi de pas- ser a la postérité. Le maire de Saint- Marcel a profité de ce rassemblement pour nous soubaiter la bienvenue dans sa commune et a pris place au miliew de nous pour la photo. Le repas s'est déroulé dans une excellente ambiance. Plusicurs anciens ont pu échanger des souvenirs com- runs, ayant appartenu en Indochine & Ja méme unité ou servi dans la méme région ; certains ont retrouvé des camarades de combat qu'ils avaient perdu de vue depuis 45 ans. Des chants, notamment des chan- sons vietnamiennes et une chanson faotienne ont contribué & eréer 'atmo- sphere, s‘ajoutant au décor de Ia salle, constitué par exposition de divers objets indochinois (tentures, vues de paysages, produits artisanaux). Une Tombola suscta F'intérét de tous. A Vissue de cette réunion plusieurs adhésions furent enregistrées. La paru- tion du compte rendu dans le journal alertera d'autres anciens qui ont pris contact avec l'association en vue de rejoindre nos rangs. Actuellement au nombre de 70, nous espérons atteindre prochainement I'effectif de 80. SECTION DE LA MOSELLE Président : Henri Heip 5, rue Notre-Dame-de Beauraing ‘57580 Thimonville La section a tenu son assemblée générale le 6 octobre 1991 au centre socio-culturel du Bon Pasteur & Metz, sous la présidence du colonel Poupard. Parmi Vassistance on remarquait les députés Masson et Jacquat ainsi que M. Simon, adjoint au ministre-maire de Meu. ‘Apres avoir salué assistance et remercié les personnalités présentes pour Faide apportée a action de TANAL le président M. Heip a procé- 446 a Vappel des membres décédés au cours de Fannée écoulée : MM. Rigou- leau, Sacchi, Tilly, Trouard et Oster- mann. Une minute de silence a &té observée & leur mémoire, Aprés adoption & Punanimité du rapport d'activité du seerétaire, M. Henry, et du rapport financier du té sorier, M. Warlier, les membres partici- 29 pants ont élu le nouveau bureau qui se ‘compose de 12 personnes. Dans son rapport moral le président Heip a commenté les activités de la section et a demandé aux adhérenis de continuer action entreprise, qui consiste& faire connaitre leuvre de la France en Indochine, et & multiplier les actes de générosité envers les familles de réfugiés indochinois. Ila insisté sur une vigilance constante 3 maintenir dans V'affaire Boudarel Puis le colonel Poupard a rappelé les objectifs de 'ANAIL, fait part de la progression du nombre d'adhérents et de la reconstruction du mémorial dédié aux Indochinois tombés en 1914/1918. Rappelant les différentes interventions du bureau national, le colonel! Poupard a étendu son com- mentaire sur les résultats obtenus. Les applaudissements de assistance ont témoigné de approbation de toutes ces actions A Vissue de la réunion les partici pants accompagnés de leurs families et amis ont partagé un tepas vietnamien (125 couverts) Le général Roudier, président de “Citadelles et Maquis”, accompagné de son épouse, nous a fait Fhonneur de participer au repas et d'assister a Faprés-midi réeréatif au cours duquel des danses lzotiennes et cambod- giennes ont été exécutées par de: jeunes filles de Association franco- ssiatique Exposition exposition “Souvenir indochinois”, qui avait obtenu un grand succes & ‘Metz en mars 1990, a été présentée du 11 au 31 octobre 1991 a la maitie de Saint-Avold. Installée dans le hall ‘Chonneur elle a également obtenu un vif suects parmi la population et notamment auprés des scolaires. SECTION DU NORD Président : Claude Thelliez 45, rue de la Motte 59320 Haubourdin ‘Comité du HAINAUT VALENCIENNES Président : Marcel Ooghe 32, rue René Franck ‘59410 Petite Foret ‘Trois rues i Ia mémoire des combat- tants Le samedi 24 février 1990, une importante délégation du Valencien- nois s'est rendue & Villers-Ghislain (Cambrésis) pour assister & une gran: diose et émouvante cérémonie organi- sée a Foceasion des funérailles du 30 caporal-chef Julien PIé, mort pour la France en Cochinchine le 12 novembre 1945. Ce jour-la, en conclusion de éloge funébre qu'il prononga devant Je monument aux morts, M. Ooghe a mis le veeu qu'une plague rappelle la raison du décés de Julien Plé et que exemple de son courage et de son dévouement soit eité dans les écoles de M. Michel Parent, maire de Villers- Ghislain, ct son conseil municipal ont en voulu répondre a ce soubait en dgcidant, a unanimité, de rendre hommage a deux héros de la commune et aux anciens de toutes les guerres. Le dimanche ler septembre 1991, apres la esse du souvenir, le dépot de gerbes ‘au monument aux morts, un cortege — drapeaux et musique en téte — forme de M, Jacques Legendre, ancien ministre, conseiller général et maire de Cambrai (représentant M. Maurice Schumann, sénateur du Nord et porte- parole de la France Libre). de conseillers généraux, du président du Nord des Forces frangaises libres, du président des anciens combattants «Indochine, du président des anciens combattants d’Afrique du Nord, des maires des communes environnantes des présidents de toutes les sections anciens combattants de toutes les guerres, du commandant de Ia Brigade de gendarmerie de Marcoing, des familles, de la population, ct de tous {CeUX qui attachent une importance & la cause patriotique, s'est rendu inaugi- rer tris rues, Rue du colonel Nicol “Officier parachutiste qui se distin- gua par sa bravoure et son courage et qui fut cité 10 fois a ordre de Armée. Jeune officier, il rejoignit trés vite les FFL en Angleterre ef fut para- chuté en Bretagne dans la nuit du 5 au 6 aoiit 1944. II participa ensuite & plu- sieurs campagnes et a celles d'Indochi- ne, de Dien Bien Phu et d'Afrique du Nord, ce qui lui valut de nombreuses ‘écorations frangaises et étrangéres et il fut fait commandeur de la Légion honneur pour services exceptionnels de guerre”. ‘Crest Mme Nicol, présente a fa cété- ‘monic. qui devait dévoiler la plague. Rue Julien Plé "NE le 22 mai 1915, Julien Plé effec tua son service militaire de 1936 1938. Rappelé en 1939, il fait partie des corps francs et, au cours de loffen- sive de mai 1940, sa conduite exem- plaire Tui vaudra une citation avec attribution de la croix de guerre. Fait prisonnier le 16 juin 1940, il s‘évade le ‘meme jour et rejoint les lignes tran- caises. En novembre 1942, il est envoyé sur le front tunisien od il se distinguera 8 nouveau et fera l'objet une nouvelle citation. En avril 1944, il est affecté au Corps Léger d'inter- vention du Séme RLC. Il débarque & Saigon le 5 octobre 1945 et, le 12 novembre 1945, il participe aux com- bats de Cai Rang ol il trouve une mort slorieuse. Il est décoré de la Médaille militaire titre posthume et de la Croix de guerre des TOE avec palme avec la cilation suivante : “Blessé a la rete, Julien Plé eut un geste magni- fique pour éviter la mort de ses camarades qui Tentouraient : il glissa la grenade sous lui et (ut la seule vieti- Il restait @ inaugurer la rue des Anciens Combatants et tous les parti- cipants furent ensuite conviés & un vin ‘Chonneur & la salle des létes. SECTION DE LOISE Président : Michel Chanu 13, rue Coqueret Attichy (60350 Cuise-la-Motte Lassemblée générale de la section aura lieu le samedi 14 mars 1992. Elle se déroulera probablement a Noyon. Un car de 50 places sera affrété pour Finauguration du monument ce Vin- cennes le samedi 4 avril 1992. Les ins- criptions seront enregisirées ds le Ler mars 1992, Leexposition “Trois sitcles de pré- sence francaise en Indochine” sera présentée @ Beauvais dans les locaux du conseil général de POise, fin avril début mai. SECTION DE LORNE Président : Pierre Hivonnet Le Flognet 61570 Vrigny Lassemblée générale de la section Sest tenue Ie 6 octobre 1991 & L’Aigle. sous la présidence d*honneur de M. Daniel Goulet, député, ancien Indo- chine, en présence du colonel Blaise, représentant notre président national, et du colonel Godey, maire-adjoint de LAigle Le président Tehewaniouk demande observer une minute de silence & la mémoire de nos camarades décédes depuis notre dernigre assemblée : MM Nicolas Ernewein, Jacques Graincourt, Pierre Préaux, Charles de Prigounoft et Roger Rit. Ensuite, le président fait part de notre participation active aux cérémo- nies patriotiques du département. 11 fait le point sur l'avancement des tra- vaux de la néeropole de Fréjus, et regrette le manque de erédits néces- saires & son achévement, tout en espé rant que Vinauguration aura lieu, comme prévu, lors du ler semesire 1992, De son e6té, le colonel Blaise donne quelques informations sur laffaire Boudarel. A ce sujet. le président rap- pelle que c'est un ancien prisonnier du Viet Minh, M, Wladysiaw Sobanski, e¢ Association Nationale des Anciens Prisonniers d'Indochine (ANAPI) qui se sont constitués partie civile. Il conseille 4 ceux qui Veulent aider PANAPI, pour voir aboutir la justice adresser leurs dons & cette organisa- tion, 9, rue Elisée Reclus, 75007 Paris. Les comptes de la section sont approuvés & F'unanimité ; notre tréso- rier, M, Raymond Maignan, est vive= ‘ment remercié pour sa bonne gestion, Renouvellement du tiers sortant sont élus ou réélus = Joseph Boittin, Pierre Godel, Pierre Lebesiour, Chris- tian Pasquier, Raymond Maignan René Teheweniouk et Pierre Thomas René Tchewaniouk informe 'assistan- ‘ce que pour des raisons de santé, il ne briguera pas un nouveau mandat de président Puis, c'est en cortege, précédés par Ja musique municipale, que les adhé rents et les personnalités civiles et rilitaires se sont dirigés vers Méglise St-Martin pour la messe. Parmi les personnalités, étaient présents : M Boisbault, représentant M. le Préfet — M. d'Andigné, président du Conseil général et sénateur — M. Olivier, sénateur — M. Geng, député — M. Brard, maire de L’Aigle — M. Mau- bert, conseiller général, ancien d'Indo- chine — M. le colonel Langlade, deté- gué militaire départemental. Aprés le dépdt de gerbes, le colonel Godey remettait un certain nombre de décorations aux anciens d'Indochine — Chevalier de Ia Légion’ Honneur M. Bernard Romagne, Médaille mil taire : M. Fernand Gagnerault. Croix de guerre des TOE : M.A. Bisson, Croix du Combatant volontaire Indochine : MM. Raymond Burlot, Daniel Gaudin, Charles Brodier, Croix «du Combatant : M, André Denis. Un repas amical de 182 convives au Centre aéré du Bois de la Pierre clotu- rail cette journée, Le 12 octobre 1991, réunion & la mairie d’Ecouché pour former le bureau : président fondateur : M. Eugene Gautier, président d'honneur fuming AAI — cone nee 681 M. Daniel Goulet. président hono- raire : M. René Tehewaniouk, prési- dent : M, Pierre Hivonnet, premier viee-président : M. René Tehewa- niouk, deuxieme vice-président : M. Henri Maubert, troisi¢me vice-prési- dent : M, Michel Sorel, seerétaire général : Mme Suzanne Counord, secrétaire adjoint : M. Pierre Sachet, trésorier général : M. Raymond Mai- gaan, trésorier-adjoint : M. Bernard Romagné. action sociale : M. André Becker. commission indochinoise Claire Tram Xuan Ngo Bui. vice-prési- dents délégués responsables de comi- 16: L’Aigle : M. Raymond Burlot, Alengon : M. Frangois Bernicau, ‘Argentan : M. Pierre Godel, La Ferté Macé : M. Jean Arley, Flers > M Michel Morel, Mortagne : M. Ray- ‘mond Bonvallet, membres : MM. Jose- ph Boittin, Jean-Claude Lanery, Pierre Lebeslour, Christian Pasquier, Pierre ‘Thomas. Porte-drapeau : M. Fernand Gagnerault. Suppléant : M. Arthur Binet. Commissaire aux comptes : M. Clément Dalencon. La prochaine assemblée générale est prévue le 18 octobre 1992 Mortagne, Le 11 novembre 1991, apres les céré- ‘monies patriotiques, M. Miche! Morel, responsable du comité de Flers, orga: nisait pour les anciens d'Indochine un repas amical au restaurant des Vieilles Pierres, SECTION DU PAYS BASQUE Président : André Daguerre 17, rue Georges Sand 64600 Anglet Le premier congrés départemental. qui réunissait les deux sections & mi- route, Sest ten A Orthez le dimanche 1S octobre 1991 Lassemblée générale était présidée par le général Ancelin qui était entou- ré du colonel Rosier commandant le Ter RPIMa de Bayonne, du maire d'Orthez, de M. Blanc, directeur de 1'O.D.A.C. de Pau et des deux prési- dents de sections. M. Claude Bayle, ancien prisonnier des Viets, auteur du livre “Prisonnier au camp 113 - le camp Boudarel”, parla longuement de sa vie au camp 113 et nous précisa ses sentiments a l'égard du traitre Bouda- rel dont il nous traga un bien sombre portrait, Le président Daguerre proposa une motion au sujet du uiste sicur Bouda rel. Voiée & Tunanimité, cette motion a UG adressée au Président de Ia Répu- blique, & Madame le Premier ministre Le mot du président de la section du Pays Basque En ces temps de crises en tous genres, oii a justice frangaise se voit de plus en plus contestée et bafouse, il me parait essentiel et primordial que tous les anciens A'Indo. qui ont encore quelque chose dans le ventre, se regrou pent, maintenant plus que jamais, dans une association patriotique telle que FANAL qui n'a eu de cesse de défendre les valeurs francaises fondamen- tales, au nom desquelles nous avons, dans notre jeunesse, com. battu en Indochine Sans aucun doute possible, ce sont nos adhésions et nos cot tions qui permettent & notre pré sident national, le général Simon, de parler haut et fort et d'agir au nom de nous tous, Plus nous serons nombreux a faire ce petit effort d'adhérer et de rester & PANAL plus la voix de son pré= sident sera en mesure d'etre prise en considération. Je suis, pour ma part, profondément convainey qu'il vaudrait cent fois mieux gue le général Simon puis- se dire : “Je parle au nom des 200000 anciens "Indo qui sont derritre moi.” plucdt que ‘avoir & dire :“Je ne parle qu’au nom de quelque 10 000 adhé. rents...” Et lorsque j'avance 200 000, c’est, & mon humble avis, le minimum de ce que nous pourrions étre, & 'échelon natio- nal, si tous Tes anciens d'Indo quit se respectent voulaient bien, une fois pour toutes, répondre “pré- sent” a appel que nous ne ces- sons de leur lancer et & la main amicale que nous leur tendons. Crest pour ces mémes raisons ‘que je suis amené, chaque année, 2 déplorer quelques navrantes. inexplicables et inexcusables défections... Et je me pose la question ; ces adhérents ont-ils conscience et se rendent-ils ‘compte que, par leur désengage ment, ils portent un sérieux et regrettable prejudice a la crédibi- lite et & la représentativité de leur président, le général Simon, Qui, lui, de son cote, n’a jamais cessé de se battre pour eux. André Dagnerre 31 ainsi qu’ un grand nombre de persor nalités et autorités, aussi bien natio- rales que régionales. Aprés une messe émouvante, une cérémonie du souvenir eut lieu au ‘monument aux morts avec dépot de gerbes par les deux présidents de sec: tion ef les autorités locales. Ensuite le ‘vin @honneur a fa mairie fut offert par la municipalité d’Orthez que nous remercions trés vivement pour son accueil des plus chaleureux. Enfin, sur le coup de 13h, ce furent pres de 200 convives qui se retrouvérent autour d'une table pour faire honneur & un excellent banguet qui clotura cette fabuleuse journée SECTION DU BEARN Président : Jean-Jacques Lacabane Cette année 1991 aura permis de réunir lors du congres départemental du 13 octobre 1991 une bonne repré- sentation de nos camarades du Pays Basque (115) avec 55 adhérents de notre section du Béarn Ce fut, de Favis de tous, une excel lente journée, Das le matin les adhé- rents furent regus par M. Cuyeu conseiller municipal, dans une magni fique salle décorée de drapeaux et sur un fond de musique militaire Lassemblée générale, sous la prés dence du colonel Blaise. représentant le général Simon se déroula fort bien, ct quitus furent donnés & 'unanimité aux secrétaires et trésoriers des deux TOMBES ET MONUMENTS, 1K) Ras iri} EN SOUVENIR DE ! Ce fut ensuite une émouvante messe chantée, eélébrée par M. Fabbé Wolf en présence de drapeaux d’associa- tions patriotiques d’Orthez qui Slélaient joints & ceux de nos deux sec- tions. Aprés un groupement devant la mairie, un défilé fut organisé jusqu’au ‘monument aux morts, une gerbe por- Ge par les deux présidemts précédant tous les drapeaux et le long corttge des anciens combattants d"Indochine. Au monument aux morts, "harmo- nic municipale @'Orthez exéeuta une brante Marseillaise qui fut suivie ‘une émouvante sonneric aux morts la mémoire de tous nos camarades morts au combat. Nous fOmes ensuite recus & la mairic d’Orthez par M, Moléres, premier adjoint, qui dans son allocution rendit hommage a tous les combatants du Corps expéditionnaire francais en Extréme-Orient puis nous invita & déguster un bon vin de Turangon accompagné de petits gateaux. SECTION DES PYRENEES- ‘ORTENTALES Président : Michel Garat 14, chemin de Canet 66330 Cabestany Les activités de la section ont repris, le 29 septembre. Au cours du repas. la premigre médaille d’honneur a été remise par le président & M. Roger Jeudy qui quitte la région pour sins- taller a Rennes, Nous le remercions pour le travail accompli pendant deux ans comme trésorier et nous Tui sou haitons ainsi qu’a son épouse une heu- rouse retraite en Bretagne, Putt OY tom ONL e ioe Le bureau au complet a assisté a la cérémonie du Souvenir organisée par le Souvenir frangais au monument aux morts d'outre-mer a Canet en Rous- sillon, La section autour de son drapeau a participé le 10 novembre 1991 & Perpi gnan a a commémoration du 75eme anniversaire de la Bataille de la Marne et A la messe dédiée A In mémoire du général De Gaulle décédé le 9 novembre 1970, organisées 2 la demande du Comité d’entente des A.C. La cérémonic au monument aux ‘morts qui a suivi a été consacrée au souvenir des victimes de tous les contlits, SECTION DU RHONE Président : André Géraud Hotel municipal T,rue Major-Martin (69001 Lyon Les samedi 19 ct dimanche 20 ‘octobre notre section a représenté VANAL aux “assises nationales de la vie associative” qui se tenaient a Lyon, au Palais des Congres. Les participants y étaient (rigs sur le volet et nous avons eu le privilege d monter notre stand qui recut de tres nombreux visiteurs LANAI tayant pas de représenta tion sur les départements de lIsére, de la Drome et de I'Ardeche. son prési: dent national a demandé & la section du Rhdne Worganiser des réunions information a T'intention des anciens Indochine et des sympathisants rési- dant sur ces régions : — Le 25 octobre a la Maison de TArmée de Valence (Dréme) ott le délégué militaire départemental, le colonel Farcy, avait aimablement mis & notre disposition les loeaux du cercle des officiers. — Le 30 novembre & Bourgoin (Istre) ob M. Menesses, président du Comité de liaison, nous recevait & la Maison du Combattant Dans T'un et autre cas ces éunions, dont Ia presse s“était fait Mécho, ont suscité un intérét manifeste de la part des nombreux participants dont plu siours tinrent & signer immédiatement leur adhésion, Ces manifestations se sont terminges de fagon fort sympathique autour d'un vin d'honneur auquel étaient conviges les personnalités locales. Les mois de novembre et décembre ‘ont été féconds en évocations indochi- noises — A diverses dates et en divers union J ANAL— me rae 184 lieux : exposition des tableaux d’un jeune artiste peintre cambodgien, Prom Khom, — 22 novembre : diaporama sur le Cambodge en général et le Temple Angkor en particulier présenté par notre ami Charles Rolland & la MIC du Vieux Lyon, — 6 décembre ; diner baguettes organisé par notre section départe- mentale au restaurant Chiang-Mai Repas suivi de la projection de photos et diapos prises lors de voyages au Cambodge par notre vice-président Claude Francois autour des années 60 et tout récemment par fréte Bernard Vial, président de Passociation “Jeunes France Asie”. — 11 décembre : conférence du colonel J. Allaire sur le theme “Dign Bign Phu avant, pendant, aprés. La fin de la présence francaise en Indochi- — 17 décembre : conférence du général H, de Brancion (ancien du de RAC, membre de l'ANAI) sur les “Commandos Bergerol” Une information pour terminer = notre assemblée générale départemen- tale se tiendra & Lyon le dimanche 15 mars 1992, SECTION DE SEINE-ET-MARNE Président : Roger Bouvier 8, rue Saint-Germain 71400 Gouvernes Ce vendredi 8 novembre, tradition- nelle réception de M. Deplace. préfet de Seine-et-Marne, dans les salons de PHotel de la Préfecture, en Phonneur ‘du monde combattant. Notre président était présent & cette manifestation fort sympathique, il était accompagné des représentants sud et nord Remercions Mme Wattiez, présiden- te des AC et VG de Brou-sur- Chantereine, Vaires-sur-Marne et membre de 'ANAI, ainsi que M. René Maidon, maire de Vaires-sur- Marne (Ancien d'Indochine), et M. René Ménard, maire de Brou-sur Chantereine, qui ont inauguré au cours des eérémonies du I novembre, cen présence de notre président et du drapeau de "ANAL, la pose d'une plaque et d'une inscription aux Anciens Combattants d'Indochine 1939-1954, placées au pied du monu- ment aux morts de chacune de ces deux communes. Signalons également le repas frater- nel du 29 septembre organisé & Nemours par la délégation sud. ain AA — dr ri 1801 SECTION DES DEUX SEVRES Président : colonel Daniel Baudin 10, rue Louis-Pergaud 79000 Niort 18 juin — Cérémonies commémora- tives de lapel du général de Gaulle & Niort et & Saint-Maixent, en présence du colonel Baudin avec drapeau, de M. Gentet, et de nombreux membres del" ANAL 14 juillet — Fete nationale a Niort et Saint Maixent, en présence du com- mandant Mergault, du drapeau et de nombreux membres de ANAL 4 aoit et ler septembre — Au Vigeant et & Moussae (Vienne) anni- versaire des combats du maquis de Viste Jourdain en 1944, Présence du ‘commandant Mergault. 5, 6 et 8 septembre — A Poiticrs, Niort et Saint-Maixent, anniversaire de la Libération de 1944, Présence du commandant Mergault, du colonel Baudin avec drapeau, de M, Gentet, et de nombreux membres de ANAL 7 aoiit et 4 septembre — Repas baguettes de retrouvailles au restau- rant le Shangai & Niort 25 aoiit — Troisidme voyage organi- sé 8 Saumur, avec visite du chateau (musée des Arts décoratifs et musée du Cheval), visite du musée des Blin- dés o8 sont exposés de nombreux chars anciens de divers pays dont le fameux (tank destroyer TD) qui fut employé dans les combats comme appui aux fantassins Un apéritif offert par Ia maison Ricard a précédé le repas baguettes au Schangai ii Saumur chez lami membre de ANAL. SECTION DU VAR Président : colonel Elie Etienne 31, rue d’Alger ‘83000 Toulon Lassemblée générale annuelle de la section s'est tenue & la salle des fetes de la mairie de Toulon le samedi 9 novembre 1991 de 10h a 11h; elle a été suivie par un repas vietnamien auquel ont participé 170 anciens et anciennes d'Indochine. Le général Simon avait délégué pour Ie représenter le colonel Demaison. vice-président national. Mme Morette, directeur départemental de 'ONAC. Ie colonel Pregnon, délégué militaire départemental, le docteur Goutx. consciller général et municipal, délé- gué aux Anciens Combatants, M. Augier, chargé de mission aux AC, délégué du docteur Colin, député ont honoré de leur présence notre assem bige. On notait parmi assistance de nombreux présidents associations et des officiers généraux, tous membres de VANAL ‘Au cours des débats, aprés approba- tion des rapports moral et financier les points particulicrs suivants ont été développés — baptéme de voies publiques & ‘Toulon et au Pradet. déplacement du monument com- mémorant la libération de Toulon, — délivrance de la carte d'ancien combattant at titre Indochine-Corée, — nécropole de Fréjus, —affaire Boudarel, — reconstruction du Temple du Sou- venir indochinois, — différend entre les résistances frangaise et indochinoise Mme Morette, directeur départe mental de ONAC, donna tous les détails souhaités sur avancement des travaux de la néeropole de Fréjus, et le docteur Goutx apporta des précisions pour les problémes du ressort de la rmunicipalité. Le nouveau bureau, qui comprenait quatre nouveaux membres : le colonel Vignoud, vice-président suppléant Mme Augier, trésorier adjoint, M Huynh Van An, vice-président chargé des réfugiés, M. Papadacci, président du comité de Ouest Varois, fut élu a Vunanimité moins une abstention. A la fin de la séance, le colonel Etienne rappela Pexceptionnelle car- rire du président Nguyen Van Tam en Indochine, grand patriote et grand ami de la France, mort & Paris voici un an, Sa fille, Mme Vignau-Barranx. membre de la section, remercia assemblée de Phonneur fait & son pire SECTION DU VAUCLUSE Président : Pierre Hardy 30, allée des Jonguilles 84800 L'Isle-surSorgue 28 avril et 8 mai: participation aus cérémonies officielles du souvenir de la déportation et de la victoire. 18 juin : inauguration & Isle-sur- Sorgue, d'une plaque remémorant Pappel du 18 juin par le général De Gaulle, 29 juin : Bedoin-Ste-Colombe Dépot d'une gerbe et plaque souvenir sur la tombe de Mile Isaure Gerbaut, infirmitre, titulaire de la Médaille militaire, qui a servi en Indochine sur le navire hépital Chantilly 22 aoiit : Isle-sur-Sorgue. Cérémonie commemorative des 4 otages. 33 24 aoiit: Cérémonie au monument de la Résistance & Sault. 14 septembre : Isle-sur-Sorgue. Dépdt d'une plaque souvenir sur la tombe de notre camarade Georges Dupuy. 20 septembre : Inauguration en gare de Sorgues, d’un monument relatant rodyssée, le 18 aodt 1944, de 700 deportes du “train fantome”. En pré- sence des autorités civiles et militares, TANAL était représentée par le prési- dent Hardy & la téte d'une délégation. Drapeau porté par M. Martin 16 octobre : Cérémonies a la mémoi- re des morts d’AFN. 8 novembre : Saint-Didier. Dépot une plague souvenir sur la tombe de Michel Castillon grigvement blessé aux poumons en Indochine et décéd des suites de ses blessures, Leeloge du disparu a été faite par te président Hardy en présence de Mme Castillon (nouvelle adhérente) et de son fils, de Ia municipalité de St-Didier et d'une délégation de TANAL 11 novembre : Commémoration dt Teme anniversaire de VArmistice de 1918 Dépats de gerbes aux monuments aux morts 8 Isle-sur-Sorpue par le pré sident Hardy et Roger Desay, & Le Thor par Robert Montpellaz et René Sanquer, a St-Didier par Gilbert Monaury. D'un commun accord, les membres du bureau ont décidé dorganiser leur réunion mensuelle dans diverses com. munes du département. Le 24 octobre, nous nous sommes réunis Cavaillon, le 8 novembre 8 Saint-Didier et le 6 décembre & Apt, Pour 1992, nous pros- pecterons d'autres secteurs ear beau coup d'anciens d'Indochine ignorent encore existence de notre association, La prochaine assemblée générale se ticndra le samedi 18 janvier 1992 2 la mairie de Pernes-les-Fontaines. A ce sujet, ume circulaize sera publice SECTION DE LA VIENNE. ral Michel Pussiaw ‘36000 Poitiers En septembre 1991, avant la ferme- ture de la Maison Familiale des Armées “Les Roches Rouges” a Agay (Var), un pot de Vamitié a réuni les anciens d'Indochine présents, ainsi que leur famille. Bilan :4 adhésions, 27 pin’s vendus. Remerciements au directeur de la Maison Familiale et a ses collabora- 34 trices pour la réussite de cette ren contre et leur participation & la vente de ce “Pagodon” qui rappelle tant dheureux... et tristes souvenirs, SECTION DE L'YONNE Président : colonel Max Coet 10, rue du Champ-Vilain Cheny ‘89400 Migennes Le octobre 1991, les présidents de comité, leurs adjoints et leurs secré- aires se sont réunis pour la tradi nelle réunion de reprise sous le prési- dence du colonel Coet, président départemental, a la caserne Vauban a Auxerre, Au cours de cette réunion le calen drier 1992 a eté étudié, le point des cotisations et des eflectifs a 6té fait et les nouvelles vignettes distribuées. Lassemblée générale de la section se liendra & Laborde. le 25 avril 1992, sous la responsabilité du comite Auxerre, Une subvention de soutien selon les possibilités de chaque comité et de la section sera attribude & occasion de la fete du Tét aux Vietnamiens du foyer de Joigny, avec lesquels le contact a té maintenu tout Pé. Le comité d’Auxerre a réuni son assemblée générale le 20 octobre 1991, ten présence du vice-président national. Je colone! Bachmann et du président départemental, le colonel Coet, sous la présidence de Mme Cutfaut. Le quorum étant atteint Ja séance est ouverte & 10h30, Mme Cutfaut, président du comité, souhaite la bien- venue aux participants, Elle rappelle les buts de I'Association et exhorte les adhérents & entretenir la mémoire col- lective pour faire connaitre lceuvre de la France depuis trois si chine. Elle eite des exemples de soli fité et d'entraide qui ont eu lieu cette année envers certains, frappés par la maladie ou Misolement, et remercie ceux et celles qui ont cuvré dans ce Apres le bilan financier tu par Jean Duplessis et les communications de la sectétaire Dominique Renard, le prési- dent départemental donne quelques informations, en particulier la date de Fassemblée départementale : 25 avril 1992 org a Laborde Auxerre et du voyage & Paris fixé au 24 mai 1992. Le président Bachmann félicite le comité du dynamisme dont il fait preu- ve, donne des nouvelles du Mémorial de Fréjus. reprend le theme de Ventraide et de la communication contre les anciens et 1a jeunesse frangai- se, afin que nul n*ignore le travail et les sacrifices consentis en Indochine pour sauver la liberté de son peuple. Les événements de l'Est ont vu se lever un espoir pour l'avenir. Le mardi 6 aoat 1991, M. Jacques Bridiay, président-fondateur du comi- té de Sens, et Mme Marie-Eugénie Bressure ont uni leurs destinges, Au cours du dernier semestre nous avons déploré le départ de quelques amis : MM. Roger Cunault, général René Bonichon, Michel Moneger, Georges Loison du comité d’Avallon. Henti Lecuiller du comité de Saint Florentin, Le colonel Brisson du comi- téd’Auxerre a eu Ta douleur de perdre son épouse. ate os Ata — re ene 190 Monsieur, découvrez comment EPICOURG ala graine de courge peut améliorer votre confort personnel en vous débarrasant @une envie pressante et bien génante ! Morsicur. 40 ans ces Paige FOR pour un homme, Cesta le Ubu de toubles Les mas urte feront que wampitier 50,0, TM. ans, qui se murafestemt pur des mo Alirtions de ln micton (atom dure th ae ‘diminution dv db arinure, besoin arin plas ‘wequen et surtout obiigation de se lever Ia ‘he sou or, seat mcs be ue flee pro oes To" cae petoie_ dees tie ve Sina gion er bon omits a taon bac 8 pe de cures vette pte 2 boom or pas ‘Sher mane Vt pend rat hes ‘croutons ese su Pe Steemanee En Allemagne comme aux USA La Sane ethan yer sia rt gute coi Ea ol dt fetes on acon ees net ies tees gmat nw ecm reer eres opr sce ong Se Roan en ote Go pr Dar Cope ov Area dog a ‘ana opine on ten er Epon bremag ng 3 ts gi coy piers ert Tenn wi me rr ‘ewe SEMCOURG dare? te pe sre mantel ae ‘So seine wt ete. ERCOURG et = beep ose pend ou cas supa nro ae, 3 Plantes qui prennent soin de vous Conservez, améliorez, développez votre mémoire grce aux vertus étonnantes du Ginkgo Biloba A totes es pion de Faience le propits {4 Ginkge iba so etoanls pour et gi nt ‘eioin de comer, Garélorer de avelopper ob simul furs facies Prineipalement lex penoanes Sle qul sets amftorer leur sndnoie ior concentration, kur ateton ‘es enfin et es edlecenss pour coneber 0 évlopperment de eur eigen. es ulals cates, prtesions és en pitioes Salers acids cércrale © eames, arbre de longue vie = Ne ity «plus de 250 mine années. te Ginkgo Soba et un are myhigon Son i ion Indien H renee dans ta compotion de Soa, “potion pau gus opporerat bn destcion dt corpe el qe perm deve dele Ss. 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DIARPAGO, compément alimemaie, os 9 produ nature! qu ue que seconde ie de FHapagopitum, lguelle‘cowteat pls de 3% does, science Is oligo Sess ‘nasprstes a prcestu enamatigus de cetees cla cage ef es os, suvants © Cale, Zig Phowphore, Sou, Fore Cobalt DIARPAGO #9 as Benen cs Ge ce ie que pour un eneienrequtie. DIARPAGO ext en oie éépours de tout et seconde coal fuze neo BON POUR UNE DOCUMENTATION COMPLETE a retourner’a DIAMANT 25 Rue Bosohot 94120 FONTENAY SOUS BOIS.- Tél: (1) 48.75.5713 om Prénom (Code postal Dato denassance jj _// ff) /_/ Désire recevoir ia documentation suivante (0 epcouRG (0/ Memon: 0/ DlaRPAGO Calendrier exceptionnel de 1992 a Paris SAMEDI 7 MARS a 18h15 : raviva- ge de la flamme sous TArc de Triomphe : formation du cortége au musoir Champs Elysées - Friedland. DIMANCHE 8 MARS 4 9830 = dépOt de gerbe devant les plaques & mémoire du général Lemonnier et des, combattants des armées et de Ta resi tance en Indochine, avenue du Gi ralLemonnier aux Tuileries. DIMANCHE 8 MARS & 1030 dgp0t de gerbe devant la plague & la mémoire des morts d'Indochine, & la galerie supérieure nord-ouest des Invalides, DIMANCHE 8 MARS 4 11h: messe a la mémoire des morts d'Indo- chine, en église Saint-Louis des Inva- lides. YVENDREDI3 AVRIL & 14830 : col- loque des présidents départementaux de ANAL et des déiégués du CNE. dans les grands salons du pavillon du Roi au chateau de Vincennes. SAMEDI 4 AVRIL a 10830 ; inau- guration du monument a la mémoire des Vietnamiens morts pour la France. dans le cadre de la cérémonie du sou- venir des soldats d’outre-mer morts pour la France, au jardin tropical du bois de Vincennes, 45 bis avenue de la Belle Gabrielle (25 minutes & pied de fa gare du RER de Nogent-sur-Marne, par les rues des Marronniers et des Chataigniers). SAMEDI 4 AVRIL & 15430 : assem blige générale annuelle de "ANAT et du CNE, dans les grands salons du avillon du Roi au chateau de Vin- Remarque : Pendant le colloque des présidents et des délégués une visite du chdteau de Vincennes sera organi: sée 4 l'intention de leurs accompagna- teurs éventuels (conjoints, adjoints, porte-drapeau...) Veeux de la rédaction Lannée va changer de millésime. Certains en seront soulagés, pensant que les fantOmes et les mauvais g6nies profiteront de 'entracte pour disparaitre dans autre monde (*). Les autres eroiront sentir un poids supplémentaire alourdir la charge de Teur sac a dos. Marie Bowdow Lé Quan Henri Dapont A tous, 2a famille de ses lecteurs, le bulletin de "ANAT souhaite une bonne année, du corps et de esprit. (*) — En vietnamien, famome se dit "ma", mauvais génie se dit “qui” Le mot francais “ma-qui” proctde une contraction abusive. Madeleine Bares NOTRE TRESORERIE ‘Temoignage de Vadhésion ANAL, la cotisation annuelle est cxi- gible le Ler janvier. Elle donne droit au service du bulletin, Les adhérents qui n'appartiennent pas 2 une section adressent leur ver sement au sige national. Le montant est de 85 F depuis le Ler janvier 1990. Ceux qui appartiennent & une sec- tion adressent leur versement au siege de Ia section. Le montant est variable selon les services rendus par celle-ci (dition dun bulletin par exemple). Les donateurs de 200 F et plus peu- vent déduire de leurs impots 40% du montant de lours dons, La procédure est simple — Clablissement d'un cheque da moins 200 F a ordre de la Fondation de France, compte 60-0577 (Cerire le tout sur une seule ligne, car il s‘agit du hnuméro de dossier de FANAT et non du CCP de la Fondation de France) : — envoi de ce cheque au sitge national. soit directement soit par intermédiaire de la section, La Fondation de France leur fait parvenir directement le regu nécessai re leur déclaration de revenus. Pour recevoir le timbre de ANAL les adhérents sont prigs de joindre & leur cotisation une enveloppe aftran- chie portant leur adresse. Les nouveaux adhérents sacquit- tent a leur arrivée d'un droit d'ins- cription de 10 F Labsence de réglement d'une coti- sation avant le ler mars de Panne suivante entraine la suspension immédiate du service du bulletin et, en fin d’année, la radiation de PANAL Jean Aubry

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