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>>>) + MAGAZINE Ue TU et Sy elise PROSECURITE NC Sie id TAl 1a x ARMES ) DE SNIPER 5 e har aees ye ac 4 -—_LEMAUSER neem Y + ~ SUEDOIS OPEN TOP 1872 AQ ITS RECHARGEMENT GIGN AIS SONY ELA AD cHN : 11483. 280-F: 9,70 € -Fo cee Lae Te A Ur Uc nd eg HORS-SERIE N°S Cor) yay Ce ETC aca ES easy eC Une installation CCU nL Eg er auc SERED ug —_— Les problemes et les remédes Rey Ki Cee Fa oe ou par téléphone (ist - LES PISTOLETS 22 LR A UN COUP (16,50 € franco) (hks2 - LES TROUPES D’ELITE EUROPEENNES (16,50 € franco) (Diss - LES PISTOLETS DE COMBAT (8,50 € franco) HSS - LES FUSILS D'ASSAUT (850 ¢ franco) (CJHSé - LE FUSIL D'ASSAUT KALASHNIKOV (2,50 franco) CJHS? - LES COUTEAUX DE COMBAT (8,50 franco) (CJHsé - LE PETIT GUIDE DU RECHARGEMENT (16,50 € franco) (Cis9 - GUIDE DU TIR AU REVOLVER A PERCUSSION (16,50 € franco) Retournez ca bulletin découpé, photocoplé ou repris sur papier Nibre& : isto LE RAID (1650 franco) ‘REGI/ARM 43 BIS RUE CRONSTADT 75015 PARIS LE MAGAZINE DEE ARMES ET DE LA SE0URITE DANS CE NUMERO REGLEMENTATION . Amateurs d’armes et trafics BANC D’ESSAI ARMES DE POING Test Glock 17 contre CZ75 ARMES DE POCHE . Le pistolet Double Tap ARMES HISTORIQUES / T.A.R. .......... 30-34 Les fusil Mauser suédois ARMES HISTORIGUES, . wee eee 8639 Un revolver .38 vraiment “Special” ACCESSOIRES & EQUIPEMENTS ........ .40-41 Le nouveau hoster BlackHawk Epoch BANC D’ESSAI ARMES LONGUES Le fusil PAR de Pro Arms ECLAIRAGE . Nouveautés SureFire : des idées brillantes ARMES DE PRECISION .. . HK G28, nouveau fusil de tifeur d'élite de la Bundeswehr ARMES DE LOISIR PETIT CALIBRE........56-57 La carabine a levier LA322 Chiappa RECHARGEMENT “GOOD OLD TIME” ..... . 58-61 Le .30-06 Springfield REPORTAGE UNITES D’ELITE Les 40 ans du GIGN NOS RUBRIQUES ACTUALITES ACTION AST Nouveaux produits ACTUALITES PRO SECURITE Infos, tendances et nouveautés AGENDA & PETITES ANNONCES . 4 ACTION "360 + NOVEMBRE/DECEMBRE 2014 Ce See YS UN COMPARATIF ENTRE LES DEUX MEILLEURS PISTOLETS DE COMBAT DES TEMPS MODERNES en cule Le Glock 17 de notre test, fabriqué en 1096, fait partie de la deuxieme géné- ration, ce qui explique sa carcasse en pelymare démunie de rail Picatinny ot absence sur la poignée des reliefs ‘ergonomiques destinés & accuelllir les delgts de la main forte. e banc d’essai comparatif _n’aurions en principe aucun souci & nous entre le Glock 17 et le CZ fare quant au déroulement de notre 75 nous terait partiouliére- bene d'essai ‘ment & eceur parce que nous _Sauf que c’était sans compter sur la avons toujours considéré, mon ami Jean loi de Murphy, toujours présente quand et moi-méme, qu'il s‘agissait des deux or aborde le tir et les armes. Prenez meillours pistolets de combat, excep- deux pistolets de combat réputés pour tionnels notamment eu égard a leur rap- leur fiabilité et qui sont de toute évidence port qualité/prix tres avantageux. Aveo en excellent atat, commencez votre Une petite préférence pour le premier de benc d'essai et... attendez-vous a des la part de Jean (norm lestunhomme surprises ! de terrain) et une petite préférence pour le second en ce qui me concerme (lo- gique : je suis essentiellement un tiur CATASTROPHI sport Nous débutons notre essai par des Pour ce qui est du choix des armes, tis dynamiques, réalisés par Jean & la Vole! les douxarmes telles quelies nous avons souhaité tester des exem- distance de 15 métres. II apprevisionne se présentent issue de notre bane piaires ayant déja un certain passif, 8 ‘O coups le chargaur du GZ 75 et com- diese mi rok revues moaiie,, respondent 8 ce au est passible ence pat des aes de ex bps, Sone al phrroedent: Ie lover as ‘acqusérir sur le marché de occasion. ain de tester la dualité simple et double fomplace sulte au bris de cette plsce; C2 Tui NOUS procurait 'opportunité de action (premier coup tiré en double ac- a carcasse du Glock 17 de 1996.2 6t6_ Verifier de quelle maniére is vieilissaient. ticn, suivi par un second coup tiré en remplacée afin de redonner a cette Ces pistolets étant, aussi bien I'un que simple action). Au septiéme coup, le arme son potentiel de précision initial. autre, réputés pour leur fiabllité, nous OZ 75 connait un incident de tir causé = Cet ae To en cI rors Peatiareteooratemeery tices tote atrss tie ea ieitoe Mer se Det e Sed Revie serene eae uae UNE ICONE DU TIR AUX ARMES REGLEMENTAIRES : Entre 1814 et 1905, la Nor- vége n’était pas indépendante mais se trouvait rattachée au royaume de Suéde. Les armées des deux pays n’en conservaient pas moins une certaine autonomie en ma- tiére d’armement. En 1867, l'armée suédoise avait adopté un fusil Remington Rolling Block a un coup en calibre 12,7x44 R. La Norvége avait pour sa part adopté peu aprés Je fusil a un coup Jarmann a Cee PV ytel sitet] ta ae arr, partir des environs de 1880, beaucoup d'armées euro- péennes commencent a se do- ter de fusils a répétition et apres 11886, la plupart des nations industriali- ses abandonnent dafinitivement les fusils & un coup tirant des cartouches chargées a poudre noire d'un calibre voisin de 11 mm au profit d'armes @ ma- gasin vertical alimentées par lame-char- eur avec des cartouches de petit ca- libre (6,5 & 8mm), chargées @ la poudre sans furnée, ‘UN VENT DE MODERNISATION Les pays scandinaves n’échappent as & cotte évolution et entreprennent. des évaluations en vue de moderniser leur armement, Deux inventeurs nor- vagiens : le capitaine Haman Ole Krag ct l'armurier Erik Jorgensen mettent au point un fusil alimenté par un magasin latéral, aujourd'hui connu sous le nom Fusiliors suédois armés du fusil mo- dale 1867. (D.R.) En haut fusil mv96, en bas : vs moaitiee 1914, La balonnette cor- respondante est placée sous chacune des armes de «Krag-Jorgensenm, Cette arme n'est as immédiatement adoptée dans son pays d'origine, mais est adoptée en 1889 par le Danemark et en 1892 par les Etats-Unis d’Amérique. Ces deux pays choisissent de le chambrer pour une car- touche a bourrelet : la 8x58 Rau Dane- mark et la 20-40 Krag aux USA (Voir & ce propos article « Des Norvégiens aux USA-Les fusiis Krag Jorgensen », publié dans le numéro 359’ d’ACTION (Voir & ce propos article « Des Norvégiens aux USA-Les fusils Krag Jorgensen », publié dans le numéro 359 d’ACTION). La Suede adopte la cartouche da- noise de Bxb& H et remplace les canons des Rolling Block de son infanterie par des canons neufs en 8x58 R. Ce chan- gement de cartouche se traduit par une amélioration des performances balis- tiques de I'arme et permet en outre & chaque soldat de transporter plus de cartouches & charge équivalente. Cette modification ne constitue toutefois qu'une solution temporaire, car méme modemisé, le Remington Rolling Block reste un fusil & un coup pour lequel n'existe aucune possibilité de conver- sion en fusil & répstition. Le fusil suédois moddle 1867 /89 : il sfagit d’un Remington Rolling Block initialement en chambré pour la car- touche de 12,7X44R, recanonné a partir de 1889 pour le tir de la cartouche dk 8x58 R Krag également réglementaire ‘au Danemark. (Document : Michael Dolle -MD Gunshop) Los deux armées constituent donc un ‘comité chargé de choisir parmi les méca- ‘nimes d'armes & répétion connus, lequel serait le mieux adaptés ses besoins. Les comités nonvégiens et suédois doi- vent également choisir pour quel type de cartouche serait chambré le futur fusil répatition. Alors que les Suédois, qui ont défi adopt la cartouche de 8x58 R pour transformer leurs fusils Rolling Block talent plutot enclins a conserver cette munition, il existe & cette 6poque un fort courant dans l'armée norvégienne en faveur de I'adoption d'une cartouche a gorge de petit calibre (6,5 mm). Aprés Un premier inventaire des systemes dis- Ponibles, la commission d’armement ‘chuisil Ue fovaliser ses essals Sur UIs mécanismes : Mannlicher, Mauser et Krag-Jorgensen, LA SUEDE ADOPTE, ‘LE FUSIL MAUSER En janvier1892, Monsiour Frede- rik Doll, responsabie international des ventes de Mauser chargé de la Scandi- Fusil m/96 équipé d'un guidon de tir et d'une hausse micrométrique « Et ». navie remet aux autorités suédoises un exemplaire de la nouvelle culasse enti’- rement démontable sans outil que Paul Mauser vient de créer pour I'Espagne. Intéressée par la robustesse at la simpli- cité de la nouvelle culasse Mauser, lar mée suédoise envoie plusieurs de ses officiers visiter les usines Mauser, afin de prendre connaissance des dernires 6volutions en cours. Le porte-fourreau montré sur cette photo différe du modéle ordinaire en ‘cuir retourné. Cette version plus élé- gante semble avoir été utilise a titre Personnel par certains cadres de la de la réserve territoriale, La délégation scandinave examine également avec attention les cartouches destinées aux divers modéles de Mauser et conclut que les cartouches @ gorge Gtaient éminemment préférables aux cartouches @ bourrelet. En 1893, les deux armées entreprennent une sé d’évaluations dans laquelle Mauser pré- sente ses tous deniers modéles, = en particulier le nouveau maga- sin enti@rement contenu dans le fot do 'arme, récemment adopte par rarmée espagnole. A Vissue des essais, les Norvégiens restérent attachés au systéme Krag-Jorgensen qu'lls adop- tent en 1894 dans une version cham- brée pour une cartouche a étui a gorge de 6,5x55mm. Les Suédois accordent pour leur part leur préférence au Mauser. En mai 1893, la Suéde commande 80 carabines moitié en calibre 8x58 R, moitié en calibre 6,5, mm, afin de mener une évaluation com- parative en corps de troupe, qui aboutit ‘en mars 1894 & l'adoption officielle par la Suéde du Mauser en calibre 6,5x55, mm et & la commande immédiate de 20 000 carabines de cavalerie. La moder- nisation de l'équipement de cette arme est en effet prioritaire, car les carabines, Rolling Block dont est ericure eyuipes eer ae Doe eee ete ong Tees Peas See eet’ ee aes pouce du tireur d'enfoncer dans le Lee ere een Actes re et ouverte de la culasse permet de voir Seer aer cr SO oe roth Seer ets la cavalerie suédoise n'a pas bénéficié de la modernisation de 1889 et est en- core chambrées pour la vsille cartouche a bourrelet chargée a poudre noire de 12,744 mm, ‘Avec le recul, Parmée suédoise paraft avoir fait le choix de la moderité en ne se préoccupant pas d’adopter une cara- bine dotée d'un séparateur permettant de charger I'arme a la main cartouche par cartouche, tout en conservant en réserve les cartouches du magasin. Les Norvégiens conservent pour leur part cette disposition sur le fusil Krag quills adoptent la méme année, mais leur fusi ne peut étre alimenté par lames-char- gours (Colles qui avaient été essayées pour le Krag-Jorgensen s'éteint reve gas inadaptées). Le fait que l'armée suédoise et norvégienne aient pu adopter chacune une atme différente (toutefois dans le méme calibre) au cours de l'année 1894 témoigne de I'autono- mie dont jouissait deja a cette époque la Norvage au sein du royaume de Suede. Les deux armées adoptent toutefois la meme cartouche, afin d’uniformiser leur approvisionnement en munitions en cas de confit. La carabine est d’abord dési- gnée sous le nom de « 1894 ars karbin », puis l'année suivante sous l'appeliation de « 6,5 mm karbin m/1894 ». Son adop- tion est assortie de 'autoriation donnée ar Mauser de fabriquer ces armes en Suéde, dés que la manufacture « Carl Gustav Stads Gevarsfaktori » o'Elkiistuna aura regu la machinerie nécessaire. ‘Afin de satisfaire les besoins de son infanterie, l'armée suédoise procéde & une nouvelle série d’essais en 1895 pour déterminer ies caractéristiques do son futur fusil d’infanterie, dont le mo- dale défintif est adopté le 20 mars 1896 sous le nom de «6,5 Gevar m/96» (fusil de 6,5 mm Mile 1896). La manufacture d'Eikilstuna commence & produire les Premiers fusils m/96 en 1898, mais la production encore balbutiante étant tras lente (@ 200 fusils seulement fabriqués au cours de l'année), le ministre de la guerre suédois commande l'année sui- vante 38 600 fusils M/98 chez Mauser, qui seront livrés au cours des années 1899 et 1900. Il faut bien vivre avec son temps. C’est-a-dire avec des crosses en polyméres, des rails Picatinny, des visées laser et des boitiers phospha- tés. Mais il est quand méme permis de revenir aux fonda- mentaux, a l’acier finement ajusté et poli, aux bois pré- cieux, et aux platines « Single Action » de nos anciens. REVENONS UN INSTANT SUR LE COLT 1872 PAR EXEMPLE. ‘Chacun conraft le brillant parcours des revolvers .44 Remington 1858 et Colt 1860 pendant et aprés la Guerre de ‘Sécession qui se termine en 1865. Les, survivants retrouvent alors leur atelier et la cartouche papier du revolver & percus- hAB UN RE VOLVER VRAIMENT « SPECIAL » ‘sion est bient6t éclipsée par la cartouche ‘métallique & percussion annulaire puis centrale, Quatre ans plus tard en 1870, des armuriers comme Richards-Mason proposent des barillets de conversion et des adaptateurs pour tirer les nou- velles cartouches métalliques dans les innombrables revolvers @ percussion qui équipent encore les miltaires démo- bilisés et les ranchers qui partent vers Ouest. Mais le pionnier / cavalier vou- drait bien charger son arme et éjecter les étuis sans avoir & déposer le barilet. Nombre de pistoleros restent pourtant des aficionados du Colt 1860 S.A. & car- casse ouverte, de sa piatine moelleuse et de sa visée flash avec le brillant du ‘canon comme sur un fusil de chasse. LE MODELE « OPEN TOP » Colt a bien compris le message et propose en 1871 et 72 les deux pre- miers revolvers a cartouche métallique avec portiére de chargement et baguette d'éjection sur base 1860. Ces armes de transition connaitront une production limitée car éclate en 1873 le coup de tonnerre qui retentit encore aujourd'hui avec l'avénement du Colt SAA. on 45 Colt. Mais le Peacemaker est trés char 25 dollars, et de plus rare car résené dabord a la cavalerie, Un siécle et demi plus tard, Uberti propose une réplique du Colt 1872 Late Model pour étoffer sa gamme Cowboy Action Shooting®. L’arme est produie fen deux versions, .45 Colt ou .38 Spe- lal. option d'un chambrage en .38 ‘Special Police peut surprendre, mais ily une logique évidente. Sous le canon, ‘on observe les marquages «.38 Colt ard ‘00 GW Special » ef les poingons = NP = et « psf » d'épreuves & la poudre sans f1- mée qui nous rassurent complétemenr. Diabord, au plan historique, la ca touche .38 Sp. a commencé sa car- rigre en 1898 en version poudre noire, Le .88 Colt est encore plus ancien mais, obsolate aujourd'hui. Ensuite l'alésage fen moyen calibre laisse de rassurantes épaisseurs de metal alors qu'en ca- libres .44 et 45 la rigiaité de la carcasse « Open Top » est mise & rude épreuve. Enfin le reglement du C.AS. prescrit des niveaux de puissance modérés et dans les séquences de tir chronométrées le £88 Special présente moins de recul st plus dagilité que le .45 Colt Notre arme porte la référence 341381 du catalogue Uberti. Elle a regu une fni- tion trés soignée ot une bolle patine grise a l'ancienne. La platine & simple action reste celle du 1860 montée sur trois axes, efficace, douee et rapide. Par rap- port & son ancétre, on trouve deux nos- La finition de 'arme est trés soignée. On utilisera une cale en bois pour déposer le canon trés ajuste et un petit jet on laiton pour chasser Ia clavette. Les revolvers « Open Top » conservent toujours des fidéles enthousiastes. La filia- tion entre le Colt 1860, ici en version Gold Rush, et le Colt 1872 est évidente. ‘veautés : une portigre de chargement du barillet et un éjecteur & baguette sous le ‘canon. Le percuteur sur le nez de chien est flottant, et tous ces progres ouvrent la voie au futur Peacemaker. Les sorties de chambre sont alésées 8 la cote nominale 9,07 mm = .357. Les chambres sont ajustées assez serrées. Le canon de 7 pouces ¥ est aussi a la cote .387 nominale avec six larges rayures au relief profond destiné visible- iment & la baile plomb, réglementaire on ‘Cowboy Action Shooting®. Le pas de rayure est & la norme modeme de 18 pouces, L’ame présente un poli brilant et les usinages de céne dentrée et bouche nappellent aucune critique. L'entrefer canon-barillet est minimal, de lordre de 40/100 mm. A I'armé du chien, barillet verrouilé, lampe LED braquée, I'aligne- ment de chaque chambre indexée sur axe du canon est parfait ‘Au démontage sommaire, on dé- couvre des aiustaaes trés serrés. I faut frapper la clavette d'assemblage avec tun jet on cuivre et il m’afallu utiliser une cale en bois pour séparer le canon de la carcasse. Tout cela respire la qualité et {e travail bien fait, tout comme le bois splendide de la crosse monobloc a la Colt Le démontage est celui du Colt 1860. Dans la pratique et avec la poudre sans fumée, le démontage complet restera ‘exceptionnel. Pour l'entretien courant, i! sufft de déclaveter le canon et de dépo- ser le barilet. ~ Armere chien au cran intermédiaire pour libérer la rotation du barilet. ~ Chasser la clavette de canon de la gauche vers la droite aprés avoir tourné d'un demi tour la vis qui la maintient captive. La clavette est serrée et il faut un petit maillet et un jet en laiton, = Une cale en bois/laiton est confeo- tionnée pour séparer le canon et frapper laclavette, Séparer le canon avec la cale ‘en bois. Déposer le barillet, Une arme de cette qualité ne doit @tre confige qu’a un tireur familier de la Platine simple action qui n'est pas aussi simpliste qu'il y paralt. Notamment, il ne faut jamais rabattre le chien a partir da a position intermédiaire de chargement. Pik aera ea ee NOUVEAU - NOUVEAU neo Lf) aN) SPECIALES Sn Pet eee cl ey N°10 en kiosque en Novembre- 2 mabe Visas \ =x Grim Décembre 2014 y Dyn ! i = AVE 52014: dt ck s " Seer “oir 2014 du ciel ala tre SAOLSIUM Le Diemude : le « couteau suisse » SARS AA Gm de la Marine nationale Ma e Le 2 régiment de hussards : West Point : 'académie militaire améticaine ABORD DU ) ° Armement ne J FN Herstal féte son 125° anniversaire Pees . fe YN . Kurdistan 1984 » y ee een it a aes To Abonnez-vous a SPEGIALES : ‘auay Eanteewsie wea sr = ~~ Pour 1 0s, au tart prétérentel de 81 € au lieu de 90 € DOM 94 € au lieu de 102 Nom: (Code Postal: Vie: Pays CLoint mon réglement de, euros A Tordre de: Histoire Tél: 01 45 32 60 26 ~ Fax: 3259 00 carte bieve n° Date expiration: ete bl cop pc xp se ap 3 -OP BATONS SPLELES STORE MUIARE EDI sr rata ast 48 145325900 + MAGAZINE Cr ey ca tT 2 (oT Ra > ve i PT ae ae ce | \ SEC ae Ges ye ae Pee | GIGN eer ey | eae Mi i Re Rape M CCU ut a Abonnez-vous en 1 clic sur >> mim ‘OUI, Je m'abonne a Action Pour 6 numéros, au tarif préférentie! de 39€ au lieu de 45€ EE et DOM 49 uméros, au tarf préférentiel de 75€ au lieu de 89€ ‘SELECTION 2014» LIVRES & DVD. pearl a: (a ere eete d de [a librairie du collectionneur Pa NS toner eli dea ilocos pple Ia: Tae lM edad REGHARM 43 BIS RUE CROWS) pour les abonnés Pour ranger: BAN F764255000007210 ur de 30 ‘eartouches Sellier & Bellot, est posé sur une __tenue franoaise de parachutiste, | s'agit ici de la version civile serni-au- tomatique du PAR MK3, diffusée en France par la société T.0.E. Arms. ‘Son sélecteur ne comporte donc pas de position permettant le tir en rafale. Ce modéle, chambrée en calibre 5,58 x Ce fusil est livré dans une housse tactique en Cordura munie de poignées, d'une 45 OTAN (équivalant au .223 Remington ‘sangle d'épaule ot de brotelles pour in port de type sac a dos. Cette house per-américain), ge démarque principalement mot d'emporter 'arme accompagnée de plusiours chargeurs,viseurs optiques et Su'erc a) Se dammaraue Grincipaloment Petite accessoires divers, et 28 romarcpiable qualité de febidica tion, sa culasse a verrouillage rotatif, son systéme d’emprunt de gaz indirect avec un piston & course bréve (PAR = Pisten ‘Advanced Rifle) et son canon aisément démontable sans outi, Nous avons testé ici un exemplaire que son canon cout destine au combat rapproché plutét qu'au tir de précision a longue distance. Nous avions, dans_un précédent bane d’essai (celui du Brigger & Tho- met APCS, publié dans Action Armes & Tir n° 364, novembre-décembre 2019), rappelé ce qui différenciait un pistolet mitralleur d'un fusil d'assaut. Nous n’d- fons pas y revenir. Eu égard & notre légis- lation, rarme que nous présentons ici est considérée comme étant une carabire semi-automatique. Sans vouloir jouer sur les mots, je refuse de me laisser in- fluencer par les subtiités de la législa- tion francaise et je trouve plus logique ce Continues @ fappeler fusil d'assaut, tout comme je continuerai & appeler fusils & pompe les riot-guns & canon rayé. DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION HIGH-TECH Le PAR MK3 est construit avec des matériaux modernes de grande qualite. Son bottier de culasse et sa carcasse, de méme que son garde-main, sont en ‘métal léger, un aluminium de type avie~ tion dont la dénomination exacte est 7075-16. Cet alliage (aluminium + me= gnésium + zinc), qui prend parfois les appeliations commerciales « Ergal » ou «Zicral »,affiche une solidité proche de calle de l'acier. Sa crosse d’épaule et sa polgnée-pistolet sont moulées en maté- riau composite & haute résistance, plus exactement en polymere renforcé par de la fibre de verre, ce que les anglais ap- pllent FRP (pour Fibreglass Reinforced Polymer). Son canon, de méme que sa Culasse et la plupart des pidces du mé- canisme, est en acier. Larme est ici équipée de son chargeur de 20 coups, qui ne ‘déborde pas le bas de la poign: ‘On remarquera le systéme d'at- tache rapide QD AutoLock, qui permet d'installer et de désinstal- ler instantanément la lunette sur lest livré dans une housse de trans- port en cordura soigneusement molle- tonnée, pourvue de multiples paches et systemes d'accrochage de type Molle (MOdular Lightweight Load-carrying Equipment) afin de recevoir l'arme ac- compagnée d'un grand nombre d'ac- cessoires tels que viseurs optiques et chargeurs de secours. Cette housse tactique est dotée @ la fois d'une por ‘gnée, d'une sangle d’épaule et de bre- telles autorisant son port comme sac 8 dos, Elle so révéle idéale pour nous rendre au club de tir, ses dimensions généreuses permettant d'accueil sans probléme l'arme accompagnée par les cing viseurs, les deux chargeurs et les deux bortes de cartouches qui nous ont été fournis, Les viseurs Vortex (1) sont équipés de montages réalisés par la firme American Defense (2) Ces montages disposent d'un systéme d’attache ra- pide QD, actionné au moyen d'un levier lui-mame ver- rouillé par un curseur, ce qui permet de les installer ou les retirer instantanément. La précision de ce type d’as- semblage garantt la péren- nité des réglages initialement appliqués au viseur. DES RAILS A PROFUSION L'arme elle-méme est tres bien équipée. Elle est munie d'une crosse d’épaule télescopique Magpul CTR (Compact Type Restricted) &5 positions de réglage et d'une poignée-pistolet ‘Magpul MOE (Magpul Original Equip- ‘ment, Cette poignée creuse, fermée par Lune trappe, permet de stocker quelques ccartouches de secours ou de petits ac- ccesscires de nettovaae. La carcasse reprend les spécificités du M16 avec, notamment, un pontet basculant, aisément déverrouillé& aide de la pointe d'une cartouche pour per- mettre le tir avec des gants d’hiver. Le levier de sireté,situé surle c6té gauche, conn recon cn foc ancie ieeeennoal Secs] eee Cry (CeCe Cue ‘Le canon court dont est équipée notre arme d'essal favorise I'ap- parition d'une impressionnante flamms a la bouche, causée par la Poudre dont une partie brile a ’air libre, is Bette TEXTE ; PHILIPPE COUVREUR PHOTOS: COURTOISIE AK BIEN PLUS QU'UN FUSIL HK G28 : PRECISION PL ‘Une lunette de tir Schmidt & Bender a été réalisée spécialement pour cette arme HK et la Bundeswehr. I s'agit dune 3-20x50 avec une tourelle simple tour gravée a la balistique de la muni- tion et doté d'un reticule DMR. En qualité de fusil .308 dédie aux tireurs d’élites DMR « Designated Marksman Rifle », \e G28 garantit une précision constante de 1,5 MOA au maximum, ainsi qu’une compatibilité illimitée au combat nocturne. La dis- tance maximale effective. de combat et la probabilité de faire mouche au premier coup est de 600 m et un tir de neu- tralisation précis est méme possible jusqu’a 800 m ! ouvell arme detreur dette de 'armée de terre allemande, mise au_ point principalement afghan, le G28 est du fusil semnieautor il de competition MR3O8. Mis au ‘chambré pour lec rove 51 mm, le DMR offre les capact- tis d'engagement permises par son ‘uéme précision de 1,5 MOA allié & son calibre .308 tout en conservant une par- faite autonomie pour le tir de nuit. ‘Avec sa couleur vert/brun (réf. PAL8000) spécialement adaptée a sa mission, le G28 offre une couleur de ca- mouflage compatible sur le terrain dans. le monde entier, Un kit de conversion supplémentaire est également proposé cans le but de permettre des utlisations tique int ‘0u des missions encore plus spécifiques aux termes desquelles le G28 peut tre reconfiguré en version « Patrol » et utilisé alors comme un simple fusil d'assaut. Le G28 Designated Marksman Rife est entré en service au sein de la Bun- deswehr pour remplacer le fusil de tireur d’élte mis en place auparavant a tite provisoire, un modéle dérivé du fusil G3. Officiellement designé sous le nom de ZF G28 (pour Zielfernrohrgewehr 28, au- trement ait en frangais fusil modele 28 lunette télescopique), le nouveau fusil de précision de 'infanterieallemande est lune arme semi-automatique fonction- nant par emprunt de gaz, chambré pour la cartouche OTAN calibre 7,62x51 mn, alimenté par boitiers-chargeurs amo- vibles de dix ou 20 cartouches i et a mécanisme de verroullage par cu- ly lasse rotative Le canon a une longueur de 42 om, et a fendtre d'éjection se situeidulcote Onicha da Varma. Calla-ci eat Aquinda d'une lunette de visée optique Schmidt & Bender a grossissement variable 3x20, et a été mise au point pour permettre d'engager des cibles & des cistances de tir pratiques allant jusqu’a 800 métres. Le ZF G28 procure désormais au groupe de combat d'infanterie une arme de tir de précision particulierement robuste afin d'engager des menaces spéciiques & distance, particuliérement au-dela de 250 metres. Parmi ses autres fonctions, le G28 est également prévu p¢ liminer des personnels ennemis clés comr EIST ey a Entrainement de type « Piratair »: au fil des ans et de I'évolution des menaces, le eRe eine erect a eee ieee ee nce cg ca GIGN, quatre lettres, un sigle qui s’est imposé au fil des quatre derniéres décennies comme I’ultime bras armé de la I dernier rempart contre le terrorisme, l’espoir final de cen- taines d’otages. Quatre lettres qui forcent le respect - méme chez les malfaiteurs les plus endurcis - et l'admiration de la plus grande partie de la population, et dont le profession- nalisme est devenue une marque de référence, et ce dans le monde entier. jende, il y a dos jommes, Une poignée au ut, des précurseurs qui avaient tout a créer, inventer, innover, et maintenant une force composée de 380 hommes et fernmes surentrainés et préts A tout, mais toujours dans le respect de la protection de la vie, que ce soit cell de lotage ou du forcer ser la leur. Lo GIGN, c'est aussi une histoire ex- ceptionnelle, éerite au quotidien par des hommes qui vont cdtoyer la violence, la haine, souvent extréme, mais aussi la détresse, le désespol et faire face & des situations extraordinaires, HISTORIQUE Vers la fin des années 60, et au début des années 70 se déroulent plusieurs évanements qui montrent le manque de réactivité de la gendarmerie dans cer- tains domaines d'intervention, La police posséde alors son « anti-gang », mais la force militaire r’en a pas d’équivalent. En Tireur d'élite et son bindme observa- Ree one vironnement naturel. L’ensemble des ceca et Seo 1969, un forcené se retranche a Cestas. Le 21 septembre 1971 se déolenche 'a- faire Buffet-Bontemps et la prise d'otage la Maison Centrale de Clairvaux qui se solde par la mort d'un surveilant et dune infirmiére. Le 3 décembre de la méme année, Jean Kay tente de détou- ner un Boeing pakistanais pour effectuer une livraison de médicaments au Bar- sladesh, Mais c’est surtout la prise d’otage des, athlétes israéliens pendant les J.O. de Munich en 1972, qui va étre élément déclencheur final de réflexion autour de la eréatian au sein de la Gendarmario Nationale d'une unité spécialisée pour ce type d'intervention si particulier. La décision officielle en est prise le 1* no- vembre 1973. Quatre mois plus tard, le ter mars 1974, une « Equipe Commando Régio- nale d'intervention » (ECR) est opéra- tionnelle au sein de l'escadron 2/2 co Maisons-Aifort. Le lieutenant Proutecu est le premier chef de ces 17 hommes ‘ui interviendront dix jours plus tard pour Un forcené retranché dans les Yvelines. Le 16 avril 'ECRI est transforrné en Groupe d'ntervention de la Gendarme tie Nationale, avec un GIGN N°1, tou- jours @ Maisons-Alfort et un GIGN N° 4, formé par I'Escadron Perachutiste ce la Gendarmerie Mobile & Mont-de-Mar san, Tout cela fusionne le 1" juin 1976 pour devenir une seule unité (aéropo~ tée) 4 part entiare. Elle peut également tre projeté partout dans le monde ot des intéréts vitaux et des ressortissants frangais sont menacés, comme cela a 416 le-cas quelques mois plus tot avec la prise d'otage de 30 enfants dans un car scolaire & Djibouti. ‘VERS UNE STRUCTURE D'ENVERGURE Le nouveau GIGN étoffe ses effectits, les lieutenants Baril et Lepouzé, les f= déles adjoints du capitaine Christin Prouteau, sont incontestablement deux personages ciés de cette montée en puissance. Véritable bricoleur de génie, sSpécialiste du gadget avec son insépe- rable mallette, & mi-chemin parfois ente Geo Trouvetou st I'inspecteur Gadget, Paul Baril utilise par exemple un sté- thoscope pour écouter les mouvement humains derriére un mur, ou un endos- ‘cope pour regarde dans un trou de ture ou de volet. Le groupe s'entraine en se préparant au pire, selon le viel adage militaire, « a sueur épargne le sang ». Les conditions de cot entrainement sont souvent plus dures que la réalité puisque c'est per- dant un exercice que le gendarme Ray- mond Pasquier meurt le 23 Avril 1977. Le nouveau casernement situé a Sato prendra son nom. La plupart des déces Sortie de véhicule lors de la démonstration d'une extraction d'un ressort cde membres du GIGN le seront d’aileurs pendant des entrainements. Les tours d'habitation des gendarmes de Maisons-Alfort servant pour les des- Centes en rappel et les fossés du fort de Charenton ne sont plus adaptés a I’en- trainement des hommes du « Gl » En 1983, le Groupe s'installe donc. dans de nouveaux locaux sur le plateau Versaillais, ce qui lui permet de disposer d'une tour d'entrainement adapts, d’un stand de tir décié et des infrastructures du camp militaire, dont des pistes d’entrainement & la condluite. Cette méme année est oréé le Groupe de Sécurité de la Prési- dence de la République (GSPR) our assurer la sécurité du chet de Etat Le nouveau président Mitterrand aen effet demandé au commandant Prouteau de tester la sécurité autour de sa personne, assurée par quelques policiers et, constatant de nom- breuses failles demande la créa- tion d'une unité spécifique, for- mée d'une trentaine hommes du GIGN (ou formés par eux). autre mission du nouveau GSPR est alors dlassurer aussila sécu- rité en toute discrétion de la fille cachée du Président, Mazarine, En 1984 est créée JS GSIGN (Groupe- AAS ment de Sécurité et d'intervention de la Gendarme- rie Nationale). 1) regroupe le GIGN, Vescadron 9/11 pa- rachutiste devenu EPIGN (Escadron Parachutiste d’In- tervention de la Gendarmerie Nationale) et le GSPR. Enfin en 1985 est ceréé le groupe instruction. NOVEMBRE/DECEMBRE 2014 © SS os ere Lepetit ECA est devenu une unitéc'en- vergure, ceuvrant souvent dans ombre, ris aussi parfois au grand jour, sur des Grénements trés médiatiques en tout point du monde. On ne compte plus les ‘opérations souvent délicates qu'ils ont {21 4 mener en 40 ans, comme celle du ditournement de Airbus d'Air Franco, fn 1984, par des teroristes ‘slamistes aqui avaient tr8s probablement f'nten- tion do faire écraser appa reil sur Pars, créant tun 11 septembre SEB. avant i'heure. Diautres. don- |, neront matiore | polémiques, ‘comme celle de la grote d'Ouvéa, en Nowvelle-Calédo- nie. Le « Gl » est ‘également une ‘L’HISTOIRE L’OQUEST AMERICAIN + American Deo HISTOIRE + AVENTURES - 1 GE JOR Peep td merican HISTOIRE + AVENTURES « LOISIRS Jae BULLETIN D ABONNEMENT ; £ 9 Pour 4 numéros, au tarif préférentiel de 27 € au lieu de 31,20€ Abonnement ian CEE et OM: 32€- Etranger:42€ pour 4 numéros: 27€ Pour 8 numéros, au tar pretérentel de 62 € au lleu de 62.40€ au lieu de 31,20€ CEE et DOM: 62€ - Etranger:67€ ———— 0 ———0 Abonnement 2 ans: 52€ au lieu de 62,40€ E-mail (Prix de vente au numéro 7,806 cy y G-oint mon raglement par chaque & ordre de HISTOIRE MILITAIRE EDITIONS RECEVEZ EN CADEAU* = Je rig par carte blew W Lehors sie Gazette des Armes Kies revolvers Smith & Wesson = Bam eg fo CRERERN |__| pana pine no N%, 2, 3 et leurs variantes» Teanid couleurs : | ne loco ou reps sur paper Ibe a: a Ge | insrone nmrame commons abs NUE CRONSTADT 75015 Panis our rBranger AN 762255900007 2100822470779- SWTET COOPERPP

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