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ROYAUME DU MAROC eas eg Cet ot Ey Offfice de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION RESUME THEORIOQUE & GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUE MODULE 3 NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A L'INFORMATIQUE SECTEUR: NTIC SPECIALITE : TECHNIQUES DE RESEAUX INFORMATIQUES (TR?) NIVEAU: TECHNICIEN SPECIALISE, Rasuind ce Biber of NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A | Guide de travaux diriges UINFORMATIQUE DOCUMENT ELABORE PAR : NOM ET PRENOM: EFP:; DR: MORCHID OMAR IMAM CFMOT! DRGC ‘OFPPTDRIF T Phomon cal Hace 3 NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A Guide de travayx alrigés LINFORMATIOUE. A, Syattimes de ama IE e. x i. my 3 Algébre de Boole et logique combinatoine os a © SOMMAIRE : Introduction : ‘Apergu historique +. Exemples de systémes de numération Des syatémes positionnets Qu'est co qu'un systéme de numeration 2 Principe d'une hase: Les systémes positionnels : Dronité de [information et ses multiples +. Passage de la hase décimal & une base queleanque = Passage de la base binaire vers une base quelconqu Passage de la base binaire vers le décimal Passage de la base binaire vers Pactal: Passage de la base binaire vers l'octal Larithmétique bina Liaddition binaire La multiplication... La soustraction La division : ‘Les nonibres fractionnels Cadage avee virgule fixe : ‘Représentation des nombres a virgule flottante . Représentation des nombres signés : Par leur valour absolue et leur signe.. Représentution des nombres signés dans le code du complément restreint.. Repedsentation des nombres signés dans le code sone vrai En résumer pour Varithmétique binaire + Representation des nombres signés : Exemple sur un ostet George Boole Variable booléenne : Fonetions logiques de base : Fonction OU Ragles de simplification d'une fonction loyique Commutativité Assooiativite « Distributivité Autre régies de simplification Théoréme de MORGAN + Table de Karnaugh Principe. Repréventation dun tableau de Karnaugh Tableau de Karnaugh & 3 variables ‘Tableau de Kamaugh & 4 variables : Ecriture dans le tableau de KARNAUGIL OFPPTDIUF taped eee NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A Guide te travaux dirigés UINFORMATIQUE a G ewe TRAVAUX DIRIGES.. webs Repérage de zones dans tun tableau de Karnaugh. Lecture dune fonction dans un tableau de kamaugh Regroupement de cases dans un tableau de Kamaugh Minimisation d'une fonction dans un tableau de Katnaugh Résumé: Cas particulier : Ponieé de mnesure de Information et ses multiples Les différents cades binaites... Definitions Code binaire pur. Code binaine réfléeti ou code Gray. Construction du code Gray Les codes de caractéres Le code ASCH, Le dénombrement :. Notation fact a, Définition b. Propriétés Arrangements de r objets parmi n a. Définition b. Autre definition ce. Théortme :.... Combinaisons de r objets parmi n a. Definition La probabilité: Introduction UNIWERS DES EVENE a, Definitions : AXIOMES.....- tii PROBABILITES CONDITIONNELLES.... - Résoudre des problémes de probabilité et de Salsas Notion de variables qualitatives. . Notion de variables quantitatives, Representation des variables qualltaives ct qualitatives, Calcul des patamétres de tendance. a Parambire de tendance centrale + bh. Paramitires de dispersion rot ee OEPPTDRIF z Résumé de ketifane = NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A ‘Guldle de traveatn dlrig LINFORMATIQUE MODULE 3; NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A L'INFORMATIQUE Code; TREOS Durée: 60 heures OBJECTIF OPERATIONNEL COMPETENCE Appliquer des notions de hase-en mathématiques et statistiques en informatique PRESENTATION Ce module de compétence générale sinsorit dans la premiére anniée-du programme d'études at oonstite un préalable pour fenseignement des modules "Techniques de programmation stucturée et ‘Irstallaion tun paste Informatiquet DESCRIPTION Lobjectif de ce module est Iétude des principaux concepts mathématiques utlisés en informa‘ique, la tmodélisation basée sur ces concapts, a resolution de problémes-et l'analyse de situations concrétes a aide de théthades statistiques tout en faisant preuve d’esprit critique dans le choix de ces demigres et lors de Vinterprétation des résultats obtenus. as ; | 4 CONTEXTE D'ENSEIGNEMENT STRATEGIES DENSEIGNEMENT Prévoir des expasés de concepts théoriques sur le tableau en artenant le stagiaire a résaudre des problémes apnliqués en infonmatique el analyser des situations concrétes, Ensuite, des exercices seront proposés aux stagiaires pour consolider les concepts wus au cours. Pour chaque élément de competence, des exercices porte-ont surdes situations concrétes Enfin, les travaux realises 4 tide d'cutls informatiques (tebleur} serant-en ian avec les notions vues dang {es autres modules, | ACTIVITES DAPPRENTISSAGE ~ Représenter das nomibees sur fordinateur et effectusr des opérations arthmélques e! logiques dans différents types de représentation interne i ~ Organizer et rater de linformation, = Résoudre des problémes de dénombrement, de probabil et de statistique, EVALUATION = Individueliement = Travel effectue & partir: ~ de situations propres au domaine de finformatique, - deeensignes du formateur, Travail effectué a Faide < - d'une stalion de travail et d'un tableur ~ des manuals de référence techniques appropriés, MATERIEL ET EQUIPEMENT Matériel = Noles de cours + Tableurs, Equipement : = Unpposte informatique REFERENCES ‘OFPPT/DRIF 3 are NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A | L'INFORMATIQUE CONTEXTE D'ENSEIGNEMENT i = PRECISIONS ET PREALABLES ELEMENTS DE CONTENU DB un sysieme de ruméraion. Définirles systémes binaire, octal et hexadécimal, Définir unité de mesure'de tinformation et ses multiples, Definirles diférents codes binaires (binaire naturel, ASCII...) . Effectuer des traitements surdes données numériques, }. Effectuer des opérations logiques. , Résoudre des problémes de dénombrement, Défriton de base dun eystéme de munération et rang d'un che. Regrésentation de nombres sous fore polynomiale, Représentation d'un nombre dans la base binaire, colale cu hexadécimale, Definition de Tunité de mesuré de information en infosmalique (chiffre binaire ou bil), Definition d'un mot biaaire {octet}. Caloul des multiples de Foctet (Ko, Mo, Go...) dans lesysléme binaire (base 2) Codage d'un nombre décimal en bina're naturel, Codage d'un nombre decimal etbinaire en Gray et vice versa. Cotage d'un nombre décimal en BC1 et vice versa. Définition du sade ASCH, Convertir un nombre en différents sys'émes de numeration. Calcul des opérations (+, -, x, +) directement dans le sysléme binaire naturel, Dafinilion de farganisation de la mémaire (mot ire, adressago), Différents types de représentation de: nombres sur Vordinateur: signe et grandeur, par complémentation, par exc8s, nombres réels, notion de virgule flttants, AlaBbre de Boole el les trois operations logiques de base: Négation (NON), Intersection (E7) et union (Cu, Lois fondamentales de |'algebre de Boole, Variables logiques el valeurs de ve ‘onetions logiques, tables-de vérité et simplification des fonctions, Notation factorilla ot props, Definition des arrangements de r objets parmi n, Défintion des combinaisons de r obje's parmi n ‘OFPPT/DRIF Résumé dea théarie ot NOTIONS Guide de travaux dirigas MATHEMATIQUES APPLIQUEES A LINFORMATIQUE PRECISIONS ET PREALABLES ELEMENTS DE CONTENU ‘+ Théoréme du nombre de sous-ensembles dun ensemble de n objets distincts comme somme des. combinaisons possibles. 5, Definirle concept de probabilite » Définirla notion de probabilté = Donner les éléments d'un espace échantionna, 6; -Définicta notion de variable et de type de \dentiter fe type de variable statisique associée & un variable statistique. contexte donnd. D. Résoudra des problemes de probabilité et + Nelion de variables qualitatives. de statistique. «Nolin de variables quamtitalives * Reorésentation des variables qualita‘ives et quaitatves, « Catcul des paramétres de tendanoe + Interprétation des paramétres de tencance: = OFPPTDRIE 7 Resumé ther eae | NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A | LINFORMATIQUE A. Systémes de numeration L-_ Introduction + 1 Apergu historique : Liarithmeétique est étude des nombres entiers et des opérations sur ces nombres. La nation de nombres enticrs nous est naturelle et leur deriture usuelle (0, 1, 2, :.., 2006, ...) nous est familigre, Cependant, ila falludes millénaires pour que se dégagent ces concepts. Liorigiie des nombres entiers ost loinuine. Par exemple, les bergers de. ['Antiquité utilisaient des cailloux (« cofewhus » en latin) pour faine rentrer Je soir autane de moutons qu’ils en avaient fait sortir le matin, Cailloux d'une-part et moutons d’autre part orment des collections Pobjets différents ayant awant d'éléments Ainsi, au fil du temps, & partir de collections concrétes d'objets présentant le méme caraclére quantitalif, s'est dégagé le concept de nombres entiers. Ensuite, progressivement, ces entiets sont devenus des objets mathématiques, abstraits, indépendants des objets comptts, Aborigines Ona donnd des noms & ces nombres (A noter cependant que, par exemple, le: australiens n'ont pas de nom de nombre). S'est posé aussi le problame de la notation des entiers natorels. Ils sont en nomiste ilkimité : contment les éerire tous avec un minimum do signes fappelés chillies) ? C'est Ie probleme de Ja numération, = Viendront aussi Jes operations élémentaires sur fes nombres, « Toutefois, une vétitable arithmétique théorique (arithmos veut dire nombre en grec ancien), ott les nombres sont congus comme des objets tathématiques abstraits, indépendants de leur représemtation écrite et dex objets comptés, ne s'est constituée que progressivemeat ; chee les Babyloniens (17° sitele ay-JC), puis dans la mathématique grecque = nombres figurds, moyennes, suites chez les pythagoriciens, théoric du PGCD, nombres premiers et leur infinicude (A-partir de $00 ang AV-IC)... Les mathématiciens arabes du moyen ave ont repris, et développé presque tous les problémes arithméticues des grecs.... » (Oqpris Arann des cues “GesthlorViline Pare.) €°est de Inde, que nous viemment Jes notations netuelles des nombres, transmises par les arabes, et, semble-til, le « zéto » (le mot itangais chiffre est une déformation du mot arabe ifr dlésignant zér0) « Onatiribue a Bralhmagupta, au 72 siécle, Nnversion da zéro ~ em fail déja 4 l'état latent dans Jes mathématiques indiennes de I'époque « lige & Tusage d'un systéme decimal positionnel que TOccident adopters, transmis par les Arabes ( Maures ) fors de leurs invasions en Andalousic [pect 8 sind de In thoork de travaux dlrig ] NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A l INFORMATIQUE eal {sud de VEspagne j. Brahmagupta énonce méme la régle des signes relalive & la multiplication, Bowsce : wien. chronomaihicon 2. Exemples de sysiémes de aumération a- La numération Egyptienne } | om] 1f[al[el[rli|\ f | aareeas | wages we ica Origins | ne ane de | a 7 | wanarae| a | samme: | oom peas | atte | pmrewn | MERI | mCore | et | cm eo ae ea spirale incliné | se ciel} feos |e [ae ae a) + Principe Le nombre eorrespondant est la somme des nombres représentés par Les symboles. Cest une numération de type additif, b- Léeriure babytonienne : © Pour fes nombres compris entre | et 59 o'eet une deriture addicive qui-h’utilise que deux symboles : un “‘clou”’ pour Funiié et un ‘ehevren’? pour la dizaine. Y 4 1 0 © Pour Jes nombres supéricurs 5, Péoriture se fait par‘ paquets’ stpanés par un espace. Le premier paquet, compte les unités, le second paquet compte le nombre de soixantaines, le troisieme f@ nombre de soixamaines au camé“, ,., Pour chaque paquet le nombre, est compris entre | «1.59, + Parexemple: rimonene [OC FF ‘<7 <1 YY <7 VY Numérotation usuelle Remarque; D*autres systémes de numération ont éts ulilisés jadis. Voici du phus ancien au phis nécent : + Lesystéme phgnicien = Leaysiéme gree OFPPTDRIF al Laren patel NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A Seema LINFORMATIQUE Lesystéme hébrea Leaystéme romain. Le syste des mayas Le systime des arabes de Bagdad Ik Des systémes positionnels 1, Qutest ce qu’um systéme de numeration ? Sur Ie plan de la reprérentation des nombres, on s'est vite rendu compte de Ja difficulté : » Dfassocier & chaque nombre un symbole : 012 .......ete, ou a l'inverse, de répéter in signe unique pour représenter un nombre | MH TNT HITE . = De leur donner un nom : Ces obstacles ont-obligé les diverses ¢ivilisations d autrefis a combiner les nombres ¢t les symboles pour désignet des nombres supéricurs Exemple chez les Romain: XXIV SX AXEL E24 Regie: ‘Un petit ehifTie précédant un plus grand que lui est soustrait en priorilé, ensuite tout chifite eat additionné au suivant ‘Pour des raisong (économie de noms et de symboles, les systémes les plus efficaces sont ceux qui teposent sur des REGROUPEMENTS en un certain nombre d'éléments, toujours le méme, Ce nombre est appelé BASE de numération. Les chiffies qui indiquent Ie nombre de différents groupements obtenus sont placds les uns cord des autres dans un ordre bien prévis Ce mode de regroupement ol chaque chiffre prend une valeur différente selon la place qu'il accupe s‘appelle SYSTEME DE NUMERATION DE POSITION. Tous les systémes de. mummération ne se valent pas. Il y en.ade plus pratiques et dle moins pratiques. 2: Principe d'une base La base est le nombre qui sert & définir un systéme de humération, La base du systeme décimal est dix alors que celle dy syst@meoctal est huit, Quelque soit Iu base numérique employée, elle suit la relation suivante + OFPPT/DRIF 7 1 beret NOTIONS DE MATHEMATIOUES RPPLIGUES fen DSc )aba"t.#ba +b,a+b.a tha! +b, a! +b," iD Oi : bi; chifire de la base de rang i et : a! : puissance de la base a d'exposant de rang i Exemple tbase 10 1986= (1 x 10°)-+ 8 x WF) + @x 105 +6 x 10) 3, Les systémes positionnels ; Le systéme déeimal, On appellec le systéme décimnal (base 10) le systéme compost de’ 10 déments & savoir 0, 1, 2, 4, 4, 5, 6, 7, 8 ot 9. Note aystéme de numération en base 10 repose sur deux meécanismes élémentaires : © Le mécanisme de groupement veut dire que 10 ynités d'un rang sont toujours regroupées en une unité du rang supérieur + Le mécanisme de position veut, lui, que ce soit ln place dun chiffre dans un nombre qui lui confére sa-vateur. NB: Le rang occupé par un chiffre dans la représentation d'un nombre naturel est la place, comptée a partir de la droite, oecupée par ce chiflre dans la séris des puissances successives de Th Exemple: 8352, le chiffte 5 oceupe le second rang. 3027= Bx10*) + COxt0%) + (2x10!) + Gx10%) b, Le svstéme binaire : C'est le syste de numération en base deux. I! ne comprend que les chiffres 0 et! et indiquant "absence. ou la présence d'une unité & un rang. Exeenipte : VOL VOL1= (182°) + (0x27) + (1x2!) + (4x2") + (1x25) + (x24) + (1x2!) + (1x24) . Lesystéme Octal: On appelle le systéine octal (base &) le systéme composé de & éléments & saveir 0) 1, 2,3, 4, 5.6207. d. Lesystime Hexadécimal : 1] e&t aussi wilisé en informatique (eode ASCID. Dans cette base, on utilise 16 ehillres : 0, 1, 2.3,4,5,6,7.8,9,A,B,C,D,E, et F (lechitfre A repeéseme 10 unités,, ie chiffre B représente 1] unit OFPPT/DRIF yu ees ie alate a [rene GEWATHENATOUES APPLIUEESA LINFORMATIQUE @ Labasa Bs Dane maniére eénérale, on appelle une base B tout ensemble composé de B éléments partant de 0 jusqu’a B+l Remargue [inconvenient d'une petite base, c'est un’ trés grand nombre de regroupements, o¢ qui simplifie le systéme mais wlourdit l'écriture. Par exemple, 11100101 L011] repeésente on base deux le nombre 7351, Par contre, une grande base nécessite un grand nombre de symboles {trente en base trente). La base dix l'a probablement emporté en raison du nombre de doigts des demx mains | Ill- —_L'wnité de l'information et ses multiples: Ty. Passage de la base décimal A une base queleonque = Le passage de la base deécimale vers n'imporie quelle base s‘efleclue par Ja division suceessive de nombre par le numero de la base correspondante. Le résultat se lit dans le sems inverse de la division. Exemple 2 Convertir en binaire le nombre décimal suivant 37 Sens de lecture du résultat Fivalement te résultat est : G7)2> (200100) La méme miditiode est suivie quelque soit la buse de destination, il suffira de changer Te -dénominatewr par I'indied de la base & savoir 8 pour la base octal ot 16 pour I’hexadéeimal, OFPPT/DRIF Te) [ aéstinédeTetResriest ~~ NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A aioe se ewes | ve Passage d’une base queleonque vers la base décimnale'> Le passage d'une basse queloonque vers la base déeimale se fait en erivant la combinaison de nombre dans la base équivatente Exemole ‘Convertir en décimal le nombre bexadécimal suivent A21 (A211 = A* TO +29 168 + 16" 10" 16 + 28 16 + = 2560-43242 = (2593110 Vie Passare de Ja base binalre yers une base queloonque 1, Passage de Ia base binaige vers le décimal La passage de la base binaire vers Ia base décimab se fait en écrivant la combi nombre dang la base equivalente Excemple : ‘Convertir en décimal le nombre binaire suivant LOL (TOI), = 19 P+ee P+ oe2 +12 =84+9+0+T=9 2, Passage de la base binaire vers leetal: Gomme il y aun rapport de puissante entze la base binaire et Poctal (& = 2'), il suffit de coder chaque nombre octal sur trois bits pour passer ont binaire, Exemple Convertir en octal le nombre binaire suivant 102001 Honooidam Hedy 001 j= (Sie fog 3. Passage de La base binaire vers I’octal: Comme il y-a un tapport de puissante entre fa base bimaire et "hexadgeimal (Fé = 24), il guitic de coder chaque nombre octal sur quatre bits pour passer en binaire, mpc: Convertir en hexadécimal te nombre bibaire suivant 10110011 = OFPPTDRIF B Résumé dala théorie ct ~~ | NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A ‘Guids de travaun dirigés | INFORMATIQUE (1O1007)2 =| JOE4 O01, = (B36 eee B ‘VII- L*arithmétique binaire = Les epérations’ arithmétiques binaires se déroulent de Ja méme maniére qu'en systéme decimal. 1, Laddition binaire + Calculer 10011 + 10100 19011 + 10100 Toor 2. Lamultplication Calewler 111101 : 1 101 m +000 +L 1000TT 3. La soustraction Calculer 1101-1001 : lot = 1001 010 4, Ladivision : Calculer 11000 / 110 11000 | L10- 119 [100 0000 ‘on9 00000 00000) 0 Finalement 11000 110= 100 | OFPPT/DRIF a ll 2 Réeumd ae Ia thderi Guide de travaux dirigés "NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A | LINFORMATIQUE | VIII Les nombres fractionnels : 1, Codage avec vingule fixe Les nombres fractionnels sont codés de la méme maniére que les nombres entiers en utilisant Jes puissances negatives de la base Exemple : ‘Convertir en décimal fe nombre binaire suivant 001,101 : (7001), =1* P+ 9y 40% 2 bP ert toe 2? rer? =8+ 94041408 + 0+ 0,125 9,625 2) Représentation des nombres 4 virgule flottamte Nous savons quil est nécessaire de stocker des données dans Jes machines. Ainsi le nombre. 9,750 se wouvera mémorisé sous la forme suivante | 1001,11. Toutefois cette expressian binaire ne suffit pas a définir coulement nowe donnée car il n'y a aucune indication sur la ‘valeur du peids binaire affeeté aux différents bits. d’o0 la notion de virgule. En yiiligant cette notion de virgule, notre nombre peut siécrire dela maniére suivante N= 1001112" N= 100,111 x2! N= 10,0111 x2" N=1,00111 x2? N=0,100191 x 2° Cette demiére expression présente Vavantage de représenter Ja grandeur par un nombre infécicur 4 1 muultiplié par une puissance de 2, L’exposant 4 est bien entendu représentatif de la position de 1a viezule, Done-pour définir totalement nowe information (9,750) i} faudra dans ‘ce systéme de représcntation deux termes : * leterme 10011 1-appelé MANTISSE © leterme 100 appelé CARACTERISTIQUE Si dans une machine les informations sont représentées en virgule flottante, elles se présenteront de Ia maniéxe suivante = 100111 400 t I MANTISSE.. CARACTERISTIQUE Et elle sera égale 4: N= 0,100111 x 2*done N= 1001.11 ‘OFPPT/DRIF 13 reas NOTIONS DE MATTENLATIOUSS APPLIGUEES TX: Représentalion des nombres signés : 1. Par leur valeur absolve et leur signe est naturellement Ia premiere representation qui vient & Vesprit, It suffit d'affecter un bit pour le signe et d'attribuer par convention la valeur 0 au signe + eta valeur 1 ausigne Ainsi le nombre +32 s'gerira dans le sysléme binaire + @ [100000 Sane | nombre: Et fe nombre -32 1_[1a0090 signe | nombre 2, Représentation des nombres signés dans le code du complément restreint Nous allons d'abord définir ee gu'est le complément restreint. Pour eeta il fant tenir compte du format de Ta donnée et de fa base dans laquelle elle est exprimée. Exemptes + Sit information (453}10 ; son format est de 3 cacuctéves et la hase utilisé est 10. L.a valeur maximale que Ton peut exprimer dans ce format est : 999. La différence qui existe entre cette valeur maximals et 453.sappellé le eomplément restreint. 998 - 458 Sa6 On lenomme aussi compléiment & 9 car la base ulilisée est 10, Cette notion de comiplément restreint se retrouve avec n'importe quelle base utilisée el plus particuliérement en binaire j Complément restreint de (L001): 4401 = $001 onc ‘Complément restreint de (FOAS),¢ OFPPT/DRIF 7 16 [eee eee NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A LIINFORMATIQUE FFFF ~ FOAB OF ET Si nous reprenons Leexemple du binaie, il n'est méme pas nécessaire d'exécuter une opération de soustraction pour obtenir ce complément restreint on slapergoit qu'il suflit de transformer tous les | en 0 et vice versa pour lobtenir. (100110), & pour complément resiveint 01 1001, Certaines machines ulilisent ce code pour la représentation des nombres signés, 11 est alors appelé code du complément & 1 Ainsi fe nombre +25 sera représenté de la maniére suivante | (3 _Tiiosi Signe | valeur B+ 255 1 [oor signe [CR de 25 CR = Complément Restreint 3, Représentation des nombres signes dans le code du complement vrat Comme pour le complement resireint, nous allons définir ce quest le complément vrai dun nombre, Le complement vrai dun nombre est fa valeur qui! fant ajouter 4 ce nombre pour obtenit ta valeur maximale + 1 que fon peut exprimer (en tenait compte du format et de la base utilisés), Exemples Calcul du complément vrai de (433)i0 Valeur maximale Valeur maximale + Comp lément veat 1900 ~ ag BaF Caleul du eomplement vrai de (BAF) ig Valeur maximale—=> FEF Valeur maximale+1—=> 1000 Complément vrai = OFPPT/DRIF 1 77 ans eee | NOTIONS ce er EES A’ tooo ~ BAF F756 (On pent aussi obtenir le complément vrai d'un nombre en calculant d'abord son complément restreint et en ajoutant ensuite 1. Exemples nt restrelnt => comple => complement vrai complement restreint Git => complémentwrai Restons en binaire (base 2) et appliquons une autre methods pour traduire tw nombre. en complément & 2. (L.¢.camplément vrai est également appelé complement & 2) On part du bit de poids le plus faible (bit de droite) : => si c'est un 2é79, on recopie 0 jusqu‘au premier | rencontré, sic’est un "1", on garde ce premier 1, Ensuite on inverse tous les bits aprés le premier I rencontré i partir dela droite, Attention si fe bit le plus a droite est un 1, c'est aussi le premier 1 renconiré ! (42). = (1010103; ==> le bit le plus a droite est un 0 00 on conserve le zo 1 == 1 premier 1 rencontré ext-conservs 01 inversion des bits aprés le premier 1 rencontre i=>0 ot I=o Le nombre (42)jy = (101010): s'écrit eb complément vrai : 010110 Envutilisant la méthode du complément restreiat +1: [ Seen F - is Rijuneae Baie et NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A L'INFORMATIQUE Valeur de depart IMIOLO —(42)qp Calcul complément restreint => O19101 on ifwerse tous les bits on ajoute 7 Soitur complement vrai Us autre exemple (89)i9 4111011); => le bit le plus 4 droiteest un | 1 "1. premier | rencontre est conservé 0. inversion des bits aprés le premier 1 rencontré Le nombre (59) iy = (11101 1}: s'éerit en eompléiment vrai : 000101 En utilisant Ja méthode du complément restreint + 1 valeur te rt TOT (5945 Calcul complement restrent => 000100 on inverse tous les pits +1 om ajoute 1 Sotur compiémentwrai — =s COI Complément vrai = compliment restreint +1 X- En nésumer pour 'arithmetique binaire Lorsque l'on veut représenter un nombre aves son signe (nombre signé) la solution La plus simple comsiste & rajouter un-bit sur la gauche de la valeur absolue de es nombre. Pat convention ce bit sora 4 0 pour représenter um nombre positif el & 1 pour représenter un nombre négatif. 11 Osignifie + 110 11 Osignifie - 110) Ce systéme intéressant par sa simplicité a pour inconvenient de présenter deux 2ér03 0000 => +0 er Ie travail des machines informatiques et pour des circuits dicetroniques simplifiés on représente un nome sighé en complément a | (complement resirein!) ou en complément & 2 (complément vrai = complément restreint +1). La representation en eomplément & 2 (la plus répandu) A pour avantage de ne présenter quiur seul zéro. Le bit le plus gauche sera représentatif du signe ; [ OFPPT/DRIF a Rising a aE NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A | Guide de: ig INFORMATIQUE 0 pour un nombre positif T pour un nombre négatif: Le tableau suivant donne wn apergu des différentes représentations pour un nombre compris entre = 128 et + 127. 38 Representation des nombres signés : Exemple sur‘un octet = woeepere = LLI (Eieaieir aieoioe [S[oomokment a1 |S tind aaaed 17 2 8 2 4 titatiavg 1 = 4 : sineaaiat 9 4) . 2 3 135 13 ra 1 1 ot * - 4 Posted de = Pe mae] (epeésereebion ae” ior er | B. Algabre de Boole ct logique cerabinatoire ; 1, George Boole: George Boole, maihématicien, logicien et un peu philosophe est né fe 2 novembre 1815 4 Lineoin, dans le Lincolnshire (Angleterre), Crest le pére fondateur de ia logique moderne, En 1854 il réussi la o8 Leibniz avait échoug | allier en un méme langage mathematiques ct symbolisme. Le but ; taduire des idées et des concepts en équations, leur appliquer eettaines lois ot seltaduire le nésultat en termes logiques, Pour cela, il erée une alpébre binaire n'acceplant que deux valeurs nemériques : 0 et 1. Lialgebre booléenne ou algébre de BOOLE éiait née. ‘Las travaux théoriques de Boole, trouveront des applications primordiales dans des demaines aussi divers que les systtmes informatiques, les circuits électriques et téléphoniques, Nautomatisme... 3. Variable booléenne : La variable logique est une grandéur qui pout prendre 2 valews qui sont tepérdes pabituellement 0 ow 1. Cette variable binaire se note par une lettre comme en algetze, Exenple sab x OFPPT/DRIF } 20] Guide do travaux diriges INFORMATIQUE [Baste at NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A Physiquement, cette variable peut correspondre a l'un des dispositifs eiits ei-tessus dont les 2 Giats représentent les 2 valeurs possibles que peut prendre celte variable. D'une fagon générale, 08 2 états sont repérds H et Let om atribue = Altai H (high) la valeur 1 + Altat L Clow) la valeur @ On rouvera parfois etic notation du zéro : © pour éviter la confusion avec la lettre O. La variable binaire est aussi appelée variable booléenne. 4. Fanctions logiques de base : Une fottction logique est le résultat de la combinaison (logique combinataire) dime ou plusieurs vatiables logiques relies centre elles par des opdrations mullématiques BOOLEENNES bien définies : Ia valeur résultante de cette fonction dépedd de Ja valewr des variables logiques, mais de toute fagon cette résultante ne peut étre que O ow L, Ung fometion logique posséde donc une ou des variables logiques dentrée et une variable logique de sortie. Cette fonction logique se note par une lettre comme en algébre. a. Fonction OUL; Cotte fonetion est obtenue avec une seule variable, La valeur de Ja fonction est toujours identique & la valeur de la vattable. Nowe I'éerivons :X=a * Ancienne symbolisationSymbolisation actuelle + a X al = Forme eanonique : b, Fonetion NON : OFPPT/DRIF 2 Résumé delethéafest | NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A [esd ig | LINFORMATIQUE La fonction NON est abtenne avec une seule yatiable. La valour de la fonction est wujours la valeur inverse (complémentaire) de celle de la variable. Nous Uécrivens : X= et nous lisans 1 X égate a barre. Cette fonction est aussi appelée * Foriction Inversion, © Fonetion complémentation. ‘Nous disons €galement que a est la valeur compléimentaire de a ctx Ja valeur complémentaire dex. © Table de vérité : a % Q ¥ L Q © Symbolisation : a Xa x = Forme canonique : X=a © Eonetion OU (OR): ‘On abtient la fonction OU avec un minimuny de dew variables. La fonction X prend la valeur T quand Tune ou Tautre ou les 2 variables sont a 1, Nous 'éerivens : X= a~b ==> addition ‘ou somme logique (Ou encore : X =a Vb = disjonction : a ou b (ou les deux)) Nous lirans X dgale a ou b, © Table de vérité : ° wlolejo|a whe] ecto} OFPPT/DRIF ; a Reank Ris Sata st NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A’ = LINFORMATIQUE * Propriétés parti asiel ac =a atara ata=1 + Symbolisation : Di + Forme canonique d. Fonction ET (AND): Cotte fonction ¢st obtenue avec au moins deux variables. La fonction X prend la valeur | quand None et Vautre variable sont 4 1, Nous I’éorivons : X=a.b —=> produit logique (On encore: K=a Al conjonction : a et b). Nous lirons X égale a et b, wlolofe elolelola | | * Propriétés particulitres OFPPT/DRIF 33 ane dota Peale [eae aes NOTIONS DE HATIEMAUES PROUT A © Symbolisation : me [cal od @ be + Forme canonique + X=a.b 4, Regles de simplification d’une fonction logique : a. Commutativité: = Sommelogique:X=a+b=b+a © Produit lopique;Xea.b=b.a b. Associativité : atb+ a.b.e fth)renat bro -b).c=a.(b. 0) © Somme logique © Produit logique : ¢ Distributivits ch+ace ath). (ate) * Produit logique; X=a.(b +0) © Produit logique : X=a+(B.6) d, Autre régles de simplification : Theoréme de MORGAN Le théaréme de MORGAN sexprime par les deux relations : ath = 8.5 ab = ath 6, Table de Kamaugh a. Principe Nous avons vu que les régles de l'algébre de Boole permettent de simplifier les fonctions, cette méthode est cenendant relativement lourde et ne pertnet jamais de vaveir si om aboutit & lune expression minimale de la fonction ou pas. Nous pourrons utiliser la méthode du tableau de Kamaugh. Dans le eas de dewe variubles binaives, nous avors quatre possibilités (ou combinaisons) 2 envisager que novs traduisons sous Ia forme de la tablede vérité suivante OFPPT/DRIF : 2 ‘Résumé de la théorie et NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A o 4 combinaisons < A chaque combinaison des variables est associde une valeur de la fonction. Lidée de KARNAUGH est dassocier une surface @ chaque combinaison des variables, en adeptant da representation suivante: waleurs @e la forcisn O84 » O12 @|@ ‘Nous disposons done de 4 cases correspondant aux 4 combinaisens de variables, ‘Lacase | correspond ala combinaison a=0 by ‘La case 2 correspond ala combinaisen a= 1 -b) Lacase 3. correspond a fa combinaison. 2=9 +b) Lacase 4 correspond ala combinaison a= 1 by Dans chacune de cos cases sera inserite 1a valeur de Ia fonetion pour la combinaison de variables correspondant 4 cette case. En suivant Vexemple déjd teprésenté ci-dessus nous avons: ease n® 2 ==> combinaison de variables a= | et b = 0=>-valour de le fonction = 0 b. Représentation d'un tableau de Kamaugh Un tableau de Kamangh peut se representer sous Tes formes suivantes ; o B® ots qy b b q ol Ces trois représentations sont équivalesites ‘Un tableau de Karnaugh nows renseigne dond sur les données suivantes + | OFPPT DRA : ; 3 | Risund do ia inbarie at NTI Guile do travaux diiges |S DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A LINFORMATIQUE Le nom de la fonetion (par ex : X) Le nom des variables (a, b) Letat des variables : 0, 1 ow une barre repnésentant Pétat 1 La valeurde la fonction (I ou) Nous natons que = - Patis fa case 1 les variables valent toutes 0 - Si fon adopts la notation algébrique booléenne pour les variables, elle nous nenscigne du nom et de Tétat de la variable (a8). Fonction, Variable, Variable. __Valour de 1a tenetion pourcette case ¢, Tableau de Karnaugh & 3-variables ; A chaque case est associé un triplet des valeurs a4, 6 Exemple ; La case n? 1 représentera le triplet (0.0,0} oua=0,b=@ete=0. Nous pouvons dire également que ta case n°] correspond au produit (ab. ¢ ). Dans ce cas la représentation devient : 4 aL | 6. Tableau de Karnaugh 4 variables: ‘A-chaque ease est associé un quadruplet des valeurs a, b, c,d. Exemples: Laease n° 4 représentera le quadniplet (1,0,0,0} ou a= 1, Laease n? 11 représentera le quadruplet {1,1,1,1} 01 Laease n? 16 représentera le quadruplet {1,0,1,0} ova 1b etd=O(m.b.c.d), } } se. Ged OFPPT/DRIF 26 [ Résumé a titers ~~) NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A Suide de ramucciée | UNPORMATIONUE oo 0? ag Ry Be 20 cae! " | 10 el Dans chaque cas, l'ordre d'geriture des ¢tats des variables fait qu'entre deux eases voisines (en ligne au en colonne) une seule variable change d'état ; on dit de telles cuses gu'etles sont adjacentes. raf, Changernent de d alata fetiention & Vorare 6[ 7 [8] | mecnnure i Snes is ale (Changement de do) : . Tals [ts] 15] 16 La case 2 correspond aa Lavcase 3 correspond 4a Lorsque nous passons de 2 83, scule fa variable "a" chanige d'état :2 et 3 som adjucentes. Larsque nous passons de 2 4 1, seule fa variable “b" change d'état : 2 et 1 sont adjacentes. Lorsque nous passons de 2 a 6, seule fa variable "d" change d'état : 2 et 6 sont adjacentes. Enfin, lorsque nous passons de 2 a 14, seule la variable "c" change d'état : 2 et 14 sont adjacentes, ‘None venons de déterminer leg adjacences de la case n® 2, & iture dans le'tableau de KARNAUGH Supposons que I'élude d'un dispositif nous alt conduit Ia table de vérité suivante « a b | a ao] 6] 9/4 o{[o/ilfs ao] if/ofo a ef 4 1 1 [oe le [sz ifelilo I L o oO tee OFPPT/DRIF 2] Rosumné de la tieorie er NO" Guide de travaux dirlges IE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A LINFORMATIQUE Ledispositif Z doit fonctionner : si les 3 warlables a, b et c sont simultanément & état 0 (fonction E OU sia=0, b= 1, ¢= 1 simultanément (fonction LT =>. bc) OU sia= 1, b= 0,0 simultanément (fonction ET => abc) Co que nous traduisons par l'équation : Z=8.R.e7+8.b.c+ 3 Dais le tableau de Kamaugh, nous mettronis un "I" dans chacune des cases coreesporidant au termes & 2 O.b.ceta.b.c, Nous placerons un "0 dans les eases cotvespondant aus autres termes, a alo I) ést important de remarquer que la table de vérit8, U'écrlture algébrique d'une fanetion et le tableau de Kamaugh ne sant que des formes d'gcriture différentes du méme phénoraéne. z. & Repérage de zones dans un tableau de Karnayy Soit a transcrire léquation logique suivante + Kea.B.c+G.a + 3.b Nous devous éerize in "1" dans toutes les cases qui vérifient chaque terme de l'équation X. Le lor terme est vrei dans les cases n°15 et 16 (cn rouge) Le 2eme terme est vrai dans Jes vages n°9 12, 13 et 16 (en bleu) Le 3émie terme est vrai dans la cases n°S (en noir) Le déme terme est vrai dans Jes eases 11°1, 2, 3, 3, 14, 15 et 16 (en vert) M f x dg fi = Tal abed| Lite b) 4 bel Ss} 6 1 Hapa] a\ivap afi a (ts ] ‘Dans Ju pratique nous remplissons une seule fis les cases, Nous powvons observer les faits suivants + Pere i 28 Résumés ls théari of NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A soa aaa INFORMATIQUE Quand un temmene contient qu'une variable il ozeupe une zone de 8 cases Quand un terme est un produit de 2 variables il occupe une zone d* 4 eases Quand un terme est un produit de 3 variables il occupe une zone de 2 cases Quand un terme est un produit de 4 variables il oceupe une zone dl cases g. Lecture d'une fonction dans un tableau de karmaugh La lecture d'une fonction dans uh tableau de kamaugh est le probléme inverse du paragraphe précédent (voir Ecriture dans un tableau de Karmaugh). Nous pouvons lire successivement chacune des cases (fonction ET) et les lier pardes fonctions OU. Exemple I: Dans Texemple'1 nous lisons que Y est égaled a ET DET ¢ ET d, et nous éeriyons ; bcd Exomplo 2: Dans exemple 2 nous isons que ¥ estégaloa aT bET¢ETd OU aETbETCETd et nous écrivons Y=a.b.c.dta.b.c.d OFPPTDRIF r | 29 | it ‘Rieu de Ta théoris et NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A [eee LINFORMATIQUE ‘h. Regroupement de cases dans un tableau de Karnaugh + Soit le tableau de la fonction Y suivante : ‘Nous pauvons éerire En fait, nous pouvons simplifter cette expression en remarquant que = Wa.b.6.d 4+ a,5.¢,0 2 sic. doth) = 43.0.4 2° Ces dews termes vorrespondent & 2.cases adjacenites feuses 9 et 13), 3° Nous aurions pu lire directement dans Ie tableau de Karnaugh i Mi jon d'une fonction dans un tableau de Karnaugh En contimuant notre observation nous pouvons remarquier également que Ta fonction vaut "1" dans deux autres cases adjacentes, ce qui nous aurait conduit a Pexpression ‘OFPPTDRIF x raat | RTE BR s ravaue ages INFORMATIQUE *e . c Ia alla) | Web.b.e¢.d + a.b.t.d4a,5.4 ‘Mais Texpression la plus simple sera obtenue ¥ on regraupant les cases comme indiqué all Ce qui comespond a la manipulation algébriq ¥ ia ue suivante: Ce qui donne Texpression Ja plus simple que Von puisse obtenie. Nous avons minimiser {'équation de la fonction Y. En regroupant les cuses adjacentes par deux, on supprime une vanable des termes correspondants ; une manipulation algébrique simple montte que pow supprimer deux variables, il faut disposer de 4 coses adjacentes, pour en supprimer 3 il faut 8 cases adjacentes, ¢1¢:,; Yea. debieed OFPPT/DRIF 3 Soe rane mien NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A. LINFORMATIQUE Autre exemple : Yord j. Résumé: La méthode de lecture dés fonctions dans un tableau le Kamnaugh consiste dane & regrouper ies cases adjacentes par 2", n étant Ie plus grand possible, On essaic de regrouper toutes les cases de cette maniére, les chevanchements de groupes étant permis. ‘Une zone de 8 cases définira une variable. Une zone de4 cases définira un produit de 2 variables, Une zone de 2 cases définira un produit de 3 variables. Une zone d'l cases définira un produit de 4 variables, On lit enfin 1a fonction, en ne.conservant pour chaque assoeiation que les variables qui ne changent pas d'état. k, Cas particulier 11 attive parfois quiune fonction soit indterminée pour certaines eombinaisons des variables, pour différentes raisons ; la phis courante est que ceriaines combinaisons des variables elant impossibles, on-ne juge pas utile de donner une valeur particuliére & la fonetion pour ces combinaisons 18, Dans les cases comespondantes dus tableau de Kamaugh, on placcra un signe particulier (2), Lors du regroupement des cases nous transtormons le ‘ben 0 ow en | suivant la convenance, suivant les simplifications qui peuvent en découler Exemple ‘On obtient ici Pexpression la plus Supls de F en transformant te de 1a case 6 en "I", ce gui permet de rogrouper Iss cases 5, 6, 7, 8 et en transformant le de Ja case 2 en * Nous aurons done: OFPPT/DRIF 33] Resumnd deta thgoriest | NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A Guide de travaux dirigds E . L'INFORMATIQUE C, — Punité de mesure de information et ses multiples ‘Unité de mesure en informatique déstgnant fa quantité élémentaire d'information représentée par un chiffre du systéme binaire, On en doit invention 4 John W. Tukey et la poptlarisation a Claude Shannon, Dans le cadre de la théorie de Tinfoemation proposée par Shaningn, lorsque Ton reyoit Vinformation correspondant & un €yénement ayant 1 chance sur 2 de se produire, on regoit wn dit dinformation. Par exemple, lors du tir a pile ou face de lengagement dun match de football,-quand l'arbitre indique que la pidee est tombée sur pile, il donne un bit dinformation aux 2-capitaines des équipes en compétition. ‘Dine manidre générale, les multiples du bit sont les produils de 1024. On cite: bits | oetet (byte en anglais) : | octet (1B}= 1 Kilobit: 1 Kb = 1024 bits 1 Megabits: 1 Mb = 1024 Kb 1 Gigabit: 1 Gb = 1024 Mb 124 "124 bits 1024" 1024 Kb= 1024* 1024" 1024 bits see D. Las différents eades bine 1. Définitions Le codage est 'opération qui transferme une information (Gcriture déeimnal, pasition angulaire, vitesse...) en écriture binaire dans un code de notre choix, Un code est un ast un langage composé de différents symboles ou mots. ‘Un mot est un ensemble de caraclézes numériques ou alphanumériques. ‘Le transcodage est le passage d'un code & un autre. 2. Code binaire pur Ce code correspond au systéme de numeration binaire et fait référence au code biraire naturel ‘Les earactéres sont des bits, les mots sont formes pat une association ou combinaison debits etavee n bits nous pouvons former au macciomurn 2” mots. 3. Code binaite réfléehi ou coe Gray ‘Le code Gray est un code construit de telle fapon qu'd partir chifite 0 chaque nombre conséeutif différe du préeédent immédiat d'un set digit, En llexprimant autrement nous pouvons égulement dire que l'on change un seu! bir la fois quand un nombre est augmenté une unit’, De plus, on opére de telle maniére que le digit de transformation soit un poids faible, Si une erreur survient lors diune transformation d'un nombre d uf autre elle est ainsi minimisé 4. Constmetion du code Gray ‘Comiiengons par un exemple simple ot éteblissons le code gray pour les 4 preciiers chiffres ) dog applications injeetives de F dans i est fini et son vardinal est égal A n(act)... (nek +19 si sn ot m Osinon. Ce cardinal ge note “net se Hit Anke», On dit aussi qu'on a un arrangement de k ain. Remarane Constmuire un arrangement revient & placer les uns aprés les autres, k objets discemables pris parmi n, dans i cases numérotées et done une permutation de n éléments est un nrarrengement de n éléments, La notion @arrangement génétalise done celle de permutation. 2. Combinaisons de r objets parmi a: a, Défini Une combinaison de r objets panni n objets différents est un sous-ensemble non ardonné de r objeis choisis parmi les 1 objets. On a la formule : OFFPTDRIF 4 Regd bh ieee NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A LINFORMATIQUE F, La probalslité: 1, Introduetion Le calcul des probabilités sloceupe des phénoménes’aléatoires (dits plus esthétiquement: * processus stochastiques"), clest-d-dire de phénoménes qui ne ménent pas toujours a la méme issue et qui peuvent étres étudiés grace aux nombres et & leurs consequences et apparitions: Néanmoins, méme si-ces phénoménes ont des issues variées, dépendant dy hasard, nons observons cependant une certaine régularité statistique, Le jet d'un dé, le tirage. du Loto pournient éire-analysés par Les lois de In mécanigue, mais ce serait trop compliqué et méme impossible car il faudrait parfaitement connatire les conditions initiales ce qui comme vous pouvez, le voir dans le chapiive de physique quamtique ondulataire est de toute fagon impossible La moddlisation par le calcul des probabilités a alors été inventée par A.N. Kolmogorov dans un livre pant en 1933. Cette modélisation est faite & partir de lespace de probabilités (U, A, P) que nous définirons de maniére simplisté un peu plus loin et de maniére beaucoup plus précise dans le chapitre traitant dans Ja théorie de fa mesure (voir section d'algebre). Remargue : Une grande partie du contenu de ce chapitte est trés peu solisiaisante & nowe godt. Nous faisons cependant tous les efforts possibles pour essayer de faire digérer et présenter cette branche qui pose souvent prabléme lars des études scolaire de la meilleure maniére quoi soit mais nous reneontrons de grandes difficultés. Effectivement nous aimerions nous passer dlexemples et d'exercices et de faire que le tout soit eependant parfaitement comprébensible ot clair mais cela est difficile car il nous faut revoir toute la manitre d'eborder wette branche des mathématiques. Nous vous remereions donc pour votre comprehension si certainzs chases ne sont ce jour pas elaites, 2. UNIVERS DES EVENEMENTS : a. Définitions D1. Cunivers des événements (dit des "observables" aussi) J est l'ensemble de toutes Jes issues (résultats) possibles qui se présententau cours dune epreuve aléatoire déterminge. D2. Soit Hun univers et 4 un énement A “A Lieu" (ou "se rement, neus disons gue realise") ai lore di ddroulement de Tépreuve se présente Misses CS) aeque C&A) sans le eas contraire, nows disons que 4 "ra pes licu" D3. Le sousensemble vide @ de U sappelle “évenement impossible". En effet, st lors de vénement. n'a dane I'éprenve Tissue. "se présente, nous avons toujours ?#@et done jamais fien, Si ee vitae mend NOTIONS DE RSE RETRURS sPPUIGIEES A Da, Le sous-ensemble 4 de LU stappelle "événement certain’, En effet, si lors de lépreuve Vissue i se présente, nous avons toujours?€Y (car U est Funivers des événements); Tevgnement Ua done toujours lieu, DS, Soit A et # deux sous-ensembles de (4, Nous savons que Mévénement AU Bet ANE sont tous deux des saus-ensembles de U’ done des &vénements. Sideux éveénements 4 et H sont tels qui ‘es deux événements ne peuvent pas tres réalisubles pendant la méme épreuve (résultat de lancer d'un dé typiquement), nows disons qu'ils sont des "événements incompatibles”. Sinon, si: AnBe® Les deux événements peuvent étres réalisables dans la méme épreuve (possibilité de voir un cchat noir au moment of on passe sous une échelle pat exemple), nous disons inversement quills sont des "événements indépendants" {nous y reviendrons plus en détails dars Tétude les axiomes des probabilites). b. AXIOMES ‘La probabilité d'un événement sera en quelque sorte Je répondant de ta notion de"fréquence dun phénoméne aléstoire, en diautres termes, a chaque événement tious allons altacher un nombre réel, appartenant A lntervalle [0:1], qui mesurera sa probabilité (chance) de réalisation, Les propriétés des fréquences que nous pouvons mettre en evidence lors f'épreuves diverses nous permetient de fixer les axdomes des probabilités, ‘Autention! La théorie des probabilités représente un cadre théorique dans lequel 1ious allons ‘pouvoir modéliser Ie domaine de 'incertain, Comme dans touts formalisation, if existe une part de sehématisation de In réalfte, qui implique que les résultats obterus ne seront valides que dans la mesure ob cette représentation abstraite et simplifige de la réalité n'est pas trop dloignée de cette demitre, Soit t! un univers. Nous disons que nous définissons une probabilité sur les évdnemenis de U si a tout événement d de CF nons assacions un nombee P(A), appelé "probabilité & prlorl de Tévénement.4* ou "probabilité marginale dea”, satisfaisant aux quatre axiomes suivants : Al, Pour tout événement A: “12 P(A)? 0 isi, la probabilité de tout événemenitest un nombre pasitif supérieur ov gal agro ofu inférievr ou égal 38] ie la théorle ef PLIQUEES A Se INFORMATIQUE | A2, La probabilité de Févénement certain ou de l'ensemble des événemenis est égal @ 1 5 Puy=1 AL SiADE* B ators: P(AUR)= PLA + Pa) La probabilité de la réunion ("ou") de deux événements incompatibles est égale A la somme de leurs probebilités (loi ¢'addition), Nous parlons alors de "probabilité disjcinte" et la notons PAB). ‘Autrentent dit sous forme plus générale : si Ai est ane suite dévinements disjoints:deux & deux (+ et 4 ne peuvent pas se produine en méine temps si !* 4) alors: PCA) Ad. Si A et B sont indépendants (ou mutueliement exclusifs), nous avons 408 #2 , alors (cet axiome est trés important en statistiques!) : PAM EB) = PUA P(E) La probabilité de l'intersection ("et") de deux événements indépendants est €gale cu produit de leurs probabifités (loi de multipfication). Nous parlons alors de "probabilité conjointe" et la notons P(4,B). Autrement dit sous forme plus générale = les événements 4+“ sont indépendants si la probabilité de Tinterscetion est le produit des peobabilités : het a(n “[][Pa) Remergue ‘Attention $ IL ne faut pas confondre “indépendants' et “incompatibles'. Deux événements indépendants de probabilités non nulles ne-sont jamais indépendants, Si (un des deux se produii, Hautre ne peut pas se produire OFPPT/DRIF 39) THEMATIQUES APPLIQUEES A LINFORMATIQUE Rane oie de travaux diigse NOHORSDE Soit (Fun univers comportant un nombre fini » d'issues possibles Les événements : Aimti}h tbh Ch) Sont appelés “événemeits élémentaires", Lorsque ces évenements ont méme probabilice, disons qu'ils sont "équiprobables”, Dans ce cas, il est ttés facile de calculer leur probabilise, Bh effet, cos événements dtant par définition indépendants cnire eux a ec niveau de note discours, nous avons en vertu de laxiome 3.des probubilités + P(hUh vk) = PU) t PU, ++ Pla) + PG) Mais puisque + P(hVauw uh) Peyal et que les probabilités du membre de draite sont par hypothise équiprobables. nous avons 1 P(A)= F() > PUG) + ~ = PCA) a Soient deux événements A ct B néalisés respectivement n et wm fois au cours de A’ epreuves. Nous avons done: Card(A) a Carat B) _ am Let 2 pepe wil yg Oe Oe PCA) Si de plus 4 et B sont réalises simultanément \V fois, nous avons pour probabilité canjointe + nom Pane =F 3. PROBABILITES CONDITIONNELLES Que pouvons-nous déduire sur la probabilité de lévénement B sachant que l'événement 4 est réalisé? Cette probubilité est appelée "probabilité conditionnelle® ou "technique baysiénie* de B sochant A et sé note dans le cadre de L'étude des probabilités canditionnelles PB EA) | OFFPTDREF Et dans la pratique PCB | A) Remarque : Cette probabilité est aussi appelée “fonction de vraisemblance de 4” Dang notre cas, nous avons ¢ PBT AY = Plataye* m xi ou La deuxitme relation tant appelée Ia "probabilité @ posteriori® de A sachant B. Bille est posiérieure, au sens qu'elle dépend directement de B. Nous voulons définir Iu prohabilieg d'un événement conditionnellement (relativement) & on autre Gvénement, Historiquemen!, le premier mathématicien a avoir utilisé comeetement Ja notion de probabilité conditionnelle fut Thomas Bayes (1702-1761) Aussi parlons-nous souvent de Bayes ou de bayésien dee que des probabilités conditionnelles sont en jeu: formule de Bayes, slatistique bayésienne... |.a notion de probabilité conditionnelte que nous ullons introduire est beaucoup moins simple quelle ne parait a priori et les problémes de conditionnement. sont un source inépuisnble erreurs en tout genre. A titre dillustration, nous pourrons mediter la petite histoire suivante: 11 est exirémement improbable que deux personnes ayant chacune une bembe plennent le méme, avion, Quelle est. alors fa meilleure fagon 'éviter d'avoir une bombe dans son avion’? Réponse: il faut se munir dune bombe puisgue la probabilité quiil y ait une deuxiéme bombe sachant qu'il y en a dgja une est exteémement faible... Revenons 4 des considerations plus mathématiques. Supposons que nous ayons deux dés, Imaginens maintenant que nous ayons lancé seulement le premier dé, Nous voulons savoir quelle est Is probabilité qu'en langant le second dé, la somme des deux chiffres vaille 12. Ainsi, la probabilité dobtenir 12 suchant la valeur du premier dé est totalement différente de la probabilité d'obtenir 12 en langant les deux dés, Comment calculer cette nouvelle probabilité? Prenons le probléme dans \'autre sens, Supposons que le résultat du prentier dé soit 6. Un argument empirique du type "régle de ois" (voir maihématiques financiéres) nous diruil (imagination) que Ja probabilité que la somme des chiffres des deux des vaille & ou 9 sera le double de la probabiflité que la somme des chifftes yuille 7. Formalisons la démarche. Aprés le lancer du premier dé, nous avons une nouvelle loi qui tient compte de l'information supplémentaire: A= fle résultat du premier lancer est.) ‘Notons cette nouvelle loi P( * 4), Comment I déterminer? Deux salutions sont envisageables: 81. Soit nous remodelions natre prabléme OFPPT/DRIF E a Tamawaaticn | NOTONBDEMATHERATIOUES APPUGUEESA $2. Soit nous caleulons PC, / 4) A partir de fa probabilité P initiale, Nous ellons choisir la deuxiéme solution. Soi: CA. En éndtalisant larzument “régle de tris”, mous pressentons que P(B/ A) doit tre proportionnel 4 PCB), la constant de proportionnalité dant déterminge par ln normalisation P&414} =! Soit maintenant 8 © 4°(8 est inclus dans le complémentaire dey, Th est assez intuitit ave? *O Ceci nous méne aux definitions suivantes PUB) A) = gen P(AEB) et PUA B) PB) ‘La nombre /(#/ A) s'appelle "probabilité conditionnelle de B sachant A", Iaterprétation La connaissance d'une information sur une expérience peut modifier Hidée que nous nous faisons de la probabilité d'un événement. Ainsi, le fait de savoir que B est ralisé réduit lensemble des résultats possibles de L'a B. A partir de ld, seules les éventualités de AM 2 ont ‘une importance; La probabilit de A sachant B doit done étre proportionnelte 8°42), Le coefficient de proportionnalité 1°(R) assure que Tapplication qui & 4 associe Pld f B) est bien ume probabilité, pour laquelle 2 est événement certain. Remargite: Attention la notation P(B ¢ A) est quelque peu dangereuse. Fn effet, B/ 4 west pas un événement (ni une division par ailleurs...J! AyAasont Une loi de probabilité condifionnelle est une loi de probabilité. En particulier, s isjoints (incompatbles) et réalisé parmi les experiences oi B lest aussi. Alors : P(A WA, 1B) ~ LAB) + PCA, IB) Aussi: PCAI 8) ~~ PCAIB) Ladéfinition des probabilités conditionnelles s'utilise souvent sous Ja forme : PUAIVE) = P(Al By PCB) ~ PUBL A)P(A) Soit: ‘OFPPTDRIF - ~ = @ aaa NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A L'INFORMATIQUE _ PALA PE) PAD FBLA Sopposens une maladie eomme a méningite. La probabilité de Tavoir sera noté PU) = 0.001 (chiete arbitraine pour Fexemple) et un signe de eette mafadie comme le mal de téte qui sera note ?O5= 0-4, Supposons connu Ja probabilité d'avoir mal a Ie téte-si nous avons wie méningits 9! 4= 09 Le théorime de Bayes donne alors Ia probabilisé d'avoir an méningite si nous avons mal ila ite! : Pig ig) = PEO PUD oy o9 PE) Maintenant, notons que nous avons aussi: P(A) 23) P(A OB) = PLA B)+ Pld BD = P(AY BPR) # PAP BYP) @ =F P(A B) PCH) qui est la “formule des probabilités totales" ou encore "théorie des probabilités tovales", Mais ‘aussi, pour foul j, noms avons | Bd ALBIS, Pain POS. PAY 2 Pa, SPA IL faut savoir que les implications de co théoréme sont cependant considésables dans le quotidien, dans la médecine, dans l'industrie et dans le domaine du Data Mining informatique. Ainsi, pour résumer simplement, si A et B sont deux événements, Ie théoréme de Bayes permet de déterminer la probabilité de-A sachant 3, si nous connaissons les probabilités de A, de B etde I sachant A, G.—_ Résoudre des problémes de probabilisé et de statistique 1, Notion de variables quatitatives, Se dit, en statistique, dune variable pour Jaguelle la valeur mesurée sur chaque individu (parfois qualifige de eatégorie ou de modalité) ne représeme pas une quantité, On ne peut alors pas caleuler un total pour un ensemble d'individus, Les variables qualitatives s‘opposent aux variables quantitatives. /OFPPLDRIF a (ain ae eon ae NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A ii dias L'INFORMATIQUE On distingue It cas particulier des variables ordinales qui sont des’ varlables qualitatives numériques. Exemple de lappréciation des clients pour un produit, qu'on peut noter de -2 (tres mauvais) & +2 (excellent), en passant par 2éro (indillérent). 2. Notion de variables quamtitatives. Se dit, en statistique, d'une variable pour laquelle la valeur mesurée sur chaque individu représente une quantité. On pent alors calculer un total pour un ensemble dindivicas. Exempls du poids d'un ensemble d'individus. $i plusieurs individus montent sur une balance, Jeur massc totale est la somme de leurs masses individuelles. Contre exemple de la variable étage d'un ensemble de. logements. Cette variable est mesurée par un nombre, mais ce n'est pas une quantité, on né peut pas faire un total aves les étages de plusieurs logements. Par contre; la variable "piéces'' des logements est quantitative. titatives sopposcnt aux variables qualitatives, pour lesque‘les fe calcul d'un total associé & plusicurs individes A partir de leurs valeurs individuelles ne peut pas Késulter d'une opgration mathématique. 3. Representation des variables qualitatives ot qualitatives, Denx représentation graphiques sont adaptées aux variable gualitatives : la representation en tuyaus d’ orgue et celle en seeteurs circulaizes : © Tuyaux dorgue : On représente pour chaque modalité un baton dent la hauteur eat proportionnelle a Feffectif (ou la fréquence) comespondant. © Secteurs eireulaires = chaque modslité est représentée par um secteur citoulaite d'ancle proportionnel a l'effeetif correspondant, © Histogramme des fréquences : une correspondance aire est établic avec la modalité. angle ds S800 Slade = 300" ems Done Piaivign = 3605 Pou ata indents + Aves Tae Pare, eee vue miele yeep 9 613m ousuenbasseelseiieen = be sslncerF a ao ‘OFPPT/DRIF 7 7 Résuan de Te erie af NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEESA =| nee [ LINFORMATIQUE 4, Caleul des parametres de tendanee. Tl s'agit de trouver des valeurs petmetiant de synthétiser l'information contenue dams une série Statistique quantitative. a, Poramétre de tendance centrale : © Lamoyenne; Elle se calcule comme suit: Ty HAM, Po My m(x) = Lt © Lamédiane: La médiane Me est la valeur permettant de séparer la population ent deux partics egales : Pour ‘50% des individus la valeur de la variable supéricur & Me et pour 50% elle est en dessous de Me. b. Paramétres de dispersion : Un paramgtre de tendance centrale ne peut pis étte wn bon nésumé statistique, La moyenne ne permet pas de distinguer une distribution de notre of lous les éludiants auraient 10/20 dune distribution ou les étudiants auraient pour moitié 0/20 et 20/20 : dans ces deux cas la moyenne st la méme thais la dispersion des note autour de cette demiére différe d'un cas a un autre. © Liécart typ: Liécart type, noié ¢{x), est fa racine carrée de la variance; (x) = m(x*)—m(x)?. Un caleul simple montre que ; aM 1(x) Les quartiles Les quartiles, Q1, Q2, 04 divisent leffectif de la série statistique préalablement onlonndge par ondre crofssent en quatre parties égales. On s‘apersoit que Ie deuxiéme quartile n’vst autre que la médiane, Le principe du caleul des premiers et troisitme quartiles est identique d cului dele, meédiane : QI est associé & 25% e1-Q3 a 75%, OFFPTDRIF 45] nena ey cae © Le coefficient de corrélation + 1 quantifie fa corrélation linéaire: On le note géuéralement r{X :¥) ou plus simplement r. Ce coefficient est égale a: = cov(X;F) §(X)8(¥) Od Cov(X 5) est Iacovariance de X et Y et's'obtient comme suit: 1Xi¥) 4, a DC, = 7 fry = HG) 7 mY) +4 (x, MAD, aD caus OFPPT/DRIF Er Bene, de Ta aie - NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A ——— LINFORMATIQUE GUIDE DES TRAV AUX DIRIGES | OFPPT/DREF [ Risama de te ticore ite do travau ‘ariges ] NOTIONS DE ee A Ti. VAUX DIRIGES AS Systemes de numération J Représenter [2153 }e dans le systéme décinal. (Solution ; 501) 2+ Convertir (0, 3123], dans te systéme désimal, (Solution : 0, 85546875) 3- Convertir le décimal 626, 4375 dans le systéme 4 base 4 (Solution ; 21302, 13) 4 Convertir fe décimal 1476 dans le systéme octal, (Solution : 2704) 3+ Convertir octal (25146), dans le systtme décimal. (Solution : 10854) é- Convertir en binaire les nombres, a, 143027]6 b. [21,673] (Solution : a: 100011000010111, b = 010001, 110111011) 7+ Convertir en octal : a. 11101010110 b. 1001101,01100001 8- Effectuer les additions suivantes en octal | §254 36317 465,37 +4196 +64753 + 31,613 (Solutions ; 13452 ; 123472 : 317,203) Evaluer les compléments & & des nombres suivanls en octal a. 40613 b 716520 ¢, 335500 (Solutions : 37165 ; 061260 , 442300) 10- Effeciuer chacune des stiustractions suivantes en octal : a. 6214-3527 b, 4617263 — 1423736 (Solutions : 2465 ; 3173324) 11-Convertir en hexadécimal fe décimal X = 15 321 12+ Transformer l'hexadécimal. 1.474 en sa forme décimale 13-Convertir en binaire les hexadéciman: a, 359 2 b. 27,43 14-Comvertir en hexadécimal les binaires a, LO110100101110 11100, 1011011011 15-Effectoer a. 8205+ 9D86 >, 83A7F4 + BSBOI 8, 4C, 3B +2, $D8 16-Caleuler les compléments a 16 de a, 7B OFPPT/DRIF 3B 9. Rlsuiné de fathdorio ot | NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A Guide de travaux dirigés | LINFORMATIQUE b. SCOPS e, 2A7600 17- Effectuer a. 74Béd —42AF b. 9C48I9- 230482 |Cltar2 éxempies dapparells fonctionnant principalement de maniere | analogiqus | nse(s) : Thannamétre (4 aiguaille) 2. | Citer2 exemples appareils fonctionnant principalement de maniere numérique mercure, compteur de vitesse (a aiguitle). montre (Réponse/s) : Ordinateur, ealoulatrice 3. Quels seraient les symboles dun systéme numérique en base 14? Réponse(s) 0,723 45.67 8548.00 4. | Quels seraient les symboles dhun sysiéme numérique en base 12 2 Réponse(s) /0,1,2.345,6789A8 3. |Montrer, & aide d'une fleche, le MSB du mot binaire suivant 40111001 :Beeonsels 40111001 Montrer, a l'aide d'une fléche, le LSB du mot binaire suivant 40111004 7, | Que signifie LSB? (Répondre en ‘anglais et en frangais) Repanse(s) - Least Significant Bit fe bil de poids le pls faible 8 | Que signilie MSE? (Répondre en anglais ot en frangais) |Comphéter fa phrase suivant La représentation numérique dune grandeur évolue de fagon .. alors que la représentation analogique évolue'de fagon OFPPT/DRIF 49) Se NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A LINFORMATIQUE Réponse(s) < discontinue, continue 10. | Compléter ta plrrase suivante * La représentation analogique d'une grandeur évolue de fagon alors que la représentation numérique évalue de fagon Réponse(s) : continue...... discontinue Conversion décimal -> binaire 1. [Convertir fe Gcimal suivant en binsire 10.62515 ears Reponse(s): 1010,7072 2. | Convertir fe décimal suivant en binaire: 23.1251 => Réponse(s) : 10777, 001; 3. [Convertir le décimal suivant en binaire: 19.2519 => éponse(s) : 10097, 012 ‘Convertir le décimal suivant en binaire! 19.Sy0_ => Répons ofg) : 1007.72 8. Convertir le décimal suivant en binaire: 12.7519 Sue! "Réponse(s) : 110,172 6. Convertir le décimal suivant en binaize: 123789 = jonse(s) : 10001, 0172 je binaize suivant en décimal: 1] Can 1014.44) => Réponse(s) : 11,7510 2.) Convertir le binaite suivant en désimal: 1101.01) => Réponse(s) : 13,2510 4. [Convertir le binaire suivant en décimal! 1101.01g = OFPPT/DRIF 30] [eins teca NOTIONS DE HESS ES APPLRQUEEE Réporise(s) - 73 25% 4. | Convertir Je binaire suivant en déeimal: HHL => Biponnelty T1780 3. | Conventir le binaire suivant en décimal: POLOLL Ia => Réponse(s) : 43,7510 6 [Convertir le binaire suivant en décimal; 11101001; => [Réponsefs) : 58.2510 1. | Convertir le déeimal suivant en hexadécimal: 13.540 = Réponse(s) :D8:¢ 2. | Converlir le décimal suivant en hexadécimal: > 14.2549 Réponse(s) »E tin 4, | Convertir le déeimal suivanten hexadéeimal: 31.2510 => [Réponse(s) : 17.416 4. [Convertir le déeimal sulvant en hexadécimel 13.519. ant en hexadécimel: 6. | Convertir le décimal suivant en bexadécimal: 92,5 —> Reponse(s) : CBr 1. | Convertir Phexadécimal suivant en décimal; 2, | Convertir Packed dcinal Suivant en décimal ‘OFPPT/DRIF ai ara eens a NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUEES A i INFORMATIQUE 194i = i Réponse(s} : 25,26) = 3. [Convertir Phexadécimal suivant en décimal: 1Bibig > Réponse(s) : 27,.57510 = 4. | Convertir Phexadécimal suivant en décimal: DC => = Réponse(s) : 13,7510 5. ]Canvertir Phexadécimal suivant en décimal: Ad > Réponse(s} : 10,2510 Exercice 1 (Systéme de numération: conversion): a+ Conveitir (102}iy en Binaire, Octal ot Hexadecimal. b+ Convertir (110011101): en Décimal, Octal et Hexadéeimal, e+ Convertir (715), en Binaire, Décimal et Hexadécimal. de Convertir (POR)y¢ en Binaire, Décimal et Octal. ‘NB : montrez la méthode utilisée exhaustivement, Exercice 2 (logiyue cambinatoize ef algéhre de Boole): SoitT une fonction logique décrite comme suit + F(a,b,c}= 0 si le nombre des 0 est plus grand que celui des 1 P(ajb.c)= 1 dans le cas contraire a Danner la table de wérité de F. b-. Déduire Pexpression algébrique de F. e- Dresser la table do kamaugh et donner I’ expression simplifide de F. d- Tracer le logigramme de F apts sitnplification, e- Cette fonction peut elle servir pour détecter les erreurs de transmission ? expliquez OFFPT/DRIF 52] ere meee "NOTIONS DE AUST ENATICUES A ELISUEED DEVOIR NON SURVEILLE Préambul On appelle décodeur 7 segments le systéme permettant de passer du mot dentrée codé binaire 4 bits au-moat de sortie codé 7 segments (dans notte cas lalTichage se fera de 0 & 9). ‘Linterprétation visuelle de I'affichage du chiffre est formée par Tallumage des segments d'un afficheut, Soient £0, Bl, £2, E3 les variables dentrées du clavier, Soient a, b, ¢ d,e, f g les variables de sorties correspondant aux 7 segments, (Si la variable est active (niveau haut) le segment est allumd}.Les sepments sont répartis de la maniére suivante : Caracteres possibles : ‘Nous soubaitons done xéaliser un systéme qui pecmet le passage du code binaire 4 bits au code 7 segments. Plus précisément 'affichage de tous les chifltes décimaux de 0.8 9.Dans notre systéme il y a des combinaisons qui sont indésirables, 10; 11; 12; 13; 14:15. + Ces tats s'appellent des alas dle fonetiennement, dans les tableaux de Kamaugh on les motérialise par un X. Schéma du décodeur 7 seamen: cen 7 SFOMENTS ens AFFICHAGE nest ms | a- Dorner la table de vérité des sorties (8, b, ¢d,¢, f, g) én fonction des enaées EQ, El, 2, E3. °b- Dresser la table de Kumaugh qui cosespond a chaque sortie et donner son expression sichplifige. ‘© igramme de chaque sortie (0, b,€, d, &, fg) fe YO a Fi Riagndaa vere | NOTIONS DE MATHEMATIQUES APPLIQUE LIINFORMATIQUE | OFPPT 2-28 hh pet! of Office: de Ia Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail Direction Régionale “Examen de Fin de Module - L Année 2005 / 2006 | Filiére Durée : éheures jiveau Bareme #40 SUSTEMES DE NUMERATIO. EMERGICE 1 1.1 - Convertir en base 10 Jes nombres suivants : (1101101)2 (1567)8 FFs (LOO (M101, 1012 1.2-Convertir en binaire (base 2) : (65): (CAFE)s (2550 = (121,.25)a (28408) 1.3 - Codifier sur 8 bits Les nombres suivants : CDs0 6128)0 (127he EXERGICE 21 Pffectuer les opérations suivantes en binaire : 10010101 + 101001 % ALOLLL-10101 > W0rx Ht > 101010 diva 2.2 - Trouver la valeur de x vériflant I'équation suivante: (101)

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