Distribution a soupapes par Bruno GEOFFROY Agrégé de Mécanique ‘Ancien Eleve de "Ecole Normale Supérieure de Cachan Ingénieur Recherches et Développement au Moteur Moderne Ditférents ty} bution 82.805 1 Lumiéres 2 2 Chemises coulissantes et fourreaux lOWOYANS wnrnarnarnnenenenn '2 Distributeurs rotatis = a 2 2 3 2 Soupapes, = 3 4 4 6 2. Analyse fonctionnelle.uaruarnanennimimsnnnninnnnninniaanin 2.1 Permeabitté = 22. Caractéristiques dela [oi de levée de soupape théorique = 23. Diagramme de distribution. a imensionnement d'une dist aa 3.1 Transformation de mouvernent par came. ai 3.2 Etude des problames rencontrés an fonctiannement = 8 3.3 Conception des ctférents organes. = 8 3.4 Comportement dynamique de la distribution = 3 4. Architectures et 41 Influence du nombre et de le disposition des soupapes sur le combustion et les performances. - 27 4.2 Architectures des distributions usueles. = 43. Distributions variables Doc. B 2 805 Pour on savois a distribution regroupe l'ensemble des organes qui permettent la mise en communication du eylindre avec Je milieu extérieur lors des phases de vidange et de remplissage (opérations de transvasement). Sa fonction est de définir la loi d’évolution de la section de passage des gaz bralés et des gaz frais en fonction de ‘angle de rotation du vilebrequin (diagramme de distribution) La distribution joue évidemment un réle déterminant en ce qui concerne les performances du moteur. Elle intervient aussi de fagon secondaire dans la form: tion des émissions polluantes. Jointe aux systémes d’admission et d'échappe- ‘ment, elle définit la perméabilité du moteur et, par conséquent, son remplissage enair en fonction du régime. Elle doit donc autoriser une vidange aussi complete que possible du cylindre et une introduction de la masse maximale d'air frais. Cos deux phénomeénes étant fortement dépendants du régime de rotation, la distribu- tion doit étre adaptée, par ses caractéristiques et pares solutions technologiques retenues, aux objectifs du moteur : souplesse, puissance spécifique élevée, faible niveau de pollution, etc. Outre son réle actif essential lors des phases de transvasement, la distribution doit assurer 'étanchéité entre le cylindre et le milieu extérieur pendant le cycle haute pression. Certains de ses organes, au contact direct de la combustion, sont soumis @ des contraintes thermiques importantes (la température au cours du cycle pouvant dépasser 2 500 K) et a des pressions élevées (entre 60 et 120 bar selon les cycles). De plus, les résidus de combustion sont une source d'encrasse- ‘ment préjudiciable au bon fonctionnement. ‘Toute reproduction sans autriastion du Centr rangaea'explotation du doit de cope ext stictementinterdte, ‘GTecholqves de fingoniour wa Gonte mocaniaue B2 805-1DISTRIBUTION A souPAPES Cot article aborde les différents problémes liés @ la définition d'une distribu- tion & soupapes. Sont traités successivement : — analyse fonctionnelle établissant les relations qui lient la perméabilité du ‘moteur 4 la géométrie et a la cinématique des soupapes. Le remplissage du ‘moteur faisant intervenir d'autres facteurs tels que la géométrie des tubulures d'admission et d’échappement n'est pas traité dans cot article ; — les principaux critéres de dimensionnement des éléments constitutifs de la distribution ; —les architectures de distributions 4 soupapes utilisées sur les moteurs contemporains. Les avantages et les incovénients de chacune d’entre elles sont analysés en fonction des critéres préalablement définis dans les deux premieres Parties. Les courbes présentées dans cet article ne constituent nullement des abaques de référence mais illustrent, de facon qualitative, lévolution des différentes gran- deurs étudiées. 1. Différents types de distribution Depuis la conception des premiers moteurs, de nombreux systemes de distribution ont été uilises, Cependant, la recherche de ulssances spécifiques toujours plus élevées, d'une fabilit accrue, ta diminution des coats de production et des émissions polluantes {dont Ia consommation hulle) ont condamné successivement Ia lupart de ces solutions. Co paragraphe décrit les principaux concepts de base & partir desquels ont été imaginées de nombreuses variantes, Actuellament, ‘ules les lumiéres ot es soupapes sont encore utilisées, respective ment pour les moteurs 2 et 4 temps. Los autres solutions sont pré- Sentées pour leurintéret historique. 1.4 Lumidess | Le principe consiste 4 mettre en communication le eylindre avec Hii les conduits d'admission et d'échappement au moyen dorifices @ moteur marin Suter 2 temps (appelés lumibros) aménagés dane la parol du cylindre, Ces lumires sont tour 8 tour dégagées ou masquses parle piston lors de son mouvernent, Los avantages de ce systéme sont — grande simplicité, faible encombrement ot légireté de la classe — absence de pidves en mouvement autres que le piston : pas de problémes dynamiques de distribution, pas de dissipation energie due & la distribution lentralnement, frottementh n contveparti, les principaux inconvénients sont = relative complexité du bloc eylindre ; jos sogments et des pistons (discontinuité de la surface de contact due aux lumieres). Ce type do distribution ost réservé exclusivement aux moteurs 2tomps (figure 1a) et aux moteurs rotatifs (figure 1). Dans te premier eas cependant, une parte dela course du piston est utilisée S'schapement our ouvriret fermer les lumiéres, ce qui correspond a une perte sur Te travall de detente et sur le taux de compression. Dans certaines applications de moteurs 2 temps, un boisseau rotatif (quasi statiquel, placé juste en aval dela lumiere e'échappement at dont la position fangulaire varie avec les conditions de fonctiannement du mateur, permet de modifirle diagramme d'échappement. B 2805-2 Twereoredton cane ators gest {ingnior sare Genie mecigue xplojtation du stot de copie est stletoment inter.DISTRIBUTION A souPAPES 1.2 Chemises coulissantes et fourreaux louvoyants Cos deux types de distribution utlisent des lumiéres dans la parol ‘du eylindre dont|'ouverture et la fermeture sont contralées non pas par le piston mais par une ou deux chemises mobiles, de faible Spaisseur, coaxiales au piston ot guidées dans le cylindre La cinématique de ensemble est contrdlée, & partir dun arbre aualliaire tournant & dem-régime de vilebroquin, par un systeme bialle-manivelledant leas des chemises coulissantes figure 2a) ou par unexcentrique dansle.cas des fourreaux louvoyants (figure 22} Ces solutions ont été utilisées sur des moteurs 4 temps pour automobile (Panhard) et pour Faviation (Napier, Bristol Les prin cipaux inconvénients étaient le refroidissement du piston, le grais: sage des chemises ou fourreaux et les inerlies élevées, sources de Vibrations et de solicitations mécaniques importantes, Chemise Chemise lotenes = ecammmande Panhard 4 elindros {S'chomizos coutsrantes © pemettemtn ecm Figure 2 ~ Distribution par chemites ou fourreau Toute reproduction sans autritation du Centre range aexplotation du doit de cope ext stictementinterdte, jo tte Gente mecaniave (GTeehnlqves de fing Lumiere ‘admission Bougie Fchappement Distibutaur rat Moteur experimental 2 temps Subers Figure 3 ~ Distribution par lumiaves ot distributeurrotatit 1.3 Distributeurs rotatifs Par rapport aux architectures décrites précédemment, les distributeurs rotatifs se aistinguent par le remplacement du mouvement de translation alternatf par un mouvement de rotation Continue, ce qui permet de diminuer les vibrations et les contraintes mécaniques, Lorsqu'll est placé dans la culasse moteur 4 temps), le distribu- tour est sours integral du cycle thermodynamique Par conséquent, le systéme n'est pas viable pour les raisons = dificulte de réalisor une étanchéité correcte: — risques d'usure et de grippage dus au mouvement de rotation dans des conditions de pression et de température élevées. Appliqué au moteur 2 temps, le distributeur placé en aval de la lumiere d'échappement est protégé du cycle haute pression par le Piston ; les risques de grippage sont alors diminués (fgure 3) 1.4 Soupapes Aorigine, les soupapes étaient le plus souventlogées dansie bloc eylindre (soupapes latérales, figure 32). Actuellement, cette configuration a ete pratiquement abandonnée au profit dela dispos'- tion & soupapes en téte {rgure a) plus performante en ce qui concerne la compacité de Ia chambre de combustion et le rermplis- ‘sage-Les soupapes sont composées de deux parties ‘latiget latate. Pendant le cycle basse pression, les soupapes sont animées d'un mouvement de translation alternatif commandé. par arbre 3 ‘cames. La tige doit alors remplir la fonction de guidage et assurer Ta transmission de Ia chaleur ot des efforts Lorsque les soupapes sont au repos sur leur siége respect elles maintiennent fermés les conduits &'admission ou d'échappement. La surface de contact antre Ia tate de soupape et le sidge lappelee ;portée) est une portion de cdne dont le demi-angle au sommet est ‘Genéralement de 45°. Vetancheité est assurée pendant la haucle de Pompage par la précharge du ressort de rappel, ot pendant le cycle haute pression parla pression des gaz. Cette dernire, compte tenu de la dimension des tétes de soupape, contribue de fagon impor tante a vette action, Outre 'etanchéite de la chambre de combustion, latte de soupape doit favoriser par sa forme les 6cou- ements pendant les vansvasements. B2 805-3DISTRIBUTION A soUPAPES & Poussorhydrauta cs S S yarectique = de cavetage on bleu) Sond 2 sitge Moteur de véhicules industrials Mercedis Ponte (on bw) B— soins de toe em-cones ‘otcavotage Coupee Coupette Guide Tige Tee Pour maintenir la soupape en contact aver la came pendant tour tes les phases de son mouvernent, un ou plusieurs ressorts de rap. pel sont généralament utilises, Veffort est transmis 8 la soupape par la coupelle rendue solidaire de la tige par deux demi-cones, Geux-ci sont maintenus dans leur gorge par coincement. Pour les moteurs alternatits & pistons 4 temps, ta distribution & soupapes est aujourd'hui le seul systéme utilisé car il réunit les avantages suivants net de Ia chamt bustion ; 6 dobtenir des pulssances spécifiques élevées ; 3s principales variantes sont la disposition et le nombre des soupapes, les sysiomes de commande ot de rappel. Les solutions les plus usuelles sont les — distribution & attaque directe (figure divecte de la soupape p: a distribution & avec la commande Ta came via un poussoir Gust (igure 37a], ou baseuleur (figure 30), avec Vutlisation d'un composant intermédiaire ayant un mouve: ment oscilant ; distribution culbutée (figure 19}, avec la commande du bascu- leur par intermédiaire d'une tige et d'un poussoir supplémentaire Le choix entre les différentes solutions résulte d'un compromis enire la puissance spécifique désirée et le cot: de réalisation. 2. Analyse fonctionnelle 2.1 Perméabi La porte de charge générée par écoulement dépend de la pe meéabilte des systemes d'admission et 'échappement.Celle-ci est Aéterminée parla géométrie (diametres, longueurs, coudes, ec.) et parla présence c'elements tels que file a air, debitmetre, cataly- ‘eur, slencleux, ete). Lorsque Ia vitesse des gaz ost élevée, une erméabilité trop faible peut limiter le remplissage du moteur B2 805-4 Ce paragraphe traite de la perméabilité du sous-ensemble constitu de a partie du conduit située dans laculasse, du siege at de ‘a soupape, La section minimale de passage est céfinie, en debut couverture, par la portion de céne liberée entre le sibge et la soupape (£2.11), puis pour les levéet plus importantes parle plus faible diamatre du conduit (s 2.1.2). Les caracteristiques géo- métriques du conduit et de a soupape déterminent la section de pas- Sage théorique. Des mesures en soufflerie sont nécess. connaitrela perméabilté réelle, 2.1.1 Section de pass: Calcul théorique jo a la soupape. 2.4.4.1 Cas d'une seul soupape La section débitante varie Ie long de la portée de soupape (figure §) lle est minimale au droit du diamétre minimal de siege. “Toutefois la largeur de la portée étant petite par rapport au diametre de référence, on wilise genéralement cette grandeur caractérisiqve pour caleuler avec une bonne approximation le section de passage Aand, hsin® avec A, aire dela section de passage au droit du siage, d,diametre de référence de la porte, fh levée de soupape, © demangle au sommet de la portée En faisant 'hypothése d'incompressibilité du fluide, le rapport entre la vitesse du piston et la vitesse des gaz au droit de la sou- Ye A 4)? te Bea(f) Bane see Ay ru pion ‘Toute reproduction sans autriaaton du Centre frangaee'explotation du dot de cope ext stietementinterdt, ‘GTechniques de Fingoniour wake Gonte mecaniaue.DISTRIBUTION A souPAPES _— Profil du sige Pour une vitesse de piston donnée, la perte de charge ala soupape dladmission diminue lorsque la vitesse des gaz diminue. aut done techercher le plus grand rapport u,/u, possible. Regles constructives Pour un alésage du cylindre don, il faut rechercher le dia métre de soupape maximal — Pour un diamatre de portée dann, il faut rechercher la loi per mettant la levée de soupape maximale & chaque instant des phases {admission etd échappement. En ce qui concemne langle de portée cu siége, 'aceroissement de la perméabilité nécessite son augmentation. Toutefols, la valeur ‘généralement adoptée résulte d'un compromis entre perméabilite et Vitesse dimpact de la soupape surson siege, Dans le passé, certains siages de soupape c'admission présentaiont un angle de poriée 26 dda. 120°. Actuellement, la valeur util'sée a admission comme & échappement est de 30°. 2.1.1.2 Cas de plusiours soup: Sur les moteurs multisoupapes, plusiours soupapes d'admission ou diéchappement sont actionnées simultanément. Les diametres des soupapes sont plus pelits mais lespace disponible est mieux utilise ot la section de passage offerte au gaz est augmentée, Par exemple al'admission, les valeurs usuellesrencontrées pourle rapportentre le diamétre de Soupape et alésage sontles suivantes. — moteur 2 soupapes par cylindre 4, fe cos — moteur 4 soupapes par cylindre hg oe 6 0,35 Laccroissement de perméabili concernant Ia oi de levie — si le rapport ha est conservé (respect des los de similtude) alors dépend de hypothase effectude Aa i 2.1.2 Section de passage dans Calcul théorique Pour les fortes levées, la section dégagée au droit de la soupape ‘est généralemont supérieure & la section minimale du conduit qui determine alors la permeable Arradmission, le conduit se compose d'un convergent puis d’un divergent afin ¢’augmenterlavitesse des gaz dans un premier temps, puls de récupérerleur énergie cinétique sous forme de pression juste ‘en amont de la soupape. Le diamétre minimal du conduit doit done sre sutfisamment faible pour accentuer ce phenomene mais suff ‘samment grand pour limiter la perte de charge. En faisant'hypathase d'incompressiblité du tluide, la conservation du débit moyen s'écrit ‘Ae Ue may = Ap Up moy ‘avec A, aire do la section minimale du conduit, Uc may. vitesse moyenne des gaz dans le conduit, Up may vitesse moyenne du piston. La section minimale du conduit A, est caleulée en imposant au régime de puissance maximale une vitesse moyenne des gaz comprise entre 80 et 120 mis 2.1.3 Coefficient de perméal Approche expérimentale te, Les mesures en souffirie permettent de calculr la section équi- valente Agg de l'ensemble conduit-soupape, pour différentes valeurs de ldvée, & partir du debi obtenu sous un gradient de pres Sion donné (et. article [8 2 600] ransvasements gazeux dans les ‘moteurs thermiques, de ce traits), Uévolution de la section équiva- Tonte en fonction de la lovée fy comprend deux parties qui corres- ondent & la section de passage & la soupape, d'une part, et dla Section du conduit, ‘autre part (igure Sa |. On defint les eritdres do comparaison suivants = le coefficient de perméabilté du sidge A 7, — le coefficient de perméabilité du conduit Le coefficient de perméabilité du sidge, initislement égal 4 1 décroit quand la levee augmento. Le coefficient de parméabilite du conduit erolt avec Ia levée et tend généralement vers 1 figure SB), Compte tenu du sens de écoulement, le coefficient de perméabilité du siage 8 'échappement est souvent meilleur qu’a Yadmission, En contrepartie, pour favariser I'apiration des gaz, les conduits aladmission sont généralement plus directs. Dans ce cas, le coeff- ciant de perméabilté du conduit d'admission est meilleur que celui du conduit e'schappement. Les principaux paramétres qui conditionnent ce coefficient sont, — lagéomézriedu conduit :¢irection parrapportat'axe du cylinde, ‘coudes, toi de variation dela section le long de son axe ; la ferme de la soupape: géométrie de la téte, largour de la porte: Tiysacm Pip) =O) Ltficacté représente aussi le rapport entre la levée moyenne et la ‘Maximale Mea, hors rampes, En général, les valeurs usvelles efficacité sont comprises entre 0,55 et 0.6 Vefficacité est une gran- ‘deur uile pour comparer deux ois ayant la méme levée maximale et le méme étalement. Dans ce cas, plus Iefficacté est elevée, plus la levee moyenne eta section débitante sont importantes, Pour obtenir une loi de levée efficace il faut que la vitesse maxi- male soft la plus grande possible et qu'elle soit obtenue le plus tot possible on début de levée, Ceci se Iraduit par = une aceélération positive élevée sur une courte durée ; — une aceslération negative av voisinage du sommetlaplus faible possible fen valeur absolue) sur une longue durée, Lorsque deux lois ne présentent pas fa méme levée maximate ou le mama étalement, Voticacite nat plus un crtére de comparaison. En effet, considérons par exemple deux lois homothstiques ayant le méme étalement, Leur efficacité ost identique ; pourtant, Ia fol résentant Ia levee maximale la plus importante est plus avan’ ‘geuse du point de vue de la perméabile Dans la pratique, les niveaux d'accélérations positive ot négative ‘acceptables sont limites par la valeur des efforts admissibles et par los risques de décollement (3.2.1.2), En conséquence, Ia levee maximale et la durée angulaire douverture dela 1oi de levee théorique sont plus importantes que celles de la [oi de levée idéale ‘adaptée aux conditions de fonctionnement du régime de puissance maximale. Cela permet de compenser en parte le manque deffica- citédes [ois et augmenterla section débitante moyenne, pendantla phase active de transvasernent (figure 3b). 2.3 Diagramme de distribution Les positions angulaires du vilebrequin correspondant & fouver- ture et ala fermeture des soupapes d'admission et d'échappement pour une levée donnée définissentle dlagramme de distribution Cette défintion & partir d'une levée arbitraire n'a pas de sens physique mais permet, dans la pratique, lors dessais de mise au ont moteur, un contréle immeédiat du ealage. jor tate Gente mecaniaue B2805-7DISTRIBUTION A souPAPES @ettoncte en A/A A widotevie pie mute ae S_ permet’ una atisure i A 1 Loi de lovee théorique @ to de tovi de soupape Prenons Fexemple d'un diagramme défini sans jeu pour une levée de.0,5 mm pw Avance Ouverture Admission ‘Avance Ouverture Echappement AOE : 48" Retard Fermeture Echappement RFE: 14° Pus Dans cot exemple igure 9a}, Ies lois d’admission et d'échappe- ment ant le méme étalement (242° vilebrequin) mais présentent un calage lagerement dfférent. Comptetenu des angles AOA et RFE, les soupapes d'admission et d'échappement sont ouvertes simulta- 1ément au voisinage du PMH pendant un laps de temps appelé cro! ement (26° vilebrequin) Dans ce paragraphe, les sifférents problémes liés au choix d'un diagramme de cistibution sont abordés : adaptation en terme de erméabilé et étude de influence du diagramme sur les caractérie fiques de fonctionnement du moteur. B2 805-8 fdmission Aug fenappement EP i ® srorion deta sion sane Seti te ae 2 a + Pe | x | te © trottion de inde de Mech a fonetion ‘de Tangle de rotation du vilebrequln fen terme de perma 2.3.1 Aspect perméabilité © Connaissant les caractéristiques cinématiques du systéme bietle-manivelle, la ol de levée de soupape, Ie diagramme de distr- bution, la perméabilite des conduits déterminge en souffieie, on peut représenter (figure 96) Févolution de la section débitante en fonction de la vitosso du piston. Ces tracés nécessitent quelques commentaires — a section dbitante maximale coincide avec la zone de vitesse rmaximale du piston ; — pour une vitesse de piston donnée, la section de passage dispo- nile est beaucoup plus importante dans la partie basse de fa course 4u piston (lorsque fe piston est situd entre sa position de vitesse maximale tle PMB) que dans la partie haute. En conséquence, et compte ten del'inertie des gaz es phases de vidange et de remplit- sage ne sont pas symétriques, Lore de admission, le travail développé en début de la course du piston sert 4 mettre en vitesse les gazdans le conduit. Lénergie ciné- fique correspondante est ensuite axplatée 8 travers une section ‘Toute reproduction sans autorigaton du Centre rangaed'explotation du dot de cope ext stetementinterdt, ‘GTechniques de Fingoniour wake Gonte mecaniaueDISTRIBUTION A souPAPES importante, ce quilimite les pertes de charge etfacilteleremplissage ‘auvoisinage du PMB malgré le ralentisserers, voirelaremontée, du piston. Le remplissage du cylindre utilise done principalement le travail du piston ot Finerte des gaz Lors de échappement, la section disponible est importante alors aque les gaz sont en train d'acquérr de la vitesse. Lorsaue le piston Falentit [a section de passage reduite au voisinage du PMH ne permet pas une vtiliation correcte de énergie cinétique acquie.Lavidange ‘duoylindre exploite done essentiellement le phénomene de boutlée {pression résiduelle es gaz dans le cylindre a ouverture dela sou ape) ete travail du piston. Pour disposer d'une section de passage suffisante pendant toute la course utile du piston, Vétalement des lois de levée est supérieur 3 180° vilebrequin. En conséquence, la soupape est ouverte alors que la vitesse du piston s’oppose au transvasement, ce qui peut, selon les conditions de pression dans les conduits etre ou non favorable. © Lindex de Mach Zest un nombre adimensionnel qui caractérise écoulement dans la section équivalente & l'ensemble conduit ‘soupape. lest defini comme le rapport entre la vitesse des gaz & Ta soupape u, et la célerte de son 2 En faisant hypothase de fluide incompressible, on obtient la relation A eR La figure 2¢ présente 'évolution de index de Mach pendant les phases de revoulement et d'aspiration. © Regle constructive Selon certains auteurs [Heywood] qui ont étuclé la corréation ‘entre lerempliszage et! index de Mach, au régime de puissance max: male, fa valeur moyenne de I'index de Mach, pendant la phase de refoulement et celle d aspiration, doit are inférieure 80,5. Compte tenu des températures, ce critére est plus dificile 8 respecter admission qu’a I'échappement. Pour une position angulaire de vilebrequin donnée, la vitesse du piston croft avec le régime. Pour un rapport D/d, fixe, plus le régime de puissance maximale est eleve plus I section équivalente doit ste importante. En consequence, Ia levee et étalement doivent étre augmentes, 2.3.2 Incidence du diagramme sur le cycle basse pression (remplissage et pertes par pompa: 2.3.2.1 Avance ar AOE est favorable la vidange du cylindre, Toutefois, elle ne doit pas dtr trop importante pour ne pas dégraderle rendement du cycle haute pression (5 2.3.3) Les avantages d'une ouverture anticipée sont les suivants = Inpression des gaz brilés est élevée, ce qui, d'une part, assure une patie de lavidange par détente des gaz dans leconduitet,d'autre part, augmente amplitude des phénomenes acoustiques dans la tubuture déchappement ; Ia section de passage au droit de la soupape & partir du PMB fest importante, ce qui diminue la perte de charge pendant toute la Phase de refoulement “Ta pression dans le cylindre au début de la remontée du piston ‘est abaissée, ce qui diminue le travail de refoulement (figure 10a}, uverture de l’échappement AOE ‘Toute reproduction sans autriastion du Centre range aexplotation du doit de cope ext stictementinterat, (GTechnlqves de Fina Volume danse evingre @ intuonce do rA0E > 0 “pera oval Serefoulament 1 ® tntwence u RFE <0 Tecomprossion des gaz bess ‘selena Stigmentaton de FEGR interne AFA adap _— 2) consdquence de AOA ‘minction de Ie perte ‘Se charge bls soupope Si aahute Fenpeatn etravon @arAropimportant: Tecrechament es get Fedor ae pre ‘diminutlon de la pression ‘nf decompression 3p La phase a'admission succédant immédiatement a la vidange, ta fermeture de échappement ne doit pas s'effectuer trop tardivemen ‘sous peine de réaspirer les gaz rilés dans le cylindre. Cependant, le Fetard dla fermeture doit éire suffisamment important pour éviter line recompression des gaz résiduels (igure 106), ot assurer la vidange du volume mort en exploitant, si possible, les phénamenes pulsatoires éventuels En offet,onde de pression générée parla boulfée ouverture de la soupape se propage dans le systéme 'échappement, se reflechit ‘aux embranchements et aux variations de sections en une onde de épression qui romonte vars la soupape. Pour sire correctemant ‘exploitée, cette depression doit assurer la vidange du volume mor, lorsque le piston est au voisinage du PMH et que sa vitesse est quasi- ment null. La section de passage 3 cet instant doit done étre encore Suffigante pour que Faction dela dépression solteffieace. 2.3.2.3 Avance & 'ouverture de I'admission AOA LAOA consitionne, en fonction de leticacité de la loi de levée ot du nombre de soupapes, a section de passage des gaz au debut de la phase d'aspiration. En augmentant 'AOA (figure 10e), la perte de charge a la soupape diminue, ce qui permet une meilloure ir tte Gente mocaniaue B2805-9DISTRIBUTION A souPAPES conversion du travail du piston en énergie cinétique de Fair dans le ‘conduit. Cette énergie cinétique est ensuite recupérée ala fin de la phase dadmission, permettant ainsi d’améliorer le remplissage, EAOA améliore ta perméabilté pendant la phase daspiration, diminuant le avail de pompage. Toutefois, FAOA doit dre limites our éviter Ie refoulement cvune partie des gaz brilés dans le conduit admission, gaz qui sont ensuite reaspites. © Remarques sure croisement ' Pendant Ie croisement, les soupapes d'admission et 'échappe- ment sont ouvertes simultanément, Les phénoménes pulsatoires dans les conduits peuvent alors avoir des influences Dénefiques ou néfastes sur lavidange du eylindre. Citons deux cas eillustration — Cas n° 1:0 conduit d’échappement ost on dépression tandis, que le conduit d’admission est en pression. Cet état favorable agénére un balayage du cylindre qui permet la vidange complete du Yolume mort “= "Cas n® 2 le conduit a'échappement est en pression tandis que le conduitaadmission esten depression. Cette configuration défavo- rable génére un contre-balayage du cylindre qui s'accompagne du refoulementd'une partiedes gazbrilés dans latubulured! admission ‘© En ce qui concemme les moteurs suralimentés par compresseur volumétrique (sens contre:pression a'échappernent), le croisement {oft etre rédut pour évter introduction d'une trop grande quantité de gaz frais 4 'échappement, due d la surpression régnant dans le ‘conduit admission ‘¢ Pour les moteurs & rapport volumétrique élevé (moteurs diesel la garde entre le piston eta culasse au PMH est réduite.Celalimite le croisement possible afin déviterles risques de cantact entre le piston stles soupapes a haut régime, 2.3.2.4 Retard a la formeture di mission RFA La fermeture de la soupape d'admission doit s‘opérer surtisam- ment tardivement pour beneficier de énergie cinétique acqulge par Tee gaz pendant aspiration et des phenomenes dynamiques ssusceptibles d'augmenterle remplissage. Pour lalol de levée ideale, aractérisée par son AFA, le régime adaptation correspandant un Femplissage maximal est obtenu lorsque la fermeture de la soupape coincide avec égalité des pressions dans le cyindre et la tubvlure Parrapportala oi delevée aéale, paurle mémerégimed adaptation, la ol de levée réelle, penalise par sa faible effiacits, présente un Stalement plus important. Cela permet de disposer dune perméabi- Tite sutfisante pendant la phase c'aspitation, ul s’accompagne en Contrepartie d'un léger recrachementen fin d'admission. Pour les régimes infériours au régime ‘adaptation, la quantité de gaz recrachés dans le conduit est plus importante. Pour les régimes Plus élevés, la soupape se ferme alors qu'une certaine quantte dat, par sa pression et'sa vitesse, pourrait encore etre introduite dans eylindre, De part et autre du régime d adaptation, la quantité air introduite ost inférieure a fa quantité maximate théorique (et. atile | 2600] Transvasements gazeux dans les moteurs thermiques de ce trait 2.3.3 Incidence du diagramme sur le cycle haute pression 2.3.3.1 Influence du RFA sur le taux de compression Pour les régimes infériours au régime ‘adaptation, le RFA est préjudiciable au remplissage puisqu'llgénérele recrachement d'une partie des gaz préalablement admis dans le eylingre, La phase de Compression commence 4 FA aves une pression voisine de la pres sion ambiante en particulier & bas régimes (figure 10d). Le rapport Yolumetrique réelet le rendement de eyele sont done pénalises. 2.3.8.2 Infuence de AOE sur le travall de détente La figure 198 illuste influence de AOE surle travail de détente, B 2805-10 = ROE =0 Dans la partie haute pression du cycle, Ia courbe dévolution de Ia pression dans le eylindre suit Ia oi théorique de detente isentro- pique. Le travail fourni est maximal = ROE>0 A partir de ouverture de la soupape, la pression chute dans le cylindre plus rapidement que selon la loi de détente théorique, aire dle f partie comprise entre le diagramme théorique et Ie di gramme réel [zone (all représente la perte sur le traval de détente, Le choix de AOE doit dtre offectué pour assurer le meillour compromis entre la perce surle vaval de détente ela perte par pom page a un régime donne. 2.3.4 Incidence du sur les 6 iagramme ions polluantes Les émissions polluantes dépendent en partie de interaction entre les gaz d’adimission et 'échappement. Deux paramétres sont fondamentaux: le volume mort de la chambre de combustion et le croisement. Les moteurs Diesel, & fort taux de compression, présentent des volumes morts et des craisements reduite. Ils ne sont done pas oncernés par ce paragraphe. Considérans le cas d’un moteur 3 allumage command, non sura- liment. 5 AM eas :croisement nul Dans ce cas, la masse de gaz brilés, contenue dans le volume mort n'est pas vidangée. ly a done recyclage d'une parte des gar de combustion du cycle préeédent lors du cycle suivant (EGR Exhausted Gas Recirculation). Le pourcentage massique EGR est estimé par la relation DP yt wk veg avec mm, masse des gazd‘admission, des gazbrilés résiduals, PyP; pression des gaz d'admission, des gaz bril résiduels, Tw T, température des gaz admission, des gaz bralés residuals, Yo evlindrée, Vv volume mort Soit le rapport volumétrique Pour r= 10 et T,/T,=3,la masse de gaz brilés représente 36 % de la masse totale dé gaz contenve dans le eylindre © A tres faible charge, le taux d'EGR augmente sensibloment, Supposone py/p,=02, t= 10, T,/T,=3, le pourcentage JEGR teint alors 11% ‘Toute reproduction sans autorigaton du Centre frangasd'explotation du dot de cope ext stetementinterdt, ‘GTechnlqves de Fingoniour wake Gonte mecaniaue.DISTRIBUTION A souPAPES = 2 eas: eroisement non nul ‘© Comportement aux charges part Lorsque la charge est contrlée par le papillon des gaz, la pres sion moyenne dans le conduit d'admission est inferieure & celle régnant dans le conduit d'échappement lors du eraisement. Il peut done y avoir successivement — avant le PMH, refoulement des gaz brilés dans le conduit dradmission “Uiypres le PMH, aspiration simultane des gaz brOlés dans let ccondiite d'admission et d'échappement. Le taux d’EGR réel est done supérieur & Ia valeur ealoulée précé- demment, surtout aux bas régimes. Au ralenti, le taux d EGR, particuliarement éleve, génare des instabliés de combustion qui se Iraduisent par des émissions importantes dimbrilés et des irégula- ries de regime, ‘© Comportement en pleine chi La pression dans le conduit d'admission est alors voisine de la pression atmosphérique et les phénoménes acoustiques sont de forte amplitude. En fonction de leur phase respective a fadmission et 8 léchappement, I peut y avoir soit contre-belayage, soit sur balayage du volume mort. Dans ce dernier eas, si le moteur fone tionne en mélange homogéne (carburateur ou injection indirecte), il peut y avoir transfert de carburant dans Téchapperent ; cela se traduit par une émission importante d'hydrocarbures imbriles. 2.3.5 Contréle de de distribution charge par le Ain de diminuer, aux charges partielles, les pertes par pompage ‘occasionnées parle papilion surles moteurs a allumage commands fonetionnant en mélange homogéne, il peut re envisage, au mains d'un pointde vue théorique, de controler la quantité air admise non plus par une perte de charge a 'admission mals parle diagramme de distribution. Les deux principes qui peuvent étre appliqués sont les — adaptation continue du diagramme de cistribution au moyen «d'une commande de soupapes électrohyaraulique :la quanti dit introduite est controlée soit en écourtant la durée d'ouvorture dela soupape, sot en la prolangeent de fagan & refouler le surplus air préalablement introdut;, = desactivation d'un certain nombre de eylindres en maintenant leurs soupapes fermées : dans ce cas, pour une charge globale don née, les pertes par pompage sont annulées sur les cylindres inactits fet diminuées sur les eylindres actits [Hatano, (8.31.3) 3. Conception et dimensionnement d’une distribution 3.1 Transformation de mouvement par came Co paragraphe est consacré & étude cinématique dela transmis sionde mouvement entre lacame eta soupape, Selon lec, lacame attaque un poussoir animé d'un mouvement de translation ou un basculeur [ou un linguet) animé d'un mouvement de rotation ie ‘4: zane de rovlement prépondérant url come Bb: tone de glissement preponderant surla came @ evolution du gssement spéciique en fonction \ Gettangle de Fottion de arbre b eames 3.1.1 Poussoir plan Ce paragraphe concerne le contact glissant came-pouss: (figure 11a) en attaque direct culbutée 2.1.1.1 Relations cinémati En notant @ angle de rotation de arbre & cames, e vitesse angulaire de arbre & canes, iy déplacement du poussoir (en attaque directe, hy =, 1, plan de contact (perpendiculaire & la direction de déplacement du poussoith, ty rayon de base de la came, ° centre de rotation de la came, @ pied de la normale a 11, passant par O, M point de contact entre la came et le poussoir Tom ps) (0.5.79) repare fixe, 88 « cre ngs ‘Toute reproduction sans autriastion du Centre range aexplotation du doit de cope ext strictementinterdte, (Techniques de fing ir tte Gente mocaniaue B2 805-11DISTRIBUTION A souPAPES Vitesse du point M lié 8 la came Vezon¥ Vitesse du point M lié au poussoir Vee mare le vectour V dans la base {x5,y3) Ve = op, (008 ff, x2+sin By Ya) 'ou lexpression de la vitesse de glissement =e -Vy) =~ 0p, c08 By ex lation ps sin By = hy En utlisent les relations géométriques suivantes Me ont . F ot OM = pysin B x9 cos f, con obtient finalement mam) est Texprimée ‘en mm/rad) ; cela contribue a la détermination du diametre du poussoir Le glissement spécitique gy: pour la came ou pour le poussoi, est 4éfinicomme lerapportentre la vitesse de glissemont et Tavitesse de ddéplacement du point de contact sur la came Viq, ou sur le poustoir Vite 208 pour la came 9, (eame) — pour le poussoir = Me 4 (woussoin = ye I correspond au rapport entre le glissement at fe roulement ; i fest nul lorsquil y @ roulement sans glissement et infini en cas de alissement pur ot He Ye od ae Vj, = gf Od+om) Lies eohy x ‘0 Hiltarhe) Yoon B 2805-12 a’od finalement Vexpression du glissement spécifique 9, (came) 9, (poussoir) LLévolution du glissement spécifique sur la came et sur le pous- soir en fonction de langle de rotation de arbre a cames est repré- sentée figure 11. Sur la came, le glissement spécifique augmente avec la levée. Pendant les phases o'accélérations positives, le roulement est pré- Pondérant. Au voisinage du sommet de came, le point de contact fe déplace tres lentement sur la came. ly a rieque dusure, prince Palement au sommet de came. ‘Sur le poussoir |e allssement spécifique est faible, sauf au voisi- 3.1.1.2 Définition du profil de came i igure 11a) © Définition par plan tangent Cette définition est uilisée pour le tallage de la came. Pour un angle donné, on indique la distance au plan tangent ala came par apport au centre de rotation de la came. Dans le cas dune came actionnant un poussoir plan, cette description coincide avee la foi de mouvement cu poussoir, © Définition en coordonnées cartésionnes LLexpression des coordonnées du point M de la came dans un repare (0,x,,7,)ié& la came est le suivant: om _ hi tan p= OM om = (00% -an"* = very ene)” = 0 Bit =p [on fs) Seve (eo © Rayon de courbure de la eame au point de contact Lerayon de courbure r peut tre calculé, en coordonnées polaires, par la relation suivante, (teat? Bien pe y Py vee 9, = enn ae? ‘Toute reproduction sans autriaton du Centr frangase'explotation du dot de cope ext stietementinterdt, ‘GTechniques de fingoniour wake Gonte meceniaueDISTRIBUTION A souPAPES Dans le cas particulier d'une came actionnant un poussoir plan, it vient hye Exemple : avec ry= 16 mm, = al accéleraton postive maximale, on y= 10mm, f= S8mmirad® et m= 78mm = ila levee maximale du pousso., on a fig= 10mm, Hy = -22mmirad? et f= 4mm. 3.1.2 Basculeur ou linguet Les paragraphes 3.1.2.1 et 3.1.2.2 concernent indifféremment les listributions & basculeurs eta linguets. En effet, géométriquement eee deux éléments sont semblables. ls comportent chacun un levier e6té came L, et un levier cété soupape L, {figure 12). Si Tangle x entre ces deux loviers est faiblo, ‘I s'agit d'un linguet et materillement les deux bras sont inditférenciés. Au contrare, si ‘angle entre les deux leviers est important, is'agit d'un basculeur présentant materiellement deux bras distinets. Dans certains cas, Futisation d'un galet permet de supprimer le glssement. Les rela: tions cinématiques développées s'appliquent de la méme fagon dane les deux eas. 3.1.2.1 Contact entre soupape et basculeur (ou linguet) En notant (figure 13a) fh déplacement de la soupape, hy position intiale de Yextrémité de I soupape (8 levée null), rayon de courbure du patin du basculeur (c6té soupapel, 8 angle d'oseillation du basculeur, &% position angulaie inti A M, lu basculour (3 love null), intersection de I'axe Ox et de axe de la soupape, point de contact entre Ie patin du basculeur et la queue de soupape, Oy centre d'osci ©, centre de courbur 2, point de axe de la soupape situé a son extrémité, Ot OA = Ly, OM = 1, O50, = by ‘on étabiit les relations géomévriques et cinématiques suivantes tion du basculeur, {du patin du basculeur (c8té soupape) by sin(0- 05) = hg + hr sin 6 eos B, = L, 005(8~ 8) P50 By = hy 1 Vitesse de llssement vee —ltorh oy Ty cos (6-05) — Tees (0) ‘Toute reproduction sans autriation du Centre rangaeaexplotation du doit de cope ext stictementinterate, é jou tate Gontemmecaniaue niques de Fina i . soupeoe secu rotation doesent spiciave B2805- 3DISTRIBUTION A souPAPES La vitesse de glissement est § 8 6 fois plus faible dans le cas du contact basculeurisoupape que dans le eas du contact came/pous- Solr ou came/basculeur © Glissement spécifique Pour le patin du basculeur, oh 9, (basculeun =(ho+ A} Pour Vextrémité de la soupape, _ 9, (soupape) Pour le basculeur le glissement spécifique varie assez peu (entre 05 ot 15 par exemple). Pour la soupape, le glissoment spécfique devient infin’ lorsque hy ~ hr, 0 figure 136) © Position du point de contact 0M, = d2-(hgs bart, Lamplude du déplecement du point de contact et minimal loreal has cO8 hr Danse en sepacemet ent ep Spabtnont ae'pa of Five de fone di soupape 3.1.2.2 Contact ent ‘came et basculeur (ou linguet) © En notant de plus (igure 142) hh, levée en plan tangent au niveau de la came, (0, contre de courbure du patin du basculour (cdté came), %o position du centre de courbure du patin &levée nulle, rg. tayon de courbure du patin du basculeur (c6té came), Mi point de contact entre a came ot le patin du basculeur, © position du point de contact sur le patin & levee null, ot $= (0049, 005), Yo" (0,0, O,0e¢), # = (00,9, 60), E =00,. be = 0404, Pa = 004, B =10,0, O.Mi, = et on utilisant les relations établies av paragraphe 3.1.2. hot har : —_» Tews (6a) on obtient les relations aéométriques et cinématiques suivantes EF 412-26 L, cos(yo+ 6) Utlsant la méme démarche qu’au paragraphe 3.1.1.1, on détermine expression ce la vitesse de glissement : on éerivant B 2805-14 @ permits glomus Fermeture Position du point do contaet ‘hurls pain Bin eve maximal } cas) = tin | |ecie 4 {braver cursor dy pin compte tr do Fositaion du bel os dplacoment t lee durgae de esjourf tio ative clexomae| au voinoge foe pointe do robrouseoment PoP, cont aieymatrquos. @ éclacement du pin de cortact OM Figure 14 - Contact entre came ot basculeur égalité des vitesses normales, on obtient la relation qui permet de caleuler Vangie soit Vo == 0 het ret le €08( 9-9 Yo +0—B) H+ rg 8 Le début de Vexpression est identique a celle obtenue dans le eat du poussoir plan. Un terme complémentaire qui prend en compte la geométrie et oscillation du Besculaur est sjoute res Py da_ Pb Ditonto pa gu 48) OM = r4 n—L9p~ ob + (yo + 811+ B= (4 voll OM = ie+ 8-0) ‘Toute reproduction sans autriaaton du Centr frangaed'explotation du dot de cope ext stictementinterdt, ‘Techniques de fingoniour wake Gonte meceniaueDISTRIBUTION A souPAPES tallage ut- liage lorsque la came presenta des concavités la position du centre dela meule est détinie par tes coordonnées polaires (pg t+) En notant (figure 15) Op centre de la meute, rm fayon de Ia meule Py = Ory fon a dans le tangle 00.0, ph phetrgtpt-2Uta=t) Ps cO8e-P) singx =p) Pr dou Ps '» Rayon de courbure La fonction 9 (7) défiit en coordonnées polaires le lieu du point 0, dans un repere liga a came. Or ce leu est une courbe parallele a4 profil de came. La distance entre ces deux courbes étant ry, Ie rayon de courbure de la came au point M est égal 8 celui de la courbe pa(7) au point O, correspandant diminué der, “Toute reproduction sans autriastion du Centre rangaeaexplotation du doit de cope ext stictementinterdte, (GTechatgues defn Soit (63-03) P+ 20 Pa Pe dey ever, = Fe, op a =o a Dans locas de basculeurs ou de linguets dgalet de faible diamatre, la came peut présenter lacalement des concavités.En effet, lorsque le rapport de bras de levier L/L. est important, le rayon de courbure dea came peut devenir négatilors des phases d'accéleration posl- tive: Dans ce cas, il faut valler & ce que la courbure obtenue soit compatible avec les rayons des meules utilisées pour Ie tillage des ‘cames dans les processus industries, Laugmentation du rayon de base ry permet de diminuer voire supprimer les concavites de la 3.1.2.3 Profil de came réel Le profil de came est calculé partir de la loi de levée théorique cet de fa géomeétrie dela commande de soupape. La forme réelle de Ta came est obtenve par rectification apres traitement thermique, La translation de la meule, synchronisée a la rotation de la came, Peut &tre commandée soit par une came mare, soit directement par commande numérique. Compte tenu du processus de réalisa- fion (defaut de synchronieme, inertie des pieces en mouvement, jeux, déformation des pisces, précision de la génération des mou- Yements), le prof obtent difere legerement du profil sounaté Pour limiter les dispersions, des spéeifications concernant les tolé- rances de fabrication accompagnent le plan du profil de came. Linfluence du défaut de fabrication de la came surla loi de levée 4e soupape est proportionnelle au rapport de bras de levier 3.2 Etude des problémes rencontrés en fonctionnement 3.2.1 Ecarts entre et la loi de loi de levée réelle théorique 2.2.1.1 Déformations élastiques des éléments chaque composant de Ia chaine cinématique entre Ia came et la soupape passéde sa raideur propre relative au type de solicitation Saquelle il est soumis, = flexion pour les arbres & eames, les basculeurs et leurs rampes, les linguets — compression pour les butées ou poussoirs hydrauliques et les galets | = flamboment pour es tiges de culbuteur: La raideur globale de Ia distribution résulte de association de toutes ces raideure. Elle peut stre exorimée sous forme d'une rai- our équivatente Ki au droit de la soupape. Pendant le cycle de fonctionnement, les efforts transmis par les différents éléments varient. Une importante énergie de déforma- tion est done alternativement emmagasinge puis libérée, ce qui ‘aénére des écarts entre [a loi de levée théorique et Ia Toi de levso Féolle. amplitude de cos phénoménes depend de la raideur des composants et des efforts, done du régime, jor tate Gente mecaniaue B2805-15DISTRIBUTION A souPAPES Exemple : avec une masse en mouvement m de 0,12 kg, une precharge du ‘essort de rappel F de 250N et ne radeur du res- fort de rappel K de. 25 Nimm, considérons les trols points earacté fistiquss de la fi de lovse lacesleration postive meximale. point Ainviexian, levée maximal) Effort FIN) Point W Ne Ne (rom) (rmiac) 400 r/min 3 500 tr/min yA 4 59 297 236 4 ° 390 390 Po 23, 595 28 Lallure de révolution de Feffort de contact a la soupape F au cours du cycle est représentée sur la figure 18. On constate que la durée angulaie des phares de compression ‘et de detente, leur hombre et leur succession dans le cycle, ainsi que amplitude de Ta solicitation varient avec le régime. Connaissant la raideur Ky de la distribution au droit de ta soupape, on peut calouler'écart entre Ia levée théorique et la levee Féelle do & Ia déformation des éléments ‘Avec Ky =20 000 Nimm, on obtient, pour exemple chaisi pour N =400tr/min, en Py: Ah pour N =3500 trimin, en Py: Ah = 62m A haute régimes, ['énergie de déformation emmagasinge a ouverture pendant le début de la phase d'accélération positive est restituée au voisinage du sommet de came, ce qui peut provoquer lun gain de levée par rapport a la levée maximale théorique avec bu Sans perte de contact. Toutefois, 'énergie restituée ne pouvant pas &ire supérieure a énergie ommagasinée, le gain de levée en Sommet doit étre inférieur a la perte par compression pendant Faccélération positive. Dans le ea3 contraire, cela signifie quill y 8 décolloment en sommet de came, 0 um A la formoture, Vénergie de déformation emmagasinée pendant le début de la phase d'aceélération positive peut contribuer & Féduire ou a accentuer la vitesse d'impact de la soupape sur son riage suivant limportance et la phase du phenomene de ‘compression. oh «phase de compassion B2 805-16 Le dimensionnement de chaque élément de la distribution doit fre effectué en tenant compte de la raideur globale souhaitée, afin de limiter les écarts de levee et 'amplitude des phénomenes dyna- rmiques. 3.2.1.2 Di LLassociation des phénomanes de déformations élastiques et des phénoménes de résonance du réstort de soupape peut générer fee anomalies de fonctionnement caractérisées par des décohé- sions temporaires encre les elements. Los une décohésion, au moment ol le contact se rétablt, sila difference entre lavitesse réelle dela scupape et sa vitesse théorique fst importante, il peut y avoir rebond, voire succession de ricochets (igure 171 Le comportement balstique est le cas extréme, obtenu & hauts régimes, lorsque la décohésion commence aprés T'aceélération positive de Fouverture et se prolonge pendant toute la durée du Mouvement de la soupape. Dans ce cas, le contact se rétebit avec Febond au-deld dela rampe de fermoture. Ce type de fonetionnement ne peut Sire qu’accidentel(sur-régime), sous peine de déteriorer rapidement les contacts (écailagel Les décollementsinfériours a5 % dela levée maximale sont généra- lement accaptables sane modification importante du fonctionnement du moteurni risque de ciminution dela fabilite Dormstion sastique Déclloment suv de rebondecurlacarse Comportement bsltiaue Sten rovond ce Sounspe surson sone ‘mouvement rel dele eoupepe = de levee théorique Figure 17 - Comparaison du déplacementréel de la soupay ‘stde la loi de levee théorique “Toute reproduction sans autriaton du Centre frangae exploitation du doit de cope ext stietementinterdt, ‘GTechnlqves de fingoniour wake Gone mecaniaueDISTRIBUTION A souPAPES 321.3 Re ‘Suppotons que a soupape suive la loi de levée théorique pendant toute Ia phase couverture, A la fermeture, elle vient se poser sur son siége avec une vitesse dimpact vy. Selon la qualité ‘du choe (plus ou moins élastique), une certaine quamtité de Féner- ‘ie cinétique Initiale est restitude. ly a rebond de la soupape sur Son siage. Si famanissement est faible, il peut y avoir une succes sion de rebonds avant larrét de [a soupape. Moyennant certaines hypotheses simplifeatrices, on peut établir les relations suivantes ui permettent de comprendre le phénomane. Hypotheses : —Vamortissement et les frottements sont négligés pendant le mouvernent de la soupape wa'Venergie absoraée lors du choc de la soupape sur son siage ‘est prise en compte parle coefficient de restitution ¢, es rebonds sont de fables amplitudes: efor de rappel ourni par le ressor est constant. Relations (figure 18) la formeture y= 6N hy be" TE 12N mv, aa avec Fy(N) fort de rappel (précharge du ressort Niteimin} régime de arbre & cames, 4 coefficient de restitution, hauteur maximale du rebond, facteur vitesse de rampe de la loi de levée, mikg) masse en mouvement, Yims) vitesse d'impact dela soupape sur son sidge, Vg (tv5) vitesse de rebond, ya \deg) durée du rebond, Interprétation La hauteur de rebond est proportionnelle & la masse en mouve- ment ot aux carrés du regime et de a vitesse de rampe : elle est inversement proportionnelle & la précharge du ressort Pour dimi rsque le régime ma iifaut ‘mouvement, diminuer la vitesse de ‘augmenter Ia precharge du resort “Toute reproduction sans autriastion du Centre range aexplotation du doit de cope ext strictementinterdte, (GTechatgues defn Example 0 mide ot «, = 0.8 2800 1 02 8 Voy imei) 336758215 hay ur moo oN cay 09) 68 Saag, D’aprés ce caleu simplifé, les rebonds devraient apparaire 8 tous les régimes et s@ maintenir entre deux levees de soupapes consécutives malgré une diminution progressive de leur amplitude Dans la pratique, amortissement di 3 Ia déformation des piéces (sidge,eulasse,téte de soupapel absorbe une partie de!énergie.ciné- tigue de la soupape. Ains, les rebonds r‘apparaissent qu’a partir a'un certain régime et s'amortisentasse? rapidement Notons que utilisation d'un angle de portée & 90° au lieu de 120° pourles soupapes d'admission permet de réduire la vitesse dimpact environ 20 % La présence de rebonds est préjudiciable au bon fonctionnement du moteur (modification du diagramme de eistribution théarique) ‘era la tenue mécanique des soupapes. C'est aussila source de bruit principale de la cstribution & hauts régimes, Les valours générale- ent admisos au régime maximal de fonetionnement sont denvi- fon 0,5 % dela levée maximale. 3.2.2 Problémes de tenue mécanique 3.2.2.4 Usure surfaces de contact Les types d’usure rencontrés sur une distribution sont ceux classi- ‘quement connus pour les contacts fartement soliites(engrenages, Foulements, ete}, savoir — le pitting : c'est un écallage de la surface consécutif la répeti- tion un grand nombre de cycles dente chargement est élev6. C'est Uunendommagementcumulatifdd au depassement (en sous-couche) de la contrainte maximale admissible en fatigue, Ce type de détério- ration est courant sures contacts ou la pression est importante alissement faible. Ilconcerne principalement le sommet dec Tappidce associée ipoussoir atin) Te scuffing c'est un arrachement de m particles assez grosses peuvent éte enlevées lassant les surfaces fugueuses c'est une usure soudaine et qui évolue rapidement. Elle fapparalt lorsque la pression de contact est importante et quel"épais- ‘eur du film c'hulle est insulfisante. Forterment lié la qualité de Fulle (présence d'adcitfs), ce type de détérioration peut survenir ‘surla came, les poussoirs ou les patins. C'est le mode principal de éfaitance des pisces on acier Les principales causes c'usure anormale sont les suivantes = chargement trop important; — défauts de position des surfaces de co rapport aux autres PRidefauts de forme des surfaces de contact; — detauts de lubrifcation du contact: quantié de lubrifiant Insutfisante, qualité de la lubrification (nature de I'hule, ftation), état de surface des contacts (rugosit, sens de rectification); défauts provenant des materiaux : incompatible relative des matériaux formant le couple de frottement, mauvaise santé matiere (dureté superficielle et en sous-couche insuffsante) les unes par 3.2.2.2 Rupture des pidces en fatigue CCompte tenu du made de fonetionnement "une distribution, en particulier & hauts régimes, les piéces sont fortement sollcitées en fatigue sous Faction de contraintes alternées de différentes natures (traction/eompression pour les tiges de soupape, flexion pour les basculeurs et les linguete, torsion pour les ressors, ete}. De plus, lorsque les fréquences propres des premiers modes de déformation ‘sont peu élevées (ressort de soupape, tige de culbuteur, il peut y B 2805-17 jor tate Gente mecaniaueDISTRIBUTION A souPAPES avoir amplification dynamique des zoliitations a certains régimes Gritiques (83.3), Dans certains cas, on est confronté, apres un hombre de cyeles plus ou moins élev6, 8 des ruptures de pieces. Si elles-i surviennent alors que le dimensionnement semble correct d'un point de vue théorique (contraintes dynamiques compatibles avec les caractéristiques mécaniques du matériaul, différentes Causes peuvent étre envisagées — concentration dle contraintes dues & un mauvais dessin de la pidee santé matiére insuffisante, notamment : mirofissures en sur- face, retassures en pleine matiere et durete 8 cceur trop levee. 3.3 Conception des différents organes Pour concevoir une distribution performante, il faut respecter les critéres permettant e'assurer le meilleur compromis entre Tetfca- it, le comportement’ dynamique en fonctionnement, la tenue mécanique des composants, les pertes par frottement et le prix de Fevient. Ce paragraphe est consacré aux principaux critéres de dimensionnement. 3.3.1 Soupapes Les critéres a prendre en compte lors du dimensionnement des soupapes sont Ia perméabilité, Ia conduction thermique, Ia résis~ tance mécanique et la masse, 3344 Pour obtenir une feut un grand de portée et un fable dlamatre de tige en dehors du guide. influence d'autres parametres géométriques de la tete de sou- pabe, tls que la forme du profl c6té conduit et les rayons de rac- cordement, peut étre étudiée par des essais paramétriques en souttlere ems 3.3.1.2 Conduction thermique Lorsque la soupape est fermée, la chaleur est dissipée dans la culasse parla t8te de soupape, le sibge ete guide. Les phénomenes mis en jou a'admission et & 'échappement sont comparables. Au contraire, pendant leur ouverture, lex soupapes d'admission et a'échappement sont en contact avec des gaz de nature et de température diférentes. La soupape d'admission cede de a chaleur aux gaz frais tandis que la soupape d'échappement recoit une quantité importante de chaleur. Dans ce cas, l'évacuation de la chaleur s'efectue parla tige de soupape et le guide. La température maximale est atteinte au centre de la téte, Pour tune soupape d'échappement, elle peut dépasser 780 °C. La sou- ape d'admission, mieux reftoidie, « une temperature maxima comprise entre 400 et 500 °C, Pour assurer une meilleure diffusion dela chaleur et une bonne résistance aux contraintes thermiques, on utilise généralement & Féchappement une téte de soupape plus épaisse qua admission ot une structure bimetallique:tige en acier au chrome-siicium ot tite en acier au chrome-manganése-tung-sténe. Dans le cas de Contraintos thermiques trés importantes, on peut employer des tiges de soupape creuses contenant du sodium liquide ; sous effet des accélérations alternées, le sodium se déplace dans la tige asturant ainsi le réle de fluide caloporteur. Les solicitations mécaniques sont rendues plus critiques par les conditions thermiques de fonetionnement. Les matériaux employes doivent done présenter de bonnes caractérisiques mécanique & hautes temperatures. B 2805-18 Les portées de soupapes sont principalement sollcitées au choc lors de a fermeture. La vitesse dela soupape peut, pourles régimes Slovés, atleindre ? m/s pour les moteur rapides (valeur limite), angle de portée du siege permet de réduire la vitesse impact our une portée & 80° le rapport entre la vitesse d'impact et la Vitesse de la soupape est de 0,7. Les matériaux employés (aciers frittes) doivent presenter une bonne résistance au matage. Les portées des soupapes d'admission monométalliques bénéfcient Géndraloment d'un dépét spécifique (selitage) qui permet daug- renter localement leur duet © Extrémité de Ia tige de soup Cette partie de Ia soupape transmet les efforts de commande, Selon le type de distribution, la pression de contact et Ia vitesse de glissement peuvent étre importantes. De plus, des chocs ont leu & ouverture et en cas de décollement. Pour obtenir une résistance suffisante au matage et a T'usure, V'extrémité de la soupape doit résenter une durets élevée (généralement supérieure 2 30 HRC) ‘btenue par traitement thermique. © Tige de soupape En ce qui concerne la tige de soupape, on peut distinguer deux parties délimitées parla (ou les} gorge(s) de maintien des clavetes. {a partie située entre a gorge et excremité de atige nest sollicitee quien compression ; le niveau le contrainte atteint est assez faible, La partie comprise entre la gorge eta i6te de soupape est sollicitée tant3t en traction pendant les phases daccélération négatve et lors ddu choc d'impact sur le siage, tant6t en compression par la pression fdes gaz et les efforts d'inertie dus &accdlération positive. La partic de la tige servant au guidage de la soupape présente une legire eonieite. Pour augmenter la résistance a 'usure, cette zone est par- fois chromee. 3.3.1.4 Masse Réduire 1a _masse permet de réduire les solicitations dans ensemble des pices ainsi que les efforts de contact donc les pertes par frottements. En ce qui concerne les soupapes, 'allége- ent doit tre compatible avec ensemble des contraintes méca- niques et thermiques, mais aussi avec les procédés d'obtention industries, sans oublior les eriteres de prix de revient Généralement, la diminution de masse s'obtient par éviderment de la tata de soupape (coté chambre de combustion), par une dimi- ution du diametre de tige en dehors du guide ou par Vadoption de tige de soupape ereuse. Dans ce cas, et comme pour les Soupapes bimetalliques, la tige est rapportée a la téte au moyen d'une soudure par fietion, 3.3.2 Ressort de rappel Le ressort de soupape assure le contact entre los liférents élé- ments pendant la phase oaccélération negative, mite les rebonds {a fermeture et maintient a soupape sur son siége pendant le cycle basse pression. 3.3.2.1 Caleul de Metfort de rappel Au régime maximal, la puissance développée par effort F du fou des} ressortls) de rappel doit étre supérieure & la somme des puls- sances des efforts Fj et des couples C; cinertie de toutes les pieces fen mouvement. Cansidérons le cas d'une distribution culbute (igure 19), EnnégligeantFoseillation de la tige de cub vvoment de translation, on obtient 1 devant son mou dh th mp, oh var” ‘ a a n ‘Toute reproduction sans autrigaton du Centre frangaed'explotation du dot de cope ext stietementinterdt, ‘GTechnlqves de Fingoniour wake Gonte mecaniaueDISTRIBUTION A souPAPES Vie de répioge aujes Culbutoor Ccoupetio. “Tigo du cubutour ‘soupepe 1, levi e6té soupape on Le Invi 8 come avec Jy inert duculbuteur et dos pidces aui lui sont solidaires par rapport son axe d'oscilation, ‘masse du poussoiret des piécos qui ul sont solidaires {tige de culbutour, ete), 'm masse de la soupape ot des piéces qui lui sont sol daires (coupelle clavetes, ete) Pour chaque ressort, tfort d'inenties'éerit avec (xt) déplacement d'un point de ressort repéré par son abscisse curviligne x le long du ressart ALO. (phenomanes vibratoires négligés, MO tpn r aligés, youn section du fl du ressor, longeur dy fil du ressort, bp _-masse volumique du matériau constituant le ressort, tou &h Lae a masse du ressor De plus, on peut écrire les relations aby _ be at a Tar “Toute reproduction sans autriastion du Centre range aexplotation du doit de cope ext stictementinterdte, jou tte Gontemecaniaue (GTechatgues defn an 1 re Be = Ty (apPtexmation 8 ordre 1) vole ohem ()] Chacun des termes représente la contribution des différentes places mobiles alinertiecalculée sla soupape, Cette formule est générale. Elle s'applique dans le cas d'une distribution 4 arbre @-cames en tele actionnant directement des ‘culbutoure avec my =0 et, dans le cas dune attaque directe, aves Tg= Oet Laity = 1. 3.3.2.2 Ri ‘affolement Le régime d’affolement Nyy (en trimin) est le régime minimal de rotation de l'arbre & cames pour lequel les efforts de contact Yannutent a0 | [For KA) avec FIN) précharge du ressort de rappel, KiNim) —raideur du restort de rappel Alm) levée de soupape, "(mirad?) facteur d'accélération négative de la soupape, ‘mig kg masse équivalente Le régime d'affolement varie en fonction del levée, I faut prendre ‘en compte le régime d'atfolement le plus faible calculé pendant la Phase daccélération négative. En fonction dela lal d’accélération et des caractéristiques du ressort, celui-ci peut correspandre 8 dlifférentes levées {figure 20). Usuellement, on prédimensionne le ressort de soupape de sorte que le régime eaffolement soit supé- Flour au régime maximal d'environ 10% 3.3.3 Tenue mécanique des contacts © Effort de contact effort de cantact est Ia somme de Teffort de rappel du ressort ce des efforts d'inertie des piaces entrainées par le contact En reprenant exemple de Ia distribution culoutée @ arbre 8 ‘eames latéral de la figure 19 ainsi que la démarche et les notations. du paragraphe 3.32.1, on obtient Effort au contact soupapelbasculeur Fy én Fa = fur kno (mn 0) B2 805-19DISTRIBUTION A souPAPES tort (N) "250 1100 io. Effort inento 250) ‘28 200 215,290 205 © Forge report cade 3 au régime {écollement Effort au contact came/pousscir Fey: Le principe de conservation dea puissance (frttements négligés) permet d'éerie la relation [acinelno$ ah, ct soupape cufbuteur ——tigede culbuteur * poussor soit, avec les mémes approximations qu'au paragraphe 23.2.1 4 #7] Fp = ai] Fo# Kh= my £4] Dans le cas d'un contact glissant, effort de contact n'est pas le critére de dimensionnerent, Par contre, dans le as d'un contact avec galet & aiguilles, i! faut verfior qu’en tout point du cycle de charge et quel que seit le régime, Feffort transmis ne dépasse pas la capacité de charge statique Cy du galet, et que sa durée de vie, celeulée en appliquant les formules des fabricants de roulements, fst au moins égale a celle fixe par le cahier des charges, © Pression de contact supposant es surfaces géométviquement parfates etle contact lingique, on calcul la pression maximale selon la formule de Hertz Pa avec £),Ep(MPa)_ modules d'Young des matériaux en contact, vee coefficients de Poisson des matériaux en contact, FIN) ffort de contact (F= Fy ou Fe) fj (mm) largour du contact, Phe (MPa) pression maximele de Hertz, B 2 805 -20 ruqtmm) rayon de courbure équivalent au contact tel ave 1 e= 2 pourte contact sounspeberculr 1 % pourle contact came/basculor pourle contact came(povssor plan 1 La pression de Hertz doit éte inférieure, en tout point du cycle ot qual que soit le régime, & une pression maximale dépendant de nature et des caracteristiques mécaniques des materiaux utilises (notamment la dureté superfiielle et en sous-couche). Les ordres de grandeur acceptables sont les suivants = pour un contact glissant: 750 MPa ; = pour un contact & galet: 1 000 MPa, La pression de Hertz dépend de effort de contact, qu lui-méme varie au cours du cycle at en fonction du régime, ot du rayon do courbure de la came au point de contact. Généralement, les deux points critiques 8 considérer sont — Ie-sommet de came Ps a régime nul: effort statique (Fy + Kb) lest maximal et le rayon de courbure est minimal ; — lespoints daccelération positive maximale Py ouverture ets 8 la fermeture au régime maximal de rotation :en effet, ben que ces points du evele correspondent aux rayons de courbure maximaux, Fetfort dynamique est tel que Fon peut obtenir des pressions supé- rioures acelles abtenues en nez de came a régime nul (gure 24) © Produit PyzVe (ou cooticiont de grippage) Le praduit de la pression de contact par la vitesse de glissament earactérise le risque de gvippage (soudure par friction} entre les deux surfaces en cas de lubrification insuffisante, I évolue ay cours 44u cycle et en fonction du régime. Pendant la phase d'aceslération positive, Ia pression ata vitesse croissent en fonction durégime. Le roduit de ces deux termes est done maximal au regime maximal Pendant la phase d'accélération négative, Ia pression et Ia vitesse varient en sens Inverse en fonction du régime. Leu produit est maximal pour un régime plus faible que le régime maximal. La figure 22 montre, pour deux régimes différents, 'évolution du pro- duit Py, Ve aur le patin d'un basculeur gliszant tout au long de Ia fot ide lave ce soupape, en fonction de la position du point de contact. Dans cet exemple, le régime d'arbre 8 cames de 6 000 trimin ost res proche du regime d'atfolement. A titre aillustration, tro's points Earactéristiques du patin peuvent étre étudiés 2 point de rebroussement cOté soupape Py point de contact correspondant ala levée maximale ; 4 point de rebroussement cété axe d'oseillation Pal 2 y100 00 700. [_Sevsrar ‘Toute reproduction sans autorigaton du Centre frangaed'explotation du dot de cope ext stetementinterdt, ‘GTechniques de Fingoniour wake Gonte mecaniaueDISTRIBUTION A souPAPES PvP) 000 91 2000 win con pelt ie 7 Ree ee — Point Py avec un coaficient da grinpage proce ds maximum Point et Py avec des vlourssenaiblementidentiquaa — Points fablement solic avec un costcent de gippage Points Poot Py fortement dissymétriques Figure 22 - Evolution du produit pyzVe sur le Bue (MPa rs N=2 000 trimin N= 5 000 trimin ’ 1762 27 5 2012 1545 Pe 2158 1672 ‘2.000 trimin, les forces d'nertie sont négligeables devant effort de rappel du restort En premiere approximation, le coefficient de ‘arippage évolue comme la vitesse de glissement donc sensiblement ‘comme la levée de soupape. A5 000 timin, les efforts a'inertie sont prédominants ;Févolution du coefficient de grippage dépend forte- ment de la lai e'accélération, © Conditions de lubrifcstion du contact glissant Le calcul de I'épaisseur du film a'huile permet de déterminer le points d'initilisation du phénomene de seurfing lorsque se produit tin contact direct entre les pidces métalliques. La hautour du film e’huile hy s'étabit& parte de Ta théorie do la lubrification élastohydrodynarnique (Henviet et Sanadal. La formule ‘empirique retenue par Henviot est la suivante: ees ape aE Vane Ma vitesse de déplacement du point de contact sur les éléments 1 et 2 respectivement (Vise et Vigp au 8 3.11.1), Viscosité dynamique de hue, + (au @ 1 (41) cootticient de variation de Ia visco- i (s5) 16 on fonetion de la pression. Les exposants intervenant dans la relation préeédente montrent que lépaissour du film e'huile dépend peu de la charge et dos aractéristiques mécaniques des matériaux, mais est fortement lige ‘aux propriétés du lubrifiant eta [a cinématique du contact avec Fog “Toute reproduction sans autriaation du Centre range aexplotation du doit de cope ext stictementinterdte, io tte Gontemecaniaue (GTechatgues de fin Exemple du poussoir plan =2hy ~ ttethe En pronant fs valours numériques du paragraph 3.1.1 ilvient =} Faceélration postive maximale 36 mm 4b evbe maximale = 18mm La comparaison des valeurs absolues de cas doux résultats mor- tre qus les conditions de formation du ‘itm sihule sont Desucoup pls favorables pendant la phase d accéération pastve que pendant la phase daccélration négatwve. Le changement de signe entre ces, deux résultets montre que temporsirement ily 9 rupture dy film ule entre le déout de fa lovee et la pleine auverture de sou © Température éelair Selon certaines théores, le arippage apparatrat lorsque I'éléva- tion instantanée de fa température du contact engendre une rupture brutale cu film d'hulle. Cette fluctuation rapide de température, appelée température éeiair(ou flash température) 7, est engendree par les frottements. Elle peut éirecalculée avec une bonne approxi- ration 2 partir de la formule suivante dans le cas d'un contact Tingique HEA bowl T i alan Inet avec @ —_Tongueur du contact selon la théorie de Hertz, fF coeticient de frottement du contact, Korky eMfusivité thermique des éléments 1 et 2, tele que X= 1p EA, avec p masse volumique, ¢ capacité thermique massique et 4 conductivté thermique. Pour éviter toute rupture du film d'huile, la température du contact (somme de la température de I'élément considéré et de la température éclair) ne doit pas dépasser une température critique caractéristique du lubrfiantulisé. Selon Hentiot, cette temperature rtique est comprise entre 120 et 260 °C selon la nature de nul 3.5.3.2 Factours d'influence Cortaines caractéristiques de construction permettent do faire varier effort eta pression de contact ainsi que le coefficient de grip- age. Afin de trouver le meilleur compromis, il est utile de connate Te sens devariaion de ces grandeurs en fonction des caracteristiques du systeme de distribution Diminuer les masses en mouvement apporte les avantages — réduction directe de Vetfort de contact pendant les phases a'acctleration postive & hauts regimes possibilté de réduite Veffort du ressort de rappel, ce qui conduit & une diminution de Veffort de contact pendant toute Ia loi de levae et en particulier en sommet de came & bes régimes. wk Dans certains cas de figure, il peut sre interessant d'augmenter Faccélération positive maximale pour diminuer la pression de contact. Considérons le eas de attaque directe par exemple. Le cal- ‘cl de pression de contact fatintervenir le rapport e'efortsurle rayon de courbure, soit: Foe Kh+ mat hr a B 2 805-21DISTRIBUTION A souPAPES ». 1a cond a fot kh ane ce cas, sla condition mat «2-58 augmentation du facteur d'accélération positive entraine une diminution de la pression de contact. Le rayon de courbure augmente plus vite que 'etfort de contact, 1 Rapport des bras de levier attaque direct le rapport des bras de levi Pour les autres types de distribution (basculeurs ou linguets) toutes les possibiltés peuvent dtres envisagées. Dans ce eas, le rapport des bras de levierr‘est pas constant au cours du mouvement {dela soupape. amplitude de a variation dépend dela geométrie, en particulier du rayon de courbure du patin ; dans certains cas elle peut btteindre 25% de la valeur nominale en dos de came. Une augmentation du rapport des bras de leviers'accompagne. = d'une diminution dela levée & la came en plan tangent; = arune augmentation du rayon de courbure de Ia came = dune augmentation de Fetfort de contact ala came arune augmentation de la pression de contact sur les flancs de came; "—"alune diminution de la pression de contact sur le sommet dela — d'une augmentation dea vitesse de glissement sur es flancs de — d'une diminution de la vitesse de glissement on sommet de est vérifige, une vaut 1. = Rayon de courbure du patin rg et rayon de base dels came ry Ces deux grandeurs géométriques interviennent dans le calcul du rayon de courbure de came, de la pression de contact, de la vitesse de glissement et du coeilicient de grippage. Lexemple de calcul suivant illustre influence respective de chacun de ces parametres. ‘Influence du rayon de 440 mm, rapport de bras delevier en dos de ‘Accélération Pa Pave +19 +6 +22 augmentation du rayon de base permet de réduire de fagon importante la pression su sommet de came. En contrepartie, le coefficient de grippage pendant les phases d'accelération positive fst fortement augmenté, ‘Influence du rayon du patin y= 15 mm, r =37-+40 mm, rapport de bras de levier en dos de came = 2. court hearin | postive Aceleration qussmmet ys utemetue ta v8 fs “8 “8 “ “3 soa “8 bu = os m1 uve “3 “oa m1 B 2 805 -22 Le rayon de courbure du patin n'a dinfluence significative que pendant les phases c'accélération positive, ou son augmentation Faccompagne d'une diminution de la pression de Hertz et du Coatfiient de grippage. En fonction dela loi de levée et de la géomeétre de le istribution, la détermination du rayon de base et du rayon de courbure dy patin doit permetire de satistaire les critéres de tonue mécanique concernant a la fois la pression de contact et le coefficient de srippage, 3.3.3.3 Choix technologiques Pour limiter les problemes de tenue mécanique des contacts, cor taines solutions technologiques peuvent parfots étre adoptées. © Rotation des poussoirs plans Dans la plupart des cas, les poussoirs sonteylindtiques (figure 18). Leur rotation peut de favorisée par une excentration de la came ou parla forme des surfaces de contact. Ce degré de iberté supplomen- {aire permet de favoriser Ia ubrifiation et de repartrTusure sur une surface plus grande, Le glissement apparat entre le poussoir et son logement. Toutefois, les rayons de courbure étant trés proches, la pression de contact et, par conséquent, le coefficient de grippage Eonttres fables, © Contact a galet Lorsque le contact est fortement chargé, lutlistion d'un galet & aiguiles (sur un poussoir, un Tinguet (igure 37), ou un basculeur] permet de résoudre les problames de tenue mécanique. Le pnéno- ene de glissement est supprimé. Les criteres de dimensionnement 4u galet sont ceux utiisés pour le calcul des roulements. Sa durée de vie doit étre suffsante et effort maximal supporté ne doitpas dépasser la capacité statique de base. Le calcul normalise de la durée de vie ef. aricle(B 5 388), enconsidérant que ladirection de la charge est fixe par rapport a axe du galet, donne un résultat légerement pessimiste pulsque, en toute rigueur, compte tenu du déplacement du point de contact sur le galet, effort s'applique au cours du eycle en differents points de Taxe. Il ost nécessaire de verifier, au régime maximal de fonctionne- ment, que acceleration angulaire imposée au galet est compatible avec zon inerlie et lee efforts de contact pour he pas génerer de Glissement Compte tenu de I'absence de glissement et sous réserve d'une dureté suffisante la came acceple des pressions bien supérieures 4 celles autorisées par les contacts g'ssants (jusqu’a 1 000 MPal LLutilsation de galet entvaine un léger surcodt de production, mais permet de diminuer les pertes par frottement. © Matériaux. En ragle générale, les arbres & cames sont réalisés en fonte aliée 4 graphite Tamellare dont les caractéristiques mécaniques sont Slovees. La cureté superficielle est obtenue par trempe, lors de la coulée sur refroidisseurs, par induction, par traitement TIG, ou Fefusion laser. Une nouvelle technologie utilisant des cames en facier frit, de caracteristiques mécaniques supérieures a celles de Ia fonte, rapportées par frettage sur un arbre lisse, commence & fre uilisée en série par quelques constructeurs. En ce qui concerne les poussoirs ou les patins glissants,diférents matérigux peuvent oir utlisés. Le procédé d'obtention est unertére de chovkimportant. Citons, titre exemple, quelques solutions Tisées en serie = basculeur on alliage d'aluminium avec patin rapporté en acier fortement alié au chrome ‘—Tinguet en acierfrité avec patin en acier fortement alli au chrome rapporté par brasage : ““Tiingust_monabloc en acier frottement allié au_chrome- molybdene et vanadium, carbonitruré et trempé (fonderie de préclsion! = poustoir en acier avec pasille de contact en eéramique. ‘Toute reproduction sans autorigaton du Centr range d'explotation du doit de cope ext stietementinterdt, ‘GTechnlqves de Fingoniour wake Gonte mecanigue.DISTRIBUTION A souPAPES © Lubrification Le besoin on lubrifiant de la came dépend fortement de I'archi- tecture choisie. Un contact & galet se contente du broulllard d’hulle “ambiant ot des projections des palers d'arbre a cames, En revanche, les contacts glissants nécessitent un systéme de lubrtication particulier Les solutions employées sont multiples —amenée d'huile sur la came par Varbre & cames (creux), & partir de ses paliers, et par des pergages radiaux débouchant sur Te dos de came —pergage dans lo basculeur pour eréer un jet qui projette sur le patin' une ‘quantité d'hulle sous pression provenant de axe oscillation? —rampes de gicleurs spécifiques qui dérivent une partic du doit e’nuile des paliers c'arbre & cames. 3.4 Comportement dynamique de la distribution La nature des problémes dynamiques influengant de cinématique de Ia soupape a été exposée au paragraphe 3.2.1, La cause de ces {dystonctionnements est excitation des modes propres de vibration des différents composante de la distribution par le solicitation harmonique imposée par la came. Dans la chaine cinématique, le ressort de soupape se cistingue par sa raideur, relativement faible par rapport a celle des autres composants. Ses modes propres de vibration, dent les frequences Sont asse7 basses, génarent des fluctuations de 'effor de rappel {ul peuvent perturber le mouvement de la soupape. 3.4.1 Solicitations dynamiques Le dimensionnement du ressort est une étape importante dans la phase de conception d'une distribution, Outre des criteres cencombrement et éventuellement de standardisation, il doit avant {oUt dire adapts ala foi de levéo, aux masses on mouvement et aux Conditions d'utilisation. 'analyse du mode de solicitation permet dde-définir les crteres de dimensionnement. 3.4.1.1 Analyse harmenique Durant le cycle de fonctionnement, l'une des extrémités du ressort est fixe, en appui sur la culasse (figure 18), tandis que ‘autre suit le mouvement de la soupape. La pramiére spire du ressort subit done les lois de déplacerment ot daccelération de la ‘Soupape. Cette solicitation se propage le long di il, so réféchit & extrémité fixe et parcourt & nouveau le ressort en sens inverse Cette excitation est entretenue par la rotation de la came et peut donner naissance, 2 certains ragimes, 2 des ondes stationnaires. Compte tenu du earactire périodique de la solicitation, la loi de lovée de soupape peut étre décomposée en série de Fourier selon Ia relation = hot by £08( nats en) avee get Gq sont respectivement amplitude et la phase de Fharmonique de rang n, ° fest Ia vitesse angulaire de l'arbre 3 cames (on raat}, be est Ia levée moyenne de Ia soupape, ensemble des caleuls nécessaires a I'stablissement des rela tions fondamentales ost développe dans I'aricle [8 610] Comporta. ‘ment dynamique des ressorts de ce traité auquel le lecteur pourra se reporter, ‘Toute reproduction sans autriastion du Centre range a'explotation du doit de cope ext stictementinterat, jou tte Gente mecaniave (GTechnlqves de Fina Considérons le premier mode propre dans le cas du systéme conservatit En notant F(t) (N}_ effort d'appui du resort sur la culasse, FAC) IN}. effort du ressort sur la soupape, im, tka) 1 (rad/s) pulsation du premier mode, rdseeutle du rsson, F(t) = Foyt Kho+ S Fyn cos(nat+ 9p) Fan) Fytkhes 5 F,, c0s{nat> oy) avec Fin St Fup les amplitudes des harmoniques de rang A partir des calculs développés dans l'article (8 610], on établit les relations Fon i, Fan oy — Régimes critiques: aux régimes ertiques de résonance, amplitude des efforts est infnie. A chaque harmonique de rang 0 correspond un ensemble de régimes critiques pour lesquals 1a vitesse angulaire de Varbre 8 cames «9 est define par la relation opt pentier, p20 = Régimes d'antixésonance: 1a composante harmonique de rang n de Teffort appliqué par le ressort sur la soupape. Fan Sannule aux régimes pour lesquels la vitesse angulaire de arbre S cames vértie la relation 2p p enter, p20 La figure 23 représente 'évolution des efforts Fy, et Fi, lorsque B 2 805 -23DISTRIBUTION A souPAPES 0 = xo 20 | Les ealeuls développés en appliquant cette méthode ne tiennent pas compte de 'amortissement structural dans les matériaux ni de Famanissement introduit par les ehocs entre les spires. Or, ce phénomene est fondamental dans le comportement dynamique di Fessort Il est done nécesssire d'utiliser une moddlisation qui prenne en compte les nomvlingarités introduites par les chocs (8 3.4.2 A titre dlexemple, la figure 24 présente I'évolution de Fetfort ’appul du resort sur laevlasse pour le régime de résonance orrespondant a "harmonique 8. Lorsque la soupape est fermée, les oscillations de Feffort font apparattre les harmoniques 8 et 16. Leur diminution damplitude est due & 'amortissement interne dans le ressor, 3.4.1.2 Dimensionnement du ressort Notons cocfficient de correction O, dlamétre denroulement ‘ des contraintes dy diamétre du fi im masse totale Fy effort bloc (spires my masse utile Jaintives) Fymae effort tla levéemaximale ny nombre de spires utiles Foe fort on place Po pasavide fréquence propre dy rapport denroulement premier mode Bre G — module deCoulom> contrainte bloc {aspires jointives) 5; garde a spires jointives % max contrainte & 1a lovée thioac =o mraximale ‘hy hauteur a bloc (& spires pax contrainte maximale Jaintives) ‘dmissibte he hauteur tore ye contrainte on place Iige précharge P masse volumique Pour pouvoir déterminer entidrement routes les caractéristiques du ressor, huit paramétres doivent éire imposés, On pourra en particulier fixer let grandeurs concernant le matériau (2, G, tax! la lovée maximale et la garde & spires jointives nominale qui devra fre calculée pour que, malgré les tolérances de fabrication, te ressort n/atteigne pas sa hauteur & bloc & la levée maximale. B 2 805 -24 Pour obtenir un comportement dynamique satisfaisant, il faut imposer — effort 8 la levée maximale Fy max, caleulé & partir de la masse en mouvement, du regime maximal de fonetionnement, et de fa loi 'accéleration "— a fréquence propre f du ressort déterminée pour rajeter les harmoniques dangereux de Ia loi de levee au-dela du régime maximal Le dernier parametre & fixer est une grandeur géométrique. En fonction des erteres de fonetionnement. ce pourra étre lune des caractéristiques svivantes : hauteur en placa, diamétre interieur, diametre extérieur Toutefo's, pour limiter la majoration des contraintes dues & enroulement du fil, il peut étre utile de choisir Te rapport c'enroulement w. Le caleul ge déroule alors de fa fagon suivante = covtfcient de correction des. contraintes pour prendre en compte la contrainte de flexion coefficient de Wabi) dwt 9616 ho iwee we — contrainte & spires joinives 15: elle est égale & a contrainte maximale en service; elle doit tre inférieure ou égale ala contrainte maximale admissible par le matériau contrainte dla levée maximale Fyman = Tei Kh SBOE — contrainte en place (93+ Pn) Ta (om fama) ~ fort en place, sachant que les contraintes sont propertion- elles aux effors = raideur et précharge ie = Fama Foe = diamatre du fil Dy = we, — nombre de spires utiles & partir de la raideur ot des diamatros edt aK, ’od les différentes hautours y= ing + 184, fen supposant que les spires terminales ont chacune une hauteur 46 0,75 ay, Bij has * hoe hauteur au'montage ‘Toute reproduction sans autriaaton du Centr frangaed'explotation du dot de cope ext stictementinterdt, ‘Techniques de fingoniour wake Gonte meceniaueDISTRIBUTION A souPAPES tle pas & Nétat libre Cotte procédure conduit & un prédimensionnement du ressort. Le ddimensionnerent final, permettant, de satistaire tous les ertéres mécaniques et dencombrement, nécessite un calcul itératif. En t’tfet, la contrainte maximale admissible qui est chaisieinitiatement fest en fait une grandeur qui dépend du clamétre du fl et dum Fiau choisi Les diametres de il disponibles s’échelonnent tous les O41 mm, Le tableau ci-dessous donne, & tte indicai, quelques valeurs de références de contraintes maximales admissibles apres grenallage ies oTevaso oreva70 1 dj<2mm +060 + 200 2 d<8 mm +000 1170 3 dc mm 370 1140 4 <8 mm 210 10 $= <6 mm 210 +080 Les aciers OTEVA 60 et OTEVA 70 sont respectivement des aciers ‘au chrome-vanadium et au chrome-molybdene, trempés & Thule leur module de Coulomb est de 78 300 MPa Conuaimes 4 coxtromaces tipah t 11009 00 Contrainte moyenne (Pa) 1, :contsinestaaue en peésherge contains staigue blot 2 Seantrinte dynamique minimale 5 Gantrante dynamique maximale contraintes dans le ressert de soupape Exemple Hypothoses d = régime moteur maximal = 6 400 timin = harmon que de rang 10 on dehors de la plage d'utilsation — cffort nécessaire 3 la leute maximale de 590 N levee maximale de 10 rere = garde 8 spires joinives ce 1 mm = contrainte 3 spires jointives de 800 MPa , = G = 80000 MPa ot p= 7.85 koi’. La tréquence propre minimale cu ressort est cbtenue par la relation dans nave cas f= sade A partir ae c9s données et en applquant la procécure de calcul on peut determiner le ressor. En chosissant un rapport d'envoulernent = 66, on obtiant un Gametre de fide 2,77 mmm. La valeur retenue #st-g = 3.8 mm, llvient dh =38mm ony =A Famax = 592. 25,1 mm Kk =32,965Nimm fy = 540 He Se 877 MPS tamu 848MPS ty = 895 MPa Par une simulation numérique du comportement dynamique de la dsstroution en fonctionnement, les containtes maximle et minnale fu point fe plus solleté cu ressor ouvert re cakulbes, Pour exemple chossi on obtient, pourle régime le plus crtque ‘contrainte minimal = 185 MPa contrainte maximale = 895 MPa contrainte moyenne = 640 MPa Pour éviter tout risque de rupture en fonetionnement, il faut s/assu- rer que Tétat de cantainte dynamique so situe 8 Tintérieur du diagramme de Goodman du matérau cho'si figure 28) 3.4.2 Prédiction du comportement dynamique Pour écourter Ia phase de mise au point expérimentale d'une distribution, il est néeessaire de pouvoir prédire ave précision son fonctionnement et étudier I'inflvence des principaux parametres cconstructifs su le comportement dynamique a différents regimes. La méthode Ia plus largement répandue consiste & modéliser les différents organes par un ensemble discret entités élementaires (risées par une masse, une raideur et un amortisserent. 3.4.2.1 Mo La figure 26 montre un exemple de modélisation dans le cas ’une distribution & linguet ot butée hydraulique. © Butée hydraut Lenfoncement une butée hydraulique dépend des efforts qui ul sont appliqués, de son debit de fulte, de la pression d’alimentation ‘et dutauxd’émulsion de air dans Phulle. Pour obtenir des résultats proches dea realite, la modelisation doit permettr une description fine des phénoménes internes de remplissage et de fulte les a la ‘dynamique du clapet de la chambre haute pression. © Linguet lest modélisé par une inerte en rotation et par deux aideurs, une 8té butée hydrauliquo, Fautre e8té soupape, qui caractérizent son comportement en flexion. Ses raideurs vavient au cours de la loi de levée en fonction de la position du point de contact de la came sur le atin, Uévolution de cee raideure est déterminge préalablement lore ‘un ale par éléments fnis. Ce méme mallage permet de caleuter los contraintes dans lelinguet partirdes efforts caleulés au cours de la simulation du comportement de a cistribution, ‘Toute reproduction sans autriastion du Centre range aexplotation du doit de cope ext stictementinterdte, (GTechatgues defn jor tte Gente mocaniaue B2 805-25DISTRIBUTION A soUPAPES Lnguet a Reasort hydrates Soupape ht” tion &tinguet ot butée © Arbre & eames La modblisation du comportement de arbre & cames doit décrire le déplacement du paint de contact cameipatin en fonction des forts appliqués. Pour cola, il faut prendre en compte la raidour de Frarbre a eames en torsion ef en flexion, la raideur du film eile dans les portées ot celle des paliers. lest modélisé par une succession de raideurs et de masses élé- mentaires en série. Cet élément tantessentieldans lecomportement dynamique de ensemble, samodélisation doit tre laplus idele pos- ‘ible, Cela nécessite un nombre de masses suffisammentélev6. len résulte, on contre-partie, un temps de calcul assez long Lors du fonetionnement, certains contacts peuvent étre rompus (camejpatin par exemple), d'autres au contraire peuvent s'établir limpact de la soupane sur son siége, choc entre les spires du ressort) Ces phénomenes générent des di'scontinuités qui doivent fre prises on compte. Selon Tes cas, les contacts sont moddlisés ar une raideur ou un coefficient de restitution de la vitesse impact Lamortissement et le frottement générent a dissipation énergie dans le systeme. La connaissance précise de 'amortissement est indispensable pour obtenir une simulation correcte du ‘comportement dynamique en particulier aux régimes de resonance. Deux types d’amortissement doivent sire pris en compte Famorllssemont structural lé a la déformation des pieces et aux proprigtés mécaniques des matériaux employés, et!'amortissement externe qui caractérise les liaisons entre les composants, La modelisation du frottement nest indispansable que pour le calculdu couple dentrainement de le distribution. En ce qui concerne le comportement dynamique, influence du frottement est de second ordre par rappor aeelle de 'amortissement B 2 805 -26 3422 oulement du calcul Le calcul s'effectue pas & pas tout au long du eysle. A chaque pas la variable c'entrée est le déplacement théorique de la soupape. A partir des résultats des pas de caleul précedents et de cette nouvelle Sonnée, sant calculés tous les efforts sins! que les positions, les Vitessee ot les accélérations de toutes les masses qui diacretisent Te systeme. Les conditions de contact et de choc doivent étre examinées, Le pas de temps du caleul doit étre choisi en fonction Gu rogime et des frequences propres pour satistaire les critares habituels de convergence et de stabité des méthodes numériques. La simulation saffectuant, en général, & partir de l'état de répes, Vinitalisation du caleul nécessite un certain nombre de cycles. 3.4.2.3 Résultats. Ve La simulation dynamique permet de calculerles grandeurs carac- térigant Ie fonctionnement de la distribution, Pendant la phase de mise au point du modele, il est nécessaire d'analyser des résultats ouvant étre validés par ne mesure directe in situ En effet, cela permet de fixer un certain nombre de paramétres lamortssement en frottement notamment et de déterminer la pré- cision du eafcul. Les grandeurs facilament mesurables sont: a levee réelle de la soupape, effort c'appul du ressort sur la culasse et le couple d'entrainernent Lorsque le modale est vali, il permet d'analyser dans le détail lo fonetionnement de la distribution en particulier aux régimes sritiques. Les paramtres& prendre en considération sont = In lovéo, 1a vitesse of accéiération réelles de Ia soupape. La comparaison avec le mouvement théorique permet de quantiie les effets de compressibilté de la distribution, les phénoménes de ‘décohésion et de rebonds —Iavitesse diimpact dea soupape sur son siaga. Cete grandeur est importante en ce qui concerne la résistance mécanique du siége ®t da la soupape, d'une part, et pour le bruit en fonctionnement, autre part; ~ Voffortoxercé par chaque extrémité du ressort ot aux dlférents contacts intervenant dans la transmission de mouvement entre la came ot la soupape. Lannulation d'un de ces efforts témoigne dune Sécohésion dans la chaine cinématique. Dans ce cas, laloi de levee ‘est plus contrdlée et les chocs générés lors du rétablissement des Contacts occasionnent des bruits importants et peuvent nuire & la tenue mécanique de ensemble “Siies contraintes dans fe ressort la connaissance des contraintes dynamiques réelles en fonctionnement permet une conception ‘ptimale du ressort qui supprime tout risque de rupture, La moddlisation numérique permet deffectuer des études para- métriques ot de déteminer Finfluence de certains facteurs sur le comportement dynamique du systeme. 9 expérimental 3.4.3 Paramatres d'influence Le comportement dynamique de la distribution résulte de excita- tion oi de levee) et dela courte de répanse du systeme, elle-méme Tonction des masses, des raideurs et de 'amortissemer 3.4.3.1 Loi de love En premier lieu, la lol de levée est déterminée pour assurer un remplissage optimal du moteur en fonction des performances rouhaitées. Toutefois, d'autres critores doivent parfois étre pris en compte [comportement dynamique, tenue mécanique des ressorts, pertes par fratement! et conduisent 8 un eampromis (Leroy. 3.4.3.2 Masses ot inertios De fagon générale, les inerties sont néfastes au bon fonctionne- ment d'une distribution car elles entrainent un accrolssement du chargement qui s‘accompagne d'une augmentation des pertes par ‘rottements, de usure des contacts, de Tamplitude des deforma tions dynamiques et des contraintes alternées dans les différentes pigces, ‘Toute reproduction sans autriaaton du Centre frangaee'explotation du dot de cope ext stietementinterdt, ‘GTechniques de Fingoniour wake Gonte mecaniaue.DISTRIBUTION A souPAPES Pour améliorer la conception de certains éléments et supprimerla masse inutile, une étude de la repartition des contraintes par éléments finis permettant d'utliser au mieux la matiére est parfois indispensables lorsque la géométrie ou le chargement sont complexes. 3.4.3.3 R Laraideur des composants fortementsollcités (les linguets ou les basculours at leurs rampes, les tiges de culbuteur, etc.) est un parametre important en ce qui concerne le comportement ‘dynamique et notamment écart entre la levée réelle en fonctionne= ment etl li de levee théorique. lest donc souhaitable de chercher Sobtenitla raideur maximale sans toutefois pénaliser les masses en mouvernent. Lutilsation cambinge du calcul par éléments fini et de Ta modelisation numérique du comportement dynamique permet dreffectuer des études paramétriques conduisant a la défnition du meilleur compromis entre ‘augmentation des raideurs et la diminution des masses en mouvement. 3.4.3.4 Conception du resort Pour améliorer le comportement dynamique de la distribution et assurer un effort de rappel correct & tout moment, il faut réduire Famplitude des phenomenes vibratoires dans le ressort. Cela revient 4 diminuer énergie cinétique des differentes spires. Les solutions usuellement employées sont les suivantes. © Choes Pendant la lovée de soupape, le ressort so comprime ;la distance centre les spires dimine, Si cette distance devient assez fable, les mouvernents vibratoires dus aux modes propres de déformation du fessort géndrent des checs entre los spires. Ces chocs retant pas arfaitement slastiques, ls absorbent une partie de I'énergie cing tique des spires, ce qui rédut amplitude des pulsations Pour diminuer Ios solicitations dynarniques dans le ressor il est nécessaire de favoriser les chocs interspires en réduisant la garde & spires jointives. Théariquerment, un ressort peut fonetionner avec Une garde a spires jointives ule: la levée maximal, routes les spires sont en contact; les phénoménes vibratoires sont alors forte ment amortis. En pratique, la garde a spires jointives ost suffisar ment importante pour que a hauteur du ressort& [a levée maximale seit supérieure &'sa hauteur & bloc, malgré addition de toutes los tolerances intervenant dans la détermination de cette hauteur. Dans certains eas, la garde a spires jointives peut dépasser 2 ov 3 mm, Cutilisation de cales de régiage placées sous le ressort, et dont épaisseur est déterminéo par métrologie lors du montage, permet derégier Ia garde 4 spires jointives A une valeur fixee quelles que Ssoient les cates des pieces intervenant dans l'assemblage. Cette procédure, cotteuse en série, permet néanmoins de résoudre des problemes de tenue mécanique du ressor. La figure 27 ilustre influence de la garde & spires jointives sur effort d'appui du ressort sur la culasse, Ressort & Ce procédé consiste & diminuer fortement le pas d’enroulement | une exirémité du ressort. compte tenu de augmentation locale ‘de masse, cote extrémite est placée été culasse (face d!appui fie ‘du ressort), Loreque le ressort est en place, les spites rapprochées ‘sont on contact. Elles ont pour fonction damortir et de daphaser les ondes qui se propagent le long du fl 10s 'amortissement © Ressort & pas variable Dans un ressort de soupape, les extrémités sont dynamiquement les parties les plus sollicitées, Afin dobtenir une répartition uniforme de la contrainte dynamique le long du fil, 1o pas est contindment décroissant de la spire centrale du ressort vers les Spires terminales. Au cours de la lovee de soupape, les epires ‘extrémales se rapporchent, ce qui favorise les choes, puis viennent progressivement en contact, ce qui limite la contrainte maximale Be plus, le nombre de spires utiles diminuant, la raideur du ressort ‘Toute reproduction sans autristion du Centre range aexplotation du doit de cope ext stictementinterdte, (GTechnlqves de Fina fda) 0 0 80 80 0 20 et sa fréquence propre augmentent contindment, ce qui tend & briser les pnénomenes de resonance. © Amortissoment externe Lamortissement externe est obtenu par frottement des spires ‘sur une bague de fltion coaxiale au ressort et placée son extré- Imité fixe. Cotte solution n'est plus guére utlisée de nos jours. 4. Architectures et solutions technologiques 4.1 Influence du nombre et de la disposition des soupapes sur la combustion et les performances Lors de Ia conception d'une culasse, deux objectifs sont recherches: faveriser le remplissage ot contrélerla combustion, Pour les moteurs qui ne sont pas suralimentés, le remplissage 4épend principalement de la perméabiit. Celle-i est tributaire de la forme des conduits et des sections de passage (nombre et taille des soupapes, lois de levee). Le déroulement de Ia combustion dépend de factours tels que — le rapport volumétrique, qui nécessite la maltrise des volumes morts (en particulier pour les mateurs diesel) “tla compacité de la chambre de combustion qui permet de diminaer la Gistance de propagation de la flamme : “les échanges thérmiques on périphérie de la chambre de combustion en effet, la présence de point chauds peut donner nals- ‘sanco 8 des phenomenes d'auto-inflammation néfastes pout latenue mécanique du moteur; ‘Ia présenco de zones mortes dans Ia chambre de combustion susceptibles de stocker des hydrocarbures imbrilés pouvant étre twansvasés & V'échappement en fin de cycle. Pour faclte ntialisation ela propagation de la combustion, on peut étre amené 8 favoriser, par inclinaison eta forme des conduits {parla disposition des soupapes, la création de mouvements tour- billonnaires pendantla phase c'admission (swirl, tumble} eta phase de compression (aquish ou chasse) (igure 28). ir tte Gente mocaniaue B 2805-27DISTRIBUTION A souPAPES 8 tout ntumape commando) nado precham canal da peashomee ese) Aces criteres techniques s’ajoutent, pourles moteurs fabriqués en grande série, dos contraintes. économiques. 'augmentation du Rombre de soupapes par cylindre s'accompagne, en général, d'un accrolssement des performances et du prix de revient de la culasse (complexité de a fonderie, nombre dusinages, de pieces, d opéra- tions de montage, etc). Le produit inal resulte d'un compromis ints rant, de fagon plus ou moins eficace, ces différents paramitres. Los architectures employées de facon usuelle sur les moteurs de série adoptent, en fonction des objects recherchés, une complexité plus ou moins grande, Lours earactéristiques respectives sont pré Eentées dans la suite de ce paragraphe, 4.1.1 Distribution & deux soupapes parall a Vaxe du cylindre Cotte disposition est utilisée sur de nombreux moteurs & allumage commandé ou diesel. Son principal avantage est de per- mettre une commande par simple arbre a cares en tee et attaque directe par poussoirs. Le systeme ast done économique et rigide. En contreparie, la dimension des soupapes est limitée : en effet, la somme des diametres des tes de soupapes doit éire Inférieure au diamatre ce Valesage {figure 29a et b}. Une telle distribution ne ermet done pas, en labsence de suralimentation, dobtenir des hiveaux de performance tras élevés. Danse cas des moteurs a allumage commands, cette disposition permet de concevoir une chambre de combustion assez compacte, rapartie entre le piston et Ia culase et de ménager des zones de chasse importantes, nécessaires au mouvement de squish. Toute- fois, la bougie est excentrée, ce qui allonge le parcours de flamme done la durée de combustion, Lexcentration de la soupape d'admission par rapport & I'axe du cylindre favorise Ia création &'un swirl qui peut, dane certains cas, fre renforce par utilisation d'un conduit heicoidal 4.1.2 Distribution & deux soupapes inclinées Linclination des soupapes est nécessaire pour augmenter leur diamétre (figure 28¢), ce qui permet d'améliorer la perréabilté et Te remplissage. Linclinaison des soupapes n'est toutefols pas sane ‘consequence sur la forme de la chambre de combustion et le trace des conduits Elle nécessito parois utilisation d'un piston bombs, Cotte architecture conserve los avantages de la précédonte on co qui concerne le switl et le squish, B 2 805 -28 rs de combustion en fonet soso sR . Lange zone ddethaese La commande de Is soupape c'admission est pacee symétiquement ‘cote co a toupape ddclappement represses Figure 20 ~ Distribu Le soupapes sont commandées solt par un arbre & cames central ot des basculeurs (figure 30), soit en attaque directe par deux arbres 8 cames en te LLangle entre les soupapes est généralement compris entre 60 ot 70°. Dans le passé, de nombreuses applications & 90° ont été réa- Tisées pour loger les soupapes les plus grosses possible. Plus angle est important, plus les risques d'interférence entre les sou- apes pendant la période de eroisemant sont élevés. Une forte inelinaison favorise également la communication directe entre les conduits d'admssion ot d'échappement et défavorise [a forme de Te chambre de combustion (compacité de la charge, probleme de cliquetish. ‘Toute reproduction sans autoriaaton du Centr frangaed'explotation du dot de cope ext stictementinterdt, ‘GTechnlqves de Fingoniour wake Gonte mecaniaueDISTRIBUTION A souPAPES 4.1.3 Distribution a troi soupapes Cotte disposition permet de favoriser la perméabilité de admission en utilisant deux soupapes d'admission et une pour échappement, Cette architecture introduit un plan de symétrie qui oppose av mouvement de swiridans le eylindre, Elle ext employee Sur certains moteurs diesel injection indirecte (igure 28d et sur dos moteurs 8 allumage commande. Dans le premier cas, les sou: apes sont paralleles et peuvent etre actionnges par un seul arbre '}cames et des linguets montés en opposition. Dans Vautre cas, les Soupapes sont inclinées avec un angle qui peut étre réduit par rapport A la configuration a deux soupapes. Une commande par basculeur peut étre employée. Parfois (moteur Honda bieylindre on Vel, le probleme d'excentration du point dallumage a été résolu en adoptant une disposition pariculiére des soupapes et deux bougies par evlindre (igure 28e) 4.1.4 Distribution & quatre soupapes Cotte architecture présente de multiples avantages — augmentation des sections de passage & l'admission et & échappement ; diminution des masses en mouvement, ce qui autorise des lois plus effieaces ou des régimes plus élevés ; ~ "chambre de combustion on tall, avec bougie centrale et zones de chasses préservées favorables a {a combustion {figure 29f). Sur les moteurs diesel & injection directe & 4 soupapes par cylindre (moteurs incustrels), la création d'un mouvement de swirl fest assurée par utilisation de conduits coudés et hélcaidaux. Sur les moteurs allumage commands, pour lesqvels Ia recherche dune grande perméabilté nécassite Femploi de conduits tends, peut étre souhaitable de renforcer le mouvement de tumble Copendant, ce mouvement de la masse dair, contrairoment au “wir tend & dégénérer en mieroturbulences au voisinage du point mort haut, Pour compenser cet inconvenient {notamment sur les points de fonctionnement en charge partielle), ceraines solutions font 618 déveloopées ou sont en cours d'élaboration, & savoir — Ia dissymétrisation des lois de levée de soupape (5 4.3); Fbturation d'un des deux conduits d'admiesion sur certains points de fonetionnement. Cette solution necessite des conduits ‘éparés, des volts, un systame de commande et, dans le as un moteur allumage commandé & injection indirecte, une position correcte de linjecteur qui assure le meilleur compromis entre les ‘douxtypes de fonctionnement (1 ou 2 conduit). 4.1.5 Distribution cing soupapes Cetype de distribution figure 31) n'est emplayé que par quelques construeteurs sur des moteurs produits en patie ou moyenne série (Ferrari, Rotax, Au, Yarnahal. Cette solution entraine un surcott de production etn’a pas encore démontré ea supériorté par rapport aux classes 84 soupapes par eylindre. En ce qui concerme les mouvements de la masse d’air dans le eylindre, notons simplement que le swirl est inexistant et que les zones de chaste tont tree réduites {figure 29g | 4.2 Architectures des distributions usuelles 4.2.1 Commande des soupapes © Soupapes I Cette commande utilise un arbre & cames latéral sutfisamment proche du vilebrequin pout dtr entrainé, dans certains eas, par un couple de pignons. Les soupapes sont actionnées par Tintormé: ‘Toute reproduction sans autriastion du Centre range a'explotation du doit de cope ext stictementinterat, jou tte Gente mecaniave (GTechnlqves de Fina Seupapes Gedmision a eehappement Moteur automobile Audi ‘command par attaque directe chambre de combustion Culasee Zone se Conduit ‘eee Soupspe Resson de ‘oupae Poussoir ‘Acore acamas diaire do poussois (attaque directel. Cote solution, trés répandue ‘entre 1900 et 1940, n'est plus réservée actuellement qu'a de petits moteurs utltaires de faibles puissances spécitiques pour diminuer To cost de production {petites tondeuses & gazon, petits groupes lectrogenes) La culasse, 4 exemple de celle des moteurs 2 temps, ne revolt ‘aucun organe mécanique {figure 32). De conception tres simple, ‘lle ost parfoisréalisée en alliage d'aluminium, ee qui permet un allégement du moteur © Distributions culbutées Directementdérivée dela précélente, cette solution en conservela position de rarbre a cames place dans le carter eylindre au voisinage {4 vlebrequin, Les soupapes sont placées dans la cvlasse et sont commandées par une chaine cinématique plus ov moins longue, faisant intervenir pour chaque soupape un poussoir, une tige de culbuteur et un culbuteur figure 19) Cette architecture permet de placer les soupapes au-dessus du piston et d'améliorer la forme de la chambre de combustion. Elle Autorise une augmentation de la perméabilité du moteur par un meilleur tracé des conduits at utlisation de soupapes plvs grosses, B 2 805-29DISTRIBUTION A souPAPES Elle ost particuligrement bien adaptée aux moteurs mult-cylindres enligne, & plat ou en Ve puisgu’elle permet la cammande de toutes les soupapes a Vaide d'un seul arbre & cames. Par rapport aux ‘soupapes latérales, catte disposition s'accompagne d'une augmen- tation de Ia hauteur du moteur. La culasse devient un élément complexe recevant des pisces en mouvement et un circuit de Tubrfieation. Cette architecture reste encore trae employée de nos jours, en particulier sur les moteurs industries, pour lesquels les régimes de Fotation étant peu élevés, elle représente le meilleur compromis entre performance, prix de revient, longévit et accessibilte méca- hique. Sur les moteurs 2 injection directe et 3 4 soupapes par ylindre, pour lesquels l'emploi de conduits générateurs de swirl impose de placer les soupapes d'admission de part et d'autre du Vilebrequin, la commande simultanée des soupapes nécesste Vtil= ‘ation d'un étrier ou d'un basculeur commandant un linguet supplé- mentaire (figure S3act bl Cutbutour avjousurtarer Tige de sounspe Ever @ stiioution & bier @ dtitroution s Basculour principal Basoulour sistaire Lunguet geiet _ locomotive Sizer B 2 805 -30 Compte tenu du nombre de composants intervenant dans la chaine cinématique de la commande de soupape, la raideur Squi- valente de Fensemble est inférieure la plus faible des raldeurs qui la compose, Pour diminuer ce défaut, différentes solutions ont été concgues — tige de culbutour rouse composée d'un tube avec deuxembouts rapportés : cette solution, onéreuse en série, assurant un bon compromis masselraideur, état réservée 3 la competition; ‘frie de culbuteur courte associge a un arbre & cames placés en haut du bloc evlindres, | Distributions & arbres & cames en téte En plagant arbre a cames dans la culasse les tiges de culbuteurs peuvent étre supprimées. Les architectures, utilisant un ou deux arbres & cames en téte, les plus employées sont — Vattaque directe figures 4 ou 31), qui permet une grande rigi- dité de la distribution et Fobtention d'une culasse assez compacte, En contrepane, elle impose 'emploi des soupapes en ligne ou deux arbres 8 cames ; la distribution & basculeurs (figure 30), qui autorise I'utiisa- tion d'un seul arbre a cames pour commander les soupapes 'admission et ’échappoment La raideur de ensemble dépend de Ta forme des basculeurs et du dimensionnement de leur rampe. En ete, celle-ci est soumise a la résullante vectorelle des efforts de Contact ala soupape et la came. Liangle douverture du basculeur (angle forme par les doux bras du basculeur) est 'un des par metres qui détermine effort appliqué a la rampe. La longueur des bras intervient dans la raideur du basculeur; Ia distribution a inguets {igure 37e) qu, par rapport aux bas euleurs, permet de réduire la masse équivalente & la soupape. De plus, les efforts appliqués au point d'oscilation sont plus faibles; fa raideur de la rampe ou du point darticulaion est mains critique. Compte tenu dea dimension généralement récuite des linguets, un seul arbre a cames ne peut commander que des soupapes dont Tangle dinclinaison relative est radu. Certains constructeurs ont développé en série des distributions ‘Ui, pour réduire lenombred arbres Acames et simpliierleur ental- erent, utlisent simultanément plusiours types de commande, Citons &itre c'exemple Alfa-Romeo qui a développé une cistribu- tion pour moteur 6 eylindres en Vé utilisant un seul arbre &tcames par rangée de cylindres (figure 34). La commande des soupapes admission est afectuge en atiaque directe tandis quecelle des sou- papesdléchappementutlise une courte culbutorie. En adoptantcette Aisposition, les arbres a cames sont placés vers litévieur du VE, ce {qui autorise leur entrainernent par une seule courroie, de longueur raisonnable sans avoir recours § des galots enrouleurs supplemen- taires.La complexité deta distribution estjustfiée parla simplicte de son entrainement, © Distributions & commande hydraulique de soupape Les tas gros moteurs lents utlisés sur les bateaux ou dans les contrales électriques emploient parfois des soupapes & commande hydraulique. C'est le cas par exemple des moteurs Sulzer GAT 5E (Geylindres, alésage de 580 mm, course de 1 700 mm, 9.540 KW a 127 trimin). Ces moteurs 2 temps équicourants suralimentés ont des lumiéres & Vadmission et une soupape et 'échappement. Le principe de la commande de soupape est llustré par le schéma de fa figure 38. Larbre 3 cames place lateralement mi-hauteur du moteur contrdle le déplacement du piston de commande. Celi-t Génére un debit dhulle qu’ provoque le déplacement du piston Fécepteur placé a 'extrémité de la queue de soupape. Le rappel de Ta soupape est commands par une alimentation en air comprimé. Lia fermeture est contrlge par un systéme d'amortissement en fin de course, Lutlisation d'une commande hydraulique permet de Supprimer les efforts lateraux sur la tige de soupape, generateurs de frottements ot d’usure des guides. La hauteur de arbre & eames est choisie pour assurer le meilleur compromis entre Ia transmission de mouvement vilebrequin-arbre a eames par pignons eta longueur des conduites hydrauliques. ‘Toute reproduction sans autoriaaton du Centre frangasd'explotation du dot de cope ext stictementinterdt, ‘Techniques de fingoniour wake Gonte meceniaueDISTRIBUTION A souPAPES Arbre acames (Sin Stchappament ‘Moteur automobile Afa-Romeo (25 VB) somone Piston reeptou Rappe Be ac Consute crouse L sf Lubrication perroailard r cope: Clapet wT) Sete Ba ecitense ‘Toate ceben Darbre a cames 4.2.2 Rappel des soupapes ux ext In solution 1ués on grande série igure 4. Eompte tonu des caracterstiques mécaniques des aciers utilises, [es ressorts hélicoidaux permettentc’assurerTa fonction dasirée dansun ‘encombrement réduit pour un coat minimal, Pour les cas plus ext ‘geants (régim n mouvernent importante, il peut nécestaire d'avoirrecours 8 des variantestechnologiques amé- Tiorant le niveau de performances de cette solution : doubles ressorts, ressorts a pas variable, spies d'amortissement fl section ovoide, essorts coniques & diamatre d‘enraulement variable 4.2.2.2 Autres types do © Ressorts en épingle (gue 362) Les ressorts en épingle ont été utilisés surles moteurs vocation sportive depuis la fin des années 1920 jusque dans les années 1960, Les aciers &ressortsn’ayant pas, acetteépoque, des caracteristiques mécaniques comparables & ceux utilisés actuellement, les rossorts {on épingle présentaient 'avantage de faire travail le filnon pas en torsion, mais en flexion, soliitat‘on pour laquelle les matériaux pré- sentent une résistance mécanique et une mite en fatigue plus éle- véos. Les principaux inconvenients de cette solution sont Fencombrement, la complexité du montage de ressort immobil- tation des extrémités cur la culasse), 'incompatiilite du montage avec la rotation de la soupape, absence d'amortssement des vibra tions (chocs interspires). En contreparte, la masse équivalente a la ‘s0upape d'un ressart en épingle est plus faible que celle d'un ressor. hélicotdal et sa frequence propre est plus élevee © Barres de torsion (igure Cette solution consiste & remplacer le ressort hélicoidal par une barre de torsion qui agit sur la soupape au moyen d'une fourchette de rappel solidairo du fourreau extérieur. Cette architecture est ‘encombrante longueur des barres} et onéreuse (nombre de pieces, ‘annelures, surfaces de guidagel Ell a été utlisée notamment par Panhard et Honda © Rappel preumatique I n'est utilisé que sur les moteurs de Formule 1 et les tres gros moteurs lents (gure 38). permet de s'affranchir des problemes sdynamiques lis ala fréquence propre du ressort puisque celui-ci ost Femplace par un volume air sous pression de masse beaucoup plus {aible. Cette solution est particulierement bien adaptée aux distribu tions 8 attaque directe, le poussoir faisant office de piston. Une réserve de gaz sous prossion est nécessaire pour assurer Ia pré= charge et compenser les fvites. La mise au point du aysteme néces- ‘ite la matrisa des stanchaites © Distributions desmodromiques Dans un aystime de distribution classique, le contact entre les piéces n'est maintenu, pendant la phase d'accélération negative, ‘que grice ala présence du ressort de rappel. Les liaisons sont, on effet, unilatérales, c'est-d-dire qu'elles ne peuvent transmettre que es efforts de poussée. Le principe de Ia commande desmodro- migque est de s'affranchir du systeme de rappel en utilisant des Taisons bilatérales ou deux liaisons unilatérales complémentaires Ce disposi elativement complexe, ne présente dintérét que dans la mesure oil permet diutiliser des lois de levée de soupape tres efficaces ou d/augmenter le régime maximal d'utilisation du moteur, Le systame le plus utlisé comprend deux cames (une pour ouverture, Vautre pour la ermeture) et leurs culbuteurs respectifs (Mercedes on 1954, Ducati depuis 1955 et encore de nos jours) (figure 36¢), Compte tenu de Ia présence de jeu dans les liaisons, les distribu- tions desmodromiques utilisent en général un ressort qui a pour fonction de mainterr la soupape en appui sur son siege pendant la phase de fermeture (rattrapage des jeux soupapes fermées). Le dimensionnement dece resrort ext moins contraignant que celui dee Fessorts de rappel classiques. Un ressort en épingle fournissant un ‘effort de rappel peu variable est particuliérement adapté a cet usage. La complexité et le prix de revient des systemes desmodromiques ne les rendent pas compétitifs dans le domaine de la grande serie; estlaraison pour laquelle ils sont si peu ulisés par lesconstructeurs contemporains. ‘Toute reproduction sans autriastion du Centre range a'explotation du doit de cope ext stictementinterat, (GTechnlqves de Fina ir tte Gente mocaniaue B 2805-31DISTRIBUTION A soUPAPES Ressort, Coupello ee deraasor Logament des exremies ices des ressorts Moteur de cae rmotocyeles Ducat Supepe @ ressorts en sping oe Fourchete aarepesteur do rmorocyelas Honds came couverture Ressort en épingle nguet Semaine ‘Pouvertre came oo farmeture Besculeur de Le. Moteur do motocydos Ducat © atarrberion desmodromique 4.2.3 Réglage du jeu aux soupapes 4.2.3.1 Systimes fonctionnant avec jeu Lors des changements de conditions de fonetionnement (mise on chautfe, variation de charge, etc), 1a distribution est soumise & des stats thermigues transitoires. En consequence, les differents composants subissent une dilatation qui est fonction de leur inertie thermique propre et des caractéristiques du matériau qu les constitue. Dans certains cas, ces dilatations peuvent entrainer un B 2 805 -32 fonctionnement en prise de la distribution qui est préjudiciable aux performances et 8 la fabilte du moteur. En effet, dans ce cas, la Eoupape ne repose plus sur son slege : Tétanchsité de la chambre de combustion n’est plus assurée et action de la pression des gaz Surla tte de soupape est ransmise & ensemble dela distribution via les différents contacts, Los offorts mis en jou étant, dans ce cas, ‘Was supérieurs & ceux d'un fonetionnement normal, les surfaces de contact se dégradent rapidement a Tadmistion et de 0,25 mm 3 'échappement. Lee soupapes a'échappement stant plus solicitées thermiquement ont besoin @'un jou plus important Pour offectuer le régiage du jeu, un dispositf spécifique est nécessaire. En effet, lors du montage intial, es tolérances de Tabri- cation des différentes pieces doivent étre compensées, puis, au cours d la vie du moteur, lusure progressive des contacts néces- site périodiquement de nouveaux réglages. Différents dispositifs font utiisés en fonction de architecture de Ia distribution, © Pastiles paisseur calibrée Cette solution est surtout employée pour les distributions & attaque directe: ces pastilles sont alors intercalées entre lacame ct le poussoir (pasties de grand diametre) ou entre fe poussoir eta tige 4e soupape (pasties de petit diamétre). Dans le cas «une distribu- tion a basculeur, elles sont placées entrelatige de soupape ete bas culeur. Le constructeur doit prévoir un nombre d'épaisseurs de pastllessuffsant pour pouvoir prendre en compte les cas de réglage extremes (olérances de fabrication ot usure en service aprés-vont. Le réglage sur la chaino de montage s’effectue automatiquerent par une machine spécifique qui mesure les différentes cotes néces- Sairesetchoist la pastile adequate, Compte tenu du nombre d'épai 15 do pastlles (référence, fabrication, stockagel, du nombre operations au montage et de leur complexte, cee solution est assez catteuse en particulier pour les moteurs multisoupapes fabri- ues en moyenne sere. Cela expliquele succes des solutions a pous- Soirs hyaraulique (8 8.2.3.2) © Vis de réglage Cette solution est bien adaptée aux distributions culbutées (figure 18), 3 basculeur (figure 33a) ou 8 linguet. La vis, implantée dans le basculeur, est bloquée par un contre-éerou, C'est une solu: tion simple, peu codteuse et tres largement répandue. Cependant, Vapération de réglage en série est delicate. © Montage sur excontrique Ceo type de montage a é utilisé pour des distributions 8 bascu- leur. Dans co cas, [a portée du basculeur sur son axe d'ostillation est excenttée par rapport a la portée de Taxe dans la culasse, En faisant tourner axe du basculeur dans la culasse, on fait varer le jeu 8 la soupape. C'est une solution assez onéreuse (nombre et complaxité des axes d'oscllation), Facilement implantable sur des moteurs bicylindres & deux soupapes par cylindre, elle s'accorde mal aux moteurs multicylindres multisoupapes. La figure 37 Feprésente ce type de montage dans le cas particulier ou Vexcen- ‘rique est actionné par une butée hydraulique. 4.2.3.2 Systimes fonctionnant sans jou Ces systémes utlsent des composants hydrauliques alimentés en hulle par un ciruit spécial derive du circuit de graissage de a culasso. Quelle que soit lour disposition, ces composants comportent tou- jours figure 376 b) — une chambre basse pression (BP) faisant office de réservoir athuite une chambre haute pression (HP) dont le remplissage est contrélé par un clapet “un piston mobile par rapport & ensemble du composant, et qu'un ressort tend a déplacer afin c'augmenter le volume de la chambre haute pression. ‘Toute reproduction sans autoriaaton du Centre frangaee'explotation du doit de cope ext stctementinterdte, ‘GTechnlqves de Fingoniour wake Gonte mecaniaueDISTRIBUTION A souPAPES Linguet Boat Buste ydeicus Piston Chambre BP Sidge de clapet Resort de piston Chambre HP Conduit atmonttion Geta utes nyaraatigve Moteur automobile BMW @)datéehyérutgve pour inguet Conduit 'alinentaion Rape do Speussctrnyarauique Basoulour — Bosculeur i f Poussoie Frydraviique chamore BP, _-Sloge de clapet leper 3 — chambre a = — Ressort de piston Piston — Moteur do vaicules industile Wiorsedos Bens © prune nyreqe pour ean dre Excontique Barouleur 2 cess eminnge uo Omrperptateiemtcrecne Principe nt la phase couverture de Ia soupape, les efforts qui fonctionnement Tuite et cir fon émulsion dans hulle, e volume de la chambre haute pression fest invariable ; le composant hydraulique se comporte comme un Slément monobloc. Lorsque la soupay rmée, si un jeu apparaft & la lecomposanthydraulique n'est plus soumis a aucun effort, Toute reproduction sane autorisation dC die piston ot la pression dal ture du clapet La chamore it compensé. Lemploi de cos syst ‘montage sont simoli- ‘Supprimés et les bruite dus a la distribution for- pie et stretement inter B2 805-23DISTRIBUTION A souPAPES & Principales contraintes liges & utilisation de composants hydrautques = Ia dynamique de distribution doit tre compatible avec le temps de réaction du poussolr, En effet, les pertes de contact on sommet de came soulagent la bute ou le poussair hydraulique aul tend & rallonger. Ala fermeture de la soupape, celle-i risque de ne pas éire en contact avec son sidge (étanchsité non assurée); “ie taux d'emulsion da thuile doit ste tres faible. Dans le cas contrare, a raideur de la distribution est fortement diminuée, ce qui est néfaste a la dynamique de ensemble “Sen dos de came, Vannulation des jeux par le composant hydraulique associée ala déformation de a culasse sous la pression des gaz peut donner naissance a un jeu entre la soupape et son sidge, Cela peut dre & Vorigine de fuites et de pertes sur le cycle haute pression, dune part, et efforts importants sur les contact, arautre part & Pour pouvoir intégrer ces composants hydrauliques aux différentes architectures de distributions, de nombreuses solutions font été imaginées. ussoir hydraulique pour attaque directe {figures 4 ot 376) Ge poussoir vintegre entre la came et fa tige de soupape. Son utilisation entraine une augmentation de la masse a la soupape et de la hauteur dela culasse. Cette solution est tres répandue sur les moteurs multsoupapes. ‘¢ Butée hydraulique pour distribution a linguet (igure 372) Getve butée est fixe. Son piston comporte une portée sphérique sur laquelle s'articule le linguet. Cette solution est irbs avanta- geuse * pas d'augmentation des masses en mouvement, encom: brement de la culasse inchangé. '¢ Poussoir hydraulique pour basculeur gu'e 376) Ge poussoir est loge dans le basculour c6té soupape. Son ali- mentation en hulle utilise Vaxe «oscillation du basculeur et un Conduit spécifique aménagé dans celui-i, Pour compenser 'aug- mentation de masse en mouvement due au poussoir hydrauligue, Te basculeur peut sire réalisé en alliage d'aluminium avec un patin rapporié e&te came. ‘¢ Butée hydraulique pour basculeur Cette solution, peu employée, utilise la butée hydraulique pour actionner axe oscillation du basculeur équipé dun excentrique (figure 374). 4.2.4 Entrainement des arbres & cames Pour assurer le fonctionnement correct d'un moteur & la fois en termes de performances et de pollution, Il faut que le mouvement des soupepes et celui des pistons soient parfaitemant synchron'sés. Cola nvest possible que sicertaines conditions sont respectées = le calage angulaire entve le vilebrequin et le (ou les) arbre(s) & cames effectug lors du montage initial doit étre le plus précis possible. Pour cela, des organes de réglage sont parfois neces- ‘aires pour compenser des dispersions dues aux tolérances de fabrication la chaine cinématique composée du vilebrequin, du (ou des) arbre(s) a cames et du sysiéme de transmission de mouvement tntre eux doit présenter dos caractérstiques de raideur et d inert telles que le comportement dynamique de 'ensemble (modes propres) raltére pas le diagramme de distribution —'e vielissement du systeme de commande des arbres & cames doit avoir une faible influence sur le diagramme de distribution. Les systimes de commande se classent en 1 ‘engrenages, chaines et courrales crantées. Le comportement dynamique du systéme d'entratnement dépend de ses earactéristiques propres (raideur,inertie, amortisse- ment) et des sollcitations auxquelles il est sous: ierégularits de Ta vitesse d'entrainement du vilebrequin et variation des couples instantanés des réceptours. Dans le cas particulier des moteurs diesel, Ventrainement de la pompe a injection par le méme B 2 805 -34 Pompe hyorauhaue eirection Pompe systéme de commande que arbre & cames est une source d'exci- tation de premiere importance. © Parmi les entrainements par engrenages, architecture Ia plus répandue est la cascade de pignans (igure 38). Dans le passé, os ‘transmissions par arbre et couples coniques étaient aussi utilisées. les commands par engrenages n’équipent plus désormais que les moteurs tres rapides (moteurs de Formule 1) ou au contrair les gros moteurs industrels(eamions, machinisme agricole, ete). Dans le promier cas, elles remplacent los chainos ot les courraies qui ne petivent subir des vitesses lineaires tres dlevées et ne présentent pas une raideur sutfisante. Dans le second eas, le ertere de choixeest Farchitecture (arbre 3 cames lateral proche du vilabrequin), la préci- sion du calage eta fait LLentrainement des arbres & cames par engronages présente une grande rigidité, mais nécessite un jeu de fonctionnement rédult pour diminuer amplitude des chocs, néfastes a la tenue mécani- ue ot source de bruit. Des systémes de réglage de jou doivent ddone éire prévus. comme les commandes par chaine, les transmis~ sions par engrenages nécessitent une lubriication ad fend Varchitecture du moteur un peu plus comple brane. © En co qui conceme les ch ur masse lindique élevée rend indispensable le quidage des portions rectiignes. Les ohénomenes de battement des brine sont ainsi réduits et le synchronisme entre les arbres assuré {figure 38). Pour compenser Tusure des pignons et de la chaine, un systeme de réglage de la tension agit surle brin ‘mou. Ce systome peut aire automatique hydraulique ou &ressort) & setion continue ou manuel. Laliongement de la chaine dd 8 usure sgénére une variaon progressive du calage de distribution, Celle-c! fst dautant plus importante que le brin fondu est long © Par rapport a la chaine, la courroie présente les avantages suivants : masse lingique réduite qui autorise la suppression des uides (figure 40) et silence au cours du fonctionnement, Son principal inconvénient est [a largour nécessaire pour trans- matire le couple et assurer une duree do vie sutfisante. Cela augmente la longueur du groupe motopropulseur ce qui peut poser es problémes pour lo montage transversal des moteurs. Le fenc- tionnement & see de la courroie necessite des stancheites ‘dynamiques supplémentaires (une par arbre A eames entrainé). En contreparte, aucun systéme de lubrifcation n'est nécossare Pour répartr 'effor a transmetie au niveau de la denture sur un ombrede dents élevé,'ared'enroulementdelacourroie surehaque ‘Toute reproduction sans autoriaaton du Centre frangasd'explotation du dot de cope ext stictementinterdt, ‘Techniques de fingoniour wake Gonte meceniaueDISTRIBUTION A souPAPES Arore & cames ~ ¢oromands par pignon guises, ysrauigoe Pain mobite =~ Entrainoment "da pompe ‘Sinjestion Chalne de distroution y ‘Toute reproduction sans autrisation du (GTechnlques de ing poulle doit étre 'autant plus grand que le diamétre de la poulie est {alble. On utilise 8 cette fn des galets enrouleurs agissant sur le dos de la courrae, La réglage de la tension de courroles’efectue par un ‘galet monte soit sur un excentrique, sat sur un support md par un Fessort. Par apport une chaine, Vallongement dd au veilissement fest éduit, ce quilimite le décalage.lIs/accompagne cependant d'une baisse de la tension de courroie qui peut, dans les cas extremes, provoquer des sauts de dents. 4.3 Distributions variables Les systémes de distribution conventionnels sont adaptés @ un ‘seul régime de fonetionnement. Or, les moteurs automobiles sont Utlisés sur une plage de régimes denviran 5 000 t/min entre 1 500 ‘86 500 trimin. Selon la voration du vehicule, le moteur sera congu Seit pour avoir un couple important a bas régimes (agrément de Conduite), sot pour étre puissant & hauts régimes (recherche de la puissance spécifique maximale) Los différents systémes de distributions variables qui ont été ddéveloppés ant pour vacation de mieux adapter le diagramme de distribution aux conditions de fonctionnement du moteur, ce qui permet d'améliorer ses performances sur une plus large plage 4.3.1 Modification discréte du di de distri 4.3.1.1 Déphas Pour un moteur considéré (géomeétrie des tubulures d’admission ‘et d'échappement donnée), un des principaux parametres qui détarminent Vallure de la courbe de remplissage est le retard dea fermeture de la soupape d’admission (RFAI. Les systemes de déphasage sont générale ur los moteurs ayant deux arbres &.cames (un pour ive pour échappement) our modifier le ealage de admission par rapport au. vilebrequin. Bans ¢e cas, Ia loi de levée (lovée maximale et durée angulaire) n'est pas moditiée. Cos systémes posstdent généralement deux modes de fonctionnement caracterisés par leur diagramme = le mode bas at moyens régimes qui présente beaucoup de crol= ‘sement et peu de RFA ; “le mode hauls régimes pour lequel le eroisement est diminué afin d/augmentar lo REA, Les variations de calage dépendent des moteurs: environ 30° vilebrequin. Le déphasage de Varbre a cames d'admission entraine Un aceroissement de la puissance maximale & hauts régimes. En général, le deuxiéme mode est aussi utlieé au ralenti pour améliore la stablité dus moteur en réduisant le taux de gaz reeyelé {peu de croisementl La stratégie de commande du changement de mode en fonetion du régime et de la charge dépend des caracté- Fistiques du moteur et des objectfs du constructeur D’un pointde vue technologiaus, ilexiste deux grandes familles de solutions La premidre, employée par Alfa-Romeo, Nissan et Mercedes depuis 1989 erviron ee P port & son ames (Grohn} (igure 414). A intérieur de Cette poule, se trouve un piston annulaire equips d'une denture hélo- toldale, Sous action de la pression hulle de commande, le piston ‘setransiate par rapport la poulie, Ce mouvement génére, parlinter- édiaire des rampes hélicoidales, la rotation de arbre a cames. Le {debit dhe, contrSlé par une électrovanne, commande le deplace- ment du piston. Le retour est assuré par un ressor. La seconde famille de solutions utilise, pour les distributions ‘entrainges par courraies ou par chaines, a variation de longueur ides différents bring. La figure 41 représente le systeme point par Porsche sur le moteur de la 968. Dans cet exempl des arbres 4 cames entraine autre par Vintermédiaire d'une se explotation du grot de cople est stictoment nterit eur trate Gente macaniaue B2 805-35DISTRIBUTION A SOUPAPES 1 aoe a cames 5 out centrainemant 4 Fampos grates 5 i 5 Actionneur Ayarautiue. © cephasour par moctiction de ‘Sel choine fentramement. Figure 41 ~ Distribution variable par déphasage darbre & cames cchalne. Un organe hydraulique, placé entre les deux brins de la haine, fait varier simultanément leur longueur respective, ce qui ‘modifi lo calage sans faire varier la tension. 4.3.1.2 Systimes a soupapes débrayables Le déphasage de Tarbre cames dadmission permet d'adapter le diagramme de distribution 4 la vitesse de Tair dans las conduits our benéficier des effets dinertie et des accords acoustiques. Les systémes 2 soupapes débrayables permetient de modifier Ie diagramme de distribution et la vitesse de lair dans les conduits Le ‘principe est le suivant: sur_un moteur avant 2 soupapes «admission par oylindre, une seule est active & bas régime, Cel pour effet de diminuer la section débitante en ntiisant qu'un Conduit au lieu de deux. En conséquence, par rapport au fonetion- ement utilisant toutes les soupapas, si fan definit la diagramme {de distribution non pas par les levées de soupapes, mais par une valeur de section débitant, la désactvation d'une partie des sou- rme le diagramme de distribution : diminution de TAA ur un régime du moteur donné, utilisation ‘Sun conduit av lieu de deux double la vitesse des gaz, Enfin, Fouverture une soupape dadmission av lieu de ‘deux aux Toute reproduction sans autrisaton du Cente ay ‘Grechnguee defn B2 805-26 Piston de Linguet command vorroullage Lnguet oorayobio— Moteur de motocyeles onda 42 - Distribution variable par un aystome | soupapes débrayables ‘charges partelles ou & bas régimes est favorable 2 la création d'un Suir! dans Te evincre, co qui peut contibuer amsioer ie ‘Au cours des années 1980, Honda et Mitsubishi ont développé des moteurs de série avec ce type de mécanisme, La solution technologique retenue par Honda utilise des linguets ou des basculeurs dédoubles et accolés permettant un fonctionne- ment indépendant de chacune des soupapes (igure 42}. Une seule ‘camo agit sur 'un dos linguets, autre pouvant rester immobile on mode débrayé. En mode hauts régimes, les deux linguets sont Fendus solidaires par un systéme de verrouillage & commande hydrautique contenu dans lelinguet actionne parla came. Laméme lol de levee est utilsée en mode bas et hauts régimes pour actionner tune seule soupape ou les deux, 4.3.1.3 Systimes a plusiours camos Les systémes présentés préeédamment ne permettent pas de modifier Ia [ol de levee lorsque le régime varie, pulsque la meme ‘came est uilisée quel que soit le mode de fonctionnement. La déter- mination de cette lairésulte done d'un compromis quine favorise pas Fobtention des performances maximales du moteur. Pour améliorer adaptation du diagramme de distribution aux conditions de fonc- tionnement du moteur, certains constructeurs ont développé, pour des moteurs multisoupapes, des systémes utilisant usqu’a 6 cames par oylindre Les moteurs équipés en sere detels mécanismes sont — le moteur Honda VTEC {Variable Timing Electronically Controlled, depuis 1888) décliné selon trois variantes : version de base, version hautes performances, et version économique pauvant fonetionner en mélange pauvre ; le moteur” Mitsubishi MIVEC (Mitsubishi Innovative Valve timing and lift Eletronie Control, depuis 1983) dont le systeme de distribution permet de désactiver 2 des 4 cylindros pour réduire es pertes par pompage en charge partielle [5 2.25 D'un point de vue technologique, les solutions retenues par les deux constructours sont différentes, © Systime Honda VTEC Performance (figure 432) Pour commander deux soupapes, trois cames sont nécessaire la came centrale, hauts régimes, commande un linguet court qu n'est en contact direct avee aucune soupape. Le contact entre ces deux pléces on mode bas régimes est assuré par un ensemble ressor-poussoirspécifique. Les deux cames latérales pour les bas régimes actionnert chacune une soupape au moyen d'un linguet onventionnel. En mode hauts régimes, le linguet central et les Is dexplotation du dot de copie est stetement nerd, nur wate Genie mecaniaueDISTRIBUTION A souPAPES deux linguets Iatéraux sont rendus solidaires par un systéme de claverage @ commande hydraulique ; les deux soupapes sont alors ‘animées du méme mouvernent contrélé par la came centrale. Les ‘mouvements des deux soupapes en mode bas régimes sont pendants, ce qui permet d’adopter des lois bas regimes différentes pour eréer des turbulences (swirl) dans le cylindre © Systéme Mitsubishi MIVEC (figure 436) Pour commander deux soupapes, ce systime nutilise que deux eames: une came pour les bas régimes et une pour les hauts ‘régimes, chacune actionnant un linguet court muni d'un galet. Ces linguets nagissent pas directement sur lee soupapes. Un lingue central, en forme de Té, commande simultanément les deux sou: apes, Il n’est en contact direct avec aucune came. Un systéme de clavetage & commande hydraulique situé dans axe d'oscillation, permet, suivant le mode de fonctionnement, de solidariser le fuel en Té 3 un des deux linguetslatéraux, voire 8 aucun lorsque Ie-cylindre ast desactve utilisation en série de tels systémes acerottsensiblement le cout de production des moteurs. Toutefois, les gains de performances ‘annoneés (environ + 20% sur la puissance maximale) et la diminu: tion de la consommation Gjusqu’a 16 % pour le MIVEC sur certains cycles japonais) sant des atouts importants suscoptibles d'largir leur empl. 4.3.2 Variation continue du diagramme le ution D'un point de vue théorique, les systames présentés au paragraphe 4.3.1 ontVinconvenien® d’offrir un nombre fin de poss! bilités de fonctionnement (2 en général) ce qui permet ’ameliorer le compromis entre les bas régimes et les nauts regimes. Cepen dont, il n'y a pas adaptation quelles que solent les conditions de fonctionnement. Les phénamenes physiques intervenant dans I fonctionnement d'un moteur évoluant de fagon continue avec le régime et la charge, des systémes condulsant 4 un diagramme de distibution contindment variable ont été imagings mais n'ont pas fencore 6t6 appliqués en série 8 ce jour 4.3.2.1 Systémes automatiques 1 Association de clapets aux soupapes d’admission (gue 44a | Co systame, expérimenté par Alfa-Romeo, utilise des clapets ‘automatiques placés en amont des soupapes «admission. Cette Configuration est théoriquorent idéale puisqurelle permet une loi de levee tres étalée & admission, adaptée au régime de puissance ‘maximale, les clapets assurant pour les autres régimes une ferme- {Ure automatique en fonction de Ia dfférence de pression entre lo cylindre et le conduit. Les recrachements @ bas régimes sont limites, Les inconvénients de cette solution sont principalement Ia porte de charge genérée par les clapets et la difficute de lager des lapets de section suffisante dans une culasse, Les parametres Timitant Feffieacité du systéme sont le volurme compris entre la tlapet et le temps de réponse du clapet 2 balstique Le principe consiste @ utiliser la vitesse de la soupape acquise pendant la phase d’aceélération positive; cette vitesse est propor tionnelle au régime. Si le ressort de rappel de la soupape fourn! tn faible effort, @ partir d'un certain régime la soupape décole et ‘ne suit plus Ia came. Son mouvement rast plus controlé ave par To ressort de rappel. Vetfort exercé par celu-ciétant iondépendant du régime contrairement@ la vitesse de la soupape, Ia levee maxi ‘male et Pétalement augmentent done avec le régime. Un systéme ramortissement ala fin de la fermeture est nécessaire pour limiter la vitesse impact. Des expérimentations ont montré la vaidité du principe. Toute reproduction sane autorisaton du Cone ay (GTechotgues de fin 1 arbre eames 9 contre-peton at ressort 2 comes sh Se repeat 5 ee anes 10 Tease de mainian ot 6 linguet fedraux Su inguin carl contre 3 gust arr cout some 3 pletondoverroullage 11, Soupapes a'éenappament & — Yindwesclovatege 12. Soupapes #edmienon @ sasyiovtion avtomobie Honda VTEC Came eR Huite sous ame HR frotsion Piston 8. Picton Hm rh f f Li 0 Linguern CH a i B Inactit aut Mode hauts régimes HR Linge anton det Huile sous Ressort age est Mode bas régimes BR Le vorroutage en mode bss régime (BR) oe ffectue par un rassort en ‘ode Reus fegimes (AR) deux crete dune cous passion aeaurent ‘errouliagecéte haus ragimes dune pare ete deverouliga ote as ‘almes aut pare en mode dacectve soul crc ba regimes act ‘Sous pression pour desectve le lingua: corespondant. @ cictiostion automodit Mioubiahi MIVEC Mode déescivs Figure 43 - Distributions variables ‘cement sélection hyd des systimes & plusieurs is eaplatiaion du sot de copie eststictementinerdte. > poe _a7