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SM10 & esa CONCOURS ENSAM - ESTP - ARCHIMEDE Epreuve de Physique PSI Durée 3h Si, au cours de l’épreuve, un candidat repére ce qui lui semble étre une erreur d’énoneé, dune part il le signale au chef de salle, d’autre part il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en indiquant les raisons des initiatives qu’il est amené a prendre. L'usage de calculatrices est interdit. Etude d’un lambdamétre Le probleme se décompose en trois parties corrélées entre elles : une théorie générale sur les interférences (premiére partie), linterférométre de Michelson (deuxiéme partie) et la conception d’un lambdamatre (troisi¢me partie). Remarques préliminaires importantes : il est rappelé aux candidat(e)s que © les explications des phénoménes étudis interviennent dans la notation au méme titre que les développements analytiques et les applications numériques © tout au long de l’énoncé, les paragraphes en italique ont pour objet d'aider 4 la compréhension du probléme ; + tout résultat fourni dans I’énoneé peut étre admis et utilisé par la suite, méme sill n'a pas 616 démontré par les candidat(e)s ; «Ie tracé de la fonction sinc(x) est donné dans lannexe en fin d’épreuve, ainsi que des formules trigonométriques utiles. Les lambdamétres permettent de mesurer avec une excellente précision la longueur donde d'une source laser. Sans mettre en ceuvre un lourd dispositif de spectroscopie, ils sont basés sur des principes d’interférométrie. Le principe du lambdameétre décrit dans ce probléme est dérivé de linterférometre de Michelson. ‘Tournez la page S.V.P. 2 La propagation de londe lumineuse s'effectue dans un milieu transparent, diélectrique, linéaire, homogéne et isotrope (LH). La vitesse de la lumiére dans le vide est notée ¢ = 3.10" m.s* PREMIERE PARTIE INTERFERENCES Les grandeurs harmoniques seront représentées en notation complexe. Une source lumineuse ponctuelle située en S émet, de maniére pulsée, des trains dondes lumineuses supposées de méme pulsation @. Dans le modéle scalaire de la lumiére, la fonction de onde monochromatique est caractérisée en un point M et a linstant t parle signal Jumineux ou vibration lumineuse : s(M,t)=a cos[ wt-9(M,t)], ol! a est famplitude supposée constante de onde et g (Mt) son retard de phase en M et a Instant t par rapport au point de référence S. Par convention, la grandeur complexe associée & la grandeur réelle s(M, t) est le signal analytique : s(M,t)=a exp] j(t-o(M,1))], oWj est le nombre complexe pour lequel J? = - Le complexe conjugué de s(M,t) est noté s*(M,t) Le modéle des trains dondes suppose que la phase a la source gs reste constante pendant des intervalles de temps de durée constante to entre lesquels elle change aléatoirement de valeur. L'onde émise durant cet intervalle de temps appelé temps de cohérence est nommée "train donde". Le train donde est ainsi limité dans le temps et se propage dans le vide a la célérité c. La phase de onde gs a la source S prend une nouvelle valeur aléatoire & chaque nouveau train donde. AJ Rayon lumineux La lumiére se propage de S & M le long dun rayon lumineux avec pour vitesse au point P VP )= ay , 00 n(P) est lindice de réfraction du milieu en P ; par définition, le chemin optique (SM) entre les points S et M du rayon lumineux est : (SM) = f n(P)dE(P) . L’élément arc de la courbe suivie par la lumiére est noté d¢(P) ; il est défini en P et est parcouru par la lumiére & la vitesse de propagation v(P) pendant la durée at. 1) Chemin optique et phase du signal lumineux Linde se propage sans déformation, le signal s(M,t) reproduit le signal de la source avec un retard t (M). Afta. Relier le chemin optique (SM) a la durée de propagation du signal (M). Conclure quant A Tinterprétation du chemin optique. Atb, Calculer fordre de grandeur de la pulsation @, du signal lumineux Dans le domaine Visible, pour une longueur donde moyenne dans le vide im de lordre de 600 nm, calouler ordre de grandeur de la pulsation «,, du signal lumineux, Atte. Etablir 'expression du retard de phase @ p ,y=0(M,t)-9(P, t) ié a la propagation entre P et M, en fonction du chemin optique (PM) et de la longueur d'onde 20 de l'onde étudiée dans le vide. 2) Surface d’onde A2ta. Définir une surface donde. Justifier le caractére donde sphérique associé au signal lorsque celui-ci se propage dans un milieu diindice n constant. Enoncer le théoréme de Malus. A2*b, Quel instrument optique permet d'obtenir une onde plane a partir dune source ponctuelle ? Illustrer votre réponse a l'aide d’un schéma faisant apparaitre les surfaces donde. L’éclairement (ou intensité lumineuse) &(M) est mesuré par un détecteur quadratique placé en M sensible 4 la valeur moyenne temporelle de s*(M,t). Il est conventionnellement defini au point M (8 une constante muttiplicative prés) par (M) = (8(M.0. 8* (M0) = (M0) Cette moyenne temporelle est effectuée sur un temps de réponse tq du détecteur toujours trés grand devant les temps de cohérence temporelle des sources supposés identiques a ro. Ce temps de cohérence est la durée moyenne de passage des trains d’ondes en un point donné de espace, B/ Interférences entre deux sources ponctuelles L’éclairement €(M) résulte de la superposition en M de deux ondes issues de deux sources ponctuelles S; et S» de longueurs d'ondes dans le vide différentes i et 22. Elles sont notées respectivement (Mt) ~2, cos[.o,t-9,(M,1)] et s,(M) ~2, cos[ o,t-9,(M, 1)] Bi‘a. Exprimer 'éclairement ¢(M) en fonction des intensités #, et #, de chacune des ondes, de leurs pulsations respectives o, et w, et du déphasage 4,,,(M,t) = 0,(M,t)-0,(Mt) de onde issue de S, par rapport a onde issue de Sj. Identifier le terme diinterférences. B1*b. A quelle condition, relative au terme diinterférence, observe-t-on des interférences lumineuses en M ? Les ondes sont alors dites cohérentes. Que vaut I'éclairement &(M) pour des ondes incohérentes ? Qualifier cet éclairement. Bt'c. Estil possible d'observer des interférences entre deux sources de pulsations différentes ? Justifier votre réponse. B4*d. Quel phénoméne observe-t-on lorsque les deux sources admettent des longueurs donde trés proches ? Léclairement €(M) résulte maintenant de la superposition en M de deux ondes issues de deux sources ponctuelles S; et S; de méme longueur donde 2. Elles sont notées respectivement s(M.)=a, cos|a,t-9,(M,1)] et s,(M,t)=a, cos a,t-@,(M,t)] B2*a, Déterminer le déphasage 4,,,(M.t) = ,(M,t)~ 9,(M,t) en fonction de la longueur d'onde dans le vide to, de la différence de chemin optique notée 5,,,(M) = (S.M) - (SM) et des phases 94, et os, des signaux émis aux points sources S; et S:. Pourquoi le déphasage ¢,,,(M,t) dépend-il du temps ? In IF Deux ondes synchrones donnent-elles nécessairement des interférences ? ‘Tournez Ia page S.V.P. 4 Le contraste (ou visibilté) du phénoméne dinterférences est défini par Pour des ondes lumineuses parfaitement cohérentes, 'évolution de Iéclairement (M) est défini en fonction du déphasage gy; (M) par: (M)=%, +8, +2 fF, [8 cos(4.,(M)) B3. Tracer #(M) en fonction de da1 (M). Exprimer et préciser sur le graphe les éclairements maximum #,,, et minimum #,,, en fonction de #; et #2. Déterminer le contraste ¥ en fonction de #; et #2. Dans quelle situation le contraste est-il maximal ? C/ Figures d’interférences créées par deux sources ponctue monochromatiques cohérentes Deux sources lumineuses ponctuelles S; et S émettent dans le vide deux ondes monochromatiques de méme longueur donde 42, de méme amplitude ap et en phase en leurs origines respectives S; et S2. Ces sources distantes de b sont symétriques par rapport & C (figure 1). L’éclairement obtenu sur écran en occultant l'une des deux sources, est noté fo Un écran (E) d'observation est paralléle a la droite des sources et situé a une distance D de celles-ci. La droite normale a Vécran passant par C définit 'axe du systéme et cet axe coupe lécran en B. Les sources S; et S sont dans le plan (BXZ). Le point M, de coordonnées (x, Y, 0) dans le repére BXYZ, est un point de 'écran proche de B. Il est suffisamment éloigné des sources pour que D >> b, D >>Xet D >> Y. . Comment réalise-t-on de telles sources ? Quel est I'éclairement #(M) au point M en fonction de la différence de marche 6,,,(M) = (S,M) - (SM), de Ao et % ? CA*b. Démontrer expression approchée de la difference de marche 8,,,(M) = (S.M) - (SM) En déduire 'éclairement %(X) au point M de 'écran en fonction de X, b, D, Ao et %. Quelle est la forme des franges d'interférence observées ? Ct*c. Définir 'ordre d'interférence p(M) au point M. Préciser en le justifiant p(M) lorsque + la frange diinterférence en M est brillante, + la frange dinterférence en M est sombre. CA°d. Définir et exprimer I'interfrange i en fonction de Ao, b et D. Figure 4 5 L’écran (E) est maintenant placé perpendiculairement a la droite Sz en B supposé centre de I'écran (figure 2). 1! est situé 4 une distance D du point milieu C entre les deux ‘sources. Un point M du plan d’observation est défini par : p = BM, avec D >>b et D >>p. 2a. Démontrer texpression approchée de la différence de marche 8,,,(M) = (SM) -(SM) en fonction de b et de l'angle 0 = (CB,CM) 2b. Exprimer l’éclairement # (8) au point M de 'écran en fonction de @, b, Ao et %, puis en fonction de p, D, b, 20 et i C2%c. Justifier la forme des franges diinterférences obtenues. L'ordre dinterférence p(M) en M est-il croissant ou décroissant a partir du centre B ? Justifier la réponse, Figure 2 DEUXIEME PARTIE INTERFEROMETRE DE MICHELSON Les ondes se propagent dans le vide. La figure 3 correspond au schéma de principe de linterférométre de Michelson. Les miroirs sont régiés de telle sorte que sont observés, par projection a l'aide d'une lentile convergente (L), des anneaux dinterférence circulaires sur le plan d'observation (E). Ce plan est situé dans le plan focal de Ia lentile (L) ; celle-ci est parfaitement stigmatique, de distance focale image f’ et son axe Oz coupe lécran en B. Posons OB =D. Tournez la page S.V.P. 6 Linterférométre supposé idéal est constitué + dune lame semi-réfléchissante dite séparatrice (S,) qui réfiéchit la moitié de la lumiére quielle regoit ; Forigine O du repére est centrée sur la séparatrice qui fait un angle invariable de 7/4 avec les axes Ox et Oz ; les déphasages introduits par la séparatrice ne sont pas pris en compte car ils sont compensés par une lame compensatrice (non représentée sur la figure 3) régiée parallélement a la séparatrice. © de deux miroirs régiables (M,) et (M-) parfaitement plans, perpendiculaires au plan de la figure et dont les orientations fixes font un angle égal a 2/4 par rapport a orientation de Ja lame séparatrice (Sj) ; le miroir (M,) est susceptible de subir un mouvement de translation parallélement a la direction Oz alors que le miroir (M.) reste fixe, la distance qui le sépare de Vorigine O est notée Lo Seules seront considérées des ondes ayant été réfiéchies une et une seule fois sur la lame séparatrice. A partir de la situation de référence ov (M,) est confondy avec limage de (M.) par la séparatrice (Sj), le miroir (M;) subit une translation de longueur e comptée positivement si le miroir s’éloigne de la séparatrice. (Ms) ____ image de Mz par Figure 3 la séparatrice (M, (S,) (M2) D woe 4 r 9 Plan focal image «© B > M do la lentille D/ Anneaux d’égale inclinaison L’éclairement obtenu sur ’écran en occultant 'une des deux sources est noté ¥, La source ponctuelle S monochromatique, de longueur donde Aq est placée a la distance finie Ls = SO de la séparatrice, Le systéme optique constitué de (S,), (M:) et (Mz) donne deux images S; et Sz de la source 8. S; correspond aux rayons qui rencontrent (M,) et Sz aux rayons qui rencontrent (Mz). La lentille (L) est stigmatique et n’introduit aucune différence de marche. 7 Dita, Préciser les coordonnées de S; et S, dans le repére Oxz. En déduire la distance S.S, en fonction de e Dttb. La distance qui sépare les points M et B sur écran (E) est notée p=BM. Avec la condition p<", exprimer la différence de marche 6,,.(M) =(SM)~(S,M) en fonction ‘O°B,O'M), puis en fonction de p, e et f°. Illustrer ta de e et de langle 0= démonstration par un schéma explicatif faisant apparaitre S,, S2, (L) et (E). Déterminer, en fonction de e, la différence de marche A = 6(B) obtenue en B pour p= 0. D2ta. Exprimer I'éclairement #(p) obtenu en M en fonction de p, e, f°, Ae et , En déduire que la figure diinterférence projetée sur (E) est constituée d'anneaux concentriques centres. sur B. D2". Le centre B des anneaux correspond a un maximum diintensité. Quel est lordre diinterférence po, supposé entier, au centre des anneaux ? Déterminer le rayon p, du k®"° anneau brillant compté & partir du centre en fonction de e, f', 2» et de son ordre diinterférence py. D2tc, Exprimer k en fonction de ps et px ; en déduire expression de p, en fonction dee, f', 2o et k. Déterminer p, en fonction de k et de pr, le rayon du premier anneau compté a partir du centre. Quel est le phénoméne observé sur 'écran quand Iinterférométre est régié au contact ique (Cest-a-dire quand e = 0) ? Décrire, en la justifiant, 'évolution des anneaux lorsque la valeur de épaisseur e de la lame d'air est progressivement augmentée + les anneaux sembient-ils “entrer" ou “sort” du centre ? + y atil un nombre croissant ou décroissant d'anneaux visibles sur l'écran ? Une lame & faces paralléles diindice nane et d'épaisseur Came = 8 um est ajoutée devant et paraliélement au miroir mobile (M;,). Pour une source monochromatique de longueur donde io = 500 nm, un brusque déplacement de 16 anneaux brillants au centre est alors observé. Evaluer numériquement lindice de la lame Nise D3. _Estiil indispensable, dans ce montage, de placer l’écran (E) dans le plan focal de la lentile (L) pour observer des interférences ? En serait.il de méme si une source étendue incohérente était utilisée ? E/ Analyse d’interférogrammes Le miroir (M,) est mobile entre e = 0 et @ = Lmsx ( Lmex > 0). Un détecteur ponctuel est placé au centre B du systéme d’anneaux. II délivre un signal électrique u (4) proportionne! a l’éclairement quill regoit ; ce signal dépend de la différence de marche A Lacoroissement de e par translation du miroir (M,) entraine une variation du chemin optique en B de A = 0 4 A = Ana et, par conséquent, un défilement des anneaux. Le déplacement de (M,) est contréié par un dispositif informatique qui enregistre dans le méme temps léclairement #4) en B. On appelle interférogramme #(4) l'enregistrement de ’6volution de léclairement # en fonction de A. L’éclairement obtenu sur 'écran en occultant I'une des deux sources est noté 6. ‘Tournez la page S.V.P. 1) Source monochromatique idéale Linterféromeétre est éclairé par une source ponctuelle, monochromatique, de longueur donde Ao et de pulsation w, Etta. Exprimer 'éclairement #(A) en fonction de A, ws, Yo et de la célerité de la lumiére c. Eftb. Représenter linterférogramme (A) en fonction de A et indiquer ses paramétres caractéristiques. Justifier qu'au cours du déplacement du miroir (M,) a la vitesse constante V, un scintillement de fréquence v proportionnelle a V est visible au centre 8 des anneaux. Ce scintillement est détecté au moyen d'une photodiode. 2) Source délivrant deux ondes de pulsations voisines La source émet, avec la méme intensité, deux ondes monochromatiques de pulsations (0,+0,), avec 0 =(0,-0,) <0, @; ef «, voisines de la pulsation moyenne 2 E2ta, Déterminer léclairement #(A) en fonction de A, ws, #, cet de léeart 80 = 0, - 0, Montrer que son expression différe de l’éclairement de la question E1*a précédente par le facteur 7 (A) appelé degré de cohérence temporelle qui sera précisé. E2*b. Exprimer le contraste (A) des franges diinterférence. Représenter #(A) en fonction de 4, en indiquant les paramétres caractéristiques de |'intertérogramme. Lors du déplacement du miroir (M;), le contraste varie périodiquement et s‘annule en des points dits “points d'anticoincidence” ; il y a alors brouillage de la figure dinterférence. Linterférométre est éclairé par une lampe @ vapeur de sodium de longueur donde moyenne 2, = 600nm (valeur adoptée pour faciliter les calculs). Lors de la translation du miroir (M,), un éclairement uniforme de I'écran est observé - il correspond une anticoincidence — pour deux valeurs successives de lépaisseur e de la lame dair obtenue ‘entre (M;,) et limage de (M2) par la séparatrice. Entre ces deux annulations de Ia visibilité des ranges, 1000 scintilements sont comptabilisés par la photodiode en B. E2'c. Déterminer numériquement lécart 84 entre les deux longueurs d’onde du doublet ainsi que Se, la longueur de déplacement du miroir (M;). 3) Source a profil rectangulaire Pour simplifier les calouls, la source lumineuse est supposée présenter un spectre rectangulaire de largeur spectrale do. Lintensité véhiculée dans chaque bras du Michelson, & « [a -®, He Foe |a-F. a+] of ofl est indépendamment l'un de l'autre, s‘éont: dé, nulle partout ailleurs. E3ta. Déterminer, par un calcul intégral, 'éclairement #(A) en fonction de A, as, % , ¢ et 60. Quelle est expression du degré de cohérence temporelle 7 (A) ? E3*b. Exprimer de contraste © (A) des franges d'interférence. Représenter #(A) dans le cas ot 8a « a, . Indiquer les paramétres caractéristiques de l'interférogramme. E3'c. Montrer que les franges diinterférence restent bien contrastées tant que A vérifie la relation : |A| < A.. Exprimer A, en fonction de ¢ et 5a, puis en fonction de i, et 2. A- est appelé longueur de cohérence. 9 Chaque train d'ondes posséde une phase a Forigine gs aléatoire au cours du temps. Il est limité dans le temps par sa durée de cohérence r. et dans espace par sa fongueur de cohérence 4,=¢ t,. EStd. Précisez la signification de A. et commenter la condition d'interférences |A| < A. Linterférométre de Michelson est éclairé par une lampe basse pression de longueur donde moyenne 2, = 600 nm et de largeur de raie 64=107 nm. E3te, Evaluer sa longueur de cohérence. Répondre a cette méme question dans le cas d'un laser de longueur d'onde 2, =600nm et dont la largeur de raie vaut 62 = 10°* nm, Que dire de la longueur de cohérence d'une source parfaitement monochromatique ? Commenter. F / Analyse spectrale de l'interférogramme Partant de Iinterférogramme, un systéme informatique calcule numériquement la transformée F(«) de léclairement #(A). Cette transformée est définie par lintégrale : F(o)= Jecoes(%)o4 Fita. Calculer F(w) dans le cas d'une source idéale monochromatique de pulsation « sron(S2) Représenter I'allure de la courbe F(a). Montrer qu'elle présente trois pics dont vous préciserez + les amplitudes en fonction de et Amex + la largeur 80s de leurs bases (voir annexe) en fonction de Anas et de c. (A) = Que devient F(«) lorsque Arax devient trés grand ? Fitb. En déduire, sans calcul, allure de la courbe F(@) obtenue pour une source émettant deux ondes de pulsations «; et m2 voisines de la pulsation moyenne wp et de méme intensité (o, >, ). Un spectromeétre a pour fonction de séparer deux radiations de pulsations voisines «, et 2. II permet d‘accéder & ces pulsations, de mesurer leur écart fréquentio! day, = («, - @,) ainsi que les intensités relatives des deux radiations. Le paramétre le plus important pour caractériser cet appareil est son pouvoir de résolution : il estime la capacité du spectrométre 4 séparer deux pulsations trés voisines. Le critére “d'6loignement" adopté pour évaluer ordre de grandeur de Ia limite de résolution du spectrométre est le oritére de Rayleigh : Ie plus petit écart mesurable est obtenu lorsque deux pics de deux radiations différentes sont distants d'une demi-largeur de base (voir annexe), autrement dit lorsque le maximum principal de un correspond a la premiére annulation de autre. Eftc. Estimer le plus petit écart spectral Av, = 0, ~o, qui puisse étre observé par ce dispositif en fonction de et Amex: Le pouvoir de résolution 2 du spectrométre est défini par oe Ao, £2, Montrer que le pouvoir de résolution 7 du spectrometre est fixé par le nombre Nnax de maxima diintensité enregistrés par le détecteur lors de la course finie de linterférometre, Commenter. ‘Tournez Ia page S.V.P. TROISIEME PARTIE DOUBLE INTERFEROMETRE DE MICHELSON : LAMBDAMETRE Le lambdamétre (figure 4) a été élaboré pour mesurer rapidement la longueur d’onde dun laser stabilisé. I se présente comme un double interférométre de Michelson qui compare a longueur d'onde inconnue d'un laser stabilisé avec la longueur donde connue d'un taser de référence : le laser Hélium-Néon stabilisé sur la raie d'absorption "i" de Viode & 2, = 632,8 nm. Le lambdamétre ne nécessite qu'une séparatrice (S,), deux coins de cube identiques et un miroir réglable (M). Tous les angles de réflexion sont égaux & 7/4. Les ‘coins de cube" sont des réflecteurs qui ont fa propriété de renvoyer la lumiére dans la méme direction que celle de réception. IIs sont en verre d'indice n = 1,5 et les trois angles au ‘sommet font chacun 90° avec une précision meilleure que la seconde d’arc. Un rayon lumineux tombant sur une des trois faces du coin va se réféchir trois fois successivement et donc se décaler faiblement en position pour resort parallélement a sa direction incidente. Le coin de cube 2 est mobile, il se déplace verticalement dans une enceinte ol Ie vide est réalisé. 1! est suffisamment lourd pour rendre les frottements négligeables lors de la translation. II est attaché 4 la poulie d'un moteur pas a pas par intermédiaire d'un fil et guidé dans un tube en inox. Les concepteurs ont cherché a se rapprocher le plus possible de la chute libre. Les longueurs de cohérence du laser étalon et du laser CO; stabilisé sont respectivement de ordre de 300 m et 30 km. 7] 1 coin de cube 2 = : mobile Laser étalon (sp coin de cube 1 He-Ne fixe Ss: LASEI A an) * ©) &)—_+ >a wh Laser CO, Mee LASEI i ‘ Z 1 om "or BY Données: 3160556 x0,6328=2 ; 0,2 =0,45 "1 Gitta, Le rayon issu du laser 1 arrive en A sur la lame semi-refléchissante : représenter sur un schéma les chemins optiques des deux rayons qui vont interférer. L’anneau central de la figure dinterférences est détecté par la photodiode (D;). Gt"b, Le rayon issu du laser 2 arrive en B sur la lame semi-réfiéchissante : représenter sur un schéma les trajets optiques des deux rayons qui vont interférer. Lanneau central de la figure dinterférences est détecté par la photodiode (D-). Gt'c. Comparer les différences de marche pour les lasers 1 et 2 respectivement aux centres (D)) et (0) des deux figures dinterférences, Le laser 7 est le laser étalon de longueur donde 2, = 632,8nm. Le laser 2 est un laser CO; stabilisé dont la longueur d’onde 42 est 4 déterminer. Lors de la chute du coin de cube 2, un compteur évalue & p; = 3160556 le nombre de scintillements détectés par (D;) et, dans le méme temps, p2 = 188 679 scintillements sont détectés par (D2). G2. ATaide de ces mesures, évaluer 22 (en um). G3. iter deux avantages de utilisation des coins de cubes pour le fonctionnement du lambdametre. Pourquoi le vide a+til été établi sur la longueur de déplacement du coin de cube ? Commenter le pouvoir de résolution du double interférométre ainsi constitue. G4. Calculer la hauteur de chute e du coin de cube mobile. Comparer a la longueur de cohérence des lasers et commenter. GB, Déterminer la durée tewe de la chute supposée libre du coin de cube, sachant que lintensité du champ de pesanteur est g = 10 m.s*. Commenter. £6. Le comptage des franges s'effectue a la frange prés. En considérant que la longueur donde étalon 2, est connue sans incertitude, indiquer lincertitude relative sur Tevaluation de 2, Commenter. ANNEXES Formules trigonomeétriques cons czy?) en] 2) sina-sinb =2 coe{ 222 on[2] 2 2cosa-cosb = cos(a+b) +cos(a~b) FIN DE L’EPREUVE

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