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Kouign amann de Douarnenez
Parmi les spécialités régionales on peut citer le kouign amann (gâteau au beurre), le far
breton (farz fourn en breton), le kig-ha-farz (litt. « viande et far »), le farz buan, les
crêpes, les galettes, les kouigns, le harstum (à base de confiture), , le palet (biscuit), et la
cotriade. La proximité des côtes et la douceur du climat font de la Bretagne une région
riche en fruits de mer (crabes, crustacés, coquillages) et en poissons. Citons également le
beurre blanc.
Boissons
Breizh Cola
La Bretagne est une région cidricole importante. Les Bretons affectionnent une sorte de
kir appelé simplement kir breton, mélange de crème de cassis et de cidre. C'est aussi une
région viticole ancienne, aujourd'hui essentiellement concentrée sur la région nantaise (le
vignoble le plus connu est le vignoble du Muscadet). Elle produit également un hydromel
appelé chouchen ou chouchenn (prononcer « chouchène »). Enfin, depuis quelques
années la production de bière locale est en plein essor, avec une vingtaine de producteurs
qui proposent des bières classiques ou originales : cervoises, bières au sarrasin, au malt
de whisky, à l'eau de mer.
Emblèmes et symboles
Le Gwenn ha du
Le Gwenn ha du
L'écu d'hermine
Blason de Bretagne
L'écu d'hermine forme les armoiries de la Bretagne depuis son adoption par le duc Jean
III en 1316. Il remplaçait l'échiqueté au franc-quartier d'hermine introduit en Bretagne en
1213. Ce choix fut-il dû au fait que c'était la fourrure des juges et des rois, que son motif
l'apparentait au semé de fleurs de lys de France, que le précédent écu n'était plus
valorisant ou que celui-ci était justement porté par la marâtre détestée de Jean III ? En
tout cas, cet écu représenta le duché puis la province de Bretagne. Malgré la disparition
de la Bretagne comme entité politique en 1790, il est resté en usage jusqu'à aujourd'hui.
Le conseil régional de la région administrative de Bretagne l'utilise parfois, sur les trains
par exemple, mais il lui a préféré un logo à bandes bleues et vertes.
Cet écu d'hermine est la source de toute l'emblématique bretonne : la bannière herminée a
donné le drapeau traditionnel, puis le franc-quartier du Gwenn ha du ; Jean IV y a puisé
sa devise personnelle, son ordre de chevalerie, sa livrée et le nom du château de sa
capitale (Vannes/Gwened) ; ses couleurs furent reprises au XVe siècle par la croix noire.
La moucheture d'hermine est déclinée sur toutes sortes de support…
L'hermine héraldique
L'hermine héraldique, dont le motif répété est appelé "queue d'hermine", ou (plus
héraldiquement) moucheture d'hermine est issue des armes de Bretagne. Dès le
XVIe siècle, elle a colonisé les médailles, les papiers timbrés, les documents officiels et
privés, les ex-libris, les façades et les cursives de nombreux bâtiments, les bibelots et plus
récemment les auto-collants…
L'hermine naturelle
L'hermine naturelle, c'est l'animal proprement dit, revêtu pour marquer la Bretagne, de la
fourrure blanche qu'il arbore l'hiver dans les pays froids. Le duc Jean IV à son retour
d'Angleterre, fin XIVe siècle, fut le premier à en faire sa devise (ou badge).
Depuis, elle est apparue sur les sceaux des ducs puis des États de Bretagne, à la
cathédrale Saint-Corentin de Quimper, sur les sablières de tant d'églises, sur les châteaux
des Montfort et un peu partout en support d'armoiries. Réactualisée en une bestiole
sympathique, elle fait un retour en force ces dernières années, entre autres sur des
maillots de football ou des panneaux urbains.
Elle est devenue le symbole de la Bretagne car, selon une légende, au cours d’une chasse
d’Anne de Bretagne avec sa cour, une hermine parvient à échapper à la mort. Mais acculé
par un chemin marécageux, l’animal préfère mourir que se salir. La duchesse Anne,
impressionnée par son attitude, recueille l'hermine et défend qu'on y touche. Elle devient
l'emblème de la Bretagne pour son courage et donne naissance à la devise Potius mori
quam foedari (« Plutôt mourir que la souillure », en breton "kentoc'h mervel eget bezañ
saotret")[54]. Selon les sources, le personnage cité peut aussi bien être Konan Meriadeg ou
le roi Barbe-Torte.[réf. nécessaire]
Devise
Potius mori quam foedari en latin, Kentoc'h mervel eget bezañ saotret en breton, parfois
écourtée en Kentoc'h mervel (plutôt la mort que la souillure), qui fait référence à
l’hermine qui préférerait, selon la légende, mourir que de tacher sa fourrure immaculée
(voir supra la partie "hermine naturelle"). On trouve la devise comme celle d’Anne de
Bretagne[55], et régulièrement utilisée par les régiments bretons, historiquement[56] ou
actuellement[57], ou par la Résistance[58].
La couleur noire
L’Armes Prydein parle des « armées noires » des Bretons d'Armorique et le poème
d’Ermold Le Noir évoque leurs boucliers ronds peints en noir. Le noir deviendra une
constante dans l’emblématique bretonne, et c’est une couleur rare. Peut-on en conclure
que l’entourage de Jean IV de Montfort ait connu ces textes anciens ou connu cette
tradition par d'autres sources lors de leur choix du noir pour leurs troupes ? En tout cas de
nos jours l'association de couleurs noir/blanc évoque toujours la Bretagne sur des maillots
de sportifs ou des casaques.
Le triskell
Le triskell
On peut également citer le triskel (ou triskell), symbole à trois branches ancien et
polysémique (symbolisant probablement des triades bardiques, une roue solaire ou les
éléments primaires : l'eau, le feu et la terre) que l'on retrouve dans les cultures celtes
comme dans de nombreuses autres cultures à travers les cinq continents. Accepté petit à
petit comme emblème panceltique, voire comme breton, il est devenu très populaire
depuis 1972, en Bretagne surtout, bien sûr, et notamment dans la jeune génération de
l'époque. Mais cette popularité s'est étendue à un certain degré ailleurs (territoire français,
Espagne en particulier). De la mode de porter le triskel autour du cou, imitant Alan
Stivell, ou brodé sur la manche, il s'est propagé aux marques et au tourisme bretons.
Hymne
Il s'agit du Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères), bien qu'il n'ait pas été
officialisé. Il s'agit d'un hymne à la Bretagne avec des paroles en breton composées par
François Taldir-Jaffrenou à la fin du XIXe siècle. Il est chanté sur la musique de l'hymne
national gallois. La même musique est utilisée pour l'hymne de la Cornouailles
britannique. Cette réutilisation de la musique dans les hymnes nationaux symbolise la
proximité de cœur entre les trois nations celtiques / brittoniques.
Un certain nombre d'autres symboles, aussi importants et tout aussi sinon plus répandus,
identifient la Bretagne et les Bretons. On peut citer le chapeau breton, la crêpe, la carte
de la Bretagne avec ses différents pays, le menhir ou le dolmen, la galette de sarrasin, le
calvaire, le pêcheur en ciré, la Bigoudène ou la Fouesnantaise en habits et coiffes
traditionnels, Bécassine, le bol de cidre ; ils tiennent lieu dans l'imagerie populaire de
marque de bretonnitude, sinon de bretonnerie.
Les lettres BZH, (voir Breizh dans l'orthographe du breton) apparaissent comme
abréviation pour Bretagne pour la première fois en 1967 comme macaron de véhicules
automobiles, dont l'apposition a été interdite plusieurs fois par arrêté[réf. nécessaire], avant
d'être complètement banalisée de nos jours et de tomber en désuétude.
Du reste, dans les années 1970-1980, les Bretons se chargent de donner d’eux-mêmes une
image plus juste et plus positive, avec les bandes dessinées Du Termagi chez les Penn-
Sardinn de Kerik (en parler douarneniste), et Superbigou de Stephan (en parler bigouden)
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