‘TABARI 21
son secrétaire avec un certain nombre de marins (*) qui passtrent la
nuit dans la forteresse. Au matin, Andronic sortit, accompagné de
tous les prisonniers musulmans qui étaient avec lui, de ceux qui
étaient allés les retrouver et des Chrétiens qui avaient pris son
parti. I apporta tout son argent et ses biens meubles au camp
des Musulmans, qui brolérent Quniya (Kabala). Apres quoi, ils
reprirent la route de Tarse avec Andronic, les prisonniers musul-
mans et les partisans chrétiens d’Andronic,
Cette année-la, arrivérent & Bab al-Sammisiyya (Bagdad) des
ambassadeurs du roi des Riim dont I'un était 'oncle maternel de
son fils Léon, et dont un autre était l'eunuque Basile, accompagnés
d'un certain nombre de gens. Ils apportaient une lettre de l'em-
percur au calife Muktaff, ott il demandait I’échange des Musulmans
qui étaient dans son territoire contre les Rim qui étaient en terri-
toire d’islam. Il priait Muktaff d’envoyer un ambassadeur au pays
des Rim, qui réunirait les prisonniers musulmans qui s’y trou-
vaient ct, dans une entrevue, s'entendrait avec lui sur les condi-
tions de I’échange. L’eunuque Basile resterait & Tarse pour y réu-
nir les prisonniers Rim des marches frontiéres et les faire partir
avec le représentant du calife (al-sulfan) jusqu’au lieu de I'échan-
ge. Les envoyés resttrent quelques jours & Bab al-Sammasiyya,
puis on les fit entrer A Bagdad. Is étaient porteurs de présents du
souverain des Rim et avaient amené dix prisonniers musulmans.
Ces présents furent acceptés, et on fit une réponse favorable & la
demande du souverain des Rim,
2278.
Cette année-la, Andronic le patrice arriva 4 Bagdad.
ANNEE 295 (12 oct. 907 - 29 sept. 908).
De Gogve III, 2280.
Cette année-la, fut conclu I'échange entre les Musulmans et les
Ram en di ‘I-qa‘da (2 aoat - 31 aoat 908). Le nombre des pri-
sonniers rachetés, hommes et femmes, fut de 3000.
ANNEE 296 (30 sept. 908 - 19 sept. 909).
Ip., III, 2284.
Au milieu de Sa‘bin (25 avril- 23 mai 909) leunuque Mu'nis
(1) Sie: al-babriyyin, Peut-btre faut-t lire al-harbigyin, guerriers,soldats.22 TABARI
recut, avec un vétement d'honneur, ordre de se rendre & Tarse
afin de faire l'expédition d’été. Il se mit en route et partit & la
téte d'une armée nombreuse et d’un groupe d’officiers et de sol-
dats du régiment des Hugariyya (gilman al-bugar) (}).
ANNEE 297 (20 sept. 909-8 sept. 910).
Ip., ITT 2284-2285.
Parmi les événements de cette année se place Yexpédition d’été
de 'eunuque Mu’nis dans le pays des Rim. Il partit de la placefron-
tigre de Méliténe & la téte d’une armée nombreuse. Il fut vainqueur
des Rim et fit prisonnier des Barbares chrétiens, & la fin de ’an-
née 296 (30 sept. 908 - 19 sept. 909). La nouvelle en arriva au calife
le 6 muharram 297 (25 sept. 909).
Cette année 1 Mugtadir envoya aussi al-Qasim b. Sima pour
faire I’expédition d’été dans le pays des Rim a la téte d’une troupe
nombreuse de larmée (régulitre), en Sawwal (13 juin - 11 juillet
910).
ANNEE 298 (9 sept. 910 - 28 aot 911).
De Gorse, TIT 2286.
Parmi les événements de cette année se place l'expédition d’été
d’al-Qasim b. Sim dans le territoire des Rim.
ANNEE 299 (29 aodt 911 - 17 aodt 912).
Ip., TIT 2286-2987.
Parmi les événements de cette année se place l'expédition d’été
que fit Rustam b. Baradi, gouverneur des marches frontiéres
pour Bunayy b. Nafis, en partant de la région de Tarse. Il était
accompagné de Damyfna. Il assi¢gea | la forteresse de Malth al-
Armani. Puis il la quitta et alla incendier les faubourgs de Dii'l-
Kila.
ANNEE 301 (7 aodt 913 - 26 juillet 914).
Ip., III, 2289.
Cette année la al-Husayn b. Hamdan b. Hamdin fit l'expédition
(1) Sur ces troupes, voir Dozy, s. v. Le mot signitie : les Jeunes esclaves des
chambres, du nom de leur casernement, al-hugar.TABARI 23,
d’été. Une lettre arrivée de Tarse fit savoir qu’il avait conquis
de nombreuses forteresses et tué une grande quantité de Rim,
ANNEE 302 (27 juillet 914 - 16 juillet 91. ).
Ip., IIL, 2291-2293.
Un des évenements de cette année la fut que le vizir ‘Ali ibn
‘Isa fit partir.... b. “Abd al-Baqi & la téte de 2000 cavaliers pour
Tarse en vue de I'expédition d’été, afin de préter main forte &
Bisr, Yeunuque d’Ibn Abt ‘I-Sag, gouverneur de Tarse pour le
calife. Mais il ne leur fut pas possible de faire 'expédition d’été ;
ils firent une expédition d’hiver par un froid vif et par la neige,
Cette année-la, une lettre arriva au calife, de Bigr, préfet du
calife pour la ville de Tarse, dans laquelle il relatait l'expédition
qu'il avait conduite dans le territoire des Rim, mentionnait les
places fortes qu'il avait prises, le butin et les prisonniers qu'il avait
faits, et disait qu'il avait pris 150 patrices et que le total des pri-
sonniers s‘élevait & environ 2000 personnes.TIL
EUTYCHIUS. (SA‘ID IBN BATRIQ)
(263-328/876-9. 0).
Eutychius, en arabe Sa'id ibn Batriq (fils de Batriq, c'est & dire
Patrikios), naquit en 876 & Fustat. Il fut médecin comme son pére,
mais s‘occupa aussi de théologie et d’histoire. Il fut en 933 lu
patriarche melkite d’Alexandrie et conserva ce siége jusqu’a sa
mort, le 11 mai 940, Il fut I'adversaire de Sévére ibn Muqaffa’,
évéque monophysite d’ASmunain et auteur de I'Histoire des Pa-
triarches d’Alexandrie.
Eutychius est auteur d’une courte chronique universelle qu'il
a conduite jusqu’a l'année 937 et qui est intitulée Nazm al-Gawahir
(le cordon des pierres précieuses). Pour notre étude, cette chroni-
que, bien que contemporaine de I’époque de la dynastie macédo-
nienne, n’a pas une trés grande importance. Elle ne consacre qu'une
ou deux courtes remarques aux affaires de politique extérieure
de ’Orient. Pour le reste, elle contient une foule de renseignements
intéressants sur histoire de 'Eglise égyptienne, et s'occupe éyale-
ment des révolutions intérieures a Constantinople, de la question
du mariage de l'empereur Léon V'I le Sage etc.
Graf pense qu’Eutychius s'est servi beaucoup des chroniques by-
zantines auxquelles il a emprunté sa matiére en plusieurs endroits
et qu’elles lui ont également servi de modéles dans sa maniére de
présenter les choses, si bien qu'on peut dire de lui ce que dit Krum-
bacher des chroniqueurs byzantins (p. 219 sqq., p. 319 sq.) (4).
Eutychius a été édité avec une traduction latine par Pocock
A Oxford en 1658, sous le titre Contextio gemmarum sive Eutychii
Patriarchae Alerandrini Annales. La traduction latine de Pocock
a été reproduite dans Migne, PG. t. 111, Une plus récente édition
a été publiée & Beyrouth : Eutychii Patriarchae Alecandrini Anna-
les, I, ed. L. Cheikho, 1906; II, id. 1909. (Corp. Script. Christ.
Or., Script. arab., Textus. Ser. tert., t. VI-VIII).
(1) G. Grar, Die christlicharabische Literatur bis zur frank. Zeit. Fretburg
im Breisgau, 1905. (Strassburger theologische Studien, VII, 1), p. 40-1.
(2) Sur Eutyehius, voir Brockelmann, 1, 148,EUTYCHIUS 5
Edition Cheikho.
Ibid., 11, 67.
Apres la mort de Théophile, fils de Michel fils de Théophile,
roi des Rim, régna son fils Michel, fils de Théophile, fils de Michel.
Il avait un général nommé Basile & qui il avait donné le premier
rang et le commandement sur tous ses autres généraux et minis-
tres. Un jour le roi Michel sortit pour faire une promenade dans
Vile qui est en face de Constantinople, au milieu de la mer appe-
lee «le Pont», Le général Basile l'attaqua et le tua & Vintérieur
de V’église qui était dans I'ile. Il se rendit maitre de tous ceux qui
étaient dans T'ile et s'empara du pouvoir. Basile n’était pas de la
famille royale ; il était d'origine slave (). On lui dit; ¢ Pourquoi
as-tu trouvé licite de tuer le roi?»—« Michel, répondit-il, ai-
mait une femme qu'il m’a ordonné d’épouser, mais sans l'appro-
cher, de fagon qu'elle ne fat ma femme que de nom et que lui
cohabitat avec elle, C’est parce qu'il craignait que sa femme légi-
time ne vint & apprendre cela, et qu’il ne lui était pas permis
d’épouser une autre femme que son épouse. J’ai accepté, puis j'ai
regretté et j'ai craint Dieu. Alors j'ai considéré qu'il m’était per-
mis de tuer le roi.»
Basile resta (ensuite) roi des Rim.
Ibid., 1, 69
Basile, roi des Rim mourut et son successeur sur le tréne fut
son fils Léon qui était un sage et un philosophe.
Ibid., Ul, 73-74.
Quant & Léon, roi des Rim, sa femme mourut sans lui avoir
donné d’enfant. Il voulut se remarier, mais Nicolas, patriarche
de Constantinople le lui interdit en lui disant: « Il ne t'est pas
permis de te remarier parce que tu es «anagnoste» et qu’a été
faite sur toi la pritre du sacerdoce. Si tu te remaries, il ne te sera
plus permis d’approcher de la Sainte Table. Léon lui répondit
qu'il désirait se remarier afin d’avoir un enfant qui hériterait du
trdne aprés lui, Mais le Patriarche ne I'autorisa pas & se remarier.
Le roi Léon écrivit alors au Patriarche de Rome, & Michel patriar-
(1) Le texte porte s. g. l qui doit étre lu saglabl. La méme faute étalt déja
dans V’édition Pocock comme 1'a fait remarquer Vasiliev (II, Pril. p. 20).26 EUTYcHIUS
che d’Alexandrie, 4 Elie fils de Mangiir, patriarche de Jérusalem,
a Siméon fils de Zarnaq, patriarche d’Antioche pour leur deman-
der de se rendre auprés de lui afin d’examiner s'il lui était ou non
permis de se remarier. Mais il ne fut possible & aucun d’entre eux
de venir; cependant chacun d’eux lui députa un envoyé. Ces en-
voyés se réunirent avec plusieurs évéques de Constantinople et
examinérent l'affaire du roi, Ils lui permirent de se remarier. Le
roi Léon se remaria done et eut un fils qu'il appela Constantin.
Il chassa Nicolas le Patriarche de son tréne et nomma & sa place,
patriarche de Constantinople, Antimis (lire Euthymios),
Ibid., 1, 74.
La ville de Seleucie () du territoire des Rim fut conquise dans
Je mois de rabi'II 290 (4 mars - 1 avril 903). (Les Musulmans) en-
trérent au Caire avec leurs prisonniers en ragab de l'année 290
(31 mai - 29 juin 903),
Ibid., U1, 76.
Eutychius, racontant I'envoi des vaisseaux d'al-Muktafi contre
YEgypte, ajoute :
Le commandant des vaisseaux était Damian, le Grec.
Ibid., II, 81-82.
Quant au roi.Léon, il tomba gravement malade, et craignant
de mourir, il fit mander le patriarche Nicolas qu’il avait exilé, se
réconcilia avec lui et le remit sur le tréne patriarcal. Il éloigna
Euthymios et le relégua dans un monastére de Constantinople.
I1y resta deux ans et mourut. Le roi Léon, aprés cet événement
resta malade un certain nombre de mois, puis mourut. Aprés lui
regna sur les Riim, Constantin, fils de Léon, qui avait 23 ans (2).
C’était sa mere qui dirigeait les affaires de l'état: elle s‘appe-
lait Augusta. Le roi des Bulgares envoya demander au roi Cons-
tantin sa sceur en mariage pour son fils. Mais Constantin n’accueillit
pas sa demande. Alors de nombreuses guerres éclatérent entre le
roi des Rim et le roi des Bulgares. Lorsque Nicolas, patriarche
de Constantinople, vit que les deux souverains étaient continuel-
lement en guerre l'un contre I'autre, i! eut peur que ce ne fat la
(1) Ire Salonique.
(2) variante 13 ans,EUTYcHIUS 27
ruine de 'un et de l'autre. Alors il choisit un des généraux de l'ar-
mée appelé Domitius (lire Romanus), l'adjoignit 2 Constantin,
pour gouverner l’empire et maria la fille de Domitius & Constantin,
Constantin, Domitius et Christophe fils de Domitius furent appe-
és les trois rois des Ram, car tous trois gouvernaient I'empire,
Domitius maria sa fille au roi des Bulgares et les guerres avec les
Bulgares cessérent.
Ibid., Ii, 83.
Nicolas, patriarche de Constantinople mourut aprés étre resté
33 ans sur le trone patriarcal. Aprés lui fut nommé Stéphane, qui
était un eunuque, et qui mourut au bout de trois ans.
Ibid., 11, 86.
En ce qui concerne les Rim, Christophe, ‘ils de Domitius (Ro-
manus) mourut et, Domitius s’étant fait moine, Constantin resta
seul & gouverner I'empire. Stéphane, patriarche de Constantino-
ple mourut aprés étre resté trois ans sur le trone patriarcal, et
T. ran, finds fut nommé patriarche de Constantinople (Tryphon)....
Le patriarche de Constantinople mourut aprés étre resté sur le
tréne pendant trois ans. Domitius (Romanus) fit nommer un de
ses fils appelé Théophylacte qui était eunuque. C’était un jeune
homme de 22 ans.
Ibid., I, 87-88.
En cette année 322 (8 nov. 937 - 28 oct. 938), Théophylacte,
patriarche de la ville de Constantinople envoya un messager aux
patriarches d’Alexandrie et d’Antioche pour leur demiander de
mentionner son nom dans leurs pritres et dans leurs liturgies,
car cet usage avait été interrompu & I'époque des Umayyades.
Us consentirent & ce qu'il demandait.IV
SULT (335/946).
(335/946)
Abi Bakr Muhammad b. Yahya al-Siili, célébre « joueur d’é-
checs, historien et homme de lettres» (El) était le descendant
d'un petit prince ture du Gurgin, Sil Tekin. Ii fréquenta la cour
dis le régne de Muktafi (289-295 / 902-908) et fut particuliérement
lig avee al-RadI (322-329/934-940) qui avait été son éléve. Dans
les derniéres années de sa vie, inquiété pour ses tendances “ alides,
il dut chercher refuge & Bagra out il mourut en 335/946 ou 336.
Il a composé un ouvrage sur les califes abbasides intitulé al-
Awrag fl abbar Gl al-'Abbas wa’ aS arihim, « Feuillets contenant
histoire de la famille abbaside et ses ceuvres poétiques », en
plusieurs tomes, inachevé d’ailleurs, ot il consacrait plusieurs
feuillets, A chaque calife, & ses ceuvres poétiques, celles des mem-
bres de la famille abbaside et d'autres poétes.
Plusieurs parties en ont été éditées, entre autres: Afbar ibn
al-Mu'tazz, par Kratkovskij dans Zapiski, XXI, 104-112; et,
par J. Heyworth Dunne, 1° Agbar al-Su‘ard’ al-mubdatin (poetes
modernes), Londres, 1934; 29 Afbar al-Ragi wal-Muttagi, ibid.
1935 ; 3° A8‘ar awlad- al-pulafa’ wa abbaruhum, Vers et histoire
des fils de califes), ibid. 1936.
Il est également I'auteur d'un « Livre des Vizirs », connu seule-
ment par des citations, et d'un manuel littéraire et technique &
Tusage de la chancellerie, le « Adab al-Kuttab » (Formation des
secrétaires), édité au Caire en 1341/1922 par Muhammad Bahgat.
Comme I’a remarqué son principal éditeur (!), l'euvre historique
de Sali reléve moins de l'histoire proprement dite que de la bio-
graphie politico-littéraire. Il connait A merveille les vers que l'on
récitait dans l'entourage des califes, et les détails de la vie de cour
et de la politique intérieure, si mouvementée & son époque. Il ne
dit par contre presque rien du grand drame qui se jouait aux fron-
tiéres syro-mésopotamiennes (2).
(1) Ad Gr Awldd...u. Prét. p. 6.
(2) On trouvera plus de détails sur Salt dans Brockelmann, 1, 143, Supplé-sit 29
Abkbar al-Radt wal-Muttadt...... min Kitab al-Awrigq li-Abi
Bakr Muhammad b. Yahya al-Silt, éd, J. Heyworth Dunne, Lon-
dres, 1935.
ANNEE 326 (8 nov. 937-28 oct, 938).
p. 98,
Lrenvoyé du roi des Ram arriva avec de nombreux présents
parmi lesquels des pieces d’orfévrerie, des étoffes de brocart, des
tissus de laine & dessins et des vases d’or magnifiquement orfé-
vrés. Radi tint séance tout un jour et nous montra ces cadeaux.
Il nous en donna Ja plus grande partie, car rien ne lui était plus
agréable que de faire un cadeau ou de voir manger devant lui un
repas qu'il offrait.
p. 104,
Lrenvoyé du roi des Rim vint, en compagnie du vizir, au mo-
ment de son départ, avec des présents. L’offre d’échange fut ac-
ceptée et le vizir ordonna que I’échange fat conclu aux frais de la
Syrie. On se rendit au lieu d’échange et RAdI fit partir son eunuque
Ragib pour y assister.
ANNEE 327 (29 oct. 938 - 17 oct. 939).
Contient quelques mots sur la popularité des Hamdanides, en
particulier du plus jeune, Saif al-Daula, « parce qu'il s'acquittait
au micux des intéréts de tous de la charge de garder les frontitres
et de faire des expéditions contre l'ennemi, et qu'il consacrait
tous ses soins aux incursions d’été et des autres saisons. »
p. 123,
Ragib leunuque de Radi, revenant de la frontiére, ol il avait
assisté & I’échange, arriva & Mossoul. Le calife le fit partir et il
nous rencontra entre al-Hadita et al-Sinn ().
ment, 1, 219; EI, IV, 567 et dans les préfaces de J. Heyworth Dunne, Akbar
at-Swara’ (en arabe) et As‘ar Awlid.... — N'ayant. pu avolr & notre disposi-
tion les Zapiski, XXI, nous n’avons pas donné d’extraits de 'histolre 4’Ibn
al-Mu'tazz,
(1) Le ealife, avec Vémir al-umard’ Bagkam en lutte contre les Hamdinl-
des, était arrivé & Mossoul. La cour était restée en arriére.30 sont
Année 331 (15 sept. 942 - 3 sept. 943).
p. 232-233.
La nouvelle arriva de la prise d’Arzan et Mayyafariqin par les
p. 233 Rim, et de leurmarche sur Dara. / On apprit qu’ils avaient emme-
né en captivité beaucoup de femmes et d’enfants. L’émotion fut
tres. vive.
ANNEE 332 (4 sept. 943 - 23 aofit 944).
P. 251.
Les Rim firent irruption & Ra's “Ain, prirent tout ce qui était
dans la ville et la pillérent. Ils y trouvérent des caravanes mon-
tantes et descendantes avec des marchandises d'une valeur inesti-
mable, dont ils s’emparérent en totalité, Jamais les Musulmans
n'avaient éprouvé pareille perte. Puis, quand I'ennemi voulut
s‘en aller, il incendia la ville.
Le commencement des paiements (?) pour l'année 332 eut lieu-
en rabi 1 (2 nov. - 1 déc. 943) et les dimmisfurent l'objet de graves
sévices et d’une hideuse injustice.