LC
f
Pa
EO ae Mea Te
STEELE Bla
E-T-A-I GraalSommaire
‘Avant-propos
1-Préparation et réglementation
4 Détnton es groupes
2-Fiche ethomologation et Annexe 1
2-Le poids, un ennemi a bien définir
3-Les liaisons au sol (1),
adhérence et comportement
Le phénomene ciacherence
2- edhérence tes ransferts de charge
3-LaGinématique de la roue
4-Les liaisons au sol (2),
le chassis de la coque aux pneus
La préparation de la conve
Les suspensions
La suspension avert ype MePherson
1
2
3
4-Letrain arriéve a bras tds
5-Ladivection
6
Les roves
5-Le freinage
4- Les disques
2-Les tiers
3-Les plaquettes
4
Le cirout de fvinage
10
40
10
u
15
16
22
6- La transmission
1-Lembroyoue
2-Laboite de vitesse
3- Lauobloquant
4
Les arbres de transmission
7-Le moteur
1-Le moteur yp “ralye
La péperation du bas moteur
La préparation dela culasse
La distibution
2
3
4
5 -Linjecton et'aumage
6 -Léchappement
1
Les circuits dar, essence, d'eau et d'hulle
8-U'habitacle et la sécurité
41 Les organes de sécurité
2- equipement interieur
9-La préparation périphérique
1 Leckie
2-La protection des soubassements
3 Les attache-capot
10- acquisition de données
Epilogue
Remerciements
88
88
20
102
106
108
109
113
120
sr
138
181
160
462
172
472
475
175
176
184
184Avant propos
Atheure ot une Xsara WRC avctde son tour
sans ia cour des grands et vient taquiner la
championne sortante, 8 cousine 206, cou-
ronnée pour la roisieme fois consécutve, on
re peut que se réjouir du regain d'imtérét que
portent nos constructeurs au rallye, comme
de leurs compétences en la matiee.
Discisline 6 combien spectaculaire, le rallye
1a Jamais cessé de passionner les foules,
‘depuis ses origines oil tena davantage de
Ja promenade champetre, cl iaité pare
Jupon et le nez par fodeur doucereuse dufoin
fet du saucisson, jusqu'a ce jour oU, 8 coups
‘d“6volutions", de remplacement éctair de
pote et de configuration absconse de calcu
lotour injection, des autos aussi iferentes,
{qu'une Subaru et une Ford Focus achévent
25 klomeétes dune spécale dantesque dans
ie meme temps & 3 disiémes de seconde
pres!
Cinquante ans de rallye
moderne.
LLavtomobile compte 3 son actif plus de cent
ans d épreuves routers.
[Meme ile premier Paris Roven date de 1899,
meme si Monace organise pour la premigre
{ols sn fameux"ralve” en 2911, ce vest vr
tablement qu’ partir des années 1950 que
le rallye prend son envol en Europe. Celut
‘u'on nommart aussi “trial” en Angleterre a
eu A peu acquis ses chitfres de “vitesse,
‘élaissant le cbté mondain de ses débuts
pour ensuite sécarter progressivement d'un
esprit “endurance et régulanté” trop marqué
con rosait pas prépare les moteurs sous peine
de casser | C'est bien pour concurtencer les
Sprewves de vitesse sur circuit et attirer les
constructeurs qui aéploraient la fadeur de ces
Interminables processions routeres que Fon
allait parsemer le “routier” de quelques
Spreuves chronométrées sur route ferme
Avec ces “spéciales” et ces “liaisons” &
moyenne imposée gui les raccordent les anes.
S
‘aux autres, naissait le rallye moderne, par
faite smbiose aiant puissance, chronometre,
‘labile, style de plotage, copiotage, asphalt.
pleres, nege, gave... e Monte-Carlo, la coupe
des Alpes, le rallye des Tulies, puis bientot
le Tour de Corse (1956) deviennent chez nous
es épreuves phares, tandis qu'on sexpatiie
pour courir le rallye Acropote le RAC Rly ou
‘encore le fameux Liege-RomeLiege.
Un championnat d Europe des pilotes est
766 en 1953. ui succde en 1968 cel des
constructours, rempiacé en 1973 par un
‘championnat mondial remporté par notre
vallate ot regretiée Bernette Alpine. Preuve
{que les constructours voient dans le rallye
un excellent vecteur de promotion commer-
ciate.
Un concentré de sensations...
Par son concept, complexe en organisation
‘ten moyens logstiques, para technique de
506 autos, passionnantes en préparation et
grisartes en pilotage, par le role de plus en
lus pointu et téméraire du copilotage. le rat
Iye ast devenu une discipline unique a tout
Point de vue dans la quéte du “passage” par
fait. Depuis la tachycarcie du compte 8 rebours
Jusqu’8 la satisfaction jouissive du “on a amé
lioré d'une seconde huit , en passant par
apnée du “jump” et du contre braquage eu
aque, la frayeur du tardif “rein 50 metres
ingle droite et fodeur du “Ferodo" consume
sur des disques rougis, chaque spéciale chro-
‘nométrée apporte son lot de sensations et
images fortes et marque les mémoires de
souvenirs indelébites.
CContreirement aux courses sur circuit ob le
spectateur doit fire le déplacement et payer
~ cher I — le droit de voir tourner les boides,
le rallye rest (et dott rester) une ciscipiine de
proximité qu’l affectionne particulidrement
car elle lui parat c'embiée plus ouverte, plus
‘accessible, presque familie. Il imagine y
retrouver "sa" voiture, enfin eae quilréve de
piloter, il connet par casur las spéciales quale
‘emprunte, songe pouvolr faire aussi bien sinon
Natal pas admité & leur époque es Aaltonen
Jonglent avec sa Mini Cooper, Munar!trans-
‘Cendant son agile Lancia Fuvie, Waldegaarc
damptant une 94:1 reveche, Andruet valsant
‘sur un amour de Berlnete ou encore ls Stratos
{de Darniene talllant les courbes en ligne
droite?
Natl pas frémi dans es années 1980 devant
les “Groupe 8", ces brutes en puissance &
4 roues motrices nommées Audi Quattro,
205 716, Delta 54... vibré face aux perfor-
Imanees shurissantes que réalisaient a leur
volant Mikiola, Alen, Ror, Vatanen ou encore
le regreté Toivonen, les gaciateurs alos 7.
Nenvietil pas aujourd'hui les Colin McRae,
‘Sainz, Makinen, Gronnoim ou Sébastien
Loeb ?
Plus rapides mais plus siires.
Le rallye aujoure'hul nous donne 3 son plus
haut niveau un spectacle a couper le soutfe.
Les actuels WRC sont plus “vite” que les
Groupe 8 des années 1980, lesquelles,
fortes de leurs 400 chevaux mais trop
legeres, spectaculaires mais trop dange:
ruses, urent bannies en 4986 par une com
mmission de sBeuritéjustement repent.
Comparans un court instant la 208 WRC,
‘avec la 205 TA6 couronnée quinze ans plus
*46t Avec 940 kg, la “grand-mére" pesait
300 kg de moins que se cavette, et ses
‘350 chevaux lui donnaient un rapport
polds/puissance de 2,7 kg/ch, contre plus
{de 4 g/ch pour la Jeune 208 et ses 300
‘chevaux bridés. Surle papier, a prior, n'y
2 pas photo. Et pourtant. Plus lourde,
Certes, mais bien mieux €quilibrée en sus
pension et faisant mieux travailler des
ppneus en constante évolution, la 206 dis-
ose aussi d'un moteur plus disponible
54 mkg 8.3 500 tr/min pour le 206, 40 8000 ti/min pour le 208 | La “en'tte” now:
velle passe également sa puissance au so!
via 3 ponts pilotés électroniquement, et
{reine beaucoup mieux, ses freins arridre
tant 8 eux seuls plus gros que les freins
avant ge la 746 |
Incroyablement sophistiquée, bourrée d'élec-
‘ronique. nantie d'une coque hyper rigide,
une voiture du championnat du monde des
rallyes établt aujourd'hui des performances
Inégalées sous un haut niveau de sécurité
Désormats les moteurs sont limites 8 300
cchevaux maximum en Groupe A et es poids
‘minis revus & le hausse. application, le
contrle et la qualité des organes de sécu
Mite, tels que arceaux, narnais, extincteurs,
sont des plus draconiens, Ressoudées dans
leur moindre pli, emprisonnant une cage
tubular aux ramifications interminables.
les coques n'ont jamais paru aussi indes:
‘ructibies et on ne falt plus (guére) de ditfé
rence su ce point entre une Groupe AG'usine
‘et une voiture dérivée de la série courant en
Groupe N,
Une affaire de “traction”
et de spécialisation...
En vngt ans le rallye est dovonu sur lo plan
atonal une histor detractions evant es
WRC 4x4 se tallant, quant eles, les parts
sire de contest
déporite
matique, c'esta-dire de la conception de sa
‘carcasse, la dureté dela gomme ete talage
{ela bande de roulement intervenant & un
‘degré moindre,
Meme en état de détve, le pneu achéte.
jusqu’a une certaine limite, 8 partir de
tequelle ily 6 dérapage.
La dérive du preumatique est due & ia défor
mation latérale du pneu (essentilement lors
un braquage. La exibiitetraneversaleet is
déformation en torsion du pneu autour de son
‘axe vertical imorimée par le braquage vont
‘provoquer une deviation de Vaire de contact
‘par rapport au plan médian dela rove. La tr:
Jectoire suivie ne correspond plus ala irec-
tion imposée par le plan de la roue et 'on
définit alors un angle de dérive (4g) ent ces
{deux directions, celle formee par le plan
‘médian de la roue, et cele correspondant
la trajectoire réelle du centre de la rove
(figure 2),
Létude des efforts montre que le pneu recoit
Joes du brequage une force transversale appe-
poussée de dérve (Fi) qui fait pioter auto
dans le sens voulu,
est intéressant de noter que a pousséa Fi,
si elle crit au début avee Tangle de dérive,
chute ensuite a partir dune certaine limite,
seull de saturation du preumatiau.
La figure 2iuste cette évoiuton progressive,
‘depuis Fadhérence jusqu'au glssement total
(décrochement) du pneu, et ide. sentir ce qui
Peutse passer au broquege
~ Fy augmente d'abord proportionneliement
‘Tangle de derive : le pneu adhe avec une
certaine dérive, le pneu est en état de
“pseudo-glissement” (zone OA sur figure) ;
f= — trojectotre théorique
‘angle de dérive
‘ure 1. Sous charge
{atrale,e preumative
Se dome, ce ql dior
‘are de contact. ona
ne dre du poeumtiue,
‘que ond par Tangle
Tomé ono a tajectre
‘alle suv parle pew
‘lool theorque inposte
ar angl de broquage.
braquage
~ puis on passe (zone AB) dans une phase
‘wansitoire ob angle de dérve augmente
plus fortement que Fg : le pneu adhére
‘encore partllement, mais son pouvoir direc-
tour diminue, la dérive est grande;
~ enfin, le seul de saturation totale (8) étant
aiteit ly a perte défintive d adhérence,
le pneu derape.
faut ter aussi que, angle de dérive limite
‘tant atteint et aépass6, ia situation empire,
meme si on augmente encore celutci
(brequage accentve), puisque Fy diminve
Toujours! Dol Fintéét de “abraquer” lorsque
le sous-virage est d6clenché, et non
“surbraquer’
‘igure 2: Courbetadusontéouton dea tenue
lotérate du peu pour une charge vertiese donnée.
‘apart inate doa cour monte une
‘broportionnalit entre angle de driv ta charge
lateral (pousée de drive) Apart un certain
sella début de saturation avec une drive gul
‘aero rapidement, pus le prev atl um angle
i drive te (saturation totale), part dugue!
‘ne ent psa tout (semen).(route pan, iine faut pas oubler que la pous-
sée de dérive augmente avec la charge verti
‘ale du pneu (figure 3). Ceci expique pourquoi
le pneu extérieur au virage, plus chargé,
fencalsse une poussée de dérive plus forte
Pour un braquage donné, ot posside un pou-
‘pir crectionne! maleur Lorsquiun sousirage
brutal se produit, on ne peut donc faire autre
chose que derédulre le braquage de roves en
‘meme temps que de levee pied pour redon:
ner de la charge sur essieu avant par tans-
fert de masse
Mais ce constat alu aussi ses limites, celles
lies ala saturation sous charge verticale du
nev. Passe un certain seul, la poussée de
‘rive chute sila charge Fz augmente encore
(figure 4). Nous touchons ds doigt ci le phe
omene du report de charge verticale occa-
sionné par Ia barre antiroulis, at de ses
‘conséquences su le décienchement du sous-
vie.
Ladeérive du pneumatique, cheval de betaille
es manufacturers, ne peut ete réduitequ'en
travallant su la “rigid de dérive” ou pneu.
Mesurée en rewtor/degré(N/*), variable selon
"tat ae charge et de température du pneu,
Cle est une caractéristique propre a la concep-
tion du preumatique et au couple prewjarte
Bie se doit ete optimate sion veut rédulre
Tangle de dérive pour une poussée donnée,
Ia relation tant
Pouse de dérve
Rigi de drive Angle de drive
Pur oe faite, des solutions existent, ete pneu
“racing” les connait bien. Eles portent sur
la conception dela carcasse (caroasse plus
large, matériaus des fls & haut module
\@asticite, viangulation des nappes entre
‘carcasse et ce qui corstitue le sommet du
pneu, 18 OU s’appule la bande de roule-
ment.)
~ augmentation dela rigiité en flexion du
‘neu, passant per une diminution de la hau-
‘eur des fanes: c'est le cas des praus “alle
basse”
~ faugmentatonglobale dela largeur du pneu
(a dlamete ég0), & coaition @'essocier cor
rectement largeur de jante et écartement
es flanos
la duction du rainurage de la bande de
roulement: Fentalllage de la gomme crée
des paves qui se déforment latéralement
sous charge et qui favorisent ia dérve, avec
limitation au maximum du rainutage trans
versal
Pourquoi un sick esti si performant sur le
0c ?Patce que | absence de rainurage rend
sa hande de roulement beaucoup plus rigide
sous charge transversale (pas de deforma:
tions des pavis de gomme}, sa dérive est ts
{alble. Le gomme est moins sollte en virage,
rméceniquement comme thermiquement. A
‘température de foretionnement égale, un sick
peut avir une gomme plus performante, un
| dogyévoire de deux degrés plus tendre
ok tua
Figure 3: Diagramme de évouton de Tange de
‘rv en fonction dol chare trae pour tals
‘eat charge vertical Fe. Charge verdaloment
350 dae pew drive tri to ise fotaoment
{bs quela chore lata atelnt 550 da Charge
{650 da 1 fa plus de 80 da de force
‘wansversale pour qu'laturecomplatement.
(Source: Michelin)
Enfin, pour répondre a une idée fausse trop
souvent répandue, Vaugmentation de falar
‘our du pneu n'améliore pas Fadnérence pro-
prement dite du couple pneusol(c'esta-dire
le coeicient, mais permet, pour une méme
solliitation de la gomme et grace @ une
‘elipse de contact accrue dans le sens trans-
versal, de ransmettre des poussées latérales
(y) plus fortes, ou de résister davantage a
Vrusure a charge egale. A condition que la
bande ce roulement travalle correctement,
estar le plus a plat possible sous charge
transversal.
2-Ladhérence et les transferts
de charge
Empattement et vole
Fappelons que empattement mesure la dis-
‘nop ente les deux essieux
La voie détormine, elle, ta aistance séparant
les plans médians des roues d'un meme
fessieu on dint par conséquent a vole avant
eta vole arrive I faut dstinguer “oie au sol”
et "vole 8 axe” suivant que cette distance
‘est mesurée au sol ou au niveau de Finer.
section des plans de roue avec les axes de
fusée, la premiere dépendant de la seconde
‘et du carrossage.
Le voie est un parameétre important car elle
‘onditionne en premier lieu la tendance au
roulis, Plus la voie est grande et plus la prise
de rouls est fable.
‘Seule une préparation en Groupe A autorse
Telrgissement des voles Gans a limite od, or
‘ure vue de dessus. la partie heute de la roue
re dépasse pas de Vale. Nous y revendrons
Les mouvements de caisse
La dynamique du comportement une auto fit
_apparave dverses attitudes prises parle chs:
‘is au cours des débattements de suspension.
Fy surmentation
Ansi, par rapport au so, les mouvemants de
Caisse se définissent par
le cabrage = délestage des roves avant au
profit d'une surcharge des roves arsiere
‘est le phénoméne naturel du transfert lon-
‘tudinal des masses a 'accéiération ;
Pénalse la motrcté sures ractions avant:
~ Ia plongée : phénomene inverse au préce-
‘dont, se produsant 2ureinage: a surcharge
{iu train avant force son adnérence au fret
rage, mais des délestages trop prononcés
{es roues arsioce peuvent déclencher des.
attitudes surreuses
le roulls: pivotement autour de axe long!
‘tudinal du vehicule passant par son centre
de grave; auto se couche das les ieages,
‘fautant plus fortement que ses voies sont
rroltes. Ce phénoméne est sans conteste
celui qui alimente le plus les conversations.
Inuit ala maniabiiné cans e “seré” et la
précision du plotage, tout cornme Il favorise
le transfert lateral des masses au point de
surcharger le travail du preumatique. En
reali, le véhicule pote autour dun “axe
de roulis", défini par les centres de rouls,
avantetartere
~ letangage :pivotement autour de axe rans-
versal du véhicule passant par son centre de
travité ; correspond en fat a des mouve-
iments de cabrage et de plongée altemés 8
haute vitesse, pouant ésulter d'un mauvais
*aocord”lextbité/amortissement entre sus-
pensions avant et arriére. Les autos 8 fable
‘empattement y sont davantage sujetes:
le lacet : pivotement autour de Vaxe vertical
ddu vehicule passant par son centre de gra-
vite : ce peut étre un mouvement de lou-
Voiement, déclenene lors de changements
brusques de direction, plus ou moins pro-
rnoneé suivant le caractere souswireur ou
survireur du véhicul. est d'autant plus
‘accentué que les moments dineriepolaire
sont importants, cas des vehicules type “tout
avant” ou “tout a Varmere™tities a¢quiadhsrence
bsitunts
‘a capaci adherence d'un preumatiqu peut stro roprésonté par une clips domant le rapport dos
hardes maniales transmissible uso, en ongftulna (Ft) ot on transversal (F)-tondve de cate ells
{téquiadérenceaugmete ave a charge verieae du pee F.
‘La senéma de att manie qu, for une accélération Sous couple moteur (Fx) et en age (FY) pe
tents e'adhrence oreque a rézitante de cos deux charge (Fx + Fy) donne une force dent
extréité atti Felipe. La station 1 monte que pour conserve adhérence sous couple moteur plus
lene (x pl grond fat oblate ment ue Fy diminue(4ebraquage). AViverse, situation 2,
sila composent transverse sugmente Te couple transmissible a rove sen trouve ie (Ferd,
lever de pled de Faeelérateur sous pelne de patiage.
le pompage : mouvement verticaux after.
rats, directement hés fa capacté amar
tissement sur terrain bossele,lorsquion a
e grandes vitesses d'amortisseurs. C'est
2 “vertical” dont parent le plus souvent ies
piltes de ally.
Les mowements de caisse doivent etre com-
battus tout au moins contblésetficacement.
Non maisés, is sont générateurs de trans-
‘ets de masse anarchiques et de modifica
‘tons de a aéométrie dela rove qu ne pewent
que déséquilorer auto, dégrader la motrcté
tle freinage, et exténuer son pilot.
Les effets de tangage, de lacet, de cabroge
0u de plongée sont généraiement bien mai-
\risés sur les suspensions modernes. lis le
sont naturellement d'autant plus Sur les voi
tutes de compétition qui présentent de plus
fortes rldeurs de suspension, de meileures
‘capscites d’amortissement et dont les roves
sont mieux guidées.
Les phénomanas de roulis et de pompage
\demeurent quant a eux des préoccupations
premieres. Nous en reparerons plus loin.
ROULIS
&
La hauteur du centro de gravite
Pour limiter les etfets de tansterts de masse
2 de prise de roulis, le centre de gravite se
doit o'etre le plus bas possible, d'uinteret
de pouvoir ure ta hauteur de cass, autre-
‘ment ot Vassiette. Vassette défiit la pos
tion du chassis par rapport au sol en mesurant
2 hauteur au niveau de chaque essieu. Que
{ce Soit une traction ou une propulsion, ras-
siette est dans la mesure du possibierégiée
piqueuse (1 2 2°) Cola permet de conserver
ln centre de routs (CS) plus bas et, principe-
ement pour ls tractions avant, de limiter ls
transferts de masse & acceleration et ainsi
davcreitre la mots. Un réglage trop piqueur
‘ayorise en revanche le survirage. faut done
3 fortor le miter sur les propulsions..
‘Nous verrons que cette assette est libre en
‘Groupe A, pas en Groupe N.
Ladhérence en “longitudinal”
Crest celle qui concerne les seules roues
motices 2 aceétération es quatre roves au
freinage.
TANGAGE
cabrage A plongée POMPAGE
Bs
DC_@®
("vertical")
LES LIAISONS AU SOL (), ADHERENCE ET COMPORTEMENT |
Les Kit Cars actuolles réussissent a provesse |
{de passer au soi 300 chevaux par unique
‘vain avant, une chose impensable ny pas
okxans,
En rallye, la nature inconstante du terrain
Implique des conditions ¢'adhérence sans
cesse oférentes, tandis que les acctleratons,
variables, eréent des transfers de masse d'un
essieu 3 Tautre et, par sute, des possibiltés
{e traction des roues augmentées ou dim:
rnuées,
‘Aussi, on a beau avoir fa pulssance que Von
veut. 'acoéleration s'effondrera ds qu'ly
‘aura patinage des roves motrices.
Pourquoi ca patine ?
Lumitons-nous pour commencer au cas dela
seule accélération longitudinale, vorture en
ligne, au démarrage ou en sortie de vage. en
bsence de toute force dinertie centaifuge
‘vansversale,
lye patinage de ta ue lorsque fon dépasse
la capacitég'adhérence longitudinale du peu
‘surle sol. Autroment at lorsque la force trac-
‘ice (Ft) que fon veut faite passer ala route,
force tangentielle exeraée parla roue sur le
‘ol (gale au couple Cappliqués la rove divse
parle rayon R de celle, devient supeneure
‘la fore e'adhrence limite transmissible par
le contact pneu-sol
Nous avons vu que cette force d'adhérence
longitudinale maxi (Fx résultat du produit
fx Fe
Done, pour un choix pneutterrain donne, le
Couple maximal Cmax transmissible la rove
vaut:
Cae = fx Fax R
(On voit tout intérét do disposer de roves de
grand diametre pour augmenter le couple
transmissible, Les trac‘ actuelle en savent
quelque chose...
Fe dépend du transfert de charge
Glatalement, nate auto se comporte comme
Lun comps entranstation et répond a une foifon
ddamentale dela dynamique qui veut que tout
‘mobile subissant une accélération “a” dans
Uunsane (uv une décélération, qui est une accs-
Ieration négative)subit en son centre de gra
vite une force dlinertie “F, drigée dans le
sens opposé,telle que
‘Cest ctte force inert qui vous plaque sur
le siege & Vaccelération ou vous jette dans le
pare-brise en plein freinage.
‘Sopposant au mouvement, alle est donc dau
tant plus forte que la masse du vehicule est
sieve.
Si, cas touta fait ire, fe centre de gravité se
siluait au niveau du sol, cate force d'inerte
rauralt aucune Influence sur 'équilibre sta- |
tique Gu véhicule, ny auraitnaturelement |
as de transfert de charge. i20
‘Comme le centre de gravité (6) se trouve place
nettement audessus du so(@ une hauteur h),
la force d'inerte qui i est appiquée erée un
couple de transfert (6gal au produit Fix h),
dont effet sur fequilbre du yehicule est conte
balancé par une surcharge de un des essieu,
‘associée simultanément & une décharge da
‘aut.
Dans Ie cas une acoéleration la force Fiétant
orientiée vers Varrire, Messieu avant est
elas, ressieu amie sucha. Au freinage,
est Mimerse,
A raccéleration en ligne droite, 'augmenta:
tion de charge de 'essieu aviére favorise fa
transmission de la puissance par le train
arridve. C'est le cas des propulsions. Au
‘contraie, les tactions sont pénalisées par ce
transfert vers I'aridre qui déleste le train
moteur. Dot ce crage spectacular des rues,
avant lors des départs de spéciaes.
Précisons que ce transfer, inévitable puisque
résutant.d'un équilbrage ds forces, est indé-
pendant du type des eusponsions qui équipent
le vehicula. Maintenant, les caractéristiques
‘es suspensions peuvent influence de facon
plus ou moins importante le transfert des
masses, suite au mouvement de caisse qui
fen résule et qui madi a position du centre
se gravité. Les suspensions a caractértstique
anticabrage ou antiplongée sont évidemment
‘concues dans ce sens.
Le valeur du transfert AFz (charge exprimée
‘en newions) se ealeule comme sult
Aes Mx ax Hil
masse en kg :@ : accélération an m/s?
fren metres : hauteur du centre de gravité
mesure par rapport au sol; L en metres
‘empatternent)
| masse et accéléation égales, un centre de
rave haut percneé et un empattement court
‘engendrent donc un fort transfert de masse.
Prenons un exemple concret
‘cas d'un émarrage sur sol seo, rugueux.
Coefficient e'aanérence pnewsol f= 1.2
Voitue traction avant:
pas tnt que Forest Infrieur la force maxnale
Fah tranamisile por adherence, prepartaanele
‘la charge vertical ret au coolntadhérence
provsalt
L
a
a: accélération
Fi = Mx a: force d'inertie
AFz : transfert de charge
AFz = M.a.h /L
+AFz : surcharge du train Ar
—AFz : délestage du train Av
Masse de 'auto : M = 900 kg
Reparttion statique du poids sur les essieux
avant/anniere : 60/40 (6):
Empattement L = 2.50 m:
Hauteur du contre de gravite n= 0,5 m.
2 8 Vareét, la charge statique sur chaque
essleu est done
~ sur avant :9 000 x0,6 = § 400 N
(newtons), soit 2 700 N sur chaque roue :
sur artere : 9 000x0.4 = 3 GOO N.
= 60 une force tactrce maximale théorique
par roue de
Ft=2700x1,2=3 240N
correspondant a une accélération maximale
théorique de
a=2KFVM
3.240/900 = 7.2 m/s
en rbalité, cotte accéiération produit un
‘wansfert de charge de avant vers arrere
Afz=Mxaxt/L=900%7.2x05/2.5
=1296N.
TRACTION
SFLe
Ltn
PROPULSION
fll
Ln
Comparaison entre une traction et une propulsion des seclératonsmaxinalspossibesen fonction
‘de Fempattement, de a postion du conte de grav (tL, L2) etd cetilentdadhérene pneu-sol
spore2 charge reall de essieu artiére
3.600 + 1.296 = 4 896N.
2 charge réelle de 'essieu avant :5 400
= 1.296 = 4 104 N, soit 2050 N par rove,
9 doit une force tractrice maximale réele
ment transmissible par roue
20503 1,2= 2 460 N, audelé de laquete
‘ya patinage des roues, ce qui ne donne plus
‘qu'une socéiration maximal réale de
2x2 460/900 = 5,4 m/s"!
En conséquence, pour limiter ce phénoméne
de transtert sur une traction avant, la regle
voudrait que le centre de gravté sot piace bas
ettres en avant.
Mais ces conclusions ne valent que pour une
{question de motricité en accélération longtu-
dina. faut éviter o'aniver trop rapidement
‘8 une surcharge du ain evant et ala satura
‘on des pneumatiques. D'autre part, sous.
aceékération tansversale en vrage, un centre
de gravit placé trop en avant peut genérer
es effets de lacet dont importance peut nue
8 eicanité comme & la maniabilt.
Comme dans beaucoup de domaines, c'est
encore une histoie de compromis,
Etau reinage ?
Crestla meme chose. En inversé. La dc6lé-
ration engendre une force d'inertie dirigbe
cette fos vers avant, aquelle provogue un
fort transtort de charge vers avant.
Les roves avant, beaucoup plus chargées
ue leurs homologues arniére (délestées) peu-
vent encaisser une foree d'adnérence trans-
mise parle sol plus grande sans risque de
Dlocage de rove. Ce qui rest pas le cas das
roves arrire, 'oU Fimportance d'une répar-
tition de freinage réglable entre les deux
Le coupe de treinage maxi trarsmissibie par
le fein & la roue (voir chapitre freinage) suit
ainsi une relation identique :
Of mari = fx Pex R
Sie fren exerce un couple supérieur, fa tous
se bloquera, Quel que sot le type de voture,
traction, propulsion, 4x4, et a cause de ce
‘vansfert naturel vers Favant, les reins seront
Jogiquement surdimensionnés & l'avant.
‘Surtout sur une tration, dont le chargement
statique sur Fessieu avant prédomine. Nous
vertons Fintérét de pouvoir régler la répart-
tion avaniveniere du freinage.
‘Aussi, 8 partir de la masse du vehicula, de fa
hauteur du centre de gravité, de la repartition
statique du poids sur les essieux, etc, il est
possible, Ieide de logiciels, de déterminer
{es courbes dts d'équiachérence entre train
‘avant et arire, ce qui permet, pour une décé-
\ération voulue sur un terran donné et en se
fxant une pression de freinage constante sur
avant, de calouler la bonne réparition de fret
nage | Bien entendu, seules les usines ont
cette capacité
\
\
En age (coube de rayon R,facération contpite a engenreau centre de gravtéGune force inet
ayant tendance 3 éartrla voiture de sa tactle. Cott free cetfuge et propertionele a masse m
‘de aut tau cme esa vitesse V Ee est gull touts passe bln. pares quatre frees y cues
‘a Yaanérence ansvrsate des preumatiues, et notammant pares forces les plus importantes Fy ot FY3
brovenant dos eves extreues, pls chaos.
LES LIAISONS AU SOL (1), ADHERENCE ET COMPORTEMENT
Ladnérence en “latéral” i
La vitesse de passage en vrage demeure is |
‘ment déterminant de la performance pure. |
Si les chassis et'aérodynamique ont connu |
‘des progrés considérables, faut bien recon-
naitre que Iévolution des pneumatiques de
‘competition a été pour le moins spectaculare
fen cette fin de sidcle. Ex ca pas uniquement
du coté gomme, mais aussi du cdté structure
Interne, grace notamment 'emploi de mats
lave nouveau et & side de la C20.
Une caise de rate type Groupe A prend rg
librement des acoflératons de 1.4 a 1.5 G en
rage. Autiement di, des acoslératons trans-
verses de 148 15 ny" sifonarondile valeur
dea grav 8 10 ms" 9,81 exactement). Sur
lune F1, on mesure jusgu’a 4 ou 5 "6" grace a
la forte aéportance aérodynamique !
Au freinage. on enregste usqu’8 138 1.46,
‘alors qu'on ne dépasse pas 0,9 G de décsle-
‘ation sur une voiture de série.
accélération transversale générée lors d'un
\vrage est proportonnele au camé de ia vitesse,
‘mais elle est inversement proportionnele au
rayon de courbure Ru virage
Ona en effet :a= v/R (avec Ven mys, Ren
meta cn ays’.
Usuffit de prendre un vrage de rayon 50 m&
100 km/h (27.8 m/s) pour obtenir une ace
leration de 15,4 m/s!
‘Maintenant, si une Groupe A d'une tonne prend
‘une accélération de 1.5 Gen courbe, elle subit
‘alors une force d'inertie centrifuge F égale eu
produit de sa masse par Vaccélération, soit
41.000 kx 15 mv/s* = 15 000 newtons, soit
sensiblement 1,5 tonnes !
‘Sicette force c'inerte, ppliquée au centre de
{gawiterfenvoie pas auto dans le décor, c'est
bien parce que sur les pneus stexercent des
forces latéales contaires oroes d adhérence
Fy) qui équiivent.
Cas foros transversales Fy, quise répartissent
sur les quatre res proportionneiement, on Ta
vu, la charge que celles supportent,arédo-
‘mine done largement sures roves extrieues
‘auvirage. Ala ite du décolege des roves int
rieures ls tonne et demie de poussée su notre
‘Groupe A staplique alors sur deux pneu !
lines pas rare de voir des pousséos latérales
alteindre les 800 daN sur un seul pneuma-
tique | Normal que le pneu derive fortement
dans ces conditions ! On imagine ies
contraintes sévéres que subissent la coque.
les éléments de suspensions et leurs points
ancrage.
En premire approximation, pour un rayon de
‘couroure assez grand et an absence de tout
effet de charge aérodynamique, on peut corsi
‘déror qu’ une accéiération a relative, expr
mée en G, correspond un coefficient
‘adhérence pnew-so! tel que
foal
‘Soit f= 1.5 si Taccélraton est de 1.5 6. En
rallye, et 8 cause du revétement ts chan-
‘Beant et bosselé, jes manufacturers citent
es valeurs courantes de 1.4815, 16 étent
{ids exceptionnel,
222
| 3-Lacinématique de la roue
| La géométrie dela roue
|, Nous rervoyons le lecteur & encodeé red
rissant les angles de base caractéristiaves
de la géométrie statique dela roue, et aux
schémas sy rapportant.
INfautnoter que, sur une voiture de série, les
aticuatons soupies des elements de sus-
pension se déterment sous char, ce qu mad
fie les angles geométriques de base. Les
constructeurs tiennent compte de ces defor
‘mations dans la defniton géomeétnque. Aussi,
te montage farculatons plus rides neces.
sitetderepenser la gfométrie de base, et de
re plustenircompte des andes constructor.
Mais u préalable, regerdons influence des
paramere régssant a gfométie des trans .-
lantssurle comportement dnamique de auto
influence du paralitisme
(On obtiendra un effet directionnel prononcé
si¥on donne du pincement autrain avant. En
rage, Cesta rue extéreure, davantage char
fee parle transtortlatéral des masses, qui
‘posse le owl directionnel En cas de pin-
{Gement. cette rue est toujours orientée dans
Je sens du vege, et par consequent a voiture
engage dans le vrage au braquage. Dans le
‘cas contraire (owerture du train} [a réaction
‘aubraquage est pls lente, aussi outo poral
tele pls sable en ligne cote (yircidessous).
(On retlendra les régles sulvantes.
= pincement a favant, ouverture a Farriére
diminution de la stabil, réaction vive au
Draquage
~owertute a Tavant, pincement a Farriere
melieure stabilté, auto moins incisive en
viroge (endance au sous virage)
Généralement, en compton, on choisit
~ pincement 3 Tavant: pour la sensibitscrec-
tionnelle;
- pincementa Tari : pour la stabil
Un sous-vrage trop important peut éte com:
bettuen mettant de ouverture a Tari pour
avoriser la mobilié du train arriée, mais auto
‘est moins stable,
leat prétérable de travaler sur amelioration
‘du guldage du train avant pour rire le sous-
virage, et ainsi pouvoir pincor 3 Farce.
Ifaut en fat que (auto soit sane, bien rgide
€en trains et bien équilirée en ressore-amor-
Lisseurs pour qu'l sot possible de pincer
devant et derrére
On ne peut donner évidemment de valeurs
précises, celles étant trop tributaires des
caracterstiques dynamiques du véhicule (1.8
2 mm de pince sur les deux trains pour des
Toues de 15 pouces est une nase de départ
‘sur laquelle on peut travail.
Liinfluence de la chasse
La chasse permet dobteni
~ un effet de braquage accentué en virage si
celle est régiée negative ;
~ un effet d autocentrage de la direction (du
‘lssement du point miley) si elle est réghbe
positive.
En incinant axe de pivot dans le plan long}
tuainal, on “écarte” cot axe de aie de contact
jpnewsol ;autrement cit, on crée une cstance
‘aisant office de "bras de lever” entre (axe
{u pivot et le direction de Fetfort transversal
‘appliqué au pneu lors du braquage, le but tant
{de générer un couple (produit "Force x Bras
elevier’)
sia chasse est négative, le couple ginéré
Sur chacune des roue est dans le sens du
Viroge : a voiture engage ;
~ sille est réglée positive, on obtient alors
un couple oppose & celu du braquage,favo-
rable au rappel dela direction en ligne cote.
(On comprend que, pour des raisons de stabi-
Iné évidentes, la chasse est toujours réglée
la voiture engage
cor
plus chargge est
orientée
de
Train AV avec pncement
dans le sens
a courbe
positive. Uetfort au volantsten trouve accen-
tu6, mais on sant mieux a direction, Cest un
premier point.
Ine faut pas oubiier que, méme sans chasse,
"ineinaison de axe de pivot dans le plan de
Vessieu suffit a elle seule & générer un rap
pel automatique de la direction. En effet. &
cause de cette inclinaison, le centre dela
rove varie en hauteur par rapport au chas-
sis lors du braquage (Taxe dela usée enve-
loppant un cone), si bien que, de part et
autre du point milieu, le centre de le rove
écrit une trajectoire descendante par rap-
Prt au chéssis. Les roves pronant appul sur
le sol, action de braquage provoque donc
par féaction un mouvement de levée du chs-
sis (on peut le constater aisément en bra
Quant les oues a l'arét) lequel, par son
Poids, tend a redescencre at Sipposer au
Draquage des roves. C'est oe quion appelle
le rappel gravitaire, dO uniquement al'anle
de pivot.
Donner de ia chasse positive axe ae pivot
re fat qu’accentuer ce phénomene.
Cela nous améne a considérer un deuseme
effet engendré par une chasse positive: axe
de plvot se trouvant incliné dans deux plans
(transversal par angle de pivot et longltud-
ral par range de chasse} actinaison du plan
{de roue (catrossage) se modiie au cours du
braquege =
~ dans le sens du carrossage négatif pour la
roue edérieure, ce qui est bénéfique pour
ta tenve latérale du pau le plus chargé
dans le sens du carrassage positif pour la
rue inteieure(déchargée), ce qui nest pas
senant.
La chasse peut done s'avérer interessante
pour fe travail du pneu. On ne peut néan-
‘moins l'augmenter de fagon inconsidérée
sous peine de se retrouver avec une diroc-
tion usante physiquement. Ine faut pas
réaction de direction
plus lente car la
roue le plus cheroge
est orientée dans le
sens opposé au
virage
Sdhek,
1 "Mey
‘Taln AV ee ouverture
Inwence du paralisme en vrage. A cause du transtrt de mass, cesta rove extéseuel pls chargé ql nf sure comportement dretionne. tele pine,
eng en courbe ost pus vive. Au conta, avec de ouverture, la direction est mols ici,La géométrie de la roue :
LES LIAISONS AU SOL (2), ADHERENCE ET COMPORTEMENT |
définition des angles caractéristiques et du déport
Angle de pivot: éhicule ude face, c'est Tangle
arlavercale et fave depot projeté dans
leplan transversal.
gle de chasse: angle forme pala vertieae ot
‘are de pivot projeté dans le plan de a rove. Si
Vane de pivot rencontre le ol vers avant (pot
‘nin en ane, achass est positive. Dans le
‘as conta, lachasso este négative.
Angle de carrossage: voiture we deface, cest
Tangle que faite plan de roulement de Ia rove
at oppor laverticale Le carrossage est ait
Masration (olontalement eager)
ele dfnton de angle de chasse. Un chasse
poste (devant) amd Ie appe!
ota recton eta sensation dupont mie,
Détnton de angle de carossage, dont a vale,
‘rihé obigatolrementnégative,Itodut
lune poussée de carossage favorable au tava
‘tupneamaiqn tau comportement en vrage.
Flour de la voiture I est posit
‘conta
-aralsisme (pincement/owvertre): voiture wie
‘de dessus, sie plans 60 rouloment des rues
‘convergent vrs avant Ilya pincement. Si ces
plans convergentversaniee ly aowvertie. Le
parallisme se mesure en milimétes(voirilus-
‘raion, cette mesure état lige au diame de
lajame,
-Déport:n distingue déportau sl et déport ata
fusée. Le déport au so esta dlstance entree
‘oinintersectiondeaxe de pvt avec esol et
Te point de contact du
‘se mesura duct itrourau plan médian dela
ove, négati dans leas contra (oe lust
tion). Le déport a fsée se mesure sur are de
las (axe dea rove), entree plan médian de
larove ete point d'intersection entre ae de
hotet! axe dea fsee
Definition du pincement des
ros. Le tal “pce lorsque
X2 ost supérieur 3X, “eure”
‘dans le cas conte.
te sehéna ist ielle
plncement par ove aul put
‘te deinen mm (2X2) 00
4 paride Fange dobiquté
tu plan de rove (en inate
ange).
Definition ov deport as, qui peu tre négatifow past sant que ae de phot coupe ou non
le plan médian da rove. Ala maniée d'une “chats ransresale' fe déportgénére un couple
‘par rapport Vane dept, fevers le mlatlen an line date, un dportnégatifmelorant
‘a stablite au renage.
2328
‘ubler quily a énormément de mouvernents
volant en rallye
Les valeurs courantes la etuent entre + 3° et
+6°, assistance dela direction permettant
de"“ravalier’ avec une chasse plus forte. Seuls
es exsais permetiont au plete datiner angle
‘quit convient le mieux.
La chasse doit etre réglée avant tout autre
chose (carrassage,pince et dit etre corigse
‘ion modife a auteur de casse.
Liinfluence du carrossage
lily pas de secret. Pour a performance,
ilfaut du carrossage négati ait aussi contre-
‘carrossage)
Parla alssymétre des contraites dans Vaire
4e contact qu'il occasionne, le carrossage
genere un effort de poussée transversal
appelé “poussée de carrossage’, effo
Drienté vers Vintérieur si le carcossage est
ga.
Opposée en sens a la force centrifuge en
‘rage, le poussée de carressage de la roue
la plus chargée (extérieue) favorise alors le
maintion du pneu sur sa trajector.
Enralle, surles tectons avant. 8 cause des
fortes variations en pompage, on adopte fré-
|quemment un carrassagestatique important:
22° 30'8 Tavant On limite celuici a cause
{es fortes réactions dans la direction que
‘éclencheraient des valeurs plus fortes sur
le bosselé au sur route bombée (en circuit,
certaines tractions avant roulent avec 4° de
eget a avant ). O'autre part, Il faut gar
der a esprit que langle de carrossage se
<éfint par rapport au so, et non par rapport
‘au chassis. Linclinaison de ce dernier, consé-
cutive & une prise de rouls en virage, contr:
Un chsse native se tradi ar un “Apert longhudal” (stance de) du centre depot a 0!
‘parrapport au centre dear de contac du pre (A) En vege (rot), charge Fy support par
ta roue chargé ere autour de un eupl (Me tendon ramonerlaroue on ligne eolte. Quant ou départ
‘aust (4), 56 conlugue ave a charge Fx pour danner un couple Md dnt le sens dépend du signe du deport
ot du sons do Fx (aceéléaton ou relnag)-
‘hue done dimninuer dautant rangle de car
rossage de la raue. Sion Suppose aucun mou
vement de suspension, un carrossage
statique de - 2° de la roue extérieure est
done annulé par une prise de roulis de 2.
(voir encade).
ongle de
1
carrassage négatit
tot tu carossage sur Fare de contact pneu so lorsque le pneu se forme
‘en rage sous ete del chare transversal Fy. Un crrossege ng donne
“plus de gomme par tere" (en rage) et permet au pneu de supporter des
charges lotro pls free.
Sorressese ()
Liinfluence du déport au sot
Le déport, non modifiable en Groupe N, peut
Jafluer suria stabilite, notamment au frei
nage. Le déport au sol, définitivement fixé
‘ar i jante, qui impose Ia position du point
‘illou M cu contact pnou-sol par rapport au
Pour exter 2u iow adhérence transverse du pneumatiue, fs bande
Inachurée done a aeur du carosagenégati el evra donner a pew
‘en fonton du apport des charges transversal Fy et vatical Catt ll
_tnrique Ide un carossage statiqe compris entre - 2" ot ~9° clue