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Grit: The power of passion and perseverance by Angela Lee Duckworth

When I was 27 years old, I left a very demanding job in management consulting for a job that was even more
demanding: teaching. I went to teach seventh graders math in the New York City public schools. And like any
teacher, I made quizzes and tests. I gave out homework assignments. When the work came back, I calculated
grades.

00:28

What struck me was that IQ was not the only difference between my best and my worst students. Some of my
strongest performers did not have stratospheric IQ scores. Some of my smartest kids weren't doing so well. And
that got me thinking. The kinds of things you need to learn in seventh grade math, sure, they're hard: ratios,
decimals, the area of a parallelogram. But these concepts are not impossible, and I was firmly convinced that
every one of my students could learn the material if they worked hard and long enough.

01:08

After several more years of teaching, I came to the conclusion that what we need in education is a much better
understanding of students and learning from a motivational perspective, from a psychological perspective. In
education, the one thing we know how to measure best is IQ. But what if doing well in school and in life depends
on much more than your ability to learn quickly and easily?

01:39

So I left the classroom, and I went to graduate school to become a psychologist. I started studying kids and adults
in all kinds of super challenging settings, and in every study my question was, who is successful here and why? My
research team and I went to West Point Military Academy. We tried to predict which cadets would stay in military
training and which would drop out. We went to the National Spelling Bee and tried to predict which children
would advance farthest in competition. We studied rookie teachers working in really tough neighborhoods, asking
which teachers are still going to be here in teaching by the end of the school year, and of those, who will be the
most effective at improving learning outcomes for their students? We partnered with private companies, asking,
which of these salespeople is going to keep their jobs? And who's going to earn the most money? In all those very
different contexts, one characteristic emerged as a significant predictor of success. And it wasn't social
intelligence. It wasn't good looks, physical health, and it wasn't IQ. It was grit.

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Grit is passion and perseverance for very long-term goals. Grit is having stamina. Grit is sticking with your future,
day in, day out, not just for the week, not just for the month, but for years, and working really hard to make that
future a reality. Grit is living life like it's a marathon, not a sprint.

03:19

A few years ago, I started studying grit in the Chicago public schools. I asked thousands of high school juniors to
take grit questionnaires, and then waited around more than a year to see who would graduate. Turns out that
grittier kids were significantly more likely to graduate, even when I matched them on every characteristic I could
measure, things like family income, standardized achievement test scores, even how safe kids felt when they
were at school. So it's not just at West Point or the National Spelling Bee that grit matters. It's also in school,
especially for kids at risk for dropping out.

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To me, the most shocking thing about grit is how little we know, how little science knows, about building it. Every
day, parents and teachers ask me, "How do I build grit in kids? What do I do to teach kids a solid work ethic? How
do I keep them motivated for the long run?" The honest answer is, I don't know.
04:22

(Laughter)

04:23

What I do know is that talent doesn't make you gritty. Our data show very clearly that there are many talented
individuals who simply do not follow through on their commitments. In fact, in our data, grit is usually unrelated
or even inversely related to measures of talent.

04:43

So far, the best idea I've heard about building grit in kids is something called "growth mindset." This is an idea
developed at Stanford University by Carol Dweck, and it is the belief that the ability to learn is not fixed, that it
can change with your effort. Dr. Dweck has shown that when kids read and learn about the brain and how it
changes and grows in response to challenge, they're much more likely to persevere when they fail, because they
don't believe that failure is a permanent condition.

05:20

So growth mindset is a great idea for building grit. But we need more. And that's where I'm going to end my
remarks, because that's where we are. That's the work that stands before us. We need to take our best ideas, our
strongest intuitions, and we need to test them. We need to measure whether we've been successful, and we have
to be willing to fail, to be wrong, to start over again with lessons learned.

05:47

In other words, we need to be gritty about getting our kids grittier.

05:53

Thank you.

05:54

(Applause)
00:04

Quand j'avais 27 ans, j'ai abandonné un travail très exigeant de consultante en management pour un travail
encore plus exigeant : l'enseignement. Je suis allée enseigner les maths à des élèves de cinquième dans les écoles
publiques de New York. Et comme n'importe quel enseignant, je faisais des questionnaires et des tests. Je donnais
des devoirs à la maison. Quand mes élèves me rendaient le travail, je calculais les notes.

00:27

Ce qui m'a frappée, c'est que le Q.I. n'était pas la seule différence entre mes meilleurs élèves et les moins bons.
Certains de ceux qui avaient les meilleurs résultats n'avaient pas un Q.I. phénoménal. Certains de mes élèves
parmi les plus intelligents ne réussissaient pas très bien.

00:45

Et ça m'a fait réfléchir. Les choses qu'on doit apprendre en maths en cinquième, bien sûr, c'est dur : les fractions,
les décimales, la surface d'un parallélogramme. Mais ces concepts ne sont pas impossibles à comprendre, et
j'étais fermement convaincue que tous mes élèves pouvaient apprendre ces notions s'ils travaillaient assez dur et
assez longtemps.

01:08

Après plusieurs années passées à enseigner, je suis arrivée à la conclusion que ce dont nous avons besoin, dans
l'éducation, c'est d'une meilleure compréhension des élèves et du processus d'apprentissage du point de vue de
la motivation, du point de vue psychologique. Dans l'éducation, ce que nous savons le mieux mesurer, c'est le
quotient intellectuel. Mais si réussir à l'école et dans la vie dépendait de bien plus que de la capacité à apprendre
rapidement et facilement ?

01:39

J'ai donc quitté ma salle de classe, et je suis allée passer mon diplôme pour devenir psychologue. J'ai commencé à
étudier les enfants et les adultes dans toutes sortes de situations très exigeantes, et dans chaque étude, ma
question était : qui réussit dans cette situation et pourquoi ? Je suis allée avec mon équipe de recherche à
l'Académie militaire de West Point. Nous avons essayé de prédire quels cadets poursuivraient leur formation
militaire et lesquels abandonneraient. Nous sommes allés au National Spelling Bee [NdT : concours d'orthographe
aux Etats-Unis] et nous avons essayé de prédire quels enfants iraient le plus loin dans la compétition. Nous avons
étudié des professeurs débutants qui travaillaient dans des quartiers vraiment difficiles, et nous nous sommes
demandé quels professeurs enseigneraient encore là à la fin de l'année scolaire, et parmi ceux-là, lesquels
réussiraient le mieux à améliorer les résultats d'apprentissage de leurs élèves. Nous nous sommes associés à des
compagnies privées, et nous nous sommes demandé : lesquels de ces vendeurs garderont leur travail ? Et qui va
gagner le plus d'argent ? Dans tous ces contextes très différents, une caractéristique est ressortie comme un
facteur significatif de succès. Et ce n'était pas l'intelligence sociale. Ce n'était pas l'apparence, la santé physique,
et ce n'était pas le Q.I. C'était la ténacité.

02:53

La ténacité, c'est la passion et la persévérance pour des objectifs à très long terme. La ténacité, c'est avoir de
l'endurance. La ténacité, c'est s'accrocher à son futur, jour après jour pas seulement pendant une semaine, ou un
mois, mais pendant des années, et travailler vraiment dur pour que ce futur devienne une réalité. La ténacité,
c'est vivre sa vie comme si elle était un marathon, pas un sprint.

03:19

Il y a quelques années, j'ai commencé à étudier la ténacité dans les écoles publiques de Chicago. J'ai demandé à
des milliers de collégiens de répondre à des questionnaires sur la ténacité, et j'ai ensuite attendu plus d'un an
pour voir lesquels allaient obtenir leur diplôme. Le résultat, c'est que les enfants les plus tenaces avaient
beaucoup plus de chances d'avoir leur diplôme, même quand je les faisais correspondre à toutes les variables que
je pouvais mesurer, comme les revenus de leur famille, leurs résultats aux tests de réussite standards, et même
s'ils se sentaient en sécurité quand ils étaient à l'école. Donc ce n'est pas seulement à West Point ou au National
Spelling Bee que la ténacité est importante. C'est aussi à l'école, en particulier pour les enfants qui risquent
d'abandonner en cours de route. Pour moi, ce qui me choque le plus à propos de la ténacité, c'est à quel point on
sait peu de choses, à quel point la science sait peu de choses, sur la manière dont on la construit. Chaque jour,
des parents et des enseignants me demandent : « Comment faire pour que mes enfants soient tenaces ? Qu'est-
ce que dois faire pour enseigner aux enfants une éthique solide du travail ? Comment je dois faire pour qu'ils
restent motivés sur la durée ? » Pour être honnête, je ne sais pas. (Rires) Ce que je sais, c'est qu'avoir du talent ne
vous rend pas tenace. Nos données montrent très clairement qu'il y a beaucoup d'individus talentueux qui ne
persévèrent pas dans leurs engagements. En fait, dans nos données, la ténacité est généralement sans rapport
avec le talent, voire inversement proportionnelle aux mesures de talent.

04:43

Jusqu'à présent, la meilleure idée que j'aie entendue sur la manière de développer la ténacité des enfants
s'appelle « la mentalité de croissance » C'est une idée développée à l'Université de Stanford par Carol Dweck, et
c'est la conviction que la capacité à apprendre n'est pas fixée, qu'elle peut changer avec l'effort. Le Dr. Dweck a
montré que quand les enfants lisent et apprennent des choses sur le cerveau, sur la manière dont il change et
grandit en réponse à un défi, ils sont bien plus susceptibles de persévérer quand ils échouent, parce qu'ils ne
croient pas que l'échec est une condition permanente.

05:20

La mentalité de croissance est donc une excellente idée pour construire la ténacité. Mais nous avons besoin de
plus. Et je vais finir sur ces remarques, parce que c'est là que nous en sommes. C'est le travail qui nous attend.
Nous devons prendre nos meilleures idées, nos intuitions les plus fortes, et nous devons les tester. Nous devons
mesurer si nous avons réussi, et nous devons être prêts à échouer, à avoir tort, à recommencer en ayant appris de
nos erreurs.

05:47

En d'autres termes, nous devons être tenaces pour faire en sorte que nos enfants soient plus tenaces.

05:53

Merci.

05:54

(Applaudissements)

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