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IUC BACHELOR’S INTERNSHIP REPORT

PRESENTATION GUIDE

DEDICATION

ACKNOWLEDGEMENTS

LIST OF TABLES

LIST OF FIGURES

ABBREVIATIONS

COMPANY IDENTIFICATION SHEET

TABLE OF CONTENTS

ABSTRACT

GENERAL INTRODUCTION (It is made of the following: Study context,


Problem Statement, Objectives, Hypothesis (optional), Methodology and Structure of
the report)

CHAPTER I: GENERAL PRESENTATION OF THE COMPANY AND


INTERNSHIP ACTIVITIES

SECTION I: PRESENTATION OF THE COMPANY


Internal Environment: Historic, Social Status, Organization structure and means of
action (the strengths and weaknesses of the company)

External Environment: Analysis of Porter’s 5 forces of the company’s sector of


activity and the PESTLE of the external environment of the company)
SECTION II: CHRONOGRAM OF THE INTERNSHIP ACTIVITIES
Presentation of activities of the internship: reception, presentation of the host service,
internship activities

Significance of the internship and difficulties encountered.

CHAPTER II: CONCEPTUAL APPROACH AND PRESENTATION OF


THE TOPIC AS OBSERVED IN THE COMPANY

SECTION I: CONCEPTUAL APPROACH (Theoretical concepts on the topic


i.e what other researchers have written concerning the topic)

SECTION II: PRACTICE OF THE TOPIC IN THE COMPANY


(Detail explanations on how the topic is practiced in the company. This section should
be justified with source documents from the company)

CHAPTER III: CRITICAL ANALYSIS AND RECOMMENDATIONS

SECTION I: ANYLISIS OF THE LIMITATIONS OF THE COMPANY


IN TREATING THE TOPIC CHOOSEN

SECTION II: RECOMMENDATIONS (Following the weaknesses of the


company as discussed above, you should propose possible solutions)

GENERAL CONCLUSION
BIBLIOGRAPHY Search links are not required e.g www.google.com etc
The bibliography should state the name of the author and year of publication, title of
the book underlined, edition and publication

APPENDIXES (appendixes should be numbered)

REPORT FORMAT

 Times new roman, 12

 Spacing 1,5

 Work justified on the left and on the right

 Pages numbered

 Each chapter begins on a new page with a brief introduction


Chapitre 1. LA GESTION DE STOCK AU
SEIN D'UNE ENTREPRISE : ANALYSE
THEORIQUE
La gestion de stocks est une étape incontournable qui reste au coeur des préoccupations de
tout gestionnaire qui veut piloter son entreprise vers la performance. Mais son approche
diffère selon qu'il s'agit d'une entreprise commerciale, industrielle ou de service. Pour ce qui
est de notre travail, ce chapitre s'intéresse au cadre théorique d'analyse de la gestion des stocks
au sein d'une entreprise hôtelière et est structuré en deux points: les généralités sur la gestion
des stocks (1.1) ainsi que les aspects administratifs et économiques de la gestion de stocks
(1.2).

1.1. GENERALITES SUR LA GESTION DES STOCKS


1.1.1. Définition des concepts

1.1.1.1. La gestion

La gestion est une activité aussi vieille que l'homme. C'est un concept complexe vu qu'il
existe autant de définitions qu'il y a autant d'auteurs. Mais de toutes les définitions ressortent
les éléments communs à savoir : la mise en oeuvre des ressources et l'atteinte des objectifs
dans un cadre bien déterminé.

La plus ancienne des définitions est celle de H. Fayol qui, pour lui, gérer c'est Prévoir,
Organiser, Commander, Coordonner et Contrôler les activités au sein d'une entreprise.

Dans son sens large, la gestion est définie comme étant une mise en oeuvre des ressources de
l'entreprise en vue d'atteindre les objectifs préalablement fixés dans le cadre d'une politique
déterminée6(*).

Selon MARINET et A. SILEM, la gestion peut être définie comme étant une science
permettant de déterminer la combinaison la plus satisfaisante en termes de rendement et de
productivité des moyens matériels et de la ressource humaine dans les organisations7(*).

Pour GOUMET et RENOUJ J. « Gérer une entreprise c'est prendre les décisions concernant
l'activité de l'entreprise »8(*)

Pour GOUMET, gérer c'est mettre au sein d'une organisation quelconque un processus
décisionnel à tous les niveaux du rouage de l'entreprise9(*).

De tout ce qui précède, nous pouvons en fin retenir que gérer, est la manière de mettre en
oeuvre les ressources humaines matérielles et les facteurs organisationnels dans le but
d'aboutir aux objectifs assignés. Comme cette gestion doit porter sur une cible bien
déterminée, il s'agit dans notre travail de la gestion des stocks. Ce qui nous pousse à nous
intéresser à la notion de stock.

1.1.1.2 Le stock

Tout au long de la chaîne logistique, de la matière première originelle au client final on trouve
régulièrement des stocks. Ceci prouve à suffisance que la compréhension du concept stock ne
doit pas seulement se limiter aux articles et marchandises disponibles en magasin après vente
mais à une acception beaucoup plus large.

Ceci tient à ce que l'imbrication des responsabilités successives de différents services de


l'entreprise, lors de la réalisation de l'acte industriel, n'est pas généralement considérée dans
son ensemble. On a souvent tendance à n'appeler stock, que les produits « stationnant » à un
certain moment donné du processus d'élaboration du produit, dans un local physiquement
déterminé appelé « magasin »10(*).

Le dictionnaire Larousse définit le stock comme étant l'ensemble des marchandises


disponibles sur un marché, dans un magasin ou un ensemble des marchandises qui sont la
propriété d'une entreprise 11(*)

Quant à Michel CROLAIS, le stock constitue tous les produits et matières présents dans
l'entreprise et qui lui appartiennent, à quelques stades de l'évolution qu'ils se trouvent, depuis
le jour de leur acquisition par la société jusqu'à ce que, sous une autre forme, ils soient
vendus.12(*)

C'est donc d'une manière générale et dans son acceptation la plus large que nous nous
intéressons au stock. Le stock est caractérisable par son seul niveau à chaque instant du temps.
Il se différencie du flux sur lequel il est habituellement difficile d'agir du moins à court terme.

Le niveau du stock est contrôlé par les modulations appropriées des flux d'entrée c'est-à-dire
l'approvisionnement du stock. Une comparaison peut être faite avec le volume d'eau contenu
dans une baignoire dont le bouchon d'écoulement est retiré. L'eau qui s'écoule correspond à la
satisfaction d'une demande sur laquelle on peut agir. Le stock est caractérisable par le niveau
d'eau dans une baignoire et l'on peut agir dessus qu'en arrivant plus ou moins les robinets
d'arrivée d'eau.13(*)

Au sein d'une organisation quelle que soit sa nature, les stocks jouent un rôle primordial vu
les aléas qu'ils évitent à l'entreprise : éviter la rupture et donc, l'arrêt de l'activité ou faire face
à une demande inattendue.

a) Rôles des stocks dans une entreprise14(*)

Une entreprise détient des stocks principalement pour coordonner temporairement ses
activités d'achat et de vente. Cette coordination peut-être nécessaire dans un certain nombre
de cas :

- Entre le moment de passation d'une commande et sa livraison s'écoule un temps appelé délai
de livraison. En raison de ce délai, un client qui désire acheter un produit ne se trouvant pas
en stock ne peut être satisfait immédiatement d'où nécessité d'un certain niveau de stock pour
répondre à cette situation.

- Certains produits subissent des fluctuations de leurs prix et l'entreprise peut vouloir profiter
de prix bas pour acheter et le prix élevé pour vendre.

- L'offre peut être accentuée à une période donnée de l'année alors que la demande s'étale tout
au long de l'année.

Pour ce faire elle recourt à différentes techniques telle que la gestion administrative des
stocks, la gestion économique des stocks et à l'étude de la rotation des stocks.

En plus des rôles poursuivis par la détention des stocks, il est important de faire le point sur la
distinction fonctionnelle pour ressortir les différents types de stocks rencontrés au sein d'une
entreprise et pour lesquels le gestionnaire devrait normalement tirer une particulière attention.

b) Distinction fonctionnelle des stocks15(*)

En se basant sur le critère fonctionnel, on distingue généralement au sein d'une entreprise : le


stock normal, le stock disponible, le stock maximum, le stock mort, le stock de récupération et
le stock de dépannage.

1. Le stock normal

Constitué des articles dont l'utilisation est courante, constante et continue, le stock normal
comprend trois types des stocks :

· Le stock actif : c'est le stock destiné à la consommation courante.

· Le stock de protection ou de sécurité : qui est la réserve destinée à palier aux accélérations
imprévues de sortie de délai de livraison etc. ce stock reste en magasin et ne peut être utilisé
qu'après l'épuisement du stock actif.

· Le stock d'alerte ou minimum : c'est celui qui lorsque son niveau est atteint, on passe
automatiquement une nouvelle commande.

2. Le stock disponible

Est constitué du stock réellement existant diminué des demandes non encore satisfaites.

3. Le stock maximum

Est le stock plafond, le stock au-delà duquel il y a pléthore de stock.

4. Le stock mort

Est le stock qui est en magasin lorsque le flux d'entrée et de sortie est nul.

5. Le stock de récupération
Est constitué de matériels déjà utilisés mais qu'il est probable de pouvoir les remettre en
activité dans le circuit de l'entreprise après remise en état.

6. Le stock dépannage ou stock de création

Est le stock qui permet de continuer l'activité, même en cas d'arrêt d'approvisionnement. Il est
souvent créé par les encours de fabrication.

Mais au sein d'une entreprise, il ne suffit pas d'avoir un stock mais plutôt la manière de le
gérer qui importe le plus. Une bonne gestion des stocks est source du pilotage de performance
au sein d'une organisation. Fort de cela, il est intéressant de nous appesantir sur la notion de
gestion des stocks.

1.1.2. La gestion des stocks

1.1.2.1. Le concept de la gestion des stocks et définition

La gestion des stocks est définie comme une technique de maintien d'un stock suffisant et
nécessaire à la maitrise des problèmes pour être à même de contrôler et réglementer les flux
d'entrées et les flux de sorties. Comme dit plus haut, ce n'est pas le stock qui compte mais sa
gestion. C'est ainsi que la constitution d'un stock accompagnée d'une bonne gestion est trop
capitale du fait qu'elle permet de :

· Lutter contre la pénurie afin de faire face à une éventuelle rareté du produit sur le marché ;

· Contourner les aléas de consommation en faisant face à une augmentation subite des
demandeurs due à une conquête brusque des clients ;

· Parer aux aléas de livraison dans ce sens que les délais de livraison peuvent ne pas être
respectés par les fournisseurs.

Au-delà de la dimension prévisionnelle, les stocks peuvent être constitués dans un but
spéculatif, et dans ce cas, les organismes étatiques ou internationaux doivent intervenir afin de
contenir le prix et sauvegarder le pouvoir d'achat de la population.

Chaque entreprise constitue des stocks pour assurer la continuité soit de son cycle de
production, soit pour lutter contre une éventuelle rupture. D'où, toute gestion des stocks
poursuit un certain nombre d'objectifs.

1.1.2.2. Objectif de la gestion des stocks

La gestion des stocks a pour but de maintenir à un seuil acceptable le niveau des services pour
lequel le stock considéré existe. En effet, l'un des objectifs de la gestion des stocks est
précisément d'aller vers une performance accrue par une meilleure maitrise des stocks.

Cette gestion implique quatre types d'opérations :

· Le magasinage avec entrées, stockage, sorties des articles ;

· La tenue d'un fichier consacré à la tenue des stocks ;


· L'imputation dans la comptabilité des entrées/sorties ;

· Le classement en catégories

La détention des stocks au sein d'une entreprise présente aussi bien des avantages que des
inconvénients. Ces derniers se présentent sous forme des difficultés que le gestionnaire des
stocks est censé surmonter.

1.1.2.3. Difficultés de la gestion des stocks

La gestion des stocks revêt un certain nombre des difficultés dont les principales sont :

- La difficulté pour une programmation rigoureuse à cause de fluctuation saisonnière, des


actions de la publicité et de la concurrence et de la variation possible de délai de livraison ;

- Les contraintes relatives au produit tel que le volume, le poids, le coût du transport ;

- Les caractères techniques : un produit industriel spécialisé nécessite un service de vente


qualifié dont par fois seul le fabriquant est à mesure d'assurer ;

- Les caractères périssables de certains produits exigent un acheminement rapide dans les
meilleures conditions de conservation.

Devant toutes ces difficultés, la question qui se pose est celle de savoir s'il faut commander
par petite quantité afin d'éviter l'immobilisation des capitaux et de l'espace sans oublier qu'on
augmente le risque de rupture de stocks.

Quoi qu'il en soit, la gestion des stocks révèle certains aspects administratifs et économiques
dont il faut tenir compte tout au long du processus de détention de stocks au sein d'une
entreprise. La deuxième section de notre travail pourra s'en inspirer.

1.2. LES ASPECTS ADMINISTRATIFS ET


ECONOMIQUES DE LA GESTION DES STOCKS
Ce point s'attèle essentiellement à la gestion administrative des stocks (1.2.1) ainsi qu'à la
gestion économique (1.2.2) au sein d'une entreprise.

1.2.1 La gestion administrative des stocks

Elle sert à assurer une bonne organisation matérielle des stocks et à procéder à leur suivi
administratif en vue de connaître quels sont les articles en stocks et quelle est leur
localisation.

Pour gérer et calculer la valeur des stocks, il est impérieux de connaître la manière pratique
d'évaluation des entrées ainsi que des sorties des articles (marchandises).

A cet effet, différentes méthodes de valorisations de stocks sont d'usage et qui permettent
d'enregistrer tous les mouvements du stock et de donner à tout moment l'état du stock portant
de l'égalité. A ce titre, le stock final est déterminé comme suit :
Stock final = stock initial + (entrées - sorties)

1.2.1.1 Evaluation des entrées

Les entrées sont enregistrées aux prix d'achats majorés de tous les autres frais
d'approvisionnement. De manière analytique :

Coût d'achat = prix d'achat + frais d'achat à caractère externe (transport partiel, frais de
douane) + frais d'achat à caractère interne (transport par l'entreprise, frais de réception).

Néanmoins, cette formule ne contient pas les éléments suivants :

- Les emballages facturés (à rendre aux fournisseurs) ;

- Les rabais, remise, ristourne (RRR) obtenus sur facture ;

- Les éléments non directs.

1.2.1.1 Evaluation des sorties

En principe, tout élément stocké sort du magasin au prix auquel il est entré. Cependant, étant
donné que les produits sont interchangeables et que leurs prix unitaires varient suivant la
quantité entrée en magasin date par date, il devient difficile de chiffrer les entrées en stock.

Pour faire face à cette difficulté, plusieurs méthodes sont d'usage dont les plus importantes
feront l'objet d'un approfondissement dans notre travail. Il s'agit de:

- Les méthodes de valorisation des stocks ;

- La méthode des coûts approchés (ou prix théorique) ;

- La méthode de coût préétabli.

i. Les différentes méthodes de valorisation des stocks16(*)

1. FIFO (First In, First Out= premier entrée, premier sortie)

Cette méthode a pour résultat, en période d'inflation de valoriser régulièrement le coût de


revient des produits en stocks par le rajeunissement qu'introduit l'élimination progressive des
entrées les plus anciennes. Cette méthode a pour effet d'augmenter le moyen d'inventaire.

2. LIFO (Last In, First Out= dernier entrée, premier sortie)

Cette méthode a pour effet de conserver « en mémoire » les éléments les plus anciens et donc
de retarder l'actualisation de la valeur des stocks. L'implication de cette méthode a pour
conséquence de réduire le coût d'inventaire.

3. CUMP (Coût unitaire Moyen Pondéré)


Cette technique a pour principe de ne pas privilégier les différentes entrées en fonction de
leurs dates mais de chiffrer les sorties au coût moyen pondéré par les quantités
correspondantes. Ce coût moyen pondéré est recalculé lors de chaque nouvelle entrée.

4. NIFO (Next in, First Out)

Pratiqué parfois dans la comptabilité économique des compagnies pétrolières, le NIFO a pour
résultat de chiffrer les sorties en prix de renouvellement afin de ne pas pénaliser l'exploitation
par le jeu d'érosion monétaire (prise en compte du coût d'opportunité).

Exemple :

Pour valoriser une quantité de sortie du 26 mars, on considère le coût de renouvellement


comme étant celui de l'entrée prochaine du 5 avril.

Par le jeu de cette valorisation à un coût prévisionnel non encore constaté, l'application de la
méthode NIFO a pour effet de diminuer le coût moyen.

ii. La méthode des coûts approchés (ou prix théorique)

Les sorties sont calculées à partir du coût moyen de la période précédente éventuellement
majoré d'un pourcentage représentant la hausse générale de prix (prise en compte de
l'inflation).

iii. La méthode de coût préétabli

Est appelé coût préétabli à l'avance parce que la valeur des mouvements des matières et/ou
marchandises en valeur est connue ex ante.

Il convient de donner une idée sur le mouvement de stock, avant de passer à la gestion
économique du stock.

- Les entrées en stock : sont enregistrées de deux manières. Premièrement à partir du bon de
livraison émise par le fournisseur et vérifié par le magasinier ; deuxièmement à partir d'un
document rédigé par les services de l'entreprise dans le cas de stock intermédiaire.

- Les sorties de stocks : les services demandeurs, commerciaux ou techniques, suivant les cas,
rédigent un bon de sortie qui porte mention de la nature et de la quantité d'articles du stock.

1.2.2 La gestion économique des stocks17(*)

Le stock constitue l'un des éléments importants de la gestion de l'entreprise et de l'activité


économique dans son ensemble. Chaque produit est susceptible de faire l'objet d'un stock
étant donné que la maniabilité du stock est fonction de la nature des produits selon qu'ils sont
durables ou périssables.

Bien d'entreprises utilisent plusieurs produits qui, par voie de conséquence, fait de la gestion
des stocks une tâche plus complexe et fastidieuse. Dans ces conditions, le décideur doit
disposer d'instruments fiables lui permettant de piloter au moindre risque son affaire.
De manière générale, les principaux éléments d'une gestion des stocks sont :

- La demande d'articles qui peut être déterministe ou aléatoire ;

- Le délai de livraison qui peut être déterministe ou aléatoire ;

- Les différents niveaux de stock qui sont des stocks maximums, le stock minimum, le niveau
instantané du stock et le niveau de réapprovisionnement ;

- Les coûts engendrés par le stock qui sont les coûts de stockage, de coût de lancement de
commande et de pénurie ;

- Le volume de commande de réapprovisionnement ;

- La date de réapprovisionnement et les périodes de gestion des stocks, période qui peut être
constante ou variable.

Ces éléments constituent l'armature de la gestion de stock que ce soit en avenir certain ou
incertain, que ce soit à la période fixe ou variable.

a. Les éléments de coût d'un système de stock

Les coûts inhérents à un système de stock (caractérisé par les flux physique et informatif) sont
de divers ordres et leur identification pose parfois des problèmes d'affectation. Pour palier à
ces insuffisances, le modèle de WILSON propose le classement de coûts en quatre groupes :

- Le coût d'acquisition ;

- Le coût de commande ;

- Le coût de stockage ;

- Le coût de rupture.

Le coût d'acquisition est le prix payé par l'acheteur au fournisseur, il comprend les frais de
transport, les frais d'assurance et de douane ainsi que les frais de manutention lors de livraison
de la marchandise.

Le coût de commande comprend toutes les dépenses qui accompagnent l'acte d'achat c'est-à-
dire les frais de passation, de suivi et de détention de commande.

Ce coût est difficile à établir suite à la nature trop administrative des éléments de commande.
De ce fait, il sera trop difficile si plusieurs articles ont été concernés de savoir le montant
exact des frais occasionnés pour chaque article en particulier.

Néanmoins, au sens unitaire, ce coût est indépendant de la quantité commandée. Si l'on


considère l'importance relative du coût de commande par rapport au nombre d'unité comprise
dans une commande, alors on peut déduire que le coût de commande est inversement
proportionnel à la quantité commandée.
Le coût de stockage comprend le coût financier qui se traduit par le taux d'intérêt exigé pour
rémunérer le capital immobilisé sous forme de marchandise stockée.

Le coût de rupture est le coût qui tient compte de la réaction des clients qui arrivent en rupture
et de l'importance des pertes consécutives à cette rupture.

De ce qui précède, la gestion économique des stocks pose de fois un problème d'ordre
décisionnel consistant à la fixation de la quantité optimale des stocks à posséder au sein de
l'entreprise. Cet aspect doit être analysé avec force détail.

b. Le problème décisionnel en matière de gestion de stock

Le problème de décision qui se pose en matière de gestion des stocks consiste à élaborer un
mécanisme permettant de fixer le volume optimal des stocks à détenir, en étant attentif au fait
que les suppléments de profit ou économies rendues possibles par les stocks ne peuvent être
réalisés qu'en consentant à un ensemble des coûts et ses risques inhérents à leur acquisition et
détention.

Les principales composantes du coût de stockage sont : les coûts proprement dits et risque
inhérent à la détermination de stock.

1° les coûts proprement dits

On distingue :

· Le coût du capital investi dans le stock et installation de stockage :

Quand on achète pour stocker, on immobilise des fonds pendant une certaine durée et il faut
avoir des installations. L'immobilisation des fonds constitue un coût d'opportunité car les
capitaux auraient pu être placés dans des investissements plus rentables à risque égal. La
construction des installations entraine le paiement des intérêts aussi bien pour les
investissements réalisés que pour les capitaux utilisés pour acquérir les stocks. Si les capitaux
ont été empruntés, le coût à considérer c'est le taux d'intérêt à payer aux coûts des fonds
propres.

· Le coût de la capacité de stockage ou des installations de stockage concerne :

- L'amortissement des locaux quand on est propriétaire des installations et à imputer aux
stocks,

- Le loyer quand on est locataire,

- L'entretien des bâtiments ou installations,

- La surveillance,

- Les assurances incendies, impôts fonciers sur bâtiments,

- Le coût du stock,
- L'assurance vols et incendies sur stocks,

- Les pertes sur stocks,

- Les charges du personnel, comptabilité, enregistrement.

2° Risques inhérents à la détermination des stocks

On distingue deux types de risques :

- Le risque de fluctuation des prix qui consiste à acheter plus cher aujourd'hui par rapport au
lendemain ;

- Le risque d'obsolescence qui consiste à détenir de stocks susceptibles d'être démodés avec
comme conséquence la réalisation des pertes sur les ventes.

Il va sans dire que tous ces éléments de coût ne jouent pas en même temps mais lorsque l'on
prend des décisions en fonction du critère basé sur l'horizon temporel, tous les éléments
jouent à long terme, ce qui n'est pas le cas pour la courte période.

En bref, la politique optimale de stockage conduit à la détermination d'un plan


d'approvisionnement qui puisse répondre à la question de savoir quand et combien acheter en
vue de satisfaire la demande future. Pour une gestion efficace, il conviendra d'établir ce plan
en tenant compte des objectifs de gestion retenus.

Comme dit plus haut, le problème décisionnel renvoie à la détermination du niveau optimal
des stocks à détenir au sein de l'entreprise. Cet aspect nécessite une attention particulière.

c. La détermination des stocks optimaux

Une bonne gestion doit minimiser les coûts totaux résultant de la détention de stock. Une
augmentation des stocks entraîne d'une part des coûts supplémentaires (frais d'entrepôt,
assurance des stocks, risque de détérioration) et d'autre part, diminue les coûts de rupture des
stocks, les coûts d'interruption de la production. Plusieurs méthodes de gestion des stocks
existent dont quelques unes feront l'objet d'un développement dans la suite de notre travail.

1° Le modèle classique de gestion des stocks

Ce modèle élémentaire de gestion des stocks est basé sur des hypothèses déterministes et a
pour but de déterminer la quantité optimale pour chacune des commandes en tenant compte :

- Des coûts fixes d'envoi et de réception par commande ;

- Du chiffre d'affaires ;

- Du coût d'immobilisation unitaire des stocks.

Dans ce modèle, les stocks impliquent deux sortes de coûts : les coûts de détention qui
regroupent les coûts de stockage, assurance, dépréciation, etc. et les coûts de commande
(appelés autrement coût d'ordonnancement ou d'approvisionnement et de livraison). Ainsi, la
politique optimale des stocks que ce soit pour les produits finis ou les encours de fabrication
doit tendre à minimiser la somme des coûts de détention et d'ordonnancement.

La détermination du stock optimal des encours de fabrication consiste à déterminer le stock


tant du point de vue volume que valeur. Ce stock optimal aura une forte incidence sur le
planning des approvisionnements à cause des contraintes techniques multiples.

La détermination du stock optimal des produits finis est basée sur deux éléments :

- Le niveau des ventes (chiffre d'affaires à réaliser) : si l'on doit vendre beaucoup, il faut des
stocks importants des produits finis pour faire face à la demande.

- Les pratiques commerciales : il ne suffit pas seulement de faire de nouvelles prévisions de


vente mais avoir une politique commerciale qui attire la clientèle.

Il est à noter que les entreprises en activités saisonnières doivent quant à elles être attentives
dans la constitution des stocks optimaux des produits finis car elles peuvent se comporter de
deux manières dans leurs productions : assurer une production constante ou une production
ajustée. Dans les deux cas, elles se constitueront chaque fois un stock de sécurité à déterminer
et à détenir pour faire face à la demande. Cependant, la production ajustée sera adoptée que si
l'économie de coût de stockage excède les coûts supplémentaires entraînés par les fluctuations
du niveau de production.

Cette méthode présentant certaines insuffisances, une technique dite novatrice consiste à la
méthode dite juste-à-temps ou Just in Time.

2° La méthode « Just in time »

Cette méthode constitue une approche nouvelle du problème des stocks. Elle est appelée aussi
méthode du stock zéro ou méthode de production à flux continu.

L'idée de base du système est que l'entreprise doit détenir un stock minimal, mais que ses
fournisseurs devraient plutôt lui livrer « juste à temps » les pièces qui lui seront nécessaires.
Ce système est plus large qu'un système de gestion des stocks. Le montant des stocks est
réduit au minimum de même que le temps et la distance entre les différentes opérations. Pour
que la firme puisse être approvisionnée, il faille qu'elle entretienne des relations suivies avec
ses fournisseurs et qu'il existe une bonne coordination.

Ce système modifie l'hypothèse du modèle classique en optant de diminuer le coût de


commande des stocks qui peut être obtenue grâce à une localisation judicieuse des unités de
production d'une part, et diminuer le stock de sécurité obtenu en améliorant les relations entre
l'entreprise et ses fournisseurs.

Comme avantage principal, ce système permet de dégager de la trésorerie qui peut être
utilisée pour de nouveaux investissements.

3° La loi 20/80 et la méthode ABC


Grâce à des observations statistiques, les entreprises peuvent classer les stocks en différentes
catégories (articles importants ou non) et réserver un contrôle rigoureux et régulier pour les
articles de base.

a) La loi de 20/80 a été mise en jeux à partir de véritables lois établies à la suite de
nombreuses observations. On a remarqué que 20% environ du nombre des articles
consommés par les entreprises représentent 80% environ de la valeur totale de la
consommation. Transposée à la gestion des stocks, cette structure veut que 20% de nombre
d'articles en stock valent 80% du stock.

A partir de cette remarque, il est possible de diviser les articles stockés en deux groupes :

· Groupe 1 (20/80) : ceux qui sont plus importants et qu'il faut gérer avec rigueur et au
moindre coût. Les économies sur les coûts à cet effet, pourront être élevées ;

· Groupe 2 (80/20) : ceux qui sont les moins importants et qu'il faut gérer moins
rigoureusement. Les stocks seront établis avec des marges de sécurité élevées.

b) La méthode ABC est une méthode identique à la précédente, mais un peu plus fine dans la
mesure où l'on distingue trois groupes des produits :

· GROUPE A : il s'agit des articles déterminant pour l'entreprise. Ils représentent environ
10% du nombre d'articles, mais environ 70% de la valeur du stock. Ce sont des articles dits
« articles standards ». Ils doivent être gérés avec rigueur.

· GROUPE B : constitué des articles d'importance moyenne qui peuvent être gérés avec
moins de rigueur. Ils représentent environ 20% de la valeur du stock. Ce sont des articles dits
« articles courants ».

· Groupe C : comprend les articles de faible importance qui peuvent être gérés d'une gestion
plus lâche. Ils représentent environ 60% du nombre des articles et environ 10% de la valeur
du stock. Ce sont des articles dits « articles exceptionnels ».

Pour une bonne gestion, il convient que le gestionnaire renvoie régulièrement le classement
réalisé pour prendre en compte l'évolution de l'activité de l'entreprise, et de son marché.
CHAPITRE II
APPROCHE CONCEPTUELLE  DE LA GESTION DE STOCK

La gestion de stock est une fonction importante tant pour une entreprise commerciale que
pour entreprise industrielle. La gestion des stocks consiste à planifier, organiser, diriger et
contrôler les activités relatives à tous les stocks de marchandises gardées dans l'entreprise.
Toutefois, la gestion de stocks est tout un processus allant de l'achat des marchandises, à leur
entrée en stock, à leur sortie en stock et à leur comptabilisation. Nous insisterons ici sur la
définition et les catégories de stocks, l'analyse du processus d'achat, la sélection des
fournisseurs, l'organisation matérielle optimale des stocks et enfin à l'organisation comptable
des stocks.

SECTION I - NOTION THEORIQUE DE LA GESTION


DES STOCKS
I- DEFINITION ET CATEGORIES DE STOCK

I-1 DEFINITION

Selon l'acte uniforme relatif au droit comptable OHADA, les stocks comprennent l'ensemble
de biens ou des services qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise soit pour
être vendu en l'état ou à terme d'un processus de production à venir ou en- cours ou pour être
consommé généralement au premier usage. Dans le cadre d'une entreprise commerciale, on
entend par stocks l'ensemble constitué par des marchandises destinées à la revente et
caractérisées par leur variété. Pour les entreprises industrielles, les stocks sont constitués des
matières premières, des produits semi-finis, des produits en-cours, des produits finis.

De ces définitions nous pouvons ressortir les catégories de stocks qui feront l'objet du
paragraphe suivant.

I-2 CATEGORIES DE STOCKS

On distingue deux grandes catégories de stocks à savoir :

Ø Le stock des produits fabriqués

Ils sont constitués des matières premières, des matières et fournitures consommables, des
emballages commerciaux.

Ø Le stock de produits finis et encours

Ils comprennent les produits finis, les produits intermédiaires ou semi-finis, les produits en-
cours, les sous produits, les produits résiduels et les emballages commerciaux fabriqués.
II- ANALYSE DU PROCESSUS D'ACHAT

Le processus d'achat peut se résumer en trois étapes :

· La naissance du besoin

· La passation de la commande

· La livraison

II-1 LA NAISSANCE DU BESOIN

C'est la première étape du processus d'achat. L'activité de l'entreprise fait surgir des besoins
de toutes sortes dans les services, ainsi le processus consiste à définir et décrire le ou les
produit(s) apte(s) à satisfaire les besoins des clients.

II-2 PASSATION DE LA COMMANDE

La commande est un acte juridique qui engage l'acheteur envers le fournisseur et qui regroupe
l'ensemble des besoins en produits exprimés en qualité, sur un document appelé bon de
commande. Elle s'effectue lorsque le stock atteint un certain niveau et ceci en fonction des
objectifs de l'entreprise et tenant compte des délais de livraison.

II-3 LIVRAISON

C'est l'acte par lequel le fournisseur met à la disposition de l'entreprise les produits
commandés. Elle est matérialisée par un document appelé bon de livraison. La livraison se
fait dans les délais et les conditions prévus dans le contrat signé d'accord parties (entreprise et
son fournisseur). A l'arrivée des stocks au magasin, le service de contrôle doit vérifier si les
stocks reçus respectent les conditions de fond et de forme prévues dans le contrat.

III- SELECTION DES FOURNISSEURS

Le processus de sélection des fournisseurs est très important dans la menace où le


gestionnaire doit choisir celui qui lui permettra de réaliser son objectif de minimisation des
coûts, la réalisation d'un profit éventuel et la satisfaction du marché. Le processus doit être
fait en fonction de plusieurs critères à savoir :

· La qualité

· Le prix

· Les conditions

III-1 LA QUALITÉ

La qualité du produit est déterminante en ce sens qu'elle permet de satisfaire la clientèle et de


rehausser l'image de l'entreprise en matière de fournitures de produits de bonne qualité. Ainsi
le choix des fournisseurs par l'entreprise doit tenir compte du facteur « qualité produit ».

III-2 LE PRIX

L'un des objectifs du gestionnaire étant de minimiser les coûts liées à la gestion du stock, il
doit donc s'approvisionner chez le fournisseur offrant les produits à des prix abordables en
fonction des moyens dont dispose l'entreprise. Egalement le choix des fournisseurs par
l'entreprise doit tenir compte du facteur « prix ».

III-3 LES CONDITIONS

Le choix des fournisseurs doit aussi tenir compte des conditions qu'offre le fournisseur à
savoir :

- La qualité du produit

- Le délai de livraison : il doit être le plus court possible afin d'éviter les ruptures de stock et
de satisfaire les besoins des clients à tout moment.

- Les conditions de paiements

- Les conditions de livraison

IV- ORGANISATION MATERIELLE

L'organisation matérielle du stock est basée sur l'évaluation des stocks réceptionnés. Sachant
qu'il n'est pas toujours facile de gérer tous les stocks de produits avec la même attention.
L'analyse des différents biens stockés montrent qu'ils sont constitués d'un petit nombre
d'articles ayant une forte part de la valeur du stock .Deux méthodes d'analyse sont
généralement retenues : la méthode ABC et la méthode 20/80.

IV-1 LA MÉTHODE ABC

L'analyse ABC est une version plus raffinée de l'analyse 20/80. Ici, trois catégories de stocks
sont mises en évidence :

- 10 à 20% des articles de stock (catégorie A) représentent 70 à 80% de la valeur totale du


stock ; leur bonne gestion est impérative.

- 20 à 30% des articles (catégorie B) représentent 10 à 20% de la valeur totale du stock ; leur
gestion est plus ou moins importante.

- 50 à 60% des articles (catégorie C) représentent 5 à 10% de la valeur du stock totale ; leur
gestion n'est pas prioritaire.

Son objectif est d'identifier les éléments prioritaires. Avant toute chose, il convient de définir
quel est l'objectif de l'analyse. Une fois le but clairement identifié, les données sur lesquelles
baser l'analyse sont facilement identifiables. Par exemple :
  * identifier les articles générant le plus (classe A) ou le moins (classe C) de rotation dans un
entrepôt
  * identifier les familles représentant la majeure partie du stock (classe A)
  * pondérer les causes générant des retours produits en entrepôt
  * classifier les fournisseurs selon le volume d'achat
  * classifier les familles de produit selon le volume de vente....
IV-2 LA MÉTHODE 20/80

Cette méthode montre que

- 20% des produits en nombre représentent 80% de la valeur totale des stocks.

- 80% des produits en nombre représentent 20% de la valeur totale des stocks.

Son objectif est de sélectionner les articles pour lesquels il convient d'organiser en priorité la
gestion des stocks. Quand on constate que 20 % environ des produits référencés représentent
environ 80 % de la valeur du stock, on applique à ces produits une gestion complexe et
rigoureuse (les 80 % en quantité qui ne représentant que 20 % en valeur se voient appliquer
une gestion beaucoup plus souple).
Remarque : Ces méthodes de gestion des stocks sont théoriques. Leur application réelle peut
varier beaucoup d'une entreprise à une autre.

SECTION II- GESTION OPTIMALE ET CONTROLE


ET SUIVI ET STOCKS
I- GESTION OPTIMALE DES STOCKS

La gestion optimale des stocks est l'ensemble des voies et moyens mis en oeuvre par le
gestionnaire pour que l'entreprise supporte le coût global de stockage le plus faible possible.
Généralement des modèles mathématiques admis dans le cadre de la recherche opérationnelle
sont mis à contribution afin de satisfaire les exigences de rationalisation de gestion de stock
dont la plus utilisée est la méthode de la quantité économique à commander (modèle de
WILSON) que nous analyserons dans la suite. Mais nous analyserons en premier lieu les
différents niveaux de stock et les coûts engendrés par la gestion des stocks.

I-1 LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE STOCKS

On distingue des différents niveaux de stock dans le processus de gestion de stock :

- Le stock moyen : c'est celui qui pour un article donné et une période donnée se trouve en
magasin. Il est calculé à partir de la relation : SM = (STOCK INITIAL +STOCK FINAL)/2 si
l'entreprise dispose d'un stock initial et d'un stock final ; dans le cas contraire on aura : SM =
CONSOMMATION/2 .NOMBRE DE COMMANDE.

- Le stock de sécurité : c'est le niveau de stock à doter par toute entreprise pour faire face à
des évènements imprévus.

- Le stock d'alerte ou de sécurité : c'est le niveau de stock qui déclenche la commande,


autrement dit, c'est le niveau de stock qui permet de satisfaire la demande pendant les délais
de livraison et de maintenir le stock de sécurité s'il existe.

- Le stock minimal ou critique : c'est le stock à partir du quel l'entreprise souhaite ne jamais se
retrouver, il permet d'éviter toute rupture, même si un évènement exceptionnel survient
(retard de livraison, accélération brutale de commande ...etc.).

- Le stock maximum : c'est le niveau de stock que l'entreprise évite d'aller au Delas pour des
raisons d'aire de stockage insuffisant qui pourra occasionner les risques de mévente ou de des
coûts globaux de stockage trop élevé.

II- LES COUTS ENGENDRES PAR LES STOCKS

L'acte uniforme OHADA définit le coût comme étant des charges supportées pour atteindre
un objectif bien précis pour réaliser une activité, divers coûts sont liés au stock à savoir :

- Le coût global de passation ou coût de lancement des commandes

- Le coût global de stockage ou de possession de stock

- Le coût de pénurie ou coût de rupture des stocks

II-1 LE COÛT DE PASSATION OU DE LANCEMENT DES COMMANDES

Le coût de lancement ou coût de passation des commandes représente tous les frais liés à la
passation des commandes, parmi lesquels on cite : les frais de téléphone, le fax, billet d'avion,
les frais de photocopies, le télex ... etc.

II-2 LE COÛT DE POSSESSION DE STOCK OU COÛT DE STOCKAGE

Le stock de possession des stocks est constitué des charges liées au stockage physique mais
également de la non régularisation des capitaux immobilisés dans le stock (voir du coût des
capitaux empruntés pour financer le stock).

Le taux annuel de possession t% est le coût de possession ramené à unité monétaire de


matériel stocké. Il est obtenu en divisant le coût total des frais de possession par le stock
moyen. Ces frais couvrent : les coûts de magasinage (loyer et entretien des locaux, assurance,
frais de personnel et de manutention, gardiennage, électricité... etc.), l'intérêt du capital
immobilisé, les détériorations du matériel et les risques d'obsolescence.

II-3 LE COÛT DE PÉNURIE OU DE RUPTURE DES STOCKS

C'est un coût qui vise à éviter toutes les ruptures de stock, car, le but de l'entreprise est
d'assurer la disponibilité des produits qui composent le stock.

v La quantité économique à commander

La gestion des stocks consiste à répondre aux questions suivantes :


· Comment minimiser les stocks ?

· Que doit-on commander ?

Le principe de l a quantité économique à commander ou modèle de WILSON tente d'y


répondre. Le principe est basé sur les hypothèses suivantes : au cours de la période considérée
(l'année en général), la demande connue de façon certaine. Cette demande est uniformément
repartie dans le temps (il n'ya pas de variation saisonnière). Les délais de livraison sont
connus et strictement respectés. Le prix d'achat est constant (indépendant de la quantité
commandée). Dans un tel contexte, il ne saurait y avoir des ruptures de stock. Nous parlerons
ici :

· Du coût de possession de stock

· Du coût de lancement des commandes

Terminologie  :

Soit Q la quantité économique à commandée, D la consommation, N le nombre de commande


passé au cours de l'exercice, C le coefficient proportionnel d'achat, CL le coût de lancement
d'une commande, CS le coût de stockage d'une unité, TS le taux de possession pour 1 F du
stock moyen, P le prix unitaire, CGC le coût de lancement, CPS le coût de stockage et CTG le
coût total de gestion des stocks.

Calcul des différents coûts :

CTG = CGC + CGL, or CGC= N x C et CGL= SM x TS x P ou CGL = CS x ?Q/2 x T

Ainsi CTG = N x C +CS x Q/2 x T sachant que N = D/Q, nous aurons CTG = C x D/Q + CS
x Q/2 x T.

La quantité économique à commander est celle qui permet de minimiser le coût global de
gestion ; de ce fait il s'agira de déterminer Q* et N* :

Q* =  

N* =

Le modèle basé sur la quantité économique semble séduisant mais les hypothèses sur
lesquelles il repose sont souvent très éloignés de la réalité car il considère que l'avenir est
certain et que la demande est connue, ce qui n'est pas souvent le cas dans la pratique où la
consommation n'est pas constante et qu'aucune pénurie n'est admise, ce qui n'est pas vérifié
car, il existe d'une part des aléas qui influencent les livraisons et d'autres part une d'autre part
une relation entre coût de réapprovisionnement et la quantité commandée qui sont des
variables aléatoires.

En définitive, malgré les limites qui font du modèle de WILSON un modèle théorique, nous
pouvons remarquer que ces hypothèses ont eu le mérite de simplifier les modèles
mathématiques de la gestion des stocks.

III- CONTROLE,SUIVI DES STOCKS ET ENREGISTREMENT


COMPTABLE

Les mouvements de stock connaissent certains moments critiques qui de façon spontanée
provoquent des dispositions adéquates de suivi afin de d'éviter soit des erreurs de comptage
(inventaire, réception des livraisons, visite des clients, conservation de stock, préparation de
livraison, couverture de risque de vol ou d'incendie). A cet effet, le stock est suivi et contrôlé
au jour le jour à l'aide des fiches de stock ou d'un compte d'inventaire et pour les cas de
gestion manuelle de stock par simple constatation et inscription du mouvement en sortie
comme en cas de gestion informatisée de stock. Pour l'un ou l'autre des cas, il est pratiqué un
inventaire physique à la fin de chaque exercice.

III-1 CONTRÔLE À PARTIR DES FICHES DE STOCKS

La fiche de stock est un document sur lequel sont ressortis les différents stocks que l'on
retrouve dans l'entreprise (en quantité et en valeur) et ces différents mouvements d'entrée et
de sortie. Il n'existe pas de tracé type car chaque entreprise présente sa fiche en fonction des
catégories de stock qu'elle dispose.

III-2 SUIVI D'INVENTAIRE PHYSIQUE DE STOCK

Le droit comptable OHADA dans son article 17 alinéa 6 définit l'inventaire physique comme
étant l'opération qui consiste à relever tous les éléments du patrimoine de l'entreprise en
mentionnant la nature, la quantité et la valeur de chacun d'eux à la date d'inventaire.

C'est un inventaire extracomptable. Il est réalisé en deux étapes à savoir :

- L'organisation des équipes d'inventaire et l'affinement des documents d'inventaire : avant la


date de début du déroulement des opérations d'inventaire, le responsable de l'organisation
comptable constitue des équipes de 3 et 4 personnes chargées de réaliser l'inventaire et
d'établir une liste complète des divers éléments du stock.

- Les constats d'inventaire : le dénombrement des actifs ; l'inventaire peut donner lieu à 3
types de constat :

· L'existant en stock égale au solde théorique issu de la comptabilité : c'est le cas


généralement souhaité qui ne pose pas de problème particulier.

· L'existant en stock est supérieur ou inférieur au solde théorique : il convient de faire des
recherches aussi bien dans la comptabilité que dans la tenue du magasin de manière à trouver
l'origine de l'écart constaté et de procéder à la régularisation de l'anomalie.

· L'existant en stock n'a plus de valeur marchande : c'est le cas des stocks détériorés et dans ce
cas, des procédures particulières doivent être mise en oeuvre pour assurer une communication
financière sincère dans la recherche de la livraison d'une image fidèle du patrimoine.
III-3 ENREGISTREMENT COMPTABLE

Enregistrement des entrées et sorties de marchandises en inventaire permanent

Le système d'inventaire permanent préconise l'enregistrement au jour le jour des entrées et


sorties des magasins de stocks.

Constatation des entrées en stock des marchandises

DCDC

311 6031 Marchandises Coût d'achat Coût d'achat

Variation de stocks marchandises

(Entrée en stock)

Constatation de la sortie en stock

DCDC

6031 311 Variation de stocks marchandises Coût d'achat Coût d'achat

Marchandises

(sortie en stock)

Les entreprises qui n'ont pas les moyens de tenir l'inventaire permanent peuvent recourir à
l'inventaire intermittent.

Enregistrement comptable de marchandises en inventaire intermittent.

L'inventaire intermittent est une organisation de stock selon laquelle on procède à seul un
recollement périodique, au moins une fois par exercice, des existants chiffrés en quantité et en
valeur. Ainsi lorsqu'une entreprise la pratique on comptabilise uniquement les factures d'achat
et de vente. Les mouvements de stocks quant à eux sont gérer par un logiciel de gestion
commercial (SAARI). En fin de d'exercice grâce à un inventaire extracomptable, on
détermine le stock physique ou le stock initial du prochain exercice qu'on recalcule à partir du
coût moyen unitaire pondéré de la période de stockage. Ce qui permet de passer soit l'écriture
de variation de stocks soit l'écriture de l'annulation de stock et la constatation du stock final
qui deviendra le stock initial du nouvel exercice.

Passation des écritures comptables

DCDC

6031 311 Variation de stocks marchandises Stock initial Stock initial


Marchandises

(annulation de stock)
311 6031 Marchandises Stock final Stock final

Variation de stocks merchandises

(Constatation du stock final)

Il existe également une méthode qui consiste à passer une seule écriture pour constater la
variation des deux stocks.la variation de stock ainsi calculée peut être un stockage si le stock
initial est inférieur au stock final ou un déstockage si le stock initial est supérieur au stock
final.

DCDC

311 6031 Marchandise Montant de stockage Montant de stockage

Variation de stock marchandise

(Cas de stockage)

IIEME PARTIE
PRESENTATION DU PROCESSUS DE GESTION DE STOCK A IMPEXTEAM,
PROBLEMES LIES ET POSSIBILITES D'AMELIORATION

Dans cette partie, notre préoccupation porte sur les particularités de la gestion du stock à
IMPEXTEAM où, comme nous l'avons dit précédemment les achats se font sur le plan
international et national.

Etant donné que IMPEXTEAM a mis sur pieds une méthode de gestion de stock, comment
identifier et garantir la traçabilité comptable des opérations d'achat et de vente des
marchandises. La réponse à cette préoccupation formera l'ossature de cette 2éme partie,
nous ne saurons terminer sans apporter nos remarques ou insuffisances constatées, tout en
proposant d'éventuelles possibilités d'amélioration.

CHAPITRE III
PRESENTATION DU PROCESSUS DE
GESTION DE STOCK AU SEIN DE
IMPEXTEAM
La particularité de la gestion de stock à IMPEXTEAM est située au niveau des
approvisionnements et des ventes. C'est ainsi que les opérations d'achat sont réalisées aussi
bien sur le marché international que national, d'où la recherche des fournisseurs reste une
quête permanente et il en est de même au niveau de sa clientèle qui située au Cameroun et
dans la sous-région d'Afrique Centrale. Nonobstant les difficultés liées aux relations de
confiance et d'assurance de part et d'autre entre IMPEXTEAM, ses fournisseurs et ses clients.
L'étude de ces relations formera l'ossature de ce chapitre.

SECTION I - ANALYSE DU PROCESSUS D'ACHAT ET CHOIX DES FOURNISSEURS

I- ANALAYSE DU PROCESSUS D'ACHAT

Sur le plan international, les commandes sont passées trimestriellement au cours de l'exercice
à IMPEXTEAM, pour pallier aux éventuelles ruptures de stock, les commandes sont aussi
faites sur le plan national pour satisfaire sa clientèle.

I-1 NAISSANCE DU BESOIN

Pour revenir à ce que nous venons de dire plus haut, IMPEXTEAM tient compte des règles
générales d'achat, c'est-à-dire le respect d'un certain rythme d'approvisionnent arrêté et les
ruptures qui entrainent le besoin d'achat.

I-2 LA PASSATION DE LA COMMANDE

Les offres étant faites au niveau international et national, elles sont alléchantes si les prix sont
concurrentiels sur le marché, compte tenu de la qualité et la diversité des produits.

I -3 LA LIVRAISON

Après la conclusion du contrat de vente entre les parties (IMPEXTEAM et ses fournisseurs),
pour ce qui est des achats internationaux, les institutions financières se chargent de
l'assurance des marchandises qui passent directement à l'embarquement. Ces marchandises
restent la propriété du fournisseur jusqu'à destination du port de Douala pour un éventuel
débarquement ; lorsque le bateau accoste au port de Douala, la douane camerounaise s'occupe
de la déclaration d'importation desdits marchandises. Leur contrôle est nécessaire pour
vérifier si la quantité et la qualité des marchandises mentionnées sur la facture correspondent
au bon de commande tout en respectant les normes ISO afin de confirmer au fournisseur la
bonne réception des marchandises commandées. La société loue les transporteurs qui se
chargent de transporter les marchandises vers le magasin ou dépôt principal de l'entreprise.

Par ailleurs, en ce qui concerne les marchandises achetées sur le plan national, ce sont les
fournisseurs locaux qui assurent le transport de la marchandise jusqu'au magasin de
l'entreprise. Dès l'arrivée ces marchandises sont contrôlées par le magasinier qui se charge du
rangement tout en vérifiant si les quantités livrées sont celles mentionnées sur le bon de
commande.

II- CRITERES DE CHOIX DES FOURNISSEURS

Le choix d'un fournisseur n'étant pas toujours une chose facile, la recherche des fournisseurs
demeure une préoccupation majeure pour les entreprises. Dans le souci de satisfaire et de
fidéliser sa clientèle, IMPEXTEAM a opté pour une politique des meilleurs produits à des
prix accessibles à tous ces clients. Lorsque IMPEXTEAM fait face à une multitude d'offre, la
première préoccupation du contrôleur de gestion est de savoir si les produits proposés sont de
bonne qualité, s'ils seront écoulés sur le marché le plus rapidement afin d'éviter les coûts de
stockage trop élevé et à quel prix. Cette préoccupation nous renvois à savoir si les clients
apprécieront les produits afin de réaliser un résultat, sans oublier les conditions de règlement
favorable à l'entreprise. Une fois lorsque toutes ces conditions sont réunies, on passe
effectivement la commande.

SECTION 2 - ORGANISATION MATERIELLE ET


INDICATEUR DE GESTION DE STOCK
RECEPTIONNE
I- ORGANISATION MATERIELLE DES STOCKS

I-1 IDENTIFICATION DES STOCKS RÉCEPTIONNÉS (GERBAGE) ET


CLASSEMENT

Le GERBAGE est le fait de classer les produits dans les magasins les uns sur les autres de
manière à les reconnaître facilement. Dans les magasins de IMPEXTEAM, les marchandises
sont classées par référence des articles, ainsi on trouve des classeurs entre eux et les stylos
entres eux pour ne citer que ceux-là. C'est donc avec beaucoup d'attention qu'on attribue aux
produits reçus un code famille d'article, une référence (code barre article) et une valeur
d'entrée en stock.

I-2 INDICATEUR DE GESTION DES STOCKS

Ce sont des éléments qui constituent le signe d'alerte pour la naissance du besoin et de la
passation de la commande ou la garantie du niveau de stock par excellence en fonction de ses
objectifs.

a) Les différents niveaux de stock

La gestion théorique du stock impose pour besoin de prudence différents niveaux de stock qui
ont chacun une signification précise, sur le plan pratique, IMPEXTEAM a instauré sa propre
méthode de gestion de stock. Les approvisionnements étant conditionnés par la disponibilité
des produits sur le plan national et international. C'est ainsi qu'il existe donc une quantité de
stock minimum sans finalité d'alerte pour déclencher la commande.

b) Coûts engendrés par les stocks

Il s'agit de :

v Coût de passation de la commande ou coût de lancement

Il est constitué des frais de téléphone, des frais de déplacement de la personne chargée des
approvisionnements, les photocopies, les frais accessoires globalement...etc.

v Coût de possession ou de stockage

Il est composé de toutes les charges nécessitant l'acquisition des stocks, parmi lesquels on
peut citer : frais de manutention, les frais de sécurité, les frais d'assurance de la marchandise...
etc.

c) Contrôle et suivi des stocks

Le contrôle et le suivi des stocks supposent une mise en place des dispositions pratiques de
surveillance et de vérification afin d'éviter les coups de vols, rupture ou erreurs de livraison
de la part des agents chargés de la distribution .Il est question ici de démontrer comment les
mécanismes de contrôle et de suivi des stocks sont élaborés. Il s'agit ici de l'inventaire de
stock et les instruments d'inventaire et de suivi de stock

v Inventaire physique de stock

Au sein de IMPEXTEAM, le contrôle et le suivi des stocks sont faits à partir d'un inventaire
physique. IMPEXTEAM fait appel à des cabinets d'expertise afin de déterminer les quantités
réels en stock à la fin de l'exercice comptable et les comparés au stock qui se trouve en
machine d'après le logiciel SAGE SQL (gestion commerciale). En ce qui concerne les
inventaires permanents, ils ne sont inexistants car à cause de multiplicité des gammes de
produits, le temps mais aussi le volume des approvisionnements annuels. L'annexe ressort les
familles d'articles et quelques articles suivant leur référence.

v Les instruments d'inventaire et de suivi de stock

Le suivi des stocks au sein de l'entreprise à la base par le service de stock y compris le
magasinier. Ce dernier notifie toutes les informations concernant les mouvements de sorties
d'entrés de marchandise et transmet ses données au service stock pour vérifier l'exactitude des
données à l'aide des documents qu'il ont reçu tout au long de la journée, afin de comparer
pour avoir une estimation des réelles en stock. C'est du logiciel SAGE SQL GESTION
COMMERCIALE que sont les différents mouvements d'article en stock.

CHAPITRE IV
PROBLEMES LIES A LA GESTION DE STOCK AU SEIN DE IMPEXTEAM ET
LES POSSIBILITES D'AMELIORATION

Parvenu à ce stade, il sera question pour nous de souligner les insuffisances relevées dans la
gestion de stock pratiquée par IMPEXTEAM et trouver des solutions pour palier à ces
insuffisances.

SECTION I - PROBLEMES LIES A LA GESTION DE


STOCK
Gérer un stock, c'est mettre en oeuvre des techniques qui permettront de minimiser les coûts
de stockage tout en se préservant contre les ruptures de stock.

I - LES RUPTURES DE STOCK A IMPEXTEAM

IMPEXTEAM dispose d'un stock d'articles à forte rotation qui ne devrait aucun cas connaître
des ruptures, des fournitures de bureau (rames de papier, manifolds, blocs notes, registres,
classeur de bureau...) et le matériel informatique (clé USB, cartouches d'encre pour
imprimante, souris pour ordinateur...), ce manque d'article en stock peut engendrer des coûts
énormes à l'entreprise. La question ici est de savoir comment surviennent les ruptures de
stock qu'elles sont leur conséquences au sein de IMPEXTEAM ?

I-1 LES CAUSES DE RUPTURE DE STOCK

Malgré sa politique d'approvisionnement, IMPEXTEAM connaît souvent des ruptures de


stock de certains produits. Cette rupture peut survenir grâce au retard des livraisons, au choix
approximatifs des fournisseurs, à la non maîtrise du stock de sécurité et aussi de l'abondance
des demandes des clients ; du fait que les commandes des ces clients n'étant pas régulièrement
stable, la quantité de marchandise en stock ne permet pas la satisfaction de besoins exprimés
par sa clientèle. A ce niveau il faut déclencher le processus de réapprovisionnement direct
pour y parvenir, il faudrait contacter soit en toujours prêt à satisfaire la demande car tout
retard en ce moment aura des conséquences néfastes sur l'entreprise.

I -2 LES CONSÉQUENCES DE LA RUPTURE DE STOCK

Les ruptures fréquentes de stock entrainent un retard d'exécution des tâches et donc un retard
dans la livraison des travaux, ce qui crée une mauvaise image de l'entreprise. Ainsi
l'entreprise dans le souci premier d'être rentable et de préserver son image verra certaines de
ses charges augmentées à l'instar des charges supplémentaires d'approvisionnement. Par
ailleurs le délai prolongé d'exécution peut être à l'origine du départ de certains clients en proie
d'une crise de confiance vis-à-vis de l'entreprise par rapport à leurs attentes.

II - LE SURSTOCKAGE

L'espace du magasin général à IMPEXTEAM n'étant pas très grand pour répondre aux
exigences de stockage, la structure devrait connaître une optimisation de l'espace. C'est ainsi
que certains articles à l'instar des grandes perforatrices, les classeurs chronos D50 ESSELTE,
les minis agrafeuses ...ne devraient pas être commandées en grande quantité car ce sont les
articles les moins consommés. Toutefois il serait judicieux de noter les causes de surstockage
ainsi que leurs conséquences.

II-1 CAUSE DE SURSTOCKAGE

Le surstockage trouverait son origine dans les commandes peu judicieuses dont les
motivations sont loin d'être en rapport et en rigueur managériale. On peut citer :

v La non maîtrise du stock existant


v La non maîtrise de l'entreposage

II-2 CONSÉQUENCES DU SURSTOCKAGE

Le stock étant de l'argent immobilisé, ce surstockage peut entrainer des pertes énormes dans
la société (risque de dévalorisation, de vol, de destruction ...) De ce fait, si cet argent avait été
déposé en banque, il aurait produit des intérêts nécessaires permettant à l'entreprise de
pouvoir couvrir certaines de ses charges ; de plus, le surstockage réduit l'espace dans le
magasin. Plus on stock, plus le coût de stockage est élevé à cause des frais engagés pour la
sécurité et l'entretien des articles, ce qui peu amener la réduction du bénéfice de l'entreprise.

Après avoir présenté les problèmes de la gestion de stock à IMPEXTEAM, leurs causes et
leurs conséquences. Il est nécessaire pour nous d'apporter des suggestions d'amélioration
inhérentes aux différents problèmes posés. C'est l'objet de notre préoccupation pour la section
suivante.

SECTION II : VERS UNE AMELIORATION DE LA


GESTION DE STOCK A IMPEXTEAM
Dans cette section, il sera question pour nous d'apporter notre modeste contribution en vue
d'une quelconque amélioration. Pour cela, nous ferons des propositions relatives au stockage.

I - LES PROPOSITIONS RELATIVES AUX RUPTURES DE STOCK

Concernant les marchandises qui ont une forte rotation, le problème qui se pose avec le plus
d'acuité est celui des approvisionnements aléatoires. Il serait question de mieux réorganiser
les approvisionnements de ces articles.

Les commandes des clients étant généralement imprévisivibles ce qui entrainent parfois une
insuffisance de marchandise pouvant satisfaire la clientèle. C'est alors qu'intervient le
lancement de la commande.

Lorsque que le besoin est exprimé, il est impératif de sélectionner des fournisseurs capables
d'assurer la livraison dans les délais prévus, car tout retard de livraison dans le cas d'espèce
échelonnera le délai de travail. Ce qui ne permettra pas à l'entreprise de satisfaire ses clients à
temps et érodera la confiance de la clientèle qui se détournera en faveur du principal
concurrent à la prochaine occasion, entrainant ainsi outre la perte d'opportunité, la destruction
de l'image de marque de IMPEXTEAM et par ricochet sa compétitive, d'où la nécessité d'une
sélection efficace et efficient des fournisseurs. Autrement dit, il faut savoir choisir les
fournisseurs qui offrent la bonne qualité du produit à moindre coût dans les délais
raisonnables avec les quantités correspondantes au bon de commande.

Il est d'un intérêt évident pour une entreprise de regrouper le plus vite que possible sur un
même bon de commande, tous les articles que l'on doit commander chez un même
fournisseur. Ce qui engendre des remises maximales, des frais de transport plus faibles tout en
réduisant le nombre de bon commande, de réception ou livraison et des factures. Ces
réductions entrainent la baisse des frais d'acquisition ou coût de revient respectant ainsi
l'objectif de minimisation des coûts de gestion de stock à travers une réduction du coût de
passation et de pénurie.

Concernant le stock de marchandise à utilisation spécifique à l'instar des rames de papier, des
cartouches pour imprimante..., il faut mettre sur pied une gestion à point de commande ; elle
consiste à déterminer la quantité économique lorsqu'on atteint le stock de securité.

L'objectif ici est de déterminer le stock d'alerte qui le niveau de stock qui déclenche la
commande. Ce niveau des stocks doit pouvoir permettre à l'entreprise de faire face aux
demandes aléatoires pendant les délais de livraison et de maintenir le stock de sécurité. Ce
niveau de stock est déterminé selon l'une des méthodes proposées par Wilson.

Dans ce cadre, l'analyse porte sur le coût de gestion de stock de sécurité. En effet, un stock de
sécurité important entraine des coûts de gestion trop élevés alors qu'un niveau plus faible de
ce stock génère les coûts de pénurie. Il sagit de déterminer le stock de sécurité qui minimise
les coûts de stockage et de rupture.

Ce système demande un suivi permanent du stock qu'on réalise à l'aide d'une fiche de suivi de
stock ou planning des approvisionnements. Toutefois ces fiches devront être analysées avec
pour objectif de :

v Mettre à jour le stock sans emplacement

v D'assainir et de redistribuer les emplacements

v D'éliminer les doublons

v De déterminer le nombre d'articles en mouvement dans le magasin (mouvement d'entrée et


sortie de stock en quantité et en valeur)

II - LES PROPOSITIONS RELATIVES AUX SURSTOCKAGE

Le magasin de IMPEXTEAM étant réduit pour répondre aux attentes de stockage de ses
articles, il serait nécessaire de bien maitriser le niveau de stock en magasin de faire preuve de
plus de rigueur dans l'acquisition des produits.

De même le magasinier devrait veuillez au retrait du magasin des marchandises défectueuses


ou périmées qui réduisent l'espace de stockage, il devra également éviter qu'un même article
se retrouve de part et d'autre dans des différents rayons d'où l'importance de l'entreposage
dans le magasin, car lorsqu'un même article est placé dans plusieurs rayons il suscite la
méprise quant à sa présence en stock engendrant des commandes nouvelles. Ce qui entraine
un réapprovisionnement inutile, d'où le surstockage.

L'immobilisation du magasin nécessite un grand investissement pour les stocks. La tenue des
fiches de stock devra être contrôlé à tout moment du mouvement d'un article au magasin. Il
faudra bien noter les quantités sorties, les quantités entrées par article ; bref instaurer la
rigueur dans la tenue de ces fiches.

Par ailleurs, il est à noter que le surstockage n'est pas toujours un inconvénient. En effet,
l'entreprise suite à une baisse des prix sur le marché peut s'approvisionner des marchandises
en grande quantité afin de vendre à des prix élevés ce qui augmentera son chiffre d'affaire.

Au terme de notre contribution à l'amélioration de la gestion de stock au sein de


IMPEXTEAM, nous ne prétendons pas avoir apporté une solution miraculeuse aux problèmes
rencontrés. Toutefois nous espérons que les propositions faites pourraient permettre
d'anticiper, prévenir et de maîtriser les anomalies pour une meilleure rentabilité.

Malgré toutes les dispositions prises par les entreprises, ces dernières connaissent pour la
plupart des rupture de stock et le surstockage des marchandises ou des produits. Ces fléaux
sont dus aux conséquences des approvisionnements aléatoires dont les causes sont multiples,
mais le principal est l'absence d'un programme d'approvisionnement fiable ; à celle-ci s'ajoute
les demandes qui sont loin de répondre aux préceptes et principes de management.

En définitive nous proposons le modèle de gestion des approvisionnements « flux tendu »


pour un matériel spécifique et le modèle de gestion à « point de commande »pour le matériel
standard. Bref il convient au responsable du service de maîtriser et de contrôler les différents
flux existants au magasin. Ce qui soulève la question relative au recyclage et à la formation
continue des responsables.

CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre analyse, nous nous rendons à l'évidence que notre étude nous a permis de
mieux cerner la notion de gestion de stock et de d'apprécier la notion de minimisation des
coûts de gestion.

Dans la première partie nous avons présenté IMPEXTEAM, nous nous sommes évertué de
décrire le concept de coût de stockage qui lui-même intégré à une problématique plus large de
gestion de stock. C'est ainsi que nous avons relevé que les difficultés de la gestion de stock
sont pour la plus part du temps liés aux problèmes d'approvisionnement aléatoire, la non
maîtrise de l'entreposage et aussi la non maîtrise de la quantité de produits en stock. Pour faire
face aux ruptures fréquentes l'entreprise se doit de :

v Sélectionner les fournisseurs capables de livrer la marchandise de bonne qualité, dans les
délais, de respecter les quantités du bon de commande et surtout de prévoir le stock de
sécurité

v Disposer d'un emplacement fixe pour chaque article afin d'éviter le surstockage, ce qui
entrainera la maîtrise en quantité réelle des articles stockés,

v La bonne tenue des fiches de stocks qui assure le contrôle des articles entrés et sortis en
stock.

Ces problèmes énumérés ci-dessus peuvent ralentir la croissance, la pérennité et détruire


l'image de l'entreprise auprès de da clientèle. L'équilibre étant difficile à atteindre, il faut
cependant réduire des surcoûts engendrés pour ne pas diminuer la rentabilité de l'entreprise.
Ainsi donc nous espérons que notre travail contribuera à une amélioration de la gestion et
surtout à la minimisation des coûts de stockage à IMPEXTEAM.
Nous ne prétendons pas que les solutions données constituent une panacée ; c'est pourquoi
nous resterons ouverts à toutes les suggestions constructives visant à améliorer ce travail.

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