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Chapitre I : introduction
En 1828, Catholiques et Libéraux vontn former une alliance contre Guillaume Ier, cette
alliance a pour nom « Union des oppositions ».
On va désigner un certain nombre de notables belges qui devront se pronocer sur l’acceptation
ou non de la constitution révisée de 1814. A ce moment, l’arithmétique hollandaise voit le
jour car cette acceptation du nouveau texte va poser problème. En tout, il y a 1604 notables et
seul 1323 vont se prononcer. Des 796, 126 ont motivés leur vote, ils disent qu’ils sont contre
car ce texte prévoit la liberté de culte (ils veulent que seul le catholicisme soit la religion de
l’état).
Il y a aussi un problème juridique. Quelle est la valeur juridique de l’abstention ?
Le Traité de Londres IMPOSAIT la liberté de culte et c’est donc pour cela que la liberté de
culte a été reprise dans le texte.
527 oui
281 abstentions (considéré comme votant oui)
126 contre pour motif religieux (le motif n’est pas reçu comme valable car cela
signifie qu’ils sont aussi contre le Traité de Londres, ce qui n’est pas acceptable ; ils sont
considérés comme votant oui).
=
934 ont voté POUR >< 670 CONTRE
1
Expliquez la commission et gouvernement provisoire ?
- Le Gouvernement provisoire
Le 26 septembre, la commission administrative provisoire s’élargit et se transforme en
gouvernement provisoire (gouvernement révolutionnaire). Ce gouvernement provisoire est un
pouvoir de fait. Il est un pouvoir politique car il prend des décisions qui sont exécutées,
notamment : il proclame l’indépendance du pays, la désignation d’une comission de
constitution, devant rédiger un avant-projet de constitution, et finalement on organise des
élections pour le Parlement (congrès national).
La légitimité étatique est purement structurelle. On exerce le pouvoir politique parce qu’on
occupe une place détermijnée dans les structures de l’Etat.
Dans le cas de la légimité démocratique, les états sont obligés d’organiser, à intervalles
raisonnables, des élections libres au scrutin secret, dans les conditions qui assurent la libre
expression de l’opinion du peuple sur le choix du corps législatif (art 3 du premier protocole
additionnel du CEDH).
Le texte élaboré par la commission de Constitution est présenté au congrès national mais un
autre texte a été élaboré par 4 membres du Congrès national sous la direction du député
Forgeur. Ce dernier étant considéré comme plus démocratique que le projet de Gerlache, le
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Congrès national a été amené à réaliser un arbitrage entre les deux. Les débats ont commencé
le 4 décembre 1830 et se sont clôturés par un vote sur l’ensemble du texte le 7 février 1831.
Le 27 octobre et le 3 novembre 1830, des élections sont organisées partout en Belgique afin
d’élire les membres du premier parlement du pays (=le Congrès national). Il s’agit d’un
parlement monocaméral composés de 200 membres élus par le peuple belge. Cependant, cette
élection ne peut être qualifiée de populaire puisque seul 0,75% de la population participe au
scrutin et ce en raison de l’application du système du vote censitaire et capacitaire.
Rem: c’est pour cette raison que ce parlement est qualifié par l’historien Henri Pirenne
comme étant une assemblée bourgeoise
Dans un système bicaméral, il faut que chaque chambre présente des caractéristiques propres
soit du point de vue de sa composition, soit du point de vue de ses compétences. Le projet de
Gerlache avait ainsi développé l’idée d’une spécialisation des Chambres: la Chambre des
représentants aurait été la chambre démocratique élue par le peuple alors que le Sénat aurait
été composé de sénateurs héréditaires ou élu à vie et aurait constitué un élément conservateur
capable de tempérer l’ardeur juvénile de la chambre basse. Le Congrès national opta pour le
bicamérisme mais avec un Sénat composé de membres élus pour un terme déterminé et selon
des conditions d’éligibilité plus exigeantes qu’à la Chambre des représentants (âge minimal et
cens élevé). Le Sénat était donc une assemblée conservatrice tandis que la Chambre des
représentants était la chambre dite « démocratique ».
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Qui est Surlet de Chokier ?
Une mosaïque: l'étude de J.Gilissen (« La Constitution belge de 1831: ses sources, son
influence »).
Seuls 10% des dispositions votées sont d’origine belge: il s’agit des dispositions relatives aux
rapports entre l’Eglise et l’Etat, à la désignation des sénateurs, à la liberté d’association et à la
liberté d’enseignement.
L’origine des 90% restants:
- 40% sont inspirés de la Loi fondamentale de 1815
- 35% sont inspirés des Chartes constitutionnelles françaises de 1814 et de 1830
- 10% sont inspirés de la 1ère Constitution française de 1791
- 5% des dispositions proviendraient du droit public anglais
- il y a également plusieurs emprunts à la Constitution française de l’An I de 1793, à la
Constitution française de l’An III de 1795, à la Constitution française de l’An VIII de 1799 et
au sénatus-consulte de l’An XII.
- le plan général et la structure de la Constitution belge sont inspirés par la Constitution
française de 1791
La Constitution a refusé tout pouvoir personnel au Roi qui ne peut rien faire sans l’accord de
ses ministres (=contreseing ministériel). De plus, notre Constitution prévoit de manière
expresse que le Roi n’a d’autres pouvoirs que ceux que lui attribuent formellement la
Constitution et les lois particulières portées en vertu de la Constitution.
Le parlementarisme est fondé sur la responsabilité des ministres devant le Parlement ce qui
signifie que les ministres ne sont pas seulement les collaborateurs politiques du Roi, ils ont
également besoin du soutien d’une majorité de parlementaires. En effet, l’article 88 de la
Constitution de 1831 prévoit que les Chambres peuvent requérir la présence des ministres et
donc elles peuvent engager leur responsabilité politique. Depuis la révision de 1993, l’article
101 prévoit expressément cette responsabilité politique.
En 1830, la Belgique ne compte ni communautés, ni régions : elle est donc unitaire et,
comme tous les pouvoirs relèvent de l’Etat et que l’ensemble des pouvoirs est réuni à
Bruxelles, elle est également un Etat centralisé (cfr article 126 Const. De 1831). Cependant, la
centralisation n’est pas absolue : certaines compétences sont exercées par les autorités locales
càd les communes et les provinces. Une telle décentralisation n’est pas incompatible avec
l’idée d’un Etat unitaire mais, la relation entre l’Etat et les autorités locales implique un lien
de hiérarchie.
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Définissez Décentralisation et Déconcentration?
Décentralisation : attribution de compétences à des organes qui ne font pas partie du pouvoir
central et qui acquièrent donc une personnalité juridique différente de l’Etat ainsi qu’un
pouvoir de décision propre. En cas de décentralisation, il y a rupture du lien hiérarchique mais
cette rupture est incomplète car le pouvoir de décision propre est soumis à la tutelle
administrative.
(b) Montesquieu
Cette idée sera reprise par Montesquieu dans L’esprit des lois (1748).
Son idée de départ part du simple constat selon lequel un homme qui a du pouvoir est porté à
en abuser. Il distingue au sein de chaque état 3 fonctions possibles càd la fonction législative,
exécutive et judiciaire (absente chez J.Locke). Ainsi, pour éviter les abus de pouvoirs, il faut
organiser l’Etat de façon à ce que le pouvoir arrête le pouvoir et, pour ce faire, il faut attribuer
chaque fonction à un organe spécifique de sorte qu’un équilibre est atteint et que chaque
pouvoir est limité par les prérogatives des 2 autres.
Il ne montre pas de quelle manière doit s’organiser l’Etat, ni un parlement afin de garantir la
liberté, pour lui, il suffit d’attribuer chaque fonction à un organe différent.
La Constitution n’a pas formellement proclamé la séparation des pouvoirs toutefois, la Cour
de cassation a décidé que bien que le principe ne soit énoncé dans aucune disposition
constitutionnelle, la Constitution (dans son ensemble) en consacre l’application.
C’est pourquoi, le procureur général Ganshof Van Der Meersch souligne que la séparation des
pouvoirs n’est pas absolue en droit belge: «Notre régime constitutionnel consacre une
autonomie relative des pouvoirs, qui doit permettre d’éviter toute domination d’un pouvoir
sur l’autre plutôt qu’une indépendance absolue de chacun d’eux ».
De même, le constitutionnaliste André Alen conclut que notre régime politique est plutôt celui
de la collaboration des pouvoirs ou du moins que les interdépendances et les interpénétrations
sont multiples en droit belge.
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Expliquez le contenu de l’arrêt « La Flandria »
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Expliquez le pouvoir subordonné ?
Cela est à mettre en relation avec la déconcentration. En Belgique, il n’y a pas 3 pouvoirs
mais 4.
Le 4ème sont les autorités locales : le pouvoir communal et le pouvoir provincial prévus par
l’article 41 de la Constitution.
Ce sont des autorités propres (qui ont une personnalité juridique) qui vont exercer des
compétences propres.
Ces autorités locales sont de véritables autorités mais en même temps il s’agit de pouvoirs
subordonnés car l’exercice de ses compétences sera soumis au contrôle de la tutelle
administrative. (c’est tout de même un pouvoir car il a des compétences propres).
Expliquez le Provincialisme ?
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Chapitre II : les révision de Constitution
- Vote obligatoire :
- Sénateurs provinciaux :
Pour régler le point faible, on va introduire une 3ème catégorie : les sénateurs provinciaux.
Ceux-ci sont des sénateurs qui seront désignés par le Conseil provincial. Aucune condition de
fortune n’est imposée pour ces sénateurs provinciaux (on ouvre donc un peu les portes).
On essaye ainsi de tempérer l’élément conservateur du Sénat.
- Les colonies :
En 1893, on a essayé de trouver un équilibre avec le suffrage universel avec vote plural.
La politique = la défense d’avantages personnels, de petites idées.
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Expliquez le compromis sur le vote plural en 1893 ?
Les catholiques veulent lier le droit de vote avec la valeur de l’immeuble habité, les libéraux,
eux, selon le capital. Finalement Nijsen tranche avec le vote plural. Il s’agit donc bien d’un
compromis politique entre catholiques et libéraux.
- La représentation proportionnelle :
- Le secret du vote :
- La démocratisation de Sénat :
Il nous reste cette 2ème faiblesse. Pour tenter de la régler, il faut convaincre 2/3 des sénateurs
de modifier le système, ce qui est très difficile.
On va introduire la liste des 21 catégories ; il suffit d’appartenir à une des catégories pour
devenir éligible pour le Sénat.
Il y a toujours le critère de fortune mais les anciens députés peuvent devenir sénateurs, ou
quelqu’un qui a un diplôme de l’enseignement supérieur peut également devenir sénateur.
On crée également une 4ème catégorie : les sénateurs cooptés. Ce sont des sénateurs qui ne son
pas élus, ils sont désignés par les autres sénateurs = cooptation (il y a un quota prévu par la
Constitution).
L’idée = créer des sénateurs techniciens, spécialistes et ainsi pouvoir préparer certains
dossiers.
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Après cette 2ème révision, la Belgique devient une démocratie mais encore incomplète, ce sera
une démocratie parfaite à partir de 1948.
1ère génération :
- loi du 17 août 1873 sur l’emploi de la langue flamande en matière répressive ; permettant
l’utilisation du néerlandais, en Flandre, devant les tribunaux pénaux. (cette loi n’a servi à rien
car on a autorisé l’avocat à plaider en néerlandais devant des juges qui ne comprenaient pas
cette langue).
- loi du 17 août 1878 relative à l’emploi de la langue flamande en matière administrative ;
- loi linguistique du 18 avril 1898 relative à l’emploi de la langue flamande dans les
publications officielles ; cette « loi d’égalité » attribue au texte néerlandais des lois et arrêtés
la même valeur juridique qu’au texte français. Ainsi le néerlandais devient la deuxième
langue officielle du pays.
2ème génération :
- loi linguistique du 31 juillet 1921 relative à l’emploie des langues en matière administrative ;
cette loi reconnaît pour la 1ère fois le principe de la territorialité en matière de législation
linguistique.
- loi linguistique du 5 avril 1930 relative à l’emploi des langues à l’Université de Gand ; cette
loi consacre la néerlandisation intégrale de l’Université de Gand.
- loi linguistique du 28 juin 1932 relative à l’emploi des langues en matière administrative ;
cette loi consacre l’unilinguisme des régions flamande et wallonne, Bruxelles étant dotée d’un
régime bilingue. Cette loi, qui se situe dans le prolongement de la loi de 1921, constitue une
étape capitale dans la réalisation de l’unilinguisme régional.
- la loi du 14 juillet 1932 concernant le régime linguistique de l’enseignement primaire et de
l’enseignement moyen ; la langue de la région devient la langue obligatoire en matière
d’enseignement. A Bruxelles on applique le principe « langue maternelle, langue
d’enseignement ».
- loi du 15 juin 1935 concernant l’emploi des langues en matière judiciaire ; cette loi établit
l’unilinguisme en matière judiciaire.
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- loi du 30 juillet 1963 concernant le régime linguistique dans l’enseignement ; cette loi
renforce l’application de la loi du 14 juillet 1932 ;
- loi du 2 août 1963 sur l’emploi des langues en matière administrative ou « l’accord de Val-
Duchesse ».
Loi linguistique du 18 avril 1898 relative à l’emploi de la langue flamande dans les
publications officielles ; cette « loi d’égalité » attribue au texte néerlandais des lois et arrêtés
la même valeur juridique qu’au texte français. Ainsi le néerlandais devient la deuxième
langue officielle du pays.
La loi du 8nov 1962 et celle du 2août 1963 (voir juste au dessus) constituent - - les lois
Gilson :
Par la loi du 8novembre 1962, la frontière linguistique devient fixe.
Dorénavant ces régions linguistiques ont un territoire ;
La loi du 2 août 1963 prévoit la séparation de l’administration en cadres linguistiques (1
fonctionnaire est soit francophone, soit néerlandophone).
Il y aura également, suite à cette législation, 4 régions linguistiques :
°1région de langue française
°1 région de langue néerlandaise
°1 région de langue allemande
° Et 1 région bilingue dans l’arrondissement de Bruxelles Capitale.
De plus, cette législation prévoit déjà que chaque commune appartient à une région
linguistique et à une seule.
Ces lois Gilson instaurent des facilités ; une commune est située dans une région linguistique
donc c’est un unilinguisme.
Ex : dans une commune en Flandre : le citoyen d’adressera en néerlandais à l’administration
mais dans certaines communes, il y a des facilités pour les francophones de s’adresser en
français.
Idem dans certaines communes en Wallonie.
Mais ATTENTION, ce n’est pas le cas dans toutes les communes, mais seulement dans
certaines.
Ce système de facilité est prévu pour les communes périphériques de la région de Bruxelles
ainsi que certaines communes situées sur la frontière linguistique (+ frontière linguistique
entre régions de langues française et allemande).
En 1967, le constituant a adopté les textes néerlandais de la Constitution, les deux versions
ont une valeur identique.
Centre créé en 1948, afin de préparer l’adaptation des structures de l’Etat. Il propose la
création de 3 conseils consultatifs régionaux et l’instauration d’une autonomie culturelle.
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Expliquez le groupe des 28 ?
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Chaque Communauté culturelle dispose d’un pouvoir législatif : le Conseil de la Communauté
culturelle (sorte de Parlement).
Le Conseil de la Communauté culturelle néerlandaise et le Conseil de la Communauté
culturelle française pouvaient adopter des décrets (= des normes ayant force de loi ; ce n’est
pas une loi car c’est adopté par une entité fédérée).
Il y a un pouvoir législatif mais pas de pouvoir exécutif. L’organe législatif coexiste avec un
pouvoir exécutif qui est resté national (= fédéral).
un seul gouvernement mais une multitude de pouvoirs législatifs.
Ces ministres nationaux n’étaient que politiquement responsables devant le parlement fédéral.
Pareil système ne peut pas fonctionner.
La composition du Conseil de la Communauté culturelle française et néerlandaise = le double
mandat : les députés et sénateurs francophones siègeront au Conseil culturel français et les
députés et sénateurs néerlandophones siègeront au Conseil culturel néerlandais.
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Expliquez les modifications du fonctionnement du parlement fédéral de la première
réforme ?
Notre démocratie change en 1970 car ce n’est pas seulement une majorité de 50%+1 mais
aussi une série de techniques de protection des minorités.
On allait dorénavant fonctionner de cette manière mais dès l’application de cette réforme, on
va déjà réfléchir pour négocier une nouvelle réforme.
Avant les années 1970, les négociateurs étaient les catholiques, les libéraux et les socialistes =
un clivage politique.
Depuis 1970, les francophones et néerlandophones vont d’abord se réunir entre eux, préparer
les négociations. Ce clivage devient maintenant francophones/néerlandophones et non plus
catholiques/socialistes/libéraux.
dialogue de communauté à communauté (la 1ère fois en 1974).
L’axe de négociation devient autre. Clivage linguistique.
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Expliquez les réalisations du pacte d’Egmont Stuvenberg (1977)?
Décentraliser des matières vers les communautés et les Régions. Les communautés française
et flamande sont munies d’un conseil et d’un organe exécutif. Création d’une cour d’arbitrage,
le Sénat est composé de membres des conseils communautaires et devient une chambre de
réflexion. Au niveau des autorités locales, les provinces ont plus de compétences politiques, la
province du Brabant est divisé en trois et il y a la création d’entités sous-régional avec des
compétences déléguées. Création de la sonnette d’alarme. Suite à ce pacte, le premier ministre
Tindemans démissionne. Bruxelles se retrouve au « frigo »
Elle est crée en 80 et voit le jour en 83. Elle règle les conflits entre régions, communautés et
fédéral.
Concerne les 6 communes à facilité de la région bxl, la commune des Fourons et la commune
de Comines-Warneton. Les modalités : élections directes des échevins et des membres du
conseil du CPAS. Les mandataires élus ont une présomption irréfragable de la connaissance
de la langue de la région sauf le bourgmestre et le présidant du CPAS. Les électeurs des
Fourons et de Comines-Warneton peuvent voter dans une autre région (pour les élections
législative et européenne). Le gouverneur de la province concerné doit prendre l’avis du
collège des gouverneurs pour des décisions sur les Fourons et Comines-Warneton.
La loi de pacification communautaire fait partie du même compromis politique que le
bétonnage des facilités (art 129, 2ème Const.)
La région de bxl capital passe au micro-onde. La région des 19 communes peuvent prendre
des ordonnances. Les membres du conseils sont sur liste unilingues. Il y a 2 groupes
linguistiques, le gouvernement comporte 5 personnes et trois secrétaires d’état. Bxl capital
mène les compétence que la Région W et Fl ont crées cocof, cocon, cocom (autorités
subordonnées aux communauté Fl et Frç, dotées d’une assemblée et d’un collège). La cocom
est compétente pour les matière d’intérêt commun et peut adopter des ordonnances, ce n’est
pas une autorité subordonnée.
- Les communautés :
°Communauté française
°Communauté flamande
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Création des communautés. On attribue les matières personnalisables aux communautés
culturelles qui deviennent des communautés.
On maintient le Conseil de Communauté (pouvoir législatif) et on crée un exécutif de la
Communauté (= un gouvernement).
- La Cours d’arbitrage :
Lors de sa création, il s’agit vraiment d’un arbitre, elle a des compétences limitées
(uniquement compétente en matière de répartition de compétences).
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Expliquez la région de Bruxelles et la région de Bruxelles capitales ?
- Parlement fédéral :
Au parlement fédéral, on va modifier la répartition des compétences de la Chambre et du
Sénat. La chambre des représentants devient l’assemblée politique du pays : seule la chambre
des représentants peut faire tomber le gouvernement, la chambre aura le dernier mot en
matière législative.
Le Sénat devient un lieu de réflexion et aussi un lieu de rencontre entre les entités fédérées.
C’est une chambre de réflexion car le Sénat peut entendre des experts et préparer des
modifications législatives. On instaure le principe de technique de législature.
En principe, l’assemblée est élue pour 4ans.
- Gouvernement fédéral :
° Limitation à 15 ministres. (Pas de limitation pour les secrétaires d’Etat)
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° Incompatibilité entre les fonctions ministérielle et parlementaire.
° Le gouvernement devient un gouvernement de législature.
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Expliquez les accords de Lambermont et du Lombart ?
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(d) améliorer la représentation néerlandophone au niveau des communes.
Quelle a été l’influence des affaires Insof et Agusta sur les ministres et parlementaire ?
A la suite de ces affaires, il y a eu le changement de l’art 57 pour les parlementaires et des art
103 et 125 pour les ministres.
Organe indépendant avec juges et officiers du ministère publique élus par leurs paris et des
gens de la société civile choisi par le sénat. Il y a deux commissions, une d’enquête, l’autre
d’avis.
Corée : conférence sur la réforme de l’Etat (bxl) pour régler les problème des institution
bruxelloise.
Définissez l’apparentement ?
Système qui permet à une formation de transférer ses voix non utile à un autre dans un même
gouvernement linguistique.
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Questions supplémentaires par rapport aux chapitres I et II:
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Chapitre Premier : la Belgique et son territoire
Les régions sont des divisions du territoire qui sont de véritables entités fédérées dotées
d’organes politiques (exécutif et législatif), elles sont aux nombres de trois (art 3), tandis que
les régions linguistiques sont des divisions du territoire qui sont le fruit de lois linguistiques
(art 4) en 62-63 : fixée par la loi Gilson et en 70 : inscrite dans la Constitution dans le cadre de
la première réforme de l’Etat.
D’une part les limites des quatre régions linguistiques ne peuvent être modifiées que par une
loi spéciale (qui requiert trois conditions de quorum et nécessite un consensus communautaire
pour être adoptée). D’autre part l’art 4 interdit de soustraire une partie du territoire à la
division en régions linguistiques puisque l’alinéa 2 prévoit que chaque commune fait partie
d’une région linguistique.
Els Germis demande l’annulation de la décision du conseil communal qui a confirmé les cinq
conseillers communaux ayant prêté serment en français dans la commune de Beersel.
Le conseil d’Etat déduit de l’art 4 qu’au niveau communal la prestation de serment doit se
faire dans la langue de la région linguistique.
Motif : la région linguistique néerlandaise est la région dans laquelle le néerlandais est la
langue officielle, la langue qui doit être utilisée pour les actes de l’autorité publique et pour
les affaires judiciaire. Dans l’art 4 il y a une garantie constitutionnel qui interdit au législateur
d’instaurer dans une région unilingue déterminée un régime tel que la langue de cette région
n’aurait plus en réalité le statut de langue officielle. Dans cette art, le constituant ne fait pas
une constatation ethnographique mais instaure un concept juridique. La région linguistique est
une région à l’égard de laquelle une langue déterminée doit être usitée en droit.
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Les communautés française et flamande sont-elles liées à un territoire ?
L’article 127 2ème prévoit une compétence ratione loci limitée à la région de langue française
et à la région de langue néerlandaise, cependant les communautés peuvent en outre exercer
certaines compétences dans la région linguistique bilingue de bxl cap.
Deux interprétations : communauté française : principe de personnalité, communauté est un
ensemble de personnes unies par la culture et la langue. La communauté frç peut intervenir en
dehors de son territoire.
Communauté néerlandaise : principe de territorialité : les compétences des communautés sont
limité à un territoire et les compétences extraterritoriales sont strictement limitées à la région
linguistique bilingue de bxl cap.
La CEDH accepte le principe car ce n’est pas contraire à la convention. Il y a trois règles :
ordre aux législateurs de respecter art 4 qui comprend une distinction entre les région blingue
et unilingue. Une règle de droit : créativité du CE et Une règle d’interprétation : critique,
attention restrictive différente de stricte (loi et rien d’autre que la loi pour les exceptions au
principe).
Ces deux articles ne sont pas de simples divisions du territoire mais surtout des pouvoirs
subordonnés.
Il ne faut pas confondre l’art 5 avec le 6. La compétence mentionnée à l’art 6 de la
constitution a été transférée aux Régions lors de la cinquième réforme de l’Etat (art 6, 1 er,
VIII, 2° Loi spéc. 8 août 1980). Par contre, la compétence mentionnée par l’art 5, alinéa 2 n’a
pas été transférée aux Régions.
L’Etat fédéral, les communautés, les régions les provinces et les communes ont la
personnalité morale. Le Parlement et Gouvernement ne sont pas des personnalité morale. Si
quelqu’un veut lancer citation contre un parlementaire, il doit le faire contre l’Etat, la
communauté ou la région représenté par l’assemble législative concernée sur base de Art 705
CJ ou art 82 de la loi du 8 août 1980 sur les communautés et régions.
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Définissez la personnalité morale ?
Quelles sont les deux moyens pour acquérir la nationalité et quelles sont leurs
différences ?
La cour a déclaré (1998) le recours recevable, la loi de naturalisation étant bien une loi dans le
sens de l’art 142 de la constitution, cependant elle a déclaré le recours non fondé en invoquant
son incompétence pour juger de l’opportunité des conceptions défendues par le Constituant,
constituant qui attribue les facultés d’accorder la naturalisation au pouvoir législatif et p lus
particulièrement à la chambre des Représentant dont le pouvoir souverain d’appréciation est
irréfragable.
Il y a 4 raisons :
-si une demande administrative échoue elle se transforme automatiquement en demande de
naturalisation.
- si on remplit toutes les conditions on dispose d’un droit subjectif à la nationalité. La
naturalisation : si on remplit certaines conditions, le sujet pourra obtenir le droit d’introduire
sa demande de nationalité mais ne permet pas de l’acquérir. C’est la Chambre qui décidera
par faveur ou non.
-Un avis négatif du procureur du roi doit toujours être motivé et est susceptible d’un recours
devant les tribunaux ordinaires, la loi de naturalisation ne doit faire l’objet d’aucune
motivation
-Une contestation quant à l’existence du droit à la nationalité sera tranché par cours et
tribunaux, à l’inverse il n’existe aucun recours contre une loi de naturalisation, CA s’y
refusant.
En avoir la situation apparente, c’est jouir en fait du titre et des avantages qui y sont attachés,
c’est se comporter comme si cet état était réellement à soi, et passer comme tel aux yeux du
public. Caractéristique : effectivité, constance et du durée.
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Quelle est le sens du mot droit de vote ?
Art 8 de la Constitution fait mention du mot droit de vote, ce qui donne à penser que le droit
d’éligibilité est exclu de son champ d’application. Ce n’est pas le cas (il ne faut pas considérer
sa portée réduite), il faut donc donner une interprétation extensive de ces termes,
conformément avec les obligations supranationales de la Belgique (art 19 Traité de Rome) qui
prévoit le droit de vote et d’éligibilité. La Belgique ne peut qu’accorder le droit de vote et
d’éligibilité aux élections communales et du parlement européen sinon elle dépasserait les
limites de ses engagements dans l’ordre juridique international.
Sens formel : ensemble des dispositions rassemblées sous l’intitulé de la Constitution belge,
texte fondateur de l’Etat belge, voté par le Congrès national en 1831 et modifié à plusieurs
reprises par la suite.
Sens matériel : ensemble des règles juridiques essentielles régissant au sein de l’Etat
l’organisation, le fonctionnement et les attributions d’organes supérieurs de la puissance
publique ainsi que le contenu et les garanties des droits fondamentaux. Elle contient la
constitution au sens formel, les décrets constituants, les lois spéciales et décrets spéciaux,
certaines lois ordinaires, autres catégories, les sources non écrites du droit constitutionnel.
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Coutume constitutionnelle : elle est composé de deux éléments :
Elément matériel : la coutume se dégage implicitement d’une succession concordante d’actes
juridiques, autonomes les uns des autres,
Elément psychologique : mais accomplis par leur auteurs avec le sentiments ou la conviction
de se conformer à une contrainte juridique obligatoire.
Elle peut-être prater legem : s’établit dans le silence du prescrit constitutionnel et dont le but
est de combler une lacune de la constitution ou contra legem : qui s’établit contrairement à la
loi écrite.
Selon Velu, il n’y a pas de sanction dans le non-respect d’une coutume, seulement une
responsabilité politique car la coutume sera rarement à l’origine d’un dommage.
Fixé par l’art 195. la révision est du ressort fédéral. Il y a un proposition de révision, initiative
qui émane de parlementaires et un projet de révision, qui émane du roi. L’adoption de la
déclaration se fait par la procédure du droit commun (art 53). Trois déclarations sont faites,
par le roi, la chambre et le sénat.
Art 195, dès que ces déclarations sont publiées au moniteur, les assemblées sont dissoutes.
Ainsi on évite les modifications non réfléchies par le simple fait que le parlementaire remet
son mandat en jeu, l’électorat pourra également se prononcer.
Pour l’interprétation classique, il fallait 2/3 des suffrages pour pouvoir faire un changement,
réviser. Une abstention compter comme un vote négatif. Lors de la première réforme de
l’Etat, on s’est demandé si l’abstention était considérée comme un suffrage. Et on a adopté un
point de vue totalement opposé à l’interprétation classique. Les abstentions sont prise en
compte dans le calcul de présence et ne sont pas prise en compte pour le calcul de votes
positifs. Les 2/3 sont calculés sur la totalité des votes, non des présents.
C’est tout à fait le même organe sauf que les chambres constituantes ont une compétence en
plus de leurs compétences législatives normales, elles sont habilitées à modifier la
constitution.
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En quoi le testament politique est-il contraignant ?
Les chambres préconstituantes ne peuvent indiquer le but à atteindre par la révision, juste les
articles à réviser, elle délimitent les compétences de révision des assemblées constituantes
quantitativement et non qualitativement.
Cette problématique concerne l’étendue des révisions et leur portée, en effet la constitution
étant un ensemble de dispositions dépendantes les unes des autres animées par une logique
interne, il est possible en modifiant une disposition de modifier la signification d’une autre.
Cela pose problème lorsque l’art révisé implicitement n’est pas repris dans la déclaration car
non conforme à l’art 195.
Si le roi signe une disposition constitutionnelle, c’est que l’art 195 est respecté, donc la cour
d’arbitrage n’est pas une cour constitutionnelle.
En cas de régence ?
Dans ce cas les compétences du gouvernement et du roi sont limités aux affaires courantes
(gestion journalière, d’intérêt plus que ordinaire, urgentes). La révision n’est nullement une
affaire courante, la procédure de l’art 195 est donc paralysée car le gouvernement ne peut
contresigner la déclaration du roi. Sauf exception : la prolongation d’une déclaration déjà
existante par le gouvernement.
Dispositions qui font preuve d’une formulation absolue qui semble exclure leur révision (ex :
17-18-25). Mais aucune dispositions n’échappe à une éventuelle révision.
27
Distinguez révision et coordination ?
La coordination n’est pas un acte politique mais purement technique, il n’y a pas de
modifications au niveau du contenu, cela correspond à un toilettage. La révision est un acte
politique qui procède à une modification du contenu de la constitution.
Au départ ils étaient constitutionnels, cependant on a préféré les mentionner comme corps
constituant et ne tombe pas sous le champ d’application de l’art 195, et sont donc intangibles
et irrévocables. Toutes modifications, se fait selon l’art 53, par la procédure du droit commun.
Norme adoptée par le Constituant ayant une valeur constitutionnel et qui fait partie de la
constitution, donc tombant sous le champ d’application de l’art 195.
Lois qui entraînent une limitation/suspension temporaire de certaines libertés dont le principe
est consacré par la constitution, de certaines dispositions de celle-ci.
Selon l’art 187, la constitution ne peut être suspendue ni même en partie, elle reste
d’application. La cour accepte la possibilité de lois de défense. Cette possibilité est consacrée
par le décret proclamant l’indépendance de la Belgique. Donc ce décret permet les loi de
défenses, car c’est une dispositions plus fondamentale que la constitution, qui lorsque
l’indépendance du pays est en danger de prendre des mesures indispensable entraînent une
restriction temporaire de certaines dispositions.
28
Expliquez le principe de déconstitutionalisation ?
De plus en plus de normes constitutionnelles sont inscrites dans les lois spéciales. Causes : on
évite la lourdeur de révision, on complète la constitution par la loi spéciale sans la modifier et
on échappe à l’art 195. La procédure offerte par l’art 4 offre des garanties aux communautés
du fait de la majorité renforcée. Conséquence : émergence de réformes de l’Etat sans révision
de la constitution.
Ordinaire : est la voie d’expression normale du Parlement pour toutes les matières, adoptée et
révisée selon la procédure de droit commun prévue à l’art 53 de la Constitution.
Spéciale : par contre est adoptée et révisée conformément à la procédure prévue à l’art 4,
dernier alinéa. Plusieurs lois spéciales font partie de la constitution au sens matériel car elles
contiennent des normes constitutionnelles.
Nationale : tous les pouvoirs émanent de la nation mais cela n’implique nullement une
participation des citoyens à l’exercice du pouvoir (cela ne veut pas dire démocratie)
Peuple : participation du peuple à l’exercice du pouvoir, par exemple par le biais d’un
référendum, du suffrage universelle (démocratie), le parlement est le miroir de la société.
Ancien régime, tous les pouvoirs émanent d’un Dieu, le roi est son représentant. On veut d’un
système plus libéral, remplacement d’une fiction par une autre. Une collectivité abstraite.
C’est un tour de force car on a crée une instance supérieure au roi, la valeur suprême est
maintenant la nation, ce qui a permis de briser l’absolutisme régalien.
1791 : la constitution française consacre la théorie de la souveraineté nationale. Tous les
pouvoirs émanent de la nation et l’exercice des pouvoirs est délégué aux trois pouvoirs.
1831 : même raisonnement suivit par la constitution (art 33)
Société politique caractérisée par une intervention régulière des électeurs selon un système de
suffrage universelle, et où l’on attribue une place prépondérante aux institutions élues.
Participation du citoyen à la vie politique via les élections.
Subdélégation : acte généralement illicite par lequel un organe qui n’exerce une certaine
compétence que par délégation décide de la déléguer lui-m^me à quelqu’un d’autre.
Le principe de subdélégation des pouvoirs est accepté sous trios conditions cumulée (art 33 al
2). On ne peut subdélégué le pouvoir ou transférer la souveraineté national vers des organes
de droit internationale publique.
1)la délégation ne peut concerner que des points de détails des mesures secondaires et pas
l’essence même de la compétence
2) l’autorité secondaire doit agir sous le contrôle de l’autorité désignée par la Constitution
29
3) la délégation ne peut se faire que sous réserve de l’approbation des mesures prises par
l’autorité désigné par le Constituant.
De décision : la voie indiquée par le peuple est contraignante pour les dirigeant (référendum
au sens strict). Le peuple jouit d’un réel pouvoir de décision
De consultation : (consultation populaire) le peuple ne prend pas de décision, mais rend
seulement un avis.
Expliquez les deux précédents dans l’histoire de la Belgique : avis de la population sur le
plan Copernic en 2000 et la question royale en 1950 ?
Il s’agit d’un référendum de consultation non suivi dans les faits qui amène à un clivage
communautaire.
Est-ce conforme à la constitution ?
le référendum de décision est contraire à la constitution, les pouvoirs doivent s’exercer de
manière prévue par la constitution qui exclut toute intervention du peuple autrement que par
la voir électorale. Jan de Meyer, pour lui cela n’est pas contraire à la constitution, car elle est
promulguée au nom du peuple belge. Donne une interprétation du sens du mot nation (le
peuple) mais cela est incorrect.
Au niveau de référendum de consultation : cela n’est pas contraire car le peuple ne donne
qu’un avis. Jan de Meyer, pour lui cela est contraire, un délégué du peuple ne peut pas
prendre son avis tout en décidant autrement par la suite. Conseil d’Etat, juste cela également
inconstitutionnel car la pression du peuple oblige les mandataires politiques à suivre cette
voie.
Quelles sont les trois raisons pour selon lesquelles le référendum est difficile voir pas
bien en Belgique ?
1. Dans notre pays la concertation est nécessaire entre les formations politiques, les
gouvernements sont des gouvernements de coalition, toute décision repose sur des
concessions tempérant les objectifs de chacun contrairement au référendum qui s’exprime à
l’état brut, sans modération.
2. Il y a des données arithmétiques dont il faut tenir compte
3. Des systèmes de protections des communautés en minorité sont prévus en Belgique, un
référendum les désactiverait, ce serait vraiment un retour en arrière.
30
Titre III
1831 : chambre de haute bourgeoisie et de l’aristocratie belge (cens d’éligibilité élevé), c’était
l’introduction dans le pouvoir législatif, dans un élément conservateur et modérateur. Aucun
cens fixé pour la Chambre. Bicamérisme non-égalitaire au niveau de la composition,
égalitaire au niveau de la compétence.
1893-1920/21-1985 : bicamérisme égalitaire à tout point de vue
1993 : Instauration d’un régime bicaméral non égalitaire (modéré). La spécificité du sénat est
double : lieu de rencontre entre entités fédérées et une chambre de réflexion.
Egalitaire : les deux chambres du pouvoir législatif exercent les mêmes compétences et sont
de compositions égales.
Non-égalitaire : les deux chambres du pouvoir législatif n’exercent pas les mêmes
compétences ou/et ne sont pas de même composition (actuellement le cas en Belgique)
Le roi, il sanctionne la loi (art 109). La sanction est un acte posé par le roi n tant que membre
du pouvoir lég par lequel il marque son accord sur la loi votée par le parlement.
Où trouve-t-on les lois relatives à la responsabilité civile et pénale des ministres du roi ?
Art 74 2°, pour les ministres fédéraux, c’est une loi ordinaire qui relève de la compétence de
la chambre et est différent de l’art 125 compétence conjointe de la responsabilité des ministres
régionaux et communautaire (loi spéciale).
D’intérêt : conflit dans lequel la compétence de l’autorité qui a pris la mesure n’est pas
contestée mais son opportunité, eu égard à ses implications négatives pour une autre entité
fédérée ou l’Etat fédéral, conflit de type politique.
De compétence : conflit juridique dans lequel la compétence de l’autorité qui a pris la mesure
est contesté, c’est alors à la cour d’arbitrage de se prononcer par voie d’arrêts contraignants.
31
Le sénat belge peut-il faire tomber le gouvernement ?
Le sénat est tantôt une chambre de réflexion tantôt une chambre de décision. Le sénat ne peut
en théorie obliger le gouvernement à démissionner, celui-ci n’a pas besoin à strictement parler
d’une majorité au Sénat mais le Sénat peut lors de l’exercice de compétences conjointes
bloquer le processus législatif fédéral et acculer le gouvernement à la démission. En pratique
le Sénat n’est pas dénué de contrôle politique sur l’action gouvernemental. Donc d’un point
de vue juridique il ne peut pas faire tomber le gouvernement, d’un point de vue politique, il
peut le forcer à démissionner.
Le système de navette est d’application (navette ordinaire), les deux assemblées doivent être
d’accord. Le projet ou la proposition de loi transite jusqu’à ce que le résultat soit atteint. Il y a
un droit d’initiative et de décision pour les deux chambres.
Art 75 : droit d’initiative à chacune des branches du pouvoir législatif. Le roi a le droit de
saisir les Chambres d’un projet de loi. Compétence exclusive : devant l’assemblée concernée,
bicamérisme optionnel déposé à la chambre des Représentant, compétence conjointe : pouvoir
discretionnaire quant aux choix de l’assemblée.
Elle règle les conflit de compétences entre les deux assemblées législatives fédérales, seul
organe compétent pour vérifier le respect de l’art 74 et suivant.
Est-il pensable qu’une loi soit adoptée en méconnaissance des règles de répartition ?
Oui, si la commission ne rend pas une décision dans les délais prescrits, la procédure
parlementaire reprend son cours, il n’y a pas de sanction. Cependant on considère que la
promulgation par le Roi atteste de l’authenticité de la loi et couvre les irrégularités.
32
Que faire avec les projets et propositions mixtes ?
Il y en a quatre (voir code électoral art 1) dont la condition d’âge est de 18 ans accomplis (art
61 et 67) et la condition de nationalité (art 8 de la constitution)
Fonction : la qualité de l’électeur est une sorte de fonction publique que la Nation accorde,
dans son propre intérêt, à certains citoyens, en l’occurrence ceux qui sont plus aptes à prendre
en considération les intérêts de la nation. Le suffrage censitaire en consacrel’application
Droit : la souveraineté de la nation réside dans chaque citoyen. Le droit de vote est considéré
comme un droit au sens strict du terme. Le suffrage universel en consacre l’application.
L’exclusion définitive, ceux qui sont condamnés à une peine criminelle (art 6 CE) la
suspension est temporaire : autres hypothèses (art 7 CE et art 210). Ces causes ne sont pas des
peines au sens du droit pénal, mais des incapacités. Une incapacité ne doit pas être prononcé
par un juge mais sanctionne de plein droit les faits énumérés par le CE comme y donnant lieu.
33
Quand a été supprimé la condition de domicile ?
Art 64-69 (attention les sénateurs doivent être membre d’un conseil communautaire)
Le scrutin majoritaire uninominal : candidat qui a le plus grand nombre de voix qui l’emporte,
un seul candidat à élire par circonscription. Un tour (Uk) ou deux (Fr). Il faut faire une
distinction entre majorité relative : obtenir plus que son adversaire aux élections et absolue :
obtenir plus de 50% des voix.
deuxième tour d’un scrutin majoritaire uninominal à deux tours organisé dans les
circonscriptions où un candidat n’a pas réuni le nombre de voix nécessaire pour être élu.
Il y a l’émergence d’un seul parti, ce qui permet la mise en place d’un gouvernement stable.
le scrutin majoritaire de liste : les électeurs doivent voter pour des listes comportant autant de
noms qu’il y a de sièges à pourvoir dans la circonscription. La liste qui obtient le plus grand
nombre de voix l’emporte. L’électeur désigne plus une orientation politique. Cela a pour
conséquence la mise en place d’un gouvernement stable.
le scrutin proportionnel : l’objectif est d’attribuer à chaque formation le nombre d’élus le plus
proche du résultat (art 62 al 2)
Le panachage : possibilité de voter pour des candidats de plusieurs listes.
Liste bloquée : voter pour une formation et pas pour un candidat (opposé au vote préférentiel)
En Belgique les deux sont possible
Le parlement est le miroir de l’électorat, il y a une facilité d’émergence de minorités
politiques, mais il y a une augmentation du nombre de formations et un gouvernement de
coalition.
34
Expliquez un scrutin suivant les types de systèmes électoraux en Belgique ?
1831-99 : scrutin majoritaire avec ballotage, uninominal et majoritaire de liste tout dépendant
des districts combiné avec le suffrage censitaire.
Dans l’arrêt CEDH, affaire Mathieu-Mohin, que déduire de la phrase, les Hautes parties
s’engagent ?
Obligation entre Etats qui ne confèrent pas de droit et libertés au citoyen (pas de protection
juridique). Obligation entre Etats qui confèrent des droits au citoyen (protection juridique). La
cour opte pour la seconde possibilité, l’art confère des droits d’élection libre, votre secret,
elections organisées à intervalles raisonnable, libre expression du peuple. Une large marge
d’appréciation est accordé au législateur national. Art 3 ne contient aucune obligation
d’introduire un système déterminé.
8, se sont des assemblées qui ont le pouvoir d’adopter des normes de valeur législative,
les élections communales sont donc hors du champ d’applications, ainsi que les
référendum.
Art 62-68, cela permet d’éviter les abstentions. Le vote reste libre, la personne peut voter
blanc ou nul. Il y a des sanctions si on ne vote pas (art 210 CE). C’est contraire à la théorie de
l’électorat de droit, et en accord avec celle de l’électorat fonction.
Le souci d’un compromis global : permet de justifier une distinction entre les électeurs et les
candidats de la circonscription bxl-hal-vilvorde de ceux des autres circonscription. Mais il y a
des limites : les mesure ne peuvent être disproportionnées et ne peuvent porter atteinte à
l’essence du droit électoral et principes fondamentaux de l’ordre juridique belge.
Le principe de l’appréciation utile de son vote par l’électeur : le législateur ne peut déroger à
l’interdiction d’être simultanément candidat à la chambre et au sénat, en cas de double
élection le parlementaire ne pourra exercer qu’un mandat, ce qui peut tromper l’électeur.
35
Le pouvoir législatif seul fixe les circonscriptions, dans quel but ?
Eviter le Gerrymandering, technique qui vise à influer les résultats électoraux en modifiant les
limites d’une circonscriptions électorale. Son inventeur fut le vice président des USA. Il y en
a deux types : le racial (faire élire les représentant d’une minorité) et le political (influencer le
résultat). Pour l’élection des députés, il y a 11 circonscription provinciales excepté louvain et
bxl hal vilvorde. Deux circonscriptions sont bilingues et neuf sont unilingue.
Une logique juridique élémentaire voudrait que l’on crée une circonscription du brabant
flamand (louvain et hal vilvorde) et une circonscription bilingue pour Bxl cap (territoire hors
province). Le maintient de cette circonscription hybride est indispensable pour les formations
politiques francophones, cela permet aux francophone de la périphérie de voter pour des
candidats francophones qui se présentes à bruxelles. Les néerlandophones eu, veulent la
scission. Or il faut savoir qu’aucune autre protection n’est accordée par exemple aux
germanophones incorporés dans la circonscriptions de Liège. Aucune facilité n’est accordée
aux communes de la frontière linguistique à part 89 bis. Cette discrimination entre minorités
n’est pas logique.
Voir art 67-68, ratio legis : le sénat est le lieu de rencontre entre entités fédérés.
36
Voir art 67, ratio legis : sénateurs techniciens (spécialisé dans une matière bien précise) et
non seulement politique. En pratique, il s’agit de candidats échoué lors de l’élection directe et
que l’on repêche.
Voir art 72. Ration legis : en 1831, il semblait utile que les successeurs au trône se frotte à la
réalité politique, cela faisait partie de leur formation professionnelle. C’est plus une fonction
honorifique que politique.
Tout se trouve dans le code électoral : liste des électeurs, numéro d’ordre commun, critère de
représentativité, composition de la liste (autonomie interne+quotas à respecter), le bureau
principal peut vérifier des conditions d’éligibilité.
Définissez l’apparentement ?
Permet aux formations politiques d’une circonscription de transférer leur excédant de voix
dans une autre circonscription. La déclaration de former est consacré par l’art 132. Au niveau
du Sénat, il n’y a pas d’apparentement possible (il n’y a que deux collèges électoraux).
Elle n’existe en théorie pas car si d’un côté il y a bien des sénateurs communtaires à l
chambre c’est une représentation proportionnelle à la population.
Oui
Le vote en case de tête et l’effet cascade inuste, il y a une main mise des partis qui désignent
les élus.
Voir art 68 paragraphe 3 al 3, al 2, art 211 et suivant du code électoral. On procède par
désignation continuée, il faut continuer pour désigner les sénateurs communautaires par
collège électoral à appliquer le système d’Hondt. Les sénateurs sont élus par leur conseil en
leur sein ce n’est pas tout à fait vrai, c’est chaque groupe politique qui désigne les personnes
37
selon le nombre de siège qui lui est accordé et transmet une liste de présentation au président
de l’assemblée. Même système est appliqué pour les sénateurs cooptés.
Loi votée en 1949 modifiant le code électoral, qui accorde aux bureaux principaux certains
pouvoirs de vérification des conditions d’éligibilité. On voulait éviter une confrontation entre
la décision du parlement et la volonté du peuple comme cela avait été le cas en 1929 lors de
l’élection d’Auguste Borms alors qu’il se trouvait incarcéré pour collaboration. La chambre
avait refusé de valider ses pouvoirs, suite à la pression de l’électorat il fut libéré.
Deux interprétation sont possible : il s’agit là d’une vérification préliminaire du bureau qui ne
limite nullement les pouvoirs de la chambre lors de la vérification de celle-ci qui est
définitive, la chambre n’est pas liée à la décision du bureau. Interprétation de Wigny :
l’assemblée doit respecter la décision du bureau principal, les art 119 et suivant épuisant le
pouvoir des Chambres (interprétation contraire à la constitution)
La législature : durée d’un mandat 4 ans (pour parlement fédéral, 5 pour entités fédérées) (art
65-70 Cst)
La session : période durant laquelle une assemblée est apte à se réunir et exercer ses
attributions. (art 44 Cst)
Cette session est appelé session ordinaire. Il y en a quatre dans une législature. En pratique, le
parlement siège en permanence. Il y a une session extraordinaire, ouverte à l’initiative du roi.
En pratique, elles ne sont plus convoquées qu’après des élections parlementaires, et clotûrée
la veille de l’ouverture de la session ordinaire.
La séance : réunion effective des assemblées pendant la durée de la session (art 47)
38
Prévus par la constitution (art 43). Il y a deux groupes linguistiques dans chaque membre : fr
et nl.
Pour le sénat : art 43, paragraphe 2
Pour la chambre : voir loi 3 juillet 1971, art 1.
Le député germanophone ne fait partie d’aucun groupe linguistique. Le député élu dans la
circonscription de bxl-h-v c’est la langue de la prestation de serment qui détermine le groupe.
Lors d’un vote d’une loi spéciale, lors de la procédure de la sonnette d’alarme (art 54). Il peut
y avoir d’autres hypothèses non prévues par la Cst : art 2 paragraphe 3 conseil d’Etat, art 45-
46 loi spéciale 1989.
But : préparer les décisions à prendre en audience plénière par des discussions en petits
groupes représentant l’ensemble des partis.
15 bis : dotation attribué sous condition (pas d’effet car toutes les formations ont inséré une
clause de respect, exigences purement formelle)
15 ter : il peut y avoir une suppression de la dotation. L’application de l’art est resté lettre
morte, car le législateur n’a pas encore fixé la procédure à suivre devant le CE et la Cass.
L’arrêt de la cour d’arbitrage de 2001 (qui porte sur le recours en annulation contre art 15 ter
de Vlaams Concentrie asbl du Vlaams Blok) donne une interprétation stricte voir même
restrictive à l’art 15ter, l’hostilité devant consister en une incitation à violer une norme
juridique en vigueur. Il y a dans l’art 15 un aspect qui consiste en l’imputabilité à la
formation politique d’acte posés par ses composantes. Sur ce point la cour donne une
interprétation restrictive en permettant aux partis politiques de désavouer les actes de leurs
composantes ou leurs membres.
39
L’art 15 ter est bien conforme aux articles 10 et 11, sous réserve que les dispositions en cause
doivent s’interpréter de manière strict (signification de hostilité), elles ne peuvent faire perdre
la dotation destinée à un parti qui aurait clairement et publiquement désavoué l’élément qui a
manifesté l’hostilité visée.
Projet de loi ?
Emane du roi moyennant le contreseing ministériel ou une proposition votée par l’une des
deux chambres.
Technique afin d’éviter l’obligation que le projet de loi soit soumis à l’avis préalable du CE,
consistant à modifier un projet de loi en proposition déposée par un parlementaire de la
majorité.
Améliorer la qualité légistique des textes, contrôler la concordance entre les texte, vérifier le
respect de la répartition des compétences. L’avis du CE présente trois caractéristiques : un
avis juridique, motivé sans effet contraignant. Il y a une obligation de sollicité un avis mais si
elle est méconnue, il n’y a pas de sanction. Les avis ont une grande autorité morale mais ne
sont pas toujours suivit car le gouvernement trouve un compromis politique.
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Distinguez la loi budgétaire et spéciale ?
Variante du droit d’amendement, faculté pour le parlementaire de diviser les articles et les
amendements, d’en adopter une partie et de rejeter d’autre.
Art 55 Cst,
appel nominal : boitier à trois boutons, pour, contre abstention dont dispose chaque élu pour
voter les lois et les motions de défiances et confiances.
Par assis et levé : procédure rapide qui permet de voir si une majorité est ou non réunie
Scrutin secret : pour nomination et présentation, bulletin dans une urne.
Assentiment unanime : procédure rare, le président constate l’unanimité des membres, et
aucun vote n’a lieu.
Acte par lequel le roi en tant que branche du pouvoir législatif marque son accord avec un
projet de loi adopté par le parlement.
Expliquez la promulgation ?
Acte par lequel le roi certifie que les formalités pour la mise en place de la loi a été respecté.
41
Expliquez la loi d’égalité ?
Loi linguistique de 1898 relative à l’emploi de la langue flamande dans les publications
officielles en vertu de laquelle, les textes français et néerlandais ont la même valeur juridique.
Sens formel : norme adopté par le parlement fédéral, sanctionné et promulguée par le roi.
Sens matériel : acte émanant d’une autorité quelconque et énonçant des règles juridiques
générales et obligatoires.
1831 : le constituant veut garantir par le mot loi, l’intervention du pouvoir législatif. Le
contexte a changé et la Belgique est devenue un Etat fédéral, plusieurs parlements ont vu le
jour et votent des normes de valeur législative.
Si le mot loi est interprété comme indicatif d’une compétence réservée au législateur fédéral,
une matière réservée à la loi ne pourra pas être attribué aux entités fédérées, si le mot loi est
interprété dans le sens norme votée par une assemblée démocratiquement élue, la compétence
pourra être attribué aux entités fédérées. Afin de trancher la querelle d’interprétation, le
parlement introduit un critère chronologique. Si le mot aloi a été introduit avant l’entrée en
vigueur de la loi spéciale de 1980, matière doit être réglé par un parlement et donc loi spéciale
ou la loi peuvent attribuer la compétence considérée aux entités fédérées. Si le mot a été
inséré après l’entrée en vigueur de la loi spécial 1980, la matière doit être réglée par le
parlement fédéral.
Interprétative : précise le sens d’un texte législatif antérieur, cela est important ou ne peut
interprété un traité, elle a un effet rétroactif
Modératrice : abroge ou modifie une norme existante, elle n’a pas d’effet rétroactif.
Rétroactif : loi qui introduit une règle nouvelle avec effet rétroactif, les effets sont censés
avoir commencé à se produire à une date antérieur à l’entrée en vigueur de la loi.
42
CA : l’effet rétroactif d’une loi interprétative n’est justifié que lorsque la loi interprétée ne
pouvait être comprise autrement que de la manière indiquée dans la loi interprétative, quand
ce n’est pas le cas il s’agit d’une loi interprétative.
Cass : une loi interprétative à pour fonction d’indiquer laquelle des diverses interprétations
possibles est la bonne, or que la loi rétroactive modifie la loi d’origine.
Loi qui permet de rafistoler une loi récente suite à son imperfection.
Loi sans contenu normatif comprenant les recettes et les dépenses de l’Etat pendant une année
déterminée en différence avec la loi programme qui met en œuvre la politique du
gouvernement telle qu’énoncé dans la loi budgétaire.
Loi ordinaire organisant un service publique sans contenu précis en Droit Belge.
Loi fixant en termes généraux les principes de base d’un domaine particulier, mis en œuvre
par le pouvoir exécutif.
Les ministres sont nommés par le roi, et entrent en fonction dès ce moment, toutefois il y a
une coutume constitutionnelle, il faut la confiance du parlement.
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-pure et simple : implique une attitude neutre de la part de l’assemblée
-de confiance : déposée par le premier ministre et a priorité sur les autres, si voté la chambre
accorde ou confirme sa confiance au gouvernement
-de méfiance constructive : la chambre retire sa confiance au gouvernement et propose au roi
la nomination d’un successeur au premier ministre.
-de méfiance : la chambre retire sa confiance à un membre du gouvernement ou au
gouvernement.
-de recommandation
Voir art 100 al 2. Le sénat ne peut que demander la présence et non la requérir.
Concours d’enquête parlementaire et judiciaire, qui amène à une confusion des deux qui à eu
comme conséquence l’acquittement des personnes concernées (non respect des droits de la
défense). Les prévenus sont entendus à la commission après être passé chez le juge
d’instruction. Le rapport de commission est ajoutée au dossier, ce qui est une erreur, les
prévenus sont acquittés car ce qui y est dit ne peut amener à des sanctions pénales ou
disciplinaires.
Art 174 cst, annuel, par la chambre, fixe les recettes et dépenses de l’Etat pour une durée
indeterminée. (à ne pas confondre avec l’élaboration du budget qui revient à l’exécutif)
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Loi sans contenu normatif, il s’agit d’un acte de prévision : évalue les recettes et dépenses de
l’Etat et un acte d’autorisation : autorise le gouvernement à percevoir des impôts et effectuer
des dépenses.
Art inséré dans la loi budgétaire et qui a une portée normative, créant des droits et obligations
sur une loi budgétaire sans contenu normatif.
Le contrat d’efficacité ?
Mission juridictionnelle ?
Quelles sont les deux organes de contrôle dont le parlement s’et doté ?
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Que signifie autorités constituées ?
Pouvoirs créés par la constitution et tous les fonctionnaires crées par les lois et investis d’une
quelconque autorité.
Médiateurs fédéraux : prévus par loi de 1995, nommés par la Chambre des Représentants,
véritable négociateur entre l’administration et le citoyen.
Présence d’un parlement et gouvernement de législature (mais pas au sens strict du terme).
Contrat démocratique diminuée, le but est de stabiliser le gouvernement, mais le principe
n’est pas absolu, la dissolution n’est pas exclue mais modelées et modérées.
Il s’agit d’une stabilité du système, il n’y a eu que deux crises depuis la seconde guerre
mondiale, lors de la question royale et la deuxième réforme de l’Etat.
Non, le gouvernement tombe pour dissensions internes, l’utilité des motions constructives en
terme de stabilité est dès lors relative.
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Quelle responsabilité est engagée ? individuelle ou collective ?
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