You are on page 1of 171
CALCUL des STRUCTURES METALLIQUES selon |! EUROCODE 3 (CHEZ LE MEME EDITEUR Du méme auteur Structures métalliques ‘CMO6 Additif 80 - Eurocode 3 Collection Guide de ealeut Deux céglementations régissent actuellement les structures en acier : CM 66, addi 80 et 'Eurocode 3. Ce guide vous permetira de vous iii oes régls et de les comparer T deviendra un util quotidien pour le calcul etl conception de toutes vor structures. Chaque point abordé fit Fobjet d'un bee rappel théorique, Suivi de Ja présentation des formules et techniques babitulles de calcl, le out ‘Musté par des exemples mumnériqnes commentés, De plus, ebague fois que cela est possible, ces méthodes de ealel sont accompagnées de tableaux numéiques et Ge schémar synoptiques permettat un calcul rapide. Un ouvrage éminement Pratique pour tous ceux qu effectuent des calls de structures méalliques Ingénieurs, lecbniciens, projteurs, ais aussi enseignanls ou étudiats ‘Sommaire: Poutres et dimensionnement det poutres échies » Classification et résistince des sections transversaler » Assemblages boulonnés et soudés » Tsabilié élasique » Dimensionnement d'un bitenent métallique » Reglements et normes de call» Réglesneige et ven ode. 1995, 17 x 24, 176 pages, a 11830, Autres _ouvrages Bit Righes CM. 66 Regles de calcut des constructions en acier Ce sont les rBgles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions métalligues de 1966, completées par V'addif de 1980. Ces reples font commentées article par article. Un ouvrage indispensable 4 tous ceux qt Caleuent et praiquent Ia constriction métallique Li éaition 1982, 15,5 x 24, 320 pages, nombreux tableaux, graphiques et figures, n 10006. Guide R. Daussy. Ce guide praiqe a pour but de compléer les normes en matitr de constuction ‘métallique. Tl contibue 4 construe selon les regles de U'art. Lanalyse de achestioement des efforts, dee dispositions consiactives et des phénoménes secondaires permet de comprendre et de penser en eres de duabiilé et de qualité. ‘Sommaire: Cowvertures et éléments porteurs » Contsevenement des combles et es bikiments + Poutres + Chemins de roulement » Poteauk + Poriques et cadres + ‘Ossatures 2 étaget» Sheds + Déformations = Elfors recondaires » Phénombacs de résonance + Formulate et exemples de calcu BF edition 1993, 15,5 x 24, 216 pages, 259 figures, o° 10151 ratique de charpente métallique Dictionnaire technique du M. Barbier et coll = CALCUL des STRUCTURES METALLIQUES selon l'EUROCODE 3 Jean MOREL Ingticur INSA, Docu de Vanier de Lyon ‘perp la cour d appl de Lyon Proftur 2 TECAM er TENTPE DEUXIEME TIRAGE 1996, EYROLLES EDITIONS EYROLLES (61, Bld Saint-Germain 75240 Pars Cedex 05 Le code de la propit inatetete do 1 jie 1992 inertt en lice expresment In photocopie A usage collect tase tuoraton dv syns Gi Ox ce paar sest nee ‘otanment dane les Gablisements deneiguement, provoqust tne base Brule des schats delves, av pont quel posite anime pou les auteurs de cdr des cures novels et ls fe SGier conetement et ajo menace Eo application de a Tot du Il mars 1957, i est interdt de reprodvire Snug ca pie pst rat ne po fe, sor sutorisaton de TEditew on du Cente Fangs Genplotston Ge del te Copie, 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris. meee " © btisons Eyroles, 199, ISBN 2212-11819-8 TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS NOTATIONS GENERALES UNITES. SYSTEME DE REPERAGE. 1, MATERTAUX, CONTRAINTES. 1.1. Le matériau Acier 1.2, Les produits sidérurgiques. 1.2.1. Contraintes résiduellesrésultant di laminage 1.22, Traitements thermique 12.3, Protection contre la corrosion 1.3, Essais de contrble des aciers 13.1. Essai de traction 13.2. lasticité de Vacier : réserve de sécurité. 1.4, Caractéristiques des aciers normalisés 14.1. Tolérances de laminage 1.4.2. Caractéristiques mécaniques des aciers 1.5. Acier/Béton : avantages, inconvénients 2. LES ASSEMBLAGES. 2.1. Généralités, 21.1. Réle des assemblages 2.1.2. Fonetionnement des assemblages 2.1.3. Précautions constructives. 2.1.4. Classification des assemblages. 13 15 "7 a 19 20 a 2 B 24 27 28 30 31 33, 33 Sees cocerrover ou ol eB oan econes indiiaceseceooa 2.2. Les assemblages boulonnés. 40 4, BASES DE CALCULS 2.2.1. Dispositions constructves 41 DU NOUVEAU REGLEMENT EUROCODE 3... 173 2.2.2, Dimensionnement des boulons ordinaires non précontrainss.... 45 ae ot rité 173 2.2.3 Dimensionnement des boulons précontrains 514 Notions de feu 2.24. Comparaison des reglements 63 _ 42. Actions et combinaisons dations. 176 2.3. Les assemblages soudés 65 43-Classification des sections transversales. 178 233.1, Les procédés de soudage 66 4,4, Résistance des sections transversales. 192 23.2. Dispositions consiructves 69 44.1. Effort axial de traction (N) 192 2.3.3, Calcul des contons de soudure. B 4.4.2. Effort axial de compression (S). 192 2.34. Exemples d'application 80 44.3, Moment fléchissant (M) 193 er 444, Effort tranchant (V). 193 3. LES PHENOMENES 44.5. Moment fléchissant + effort tranchant (M+ V). 193 D’INSTABILITE ELASTIQUE 85 4.4.6. Moment fléchissant + effort axial (M +N) 195 3.1. Origine des phénoménes d'instabilité élastique a5 447 Moment féchissant + effort tranchant + effort ial (M+V+N) 197 3.2. Le flambement 86 4 9 3 ieee ga aoa nace fe 45: Organigrammes réapitulatts de ealeuls. 198 3.22. Aspect expérimental du flambement 99 4.6, Résistance a la fatigue 202 3.2.3. Aspect réglementaire du lambement 10s pi 3.24. Exemples d'application 120-5 DIMENSIONNEMENT es i DES POUTRES FLECHIES 205 3.31, Aspect expérimental du déversement BI 5.1. Dimensionnement des poutres en calcul élastique (PR.S.).... 208 4.3.2, Aspect théorique da déversement 133. 5.2, Dimensionnement des poutres en calcul plastique (laminés). 213 3.3.3. Aspect réglementaire du déversement 139 3.34, Exemples d'application 144 6. CONCEPTION ET CALCUL 3.3.5, Les dangers du déversement 151 DES BATIMENTS METALLIQUES 25 3.4, Le voilement 153 6.1. Caleul des couvertures et des bardages. 228 34.1. Aspect expérimental du voilement 153 6.1.1. Caleul des cowverures 225 3.4.2. Aspect théorique du voilement 154 6.1.2. Caleul des bardages - 29 3.4.3 Aspect réglementaire du voilement 154 5 6.2. Calcul des pannes 232 ee nae 6.2.1 Aspects technologiques 232 6.2.2. Détermination des solicitations 232 6.2.3. Principe de dimensionnement 233 oe 6.24, Méthodes de calcul des pannes en flexion déviée. 235 62.5. Exemples d'application, 238 6.3. Calcul des portiques avec traverses & ame pleine. 247 6.3.1. Conception technologique _. 247 6.3.2. Caleul des solicitations. 252 6.3.3, Dimensionnement de la traverse en résistance d la flexion 260 6.3.4. Verification de la flache de la traverse 264 6.3.5. Vérification de la traverse au déversement 265 6.3.6. Dimensionnement des poteaux au flambement. 266 6.3.7. Dimensionnement des renforts de traverse 266 6.3.8. Verification des déplacements en téte de poteaus. 269 6.3.9. Calcul des platines et des ancrages en pied de poteau. m 6.4. Calcul des portiques avec fermes a trellis. 282 64.1. Conception technologique 282 6.4.2, Hypothéses de catculs 285 6.4.3. Caleul des efforts dans les barres 286 6.44, Verification des contraintes dans les barres 294 6.4.5. Verification de la fléche 298 6.5. Calcul des ossatures secondaires. 299 6.5.1, Caleul des lises de bardage 299 6.5.2, Calcul des potelets de pignons 303 6.5.3. Calcul des conireventements 304 6.6. Verification de la stabilité d’ensemble 309 6.1. Calcul des planchers mixtes 315 6.8. Les poutres de roulement des ponts roulants. 325 ANNEXE Les principales causes de désordres etd sinistres, ten construction métalique 329 AVANT-PROPOS. OBJECTIFS DE L'OUVRAGE ‘Lrauteur, qui pratique la Construction Métalligue sous une triple approche, du fait de sa triple activité (d'entreprise, d’enseignement et d’expertise), a congu cet ‘ouvrage avec une vision globale de la construction métallique Cet ouvrage se veut ala fois = un traité théorique, regroupant les théoces et les calculs fondamentaux, établis sur la base du nouvel Eurocode 3, ~ un traté pratique et concret, comportant systématiquement des applications et des exemples de caleuls détaillés, qui consttue a la fois un support pédagozique pour easeignement et un outl de travail pour ls professionnes, = un guide, qui souligne les points et les dispositions qui nécessitent une attention toute paticuligreet qui met en garde conise les risques et les désordres encourus. CONSTRUCTIONS CONCERNEES Les ouvrages métalliques peuvent te de conceptions différentes et comporter des ‘osstures réalisées en ~ poutrelles laminées courantes (IPE, HE..), — profilésreconstitués soudés (PRS), 2 inerties constante ou variable, = profilés ereux soudés, en trilis bi-dimensionnels ou en nappes trisdimension- nelles, = ete En oulte, ces ossatures peuvent dre de faible hauteur et de grande surface au sol (usines,entrepdts,.), de grande hauteur et de faible surface au sol (tours, IGH) ov de dimensions intermédiaires (immenses de logement, de bureau). ee Cet ouvrage traiteraessentiellement ~ des ossatures de faible hauteur (usines, entepéts, hangars, supermarchés..), ~ constituées de poutrelles et laminés marchands, ame pleine ou me tells, et de PRS, qui représentent la prande majorté des relations actuelles, les autres sol tions étantrelativement marginales REGLEMENTATION ACTUELLE : L'EUROCODE 3 ———— ___ Avant 1993, la conception et le calcul des constructions métalliques étaient gis par Aiverses réglementations «les r@gles de caleul des constructions en acier », dtes « régles CM 66 », qui réglementaient tous les bitiments en acier, le titre V du fascicule 61 du cahier des prescriptions communes, intitulé «conception et calcul des ponts et constructions métalliques en acier», qui régle ‘mentait tous les ponts et ouvrages dar, = des normes NF, qui régissaient les calculs des assemblages et des éléments & parois minces + Tes assemblages rivés : normes NF P. 22410 et P.22411, les assemblages par boulons non précontraints : normes NF P. 22430 et P.22431, les assemblages par boulons & serrage contrOlé : normes NF P. 22460 & P. 22469, les assemblages soudés : normes NF P, 22470 &P. 2472, ~ l'additi 80, qui introduisat les notions de plasticité de Macier etd? ats-limites, ‘ce qui permettait de trer parti des propriétésélastoplastiques de I'acier et dalle er ainsi les structures Depuis 1993, une nouvelle réglementation européenne est entrée en vigueur et impose, en remplacement de ces divers et précédents textes, un code unique PEurocode 3 L’Burocode 3 « Calcul des structures on acer » a été adopté parle Comité européen «de normalisation (CEN) en 1992 et été classé Norme provisoire pour une durée de 3 années (1993 & 1996) CChaque pays de la Communauté curopéenne ajuste les modaltés d application de ce ‘nouveau réglement sur son terrtore, au moyen d'un Document d'application nati. nal (DAN), Pendant la période probatoire de 3 ans, le sttut expérimental de I Eurocode EC 3 ~ DAN existera conjointement avec les fegles antricures (CM 66, Additf 80, Titre V du Fascicule 61 pour les ouvrages dart), qui disparaitront & compter de 1996, lorsque I Eurocode 3 deviendra une norme européenne homologuée (EN). L'Burocode 3 est un réglement ts novateur, qui fixe des régles tts détaillées, des notions et des classifications us perinentes (classes de sections par exemple), et Aqui propose diverses alternatives de dimensionnement au calculateur, selon la straté- sie ct la finalitéretonues (calculs des assemblages par platines, calculs en élasticité 0u plastcité, calculs selon des analyses au premier ou au second ordre). Le tout ‘ant pensé selon une approche de sécurité semi-probabiliste, qui conduit & une cali bration de tes nombreuses formules de calculs de eésistances. En revanche, 'Eurocode 3 est un ouvrage mal rédigé, peu clair, empli de redon- dances, dont les calcul et les formules sont tuffés d'indices, qu les rendent diffici- lement compréhensibles. C'est un traité beaucoup trop théorique, qui vient s appuyer sur des logiciels de calculs et qu ignore ou sous-estime le imperfections, les approximations et les eéalités quotidiennes qui affectent les bureaux d'études, les tusines et les chantiers ‘Au vu de cela, nous avons done délibérément choisi, dans cet ouvrage de reser simple, humble et réaliste, = de simplifier et d°éliminer toutes les notations et les indices superflus, qui ‘’apportent rien la comprehension générale des problemes, = de conduire tous les calculs et les vérifications selon le églement Eurocode 3, mais de mener en parallel les calculs comparatifs sclon les régles amtérieures, afin que chacun puisse surer les différences de résultats et dappréciatons entre ancien et nouveau lement, + mioux appr teur, done ues différent. der et assimile le nouvel Eurocode 3, qui est en fait ts nova LES DANGERS DE LA CONSTRUCTION METALLIQUE Fn comparaison des constructions en béton, amé ou précontsaint, les constructions -métalliques exigent qu'une attention toute particuliére soit portée sur certains points ‘«névralgiques », notamment ~ les assemblages (boulonnages, soudages), afin de se prémunir contre leurs risques. de rupture brotale, qui conduitaient la rune de Pouvrage par effondrement, Peer on SELON LEUROCODE & ~ les phénoménes d'instabiitéélastique (flambement, déversement, voilement, ui amplifient considérablement les contraintes dans les pidces, et qui sont part. culitrement redoutables en construction métallique, du fait de Vutlisation de Pidees de faible épaisseur et de grand élancement. est pourquoi nous avons délibérément chosi, dans cet ouvrage, d'étudier en pre- ‘ier lieu ces points panticulirement critiques, avant d'aborder les aleuls généraux classiques des structures NOTATIONS GENERALES Les notations générales utilisées dans cet ouvrage sont celles qui ont été retenues parle réglement Eurocode 3, ‘Cependant, compte tenu de leur lourdeur et de utilisation & outrance d'indices et de références, qui tendent leur lecture et leur compréhension difficils, il leur a été substtué des notations simples et claies, Ces notations sont clases ci-aprés par rubriques, et au sein de chaque rubrique par ordre alphabétique; alphabet romain d’abord (majuscules, puis minuseules),suivi de Palphabet prec ACTIONS A (Charge accidentelle (explosion, choc de véhicules.) F Charge ponctuelle en général o (Charge permanente ponctuelle 2 (Charge d’exploitaion ponctuelle Sy Charge de neige normale se (Charge de neige extréme Wy Charge de vent normale We Charge de vent extreme > ‘Charge uniformémentrépartic.en général e (Charge permanente uniformémentrépartie a (Charge d’exploitation uniformément répartie SOLLICITATIONS/CONTRAINTES/DEFORMATIONS, E Module’ lasticité longitudinale de acier (E = 210 000 MPa) 6 “Module d’élasticité transversale de lacier (G = 81 000 MPa) Fp Effort de précontrainte dans un boulon 7 ‘Moment solicitant, en général Mey ‘Moment critique lastique de déversement CONCEPTION ET cALCt Yoe Y F000) Se Lub fy feed (epsilon) y (sigma) ox (tau) t vou) TARHIGUES Seton LEUROCODES ‘Moment efficace (section de classe 4) Moment élastique Moment résstan plastique réduit du fit de effort axial Moment plastique Moment résstant Moment ultime Effort normal, en général Effort normal critique d’ Euler Effort normal de pasifiation Effort normal ultime Effort tranchant solicitant for tranchant de plastifieation Effort ranchant ultime Fléche d'une poutte Contrainte de rupture d'une pitee Contrainte de rupture d'un bovlon Limit d'éasticté d'un acier Limite d'étastictéreduite pour aire decisallement Jira = 0-9) Sy Deformation linaire unitate Deformation corespondant ala limite d'élastcité f, Contrainte normale ere L wd Contrainte tangent ou de csillement Résistance ertgucélastiqe a vilement par isaiement ra Bi Conraime de cisilement paral & axe dun cordon de soudue Contains de csillementperpeniculste hla section de gorge d'un cordon de soudure Coefficient de Poisson (pour acer v= 03) Contrainte limite de cisaillement pur en élasticité [" ‘8.01 8 (delta) Déplacement horizontal en tee de poteaux COEFFICIENTS ET GRANDEURS SANS DIMENSIONS k Coefficient encastrement ou de rigidité poteaufpoutre ‘Ay /A = Rapport dela section de ame une poutre& la section totale be be efficent de fanbement (Adi 8) tb CCeflcient de déversement (AAAI 8) k Coeficiente dimension des rus de peage pour boutons Ejetk Coefficients de Mariement flexion ie Coefficient de voilement par cisallement 7 ‘Nombre de plan de silent ode freee : N/Nrou nombre de boutons fh (béa) Facteur de momen uniforme équivalent(Ramtemen}) Be Facteur de comlation (sud) epsilon) Coefficient de rédaion aig de acer rn(ea) Facteur de dsibuton de igs (Mamberent) Adambéa) Etancement [2 =“ Me Elancementeafien a Elancement réduit | typ Bancement de déversement ar Elancement de Mime dune poute | oe 2 = : NS = (ms) Coeficiente fotement Pho) Rendement dune section {ich Coeficiente rédction de lambement sur Coefficient de réduction de déversement Vi(psi) Coefficient de distribution de contrantes, ‘y(gamma) Coefficient partiel de sécurité CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUE! A Section brute d'une idee Ag Section effcace d'une pidee (classe 4) Anet Section nette d'une pidse 4 Section d'une semelle de poutre en double Té Ay Aire de cissillement Ay Section de lame d'une pidce a ag Section résistane de aig d'un bouton en fond de flet 1ouJ) Moment dineie de torsion ie Facteur de gauchssement d’ane section . Moment dinerte de lexion maximal t ‘Moment ‘inert de flexion minimal Wey Mad de sistance efficace Wer Module de résistance éastique Wye Module de resistance plastique a Fpaisseur utile (ou gorge) d'un cordon de soudure > Largeur d'une semelie de poutre < Ponéeen console d'une smell de poute a Diamatre nominal ds tiges des boulons ou hauteur de la pate droite ‘une ame de poutre dy Diamdte de pergage des ros de boulonnage & Largeur du champ diagonal de tection (vilemen) t auteur dune pitce en génral f(ouh?) — Distane ene axes neues des semelles dune pore i Rayon de giration d’une section {i= 4/ L Al ‘ Longueur en génral ou porte dune poutre a Longucur de déversement d'une poutre “ Longueut de fambemeat d'une poutre fo Longucur nominate d'une poute r Rigidité d'une bare | r= !| i ' Epaisseur d'une pidce ou d'une tle y Epaisseur d'une semelle de pout be Epaisseur d'une ame de poutre ve(ouv') Distance de la fibre exrtme supérieure & ae neutre d'une Seton vi(ouy) Distance de a fibre exréme inféieue&l'axe neutre d'une section (alpha) Angle en général (theta) Angle en général (phi) Rotation UNITES Les unités utilisées sont celles qui sont employées dans la pratique, qui sont parfois diferentes des unités « légales » (Syst#me international SI o Nore ISO 1000), ces demitres étant dans certains cas inadaptées, car disproportionnées avec les ordres de grandeur des valeurs couramment rencontrées. Le tableau ci-aprés donne les équivalences entre unitéspratiques et théoriques. vunités | Uniés Grandousamesrer | graves | adores Equivalence tors N 16aN= 108) N TKN 1006 Lenaveurs m Tens 103 me “in? = 10° 1 dam = 10 Nev Nm Moments fecrisants Moments statiques Moments ainedie Containtes Surcharges En ute, nou assimierns les décanewtons ax kilogrammes (1 da List 81 tesbl, compte ten dela prcision nae des calcu, kg), alors 4qu'en toute igueur 1 dan = “SE ~ 5.02 kg. L'erreur commise, de 2 %, est négi SYSTEME DE REPERAGE Le systéme utilisé est un systéme d'axes de coordonnées carésiennes lges la sec- tion, dont I'origine passe parle centre de gravité dela section. ‘Comme le montre la igure 1 axe des y est Paxe de plus forte inert, ~ Vane des z est axe de plus faible inert ~ axe des x es axe longitudinal perpendiculaie la section 1 1 1 ' CHAPITRE 1 MATERIAUX, CONTRAINTES 1.1. LE MATERIAU ACIER. LLacier est un matériau constitué essentiellement de fer et d'un peu de carbone, qui sont extraits de matitres premigves naturelles trées du sous-sol (mines de Fer et de charbon). Le carbone n’intervient, dans la composition, ue pour une tes faible part (généralementinférieure 41%), Outre le fer et le carbone, Macier peut comporter d'autres éléments qui leur sont associés ~ soit involontairement : phosphore, soufte... qui sont des impuretés et qui altérent les proprités des aciers, ~ soit volontairement : ce sont notamment le silciom, le manganése, le nickel, le chrome, le tungsttne, le vanadium, ete., qui ont pour propriété améliorer les caractéristiques mécaniques des aciers (résistance 2 la rupture, duseté limite d'elasticté, ductlié, silence, sovdabilté... On parle, dans ces cas, daciers allies Lacier est généralement obtenu par une opération en 2 phases ~ 1° phase : introduction et la combustion de minerai de fer, de coke et de castine dans un haut-fourneau permet Vobtention de la fonte(matériau & plus de 1,7 % de carbone) ; — 2 phase: il est procédé & la conversion de la fonte liquide en acier, & une tempé rature de 1 500 °C environ, sous insufflation d'oxygene. Cette opération s'effe- ‘ue dans un convertisseur et & pour objet de décarburer la fone, L'acier abtenu ne posside plus qu'un faible pourcentage de carbone. Une autre technique d’labo- ‘ation par arc électrique se développe actuellement. CONCEPTION ET CALOK QUES SELON UEUROCODEs Matsa | Teneurencartone | __Uieaion ee g [Setamde — fea'Sieces & | aktticctonn 3 [Siva oe Rcecagse | Sa SSovetadre /096m2¢c120% | Sits gone nn mee nage eee tones ypo- 170% Fy 4 8 AN Lapression diameéale est excessive I faut done augmentr le rombre de boutons, + soit en téduisant leur diame (3 clase d'acier éga), + soiten réduisant leur classe d’acier (4 diame constant. CChoisssons la deuxi8me solution, par exemple @ 16, classe 638 1st 2206 x 600% 10-3 x 157. 2904N Ret 1,25 Avec n= 5 boulons (@ 16, classe 68), la pression diamétrale est aoceprable, Exemple 2 : Assemblage d'une comiére en console sur un poteau L100 1008 ES SELON LEUROCODES Poteau HEB 200, comitre 100 x 100 x 8, effort pondéré F = 6 KN, acier $.235, nombre de bouloas = 2 Calculer le diame des boutons Efforts: V= F=6kN Moment par rapport 80: M= Fx 100 = Nx 45 '00.N = 13,33 KN. 4+ 6 —_— { ‘Axe de rusquinage 6 n—+} Y = Figue 25 ~ ~ Verification de la comitre en console: My= F. = Contrainte dans Macier pata $80x 6 x 108 pote ane xe) 1 8x 200 ~ Détermination des bovlons 1 faut vérifiersimultanément en traction : N< Fr = 0.9 fs Ay! Yas soit: N= 1333<09 fy A, 150 uf A222 KN o en isaillement + traction st 14k kN NV =13,33kN 9 fap-Ast 150 6 fas Ag 1.25 Pod Wom tte fay Ar 2 28,4 KN @ La condition 2) est plus contraignante que la condition (1). Cchoisissons, par exemple, des boulons de classe 4.6. (yy 1271 mm? pour 2 boulons soit A, 2 30,5 mm pour 1 bouton, ce qui correspond & un boulon 98 (A, = 33.8 mm?) La pression diamétale n'est pas verifier, car extr:merent faible ii 2.2.3, DIMENSIONNEMENT DES BOULONS PRECONTRAINTS ‘A. PRINCIPE Bien que présentant fe méme aspect qu'un boulon ordinaire, un boulon HR (haute sistance) est constitué dacier 4 haute limite élastique et comporte une rondelte Incorporée& Ia tte. Lors du bouloonage, il est serréfortement, ce qui a pour effet de lui communiquer un effort de précontrainte qu ait paralllement axe du bovlon, done perpendicularement aux plans de contact des pitces (c'est pourquoi les bow fons HR sont aussi appelés boulons précontrants), Cette précontrainte développe, pat frottement mutusl des pices, une fore sésstance a leu glissement rela. Contrarement aux boulons ordinates, les boulons HR ne travaillent pas au cisallex ‘ment, mais transmettent les efforts par frottement. Lecoetficient de frttement x des pidees en contact joue done un re prépondérant Si Fp es effon de précontrainte axial dans un bouton et F, effort de cisailement ‘uansmis par Massemblage et sollicitant ledit boulon, il faut vérifier que Tinterface es pidees en contact puisse trnsmertre Meffort tangent, sans glissement, soit FSF [ a b, we bouton ~ Figure 26 ~ BL Les boulons HR n’étant pas concus pour fonctionner en obstacle (au csaillemen), leurs tiges ne sont théoriquement pas en contact avec les sections droite des per. cages des pitces assemblées. Cependant, dans certains cas les tges peuvent venir au contact des pidees, sot en raison d'un mauvais montage, sot accidentllement par glissement des pidces (coef ficient de frotement pi insuffisant ou bien effort tangent excessif). Dans ces eas, es boulons HR vont fonctionner au cisaillement. B, PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES ‘Un bon assemblage par boulons HR exige que des précautions élémentaires soient prises, notamment ~ a téte du boulon ne doit pas poingonner les pidces assemblées (dod Vinterpos tion d'une onde), ~ 1a force de précontrainte doit bien éire appliquée 8 sa valeur de calcul (ded importance du couple de serrage et la nécessité «utiliser des clés dynamomé- triques ou pneumatiques), = le coefficient de frottement yt. doit correspondre & sa valeur de culeul. Cela ndces site une préparation des surfaces, par brossage ov grenaillage, pour éliminer toute trace de roulle ou de calamine, de graisse, ee u =0,50 pour les surfaces de la classe A 140 pour les surfaces de la classe B = 0,30 pour les surfaces de la classe C = 0.20 pour les surfaces de la classe D Classe A Surfaces décapées par grenaillage ou sablage, avec enlevement de toutes Tes plaques de rouile non adhézentes et sans pigires de corrosion ; Surfaces décapées par grenaillage ou sablage et métallisées par projection aluminium Surfaces décapées par grenaillage ow sablage et métallisées par projection «un revétement a base de zinc, garam d'assurer un coefficient de glissement ‘ui ne soit pas inférieur 80,5. Classe B Pas de recommandations. Classe C. Surfaces nettoyées par brossage métallique ou 2 la flamme avec enlevement de toutes les plagues de ruille non adhérentes Classe D Surfaces non waits, = le serrage doit dre effectué progressivement, dans un ordre préétabli (defini par les normes NF P,22464/466/468/469), afin de ne pas déformer les platines appei et préserver leur planéité. C'est pourquoi les boulons HR ont une trot sitme appellation de “boulons &serrage contre” CC. CARACTERISTIQU MECANIQUES DES BOULONS existe deux classes de boulons HR, definies en fonction de leur contrainte limite Plasticity et de leur contrainte de rupture fy tes boulons HR 1 ou HR 103, ~ les boulons HE 2 04 HR 88 Le premier chiffre correspond 3 fy! 100. Le second chitfre correspond & 10 fp! fa Soit Repbre Appellation ip MPa) fy (MPa) L/L] wai | ais | 000 | 00 28 wa2 | rae | oo | e212 D. ASSEMBLAGES RESISTANT AU GLISSEMENT Résistance au glissement Larésistance au glissement Fs d'un boulon HR précontraint vaut Fey mF ts ~ Fpestla force de précontraint, tele que détinie au paragraphe suivant, = jest le coefficient de frottement des pies, = mest le nombre Wimerfaces de frottement, ~ est un coefficient fonction dela dimension des trous de pergage et vaut ky ,0 pour les tous tolérances normales, savoir 1 mm pour les boutons @ 12 et 14, 2mm pour les boulons 4 16.2.9 24, $3 mim pour les boulons @ 27 et plus. wean eee: concerrion er ca. bea SHER ueTALLLE sen veunOCoDe 85. pour les tous circulaires surdimensionnés et pour les trous oblongs ‘count. 4,207 pour les rous ablongs longs. ~ tus est le coefficient partel de sécurité qui vaut aELU ‘wis= 1,25 pour les trous 8 tolérances normales, ainsi que pour Tes tous ‘oblongs dont le grand axe est perpendiculaire &I'axe de V'efTort. ‘ws 1,40 pour les tous surdimensionnés, ainsi que pour les trous oblongs dont le grand axe est paallele axe de I'ffor. AVELS ws 1.10 pour les trous 8 tolérances normales, ainsi que pour es trous ‘oblongs dont le grand axe est perpendiculaie 4 'axe de 'effon. Précontrainte effort de précontraine avtrisé dans les boulons vaut E. ASSEMBLAGES SOLLICITES SIMULTANEMENT AU CISAILLEMENT. eT ALA TRACTION Si un assemblage résistant au glissement est soumis & un effort de traction Fy concomitant avee un effort de cisaillement Fy. qui tend & provoquer le glissement, Jarrésistance au plissement par bouton doit re caleuée selon la formule ci-apres me Fp O8 FD Yas A F Figure 27 ~ F. ASSEMBLAGES PAR PLATINES SOLLICITES PAR UN MOMENT FLECHISSANT ET UN EFFORT TRANCHANT v ' = ie +] ~figue 28 - Résistance de l'assemblage a Ueffort tranchant V 1 faut vérifier que effort de cisaillement Vi par boulon soit tel que ver % Résistance de Vassemblage au moment fléchissant ‘Le moment résistant Mg de Iassemblage est obtenu par la somme des produits des efforts de traction dans les rangées de boulons situés dans la zone tendve par leurs distances respectives au centre de résistance de la zone comprimée (c'esta-dite YTaxe neutre de 1a semelle compris). Cf igure 29 page suivante, Mp=My.dy +p. dy +. 2B Nj dy Efforts; dans les boutons ‘MM 4h a My 2Ny.d, + Ny och # Nyy + bad 4 S[eon aden Stovae- | 55 SELON LEUROCODES Résistance de l'dme du poteau dans la zone tendue te best! YO iaisseur Ame poteau bay= p = entraxe rangées boulons Résistance de l'dme du poteau dans la zone comprimée ime non raidie jam r fy tel A le 1 al see oy = mot contrainte normale de compression dans ne du poteau due defor de compression et a moment Méchissant — beg = tet QybS yer) ee ‘y= épaisseur semelle poutre _ ie = épaisseur smelle poteas ~Figue 29 p= épaisseur platne extrémité I convient paralllement de vérifier la résistance de "ame du poteau e_= rayon de raccordement fmelsemelle du poteau (of Figure 1.2.37 Annexe J ~ dans la zone tendue, (of fig ). ~ dime raidie : aweune vérification n'est nécessaire ds lors que les radisseurs ont ~ dans Ja zone comprimée, ‘une épasseur égale& celle des semelles de la poute (schéma A). ~ dans la zone cisaillée, (cf, procedure J3.2., annexe J ’Eurocode 3). Zone tendue = Zone css Zone compiméo 37 peomegeees covneznensroucll A scrowccunocoes Résistance de l"éme du poteau dans la zone cisaillée (me non raidie) ¥, 58 fy te 0 Sila eésistance savere insuffsant,il faut raid “ime, soit par une fourrue dime (Schéma B), soit par des ridisseurs diagonaux (schéma ©), K Lr Fourrre ime Sa ~Fique 318 - Figure 31¢- G. EXEMPLES D' APPLICATION Exemple 1 : attache d'une corniére sur un gousset Comite £10707 Epaisseur gousset = 8 mm Acier 8.235, u=030 1V pondéré = 190 kN. Boulons HR 8.8. ny ~ Figure 32 = Probléme : nombre et diamétre des boulons + Section brute comnidne : A = 940 mm? 190% 108 5 3S + Section nette minimale : Ay = 809 mm? + Section de pergage : = A—Ay= 131 my 38 ‘+ Diamétre maximal de pergage : dy Sait dp = 18 mm, ce qui cortespond, avec un jeu de 2 mm, 8 des boulons de imbue d= 16 mm. = Résistance au glissement d'un bouton Fyoky mB Flt: ance Fp =03 fig Ay Sot kalo ~ Nombre de boulons ee) Rou ~ Verification deta pression diamétrale 2S a fed tts Fy=25 x 800 x 16 x 10°37 1.25 179 kN Exemple 2 : vérification d'un T a Uarrachement Soit un T fixé par 8 boulons HR 8.8, diamétre 16 mm. Quelle charge maximale pon ‘eée peut supporter cet assemblage ? = Effort admissible en traction pour wn bouton Fp=O7 fuy-Ay = 0,0 800% 103% 157 = BB KN = Charge masimale admissible 88 = 704 KN SELON LEUROCODES " Figure 33 ~ Exemple 3 : vérification d'un assemblage sollicité selon deux directions + Sboulons HR 10.9, siamerce 16 mm sao + =0.30 ~Figue 34 Determiner la valeur de F ~ Effort sollicitan les boutons Fy =Fsina= ey 2 = Feos a= fo Ms = 125 F207 fag Ag= HORN Soit 0-08 23 ene og eseeeeeioe 125 od Fon tire, pour un boulon FeADSKN Soil, pour Passemblage complet de 8 boulons F28x42 40 KN Exemple 4: vérification d’un assemblage poteaulpoutre Soitun assemblage solicit par ~ un moment Méchissant Mf = 320 kN, ~ uneffor tranchant V= 80 kN, et consttué de 10 boulons HR 10.9 selon la figure c-apres. La platine a une épais= seus de 28 mm et le coefficient de fottement vaut yt = 0,30. Déterminer le diame poteau un IPE 400, des boulons, sachant que la poutre est un IPE 360 et le ~Fgue 35 ~ Détermination des efforts dans les boulons ~ Résistance de Uassemblage sous effort tranchant fous considérons uniquement les boulons tendus, ces : Sips dtu Soe Parbouon: Waa oN 1 faut vésifier que VS mol Yue Vi $03 247/125 = 59 KN ~ Résistance de Vame du poeau en traction Fe Sy tae beg! Ys ay=210mm Fis 235% 86802 1 617 KN pean un ene 2963 Ny =320%029 2313 KN = 2963 ™ exh 27 KN ¥, Mav, cae ee x10 160 x 6 W faut que Ny Sm Fy avec Fy =O. fay Ay AF Bex rt 1 160% 10° 285 MPa > f, =235 MPa Soit D’o nécessité de raidissage (radisseurs dl épaisseur 14 mm), ~ Résistance de Vame du poreau au csaillement Va =0.58 fy. foto ——_ 2 16 mn? Vg = 0,58 x 285 x 400 8,6 = 469 kN ennai Lretfort de cisillement vaut Soit un boulon de diaméte d= 24 mm (4, = 353 mm?) FM 2 320 on aw ~ Moment résisian effec de assemblage talaumn ae > Vem» nécessté de poser une fourrre ime (épsseur 10 mm). D'od ty = 86+ 10= 18.6 et Vp= 114 KN > Fy =922 KN 2.2.4. COMPARAISON DE REGLEMENTS, Nous nous proposons de compare, britvement et sur un simple exemple : #42983 _as7 unm ~ pour les boutons ordinires non précontsints, I Eurocode 3a la précédente 410 ‘norme NF P.22430 (1 boulon 4 20, classe 5.6, Ay = 245 mm?) ; 62 63 ‘CONCEPTION ET CAL SELON LEUROCODE pour les boulons HR, I’Eurocade 38 la précédente norme NF P.22460 (1 boulon £20, classe 10.9, coefficient de frotement des pitces y= 0:30) ‘A, BOULONS NON PRECONTRAINTS. En traction Eurocode 3 F p= 09 fy AVIS Fy=73KN Smt Norme NF P.22430: WN) 2 N=59KN Eurocode plus favorable de 25 % Au cisaillement Eurocode 3 Fy 06 Sip Act 125 = SOKN nt A Nome NFP.22430: Q=—™ 1s = 48 KN Eurocode 3 plus favorable de 20 %. B, BoULONS HR PRECONTRAINTS En traction Eurocode 3 Norme NF P, 22460: Py =08-Ay Geb P,= 175 KN Reglements équivatents Au glissement Eurocode 3 y= kymy Fp! 125 F,= 42 kN Nore NF P. 22460 Eurocode 3 moins favorable de 30 %, 2.3. LES ASSEMBLAGES SOUDES Le soudage est un procSdé qui permet assembler des pidees par Tiaison intime de 1a maitre, obtenue pur fasion ou plastifiation, ‘Le soudage implique done ~ existence d'une source de chaleur suffisante pour obtenir la fusion du matériau Elle peut dre d'origine électrique (résistance, are, plasma), chimique (combus tion de gaz), snéeanigue(riction) une aptitude du matériau& Gre soudé, appelée soudabilité. La soudabilté& haute température dépend des qualités propres du matériau, mais également de divers pparametres lita, tls que les modifications de la structure physico-chimique du matétiay, Pappatition de fssurations et de erigues au refroidissement, Vrapparition de déformations géométriques dues aux effets de dilatation et retrait, Ja naissance de contraines interes, + atc, ui nécessitent done de prendre une série de précautions sur lesquelles nous reviendeons plus loin, Le soudage présente, par rappor au boulonnage, plusieurs avantages ~ i assure la continuité de matire, et, de ce fait, garamit une bonne transmission ‘des solicitations ~ il dispense de pidces secondaites (gousses, attaches, et.) ilest de moindre encomibrement et plus esthtigue que le boulonnage, En revanche, il présente divers inconvénieats ~ le métal de base doit re soudable Te-contble des soudures est nécessaire et onéreux ; ~ le comteble des soudeurs est aléaoite; le soudage exige une main-d'ceuvre qualifige et un matériel spéciigue cocerrove uc II oon enone 2.3.1, LES PROCEDES DE SOUDAGE PROCEDE PAR PRESSION Les pidces chauffées jusqu’AI'éat plastique sont assemblées par pression simple ou smarelage (forgeage). Procédé anisanal et marginal, PROCEDE PAR RESISTANCE ELECTRIQUE Les pidoes sont superposées et placées entre deux électrodes-presse, qui réalisent des soudures par points. Procédé utlsable pour des tles Fines seulement. PROCEDE PAR FRICTION Ce procédé permet de rabouter deux pitees, dont une au moins est de révolution, La rotation rapide d'une pidce, appliquée sur Y'autre,plastifie le métal, qui flue. Ce pro- ‘0606 nécessive cependant un usinage ultérieur pour Sbavurer les bourtelets, PROCEDE CHIMIQUE AU CHALUMEAU OXYACETYLENIQUE 1 utilise la combustion d’oxygdne et d'acétyléne (stockés en bouteiles métalliques). A une température environ 3 000 °C, le métal d'apport tant fourni par des baguettes d'acierfusbles. Tes uilisé en chaudronnerie et en serrureri, car peu oné- eux et és maniable, ce procédé est pourtant peu utilisé en construction métallique, ‘cari est plus onéreux que les procédés& are pour des sections acer passes PROCEDE AU LASER Dans ce procédé, te laser émet un faisceau de photons et une lentille focalise effet thermique du rayonnement sur un point tbs concentré (quelques microns). Il existe deux types de lasers: le laser de puissance, qui extrait ses photons d'un mélange {gazeux (gaz catbonigue, azote, hélium) et le laser & impulsion d'un mélange solide, le YAG (grenatd’ yttrium dope au néodyme). D'une tres grande précision, c& peo= ‘eédé est surtout utilisé en mécanique de précisin et en horlogerie, PROCEDE PAR BOMBARDEMENT ELECTRONIQUE Le bombardement électronique proveque a fusion du métal par conversion de Ménergie cinétique des électrons en énergie thermique, Un canon & électrons {cathode en tungsttne) bombarde les électrons, qui sont accélérés par un champ ‘leetique ; puis un champ magnétique fait converger Ie faisceau en un point. Cette eration, realise sous vide, est de grande pésion, et lis surtout en mele ‘et en aéronautique, - PROCEDE A L'ARC AU PLASMA, Un are électrique est établi entre une électrodeinflusible en tungsténe et les pices. Une torche injecte de I'argon, qu, fortement jonisé par Iare (tat plasma), acquiert tune grande vitesse. L'énergie thermique provient de I'are, de I'énergie cinétique des tomes et de la recombinaison ions-électrons, et permet datteindre une température de 15 000 °C. Ce procédé est encore peu utilisé en construction métallique, du fait de son cont PROCEDES A L’ARC ELECTRIQUE Ce sont les procédés tes plus couramment uilisés en construction métallique. Les electrodes peuvent dire fusibles ou non. Procédé a électrode non fusible (TIG) Late est produit entre une électrode de tungsténe non fusible t les pitces, sous jet argon, qui est un gaz inerte (d’00 [appellation de procédé TIG = tungsten inen gaz). Le métal d'appor est obtenu pa fusion d'une baguette indépendant En atelier, ce procédé est semi-automatique ov avtomatiqu. Procédés a électrodes fusibles ‘Un are électrique est eréé entre une électrode fusible (cathode et les pitces 2 souder (anode), grice un générateur de courant, alteratif ou continu, de faible voltage, mais de fort ampérage (de 50 & 600 amperes), are est produit parla cathode, qui émet des électrons, bombardés sur anode & grande vitesse, provoguant T'ioisation des moléeules sous le choe et done une forte éévation de température, qui entaine la fusion 3 la fois de la cathode (élee- trode) et de I'anode (zone de liaison des pitces & assembler). Les particules fon- {dues de fa cathode sont projetées sur anode, au travers de arc, et se déposent 1 suffit alors de déplacer la cathode le Long du joint dassemblage pour constitver tun cordon continu de Soudure. Ce déplacement peut étre manuel (sur chantier), Semi-automatique ov automatique (en usine). Parmi les procédés a électrodes fusibles, le procédé qui reste le plus employé est celui a électrodes enrobses. ~ Electrodes enrobées Les élecrodes sont enrobées d'une gaine réfractare. Lors de la fusion, cet ento- bage donne naissance & un later, qui permet: + de ralentir le reftoidissement de 'acier, done d°éviter un phénomene de ‘uempe et par méme d’éviter de rendre later cassant; *+ de protégerV'acee contre Pabsorption néfaste de oxygéne et de Vazote atmo: spheriques, qui le rendrait fragile ; ‘+ d’améliorer la nature du métal d'appon, par inclusion d°éléments réducteurs 67 encore EER TEBEC oon econ ei + de créer une torche de gaz incandescent, qui canalise les partcules de metal fondu et les accélée (aceélération supérieure & celle de la pesanteur g), ce qui utorise les soudures vericalement, de bas en haut et en plafond : + de stabiliser Pare électrique, gre & 'inclusion de sels faible tension & sation, permettant ainsi d’tiliser une source de courant alteratf. existe parallélement, des procédés & Electrodes nues (non enrobes), Electrodes nues Les électrodes 8 fil nu, qu étaient tilisées& fa naissance du soudage électrique, présentaient alors tous les inconvénients énuméeés précédemment, que I'enro- age permet de supprimer (notamment la nécessité utiliser une source de cou rant continu). Mais le développement de techniques récentes, qui consistent a noyer Hare élec ‘rique dans un jet de gaz, permeitent de s'alftanchir des divers inconvénients pré cités, tout en gardant des électrodes nues. Ces procédé tendent 2 se développer rapidement ayjourd'bui I s'agit notamment + du procédé MIG (métal inert gaz), qui consiste & wiliser une électrode en umosphére protecrice (dans un gaz inert, en principe de argon); + du procédé MAG (metal active gaz), qui utilise du gaz carbonique en remplace ment de 'argon, le gaz carbonique n'étant pas inerte puisqu'il se décompose. En résumé, plus un procédé est de puissance élevée, plus la pénétration des aciers cst fore, plus la température est élevée et plus le faisceau Energstique est concentré (grande précision et faibles déformations, car les zones ts chaudes sont tes lcali- deo) Les procédés de faible puissance sont utilises en construction métallique, cr ils sont pew onéreux. En outre, leur précsion et le degré de Gnition obtenu sont bien sufi- Parmi ces procédés & faible puissance, les procélés TIG et MAG se développent actuellement, au déeiment des procédé & électrodes enrobées, du fait de leur plus ‘grande vitesse d'exécution et de leur industrialisation (fonctionnement automatique enusine) Prissance Puissances comparées des divers procédés de soudage (even?) 200000 Laser soide YAG 7 oe ‘Aéronautique 0.000 Nucla 1000 Laser 60, Faisceau tectonique 100 shore dre plasma 10 Y 1 2c lective 1 Energie solar concentiee constuctions metasiques on Chatumeau 2.3.2. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES SOUDURES BOUT A BOUT Jusqu’a des épaisseurs de pices de $ 8 6 mm, les soudures peuvent &tre effectudes sur des pidces non ehanfreinges, affranchies déquerre (figure 37-A). Au-dela de 6 mi, il faut réaliser des chanfreins sur les tives d assemblage, le talon (C devant re infériur fa plus petite des deux valeurs 3 mm ou 3 Les chanfreins en V (igure 37-B) et en U (figure 37-C) permettent de souder sans Fetourner la pie, mais donnent lieu, lors du refoidissement, & des déformations angulaites fortes. Le chanfrein en U est plus onéreux, du fait de Pusinage, Les chanfreins en double U (figure 37-D) ou en double V (figure 37-E), symé- teiques, éliminent les phinomnes de deformations ou de contrantes interne, si les cordons sont exécutés simultanément sur les deux faces, par tongons alternés. En ute, ils permettent une économie sur le métal d’apport et sur le temps de main- {euvee (nombre de passes). 69: SELON LEUROCODE 3 SOUDURES D' ANGLE, Les condons peuvent éire plas evou bombés td ~ Figure 38 Brite ‘SOUDURES DET. ts12mm 125mm 25mm ~ Figure 39 PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES Le soudage de acer exige des températures élevées qui vont provaquer une dilata- tion locale des pices. Lors du refroiissement de la zone du cordon de soudure, le ~ sait provoquer des formations dans les pidves, si ces demigres sont librement ilatables (igure 40) ~ soit générer des contraintes internes dans les pitees, si ces dernres sont bridges (igure 41), Dans le premier cas, pour remédier aux déformation, i est possible ~ soit de donner aux pidces des prédéformations initiales inverses, qui compense- ‘ont les déformations de retrait; ~ soit de redresser les pidces roid, sous presse; ~ soit d'effectuer les eordons par trongons discontinus et espucés dans le temps ; ~ soit de préchauffer les pidces pour éviter un refroidssement brusque, Dans le second eas (pitces bridées), pour limiter les contrainte interes, il est pos- sible ~ soit d'assouplir le bridage, ce qui autorisera de fables déformations, acceptables ; ~ soit de postchautfer les pidees. Quelques autres précautions lémentares doivent tre prises ~ Gviter assemblage de pitees de trop grande diféence d'épaisseurs, car ily a risque de déformation de la pie la plus mince et risque de fissuration du cordon, e soudure au reftoidissement ~ éviter les assemblages par soudure pour des pideesd'épaisseur supérieure &.30 mm ; nm cocervover cu fs aon euvoces ~ réaliser des cordons de diaméte supérieur & 4 mm (a 2 4 mm) et de longueur supérieure 8.50 mm (t > 50 mm ou 10a); = veiller & une bonne corrélation entre I'épaisseur du cordon et 'épaisseur de la plus faible des pidces assembler (figure 42), pris eoidissoment enoud yp ~ Figure 40~ Contantes longiudinales Paces nes CConartos ransversaios Contains Fie al - fy 4/8) 7) 800.12, 14/16) of ele ee eee tt [etal fe{s[o 7 fol fo ja Ah L Ket 2.3.3 CALCUL DES CORDONS DE SOUDURE Les soudures bout & bout ne se calculent pas. On admet qu'il y a continuité de mati, done continuité des pices, aux deux conditions toutefos, que I'épaisseur de la soudure soit au moins égale &.1'épaisseur de a plus faible des pitees assem ‘lées et que le métal d'apport ait des caractéristiques mécaniques au moins égales & celle du métal de base. Les méthodes de caleul qui vont suivre s'appliquent done aux soudures dangle. Notarions| a épaisseur utile ou gorge, distance minimale de la racine & la surface «du cordon (igure 43) ; t Tongueur utile du cordon ; N effort pondéré apptique & chaque cordon, supposé centré av miliew de la longueur du cordon ; 6.41.1 composantes de la contrainte moyenne rapportée a la section de gorge du cordon, uf. Soit ° ‘composante perpendiculaire ta section u ‘composante dans le plan de la section perpendiculaire & axe longitu- lina du cordon ; w ‘composante dans le plan de la section paralléle 4 axe longitudinal du ‘cordon , Wy = Figure 43 ~ REGLEMENTATIONS Les méthodes de calcul suivantes sont définies par 'Ewrocode 3 (chapitre 6.6. et ‘annexe Mf), qui se substtue& la norme NF P. 22470, cncorover gE ie cas scene FORMULE FONDAMENTALE File est donnée par annexe M A 'Eurocode 3 et elle exprime que les composantes ‘dela contrainte moyenne rapporté a section de gorge du cordon de soudure doi- vent satisfaire la condition ‘tw By Ba the 125° 080 100 13008510 S55MPa SIOMPa, 135 (0.90 120 ~Figue 4d a4 [Nous allons établirc-aprés des formules de calcul pour des cordons reliant ~ soit des pies omhogonales, ~ sit des pices obliques Cordons reliant des pidces orthogonales Les cordons peuvent re frontaus, latraux, obliques. ~ Gordons fromaux La formule fondamentale rit, Veg he Bal EO “tus : 1 it “ 202 te ieee ae 75. oo oR To ‘CONCEPTION ET CALCUEDES 3h ES SELON LEUROCODE 3 = Cordons latéraux ~Fegue 45 Ny o=420 et ty . am Dot 2.202 Byte ~ Cordons obliques ~Figue 47 ~ 78 Dow Cordons reliant des pieces obliques 1 dssignant langle d'une des faces dassemblage avec Ia peependiculaire & Vautre face, on distingue de la méme fagon des cordons frontaux, latéraux et obliques. = Cordons fromtaux + Pour angle obtus 7 CConcePTion E ca. BER STHUCTURES METALLQUES Seon LEUROCODE 3 oo 2 wi2=sin 8 4.202 By Tye MES ey + Pour Pangl aiga Un cael analogue conduit: wR sin 4,202 Be Tone 2H a = Condoms laéravex De fa méme fagon que pour des pidees orthogonales, on vérite quel que soit angle, obtus ou aigu, que ate = Cordons obliques Dans le eas de cordons obliques fasant un angle ce avec la direction de effort, oon établit + Pour un angle obtus (EPS B Yate Formule enveloppe IW existe une formule enveloppe, qui dispense de tous les ealculs préeédemts, qui place en sécurité, quelle que soit orientation de effort et du corden de soudure 0. 202 By Yar > 8 Assemblage de pidces fléchies (cordons ene time et semelles d'une poutre reconsttuée) = Figue 49- ~ Soit V effort tranchant, 4 le moment statique dune semelle par rapport & y et le moment d'inertie de la Section complete par rapport y. = Consiérons Iattche d'une semelle sur I'am (soit deux cordons) yt Dal La formule fondamente r fa @+3(24+02) 5 By (hea) ss oe Pe Yate VND Beate o ~ Sion limite Ye moment dinentc dela section au moment des deux semelles, sans tenir compte de ame, ce qui place en sécurité, ona rea g(sP a nary’ 79 CONCEPTION ET CALCUL DES done ty sd Su tense ee fy L’épaisseur utile du cordon de soudure s'écritfinalement, en combinant les rela. tions (1) et (2) Be Yate V3 fart eae grat ai Soit 2B twee 2.3.4. EXEMPLES D’ APPLICATION Exemple | : attache d'un tube sur une platine L| = Figure 50. Soit un tube 80 x 80 % 5, soudé sur une platine par un cordon péximétrique d'épais- seur a= 5 mm. Quel effort axial pondéré NV peutit supporter? Acier S.235, Svagissant d'un cordon frontal, it fut verifier que avec roa on tre: S400 kN Ieonvient cependant de verifier la contrainte de traction dans le tbe. N 400. 103 = 267 MPa > J, A) 1500 35 La pie périra avant la soudure. I convient done de limiter effort N’& NSA, f= 1500x235 x 10-? 52 KN Exemple 2 : attaches de dewx comniéres sur un gousset. a1 ConcEPTION Er CALCUL BES sTADGTUnNEs WETALIQUES s=10n LEUROCODEs Soiemt deux comitres 80 > 80 x 8, soudées sur un gousset par des cordons F Spaisseur a= 4 mm, ~ Lreffort de traction pondéré.Y appliqué sur axe neutre vaut N = 40 000 daN = d'=23mmecd" = 57 mm. Acier 8.235 CCaleuler la longueur des condons de soudure, ‘Dans 'idéal, il faut que le centre de gravité des cordons de Soudure sot situé sur Paxe neutre des comitres 22’. Dans ee eas, leurs moments statiques sont égaux cree, Por ailleurs, il faut verifier que 272 Be une ee 20eey Du fat de Pépatité des moments statiques, Harare (iet o @ Dio Bucs Yar Ns V3 rap (i+ po» Ba Tat = ras,(ree Vem Tom Exemple 3 : attache d'une diagonale de treillis sur un gousset Soit une diagonale de tells, constituée d'une double eorniéee L120 x 80 x 10, reprenant un effort de traction pondéré NV = 800 KN (soit 400 kN pour ehacune des comigzes), Dimensions du gousset OE =0G=50mm EF =400 mm GH = 250 mm. Epaisseur:¢= 14 mm a2 Caller les cordons de soudure. = Attache diagonate f gousset Effort dans le cordon AB Effort dans le cordon CD. 400% 39 0 = 130kN 1 faut vee Condon AB _doptons, par exemple. 270 13 7x 360 x 10" ‘ae Condon CD adoptons rr BEE Be Yaw = Figure 52 ws 83 CONCEPTION ET CALCUL BES STRUGTURESETALLIUES scLON LEUROCODEs = Altache goussedmembrues SiR eS son les cenves 'nenie des cor dons EF et GH, VeffortN se cordons selon 800 x 00 160 = og ys 270 800 x 110 270 126 KN Les cordons doivent véritier + Cotdons EF 5 Sin a; = 0,56 2/=2.EF = 800mm gp se 050 360 x 1079 x 800 + Cordons GH. = 56° Sin @ =0,83 2P=2GH = 500 mn a,2 2613- Om? 360 x 10-3 x 800. 2.8 mm Nous adopterons a =a CHAPITRE 3 LES PHENOMENES D’INSTABILITE ELASTIQUE 3.1. ORIGINE DES PHENOMENES D'INSTABILITE ELASTIQUE Le calcul d'une structure exige que, Sous toutes les combinaisons d'actions pos- sibes, définies réglementairement, la stabiité tatique soit assurée, = ‘ant globalement, au niveau de la structure ~ qu'individuellement au niveau de chaque élément. Les actions développentdiverses sollicitations, qui géntrent des contraintes au sein di matériau et des déformations des éléments, UUsagit done, afin de garanir be degré de 96 fer que les conteaintes et les deformations restent en deg des limites admissibles. rité souhaié ou soubitable, de véri Deux eas de figure se présentent Lecas des petites déformations ‘Tant que l'on reste dans le domaine des petites déformations, on adimet que les sol- licitations ne varient pas (ou peu) sous T'ffet des déformations, ce qui conduit simplement a vétitier que les conraintes estet inirieures la contrainte de rune = Lecas des grandes déformations Dans ce cas, les déformations modifient considérablement les solicitations qui les ont ities et nécessitent des calculs spécifiques. apparition de déformations importantes dans certanes pidces peut survenir: *+ dans Je domaine élastique, lorsque la cortlation linéaire efforts/dstormations rest plus vérifie, les deformations augmentant plus vite que les efforts appli ques *+ dans le domaine élasto-plastiqu, lorsqu'll ya écoulement plastique, METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 Les grandes déformations affectent les zones comprimées des pieces, qui peuvent présenter trois types de comportements caractéristiques. dénommés phénomées ‘instabilité, qui sont + Je flambememt, qui affecte les barres simplement comprimées (Mlambemen simple) ou comprimees et féchies (Nlambement Nexion), qui est tés dange- + le déversement, qui affecte les semelles comprimées des pidees Méchies, + le voilement, qui affect les ames des pices féchies. Léuide des phénomines d'instabilté élastique est particuliérement importante ea construction métallique, ca ils sont tr fréquents du fait de I utisation d'€léments minces et de grand élancement [Nous nous proposons done dexaminer successivement les trois principaux phéno rtnes dinstbilté(flambement, déversement, voilement), sous leurs aspects théo- riques, experimentaux etréglementaies. 3.2, LE FLAMBEMENT 3.2.1, ASPECT THEORIQUE DU FLAMBEMENT. 3.2.1.1, LE FLAMBEMENT SIMPLE A. Poutre bivarticulée Le flambement simple affecte les pi8ees soumises & la compression simple, Som tude est due 3 EULER. La théorie d'Euler est fondée ~ sur une poutre droit, bi-aniculée & ses extémités ~ soumise& un effort normal de compression centeé N, applique dans axe Or, ~ dont les dimensions transversales sont failes en regard de fa longueur (grand lancement), ~ dont les inerties sont maximale dans le plan <0 et minimale dans te plan y0x (oir figure 54). Lorsque N croft, partir de 2éro, 1st «équilibre rectiligne initial évolue vers un at curviligne Neti rte ec opts la foi fondamentale de la exion, issue de Ja résistance des matériaus le ‘moment fléchissant sé weet! PF Py een done: B/E 0. ee sata» | on ovin gution de astiue Enpo a quation différentielle du second ordre, dont la solution générale est de Ta forme sin ox + Beos ax La résolution de cete équation s'op2re grice aux conditions aux limites + pours=0, ¥(0)=0, B=0 + pourn=fy, P()=0, Asinal 87 CONCEPTION ET CALC Deux cas sont alors possibles = Sisin @ fo #0, = 0 et ¥ (x) = 0 quel que soit x. Dans ce cas, seul Mquilibe rectiligne est possible. ~ Sik =0,N=0 et la poutre est rectligne. Pour quelle este Néchie, il faut que k soit au moins 6a 1, ce qui conduit 3 la valeur minimale de N, correspondant 3 tun Equilibrefléchi de la pout, qui vaut Ne Ne Aa free critique d'Buler N, correspond une containt critique oy =F A dant Ja section droite de la poutre, qui écrit encore [T vee is af 1 rayon de girtion minimal, comespondant 3 inete J minima et t lancement maximal A ="®, dod finalement Be a ie ~ Figure 55- = lorsque o> 6, aucun risque de Nambement n'est & craindre et la ruine survient pours ~ lorsque 6x <6, ily amuine par Flambement dds lors que 6 = 0, Ala timite de bifurcation 'équilibre, pour laquelle 0, = 6. comrespond un élance- ‘ment critique 2g. Dans le cas d'un poteau bi-articulé en scier F235, 'elancement critique vaut seepeeae % B. Poutre encastrée en pied et articulée en réte HOO _ 45 235 Lalligne d'action de N tend A se déplacer dans la section dencastrement et génére tune réaction transversale P, Ia ligne d'action passe par A, point Uinflexion de la Aétormée, ‘L’équation de la dsformée s'éerit = a et Ye. ax fz al sinaer+ Boos ar+? NY+ Pa ta pour solution, en posant I METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 C. Poutre bi-encastrée Léquation différentiete est at eM ax LVexpression du moment est dela forme M=-NyeCr+D Par conséquent ct par intégration, il vient ~ Figure 56 ~ La résolution s‘effectue grice aux conditions aux limites ¥(0) =0, soit B=0 YU) Paso y ig) =0, sot Act cos y+ N 0, soit Asin & fy + D’oi on tire Péquation transcendante tg & fy = «/y. qui a pour plus petite racine ao=45. Soit = Figure 57 [Les conditions aux limites sont Jes suivantes on At yO) =¥(h) Ba y+ C=0 (Ce qui montee, en se référant a la formule d'Fuler pour une poutre bi-anticulée, que yO=y' ) =0 Acasa f+ Bsin 0 fy + Cho + D=0 Aa sin a fy + Ba cos y+ Ch =0 concer on er ca. cuL Deora Es inoue se.ow eunocooe s [La déformation ne sera pas nulle si te systéme obtenu en éliminant C et D a une solution différente de 2ér0 A(1~c0s a6) + B (a fo~ sin @ fq) =0 A sin of + B (1 ~cos ef) cestadine si: (1 = c08 fo)? (fy ~ sin Fy) sin ey soit en développant 1-2 cos ely +608 fy otf sin erly + sin? a 21 cos aly) =a fo sin «fy La plus petite racine non nulle de cette équation est hye La force critique d’ Euler est done égale & D'une manidre générale, sclon les conditions avx appus, ta Force critique «Euler vaut 4y tant la longueur eéelle de fa barre. En introduisant la longueur de flambement eqs elle seri alors Des calculs analogues a ceux que nous avons effectués pour une poutre bi-articulée ‘ov encastrée/aticulée, conduisent A des valeurs de m et de (x, récapitulges ci-apees (Figure 58) 92 Conditions gapouls + Sans doplacomonts des extrem — pe eel |, 4 | 056 oneasrernont 1eme2 >07 fy ‘easique ~ Figure 38 3.2.1.2. LE FLAMBEMENT FLEXION I s'agit, dans ce cas, d'une poutre idéale rectligne, soumise simultanément & un effort normal N et un moment fléchissant Mo, En comparaison au flambement simple, i y a dans ce cas une amplification de la <éformée et dane des containtes de flexion et de compression. 93 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON L'EUROCODE 3 Si Mo (x) est le moment fHéchissant poutre, comprimee et fléchie, vaut iL, fe moment fléchissant total dans la La déformée a pour équation Pour des fonctions simples de Mo (1), Pintégration est possible. CConsidérons les doux cas les plus courants de moments + moment sous charge concentrée tansversale, ‘+ moment sous charge uniformément répartie transversal, A, Sous charge concentrée Q i jek a Hi a Y Tey ty ~figue 59~ sown: si vsa nuvee, = sea pO=Q, LLintégrale générale a pour expression = si0Sesa 2 y@eAcsaxt Bsinaxe 2, y 94 - siacxst tox @ 9 @)= Coosa x+Dsina xt 2a —* re 7 Les coefficients A, B, C, D sont détermings en Gerivant que aa) aN sina? -pyat maa, sin aa av war Finalement = i0se 4 2 1e0n u- 1) Bw eosn Les résultats, pour les cas wsuels, sont rassemblés dans Je tableau ci-aprés, dans ws lequel (Gand Casde charges ——‘Mmax” Mvax Goatcians Sarsifiaton in pour pour sos moms aloud Max nee dl 2g |e esas ma warotaro of lee a ere ee | ee Ales 3 Lge t : ais i | | tana 2 ° | ai, a | "J x" of | of ‘ inp dpe ot foe) te | Figwe 60 ~ 96 Los phinombiosthstabtt dose 3.2.1.3. INFLUENCE DE L'EFFORT TRANCHANT SUR LE FLAMBEMENT DES PIECES Lasollicitation dffort tranchant, genéralement présente dans es pideesMéchies de ia pratique, entrane des déformations dont nous a'avons pas tenu compte jusqu’d prevent Fa fit, ke présence un effort tranchant ne masiie d'une manire sensible Tacharge crtigue que dans les pouttes & teil Reprenoas le cas simple de la poutre d°Eulerbi-articule,sollicitée en compression simple Nous avions ay M=Ny et N' dds Ligquation de ta déformée s°éerit, en prenant en compte les déformations engen- drges par effort tranchant Posons L¥équation devient Elle est analogue a Méquation différentielle du § 3.2.1.1, précédent, et se résout deta sméme fagon. EL est sédvite en raison de fk La force critique de flambement, qui valait Ny Vinfluence de Weffors tranchant et devient 7 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STR ed ‘RRSSSTRMEIVRES MéIaLIoUES se104 cuRoco%e3 A) ant la section éduite & effort tranchan, SiAy cots prande Baa oe vpany a ea ~ Si au contraire Jest tres grand #y rel eo Gay ce ules vi our effort tranchant est N' n= GA, En général, on a Cestaire GA, = Leetest sire que la fore critique de flambement Sila diminution est faible pour les poutres 2 me pleine, et négligeabl, elle est, au contaie, sensible pour les poutrestriangules, 3.2.2. ASPECT EXPERIMENTAL DU FLAMBEMENT. experimentation en Taboraoite, effectuge sur des poutelles laminées courantes, soumises & des efforts de compression progressivement croissants, montre que la rine des pidces se manifeste de deux fagons différentes, selon I’élancement des pices, = Pour les pidces de faible élancement (forte section, faible hauteur, A < 20), ta ruine se manifeste par Maffaissement des membrures, sous Ia contrainte 6, approximativerent. ieces de grand élancement (2 > 100), Ia ruine intervient pour une te d'affuissement 6, (inféricure 2 La limite élasique 0, et la containte «Euler of), pour laquelle on observe une augmentation brutale des déforms tions, ave Fappariton de zones plastifiges, suivie Pun effondrement. En oute, 1a courbe contraintes/d6formations n'est pas linéaire Liaffaissement a lieu pour une contrainte 6, inférieure& oy. La contrainte Euler représente en fait une borne supérieure, que l'on ne peut ateindre, du fait que Ia théorie W'Euler prend en compte une bare idéale, parfaitement rectiigne et soumise {un effort de compression N parfatement cenié au centre de gravté de la section et appliqué suivant axe moyen, ce qui n'est jamais le eas dans la réalité. En effet 1. les pigces, apres leur traitement en laminoir et leurs diverses manutentions et Uwanspoms, ne sont pas igoureusement recilignes (défauts de rectitude) 2. Jeurs ineries ne sont pas constants (olérances de laminage); 3. les efforts normaux de compression t les appuis ne sont jamais rigoureusement centres (dléfauts de centrage) ; 4. es poteawr, sur chamtier, ne sont jamais parfutement verticaux (tolerances de montage); 5. enfin, le module d°élasticité £ de Pacier n'est pas vraiment constant, du fait des contraintesnésiduelles de laminage (Usfauts homopéneits Ces cing types de défauts, plus ou moins prononeés, mais réels et inévitables, contribuent 2 affaiblir les éléments, en raison des moments de flexion parasites quits eréent, qui majorent considérablement la contrainte. Les défauts de rectitude (défauts | et 2) et les défauts de cenirage (détauts 3,4 et 5) éduisent la force portante de la bare, et justifient des calculs spécifiques. 99 GE acm vcore 3.2.2.1. PRISE EN COMPTE DES DEFAUTS DE RECTITUDE. ‘Considérons une poutre dotée d'une courbure initial yp = f(x) et chargée centrique- meat (figure 61). me ~ Figure 61 ~ Dans une section courant z, le moment fléchissant vaut M (x)= (+ yp) [L'équation de la détormée s'éexit Bt Ma-Nov+ 3) Doi éy Fe y+ y)=0 La déformée de la poutre, a vide, s'exprime par le développement en série de sinus suivante «qui. en premitre approximation (les autres termes étant négligeables), se résume 3 nx zasin® Sot * 7 100 F2ee"( sasnt2)-0| o ae ey Lasolution générale de cette équation est dela forme y=Dsin =* é Les derivées sont Leéquation (1) devient alors ob Fon tire ee La fiche addlitonnelley prise parla pout vaut done asin @ iol” IMETALLIQUES SELON LEUROCODE 3 CComptetenu que 0? = Net Ny Les deformations roissent hyperboliquement avec N, La flche totale f (iléche initiale + leche additionnelle vaut done Gras fe—* 1 eo Ne + lorsque V=0, —f;=a (état intial) + lorsque N+ Ny. f= (6tat de ruine) La contrainte maximale, caraetérisant Métat de rine, est ofiteave pour NNSr a 1 Compre enu que ¢= 4 # 6ant le rayon de gration etc la distance du centre vay . de gravité de la section la frontgre du noyau central, on a (es) = coefficient d'amplification de a fléche iniiale ° K-90 te La charge de ruine W est obtenue par la relation (4), en portant 6 ‘efficent damplifiation de la contrainte, OK ‘On obtient 'équation suivante du second degré, qui donne N 102 re ee 26, a wl tes)veag WEA we © 3.2.2.2. PRISE EN COMPTE DES DEFAUTS DE CENTRAGE Considérons cette fois-ci une poutre rectiligne, chargée d'une force normale N, parallae & son axe moyen, mais excentiée de e (Figure 62). = Fgue 62 2 ~ Sqution dea dfomées © @2y=0 - ~ Souion sf: Y= A sna.s+ Bowes ~ Conon us ies y(0)=¢, soit Bee anal oet y= e,s0it Ave sina > Lec a voty =e coxa x sine eet 2 sina é : ~ Fléche totale maximale, pour 103 sia niin sa CONCEFTON ET CALCUL BES STRUSIURES WETALLIQUES se10¥ L=UROCODe 3 ee c+ poefeora ts sina £120] (eerie erry cos a ea La fiche totale vat alors soit “ + LorqueN=0, —f=0 (a initial) + Lorsque N+ Nq, > oo (at de rine) {varie hypetboliquement en fonction de Net a pour asymptote horizontal Nj. [Le moment féchissant maximal vaut: {a contrainte maximale, caratérisant état de rune, est obtenve pour N Ne+hy Ane ui s'Geritencore,en portant c=" et fringe de la relation (5) 108, soitentia @ La charge de ruine W peut éte obtenue par résolution de Iéquation (6); Cependant, plus simplement, tant que V reste faible vis--vis de Nx (petites déformations), on peut admette avec une précision sulfisante, a /etant faible, ue L’équation (5) s"éext alors on obtient finalement a SEIS Mets Ne a 3.2.3, ASPECT REGLEMENTAIRE DU FLAMBEMENT La théorie d'Euler, tablie pour des structures idéales, est ts insufisante, en regard ‘des imperfections de cenirage, de rectitude, de verticalité et de la présence de ‘contrainte résiduelles, 105 concernow er ca. GpeRaTaMes METALLQUES Seon LEURDCODE I est done nécessaire de prendre en compte ces imperfections ou leurs effets. Les ‘glements ont notamment défini un facteur d'imperfection 3.2.3.1. VERIFICATION SELON L’ADDITIF 80 (CHAP. 5.3) A. Flambement simple La solicitation W de compression, pondérée, doit stisfaire & ew fyeXst ™ [Np = effet normal de plastification, qui vaut pour une section d'aire A: Np=A. 0 iy = coefficient fonetion du plus grand des élancements réduits Ay et Ay Aéfinis par 4 d= era = Dans le eas de I yen af 2000 m Les valeurs de ky sont obtenues directement par lecture des tableaux A, B ou C de Aditi 80 (chapitre 5.3.), les poutres en J relevant du tableau B. jer $235,008 soit Parallélement, la Convention Européenne de la Construction Métallique (CECM.) avait établi des courbes européennes de flambement, non dimensionnelles, en fone: tion des variables Net 2, aver 106. 024 on Sj) ri 02 oa 08. os 1o 12 ~ Figue 63 - 107 4 16 ‘CONCEPTION ET CALCUL DEB: UL DE § SELON LEUROCODE 9 Remarquons que dans ladditif 80, ta contrainte de ruine par flambement o, est at les valeurs de NV tues sur les courbes curopéennes a, b, ¢, sont done égales & FFinverse des valeurs de ko lues dans les tableaux A, B, C de I" Addi 80. ‘Les deux méthodes de vrification au Nambement sont done analogues, B. Flambement flexion = La vérification n'est faire que si e020 by ™ sot Les solicitations sous charges pondérées doivent satisfate & la or Nhe Mas oy Mh hy Mg Ng, Mine ee ave My Ct Myye= moments de flexion maxim: a wx par rapport aux axes de plus forte. de plus faible inert. e los coefficient doané par tableaux, en fonction de 2. ky: coctfcient de déversement, calcul ind . clue comme indiqué a paragraphe 532 dead (epic pina copie 8 et ouvrage, en supposant que le moment de flexion est constant le Tong de la bare. (pase ay ah a En My 108 ‘ecahsrorns Sees as Gx et Cy Sant des coefficients donnés par le tableau VI de VAddiLE 80, qui sont fonction du mode de chargement et d'appui. Leurs valeurs étant ts proches de 1, on peut par simplification, adopter Cm = 1, ce qui place en sécurité NOTA La vétiticaton au flambement, selon I’Addti 80, peut ts bien dire utiisée dans le seul domaine éastique. I suffit alors de remplacer, dans Ia relation (11), le moment de plasification par le moment résistantélastique, soit M,=M, 3.2.3.2. VERIFICATION SELON L;EUROCODE 3 A, Flambement simple (Eurocode § 5.5.1.) esta considérer quesi 2 >0.2 Le risque de Nambement Ence eas, la solicitation 1 de compression simple doit sasaie & Ns 4.8, a 2 mn 1 pourles sections tansveraes de Class 1200 3 up! A. pour les sections transversales de Classe 4 et est le coefficient de réduction pour le mode de fambement & considérer. Pour les éléments 8 section transversale constant, solicits en compression axiale constant, la valeur de x pour I'élancement réduit A, peut etre déterminée pur la formule mais st o=05[1+00-02)+%) “nao 109 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LIEUROCODE 3 est 'élancement pour le mode de lambement & considécer EP cosve S| Tes 25 1 Nin) if ‘Nerest effort aia eritique dastique pour le mode de flambement appropri Le fs be Facteur imperfection a corespondant a ls courheappropige de Hambement Course de tanboment a be a Fateu dimperecten 021 034 049 a8 Ls courts de fambonent on bs courts toner es Cea sion on rton ts eon a name 09 aa ‘htaai o7 “cus 06 ae os, oa 03 oz o2 ° eee eee 00a 04 08 OS 7 12 ta We TB a -Figue 6 - Plus simplement et plus rapidement, x peut éte obtenu en fonction de 'élancement réduit 2, au moyen du tableaw 65 suivant 110 Ce yD nitintersnra sso 10000 | 4.0000 we] ae | oe gee | sat ses SES Seer | encore 07339 ogee | 0.5908 tee te 9.5900 oa: | ooassa | i eter eed oe eae | oe eke gag | ay | ast Sie ee |e ces See | as Tob 65- ut ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SeLON LEUROCODEs Chokes rb 6 abort covapona une econ ~ — tos ||, Bede | Courbe de | ‘ mites | flambement | flambement 4ommehstoomm! yy |b Tadhg nates, awtetoat g retiaee.) quetquisot |e 2 une marine ‘quel qui soit o a Somat apniee ae : oe oe * Voir 5.5.1.4 (4) et figure 5.5.2 de MEurocode 3. _ Se ere ae ers tn ~ Tableau 66 - B. Flambement flexion (Eurocode § 5.5.4.) Les eléments solicits simultanément en flexion et en compression axial doi ‘vent satisfaire diverses conditions, selon la classe de leur section transversal 12) avec by £15 Jsm ses avec KS 1S avec H, $09 ain tb pls petite des valeurs de fy ez fnis précédemment ob xy et sont les coeficients de réduction definis pe et By et By sont les factous de moment uniforme équvalent pour le ambe- inet par flexion ; voi abla 67 Si le déversement représente un mode poteniel de ruine il faut également vér- fier avec avec hyp SI pr 05 AcByr-Ol8 av0e yr 09 Bayzrest un facteur de moment uniforme équivalent pour le déversement (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES ~ Sections de classe 3 Ug: formules ables pour les sections 1 et 2, que ce soit avec ou sans risque de fverscmentresteat valubles 8 la condition de remplacer Myy = Wey ae Mee= Wer fy = Sections de classe 4 ‘Les formules deviennent, en introduisant les sections et modules efficaces w byte Mey, ke M+ Ney f & Han - Aug Weg. Wag, Ya tn Yon Si le déversement représente un mode potentct de maine, i faut également vési- fier de Ag ‘Les facteurs de moment uniforme dquiatent Ba Bx et Bry dove dr cl ulés apts la igure 5.5.3 en fonction de allure Ju digtamn dae nosncas Achinsams ene points de mainin dermis comme suit igure 67 pase suivante) facteur axede flexion points maintenus suivant ladiretion Bars vy ze Buc ca yy Baar vy yy 1a aspirin niga, Facteura de moment untome équvalent ~~ Facteurs de moment uniforme ~ éauivalent fm Diagramme de moment Buon 13 Moments dus & des charges laterates Bus Ses momons rexremtes ea M8 ecu 0 ave charges max Mt gales souemant pour cagramme ae moment ‘Sans changement de sine Imax M+ Imax Min am pour diageamme de moment ‘vec changement designe ~ Figure 67 ~ us pati | METALLIQUES SELON UEUROCODE 3 C. Longueurs de flambement {La longueur de flambement é d'un élément peut étre déterminge, en fonction de sa fongueur nominale “9, & partir de annexe E de lEuracode 3, dont nous résumons essentiel ci-aprds 1 convient de calculer les facteus de distribution de rigid ‘ment en te et en pied du pexeaw qui valent Krk, KAR eR + Ky yet np respective: ™ 1K, = tgidité (ou raideur) du poteau concemé K, et Ky = rigidité des poteaux adjacemts Ky = Fgidité des poutresassociges as noeud considers ‘x ‘prs on tein le rappo 7$ jon de My et nz selon que Ia structure se situe dans un mode A nacuds fixes ou ‘arable, 8 panir des deux tableaux suivants, en fone Ky Poteau a vention ml x. =, Kerk Bn Ke Ke + Kon + Ken ~ Figure 08 116 ‘enn enon ea | Ensue Ease i a ie : [ : : : He seen eneatré “90 0.1 02 08 04 08 06 07 08 0940 my ie bg _ 1-02 (my +3) 0,12 ayn] nee uz (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES D, Flambement des pigces triangulées Nous nous limiterons ici au cas (le plus courant) du poteau constitué de deux mem. ‘brutes paraléles identiques [IPE, UAP, comiéres ou éventuellement tells), relies transversalement par deux plans tiangulés de treilis uniformes, attachés par bow. Tonnage ou soudage. = Longuewrs de lambement convient de verifier + 'abord, le flambement d'un trongon de membrure, dans le plan du trellis, La ongucur de lambementd adopter est a distance entre nud utilis + ensuite le Nambement du poteau composé, sur ‘050 B. Efforts clans les teillis Vel aye vs M. soit ay it 2 BXIBXOT 5 yy 2*Ox05, © Verification flambernent teilis Nop =A. fy = 2.34 023.5 = 55 KN mM Tee a 504 062 dod x =0.77 (courbeo) XN, orn SENS S85 KN (vénifié) 110 . Verification lambement élément de membrure hes 127 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 4, = 100 23 35 2, oat 1% =0,86 (courbe &) Np S26 KN $ 0,86 x 32 x 35 - 588 kN (verify 110 4 =40 40 em! N 1052 kN % HPA. f= Dx 32 ISS 1 SDERN x = 065 (courbe N Hs2 kN < 0.65 x 1504 — go0 aN, 110 ne des UAP 220. Le poteav n‘est pas sable. I convient de remplacer les UAP 200 p 128 Les phonies dnsabmns dat, PHOTOGRAPHIES DE POTEAUX RUINES PAR FLAMBEMENT Photo 2 - 129 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE3 130 es phénomonas Cnstabit dastque 3.3 LE DEVERSEMENT Le déversement des pidees fléchis est le second phénoméne dinstabiltéélastique, aps le lambement, avec lequ! il présente une analogie certaine. Avant de justfir sa valiité sur le plan théorique, nous allons mettre phénoméne su le plan expétimental 3.3.1. ASPECT EXPERIMENTAL DU DEVERSEMENT CConsidérons une poutre mince (fer plat) dont les appuis sont encasnés vis-i-vis de la torsion et queleanguesvis--vis dela flexion (igure 75) = 320mm Acie 8.235, Appliquons réalisé sous pre ue charge Fy = charge concentrée verticale F en son centre de gravité G. Lessa en laboratoire, montte que la poutre seffondre brutalement sous AN (Bgure 76). Ist mean ore caeg ‘CONCEPTION ET ‘CALCUDES STRUCTURES METALLQUES: ‘SELON LEUROCODE 3 Ss = Figue 76- AA rinstant de 'effondrement, le moinent vertical maximal, en milieu de travée, vat Fel gt p= E+ = poids propre pouse) 8 20x x eeetee nae ee 13 kNm 4 8 ‘ce qui correspond & une contrainte de flexion Mv 6M) 6x 713% 10° oj OM 6% 713% 10" 59 sag ieee pi geeisttt ae {ui est ts nettementinférieue & la contrainte limite d'eastcté f, = 235 MPa (On constate done, que pour une faible valeur dela contrainte de Nexion, la poutre prend brutalement une MBche latérale, qui provogue Ta rotation de la poutre et par Suite sa rune, alors que nous sommes encore loin de Ia limite élatique Ce phénomtne insbiltéaigue se produit d'une fon pln, kage poutre che pisent une fable nee la ein anes tla rin. Lt Pari supercede la poure, comprine, lambe lataleneat ett existe une Valeur cue da moment de fexon (elon plan pls gan de), comme ienise um ff normale provoquan le Mambement poor une bare comp ‘mée, pour lequel la poute.Méchit dans le plan de sa plus fable raideur et entre en La Mlexion n’est alors plus plane, mais dévige, et s'accompagne d'une torsion et «d'un gauchissement dela section (bimoment). 132 3.3.2 ASPECT THEORIQUE DU DEVERSEMENT 3.3.2.1. SECTION RECTANGULAIRE (POUTRE SANS AILES) Reprenons la poutre de ka figure 75, dont les extémités soot encastées vis-a-vis de Intorsion et queleonques vis-a-vis de la flexion (verticale et transverse) Nous avons vu, expérimentalement, que application d'un moment de flexion simple vertical Mg se transforma en une superposition d'un moment de flexion vide et d'un moment ce torsion, Autrement dit le moment Mg se projete ~ sur axe des yen flexion transversale, = sur Pane des zen flexion vertical, ~ sur axe des xen torsion Considérons, figure 77, un élément GG, = de de W'axe de Ya poutre non déformée. La section tourne de Vangle Bet GG) vient en GC's -fgue 77~ Le passage de GG} = dea G'G") tanés (igure 78) fe +d (dx) s'opére pat trois mouvernents simul: ~ un déplacement vertical (v) dans le plan de symetre Gx (oaton a autour de Gp. = un déplacerent transversal (vv) dans le plan de symétie y G"x (rotation © autour ée Gat) ~ une rotation B autour de Gx 133 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 Figue 78 Nous pouvons alors écrte le tableau suivant des coxinus directeurs avec cos = I et sin B=B, cat Best tes faible, En éerivant 4, = moment d'inertie de Nlexion autour de G. 4 J, = moment d'iertie de torsion autour de G, ‘moment d’inentie de lexion autour de Gy ‘Les €quations cassiques des moments en fonction des moments diner s'erivent w @ e 134, Los phériomsnes cinstbias astiove Différencions 'équation (3). It vient: ® de My dx? sens pts ion 2 dvi “ dx? El,.GJ, Is =f 4 Onion © Les solutions de cette équationdifférentille sont deta forme My Be Tek cos Ket Bsin Kx avec = qui revient& considérer le déversement comme un flambement Isr. = Conditions aux limites Pour x= 1, + Si B=0, =O quel gue soitx et il n'y a aucun risque de déversement 155 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 M + SiB 40, sin KE=0, soit KO=m, K=* our SiB #0, sin k=O, s0iK¢=x, K=B = ou Ton tire Pexpres sion du moment critique de déversement aR. R My" o Pour une section rectangulaire (igure 79) he?) eh? he iy A ve 2 12 3 2 R o4=ec"* 36 soit My = he YEG 6 az A ’ La contrainte critique de déversement vaut 6) ~ Applicarion numérique Soit un fer plat, €= 3m, seotion 400 x 30 mm. 136 Les niggrann rae ag 2315 MPa > f, =235 MPa n'y a aucun risque de déversement Ein revanche, la. méme poutse, mais de portée § metres, déversera pour une contrainte eriigue de flexion 18 MPa 0 dans le eas contrat Le mai fen latéral aux extrémités doit etre assuré par des éléments et dispositfs de fixation opposant une rigidité suisame et possédant une résistance adéquate. Ces erniers doivent ~ rGsister 8 un effort égal & 2 % de Meffort axial de compression existant dans les sometles comprimées au niveau des sections maintenues, cet effort ant transmis Par ees semelles perpendiculsirement au plan de lime des éléments. ~ opposer une rigditésuffisante au déplacement lata eta rotation dans le plan perpendiculaire au plan de flexion pour justifer le choix de 'élancement réduit Bey retenv, 40 Le SES 43.3.2. VERIFICATION SELON L'EUROCODE 3 (CHAPITRE 5.5.2.) Lemoment de flexion maximal Mydoit re inférieur au moment ulime de déverse- wet: 5 pour les sections de Classe 1 ou 2 Bu=Wer,y/ Wye.» pour les sections de Classe 3 Bu Wey. »/ Wor.» pour les sections de Classe 4 tion de Mélan- sturest le coetTicient de réduction pour le dversement, qui est fon cement rédut 2 de élément vis-a-vis du déversement et quia pour valeor 1 5 ais typ 8 eae {1 + oypthyy 02) +13] 21 pour les profits taminés 49 pour les sections soudées Calcul de Vélancement yy (annexe FA Eurocade, § F.2) Lancement duit By pour valeur il aah lea 1aL ‘CONCEPTION E CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 ot Me, ‘moment critique élastique de déversement Le moment critique éastique de déversement Mc, doit Ere caleulé avec les carci ristiques de Ia section brute. Pour les sections de Classe 4, le calcul de M,, sea fa sans considérerinertie de torsion uniforme de I'élément (it= 0) Les valeurs du coefficient xy peuvent etre obtenues & partir du tableau des evel ‘cients de réduction de flambement (qui figure ci-avant au § 3.2.3.2.) en faisan er E> Yep een utilisant * pour les profis laminés, la courbe a (at + pour les profits soudés, la courbe ¢ (a= 0.19), Entin, torque 27 $0.4 i est inutile de prendre en compte le déversement Pour les poutres a section transversale constant et doutblement symeétriques, nota: sent les série de proilslaminés et H, "élancement iy peut Gite détermine parla formule suivante approximative, qui place en sécurité Calcul du moment critique élastique Mee (annexe FA Eurocode, §F.1) Pour une poutre & seetion transversale constante, le moment critigue élastique de déversement est onné parla formule générale Ps Ke ah i. CG G | WEL y ay aa Ci, Cret Cy facteurs dépendant des conditions de charge et dencasitement, donnés dans les tableaux (annexe F) Kethy facteurs de longueur effective. 142 ay 1 ‘coordonnée de point d application dela charge + ‘ cootdonnée du centre de cssillement. Les fates de Hongueur de fambement Ket y arent de 0:5 pow une fixation pat fate 31,0 pour des appuis simples, avec 0,7 pour une extrémité encostrée et autre folded ery tetas concer a rnton de xu en plan et logue a0 ep {i'n omen conpine Pentre A avoir pris des ee ore en iso guesemen fy ot ri el mo meet ine ion Aa 1 ( a pee oat ' : G) ty mont nei de alo slat ste en c Tongueur de la poutre entre points laralement maintens. Poutres it section transversale constante mono-symétrique ea semelles inégales Pour une section en / semelles inggales 1, = Bp Bp he moment d’inerte de flexion de lasemelle eomprimée suivant I'axe te faible inertie de la section: ; fi moment inertie de lexion de la semelletendue suivant P'axe de faible inertie de la section: eth= distance entre les centres de cisaillement des semelles. 143, ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE3 Poutres @ section transversale constante et doublement symétrique Puisque <= 0 pour ls sections tansversales doublementsymétrigues, alors We weL f Ku, der oy 2 ees & ES atl -G, “8a |() ol a A} ko EL Dans le cas de chargement par moments d'extrémité (C= 0) ou de charges tans- versales appliquées au centre de cisillement (2q 0), a formule devient at? of ~ Figue 82 2 = Section transversile: Ach ty +2by= S33em2 = faeries e flexion BIB a oss cane? 22707 emt 3.3.4. EXEMPLES D’ APPLICATION = Inete de torsion ‘ ; {ads 26 f)=1 867 em! Exemple 1 : déversement d'une poutre au levage, aa sous son seul poids propre ~ rata de povehisement Une passrelle pour pictons, de 40 métres de ponée, est consttuée de poutres PRS A 1500 (acer $.235), La mise en place de ces poutes a iew par levage & la gre, a8 276. 10° em ‘moyen d'élingues veticales,disposées aux deux extrémités des poutres. Le coefficient de majoration dynamique sera pris 6gal & 1.3 (pour tenir compte des a-coups de levage, des oscillations dues au vent et des difficultés de coordination es deux grater) [Les poutres risquent-elles, sous leur seul poids prope, de déverser lors du levage ? ~ Caractéristiques géométriques du PRS Hf = 150mm h = 1200 te Sm «= Module sane plasiue y= 4mm Wy 2 y= 30920? 14a 145, (CONCEPTION ET CALCULDES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE3 ~ Poids propre poutre 8=pA=418KN ml ~ Moment maximal de flexion, a mi-portée, non pondété, mais affecté du coef. cient dynamique ee My 1205 #1087 bNm Selon 'Addirf 80 13 faut verifier que My< kp My soit 1 087 $0,157 266 = 1 090 kN, Veriié, mais limite, ~ Selon !Eurocode 3 s 1459 C= 0.525, poutre doublement symétrique, done 2 poutre chargée au niveau de son centre de grasité, done + Dooitle moment critique Mg = 1132 X21 10X42 707 | (HO)? 4.000" x 04 1 $67 4 0007 2 42.707 ‘Mer = 1 150 kN (4 noter que la valeur de M,, est identique la valeur de Mo précédemment établie) 146 Los phénomenas dnstabitsdastove «+ L’dancement sera caloulé avee Wey carla section du PRS est de classe 3, du {ait du for élancement de son ame (h/ty =95). [27315RBS Ly 57 Vvisox 10 rod xu7= 0.146 ours c ear PRS) fat vriier que MyStar Wors Sy Vs 10875 0,146 27 515 «23.5 102/ 1.10 1087 < 858 KN La pout n'est pas stable au déversement (alors qu'elle Metait selon T-Additf 80, quiressort une nouvelle fois moins contraigeant). our plier cela, nous pouvons soit poser les poutres par deux (poutes jumelées, provisoirement entetoisées) + ~ soit postionner les cingues de levage aux quarts de la portée (chacune & 101m de Penttémitg). Dans ce eas, fe moment de Mexion en miliew de tavée sera nul. Ce seront les encoebellements qui riquetont alors de déverser, En reprenant les cal- Gils, cette Fik-ci pour des poutres en console, on vérifie qu'il n'y a aucun risque de déversement Exemple 2 = poutre de palan Une poutre HEA 400 de 6 metres de portée, encastrée 8 ses deux extrémités en regard de Ia torsion et de flexion, supporte en son centre de pravité un palan (Quelle charge maximale Q peut supporter la poutre sans d&verser? Moment di au poids propre ~ Moment total pondéré My= (1.35 1,88) + (1,500.18 0) My= 2.54 1,125 0kNm ~ Moment plastique Myre = Wp fo 602 KNen 447 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SE1ON LEUROCODE ~ Profil HEA 400: f= W2=3m 128 S64em* 2191 emt Selon V’Adalif 80 C,=094 Co=0.71 n=0 & D’oa on tre Mp =3810KNm ky = 099 faut vérifier que My Selon I Eurocode 3 0712 C ‘coordonnées du point d'application des charges par rapport au centre de gravité, soit z= 300 mm. = coordonnées du centre de cissillement: ii 2 = ‘ment symétrique. Pour a méme raison z= 0 22-300 mm On cateule alors Mer = 496 kNm Section de classe 1, done rye a| Ot =4f85 2130 u, V 496 carla section est double- 149 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE Xur= 07 (courbe a ear laming) 1 faut vérifer que: MyS Hur Myra Soit 500 $0.47 845 /1,L0 161 kNm {condition inférieure de 17 % par rapport Addit 80), Le moment de flexion Myest neitement supérieur au moment nésstant de dévene- Plutét que d’opter pour un profil supérieur de poutre-ferme, i est plus 6eonomigee et plus judicieux de conserver le profil IPE 600 et de le stabiliser en disposent des tentretoises pour assurer le maintin lara de la semelle inéricure eomprimée del {erme, dimensionnées pour pouvoir résister 42 “ de effort de compression admis sible dans fa semelle. Sot iei ~ are semelle comp xls by 1.8 om? ~ effort de compression admissible Neb yf; = 418x235 =982 kN ~ les enteises doivent te dimensionnées pour rprenre 2 5 de W, sit 20 KN, en traction comme en compression, selon que le déverscment se developpe 4 gauche ov a dit ~ Figure 83 — Adoptons pour les entretoises une comiére de section 50x SO 3, de 1.80 m de fon gueur. ~ Verification en action Ny _ 20.000 A284 8 MPa < f, = 235, 150 Les phénomenes dinstabatéeastque = Verification en compression Ii fout verifier que 33.5. LES DANGERS DU DEVERSEMENT Dans la pratique, les entreprises ct bureaux ¢' études sont tts avertis des dangers du flambemeat, t chaque piece comprimée est ealculée en conséquenee. En revanche, concernant les pitees Mécbies, les caleuls tres souvent se fimitent A un simple dimensionnement en flexion (simple ov dévige), sans vérification du risque de eversement Cela s'explique parle fait que tout caleulateur pergot hien (consciemment ou non) Jerisque de Nambement (un poteau qui s’effondre entraine fe restant de Ia structure au sol), alors qu’il “apprécie™ mal le risque de déversement (une poutrelle qui Aéverse se ville, mais reste en place, du fait de ses Tiaisons avee d'autres éléments, Pense-ton pénéralement) En fai, les désordtes provogués par le déversement peuvent étre légers (poutres Aéfomndes, bacs acier déchinés), mais également graves (effondrements partels ox totaux). Actutlement, il semble que de tels désordres alent tendance & se multiplier, avee le ‘développement sur le marché des proflés minces (IOs plies, de faible épaisseur) ui tendent & supplanter les profilés Iaminés habituels pour ce qui concere les anne, es lsses et certaines pouttes, Ces proilés minces, de sections diverses (Zeds, ||, Omegas.., sont plus Iégers, et done plus économiques, que les laminés usuels (IPE par exemple). Mais ce gain de 151 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 poids st obtenu au detriment de in le i de Vnenie, principalement de Finerte tranvers La fable igi de torsion ex ans a orgie de nombre incidents, en pag lier ors de chutes de neige abondantes. = fer asenbilnen ole poche nies en Famer cep (Sections de elasse 4), sous la phot rf . ' pie d'un batiment qui s'est effondr neige minime (40 daN/rw), du fait du deve cm te plige), qui, en basculant, ont entra totalité sous une charge de sment des poutres de portiques (Oméas toute fa structure au sol. Le consti ait dimensionné ces poutres de portiques 5 MPa, alors que le déversement nettement plus faible, environ 70 MP flexion simple, sur la base de néralisé Set produit pour tne contrainte es phénomines cnstabins asteve, 3.4. LE VOILEMENT ———_——$—$—$_ 3.4.1. ASPECT EXPERIMENTAL DU VOILEMENT ulaice 8 une compression uniforme sur deux e6tés apposés, paallélement & son plan moyen, on observe que la plague, au-dela d'une cerane charge, se déforme transversalement, Si'on soumet une plaque recta li sagit du phénoméne de voilement, qui se manifeste par des ondulations, qui ne sont pas sans rappeler le phénoméne de Nambement pour des pigces & une dimen: oppe plus progressivement, les sion 3 la difference prés que le voilement se d trandes détormations n'apparaissant pas brutalement et ne conduisant pas tla ruine Le phénomine de voilement peut également apparaitre sous un effort de cissille ment simple. Hest dns ce cas, atlaché 2 Ia dlagonale comprimée Les ames des pouttes utilisées en construction métallique sont énérafement minces et done susceptibles de se voiler sous des efforts de compression ou de cisallement excess Les esais montrent gue les formations des Smes de poutres par voilement se ta faisent non pas par des ondulations régulidres (comme pour une plague mince Tee), mais par des cloques et des boursouflures (zones d'acierplastiiges), local es dans les zones surcomprims, comme le monte Ia figure 84 Les essais montrent également que les mes, bien que voilées,eésistent encore & des fons additionnels. Autrement dit le voilement ne conduit pas 2 une rune rapide et brutal des pit ce qui en fait un phénoméne finalement peu dangereux. Pour éviter le voitement des ames des poutes, deux moyens sont possibles soit agmenter M épasseur de I'am, ~ soit disposer des radisseurs d'Ame, judicieusement positions. Le choix est dieté, cas par cas, par une compataison des cots. 183 CONCEPTION Er ca.cUL Bes TRUGTURES METALLQUESSe.0W LEUROCOCED 3.4.2, ASPECT THEORIQUE DU VOILEMENT ‘La théorie du voilement consiste généralement 8 utliser la méthode énergetique de ‘Timoshenko, qui détermine une contrainte critique, obtenue d2s lors que le tava des forces extérieures appliquées atteint le niveau de potentel interne dela plague sollictée, LLexpérience montre cependant que cette théorie est insuffisante, car les contranes critiques calculées ne correspondent gue rarement aux contraintes de ruine expés meniales Cela s'explique, entre autres, pares effets de membrane, a savoir des trations st bilisatrices générées pur les déformations transversaes, que la théorie ne pred ps cen comple ‘Nous ne développerons done pas ici les caleuls théoriques du voitement (Pune par en saison de cur longucuret de leur grande complex ~ autre part, parce que les profil laminés normatisés (IPE, HEA... sont pew ob [as sensibies au voilement ; leurs mes érantsurdimensionnées, En revanche. ey ames des profiés reconsttués soud&s sont tbs senses au voile: ment i s'apit des poutres ou eaissons d'ouvrages dart, des pois de réservoirs, de silos 3.4.3. ASPECT REGLEMENTAIRE DU VOILEMENT. La résistance au voilement par cissllement des mes de poutees est définie au cha pitre 5.6. de 'Eurocode 3, Elle dépend du rapport hauteur-épaisseur dt ainsi gue de Pespacement des éventuelsradisseurs dime inermédiires. 3. 1. CRITERES DE VERIFICATION La eésistance au voilement par cisallement doit &tre vérfige lorsque le rappot iy de Vame vavt an, > 698 any>30e Sk our des Ames sans radisseurs (exceptés ceux sur appuis) pour des Ames comportant des raidisseurs transversavx Inerméaiaires. (Ces bomes sont fixées par le § 5.6.32. de Burovode 3, qui dein élancement Day de Pime 154, Lane ee a Ty 378d avec ‘uy ={sistance critique élastique au voilement par cisillement. ky =coefficient de voilement par cssllement. par 3 208, obi = dans le cas de raisseurs transversans ity > We Sky = dans le eas oi it n'y a pas de raidisseurstransversaux intermédiaires, on prenda y= 5,34 (valeur qui place We), ou dit, > 30 YS34 = 69 NOTA : I est facile de verifier, dans les catalogues donnant les caratéristiques gé0- ‘métiques des profil laminés normalisés, que pour tous ls profils IPE, HEA, HEB. et HEM (h = 600 mm maxi), qui constituent Pessentiel des profil wilisés en bit ment, ona bien d ty < 69 €, ce qui signifie qu'une vérification au volement n'est as nécessaire Elle le sera, par contre, pour tus les profiles reconstitués soudés (P.R.S.) 3.4.3.2. METHODES DE CALCUL Deux méthodes de calcu sont possibles = la méthode post-crtique simple (voir c-aprés § 3.4.3.3.) qui peut étre utilisée ‘dans tous les cas, que les Ames comportent ou non des raiisseurs transversaux Jnjermédiaites, 3 congition qu'il existe des aidisseurs transversaux aux appuis; = la méthode du champ diagonal de traction (voir ci-apres § 34.3.4). qui peu ete ulisge lorsque les mes comportent des raiisseurs transversaux intermésiates, condition que Isalds3 4: tant la hauteur ame entre semelles 42 Gant écartement, entre nus itérieus, des raidisseurs. Longue a fd > 3. Vinelinaison du champ diagonal de traction est tlle, que cette tmethode place tres largement en sScurité. La premiere méthode sera alors prété ble 155 SELON LEUROCODES ccerrover oun Riga 3. 3. METHODE PosT-CRITIQUE SIMPLE A. Cisaillement pur (§ 5.63. Eurocode 3) 1 faut verifier que effort wanchant de calcu est infériew tam, soit VS Vig ‘effort tranchantrésis. Vig = Sh Fans ‘yy tant Ja contrainte moyenne (dite post-ritique simple) de cisaillement, qui est fonetion de V'élancement de aime 2, et qui aut i Asa oak, «12 aye le be 0605 0. 09 fon i. ‘g t1~08250,-08 09x iN 9255 S275 sass 136 "159 | 205, toe 119 | 154 ~Figue 85 ~ Calcul de Vélancement By deine vant: y= {ant a contrainte eritqueeastque au weilement par silent, qua pot 156 En posant £210 000 MPa 3 (coeff. Poisson) ‘on obtient a ataev ky A étant le coefficient de voilement par cisaillement, qui vaut Raidissaurs wansversaux ane 2% | Valeur de he 5a aide | hate 54 | Avec ae alaet |k=5a44 Kea S OHH l B. Interaction entre effort tranchant, moment fléchissant et effort axial (§ 5.7.2. Eurocode 3) condition que tes semelles pussentrésister la ttalité des valeurs de calcul a ‘moment féchssant et de 'ffort axial dans I'ékément, il n'est pas nécessire de réduire la résistance de calcul de I'ame au cisillement pour tei compte de ces efforts, 1875 \CONGEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON UEUROCODE 3 Ls sections transversales sont considénées comme satisfisantes eesti we nécessitant pas une determination de influence de Weffort tranchant V srg ‘moment résistant de calcul, ils deux conditions suvantes sont remplies MSM, ct VS Vig y= moment ris psig de calcu de a section constitu des sets 26- ance de caleul de I’Ame au veilement par eisaillememt ‘Mpy = moment plastique résstant de caleu de ta section totale (semelte + Ame) Fue 87 ~ En présence d'un effort axial N le moment My sera déterminé par =a 158 Les phénomines cnstaind siastique Ny =A y= elton axial plastique 1? Ns rpponan seston compos se srl Ein = SiVS0,5 Vigil n'est pas nécessaire de euire a sistance de calcul de la see- tion ransversale au moment fléchissant et effort axial, pour tenir compte de effort tranchant. = SiV>0.5 Viguil faut verifier fe] «qui est Ia formule du trongon de courbe AB sur la figure 88 ci-apres, qui illustre interaction entre effort tranchantet momen féchissant MS My My = MD (En présence d'un effort axial N en sus, ily a lieu de remplacer Myy par le ‘moment réduit de résistance plastique My, defini par le § 5.48, de I'Eurocode 3), vb ® 05 Via ° MMe ~ Figue 88 ~ 3.4.3.4, METHODE DU CHAMP DIAGONAL DE TRACTION A, Cisaillement pur (§ 5.64. Eurocode 3) IN faut verifier que effort tranchant de calcul est inférieur A effort tranchantrésis tant, soit VS Vo, En phase Alastique, la contrainte de cisaillement est uniforme dans le panneav Sop ‘ame, ot Pefforttranchant résistant est Vy Yu 159) So miararag ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 ‘santa comin de cement gis oton de eae de ie i, cui vot (igure 88) Je | Reson] const caas Reis te ‘ng -o8ti,-oay'= | 98 bw | po” & [tssmnomn'g | ee iat a] ase Co aa ~Fow0 8 En continuant la mise en charge du panneau dame, adel de la limite eastique, ta iagonale comprimée du panneau, qui est saturée, ne peut supporter aucune ag ‘mentation de sa contrainte de compression, Apparat alors une contraime de mem brane. qui déforme les semelles de la poutre vers 'intérieue du panneau ct qui plas fe "Ame (voir figure 90 ci-aprs), ote plastique — -* ‘supereuro 7. — Rote plastique A Sf aioe i Figue 90- 160 mi Cette contrainte de membrane Opp est constante dans te champ diagonal de traction plas, de lageur g et d'inclinsison 6. Le contraintes principales, aprés projection sur les axes principaux wet v, valent (grice au cercle de Moh). y= Oy + top sin 2 ant sin2g 1 6082) Le ctttre de Von Mises écrit, o+o2-o,0,43, FoR on tee = 15 typ sin 29 Le champ diagonal de traction a une largeur g. qui vaut (ef fig, 90), (dcos @~asin§) +5, sin +S, sino = dos 9~(a-S,~S) sind Cite diagonale de largour g permet d'accepter un effort tranchant addiionne! du fait de la plastfieaion de cete portion dame, qui vaut Vip = 8 tw Spin & Exreffoet ranch résistant global sera 1 [at tay #09 8 ue 8 8 a Burocode 3 ayant introduit un coefficient de sécurité de 09. woun! a S90 2 avec ¢=© pour 2 #0 pour 6 = 7 pour ts autres eas 3 161 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON L'EUROCODE 3 ~ Figure 97 — 5, et 5; sont les longucurs d'ancrage du champ diagonal de traction te long des semelles, comprimées et tendues, obtenves parla formule besca My fil ( Me bk ‘0 etry sont la largeur et Mpaisseur de la semelle considers B. Interaction entre effort tranchant moment fléchissant et effort axial ($56.73. Eurocode 3) Les sections transversales sont considérées comme satisfuisantes, cesta-dire ne ncesstant pas une détermination de 'inluence de effort tranchant sur le moment résistant de calcul, i Tes deux conditions suivantes sont remplies MeMy VSVig My= omen stan plasiqn decal easton constut es sees seules Viw'= résistance de ime seule au voilement par cisaillement, qui est a valeut Particuligre de Vig, détinie précédemment, abtenue lorsque la sistance 162 Les phdomenes Sinstainé dasteve 4e la section constituge des semelies seules Myestépuisée par le moment ‘échissant M. pourune section symétrigoe, sms effort anal @ = etSe= 5: ~ $i V'S05 Vag il n'est pas ndoossaire de réduire la résistance de calcul de la see~ tion transversale au moment féchissant et & effort axial, pour prendre en compte effort tranchant = $10.5 Vi-< ¥< Vigil fat vérifier que: Lv M+ Oy wif -] ees elo ao i at ols My 9 My) ght gation pee porn igus ze dso = S.V> Vj vier que VV Vp est oben parla formule explicize au paragraphe préeédent, qui correspond A Péquation ds trongon de courbe AB. WM My ~ Figure 92 - Diogeamme interaction ente effet tonchant et moment fiéchsson! 3.4.3.5. VERIFICATION DES RAIDISSEURS TRANSYERSAUX INTERMEDIAIRES(S 5.6.5 €t 5.7.6. de I'Eurocode 3) Quelle que sot la méthode utilise (post-critique simple ou champ diagonal de rac- tion), il convient de vérifier la résistance des raidisseurs transversaux 163 Sree aa [DES STRUCTURES METALLQUES SELON LEUROCODE3 ‘CONCEPTION ET CAL [Lreffort de compression N, dans un raidisseur vaut = [es VR dy ta 1 faut retenir la plus petite des valeurs de tyg obtenues pour les deux panneaux aga. ‘cents au raidisseur. Iya tiew ensuite de vérifier ta résistance du raidiseur au flambement en respectat ois conditions. ~ il convient d'inclure dans la section transversale efficace du raidisseur une fr eur d'me de 15 €. ty de part et dare du ruidisseur, Bete Sele ebecs - we Fgue 92 la verification au flambement seffeetue ‘et une longueur de amberent/ 2 0,75 d n utilisant la cour e de flambement € ~ afin de présenter une rigidité sufisant, le raidisseur doit avoir une inerte min male tele que 2 Sif<72, ,2150% a @ sif2 2, 4207847 a 3.4.3.6. RESISTANCE DES AMES AUX CHARGES TRANSVERSALES (§ 5.7. Eurocode 3) La rune d'une ame non rai selon teois modes : soumise & des charges uansversales, peut surveoir ~ mode 1: écrasement de '8me, 2 proximité de la semelle — mode 2: enfoncement local de I'ame sous forme de voilement loclisé ~ mode 3: voilement de I'ame sur la plus grande partie de sa hauteur. (Quant aux modes d'application des charges transversales, on di ingue 168 ~ soit des charges appliquées sur une semelle et reprises par ciaillement dans rime (figure A). ‘Ene cas, il faut vrifier les modes de ruin I et 2 «= Soit des charges appliquées sur une semelle et uansmises, au travers de I'éme, directement a aire seme (igure B). nce eas, il fat vérifier les modes de rune 1 et 3 : ® = — Fea ~Fgue 94 ~ semelle est Ia distance sur laquelle la charge La longueur dappui rigide Ss suru appliquée est répartieeffectivement ~ Figure 95 ~ Mode 1 : résistance a l'écrasement Ry ‘CONCEPTION £7 CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 sail! al b= largeursemelle (< 25 4) 9/= contrainte lo tudinal dans la semele Mode 2: résistance & Venfoncement local Ry 5,=longucur de Pappu rigide Mode 3: résistance au voilement Ra Ele est déterminge en ‘ment virtuel eompeing uiant Te flambement de Mme considérée comme un él ayant une largeur efficace Pog ui ¥a b, ieee 166 ‘Les phooménes ainstabité Slastque 3.4.4, EXEMPLE D’ APPLICATION seursintermeédisires. Soitun PRS 1500, comportant des ri Vésifier la résistance au voilement d'un panneau d°ame, souris aux sollicitations suivantes = 700 KN v= 1500 KN M= 4000 kN Acer: = 235 MPa Longueur du panneau dime : a= 2,84 m CCaratéistiques géométriques de ta section bh = 1500 mm 4400 mum A= 533m? 440 mm Ap = Lem? 15 mm d= 120mm 2 @ = 2840 mm lancement ime: 2, = = 95 1. Chas DE LA SECTION ~ Somette ableas $3.1. (3) Enracode 3) £20 25 <96=9-+ Classe | 5 o 167 cn aay CcoNcePTION ET cao bes sre weraoues SELON LEUROCODE 3 = Ame tableau 53.1.1) Eurocode 3} HI 8 95 6 124 = 124-9 Classe 3 15 + Semele comping: clase s > Sesion de ase ~~ Ame de classe 3 ee ~ Coot jet pantiel de sécurité yyy = 10. 2. CRITERE DE VERIFICATION DU VOILEMENT. Pour des mes comportant des raidisseurs intermédiice, la résistance av voilement est verifier lorsque : Done la verification simpose. 3. VERIFICATION DE LA RESISTANCE DE L'AME AU VOILEMENT. PAR LA METHODE POST-CRITIQUE SIMPLE A. Caleul de Vg avec ici ky = 6.34 os 374 Yo34 0< 12 Soir 168 ‘Les phpoménes stabs og des & 1- 0,625 4, — 0.8)| Ty hy 119 MPa 420% 15 > 119 1079 Vig 24 fy Tho Vig = 2.534 KN La poutre étant soumise 8 tos solicitations simultanges M,N et V ily a Hew de prendre en compte les criteres (interaction entre ces trois sollcitations. Ce qui Inpose de caller Mp B. Calcul de Mp ° [P= Wy, f. vee pee 3 360 x 235 x 10° w, 3 360 em? a 0 Me = ass! Ny =D Ay fp =2% 160 x 235 x 107 M, C.Critores dinteraction M = 4 00 kN < My= 4980 kNm 26T KN < V= 1 SOD KN < Vig = 2534 KN « 05 Vi Ty done few de prendze en compre l'ineraction des sllicitations faut verifier que B ey Dees avec My rit & My, du fait de-N [§ 54.8.2, Eurocode 3}, saut si Gy 3.eycles/ seconde (ou N > 0,3 soconde) ce qui est vérifié si Ta leche instants. ‘nge du plancher reste inférieure 3 28 mm [fj < 28 mm). ~ pour les planchers moins courants de gymnases, dscothques, {> S.cycles/ seconde (ou N > 0.2 seconue} ce qui est vérfié née du plancher reste infrieute 8 10 mmf, < 10 ml la leche instar Voir chapit 6.6 ci-aprds, pour le calcul des fréquences propres dosellation des stevetures. 4.3. CLASSIFICATION DES SECTIONS TRANSVERSALES — LBurocode 3 insur ents divers ¢ classification dey sections tranyversales. en Fonction de ~ lancements des parois, résistance de ealeul, = capacité de rotation plastique, = risque de voilement local, (Quatre classes de sections ont été définies, allant de la section 7 (a plus perfor ‘mante) la section 4 (la plus fragile, soit = classe 1 : sections transversales pouvant atcindre leur résistance plastique, sas rigjue de voilement local, et possédant une capacité de rotation importante post former une rotule plastique. se 2 : sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique, sant risque de voilement local, mais avec une capacité de rotation limitée classe 3 sections transversales pouvant atteindre leur résistance élatique en fibre extréme, mais non leur résistance plastique, du fit des risques de voilement local classe 4 : sections transversales ne pouvantatteindre leur résistance élastique, fait des risques de voilement local, (oir tableau synthétique 99 page suivante) 178 Modie —=«|—Résistance —_Capacité de rotation] |__decomporement | Dasiaue Vang sur ascton complete \ ? | Arter | f vest Cal aA Voilement sur section compile ‘cc 2 {" Lite eee [ - Biastique int, voonon_ srseton sorte 3 7 oe / Aucune mo d Sastaue wht Votomony | S4°s8c fice oe f° aveine ~ Tobleaw 99 — Les différentes parvis eomprimées d'une section transversale (Ame ou semelle) sont souvent de classes différentes. La classe de la section sera, en ee eas, 1a clase la plus haute (la plus favorable), Le fait de déterminer ta classe d'une section permet de choisi Ia méthode de cal ceuls (analyse plastique ou élastque), ‘La classification peut dire étabic en fonction des élancements limites des parcs. ‘Les tableaux 100 et 101, qui suivent, définissent les classes 1, 2 et 3. Les parois| présentant un élancement supérieur 'élancement limite de ka classe 3 sont nat rellement de classe 4 Enfin, pour les profils laminés courant (J ou A, solliciés soit en compression seule, soit en flexion simple les tableaux 102 8 107 suivants doonent directement les classes 179 concerns x ESS il acn vances FRapportslargeurépalsseur maximaux pour parois comprimées ‘Ames: paris interes porpendeularas &Faxe de loxon) H8t (ete "Ame comprimée | Ame entlosan composée Distibution de contraintes dans fa paroi (compression positive) I unde 05: ! arseer(I3a~1 1 | aysme | aussse wen | ovanda<0s. arnssela Ganda 05: ait eiecr(ia~1) ditj<03° | dltys38e Ouanda T+ EL positive) = ca CT ation [a | ® wos 1 | tamindes —cryetoe crn" crys BE smoion ertste cris? ergs SE ee | soudées cristae orgs! oye BE Distribution de contraintes ‘dans la paroi (compression postive) Laminges ci yst5e 14236 thy Soudées cfystée es 21evky Pour, vow tableau 52.3 [fase aes = Toblecy 100 C- [obieay 5.3.1. de VEuracode 2) 182 Paroisiternes compre ae ning Cameceme | a dee oi io = Pa Vtoyona| a1 -620y+978y% 299 5,98(1— yi" Suri gee Peeratwemect. pour T= ¥2—1)KG" i oanz(t wie (t+¥) ~ Tableau 101A (Tableau 5.3.2 de MEurocode 3} 183 CONCEPTION ET CALCUL ES STRUGTURES METALLIQUES e108 LEUROCODE) coger ar gon? ‘Acie: fy= 235 MPa Paros comprmées on console Distribution de contraintes: Largeur efficace bt __(Gompresion postive) oa parte comprimée de para ja | tayo [ i= | tmeve mh : : veo ei o os ie ero ave] [coscent evolomentK, «048087 08S 87-021 yaar = oe to y20 Sis deciuigestateeiecietieraieiczaiss| Mie dysoe bee s yo ipl ron) 02/5, - [ Contin do vtamertK, en sn a mb = Tableau 101-8 - Mobleau 5.3.3. de IB.xocode 3} 184, de lamin ‘Classes de sections Reétérence ‘du profi Compression seule PA PEA 270 300 330 360 400 PE 8 ie = Figure 102 - 185, ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 ocean Ene 9 | pete | ‘Classes de sections du prof | Type 6 laminé Flexion seule Compression seule ‘Acer: =275 MPa, | T Type | Rétérenco = aelaming | seprotl |” compression seule_| (Glasses de sections Flexion soule T 1008240 260 280 “300 "820.8 600 550 600 700 8 600 100 8 600 HEA HEB HEM 270 (PEA 330 360 400. 450 500 | _ 550 600 1 1 at i 1 1 2 ec rn 2 80.4200 240 1 1 1 1 i 1 1 1 1 1 i 1 1 = Tableow 103 186 187 parce 30 concePniow er ca.cUE B28 BRAUGTURES METALLQUESseLoN LEUROCODEs Ase y= 278 Pa 7 ass do ecions | Flexion seule Reteronce | wh prt Type de laminé | Compression seule Type olaming Retérence «du profi cir = 835 MPa Compression seuie_| (lasses de sections Flexion seule HEA 100 8 550 1 600 2 700 a 600 1 PA 100 420 140 160, PEA 180 200 200 240 270 300 330 360 400 450 PE ~ Tableau 105 ~ 188 189 CONCEPTION ET CALGUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE3 ee ‘Acie = 995 MPa Classes de sections Type Rétérence | |_ Compression seule | Flexion seule 1 HEA 360 2 2 3 2 1 1 1 1 1 T 7008 450 500 550 600, fee eee ate OD acai to suture Vent] HEM 700 8 600 1 HEB, 1 1 1 1 ~ Tableau 107 ~ 190 23s ge cal eu rourea rent rca 2 ee Senora | CARACTERISTIQUES DES SECTIONS TRANSVERSALES SECTION BRUTE Lescaratéristiques de la section brute sont déterminges en utilisant les dimensions sominales sans déduction des tous éventuels. ‘AIRE NETTE Lire net (Apa) d'une section transversale est égale 2 son aire brute diminuée des sires des tous FACTEURS PARTIELS DE SECURITE Les tésstances de calcul sont afetées d'un Facteur partie! de sécurité yy dont les Saleurs sont les suivants CALCUL DES SECTIONS TRANSVERSALES ~ sections brutes de classe 1, 204 3 Ya = Hou 1,1 Sil s'agit d'aciers non agréés) ~ seetions brutes de lasse 4 yi = 1s ~ sections nettes au droit des tous 72 = 125 CALCUL DES PIECES A L'INSTABILITE ELASTIQUE = déversement ie CALCUL DES ASSEMBLAGES ~ assemblages par boulons non précontrants + sollicites a cisillement : yw = 125 + sollicites ata traction: yp = 1.50 ~ assemblages par boulons précontraints + areLU ‘tous Ta tolérance normale :yys= 1 ‘nous oblongs : ys = 140 191 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON EUROCODES + aVELs, ‘ous fa tolérance normale : ys = 110 assemblages par soudures + ier 8.235 Yay = 1.25, + acier 8.275: Yyy = 1,30 + acier 8.355 tye = 135 4.4, RESISTANCE DES SECTIONS TRANSVERSALES 4.4.1. EFFORT AXIAL DE TRACTION (N) Dans un élément solicté en traction axiate, Petfont de t + inkéricue& Peto tion N dans chague see vion transverse doit fe ant de action, soit NS N= min [Nye Nu Nucl fol Yup (rdsistance plastique dela section brute) 09. Ana fy e(ésistance ultime de la section ete a det des tous Fixation) Neus Arar fiF Yo (6ésisance plastique de Ja section nete pour les assem blages par bosons préconteaints 3 EL.) 4.4.2. EFFORT AXIAL DE COMPRESSION (N) Dans un élément sollcité en compression axiale, effort de compression N dans chaque section tansversale doit restr inféricur 8 T'efortrésstant de compression, NSN avec Pour les sections de elasse 1,2 ou 3 Ne= Wor =A fel tomy (ésistance plastique de la section brute) Pour les seetions de classe + Ne (a= Aug fon (sistance de call de In section rte a voilement Joes ou Aur= aire efticace de la section 192 eases do cable nau ribet ap 9 4,4.3.MOMENT FLECHISSANT (M) ntabsence defor ranchant, be moment fécissant M dans chaque setion trans sews doit ester inférieur au moment résistant, soit Me Mg, avec pour es sections de classe 1 ou 2 Mp= Myr = Worf! to (avoment xésistant plastique) pout les sections de classe 3 Mp= Mer = Wer fe {Yo (moment résstant éastique) = pourles sections declasse 4: : Mg My =Wey-f./ Yan (moment résistant au voilement focal) 4.4.4, EFFORT TRANCHANT (V) Lieffon tranchant V das chaque section transversale dot ester inféieur & Veffort tranehant résstant, soit V5 Vy 20.58.46 00 ca Ayest aire de cisillement, qui peut éte déterminée comme suit (pour un effort peraléle a'ame) ~ pols laminés Fos A Db yt loot 2 ~ profs laminés |) Ay=A-2b Het DY ~ profits reconstinués sondés Fou HP Ay= (= 24) te 4.4.5. MOMENT FLECHISSANT + EFFORT TRANCHANT (M + VY) ‘Le moment résistant plastique une section transversale est réduit par la présence de cissillement Si effort tranchant est faible, cette eéduction est négligeable (et compensée par Vécrouissage du matériau) 193 ‘CONCEPTION £7 CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 En revanche, ds lors que Felforttanchant dépasse la moitié de V'efforttranchan, plastique resistant, il faut prendre en compte son interaction sur le moment résistan, SiVSOS Voy. MS Mp SiVDO5 Vy. MSM, ‘Mj = moment résistant plastique tel que defini au § 4.4.3, -M,= moment sistant plastique uit du fit de font ranchant dterming en utilisant une limite d'élaticité réduitefjgy pour Pare de cisaillement seule, soit: Pour les sections transversales & somelles & Inert, on obtient WW f= MoS My ell Pan [Wye — We 01 L119 avec M, = module de résistance plastique de Faire de eisaillensent A, Soit {qui peut se représenter graphiquement comme ci-dessous , Mor Ma = Figure 108 194 Bases de cael nouveau rbglement Eurcode 3 4.4.6. MOMENT FLECHISSANT + EFFORT AXIAL (M +N) SECTIONS DE CLASSES 1 ET 2 Pour les sections de classes 1 t 2, il faut vénifier en absence deffort tranchant, ‘que le moment fléchissant M reste inférieur au moment résistant plastique My réduit du fat de Veffort axial, 0 ~ pour un plat My oft were My Me) 5 Ny SO.50Aw-f Yal lors My = My Ave fol Yuole Ay = A= 2 1p Stant aire de Mame, + SiN min + SiN min [0.25 Ny 20: id faut distinguer 3 Cas 4) lesion autour de Paxe yy Maye = Myr fa eel O58, avec a= min [Ay /A 305) ho = Figue 109- 198, conceenower caLclipes sfctunes Netaioues son rites du paragraphe 4.4.6. 8 vérifer SiV>0.5 Vp) > la résistance de calcul de Ta section transversale 2ux com naisons de moment et effort axial doit étre calculée en util sant une limite délaticitéréduite fey Pour Pate de isalle- ment Ay Smt =(1=P) fy et 197 ‘CONCEPTION E CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 ass de Gauls du nouveau rgloment Eurcode 3 4.5. ORGANIGRAMMES RECAPITULATIFS DE CALCULS. tort aa! do compression N ——————————— Baa NSN = 1-Ba ANI Les onganigrammes qui suivent ont été établis pour les principaux cas de sollte tens {Teton tooo sonformemen nk perp Fesssen : = chap 5st eset wanes es smd as ee ms pareraphs son nts ener ete penis) law romolceon Ls salto ans, smps utiles, sot ae steno peer «effort aial de uneton Cor] Tenax ta aia de samprson 9 oS es i etfont tranchant (V9 i (Gemeres) [Comet] [Benete3] [Come] Nexon simple + fo anchan + ¥ eae : - (er ] [ie (he Bam Aue A Tlexion composée (M +N) aa exion dé - Wa Wy © AT] [Neo Aan e [Mae A Gn) [N= Ae ~ Hexion dévige (ou biaxile) seule ou composse My + A +. (eae ATi] [Ne Aah i mao no = Figure 112 flonase action N ] ” Be) [ Fienon simple memert Oe eaH NN 000 My= MAN Ng MeN aa ean Non. J | | [7 Rucun risque [Risque de fambement| 300 mim i 20mm 4 48 mm VERIFICATION DE L’EFFORT TRANCHANT 1.35 6.94 1,50 x 50] 52 2 Vg= 400 x 355 x 10! wi =8 200 kN V <0,5 Vp, done il n'y a pas interaction entre effort teanchant V et ct Vs 05 Yad rt tranehant V ete moment Les problémes de voilement local et de détermination Les de ratissours dime restent a MOMENT D’INERTIE Tous calcul fits, 1075 mt VERIFICATION DE LA FLECHE, 5 Groe. 38 ET 384 21 000 « 75 x 108 ‘Ja 29 em >/=25m ‘a condition de ftche est ta limite de Minadmissibilt 22 5.2. DIMENSIONNEMENT DES POUTRES EN CALCUL PLASTIQUE (LAMINES) Les profil laminés sont généralement des sections compactes dont la pastificaion totale est possible, leurs Ames étant surdimensionnées, done non sujettes au risque de voilement local CConsidérons une pouieeisostatique soumise & une charge uniformément répartieg. La section médiane, la plus soliité, est soumise &1un moment égal ag 2/8 (voir figure 122 A/B/C) Dans un premier temps, la rSparttion des contrantes normales est linéaire (hype: thises de Navier-Bernouili), Nous sommes dans la phase élastique du comport ment da materia, ——— Figue 1224 Lorsque les contraintes sur les fibres extrémes atteignent la limite élastique fy le ‘moment féchissantsollcitant la section médiane es 6gal su moment élastique Mes Sion augmente la charg. les contraintes te sont plus proportionelles aux déforma tions. Les fibres extremes se platfient. "aes [_ssiees Zones pasties Figue 1228 On peut augmenter la charge jusqu'a ce que la section médiane soit entiérement Plastifige, C'est-dire que le moment fléchissant soit égal au moment plastique My. La courbure de la pout est us importante dans la zone centrale de la poutre ‘ui est plastifige, On admet qu'il se forme, dans la section médiane, une rotule plas- tique (ou articulation), La poutre se comporte comme deux éléments rides regs Par une aniculation. On dit qu'il y a plasificaion totale 213 | ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON L'EUROCODE 3 4 Matty um z ate zones pastes ~Figve 122C~ Mstagit ds lors de verifier que : MS Myr = Wy «fe 'M etant connu et f, donné, inconnve est oujours Wei fat done véiier que My > fe Wu MECANISME DE RUINE ~ ROTULE PLASTIQUE Considérons une poutre bi-eneastrée Winertieconstante, soumise & une ch fommément partie q urge unis ‘Dans un premier temps, la poutre a un comportement élastique. On peut écrite ‘Moment & Pencasteement My = Mc=—q- P12 Moment a miiportée My =. 2/24 2 eee a ¢ lc ~Figye 123 Phase élosique Si on augment la charge, les sections d’encastrement, les plus sallcitées, plaster en premier. On atent dans es sections le moment plastique My, IMs! My l=q- B12 aA vont se 214 Ilse forme alors une rotule plastique @ chaque encastrement. L’appariton de rotule plastique n'est possible que si n'y a aucun phénoméne de voilement local Si lacapacité de rotation des sections A et C est importante on peut encore augmen- tera charge, L'accroissement de charge Aq est repris parla poutre qui a un com= portement bi-articulé apes platificaton des sections d'encastrement. On dit que les sections A et C sont épuisées et travaillent comme des articulations pour ce supplé= rent de charge. La poutte devientisostatique. poe mig a su a c Figue 124- Phase plosique Ce nouveau fonctionnement reste possible jusgu’a ce que la section médiane soit ompldtementplasiige. On a alors IMa l= Mel=1Mp b=q. 2712 Me=My 0.673 dod Soit:p =0.77 et bei ~Figwe 136 - ) Caleul de y en fonction de x La positon du nouveau conte de gravté Gy est oblenue en posant Mégalité des moments statiques des sections de part et "autre dev", #2205959 256695 +94 tH a Von tive: = 24m 222 ) de féchie y=- 092.0 Von tire by bey =k bay = 13000 ba. = WO bey = 190 mm yee y ta ace fw le W a4 0) = lege oats =Figae 197 4) Module de résistance efieace Wat ~ Position du nouvea centr de gravit G2 ore? 9-0? 25 (59, ser BQ2S+O+ 2321595 -0)+ Dod on tie: ¢=8,Tem 223 CONCEPTION ET CALGUE DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE 3 ~ Caleu de inert efficace fy par rapport axe 25 (5955 + 8.1) + 3259.5 8.7)? + 13 4648.7 +65)? + 78% 10,3? 3478425432 295 560 Wag minimal = 75 c =4366.0m) [Le moment résstant est finatement Ma= Wey SM My =4 366 355% 10-97 1.10 OKNe NOTA Avant Vinstauration de Ewroconte 3, ce PRS aurait 6 dim tique sur ta section brute ("esta-dire comme une se ‘conduit au résultat suivant fon de classe 3), ce qui aunt Tnertie brute: 7 = 360.000 em ~ Module de résistance : Wy = 6.000 em? Moment résistant élostique Me = Werf Iyp=2 130KkNeo L‘Eurocode 3 apporte done pour ce ype de section de classe 4, une minoration, done une sécurité de 50 ce qui peut para en fat ne au premier abord, exagéré ; mais qul spas, compte tenu de a ts grande instabilité de ce type de section et «du nombre de sinstres dont elles sont 3 orgine. 224 CHAPITRE 6 CONCEPTION ET CALCUL DES BATIMENTS METALLIQUES Les itiments métalliques peuvent étre de conceptions fort différentes, selon application a laquelle ils sont destings, les contraintes d'exploitation, les contraintes d'environnement, les exigences atchitecturales, les habitudes des Nous ne retiendons que les solutions technologiques les plus couramment utilisées 1 nous effectuerons les calculs de dimensionnement et de vérification des ‘ments ment par Ekément, successivement et dans le sens logique de descente des charges (couverture, panne, fermes, poteaux, contreventements, et.) Lamethodologie des ealculs sera Ia suivante ~ repérage des diverses actions possibles et caleuls des combinaisons dactions les plus defavorables, ~ caleul des solicitations correspondante (efforts normaux et tranchants, moments de flexion simple ou dévige, moments de torsion éventues), ~ véritication des rsistances des pidees (calcul des contrainte, ~ vérificaton des sabilités de forme (déformations, fiche, déplacements) CALCUL DES COUVERTURES ET DES BARDAGES Nee ee ee ee eee enn ee EE 6.1.1 CALCUL DES COUVERTURI Les couvertutes équipant la grande majorité des batiments métalliques, sont de deux ‘ypes les couvertures en plaques ondulées d’amiante-ciment, destinges généralement aux constructions de bas de gamme (hangars agricoles, depots.) (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 ~ les couvertures en bacs acier nervurés (Eventuellement aluminium), plus ong ‘euses, mais présentant de multiples avantages. qui font que ce mode Ue couver, ture est le pls répandi, Ces produits cant entizrement standardisés, on ne tes caleule plus. Les fabricans ‘ont calculé une fois pour touts les differen profis et ont récapitulé les révaas dans des tableaux ou sur des abagues. La determination du profil recherché adit se fait done par simple lecture Les COUVERTURES EN AMIANTE-CIMENT ‘Les plagues ondulées en amiante-ciment ont pour avumtages principe tune bonne résistance au vieillssement, du Fit de leur insensibilité ~ leur incombustbiie : aT humidite tune grande stahilité dimensionnell (dilatation et éches 1 ~ un cot modique En revanche, elles nécessitent lune pente minimale de toiture de 9 % ~ Fatjoncton de eordons anche ~ un reousrement de plagues de 20 em : ~ un entraxe de pannes faible, de 1,00 m 3 1,38 m maximum (& Fexception des ‘maxi-plagues qui vont & 2,25 em), os seas, pour pent infrcure a 16 leur aypect architectural est médivere, lear poids clove (18 daNm2) et leur tance aun chocs limiée (risque de rupture brute) {Les plaques standards Tes plus courantes figurent dany le tableau suivant, et ‘conviennent pour toutes régions de neige,jusyus 900 mites altitude, CConnaissant ie site de construction. on ealcule la surcharge de neige extréme 5; et ‘omen dédut le type de plaque a utiliser, ce qui dé we lors Mentraxe des panes \orgveuromnale, Narre Ponts de plaques Suchage admis ee plaquesn) | Gappus| rena panes) atone) Fomas 150 2 ix soo cons 280 3 te a 13 2 By 220 oa 250 2 225 08 ‘Ce type de couverture es glementé parle DT. 40.31 226 Conception ey ove basvemeaeane LS COUVERTURES EN BACS ACIER NERVURES 1 sagt de baes nervurés, en acier galvanisé, généralement prélaqués, et de grandes simensions = largeur = I menviron ; = longueur jusgu’a 12 m couramment ; = épaisseurs courantes: 75/100 et 10/10 mm. tatique). Mais ta Les acs de faible fongucue peuvent porter su 2 panes calcu sstatique, Ms la piupat du femps, les bacs sont uilisés en grande longueur (économie de temps et de ‘main euvre a fa pose) et portent, de ce fait, sur 3 bu 4 appuis. Is sont alors cae lesen continuité et présentent des Mleches réduites La portée des bacs (continu 8 non), qui détermine Ventraxe des pannes, est obte- = en fonction des charges sollicitant les acs (charges elimatiques. charges de mon- tage, isolation, étancheité.) ~ en fonction du profil des bacs. Les tabricants proposent divets profs, correspon. ddan divers moments d'inertie (variables en fonction de 'épaisseur de le tle du pas des nervures et de la hauteur des ondes) és é 1 fel ale inféricure Tous les baes sont dimensionnés pour présnter une leche maxims iféie 17200 de leur portée, et pour supporter une charge minimale de 100 daNim?, qui correspond au poids de deux hommes et de leurs matériel (entretien ov travaux sur latoiture. sche (si p > 5%) ou bien Les bacs peuvent &tre posés tels quels, en couverture sche (si p > 5 6) of reeevoir une étaneheité, généralement multicouches. Les pens, modes de Fixation etrecouvremenis sont, bien sOr, églementés (fixations par boulons-erochets ou vis autotaraudedses, Leur grande rapiité de pose et leur faible poids (environ 10 daNin?) en font un ‘mode de couverture particulidrement adgpté aux constructions industrielles métal- Tigues. Le etoix d'un profil de bas seffetue pa simple lecture des tableaux proposts par les fabricants, en fonction des charges 3 supporter et des portées (continues ou non), selon le modéle ci-dessous. La fiche technique, page suivante, permet de choisr le type t la porée du bac en fonetion des surcharges de neige 227 ConcernoN cA‘ TINGTURES MEALGUEd son LeuRocoDes con cl cnte Poids Prom | acne [EBaisour| Pos [Ne ars | a7 11200 = 100 | 990 5) 240225 2.15/20 5320150 800 20020 2301235 noni | __|__}_ 3 ses 2i 20 2) | 075 | 674) 2 [2,s\205|200) 185! 170 148 50 32a) 248 228 220 2s 195) 10 1 400 8 BE 28s, | too | 899 | 2 295 2as'zz0120s 108 199! 170 I 329512801270! 2.50 220 220, 2.00 Cowerune Boos Acior ot Acce res [Documentation Selle) 6.1.2. CALCUL DES BARDAGES Les bardages, dont la fonction est le remplissage des fagades, sont généralement ‘éalisgs en bacs acer (Gventuellement en plaques fibro-ciment, si la couverture est ainsi réalisé, le parement de tle nervurée ils sont dis: simple peau. Consti- sn, ils sont dits“double-peau”. Dans ce demier cas, les deux went exe posés & nervures croisées (avee isolation intercalite, em 228 229 ‘CONCEPTION £7 CALCUL DES STAUCTURES METALLIUES SELON LEUROCODE Conception et calcu dos batinents métaliques laine de verre par exemple) ow 3 nervutes paralléles (avec isolation par mousse ‘igide de polyurcthane injectée, qui solidarise les deux parements). Bardage simple peau © Bardage double peau = Figue 140 - Selon les cas, les rigidités des panneaux sont ris différentes, et done leurs pores galement inlcaux de caleuls donnés par tes fabyicans sont sme dileents pour ehague type de bardage,etsclon que le batiment est ouvert ou fms {Loy portées admissibles des bacs de bardage nécessitont des ossatunes seconsies [pour Tes porter, consttudes soit par des ises horizontals, soit par des povelets ver ticau, qui tansmettent le efforts da vent la structure {Ls conception, le profil ee calcul d’un bae de bardage sont analogues & coun dub bac de enavertue EXEMPLE DE DIMENSIONNEMENT D'UN BARDAGE SIMPILL-PEAU Charges admissibles en daNin2 Depression Pression Potde__ Dépress fpaisseus enum ” dpaisseus enon) | paisseurs en mm 075 06a 075 089 Pression fépaisseus en we Figure 145 ~ 200 159 0 2 8 55 6 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 9 6.2. CALCUL DES PANNES. —_——— 6.2.1. ASPECTS TECHNOLOGIQUES ‘Les panes. qui ont pour fonction de supporter la couverture, sont disposées pal. Jement la ligne de faitage, dans le plan des versants Disposées & entraxes constants, elles sont jumelées au fatage (pannes faites) et Peuvent dre renforeées en rives pour reprendre des efforts horizontaux dus au veat, (pannes sablitres). Leur portée correspond a Frentraxe des fermes (travées) et leur entra est déterminé par la portée admissible des bacs de couverture. Dans la majorité des cas, les pannes sont consttuées de poutelles laminées IPE, {eur poids moyen ramené au m? de toiture oscillant aux alentours de 57 daNim® Elles peuvent etre également réaisées en profiles minces (tiles pliges& froid), en section de 2, U ou E. Les pannes sont posées sur les fermes et assemblées par boulonnage. Les appuis sont considérés libres et aniculés. Pour éviter leur glissement& la pose o leu has- clement, du fait de fa pente des versants, elles sont assemblées aux fermes par intermediate de pigces en équerre (échant}gnoles), selon la figute ci-dessous Figure 142 - 6.2.2, DETERMINATION DES SOLLICITATIONS ‘Compe tenu de la pente des versants, donnée parla pente des Fermes ou traverses «de portques, les pannes sont posées inlinges d'un angle «et de ce fat, fonction, nent en flexion dévige Les pannes sont en effet soumises ~ des charges verticals (poids propre dela panne et du complexe de couverture neige, charges accrochées éventuelles), dont Ia résultane, ramenée en charge lingique,n, se décompose en une charge f paallle & Mame dela panne et une 252 Content etre ne charge ¢ perpendiculaire &I'dme, qu'il convient de bien prendre en compte, afin éviter tout risque de déversement lata; — aiune charge oblique W, due au vent (pression ou succion), appliquée perpendi- culaiement au versant, donc parllelement & sme de la panne. I convienda done de ealeuler, lors du dimensionnement d'un profil de panne, deux ‘moments de flexion distncts, selon les deux plans principaux d'inertie du profi ~Figue 143 - 6.2.3 PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT. Les pannes sont dimensiones par le calcul pour satisfare simultanément = aux conditions de résistance, CONDITIONS DE RESISTANCE, I sutfit de vértier, apres avoir ealculé le moment de flexion Md aux charges fet ‘wet le moment de Tlexion M,. di aux charges t. que les contrantes de flexion of, et fj, cortespondant a ces moments stisfont & Ot Oh Cale en dlastcité Weg, 2 Mea 83 em? hy «ce qui correspond & un IPE 160. 230 CONCEPTION E" CALCU, DES STRUCTURES METALIOUES SELON LEURCCooes = Conclusion *ealeul plastique (& MEL.U.): IPE 140 *caleulélastique @1E.L.U,) IPE 160 * verification fltche (2'E.LS.) : IPE 180 Crest bien sr la condition n° 3 qui est la plus contaignante et qui dimensionnn tes pannes : IPE 180 (Ii est bon de souligner que c'est souvent ta condition Ache gui dimensionne le profil des pannes, et que les calcul en pls ‘sénéralement supertiu) EXEMPLE 2 : FLEXION DEVIEE (OU BIAXIALE) Sot un portiguerecevant cing panes par versant, de § mires de porte, posies umentraxe de 4 mites. La pete du versant est p = a= 10, Len charges sot ~ cuverture bacs acer (posés en continvité sur trois apps, isolation et étanchéé ‘multicouche = 26 dain? sous: platond suspend aNin? normal (soul vementy W, = 60 dai? t mensionner les pannes courantes sous solicitation de Hexion dévige, Aciee $238 Le probleme étant de déterminer li seetion des pannes, la classe de fa section es We, ce qui ne permet pas de prgjuger si on peut conduire les cleus i (classes 1 et 2) ou en glasticte (classe 3), {in caleuateur. tant sit peu exprimients ait que les profils de pannes, pour une ‘courant comme eeli-ci dépassent earesient fe ealibee IPE 200, UU sagit done d'une section de classe 1, sous les solicitations envisagées, autrisant 4a plasttication de ai Cependant. taucoup de concepteurs, de cleulateurs et de mates dPouvrage cha sissentdelibéeément un calcul de panes en dasteté. afin de se meénager une set Fé accrue, Les pannes sont en effet des profils rts souples, done tts dctormables, ‘qu sont & Forigine de nombreux désordres de couverture [notamment sous aceum {ation ou charges de neige exceptionneles), tls que déchiruees de bacs, arrache. ment o'étanchsie "Nous alfons done examiner les deux types de calcul. ‘Nous ne parlerons pas des sections de clase 4, qui concement les profils minces et ‘le plige&froid, qui sont partiuli¢rementinstables et qui sont & déconseiller, Soit “A.Caleul en élasticité = Charges permanentes , Le poids propre des pannes tant estimé 2.6 daN/n2, ona G=6+24+4= 36 daNim? = Charges variables : 5,245 daNim?—S,= 75 daNin? W,=60daNim?——W, = 105 daNim? = Combinaisons dactions: : 135 G+ 1.50.5, = (1.35 x 36) + (1,50 45 x coset) = 115 daNim? G+ 5,=36475 = 111 daNie? G-W,= 36— 105 =~ 69 daNim? a éfavorable. La charge maximale sur les 1a premiéze combinaison est la plus défavorable. 1 panes conte cn de a cotitdsbas air, vu 25 x 115 x4 = 575 daNiml : La décomposition den selon les deux axes 2 et yy" conduit A (figure 146) Fe nc0s = S70 daNiml 7 dain Figue 146 | Panne isostaiques, sans liemes fe 7.8 KN 2a ‘CONCEPTION Er CALCU DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE3 Conception ocala dos bitiments méaaues Par tatonnement suecessits, on dstermine le profil minimal nécessaire, ‘un IPE 180, pour lequel: W,1y = 146 em? et Wj. = 22.2 em? e Les contraintes de flexion sont dad 8 x 103 = 122 ME < y F 146, . 108% 1% 5 ag 22 Ty Pannes continues sur trois appuis, sans liernes. wy ob ines lume ce [eae oP | : @ u ‘ce qui conduit & un IPE 160. foe © Effort de tction dans fe trongon de heme Ly, provenana de la panne sabliere Pannes continues sur trois appuis, avec une lene & mi-porice indies valeurs que pour le eas 3. ' 51 = 15a Verification des conditions de fleche . Pour le caleul des Neches, les charges (non = Effort dans fe oncom Ley sitenteaxe des pannes est : I= 1.28 (G +5, €08 0) d e0s = 400 daN nl Ty = 1.251, + T= 468 aN 1= 1.25 (G+ 8, cos a) d sin o= 40 daN/mt Pondérées) prendre en compe sont = fore dans te oncom Ly agit de verifier, dans tous Ie ca it r Ty=125 Fléche suwvant 22" Flbshe su meieetgminies = Effort dans les diagonates Ly 2 au e740 Ty=400 dN , effort maximal étant |. le systéme de liernes aura pour section 1 000 Lest ant e780 aN es po A= 180/235 = 33.2 an? (soit tie 8) Hest evident, que les solutions 3 et 4, vee liemes, sont pls économiques (ga de 528 ben genera ' oat 1 taon rpg anf tit 008 8 a,” taiwan enoeren on™ 2a2 243 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES LON LEUROCOOE Comet ema os aseemeeat B. Caleul en plasticité My Moe.» EXEMPLE 3 : FLEXION COMPOSEE DEVIEE (ou flexion composée biaxiale) ‘véiter la résistance d'une panne IPE 240 (acier $.235),située dans une travée de five (poutre a vent) et soumise aux solicitations simultanées suivantes = (effort normal de compression engendré parla poussée du Dans notre cas, sans effort normal, on aN =0, 02 et b= 1. Soit N=300KN (tle noma de ee My=S0kNm (moments de Nexion engendeés par le poids propre et la My =17.8kNm 78 kN 1 kNen melee) La section est de classe 1, done le calel en plasticté est admis. A 39, cm? Nye =A. fy=920KN 8 Wye y = 3660? aad Wer Wye = 73cm} 028+ 0300685 1 = Critdre d'interuction de Ieffort axial Ay =A-2b4= 156000 ~ en3es tn M=18KNm——M,205kNm IN min [025 Np :0.50.Ay fl Un profil PE 140 ex suftisant =O) min [23D KN 5 183 KN] oe " i eee Mp p= 8542553 103=24 kN Pesca Sala ocmee Mys : = 19.0% 235 x 10.343 kNm eye yey (ZF (2s}er My) "Mn ane aca 5200-69 72 041-001 0 ~ Vertaton des coins de he «Cle de My : 7 ae Cas Profil a verifier ‘selon zz’ Now . Mpey ey Tose Saree tren] tele tee 4. few vas) 2 Myry= Wory fy to y= 366% 235 x 10-97,0 = 86 kN Le caleul en plasicité permet de elie la section des pannes. Dans note ease ‘etd fait de passer des profils IPE 180 et 160 3 des profils IPE 160 et 140, porte un fain dacier environ 1 daNim: sur fe poids des panne, soit une économie 0- My bale d'enviton 5% sur le cot dela charpente ” ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE3 ~ Calcul de My, Wee ton T3295 x 10-ML0= ITN I | (@B-o4 1. [20 -| |=173 Nm 1-08 (Or. il faut que My < Mpdone My TRS ~ Verification de a esi erate 048 +0.49=097 s 1 venti de Ia panne {La panne IPE 240 est acceptable NOTA : L'Eurvcode 4 propose systématiquement, dans chayue chapite, des formules 08 Ales crittres de vésification, qui parassent sduisans. eat les caleuls sont raccoureis et ily a gain de temps, its sone simples d'emploi ~ ils placenten sécurité & fevache, is sont assez grossiers, us approximatifs et surdimensionaent tions, ee qui conduit a des solutions onéreuses, done i rejetee oe Verifions-lebeiévement dans le présent exemple deealeuls, LEurocoate 3 propose ie deux rites simplificteurs (chapitre 54.8.1..$ U1 et 12) 811: prendre a= st (2)-(itfaiees 246 Conception et calou dos batiments métaiques © § 12: véifer le eitere 56> 1 ‘On voit bien que les deus critéressimplificateurs placent beaucoup trop en sécu- rite (respectivement + 38 % et +61 “et deviennent absurdes. fn effet, pour verifier le demic, it faudrait adopter une panne de profil IPE 300, pour laquelle A = Sh8em* Wyry = 628em" Wye = 124em" ‘ce qui conduit: 0.25 40.4408 =0.96¢ 1 Mais te choix d'un [PE 30%) (poids = 42,2 ky/il) au Few d"un IPE 240 ¢poids = 30,7 kpimly. conduit un sateot inutile e aberrant de (42,2 ~ 30.7) / 30.7 = 37%, faut dane éviter ces “revettes faciles” du reglement, qui pourtant en est trullé 6.3. CALCUL DES PORTIQUES AVEC TRAVERSES A AME PLEINE SSeS 6.3.1, CONCEPTION TECHNOLOGIQUE Les portiques, qui constituent Cossatuce principale des batiments, sont composes de fermes (ou traverses}, qui supportent les pannes, et de poteaux, qui supportent les fermes. Lear conception technolgique est variable, en Fonction notamment = deleur pone, = du schéma statique retenu pour Ja structure (qui dépend de fa nature du sol, de Frexistence ou non de ponts roulants, de la nature des équipements secondaites ete, 247 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLQUES SELON LEUROCODE 3 ~ des pratiques ou des systémes de fabrication des constructeurs Les portiques a ame pleine peuvent tre consttués ~ soit de profils 8 inertie constane, généralement des poutrlles IPE (Figure A), ~ si comport en 5, des refers an svea des moments xian aux appuis sur és reas ree ui sur pra ts de aa cn mien de vance ge BY ~ soit de profs &inerte variable, reconstcuds soudés, PRS (Figure C). aa — a 8 Concept cleo bras méabues Les profils a inertie constante, avec renforts dans les zones les plus solictées, sont les pls couramment uilisés. Cependant, pour les grandes portées les PRS 2 inertic variable sont préférables, car ils permettent d'ajuser les sections aux solicitations, alors que les laminés normalisés n’autorisent pas cette précision, du fait de Ia dis “ontinuité des sections normalisées et de leur épaisseur dime généralement sur- abondante, qui gréve le poids, dane le coat En comparaison des pidces& weilis, les portiques 2 ame plein ont les avantages = «etre moins onéreux (sauf pour de ts grandes portées) = «Etre moins encombeants (transport et manutention favliés, volume intérieur de batiment moindre, done économie de chauffage, ele), ~ d'éte plus esthétiques, = re pls simples (assemblages simples par platines et boulons HR, entretien et Peinture moines, et.) SCHEMAS STATIQUES Les principaux sehémas satiques peuvent étre regroupes en deux catégories ~ pieds de poteaux aniculés ~ pieds de poteaux encase. ls sont rcapitus dans le tableau c-apes faut bien sav que plus es strvtures sont de degré d'hyperstaiiééleve, pls elles sont stables rigid et indeFormable, mais plus Teurcodt est élevé (poids dacie supéricur et temps de maine wuvre “upércut, ant en fabrication qu'au montage). On peut donc se contemer de struc: tues isostaiques (A3 et E1), sau dans les eas ob des exigences particulitres impo sent ds srututes rigies, ne tolant que de us fables deformations (ponts tow lam, fagadesvtees,problémes de vibration... Leschéma Ad rest le plus utilisé de tous 249 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE Schémas statiques des portiques gr8s de slabs {croissants des incioes 1 & 4) Hypostaens aecegie? } | > Instabats Hypostats se degit 1 leds de poteaux articulés Hyperstatené cocoate 1 Isostatets Hyperstarcne se cogs 1 Hyperstatete se dog62 reds de poteaux encastrés yperstanons sodege3 ~Tobleow 149 250 Conception ot cle des bitiments métaliques Détails de liaisons : poteaux et traverses Eneastroment pteau/ averse rrr Fatiage ravorse Seg Se eae Pied de poteau acu Pied de poteas encase = Figure 150 251 concernow er caLoWBES eRSTURER METALiOUES Seton LeuRocooEs 6.3.2 CALCUL DES SOLLICITATIONS La détermination des solicitations globales affectant les portiques exige un cal, par étapes de (outes les solicitations élémentaires, engendrées par les diveres actions : charges permanente, charges d'exploitation, neige, vent sur longpan, ven sur pignon, vent au soulevement... Il s'agira ensuite de repérer les combinaisons «actions les plus détavorables, pour déterminer les sections des profils des pices, [Nous alfons effectuer le calcul d&tillé d'une solicitation élémentaire: solicitations sous charges verticales (charges permanentes ou neige). Les autres solicitations ‘tant déterminges parla méme méthode, nous o'eneffectuerons pas les calcul, [Nous donnerons les résultats finaux regroupés dans un tablead, sous forme de for- mule, CALCUL DES SOLICITATIONS SOUS CHARGES VERTICALES (CHARGES PERMANENTES OU NEIGE) Soit q 1a charge linique sur la traverse. Les moments etréactions W'appui vericales ‘et horicontales sont représentés sur la figure ci-dessous. wy 282 Conception of cafe dos batman métatiques Coefficient de rigidité de l'encastrement en B et D : © sinazl ase aes [Nous allons exprimer le déplacement horizontal A de la structure, engendré par effort horizontal H,, selon le théoréme de Castigliano, t écrire qu'il est nul di fat de la symeétrie de la structure et des charges. Soit 2 MaM dH Ace Déplacement dy sur le trongon AB: En un point du poteaw AB, d’ordonnée ye moment vaut: Mf aM a Déplacement Ap sur le trongon BC En un point dela traverse BC, situé& une abscisse, le moment vaut Gisxsin a) +4 Vrcos o Mopessina etd, Séeritalors a veces a sin onde {ui s'écrt encore, tous caleuls fits, et en posant sin =f /s et cos a= 6 / (28) 1 nftese€S sass)-9( 56 s+ knees) a, 253 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 Déplacement toral & En gerivant que A ui se réduit Mexpression suivante, en introduisant le coefficient de rigidité de Freneastrement 92 shesy RPK He OKeD Dod on tire My=Mp=-Hh = Hy=He= ” 2 Nhs Vy AUTRES SOLICITATIONS. Une méme démarche de ealeuls conduit ala détermination des autres solicitations elementos ‘Les diagrammes qu suivent,représentent ls principaux eas de figure 254 npn ota ote ies * Cas de charge A (charges permanentos G ou neige S) , a eae mohair Yarven He Hee ee eke ae He O ae =H oS Hen My Mo= Mee En + Cas de charge B (Vent W au soulévement) c i > : € - Ey l, 2 a af _ Ost ay Var Ve=- 2 (ke 3) 1(anef) sane ~ Figure 152- 255, ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 Conception at cal do btinnts mftsigues + Cas de charge C (Vent hoszontal W- Pression) — h, Lat Simve@nen Me 16 Peed) of eo He = eee a Has He = ah y= = He en mae + Cas de charge D (Vant horizontal W - Suecion) af? 54n46(2n04) 16 FF +9) 41347) ye Hes + Cas de charge E (Vent horizontal W - Succion) ae pg? Shs 82S) ven ap Eo sg HP kaa) 0 CIA a? Huse ah My=— Eo Het ae UF eth i i hn 2) ) pe Kon Jeaenen & ikea} + fon My=P He Mo=(P—Hg) © My= PC-He. Mee PO rgtnen) Mos He. 2 ~ Figure 154 ~ 287 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES inc ¢ Vane verre Hy He a2 PC KUMP =a) + m2 ho) aT rer My eta Ma=P.C-H.a = Figuie 155~ 258 Conception et calcu! des batiments métaliques Notas sur approximations de calculs 2) efforts du vent sur les versanis ~ gue 156 Les solicitations enzendrées par le eorts du vent sur les versants sont ts fables en comparaison des solicitations dues au vent sue les fagades (de Pordre de 1%) Elles sont done igGes dans les cael 1b) efforts dn versa soulévement Addaadadaaaaa veeeetMtiaay, ~ gue 157 - Les efforts dus au vent aeensionnel agissent perpendiculairement aux versants de la toiture (ig souci de simplification des ealculs, on admet que ees effons sont dirigés veticalement (igure B) ce qui conduit une erreur négligeable (< 2 %), ©) efforts transmis par les pannes Les efforts transmis par les panes aux traverses, sont des efforts ponctuels, qui sont en fait, dans les ealeuls des traverses, converts en charges uniformément répartes Leerreur resultant de cete simplification est, It encore, négligeable (de Vondre de (05 %), et conduit &surestimer Iégdrement les moments d'encastrement en B et D. &)rigidité de Vencastrement en B et D Pour conduire les calculs des portiques manuellement, on est amené & considérer {que les inerties du poteau et de la traverse sont identiques : J, = J Le eoetTicient de de Pencastrement k 1S. 250 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 Cette simplification, qui se justfie par la présence de jarrets aux encastrements, conduit a majorer légérement le moment en C et & minorer les moments en B et D, Elle se compense sensiblement avec Ia simplification précédente, effectuée sur le caleul des pannes, qui agit en sens contaire, 6.3.3. DIMENSIONNEMENT DE LA TRAVERSE, EN RESISTANCE A LA FLEXION A partir des formules et des diagrammes précédents, on caleule les moments résuke tants correspondant aux combinaisons «actions les plus détavorables et on eo «déduit les inerties minimales des profilsuilisés en traverses. Appliquons les calcul sur un exemple Soit un bitiment fermé, constitué de portiquesarticulés en pie dans le plan des pote ‘iques et encastés en pied dans le plan des longpans. Les portigues, espacés tous les 6 metres, sont soumis aux actions suivantes ‘charges permanentes (complexes de couverture, pannes IPE 180, divets) : G 25 daN/o? ~ neige normale (région 2): Sy ‘vent normal (région 2) Wy ~Figuee 158 - Le caleul des coofficients C, et C, conformément aux rigles “Neige et Vent" ‘conduit aux résultats suivants actions intéricures dépeession intéricure surpression intéieure = actions extérieures fagade au vent Jagade sous le vent Conception at call dos btients métaliques ‘Déterminer la section des traverses. CALCUL DES ACTIONS ~ charges permanentes (poids propee de la waverse estimé 410 daNim?) (25 + 10) x6 = 210 daNinl = neige normale Se= 45% 62270 daNiml = veot normal Wa = 10 (Ce CdS. “Trois cas de vent sont a envisager Vent I (vent sur fongpan avec surpression intérieure) th 040 pabhtag aie fad ven, = +080 +040 oa =a 040 face maltce-couple au vent ~ poteau a vent Wy) = 70(0,80 0.40) x0,86 x 6 = L45 daN/ml = poteau sous e vent: Wy = 70 (~ 0,40 ~ 0.40) x 0.86% 6 ~ averse: Wyy = 70 (~ 0.50 ~ 0,40) x 0,86 > 6 = 289 daNiml Vent I (vent sur longpan avee dépression intérieure) mM =040 abe bhai, 4 Venti . = 000! 020 my =m -0.4 ~Figue 160~ ~ poteau au vent: Wy = 70 (0,80 + 0.20) x 0,86 6 = 361 daNim! ~ poteau sous e vent: Wy = 70 0.40 + 0,20) x 0.86 x 6 = 72 daNiml ~ traverse: Way = 70 (0.40 + 0,20) x 0,86 x 6 = 72 daNiml 261 CONGEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROGODE 9 Vent II (vent sur pignon avee surpression intérieure) % mia, =e c i 8 ne = anol vem Dee eee parry +940 surface msite-coupe an vent: 8-028 ~ poteaux : Wi 0 (- 000.40) 0,78 «6 = 262: = traverse : Wy3 = 70 (0.40 ~ 0,40) x 0.78 x6 = 262 dun! CALCUL DES SOLLICITATIONS : U sagit de dsterminer ~ Tes reactions d'appuis: Hy, Hes Vy. Ve ey moments maximaux : Mg, Me; Mp. es solitons sont dtermings 3 pai des ato, yu ns ven cel ‘et que nous portons dans les formules ay riges aun ditt vce son ete opis aut ens ed bare tf 4 tablet qui suit regroupe ensemble de es sllicitations oa acts dpa sae Sad, ROSS tata cme ee ety ay espe era weve intempo eee pea ci risers oo er ee ere Wy 0m lanes gas ams ght Mer Wyo 289, 1570 ~ 1570~ 2800 2600, Jase” ro Daas = tene Soa Wy 8 o> on oot 338? Sy Tosi Tapes rae tages ane [verte Wn, 262+ 10 1000+ He teal 30g wD 262 = 1000's 310 16s ale page Et Bde yas" sees 2820" anay|t 18+ 22 Zana 2113 2620- demo! 2uS~ 458 7 262 Conception at calcul des batiments métalques Combinaisons des sollicitations Les sollctations résultantes sont obtenues par la plus défavorable des combinaisons ee 36.3 ot 4 2° om, wee 15M Les valeurs de W, étant également les plus défavorables parmi celles calculées dans le tableau précédent. Soit ‘Résctons eappus (aN) Moments (daNm) i a ee Ges + 9501+ 9590+ G6me + KeOM - s7955+ 11569 - 17969 0-38, + aris are cme coe] resale vo] esol um, [-«soi[- assr- ace 2099 = 12700 4028s 6a Les moments mamas sollcitant la traverse sont tye Me = +11 910 daNim ~ A appits = My = My =~ 18 S94 daNimn Les modules nvessaires sont, sachant qu'il faut vir en Mexion MSW ft soit Woy 2 Mf carIAM | ~ av fatage : Wy 207 em? > IPE 300, ~ aus apps: Wp, 2791 em? > IPE 330 NOTA Ces sections restent provisoires, tant que les vérilications du déversement et des ‘conditions de Heche dela traverse, ainsi que de Fencastrement en te de poteau, ne sont pas effectuées 263 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 6.3.4. VERIFICATION DE LA FLECHE DE LA TRAVERSE Le caleul de la Meche est réalisé ay fatage de la traverse, ‘née non pondérée: G + Sy Reprenons exemple de calcul précédent ~ Je moment dans une setion (S) vaut Mex Mu tq 112).8-(g/2)2 264 ‘en C, sous action combic t Dea : ° ats ye Pour x eon Soit Sue = g AB My) ean ls E = 2.1% WhdaNiem: 1 = 8 3S6em! (IPE 300.au fattazey 9 = G45, =A80 UaNit f= 240m Mg = 13040 daNev D'od Fon tire fem > 1/200 La Mache est excessive, done inaeceptable. Hl faut done adopter um profil IPE supericur, Sot un IPE 330, Duns ce eas, la Heche maximale sera 5 «8 356/11 770= 10.6 m= 1/192 = 1/200 ‘Théoriquement, a Meche est juste acceptable. Mais en réalité la leche sera re du ait du renforcement de Vencastrement par jaret, dont nous n'avons as tenu comple. 6.3.5. VERIFICATION DE LA TRAVERSE, AU DEVERSEMENT La semelle supérieure de la traverse ne peut pas déverser, sous moment positif, car lle es immobilise ltéralement,bloguée par les panne. En revanche, la semelle inéricure peut déverser, sous moment négati di au vent {soulevement de Ia toiturek, faut sassurer de la stabilité de la traverse au déversement, en menant des calculs conformément 8 I'annexe F de TEwrocode 3. ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 6.3.6. DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX AU FLAMBEMENT Les poteaux des portiques sont solicités ~ Ala Mexion (sous Mp) et ala compression simple (sous 1}, dans le pla Prine N), dans le plan des por ~ Ala compression simple (sous ¥), dans le plan des longpans (igure Bp. My ado i de ier es pra, danse pe et dans le second cas au flamber i‘ ‘ulcondia des pcr et cas au Hlambement- flexion, nt simple selon annexe E de MEruccade 3 (ce 100), treo? | 6.3.7. DIMENSIONNEMENT DES RENFORTS, DE TRAVERSE A. TARRETS Traverse 266 Conespton et caleu des batments metalques La section retenve pour les traverses est généralement déterminge parle moment a fatage Mc. Cete section est insoffisante pour reprendse le moment My & I'sppui {ip > Mo I convient donc de renforcr la traverse a niveau de Teneastrement lver les poteaux, au moyen de jarets. Longueur du jarret La longueus do jarret se détermine en considérant qu'au point F, amorce du jar, Incontrainte maximale dans la traverse est éxale 3, Dans notre exemple de ealeuls Mer = V7 112 daNmn(IPE 390) Mo = 18591 dao Me = 11910 dain La courbe des moments est parabolique, dela forme y = ax, Soit 52 10.20, Me + My = 30 501 dam 10 SE 100 = 305 = pours aeyly pour.y=S—j.y'= My = UT 2 dae, Swit: 17 112= 305 (10.20 out 204j-+48 {équation quia pour solution j 2,10. ~Figue 165 ~ Section du jarret Le jarret est réalisé par oxycoupage en biseau d'une pourelle IPE 400, et soudage es deux trongons apres retournerent. 267 CONCEPTION ET CALCUL DES JOTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 i IP 400 L zs! “465 1] & 1 -oxyeouna 165) as eeereaeere >, a #22700 : A 2 reconstitution a0 390 par soudage ea) pets jcsna eee ‘etoumament vee ~Figre Assemblage final traverse/potean Assemblage Fadssours Pa pate sudo Assombinge par plating fet Boulos HR, 1Pe 400 ~ Figure 167 - B. CLEs DE FAITAGE Les elés de fit son apes oq rode pole pest pou les isuffisant pour reprendre le moment Mc. ia Plutot que adopter le profil immeédatement supérieur, il est plus économique de ‘conserver le profit initialement envisagé et de le renforce loculement, dans la 20ne ian, par asjontion Wane cle de falta, qui apprtera le complement inertie Conception et calcul des hatinonts métaliques Cceue clé présente, en outre, Vavantage de radir les platines et done de soulager effort dans "assemblage par boulons HR. — acsomlage par patines bovonndes \ — cisaotatage pre 168 ~ 63.8. VERIFICATION DES DEPLACEMENTS, EN TETE DE POTEAUX De la méme fagon qu'il est nécessaite de vérifier les conditions de limitation de Feche pour les traverses i est nécessaire de rifle les déplacements en t6te de poteaux, afin de se prémnir contre d'éventuels désordes dans ley cients secon tances, bandage... hires (couverture Les déplacements en téte de poteau sont 8 vérifier sous deux eas de charges pos sible (et non pondérées) : G+ 5, eG + Wy cas2: G+ Wy cas: G+5, & soreeeepeureyes = Figue 169 Sila condition de Fléche pour Tes traverses impose de vériier que fF $ 1/200. pour les poteaux if convient généralement de véifice que A$ 1/300. Ter cas DE CHARGES : G+ Sy En un point Af un poteay, situs 3 une ordonnée s le moment vaut My= Haw 269 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 "gue 170 Introduisons un effort fictit P, appliqué en #, hosizontalement. Cet effort génkre deux néactions Ry et Reon et E. ‘Le moment en D, d0 a Peffort P,vaut Phe Dr On4 3H Fe De hed Ffectuons fe calcul en élasticté. Nous avons dering clans exemple d'apea ‘ion precedent, les profils suivants. st ~ seetion taerse = IPE 330 (, sexton poteau: TPE 400 (fy | pe bh 1770 5.00 28130 1020 1 770m! 23130 ems, =0,25 Leek de My donne By My k= 046 ee sap. omentrésultan sous es deux eas Je chars, vaut My = fy 0.54 Ps L’énerzie poteniete inweme du poteau vant DS4P a de 270 Conception et ealou doe batinens métaliques fe (145 +0.30 62 1.08 Hy ») oer 0.18 Hh Mproe oh Soit 0,18 x 500° x 2 608 1x 108 23 130 ree 500 416 300 1.2em 2.CaS DE CHARGES : G+ Wy Un raisonnem smalogue au préeédemt permet d°éerire que (igure 172) nA ~ Fque 172 - En portant cette valeur de Mfy dans I’équation donnant énergie potenticlle du Poteau, soit Lf yp wet [mae 2a), * ‘on obtient apres résolution oss 9 mae ome Hy = 2085 da (sous Wa vent + G) 45 daNfml (sous Wy vent 1) 271 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE) Droit on tie: A= 1,1 em ie 300 NOTA Dans le eas de ponts routamts, qui occasionnent un déplacement "uutsation des intgraes de Mohr permet de calult le déplacement 4 pba! 6.3.9, CALCUL DES PLATINES. ET DES ANCRAGES EN PIED DE POTEAUX On audmet que tes planes. soumives un eéactions des ti lice suivant fe Hignes tangentes a contour dex pte 2.2 deta figure suivante tus. tells que es Tignes Il et = Figue 173 - ‘Les portions de tes situées & Pentricur les poutres en ported fay til au 1a Fgne de pliage est capable Ue resis ‘mass des fondations entre cette section ces lignes sont alors &caleuler comme ier que la section dete stuée au droit de Tu moment des réactions exercées par Ie et le bord libre de la patie, 272 supplémentire, Conepton acl des btiments mata oe Ja surface de ta platine, en fonction de la contrainte admissible de - ‘compression du béton du massif de fondation. seme ea . ée au droit de chaque ligne de pliage. : p Jes boulons d’anerage, en fonction des efforts de traction oe A. Pie DE POTEAU ARTICULE certs Surface de la platine | Fale et dterninde par condition =NIaP Sho Epaisseur de la platine effos droite de la ligne 1-1 est Fo.b.u Figue 174~ Le moment cortespondant« pour valeur =F ao le Mariaob {Le moment sistant élastigue dela platine est oe Mor = Wee fy wee Wer= = 273 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE3 11 faut done véritier que snyctsement, si test fixé a priori, te probleme sera de vérifer la contrainte de Alexion 6 au droit dela ligne de pliag, “ ACT jorjons danerage Lellon admissible par scellement, dhins le cas de goujon avee cross. i Fle CM 66 article $.123) vant os BM aster bare asi 10 [ oy a) © en ciment du hiton (Keay les valeurs courantes tant reso 0 ef figure 175-A ei conte, Exemple duplication Sout un pores FIED 200, articulé en pie (Figure 175-8), sous au solicitations ~ eF.fort de compression (sous G+ Sy): N= 4 0 da: elie de soulévement au vent (sous G4 We): V= 12 040 daly ~ eo dose «determiner 'épaisseur de la platine et le diame des goujons: {de compression sur la semele de Fondation 274, Concept tal deters mags 7 I oi - ' i a ‘ Y Jeo. 1 ee i 278 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 ~ Epaisseur de la pl 120) *8 135 a 135mm 7 ~ Diametre des goujons Elfor de traction par goujon 000 aan Effort admissible par goujon x35 - wecoa[rs? 2) 2 — (299+ 19.20479)2 © 1 000 ( a) 2 250) Drea Von te @ 3.937520, Soit 92 21m Novus operons @ = 22 wna B. Prd DE POTEAU ENCASTRE Dans ce eas. fe poteau est sllicité en pied par wn effort normal centr et un snoment de Hexion M, ce qui est Squivslent 3 un effet vertical W exeentré de oy is sur Te eOié oppose 3 elf sont ums 2 un ft de tration le bso situ du eOté de eto Vest sous & un effort de compression avet "parton wiangulaie gtr 176). ‘fot de tration solvates boutons de gauche: =A. by — ‘ Eft decompression selictant fe béton sous Ia plating ° 1 \ ip , section A ~ Simesttecoeticen eq sae en Bona &, \ hot co 1 =", = Figure 176- _ 277 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 {La combinaison des trois relations précédentes conduit &I'équation suivante en fac sant n= 15 {La résolution permet dobtenir fet parla suite de véifier 6, et 6» k fhe Exemple d ‘application Soit um poteau HEB 200), encastré en pied, sous i un etlnt normal pon’ cente ‘de 29 000 dN et 2 un moment pond de 7 5X) daNm (igure 77, = Dian ° ~ Beton fy =8 MPa e des gouons or $233) 2 nm (a Veritier les contraintes de traction dans les goujons et de compression sur le been, et determiner I épuisseur dela platine (acer 8.235). Le moment de 7500 daNm est &quivalent .un effort W excentné de 500 /25.000= 306m DI6=40/6=6,7 em 2500eaN| Fy 4500 GaN FL ‘000 dah] Fy 4.000 aa La résolution s‘opere par le tueé préalable du dynamique des forces et du funicu lair qui permettent de déterminer les deux réactions d'appui RA et RB. puis par ke tracé du graphique de Crémona, qui détermine les valeurs des efforts dans les bares. (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUGTURES METALLIQUES SELON 'EUROCODE 3 vu ~ Onde de résolution des nauds Grae de eso 288 ani ai = Constructions graphiques = Le tracé du dynamique est représent figure 188, celui du funiculsie figure 189 cet celui du graphique de Crémona figure 190. ~ Résultats graphiques a Eo [Sar] E(t [Bret aN 1 | +18400 ]7 |-14500 [13 |- 3400 2 | sro [8 |= 12000 [uw |¥ 3000 a | tise [9 | 6200 3 tina00 ]i1 <'sam ar | > 2600 6 s2rz00 [12 | “11700 I [Compression retraction) Figure 188 ~ 289 ‘CONCEPTION &T CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES Pe 2 500 dan y= 18 000 dan 4 unica ~Figue 189- 290 gue 190 Diogromne de Créeono Metnope pe RivTer Cette méthode présente Vavantage de déterminer l'efort dans une barre quelconque sans avoir au préalable & calculer les efforts dans dauttes barres (comme pour Ia méthode précédente), Le principe en est le suivant ~ On coupe te ueilis en deux parties par un plan (P) qui sectionne au maximum teois barres oi les efforts sont inconnus. = On écrit, pour Mun des trongons, que les forces exérieures €qulibrent les forees inéxieuresexistant dans les bartes coupes, Pour cela, on écrit Iéquation dq libge des moments par rapport & un point f, intersection de deux bartes prises armi les trois barres coupées. On obtient ainsi effort dans la 3° barre ainsi que son sens (signe du moment obtenu). Soit par exemple une poutre (figure 191), La section (P) coupe les burres 1, 2et 3. Choisissons J, point intersection des barres 2 et 3, comme pole des moments 201 Bis 1 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUGTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 L'effort dans la barte 1 est obtenu en éerivant equation d'équilibre des moments par rapport 7, sit Reanfih dod f=R.4 * o 1 nate TN 4 3 1 A 7 alee gue 19 Exemple d ‘application pe 2 ~Figae 192 292 Equation équiibre 9500 x 2,30 == fx 1,00 e ato i78=—4x090 | Thea) + 4000 752-4320 asa) & | 900"380- 401 7B— gx 180) 14880) 7 | 9s00n2a0- so0D«080+- x19) 18480) & | oaroxiys-tessoo00e~ 4e0a0] - 3800, T Vv 9500%7,00~ 4000525 3000350 2.000% 1,75=~ fa. 5 = 7050) T Po 13 1. $000% 175+ 3000%9.50 +2000 525+ 7850%085=—f*380 — 9080 T P&M 9500%.460- 4000285 3000 %1:10+ 2000%0.60 =~ %4x200 -15100, © P21 80003175 + 3000350 9.650 3.80 e-f2x840 + 3000! € P38 VI 9 500%8.60~ 4000285 3000 «140+ 3000%2.10=- e200 176501 © 14 9500%3.50~ 4000%1.75, =7 650 1,60 e290) = 7790 T PVE 9800%4.60~ 4000 «2.85 I 3000 1.1017 680% 2.00=-f, «1.80. + 3500) 7 Pe 1) 800K 175+ 3000x350 i : 43500 «1180 Hho 4.0 | MEeTHope DE CULMANN Cette méthode eonsste, comme la méthode de Rite, sectionner le trellis en deux trongons eta éerie que les forces extérieutes sur un trongon squilibrent les efforts imérieurs dans les bares coupées. et Gqulibre ne s'exprime plus ii sous forme d’équation, mais sous forme de er ‘hique sttique. La nésultante des forces extéieutes est décomposée graphiquement en tivis efforts, selon tis directions parallels aux trois bartes coupées. ‘Considérons, par exemple, la ferme représentée sur la figure 193 La résultate des forces extéricures du trongon de gauche est Ry = Ry ~ F. Cette résultante est décomposée en trois efforts, dont les directions sont paralleles aux trois bares coupées 2, 9 et 6, + Ry est d’abord décomposé en Reet Ry + Puis Res décomposé en Rp et Ro. concesnonr cacao trcunesMeraluaves Soy evnocooes ° Faguo 193 6.4.4. VERIFICATION DES CONTRAINTES DANS LES BARRES (Connaisant ley efforts das fe différentes bares, nous peuvons maintenant vier Fadmissibilite des diverses cantraintes de traction et de compression dans les barnes, ainsi que des conteaintes de cisaillement dans les membrures, lorsjue les sectioms des hares sont fixéesu prion. Sie n'est pats le cas, le probleme comsistere A dimensionner les dtl chaque élément Wes sections en ptimisant les contraintes aw micu poor EXEMPLE D" APPLICATION Verifier ta ferme 3 tril en WV (figure {PE 400, supportant desc 4). encasince sur appuis aver des poteau ges pondénéestransmises par les pannes F = 4 ON daN, Les membrures de la ferme sont constudes de ue Pe 0) et Tes assemblages les tcils sux nieus sont bouloanés (articulations). Les poteaur, 6 mites, sont aticulés en ped. Pune hauteur de 294 Conception of calcu dee batiments métaliques Calcul des sollicitations Le moment i Mencastrement poteau-ferme vaut 2 My =— 4d e F . F 1 soy 8 7 A z @ Wh 1m Ais an = A am am am ik ee . om | ' od Vn SEB daN et = hy sm 3130 em! IPE. 400) $02 + 2p demi IPE 300) % 50°) + (2 1 450) = 214 150. 4000 dan, Soit Fe 295 CONCEP ON ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE 9 e Vp = 3 F = 12.000 daN, Ye 02 F F i = 1 fs Jos @ i Figo 195- Calcul des efforts dans les harres {La déterminatio ‘clon kt méthode de Riter, conduit aux résultats si +420 +600 +660 Je 100.508 20 20 600 (tons an 4) igue 196 Calcul des contraintes dans les membrures ~ Membrure inférieuretendue (barre 11) 60104 4255 142 MPa < f= 235 MPa ~ Membrure supérieure comprimee (barre 9) 11 faut verifier les trongons de membrores au Nambement. Soit + Hlambement dans le plan de fa poutre 10 met Nyy =A f= 992 KN NSH. Nor! Ya, S0it 660 $758 KN + flarbement danse plan ransversl fe=l=3m HS395em 4-75.88 2, NS. Noe! Yon 650 8h Sepassement de 13) ~Contraintes dans les montants et les diagonales tors og | och te hecasidiet y| 25h Taree 8, nn) (tty “ey © fonf™ hint a | : i 4 10000 2408 616) 162 [100 ao 121 66, 203 B+ sa 21959 406 191 100 ao tor 75) 180 12 + Bom 21253 2a8 70 100/ oD O75 107 148 2 -a0600 2L606 1382 229 © 16800 2Lsaa 776 218 10 = 6200 2t903 348) 18.1 Contrainte de cisaillement dans les membrures Vintervalle compris ene fes trellis, i faut vértier la membrure au cissille res 20584 Ag = 86% (200 13,5) = 1 604 mm? Dans une section de poulte, stuge & abseisse x de 'appui, le moment vaut aa ae 2 4@keH effort uanchant est maximal pour M, 297 (CONCEPTION £7 CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES {La contrainte de cisaillement vaut alors sy UIT 10) Yount 6.4.5. VERIFICATION DE LA FLECHE tLe ealeul dela Méche dune poutre a trellis ngcess e de déterminee time éuiva- lente du teils, afin de prendw en compre ts Meche addtionnelle engendice par Fettoa tach es Late isp, se eompne ‘em une Meche due aw moment Réhissant, qu Sut dans notre eas ee Figure eh May ED ie Mibehe due 3 Meir tanchant, gui aut = My ees GA, My vt le ment még a app eM ke mao posit en miu de trav Fleche Sy Jest Finerte des nbrures seule et» la etarge fingique non ponds: 1 mons ts i 2x18 Los em B84 2.1108 214 150 Fleche ty tw pour valeur 26a," My iApeeaal A iy peo fea 8 8.x 10°07 ~ Figure 197 Fleche torale t in hh= 766m Petoerlicals #1 800” 237 200 6.5. CALCUL DES OSSATURES SECONDAIRES Les ossutures secondaires sont destinges& ceprendre les solicitations dues au vent ofA assurer la Stabilité U'ensemble dela structure. I s‘agit notamment: ~ des tsses de bardage ~ des poteets ue pignon, es disposiits de contreventement 6.5.1. CALCUL DES LISSES DE BARDAGE Les lisses de ardage soat constituées de poutrelles (IPE, UAP) ov de profs minces ‘lig. Disposées horizontalement, elles portent sur Tes poteaux de portiques ou éven ‘wellement sue des potelets interméuiaires. L'entraxe des lisses est déterminé par la pportée admissible des bacs de bardage, 209 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODEs EXEMPLE D' APPLICATION Calculer des lisses de fongpan, longueur 6 m, entraxe 2 m, supportant un bardage bcs acier (poids: 8,3 daNinw’y W, = 50 daNim? et Ce C)= 1 i: ‘ 2m | 1 an 2m 1 am feels — y Eu U i . on 7 Fanae 198 Les caleuls sont comduits en glasticité, ear les Tisses sont din cmditions de Mache et tite sont done superlas 1s pr les caaliions de résistance. Les calcls en plas- Cateul en flexion horizontale Les lisses, destings &reprendre le efforts du vent sur le ardage, sont posses natu- rent pout présente leur in je msuninsle dns le plan horizontal = Contition de résistance La pression engendnée parle vent extreme vaut W,= 175 W, BC Co soit: HH, = 1,75 x 502086 % 1,1 5¢2 = 166 dail Pour des issessostatiques de 6 m Ay = 1666/8 = 747 dan My 2 747/242 3L ean sit UAP 100 ~ Condition dle feche Elle est véritier sous une charge non pondénée p \66/1,75 = 95 daNint, soit 825 ptt G84 Eh) = 360m 8 / = 3,6 /600= 1,2 /200 > 17200 La fléche est excessive. I faut done + soit adopter un profil supérieur, en occurrence un UAP 130, + soit poser des lisses en continuité sur trois poteaux. Duns ce eas la Miche est éduite 88 = 04 x 36= 1,5. et devient acceptable. Cette demitre solution impose cependant de disposer les joints des fisses (lon- sgucur 12 m) en quinconce, afin de ne pas charger inégalement les portiques.. Calcul en flexion verticale Une lisse chit verticalement en oute, sous effet de son poids propre et du poids de bandage qui lui est associé. Dans le eas de lisses UAP 130, sur deux appuis (1 = 6.m), Ja charge verticale non pondérée vaut p= 187 + (28,3) =30daNiml La floche vestcale est alors 825. M384 6.1) = 460m 81 = 346/600= 1.53 /200 > 1/200 La igche étunt trop fore, i faut disposer des suspentes & mi-portée, pour erver un appui intermediaire. Dans ce €3, la lisse fonetionne en continuité sur tris appuis, \erticalement, tla Ache est notablement réduite & 8 = 04 x 4,6 = 1.8 em. = FM etisses courses see haute 4 i = z T T \usses courantes mee sso nase 1 Tm) |_,_Suspent ~ Figuie 199- 301 CONCEPTION ET CALCUL, DES STRUCTURES METALLIQUES SELON VEUROCODE 3 Verification des contraintes ‘Les contraintes maximales de flexion ont lieu & mi-portée des lsses, sous effet onjugué des moments Met M,. Hl faut done vérifier que fol Wery + Mc Wess Sf, ~ Pour les lisses eourantes (UAP 130) Soitf,=45 witvm et = (TAT ITO,T) #1487 13.8 39 MPy 8, soit ~ Effort en tte des potetets FEW. 3G, Cp 5p = 1,75 500.79 0.8024 = 15,3 KN ~ fort de traction dans fs di Fy F108 = 13,3) 089 = 1SOKN ~ Seetion diagomsle A Fyl f= 1501238 = 0064 c soit un profit L 20% 20x 3.04 9 10, Panes montants dela poutre au vent Elles sont sollicitées a la flexion dévige, comme les panes courantes, et en outre fa compression (sous F). On doit done vérifier leur stabilité au flambement- fexion (qui est vérifée ic, tous ealeuls fats), Calcul de ta palée de stabitité en longpan LIS x 50 «08 «0.84 x 36 T2daN = 21,1 kN Cet effontP se décompose selon ~ une force W de traction, reprise par la diagonate, tune force T de compression, ransmise au sol par le potea. 308 08 112/0,74 = 2.854 da = 28.5 kN = section iagonale = A=NJf,= 285/235 = 121 soit un profil L 25 x 25 x 3 ou un rond @ 14 = Figue 206 6.6. VERIFICATION DE LA STABILITE D'ENSEMBLE Apres avoir dimensionné et vérifié individuellement les éléments dune structure, i faut s'assurer de fa stable globale du bitiment, notamment sous Pefet du vent PRINCIPE DE VERIFICATION effort global du vent se dScompose en = une composante horizontale 7 (rainée) produisant un effet d"entrainement, = une composunte vertcale ascendante U (portance) produisant un effet de soulé- ‘vement (igure 209), Ces deux composantes donnent lieu 3 un moment de renversement Mr. 11 faut que ce moment de renversement reste inférieur au moment stabilsateur Ms ‘dau poids propre du batiment, + T, be Tyas M, Soit My ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON \'EUROGODE 3 ‘Le caloul de ces actions d'ensemble prend en compte les pressions dynamiques da vent, qui sont ealeulées en affectant aux pressions statiques un coetficient de majo- ration dysamique B, qui est fonction, entre autres, de In période du made fondamen- tal Woseil = © ecto ie actasculomend PERIODE PROPRE T DU MODE FONDAMENTAL D‘OSCILLATION D'UNE STRUCTURE. Les formes dh nt la période T po les Ragles N.Y. tannexe 4), Ley deux principales so donnges igure 208, CormicteyT DE MAIORATION DYNAMIQUE B \douné partes Formules suivantes (Régles XV. ehapitte 1.5. surcharges normale : B=@ (1 +6) surcharges exrémes (os 8) Pour fos batiments elassiques prismatiques = 1, ce qui signifie que gurde la méme valeur, que les surcharges soient nor- males ou extremes, est fonction de la période propre T {est fonction dela hauteur du batiment (pour A < 10 m, += 0,36) 310 Coneapton tet do bint tages Poteaux inate varable tea [Pr Vo Poteau inert constarta [pw eG Ei 21 miss condos ~ Fgue 208 ~ EXEMPLE D' APPLICATION Soit un bitiment ferme = targeur hauteur au fattage = 8,40 m pente des versants» 30 5 (a= 17°) su ‘CONCEPTION ET CALCUL DES: UL DES STRUC METALLIQUES Scion LEUROCODE 3 ~ section poteaux de portique : IPE 400 ~ poids propre total du batiment (ossature,couvert etc.) G = 50 daNim? ~ Pression de base vent extréme : W_ = 120 daNém? ~ Periode T 48 seconde don & 07, ~ Coefficient de majoration dsnumique A. Vent sur longpan 875m = Trainges Ty GCL DB. We Ty =(08 +055) 75 6.00072 1201.25, (63-180 dan ur Ty $1,~Gyiteay 8. Wp 1, =10.0 +045) 030 7516 x a72% 120. 128 = 2915 av 312 ture, bardage, &quipements fixes, petite cai = Portance Ua, CLES WB £0.30 + 085) + 0230 $0330) 95 516. 0,72 x 120 x 1.25 2 87-480 da = Bras de levier 0.60 + 0,75 ~ Moment de renversement Ma = Tin Tan + Uc =871 00 darn — Moment stabilissteur 2 871 000) 2 00 G2 109.000 da Ms Le poids propre du batiment étant 75 « 16 ¥ 50 = 60 000 daN, i faut dimensionner Tes semelles de fondations de manidre & ce que leur poids soit au minimum de 109 000-60 000 = 49.000 da, Nombre de poteaux :2 11 ‘Le poids minimal d'une semellebéton doit done ére de 42.000 52 230 dad, ce qui 2230 ‘corespond 2 un volume de béton de 19m (semelle de 2 m? par O85 m “paisseur, par exemple) B. Vent sur pignon Us m? ~ Surface du pignon seen f ) ~ Coefficient de eduction :8= 081 313 CONCEPTION ET CALCUL! METALLIQUES sexoN :EUROCODE 9 vont 4080} v I Ty =(G,-C1S.8.W.8 = Fque 210 Ty = 8403) 115x081 x 120% 125 = 15.300 daN DOL (75 ~ 33.6) wos 17° Holds | Bw op O81 x 120% 1.25 = 842 daN (Force d'entrainemenn, ~ Portance UC CHLEB. WB £7450) da = Moment de renversement X75 16% 081 % 120% 1.25 314 onan ti br ies 3.331337 375) soit 836 ca Condition vérifige, car moins défavorable que la premigre solution “vent sur longpan” 6.7. CALCUL DES PLANCHERS MIXTES Les structures de couverture sont constiudes dss IPE) et de platelages (eénéralement des bacs aci pour reprendte des charges finalement fables, Agénéealement des profits qui sont legers evanche, les srutures de planchers sont consttuges dossatures plus four AUPE patois was surtout HEA, HEB et PRS) ecevant des platlages de fort in tie, neeessaires pour reprendre de fortes charges (surcharges W!explotation de pout atteindeepluseuts tonnes au m sites de poutres exuisées, les solives (suppor tant le platelage) portant sur des poutres matresses, qui portent elles-mémes sur des poteaus. Quant aux platelages, ce sont soit de simples platelages metalligues : thes épaisse, lisses ou larmées, ~ soit des dalles métaiques, 3 raidisscurs croisés (dallesoxthotropes), peu utilisées {en bitiment, en raison de leur coat élevé, et pratiquementréservées 2 la réalisa- tion de tabliers de ponts, ~ soit des dalles bétoa, coulées sur prédalles ou sur baes acer uilisés comme cof: {rages perdus ou collaborants Ce dernier type de plancher, dit plancher mixte (acer/béton), est le plus répandu dans les constructions de planchersdimmeubles de bureaux, dl entrepis, de mezza ‘Deux eas de figure sont possibies = la dalle B.A. es1 non collaborante; elle n'est pas lsisonnée avee Uossature por teuse en acier, et ne participe done pas, de ce fit, "inert globale du plancher La dalle constitve, dans ce cas, une charge permanente pour 'ossature porteuse ‘qui est pénafisante du fait de son poids élevé ; 315, ‘CONCEPTION E7 CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON L/EUROCODE 3 = li dalle B.A. est collaborante: elle paricipe & Vinenie globale du plancher, ce ‘qui impose qu'elle soit parfatementliaisonnée avec la structure porteuse. Pour cela, il faut prévoir des dispositifs de liaison (connecteurs), A Vinterface acierfbéton, qui solidarisent dalle et poutres entre elles et s'opposent a leur gliss- ‘ment mtu. fac new ~ Toi so0s8 Date beten Pout maitresso Les planchers mintes 8 dalle eolaborante étant la solution kt plus 6eonomique et Lt plus judicieuse techniquement, per la méthode de ealculs de ee type de planeher ous allons A. CALCUL D'UN PLANCHER MIXTE A DALLE COLLABORANTE, INERTTE DU MONTAGE POUTRE/DALLE Seation mite saas® avo Bob La position de Pane neue (A) de a section mixte par rapport & Gy, centre de gra ‘ité de fa poutre acer, est ton Fobticnt en écrivant I'egalité des moments sta- tiques par rapport 3 (A) Poutre: py dalle: ip a 316 ot ry Figure 212 ~ [Le moment d'inertie dela section sist par rapport axe neue (A) est regen stealth] 1 ¢1 I Gant les inerties propres des sections A et B. pen rake ee wf 4 na Soit 2 CONTRAINTES DE FLEXION SIMPLE aie foul f ° ath % Figue 213 M é1ant le moment fléchissant maximal dans la section mixte, d'inertie J, Tes diverses contraintes extémes sont Contraintes dans la poutre acier : Traction 317 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON \'EUROCODE 3 Compression: oi Contraintes dans ta dalle béton Compression (fibre supérieure): 6, Compression (fibre inférieure) CONTRAINTES ADDITIONNELLES DUES AU RETRAIT DU BETON ‘pres evulage de ta dalle, le béton, en dureisssit, devrait s'accompagner den tra (raceoureissement €), Mais la ce mera est eantaeié par Fimetface aciehéton tant solidarisée avee ls pouttes en acie, acier. qu oppore au ragcourcissement de ke dalle Ulfet du et pout en oute, se eumuler avec Pfft un abaissement de temp ature thermique), Ces etets provenuent lun rccureissement, de ha prutte acer, ~ tn allongement ey de ba dalle bon (par rappot & spoiton equilib, ear ne toa librement se retacter, le bein se tend. en ft ce Gui syiveat oe a eiPonace sey tty en psa tes contants serve igure 214) Oy Ke be, 0 =Kib-») on (E,8 Ky) =e Key 318 speeder eae i bevctax Detomavons conraetes ~Fqve 214— Ecrivons Péquilibre du systéme ZF et M10 =0, 308 ~ Force de tration dans fe ton au niveau de Faxe 3) BNO +80 nae. (eee F sree) 8 e-Kiar) ~ Force de compression dans Macier: (au niveau de Maxe 2) fr=f ou as J ky. dS Kily ‘Le moment statique uy de I section d'acier A par apport 80 vaut Ha=A.@, 0 Fy=KAG En faisamt Fp = Fa on obtient K Aa =F 16, €~ Kia + By) wo — Moment df a Fp dans le béton Mpl0= Fe (a+B)= KA aia+ B) 319 CONCEPTION er ca.cugs rrgfUnES META. Lquesse.o¥ vEurocoDe 3 eee Hn [ [192 aoa avec I= y+ Faisons Mg ty +a@y En portant ete valeur de a dans 'équation (1) peciente on ubtient la valeur de ‘K- qui permet de caleuler les valeurs des différentes conteuintes BEE BA nly Av BL, «Bae K 2 Fricues Replementairement,e 8 sont nites (ef. chaptne 4.2.) 1 op # Portée. pour des planchers supportant des murs, eloisons ou gop 8! Porte. ps Dl Po Vitrages ~ 8 deta ponée, pour des plnchers courant, 250 B. EXEMPLE D'APPLICATION Caleuler un plancher d’entrep, présentant les carsctéristiques suivantes trame 7.20 mx 3,00 m ~ surcharge de stockage : 10 kN‘? ~ dalle B.A., coulée sur baes acier, d'épaisseur moyenne # = 8 ean ~ ttaxe des solves (déterminé parla flexion transversal dela dalle) 1,20 m ~ contrainte admissibles des matériau pour Vacier :f,= 235 MPaet %,=0.58 f, our fe béton: 2g = 25 MPa 320 = coefficient d équivalence acieefbéton = coefficient de retrait du béton: 2 x 10 500m Solve 6x120-7.20m ~Figue 215 ~ A. CALCUL DES SOLIVES Le choix d'une section opere par approches successives. Essayons, apres titonne- ments, un HEA 180. 7 4534 x8 : 1S 0x8 8417 1s 2x 1093 a 1208, 120%8 957392 =2510 645,377 + 1 =2510 45. xis” 1S 17000 emt : M 1.20 11.85 « 230+ 150° 1 000) = 68 KN Contraintes de flexion 68% 16310 5p pa 7000 5 68x LIX 10". 7 Mpa 7 000 321 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUGTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 +6 ” “150 | (P= Figue 216 ort tranchant 201 1,38 x 280+ 1.50 x 1 000 saa re 3253 Pa < 058 f, 140 MPa 6x07 Verification de la fleche 25. 12300« 5004 B84 2.1 x 107 000 pre 20.7 om Contraintes additionneltes de rewrait p atte 125 em Lem AB 12028 «2.1 x 10-4 12.5 x 45,3 x 105% 2 (15 x 2.510% 45,3) + (120% 8 x 2 510) + (120 x 8 x 45,3 = 12.5) K 2021 Nim! 322 Concept acu des batons fives ” 2,9 em yy =m 12209 em Ege 2241 x 108 2 « 10-4 = 2 MPa DD'od les valeurs des contraintes Gig =021x 129 = +27 MPa nixat =- 9 MPa oy = Lue- m= 1 MPa 5 oy, = G2-= OMB a ms Contraintes finales 15 MPa Diagramme des contraintes (figure 217) +8 al Vo C187 Figue 217 - 8. CALCUL DES POUTRES MAITRESSES: Nous ealeulerons ces poutres en travées indépendantes (sostaiques), ce qui place cen sbeurié 323 CONCEPTION EF CALCK Charge linéique torale ~ charges permanentes + dalleB.A.: 2x5 = 10.0KNimt + solive 036 5 = 1SkNiml 1.20 * poids propre poutre (estimé) = 1,5 kN/ml Total 13.0 kimi charge variable + charge stockage : 1055 = $0 kN/ml charg totale lingique * on pondérée: 0-4 13 = 63 kNimt + pondrée : (1.35 % 13) + (1,50 x 50) = 92.6 kN Condition de fleche ssissant dun plancher industriel, & usage de stockage, la limitation de fiche est de la pone, 20 Soit t= z vei £1350 vo 12 129040 500 635800! BBE 384 21 x 108 12 $0000 em ‘e qui comespond 3 un profil HEA 450. Verification de la résistance en flexion {Le moment féchissant maximal vaut M,=92.6% ©2739 Nm 8 ‘Le momeat de plastifiation vaut My = Woe fy My < Mpp Acceptable, 220% 235» 10-3 = 757 kN 328 Verification a effort tranchant effort trancant vaut V=926%4 =370kN La contrainte de cisaillement est = 37 __ 73 Mpa<058f,= 140 MPa 1s x 440, NOTA est également concevable de réaliser et de calculer ces poutres matresses en cont ‘uité. Un caleul en poutre continue sur six appuis permet de eure la fléche de moi tig (F” =0,49 et le moment fléchissant maximal de 16 % (Mf = — 0,842 M, maximal sur le second appui, pou Ie traves derive, qui restent toujours des HEA 450, Pour les traves médianes, est possible de réduire les sections des HEA 400. 6.8. LES POUTRES DE ROULEMENT DES PONTS ROULANTS Les poutres de rovlement de ponts roulants sont soumises & diverses solicitations, agissant en concomitance, qui exigent des calculs complexes et nécessitent une conception trés soignée, afin de se prémunir contre d'éventuels désordres. liés ‘notamment a des phénomnes de déversement, de voilement et de torsion. En outee, les déformations des chemins de roulement doivent restr minimes, le bon fonction- rnement des pontsroulantsnautorisant que de fables tolerances. My alow de seréférer pour le calcul et exécution, aux recommandations du C.T.LC.M (CRecommandations pour le caleul et Mexéeution des chemins de roulement de ponts roulants), = pour la vérifieation des déformations et des tolérances, la norme NF P.22615 [Nous n’entreprendeons aucun calcul ; nous nous bernerons simplement & citer les Aifterents efforts et solicitations affectant les poutres de roulement, et & décrice leur conception technologigue, destinge précisément & résister auxdites solicitations 325, ‘CONCETION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON EUROCODE 3 SOLLICITATIONS DANS LES POUTRES DE ROULEMENT. Les poutres de roulement supportent les rails, qui ‘ésultant da fonctionnement des pots roulaats par efforts sont ransmetient les divers efforts “intermédiaire des galets. Ces ~ sles efforts verticaux Ry. dis aux poids propres du pont roulant, dela charge levée et des poutes de roulement, ~ ds efforts horizontaus long! Pont routan ilinawx Rp, dus & Paceélération ow au freinage du ~ des efforts horizontaux transversaun R3, dus & 'aceéération ow au Freinage du writ. ta marche “en erube” du pont provenant des imperfections affectant les rails, le gets. et enfin &dliversfrottements et déformation, Lememble de ces effony, nis par les gales qui sont excentrs tant verticale- wherizentalement par rapport aux axes principauy dinerie des poutres de ‘ment, engenirent diverses sallcitations ayissant simuultanément, Ce sont dls solicitations de Nexions vertical et horizon. qui sont ohtenues pale for- re donné dans les figures 154 et 155. pour les eas de charges Fret G. Les ‘moments ot rGactions caleulés se cumulent vee cews engendrés par les autres actions (charges permanentes, eige, vent) et intetviennet Slonnement des portiques asi dans le dimen ~ des solicitations de dévers ent des memibrures comprimées supérieures, gui sent de renrcer ee ~ des solicitations de voilement local des set de porer des raiisscurs nes, at passage des galets, qui impo- ~ des solicitations de torsions, locale et globule. qui imposent une conception de poutre en easson, Comte tenu deta forte sensibilité des poutres de rowlement 3 Pinstabiité lastique, Jur dimensionnement par calculs en plastcié n'est pas admis, Seuls les calculs en

You might also like