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Audit Des Stocks
Audit Des Stocks
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REMERCIEMENTS
Nous remercions infiniment Dr. MINKO Gervais Félix, qui malgré ses multiples
occupations a bien voulu nous écouter et nous a donné le privilège d’être notre encadreur
académique.
Nous remercions Mme NGO NYEMB Marinette, Chef comptable à DACAM S.A,
pour avoir accepté de répondre à nos nombreuses interrogations, encadrant notre travail sur le
plan professionnel, malgré ses multiples occupations.
Nous remercions également la Direction financière de DACAM S.A pour nous avoir donné
l’occasion de faire nos preuves depuis plus d’une année, et pour nous avoir inculqué nos
premières notions pratiques de l’audit interne. Leurs généreux conseils ont été un élément très
stimulant de ce mémoire. Le personnel de la direction est aussi remercié par la même
occasion, leurs réponses précises à mes questions ayant été d’un précieux secours.
Merci particulièrement chaleureux à Karine MIKE, Gilles FOTSO, Monique ONKAN, pour
leurs travaux de relecture minutieuse, leurs suggestions constructives et leurs soutiens
indéfectibles.
Nous remercions enfin toutes les personnes non citées qui de près ou de loin ont contribué à
la rédaction de ce mémoire. Qu’elles aient l’assurance de notre gratitude immense, et
profonde.
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AVANT-PROPOS
Centre Universitaire de Douala. Elle prépare des jeunes bacheliers et titulaire d’une licence et
autres diplômes reconnus par le Ministère de l’enseignement supérieur. L’objectif étant de
faire de ces diplômes des aptes à s’insérer directement dans la vie professionnelle. Elle est
divisée en 8 filières :
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- Marketing
(MTG)
- Gestion du commerce international(GCIT)
- Gestion des ressources humaines(GRH)
Dans le souci de répondre à ses nombreuses exigences, nous avons focalisé notre
thème sur« Apport de l’Audit dans les diligences de la gestion des stocks : Cas de DACAM
S.A».
RESUME
S.A cadre de notre étude. L’analyse des résultats obtenus nous a permis de constater que cette
entreprise utilisait comme méthode de gestion de stocks la méthode FIFO et que celle-ci
rencontrait des avantages mais aussi des failles telles que elle ne permet pas de tenir compte
de la variation des prix au cours du temps, son utilisation nécessite de connaitre le prix de
chacun des lots acquis et de les gérer de manière différenciée . Toutefois en raison de son
profil, et de son activité, cette méthode peut être changée d’une part par la multiplicité des
produits et d’autres parts dans la mesure où l’entreprise à cet effet nous avons proposé la
méthode du juste à temps (JAT) qui est qui permet des approvisionnements à temps afin de
palier au sur stockage et éviter les péremptions, limite le gaspillage s’entourer d’une équipe
réactive qui accepte de pratiquer les horaires flexibles. Néanmoins, nous avons pu mettre sur
pieds certaines outils et méthodes d’amélioration dans le court et le long terme en vue d’une
gestion rationnelle des stocks et d’améliorer le processus de gestion des stocks ceci pour un
meilleur rendement.
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ABSTRACT
Our main goal of our research was to improve our inventory management process at
DACAM SA, to demonstrate the scope of the Audit in the Inventory Management Diligence
and more specifically to the preliminary steps to the inventory, the assessment of the
reliability of the inventory and the inventory valuation method. In concrete terms, the aim is
to show how and how the Inventory Audit contributes to improving the inventory
management process at DACAM SA. To achieve this, we carried out a documentary analysis
and interviews with managers and employees of DACAM SA as part of our study. The
analysis of the results obtained allowed us to note that this company used the FIFO method as
a stock management method and that it encountered advantages but also weaknesses.
However because of its profile, and its activity, this method can be changed on the one hand
by the multiplicity of products and other parts to the extent that the company. Nevertheless,
we have been able to put in place some tools and methods of improvement in the short and
long term for a rational management of the stocks and to improve the inventory management
process this for a better performance
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LISTE DES ABREVIATIONS
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MPA :
Modalités Pratiques d’Application
OHADA: Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PMI : Petite et Moyenne Industrie
QPC : Questionnaire de Prise de Connaissance
RCCM : Registre du commerce et du crédit Mobilier
ROE : Return On Equity
SARL : Société à Responsabilité Limitée
SGS : Société Générale de Surveillance
UFAI : Union Francophone de l’Audit interne
LISTE DES TABLEAUX
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SOMMAIRE
DEDICACE .............................................................................................................................................
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REMERCIEMENTS .............................................................................................................................
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AVANT-PROPOS ................................................................................................................................ iii
RESUME ............................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ........................................................................................................................................... v
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................
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LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................... vii
SOMMAIRE ....................................................................................................................................... viii
INTRODUCTION GENERALE ..........................................................................................................
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Section 2 : Démarche de
l’audit dans le processus de
gestion de stocks ............................................... 37
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INTRODUCTION GENERALE
L’article 4 de l’acte uniforme sur les sociétés 1 énonce que « la société commerciale est
créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent, par un contrat d’affecter à une activité
des biens en numéraire ou en nature, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de
l’économie qui pourra en résulter. Les associés s’engagent à contribuer aux pertes dans les
conditions prévues par le présent acte uniforme ». Partant de cette définition, nous
comprenons que l’objectif des apporteurs de capitaux est de réaliser et de maximiser les gains
issus de cette activité. Au cours de ces dernières années l’augmentation et la fréquence des
défaillances ont mis en évidence la nécessité de disposer d’outils de maitrise des risques de
plus en plus efficaces dans l’organisation.
L’entreprise est dès lors appelée à connaitre les tiers avec lesquels elle est en relation
(clients, fournisseurs, banques etc..), mais aussi maîtriser son environnement interne
(personnel ; les processus ; les biens etc..). Cette connaissance par l’entreprise elle-même est
primordiale car c’est bien à partir de là qu’elle va définir et orienter son profil dans la
conquête et son positionnement sur le marché. Connaitre l’environnement de l’entreprise est
l’un des facteurs clé à la portée des dirigeants.
Parmi les biens dont l’entreprise doit pouvoir connaitre la situation à tout moment
figure en bonne place les stocks qui sont d’une sensibilité très extrême. La maîtrise des
mouvements de stocks au sein de l’entreprise est très importante pour les dirigeants. Une
mauvaise gestion a des conséquences néfastes sur les prévisions, et compromet la bonne
marche de l’activité de l’entreprise. L’entreprise dans sa procédure de gestion de stocks a une
panoplie de procédures, c'est-à-dire l’ordonnancement des stocks (réceptionner, classer,
regrouper, référencier, etc..), les prises d’inventaires etc…
Cette démarche organisationnelle est très importante et nécessite un suivi et une mise à
jour régulière afin de s’assurer de la quantité et de la qualité de stocks. Les entreprises ont de
plus en plus du mal à gérer les risques liés à la gestion de leurs stocks. Ces risques sont de
divers ordres, ils portent aussi biens sur la quantité, la qualité et les procédures d’inventaires,
c’est justement à ce niveau qu’il convient d’apporter le plus grand soin car une absence de
contrôle sur un des points précités compromet le rendement de l’entreprise. L’audit des stocks
comporte une validation quantitative et une analyse qualitative. Le premier volet repose pour
1 . Marcel DobillTome3 Comptabilité des sociétés Editions KARTHALA et AECC, 2008 page 13
1
l’essentiel sur la participation à l’inventaire annuel et la revue des procédures d’inventaires
existantes. L’analyse qualitative quant à elle consiste en une analyse des coûts de productions
et des coûts d’acquisitions des biens en stocks. Les assertions d’audit doivent permettre de
s’assurer notamment du respect des principes de « la réalité de l’existence (des stocks) » ; « de
l’exhaustivité » ; « séparation des exercices comptables » et de « permanence de méthodes
comptables » d’un exercice à l’autre. Pour mieux gérer les stocks les chefs d’entreprises
doivent assurer la formation continue de leur personnel chargé de la gestion des stocks.
L’acquisition des logiciels peut être intéressante il est dès lors important de créer le
lien entre la formation du personnel et la pertinence du logiciel quant à la gestion de stocks. Il
convient de noter que les stocks posent en pratique des problèmes particulièrement aigus au
plan de leur suivi, du fait de la grande diversité des articles détenus et de leur rotation ;
l’absence de mise en place de procédures rigoureuses pour assurer ce suivi entraine
généralement des conséquences notamment celles relatives à la fiabilité de la situation
patrimoniale et les résultats de l’entreprise. Ses 2 étapes (l’audit des stocks et l’acquisition
des logiciels de gestion) peuvent s’accompagner des conseils de l’auditeur (externe ou
interne) ; l’ensemble devant normalement contribuer à diminuer le niveau de risques liés à la
gestion des stocks.
Le risque élevé de rupture de stocks qui s’explique par le faite qu’il y’a un intervalle
de deux (02) a trois (03) mois entre le moment de passation de la commande et la réception
des produits commandés ;
1
2
Le manque d’espace de stockage les produits livres sont stockés en plein
air avec pour conséquence le risque de détérioration des produits due
aux intempéries,
Ces dysfonctionnements semblent constituer les causes réelles d’une mauvaise gestion
de stocks au sein de DACAM.
1
2
Déterminer les éléments de l’audit appropriés à la diligence de la gestion de
stocks.
L’intérêt de notre travail réside dans le fait que celui-ci permettra à DACAM de :
Cerner les difficultés rencontrés quotidiennement par les agents dans la
gestion de stocks, et pour l’entreprise de voir ses forces et faiblesses dans la
gestion de stocks afin d’apporter des mesures correctives ;
Ainsi donc nous situons l’apport de notre travail sur le plan managérial
notamment d’amener l’ensemble du personnel à comprendre l’importance et
la plus-value qu’apporte l’audit (interne ou externe) à l’entreprise, mais aussi
Pour réaliser notre étude, nous nous fonderons sur une approche inductive. Le choix
d’une démarche qualitative s’est fait compte tenu des observations, des objectifs et des
besoins en information. L’approche qualitative se caractérise par le fait qu’elle vise à décrire
et à analyser et permet ainsi d’appréhender les phénomènes de façon exhaustive. Nous
procèderons ensuite à une recherche exploratoire qui nous permettra de mieux cerner le
problème. Nous ferons également une recherche documentaire par le biais de l’utilisation des
documents internes à l’entreprise et rapports existant. Des recherches seront également faites
dans les bibliothèques de l’Université de Douala sans oublier ce fameux réseau informatique
qu’est internet.
La deuxième partie intitulée cadre pratique des diligences de la gestion des stocks
présentera d’abord une approche théorique à DACAM; nous présenterons la démarche
méthodologique ensuite la vision spécifique du processus de gestion de stock (chapitre III).
Nous présenterons enfin les déterminants de l’audit dans les diligences de la gestion des
stocks et nous présenterons les méthodes d’amélioration du processus de gestion des stocks à
DACAM (chapitre IV).
1
2
PREMIERE PARTIE :
La gestion de stocks est une étape incontournable qui reste au cœur des préoccupations
de tout gestionnaire qui veut piloter son entreprise vers la performance. Mais son approche
diffère selon qu'il s'agit d'une entreprise commerciale, industrielle ou de service .Dans ce
premier axe de travail, nous ferons ressortir les éléments théoriques liés à la gestion des
stocks. Pour cela :
Une présentation du concept d’audit dans la gestion des stocks, en précisant ses
définitions, son rôle et ses objectifs;
Et, dans un chapitre deuxième intitulé «Relation entre l’audit et la gestion de stock
dans une entreprise », nous ferons :
Un lien entre l’audit et la gestion des stocks au sein d’une entreprise en faisant un
retour sur la démarche de l’audit dans le processus de gestion des stocks;
1
2
CHAPITRE I :
Avec le développement des activités économiques, l’audit est devenu de nos jours un
instrument de gestion indispensable de diagnostic. Il s’est vu assigner des missions
d’assistance au management allant dans le sens l’analyse serrée du contrôle en vue
d’optimiser la performance de l’entreprise.
Notre préoccupation ici réside dans la connaissance des définitions, rôles et objectifs
de l’audit (section 1) et de sa place et de son importance dans l’entreprise (section 2).
1- Définitions de l’Audit
1
2
Le mot audit, du latin «audire», trouve son origine dans le vieux français. Ainsi le
terme «auditeur» est utilisé au 8ème siècle et l’expression «audit des comptes» apparaît en
1448. Aujourd’hui ce terme est utilisé dans de multiples sens mais en général l’audit est
pratiqué dans le sens «d’écouter» (audition d’un témoin), dans le sens de vérifier (auditeur à
la cour des comptes), dans le sens de conseiller ou dans le sens d’instruction judiciaire2.
Le concept d’audit a connu plusieurs axes de réflexions liés à son histoire. Pour mieux
appréhender le concept d’audit, nous partirons de quelques définitions des acteurs qui se sont
intéressés à l’étude de cette discipline pour donner une définition internationale reconnue par
tous.
L’audit est une activité de contrôle et de conseil qui peut porter sur différents aspects
d’une organisation. Les deux principaux types d’audit sont:
l’audit financier qui est l’examen de la validité des états financiers émis par une
organisation.
Il peut exister d’autres types d’audit par exemple : audit social, audit statutaire, audit
environnemental, audit des systèmes d’information...
2 Son sens originel reste toutefois celui de l’écoute. Il est lié à la forme orale des dépositions devant les greffiers
et des contrôles de l’utilisation des finances royales dans des temps ou peu de gens savaient lire et écrire. Voir
sur ce point le site http://www.univ-pau-fr/IAEGREG/ IMG/pdf/Introduction_thèse.pdf.
1
2
L’audit peut être mené soit par une personne appartenant à l’organisation, c’est l’audit
interne ; soit par une personne extérieure, c’est l’audit externe.
Les audits internes, appelés parfois « audit de première partie » sont réalisés par, ou au
nom de, l’organisme lui-même pour des raisons internes et peuvent constituer la base d’une
auto-déclaration de conformité. Ils peuvent être opérationnels ou stratégiques suivant
l'approche retenue.
« l’Audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation
une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. »
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité. L’on
peut déceler de cette définition plusieurs points positifs à savoir :
La définition insiste sur l’idée d’indépendance et en cela elle s’ajuste très exactement
sur les normes. La cohérence est désormais totale entre les différents textes régissant
la fonction ;
Cette définition montre que l’Audit Interne est une activité et non une fonction comme
dans la définition moins récente ;
1
2
Une création de la valeur ajoutée à l’instar d’autres activités de l’entreprise en
terme d’expertise, de professionnalisme, d’adhésion aux meilleures pratiques en
faisant profiter l’organisation de la connaissance approfondie de l’ensemble de ses
processus et des risques liés.3
1
2
d’estimer et d’évaluer l’efficacité des autres contrôles. Il assiste les membres de l’entreprise
dans l’exercice de leurs responsabilités. Il leur fournit des analyses, des appréciations, des
recommandations, des avis et des informations concernant les activités examinées. »6
6 Cf. série d’articles collectifs intitulés « Audit et management » in les cahiers Français n° 248, P.12
7 ATH, cité par ABSTEY (B.H). Guide pour l’Audit de l’information financière des entreprises et organisations
Edition Techniques cf ET, Paris, 983, P.23.
8 Normes de l’Audit interne 2009-web .pdf P.23
1
2
services fournis. Les Normes de qualification et les Normes de fonctionnement s’appliquent à
tous les services d’audit. Les Normes de mise en œuvre précisent les Normes de qualification
et les Normes de fonctionnement en indiquant les exigences applicables dans les activités
d’assurance (A) ou de conseil (C).9
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2
2320 – Analyse et évaluation
2330 – Documentation des informations
2340 – Supervision de la mission
2400 – Communication des résultats
2410 – Contenu de la communication
2420 – Qualité de la communication
2421 – Erreurs et omissions
2430 – Indication de non-conformité aux
normes
2440 – Diffusion des résultats
2500 – Surveillance des actions de progrès 2600
– Acceptation des risques par la direction
générale
Source: Schick P, « Memento d’audit interne. Dunod », 2007, Paris, p.217.
1
2
Les audits de seconde partie sont réalisés pour des parties, telles que les actionnaires
ou des clients, ayant un intérêt direct dans l’organisme, ou par d’autres personnes en leur
nom.
Les audits de tierce partie sont nécessairement réalisés par des organismes externes
indépendants. De tels organismes, généralement accrédités (voir norme NF ISO/CE 17021),
fournissent l’enregistrement ou la certification de conformité à des exigences comme celles de
l’ISO 9001 ou 14001 ou NF ISO/CEI 27001 relative aux systèmes de management de la
sécurité de l'information.
Le domaine le plus connu, le plus répandu et le plus ancien sur une base transnationale
est l'audit légal externe comptable et financier, à savoir, l'examen de la validité, conformité et
sincérité des divers états financiers et rapports publics de gestion émis par une entreprise. Il
s'agit de l'audit légal, ou commissariat aux comptes en France, spécifiquement réglementé
pour les sociétés cotées en bourse. Il existe d'autres types d'audit spécialisés dans les contextes
où il existe des normes et une réglementation forte (sécurité de l'homme au travail,
environnement, hygiène et sécurité alimentaire, etc.)
L'audit des systèmes d'information (audit informatique) est aussi une activité
essentielle dans la maîtrise des opérations de l'entreprise.
L’audit externe le plus courant est l’audit des états financiers, qui juge la fiabilité des
rapports financiers d’une IMF à la lumière des principes comptables reconnus. Mais d’autres
missions peuvent être ajoutées à l’audit des états financiers, pour rendre l’audit externe plus
utile à l’IMF.
L’audit externe est souvent perçu comme une obligation annuelle qui compte.
1
2
Pourtant, les IMF peuvent retirer bien d’autres bénéfices de l’audit externe, à condition de le
préparer correctement.
Choisir le bon auditeur Le choix du cabinet d’audit est crucial. La plupart des cabinets
d’audit n’ont pas ou peu de connaissances en microfinance ; il s’agit donc de publier un appel
d’offres avec des termes de référence clairs, et de choisir le cabinet étant le plus adéquat en
termes de compétence et de budget. Il est également possible de faire travailler ensemble un
expert consultant en microfinance pour assurer cette compétence. On pense souvent que les
succursales des cabinets d’envergure internationale offrent un plus haut degré de crédibilité
qu’un audit réalisé par un cabinet local isolé. Ce postulat n’est toutefois pas toujours justifié.
1
2
valeurs dites << technologiques >>, plus-values colossales réalisées en bourse, stratégies de
croissance externe démesurées….
Ces deux lois ont porté essentiellement sur revue critique du contrôle interne par les
dirigeants et les auditeurs externes. C’est ainsi qu’en substance de certification des états
1
2
financiers11. Le directeur général et le directeur financier (CFO) de l’entreprise doivent préparer
une déclaration, accompagnant le rapport des auditeurs qui certifie la validité des états
financiers et des indications hors bilan contenues dans le rapport annuel (ou les rapports
périodiques). Cette déclaration doit aussi signaler que les états financiers présentent de manière
sincère, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière et les résultats de l’activité
de l’entreprise. Cet article qui impose une certification des états financiers par les dirigeants a
également des conséquences en matière de contrôle interne puisque les dirigeants attestent
qu’ils :
En outre, les dirigeants doivent signaler aux auditeurs et au comité d’audits les
déficiences dans le contrôle interne et les fraudes liées u contrôle interne. Enfin, les dirigeants
doivent mentionner dans leur rapport s’il y a eu des changements significatifs dans le contrôle
interne après la date d’évaluation.
D’un point de vue théorique, la différence de position entre les différents intervenants peut
s’analyser en tant que << relation d’agence >>.
16
1.4.5. Notion de relation d’agence et impact sur crédibilité des comptes
sociaux
Selon l’approche classique de la théorie de l’agence, une relation d’agence 12 est définie
comme << un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre
personne (l’agent) pour accomplir une action en nom, ce qui implique la délégation à l’agent
d’un certain pouvoir décisionnel >>. Ici, en l’occurrence les actionnaires confient aux
dirigeants la gestion de l’entreprise.
Dans le cas de l’entreprise capitaliste, la situation se caractérise par le fait que seuls les
dirigeants ont un accès direct réel à l’activité de l’entreprise. Ceci leur confère une liberté
d’action et un avantage informationnel important.
Une telle situation nécessite la mise en place de moyens destinés à orienter leur
comportement. Ces moyens prennent deux formes principales : les citations (incentives) et le
contrôle (monitoring). Les incitations telles que la rémunération à la performance ont pour
objectifs d’assurer un minimum de convergences d’intérêts entre actionnaires et dirigeants. Le
contrôle quant à lui passe par la mise en place des procédures de suivi de la performance des
dirigeants afin de réduire l’asymétrie d’information. A cet égard, l’établissement des comptes
annuels des entreprises constitués (du bilan, du compte de résultat et des états annexés) est un
moyen de contrôle dont les enjeux sont importants (pochet 1998)13. En effet, les états financiers
annuels constituent une synthèse de l’activité de l’entreprise exploitable par l’extérieur. Ils
aident aux différents acteurs dans une optique d’évaluation, de prise de décision ou de
diagnostic. Toutefois, il se trouve que ces comptes annuels sont largement établis par les
personnes même que l’on cherche à contrôler : les dirigeants de l’entreprise. La
12 Coriat B. & Weinstein O. (1995). Les nouvelles théories de l’entreprise. Paris : Livre de poche
7
3
13
latitude dont ils disposent peut laisser planer un doute sur la sincérité de l’information qu’ils
diffusent, illustré tout particulièrement par la notion de << comptabilité créative >>14
actionnaires
comptes
annuels
tiers
dirigeants
entreprise audit
7
3
14
15
donc important pour nous de savoir la place que l’audit interne occupe dans une organisation et
son importance pour l’organisation.
1.1.1 Différences13
Elles sont regroupées en huit points :
13 RAFFEGEAU jean, DUFILS pierre, DE MENONVILLE Didier, «l’audit financier » édition presses
universitaire de France 1994 page 103
7
3
amené à apprécier les dispositifs du contrôle interne mais seulement à incidence
financière, comptable et quantitative.
La vision du contrôle interne par les deux auditeurs est divergente : l’auditeur interne le
perçoit comme un objectif, tandis que l’auditeur externe comme un moyen.
Le « seuil de signification » utilisé par les auditeurs externes dans leurs travaux
permettant d’éliminer les erreurs dont l’importance relative ne remet pas en cause le résultat.
Cette approche qui consiste à comparer la somme du litige au total du bilan et du chiffre
d’affaires est totalement étrangère à l’audit interne. L’audit interne dans l’appréciation des
activités et lors de révélation d’un dysfonctionnement, est complètement inhabituel de
comparer aux ordres de grandeurs comptables. Ce dysfonctionnement peut être l’indice d’un
désordre potentiel grave auquel il va falloir remédier.
1.1.1.6 L’indépendance
Cette notion de même nature : l’indépendance de l’auditeur externe est juridique et
statutaire, celle de l’auditeur interne est relative au positionnement du service et à la pratique
de l’objectivité
1.1.1.7 La périodicité
7
3
L’auditeur externe travaille de façon intermittente dans l’entreprise, seulement à des
moments privilégiés à la certification des comptes. L’auditeur interne travaille en permanence
dans son entreprise sur des missions planifiées, avec la même intensité quelle que soit la
période.
1.1.1.8 La méthode
Les méthodes utilisées par l’auditeur externe se réalisent à base des rapprochements,
analyses, inventaires ; ces méthodes sont connues et ont déjà fait leur preuve. La méthode de
l’auditeur interne est spécifique et originale.
A travers les différences citées entre les deux fonctions, elles ne doivent pas s’ignorer
sans pour autant se confondre. L’appréciation et la mise en œuvre de leur complémentarité sont
pour l’organisation une garantie d’efficacité.
RENARD Jacques explique dans son ouvrage 3la complémentarité entre l’audit interne
et externe par la norme 2050 qui implique une collaboration entre l’audit interne et externe.
Elle se concrétise par le partage d’informations qui peuvent intéresser l’auditeur interne et
réciproquement l’auditeur externe, et ceci dans la mesure ou l’auditeur interne ou externe, peut
fonder un jugement ou étayer une démonstration sur la base des informations partagées. Cette
collaboration est explicitement étayée dans les normes 2050 et 2440. Les diverses
recommandations professionnelles prévoient une coordination entre les travaux réalisés par les
auditeurs interne et les auditeurs externes. Cette organisation doit être aménagée pour éviter la
duplication des travaux et pour sauvegarder l’indispensable indépendance des auditeurs
externes.
7
3
17
1.2 Le positionnement de l’audit et des notions voisines
On a vu comment est née la fonction d’audit interne à partir de l’audit externe, et les
confusions qui ont pu en résulter. Aujourd’hui les deux fonctions sont nettement différenciées
et la définition de l’audit externe est universellement admise.
Cependant, pour toutes les composantes de l’entreprise ce n’est pas si évident car bien
d’autres fonctions peuvent porter à confusion par rapport à l’audit interne et il est important de
bien le positionner par rapport au :
Contrôle de gestion ;
Service méthode/organisation Risk Management.
7
3
1.2.1.1 Les ressemblances
7
3
Différence quant au champ d’application
Si les deux foncions ont un champ d’application couvrant l’ensemble des activités,
celles-ci ne sont pas considérées de la même façon. S’intéressant essentiellement aux résultats,
réels ou prévisionnels, le contrôleur de gestion prendra en compte tout ce qui est chiffré ou
chiffrable. L’auditeur interne va aller au-delà de cette dimension et cela est particulièrement
perceptible dans des domaines comme la sécurité, la qualité, les relations sociales,
l’environnement, etc.
7
3
1.2.2 L’audit interne et les services méthodes/organisation
Le positionnement de l’audit interne par rapport aux services méthodes/organisations
peut apparaitre semblable dans le fonctionnement.
Le rôle de l’audit interne ne saurait se confondre avec celui du risk manager; c’est au
management qu’incombe la responsabilité majeure de la gestion des risques, laquelle ne peut
être déléguée.
7
3
L’objectif prioritaire de l’audit interne reste l’évaluation du processus de management
des risques, donc l’évaluation du contrôle interne qui en est le « produit fini ». En amont le risk
manager (lorsqu’il existe) contribue à élaborer et à mettre en place le processus sous la
responsabilité de la Direction Générale et du management auxquels il a été proposé.
C’est pour cette raison qu’elle doit, pour un meilleur fonctionnement de l’entreprise
dépendre du conseil d’administration, tout en rendant compte à la direction générale et au
comité d’audit. De cette manière, les auditeurs internes procurent des informations fiables et
objectives sur les activités.
Par ailleurs c’est une fonction universelle c’est-à-dire applicable à toutes les
organisations (les grandes, petites et moyennes entreprises, toutes les tailles et nature
d’entreprises), mais aussi à toutes les fonctions (financière et comptable, commerciale et
logistique, fabrication, informatique, approvisionnements, personnel, gestion, managériale…).
15 Organe indépendant chargé d’assister le conseil d’administration dans l’exercice de ses fonctions.
7
3
Il sera question dans cette section de montrer l’importance de l’audit interne comme
une exigence des actionnaires d’une part et comme une exigence réglementaire d’autre part.
Il peut être également demandé par un tiers intéressé ou un membre de l’entreprise ; et,
dans ce cas la relation entre prescripteur et auditeur devient contractuelle ou conventionnelle.
Tel est le cas d’un dirigeant qui souhaite connaitre et certifier la qualité des états financiers
produit par son entreprise, d’un futur actionnaire qui demande un audit comptable de
l’entreprise avant d’acheter ses actions ou parts sociales.
Avec le développement de l’audit interne, les managers perçurent l’intérêt que présente
pour eux l’expression d’une opinion sur les informations autres que l’information financière et
comptable. Chaque fonction de l’entreprise, chaque type d’opération et à la limite information
devient ainsi un objet potentiel d’audit. On aura par exemple : l’audit de la production, l’audit
des ressources humaines, etc.
16 C.LIONNEL et al, p 15
7
3
En d’autres termes, le concept d’audit interne connait et propose aux managers
d’aujourd’hui une grande fortune, même si globalement la réflexion sur ses extensions
possibles avance plus rapidement que ses travaux en vue de la mise en œuvre de ses missions.
En matière d’audit comptable et financier, les critères utilisés sont bien connus. L’opinion de
l’auditeur doit être exprimée en termes de régularité et de sincérité des états financiers. Dans
une perspective d’utilisation de l’audit interne à des fins de gestion, les critères « d’efficacité »
et de « pertinence » sont mis en évidence.
7
3
CHAPITRE II :
GESTION DE STOCKS
Nous verrons dans ce chapitre quel est le lien qui existe entre l’audit et la gestion des
stocks ; mais nous donnerons un bref aperçu de la gestion des stocks.
7
3
1.2 Importance des stocks
L’importance des stocks pour certaines entreprises n’est plus à démontrer. Les stocks
font partie des biens de l’entreprise dont l’acquisition n’est toujours pas aisée et nécessitent
beaucoup d’effort et de soins pour leur constitution, leur conservation et leur utilisation.
En effet selon CROLAIS Michel, les stocks jouent plusieurs rôles au sein d’une
entreprise :
La procédure de stockage :
La réception de marchandise : elle comprend le déchargement et une première
vérification de la conformité à la commande : marques, nombre et état des colis. Le
7
3
stockage : Réceptionnée, la marchandise est entreposée, en attendant un emploi ultérieur Les
conditions de leur stockage dépendent du choix de l'entrepôt (surface, hauteur, moyens de
manutention, personnel) et de leur nature (problème de poids ou de conservation)
La gestion de stock
Ce sont des procédures qui consiste à répondre à deux questions quand et combien
s’approvisionner ?
L’Entreprise détermine les date les quantités quelle doit commander pour éviter toute
rupture affectant son activité veillant en d’autre part sur la minimisation des coûts.
La fiche de stock enregistre les mouvements entrées et sorties de matières entrant dans
la production ou de fournitures consommées dans le cadre de l'activité courante des
différents services de l'entreprise. Elle permet de connaître à tout moment l'état exact du stock
en quantité et en valeur.
7
3
L’inventaire intermittent : l’entreprise doit procéder à un inventaire physique au moins une
fois par ans, à la clôture de ses exercices
- Stocks Importants
• Augmenter la satisfaction des clients ;
• Réduire les prix d’achat, les coûts de production,
• Réduire les couts de possession
- Stocks faibles
• Réduire les investissements ;
• Augmenter la flexibilité ;
• Augmenter les profits
• Périssables
• Peuvent devenir Obsolètes
• Se déprécient avec le temps
• Leur valeur peut fluctuer…
7
3
• Que le décompte des quantités en stocks lors des inventaires physiques périodiques est
effectué de manière satisfaisante (définition et mise en place de procédures d’inventaire
physique et fiables) ;
• Le décalage d’un exercice sur l’autre d’une entrée ou d’une sortie de stocks ;
• Un suivi insuffisant des stocks entreposés à l’extérieur de la société (sous-traitants
• Dépositaires…)
• Le vol ou le coulage de stock ;
• La confusion des stocks appartenant à l’entreprise avec ceux appartenant à des tiers.
L'art de la gestion des stocks est de satisfaire deux exigences opposées et contradictoires:
assurer un taux de service le plus élevé possible avec un coût de possession le plus faible
possible.
les ratios de rotation ou de temps d'écoulement mesurent le poids financier des stocks, Maîtrise
approfondie de la gestion des stocks
7
3
Le ratio de rotation
ROTATION = CONSOMMATION ANNUELLE/ STOCK MOYEN
Le ratio du temps d'écoulement est l'inverse du taux de rotation
TEMPS D'ÉCOULEMENT = STOCK MOYEN/CONSOMMATION ANNUELLE
Les ratios prennent tout leur sens quand on les compare à des points de
référence :
par rapport aux confrères et concurrents exerçant le même type d'activité dans
l'entreprise : comparaison entre différents établissements, comparaison entre
différentes catégories de stock ou famille de produits entre elles, comparaison dans le
temps pour
7
3
La gestion doit être prévisionnelle, pour permettre à l’entreprise de modeler son avenir
et d’éviter de subir les évènements. La prévision sert donc :
A évaluer l’environnement ;
A définir les objectifs à atteindre ;
A évaluer et à affecter les ressources (humaines, matériels, financiers) nécessaires ;
A contrôler périodiquement la réalisation des objectifs
L’entreprise dans sa gestion globale fait face à des situations imprévisibles, à des aléas
fréquents.
Il n’est pas toujours facile de maitriser les activités d’une entreprise dans ces conditions
d’incertitude. C’est pourquoi le rôle de l’audit interne est particulièrement important à ce
niveau. L’auditeur interne doit posséder des compétences sociales (facilité de contact et de
communication) qui leur permettent de mettre en valeur leurs compétences techniques. Le
responsable de l’audit interne doit s’informer auprès du management et du conseil des rôles de
l’audit interne dans le processus de management des risques de l’entreprise.
L’audit interne peut faciliter ou permettre la mise en œuvre des processus (établir une
cartographie des risques, mettre en place des équipes de gestionnaires, animer des ateliers
d’identification des risques,…), mais ne doit en aucun cas assurer la responsabilité du
management des risques identifiés.
7
3
Si l’on intègre la gestion des risques dans l’audit interne, cela signifie que l’on accepte
un « audit fondé sur les risques » et que l’on utilise des outils de gestion des risques pour
planifier, réaliser et finaliser les audits internes. Il s’agit là d’une démarche ou les rôles, les
relations et le cadre doivent être clairement définis.
7
3
- Collusion entre le
fournisseur et le
une réalité et à une
demandeur pouvant
justification ; entrainer une réception
fictive ;
- Non-conformité entre la
quantité et la qualité des
S’assurer de la produits commandes et
conformité en quantité et celles des produits Mettre en place une
en qualité des réceptionnés ; procédure de
marchandises reçues en rapprochement du BL
référence à la commande fournisseur et du BR des
effectuée marchandises en stock;
7
3
suivi de niveau des stocks.
Il pourra alerter e
-présence d’invendus de gestionnaire des stocks au
cas où le stock serait à son
produits ou de matériaux
niveau minimal afin
non utiles.
d’effectuer une nouvelle
commande
Source : BARRY (2009 : 114), COOPERS & LYBRAND (1998 :195-196)
L’efficience dont le critère est de faire le mieux possible, ce qui exige la meilleure des
qualités quant aux connaissances (le savoir), aux techniques (le savoir-faire), aux
comportements (le savoir être) et à la communication (le faire savoir).
7
3
L’efficience est donc très largement imprégnée par la culture. Là où règne une
expansion importante, lorsque l’entreprise est en pleine croissance et qu’il s’agisse d’éliminer
au maximum freins et facteurs de ralentissement, l’appréciation d’efficacité se fait le plus
souvent en termes d’allègement et de simplification en conservant les risques considérés
comme acceptable. A contrario, lorsque l’entreprise est en position de moindre croissance, la
culture est plutôt considérée comme une conservation des acquis qu’une culture de
développement et lorsqu’à fortiori la situation est celle de tous les dangers, l’appréciation
d’efficacité se fait en terme d’affinement des règles et procédures, de meilleures définitions des
responsabilités voire de substitution de règles plus strictement aux dispositions antérieures.
Au vue de ce qui précède, il est clair que l’audit interne contribue à l’atteinte des
objectifs de l’entreprise à travers la maitrise des risques, comme outil d’aide à la décision,
comme un facteur d’efficacité en entreprise.
Dans le but de réduire la survenance répétitive des risques liés au processus des stocks,
les dirigeants d’entreprises doivent mettre en place des moyens ou outils efficaces qui
permettront de renforcer le contrôle interne dans le processus de gestion des stocks, en cas de
déficience de ce système.
L’audit s’avère être l’un des moyens les plus appropriés pour s’assurer que les
dispositifs du contrôle interne mis en place est bien défini, pratiqués efficients et efficaces.
Dans l’optique d’une meilleure application et d’une efficacité régulière des dispositifs du
contrôle interne, le conseil d’administration met en place un service d’audit interne au sein de
l’organisation. Ainsi, l’audit interne sera une fonction indépendante chargée d’évaluer
périodiquement le niveau de contrôle interne de l’organisation pour le compte de la Direction
Générale.
7
3
1- La procédure d’audit du processus de gestion des stocks
La mission d’audit permettra de recueillir des informations objectives pour déterminer
dans quelle mesure les éléments du système cible satisfont aux exigences des référentiels du
domaine considéré. Elle s’attache notamment à détecter les anomalies et les risques dans les
organisations et secteurs d’activités qu’elle examine.
En effet, selon les normes 2210, 2210-1 « objectifs de la mission », le mode opératoire
de cette étape est de :
7
3
o Déterminer l’évènement déclencheur de la mission (mission insérée au programme
d’audit annuel, une exigence réglementaire nouvelle, etc…) ;
7
3
o Comprendre les objectifs du domaine audité : la nécessité de connaitre la déclinaison
des objectifs de l’organisation dans le domaine audité facilitée par l’utilisation d’une
classification telle celle proposée par le COSO II (opérationnels, de fiabilité des
informations stratégiques, de conformité) ;
o Identifier les indicateurs de performance clés : (les indicateurs peuvent porter sur le
cout, la qualité, les délais, la conformité).
7
3
planification », 2120 « contrôle » et la MPA 2120 A1-1 « planification » régissent cette étape
et visent à terme l’élaboration d’un référentiel d’audit (HAMZAOUI, 2008 :190). Le mode
opératoire consiste à :
o Evaluer la conception des dispositifs de contrôle clés : cette évaluation se fera par
rapprochement entre l’existant et un cadre de contrôle adéquat (COSO, COBIT,
etc….)
o Rapprocher les objectifs de l’ordre de mission des objectifs d’audit : trois (03) cas
sont envisages.
7
3
- 1er cas : les objectifs d’audit ouvrent exactement les objectifs de l’ordre de
mission ;
- 2ème cas : les objectifs d’audit sont plus larges que les objectifs de l’ordre de
mission du fait des travaux des auditeurs, ce qui peut conduire à la rédaction d’un
avenant à l’ordre de mission ;
- 3ème cas : les objectifs de l’audit ne couvrent pas les objectifs de l’ordre de mission.
Exclusion justifiée par les travaux déjà réalisés par les auditeurs, cette exclusion et
ses raisons seront mentionnés dans le rapport d’audit.
Le niveau de détails des différents types de communication des résultats d’une mission
d’audit dépendra du niveau hiérarchique des destinataires. Le rapport détaillé, à l’intention des
audités, doit au maximum contenir les informations suivantes : l’objet de la mission, le champ
de la mission (activité auditée, période,…), les résultats (observations, conclusion,
recommandations et plan d’action). Une synthèse à l’intention de l’encadrement supérieur,
pourra contenir les informations suivantes :
Cette synthèse peut être intégrée au rapport d’audit ou faire l’objet d’une note distincte
Responsable de l’Audit Interne (RAI) doit s’assurer que le rapport est exact, objectif, clair,
concis et constructif.
7
3
Si des erreurs sont identifiées dans le rapport d’audit après sa validation par le RAI et sa
diffusion, il devrait émettre un rapport corrigé à l’intention de l’ensemble des destinataires
initiaux (IFACI, 2013 : 47).
2.1.1.1. Entretien
L’objectif de l’entretien est d’obtenir des interlocuteurs, une description du processus
étudié sous l’angle de ses risques et de son dispositif de contrôle interne (VALIN & al, 2006 :
177). Dans le cadre de notre étude, l’entretien nous permettra d’examiner et de noter les
dispositifs organisationnels du service gestion des stocks, plus précisément il s’agira de nous
entretenir avec le chef gestion des stocks.
2.1.1.2. Observation
L’observation est la constatation de la réalité instantanée de l’existence et du
fonctionnement du processus. L’auditeur qui observe attentivement soulève souvent des
problèmes qui ne sont pas connus, ou qui ne peuvent être déduits de l’analyse de l’information
écrite (SCHIK & al, 2010 : 179). L’objectif est d’obtenir une preuve directe de comment
fonctionne le processus de gestion des stocks.
7
3
2.1.1.3. Brainstorming
Selon MADERS & al (2014 : 218), le brainstorming est « une démarche favorisant la
production des idées par un groupe de personnes ». Il permet à l’auditeur interne et au
contrôleur permanent de générer des idées originales pouvant d »boucher sur des « innovations
de rupture ».
Elle permet également de faire l’analyse des charges des agents (RENARD, 2013 : 3333)
7
3
Selon WALTER &NOIROT (2010 : 63), la hiérarchie des risques se fait à trois
niveaux, ce qui permet d’établir et de conserver les trois niveaux de pilotages de l’entreprise on
distingue :
L’objectif de la hiérarchisation des risques est de sélectionner les risques pour lesquels
il sera nécessaire d’évaluer la conception d dispositif de contrôle
Cette représentation graphique pourra être utile à l’auditeur interne pour identifier les
risques relatifs à chaque activité du processus et les contrôle clés qui devraient permettre de les
maitriser »
2.2.1.4.1. Questionnaire de
contrôle interne
Selon RENARD (2013 :23), le questionnaire de contrôle interne est un document
élaboré avec le découpage de taches élémentaires qui permet à « l’auditeur de réaliser sur
chacun des points soumis à son jugement critique, une observation qui soit la plus complète
possible. Pour ce faire le questionnaire devra se composer de toutes les bonnes questions à se
7
3
poser pour réaliser une observation complète. Ce questionnaire va donc être le guide de
l’auditeur dans la démarche qui sera la sienne pour réalise son programme : c’est véritablement
un fil conducteur, d’où son importance comme outil méthodologique.
2.2.1.4.3. Diagramme
cause/effet
Selon IFACI (2013 :64) le diagramme cause/effet (ou diagramme d’Ishikawa) est une
représentation graphique simple pour un effet cherche à identifier l’ensemble des causes
pouvant en être l’origine. La représentation graphique de cette arborescence donne un autre
nom à ce diagramme : le diagramme en arrêt de poisson.
Le rapport d’orientation :
7
3
« Le rapport d’orientation est un document à destination à destination des audités dans
lequel l’auditeur synthétise les conclusions qu’il a pu taire sur les zones de risques, les
difficultés engagées, rappelle les objectifs généraux et spécifiques, propose les services et les
divisions qui seront audité, définit la nature et l’étendue des travaux à réaliser », selon BERTIN
(2007 :42).
Le référentiel d’audit :
Selon LOUSOT (2014 :201), le référentiel d’audit permet de recenser les objectifs de
chacun des processus/sous-processus de l’entité audité et pour chacun d’eux les risque
auxquels ils sont exposés, ainsi que les contrôle qui permettent de réduire ces risques. Les
contrôles identifiés, constituerons la référence à partir de laquelle sera réalisée l’évaluation du
système de contrôle interne de l’entité.
Programme de travail :
Le programme de travail encore appelé « programme d’audit » est un document dans
lequel se figurent l’ensemble des activités à auditer, la chronologie, les personnes à rencontrer.
Il permet de décrire, pour chaque objectif d’audit et donc pour chaque risque détenu, la nature
des tests à mettre en œuvre pour obtenir une preuve suffisante, pertinent et fiable au regard de
l’efficacité des dispositifs de contrôle interne. Il décrit également l’étendue des tests, les
auditeurs chargés de les conduire et le calendrier de réalisation de ceux-ci (VANDVILLE,
2001 :24)
7
3
Les outils et techniques utilisés pour la phase d’accomplissement sont énumérés à
chaque étape de cette phase
o Les procédures analytiques sont utiles pour identifier : des irrégularités ou des fraudes
potentielles, d’autres transactions ou évènements inhabituelles ou non récurrents ».
7
3
l’autre chronologique des opérations, la traçabilité ascendante et descendante, la justification
d’une information d’une date à l’autre, et la conversation des données »
Les outils et techniques d’analyse des causes et élaboration des recommandations sont :
le test de cheminement et la circularisation.
Conclusion
Ce chapitre qui a été consacré au lien théorique de l’audit et la gestion des stocks, nous
a permis à travers la revue de littérature, de mieux cerner la démarche de l’audit du processus
de gestion des stocks, ainsi que les outils et les techniques correspondants à chaque étape de
cette démarche.
7
3
DEUXIEME PARTIE :
Dans ce deuxième axe de travail, plus concret que le premier, il nous incombe d’opérer
une présentation pratique de l’apport de l’audit dans les diligences de la gestion de stock à
DACAM S.A.
Pour cela :
Dans un premier chapitre intitulé « approche méthodologique et vision spécifique des
diligences de gestion des stocks », nous allons procéder à :
7
3
Une présentation de DACAM S.A, afin d’avoir une idée globale de notre structure
d’accueil, de l’organisation et ipso facto, du fonctionnement de sa direction financière
et comptable ;
Et, dans un chapitre deuxième intitulé « les déterminants de l’audit dans les diligences
de la gestion des stocks » nous mettrons en exergue :
CHAPITRE III :
7
3
recherche doit suivre une certaine démarche intellectuelle et rigoureuse permettant au
chercheur d’obtenir des informations qui après vérifications et traitement permettront de
ressortir d’éventuelles solutions au problème posé plus haut. Le choix de la méthodologie est
fonction de la nature des informations ou de données recueillies. Etant donné que les
informations que nous avons pu recueillir sont d’ordre qualitatif, nous avons donc choisi
d’adopter une approche qualitative.
La méthodologie peut être définie comme le bon usage des méthodes et techniques de
recherche. La présentation de la méthodologie de notre travail est articulée autour de deux
7
3
I-1- Formulation du problème
Quelle que soit son activité, sa taille et son organisation, l’entreprise a toujours des
stocks à gérer. A en croire Thierry LAVALLEE, les stocks peuvent représenter 20 à 60% des
actifs de l’entreprise. Ils engendrent un besoin important d’investissement et immobilisent la
trésorerie de l’entreprise. Il s’avère donc impérieux que les chefs d’entreprises mettent en place
une meilleure organisation pour une bonne gestion de leurs stocks. DACAM S.A, est une
entreprise exerçant dans la commercialisation des produits importés en grandes quantité tels
que : les pneus Pirelli ; la gamme NIVEA etc. sur tout le territoire national et à l’extérieur
grâce à ses canaux de distribution. On distingue deux (2) départements : DACAM 1 (chargé
des ventes des produits pneumatiques, huiles de moteur et certains matériels électriques) ;
DACAM 2 (chargé des produits cosmétiques, sanitaires). La société DACAM abrite en son
sein le consul d’Italie à douala.
Le risque élevé de rupture de stocks qui s’explique par le faite qu’il y’a un intervalle de
deux (02) a trois (03) mois entre le moment de passation de la commande et la
réception des produits commandés ;
7
3
Le manque d’espace de stockage les produits livres sont stockés en plein air
avec pour conséquence le risque de détérioration des produits due aux
intempéries,
De telles situations ne sont pas favorables à l’image de l’entreprise sans compter les
importants coûts réels (réparation et frais de rations ; frais de déplacement du chauffeur) et
cachés qu’elles entraînent. L’entreprise dans une telle situation ne satisfait pas toujours à ses
exigences la demande des clients et accuse souvent des délais supplémentaires qui font des
heures à une journée. Ces anomalies génératrices d’importants coûts dans la gestion de stocks,
sont aussi la conséquence de l’absence de politique de gestion ainsi que de la défaillance de
coordination des différentes activités et unités de l’entreprise.
7
3
A cet effet, l’objectif principal qui découle de notre travail est celui de contribuer à
l’amélioration efficacement les procédures de la gestion de stocks grâce à l’audit et plus
précisément aux diligences préalables à l’inventaire, à l’appréciation de la fiabilité de
l’inventaire. A ceci peuvent s’ajouter les objectifs secondaires suivants :
Proposer un plan d’action (méthodes…) permettant une restructuration efficace qui aura
plusieurs intérêts pour cette entreprise.
1. Le cadre méthodologique
L’atteinte de nos objectifs passe par le choix d’une méthodologie appropriée. Ainsi,
compte tenu des constats et des besoins en information nous avons opté pour des méthodes
bien précises car adaptées à notre contexte. Ce paragraphe nous permettra donc de mettre en
exergue l’approche méthodologique adoptée, les méthodes de collecte de données et les
difficultés rencontrées.
7
3
Il existe plusieurs types de méthodes à travers lesquelles on peut mener un travail de
recherche. Ainsi, selon les spécificités de l’objet et de la recherche, le chercheur peut avoir à
choisir entre :
La recherche qualitative
La recherche quantitative
7
3
Le cadre théorique n’est pas arrêté avant les études de terrain. Les questions de recherche se
construisent par une confrontation entre théorie et réalité empirique
Les raisons qui ont commandées notre choix de l’approche qualitative tiennent à
l’information, à la nature du sujet et au champ d’investigations.
Pour USUNIER, J. C. et al. (2000)18, trois avantages essentiels sont attribués aux
méthodes qualitatives :
L'étude de cas est une analyse systématique d'une situation dans le but de résoudre un
problème, de trouver des solutions ; Elle se caractérise par les particularités suivantes :
- la difficulté de généraliser,
- une longueur de la collecte de l’information,
18 USINIER J.C. et al. (2000), Introduction à la recherche en gestion, Economica, Paris, P 39
7
3
- une lourdeur des documents qui en résultent…
WACHEUX F. (1996)23 trouve recevable les critiques sur le manque de rigueur et
l’impossibilité de généraliser mais pour lui, la rigueur est plus le fait du chercheur que de la
méthode, étant donné que la généralisation statistique n’est pas l’objectif à atteindre.
Pour notre travail, la recherche exploratoire a été menée tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur de l’entreprise :
A l’intérieur de l’entreprise, nous avons consulté les différents rapports d’audit interne
et l’abondante documentation relative à la pratique de l’audit interne (manuel de
procédure de l’audit interne, normes de l’audit interne, etc) ;
Elle a plus que la précédente, un but précis. Le plus souvent, elle ne vise pas seulement à
23
WACHEUX F. (1996), Méthodes qualitatives et recherche en gestion, Economica, P255
PERRIEN J., CHERON E.J., ZINS M., Recherche en Marketing : Méthodes et décisions, Gaeta Morin, Editeurs
Ltee, Montréal, 1984, Page 42
expliquer ce qui se passe pour en tirer une théorie générale, mais surtout de déterminer la cause
d’une situation de faiblesse pour y remédier
7
3
Dans le cadre de notre étude, une observation a pu être faite. Ceci a naturellement
permis de décrire le système en place et surtout son mode de fonctionnement, nous permettant
ainsi de mettre en exergue les relations existantes entre les différentes variables et surtout leur
impact.
La consultation documentaire : elle nous a permis de faire une analyse plus ou moins
profonde des documents disponibles.
Cette analyse s’est beaucoup plus articulée autour des rapports de la direction
comptable et financière de l’entreprise. Il s’agit principalement des rapports d’inventaires de
stocks, des rapports d’investigation et des documents relatifs au fonctionnement et à
l’organisation de la direction.
Une analyse a été faite à partir des documents traitant les procédures de gestion de
stocks nous permettant ainsi de ressortir tous les éléments liés à une amélioration efficace de
la gestion des stocks et à l’audit des stocks. Les documents utilisés ont des origines diverses :
internes à l’entreprise, bibliothèques, etc.
Nous avons choisi cette méthode en fonction de nos besoins en informations. Elle nous
a permis d’éviter la lourdeur du processus d’administration du questionnaire ainsi que le taux
de non réponses.
Le problème posé ;
Les moyens mis en œuvres;
Les résultats obtenus
Les difficultés rencontrées ;
Quelques renseignements sur l’entreprise.
7
3
L’entretien s’est fait avec les employés de la direction financière et comptable,
également tous les employés chargés de la gestion des stocks et la pratique d’inventaire de
stocks.
L’observation : elle nous a permis de compléter l’outil guide d’entretien. Elle a servi de
recueil d’informations à travers la prise de note sur le fonctionnement réel. C’est donc un outil
important qui peut permettre de faire la comparaison entre ce qui est dit et ce qui est fait.
Le but de l'analyse thématique comme méthode d'analyse de contenu est de repérer les
unités sémantiques qui constituent l'univers discursif de l’énoncé. Dans ces conditions, il s'agit
de produire une reformulation du contenu de l’énoncé sous une forme condensée et formelle.
Pour réaliser cette tâche, on procède en deux étapes : le repérage des idées significatives et leur
catégorisation.
Les informations recueillies ont été regroupées par grands thèmes et l’analyse a été faite
par une « triangulation » des données provenant des sources diverses. Nous avons confronté les
opinions émises par les interviewés, les informations issues de l’observation et les sources
documentaires.
7
3
Paragraphe 1: Environnement interne de DACAM
Cet environnement est constitué de tous les éléments internes à l’entreprise sur lesquels
l’entreprise posséde une marge de manœuvre importante. Tous ces éléments influencent et
concourent à la réalisation de l’objet social de l’entreprise. Ceux-ci peuvent etre son
fonctionnement ,sa structure, ses produits.
- Les moyens matériels pour l’acheminement à temps de ses marchandises aux différents
points de vente.
Le conseil d’administration
Le conseil d’administration est l’organe suprême de la société. Il se réunit au moins
deux (02) fois par an et dispose des pouvoirs les plus étendus pour la gestion de
l’administration : Approuve l’organigramme et le règlement intérieur de la DACAM élaborés
par la direction générale ; Approuve le programme d’actions et le rapport d’activités de la
direction générale,
La direction générale
La direction générale est placée sous l’autorité d’un administrateur. La Direction
Générale est chargée de :Coordonner, d’orienter et de contrôler toutes les autres
7
3
directions,Mettre sur pieds des décisions du conseil d’administration,Gérer les affaires
courantes. Cependant plusieurs directions y sont attachées :
Le service du personnel s’occupe : De la paie, des soins médicaux ,des œuvres sociales,
du recrutement ,de la formation des personnels,du suivi du plan de carrière des employés
- La direction technique
La direction technique s’occupe du :Service des ventes de DACAM 1, regroupement de la
section dépannage dont le rôle est l’assistance de la clientèle par l’assurance de la bonne
qualité du service rendu, regroupement de l’atelier montage chargé de monter les pneus de
véhicules et de vérifier le parallélisme.
- La direction informatique
La direction informatique a pour mission de :définir le plan informatique, veiller à la mise en
forme et à l’actualisation du schéma directeur du système d’information,Mettre en place les
moyens de réalisation du plan informatique.
- Le transit
7
3
Le transit est un secteur indispensable dans l’entreprise et est chargé de : la procédure
d’embarquement qui va de la passation de la commande à l’entrée de la marchandise au
magasin du destinataire. Cette procédure comprend la vérification de la commande avec
proformat, du suivi de la quantité et de la qualité à l’aide de la société générale de surveillance
(SGS), de la fixation et du contrôle d’achat et de revient ;Traitement des opérations
d’exploitation au taux de 0%, remplir la fiche technique régulière pour permettre les passations
de la commande.
- La direction financière
La direction financière assure pour l’ensemble des services de l’entreprise à savoir la
recherche des ressources financières, la gestion de la trésorerie et de la comptabilité. Elle est
chargée de : garantir la sécurité des Fonds en minimisant les échéances financières, assurer la
liquidité pour faire face aux risques.
7
3
Après cette brève présentation de l’environnement interne de l’entreprise DACAM, nous
parlerons dans la section qui suit de son environnement externe.
Les produits
DACAM S.A a mis à la disposition de ses clients deux types de prodits regroupés en trois
groupes : pneumatique ,cosmétique et électricité.
- Pneumatique
Deux marques sont représentées par DACAM en matière de pneu et sous presque toutes les
dimensions du marché à savoir : PIRELLI et BKT.
- Cosmetique
La notoriété de DACAM s’appuie sur une importante gamme de produit telle
:NIVEA, LE CHAT, XTRA, MIR , FA , DIADERMINE.
- Electricité
Comme produits électriques nous avons des groupes électrogènes, des splits…… des marques
LEGRAND , SCHNEIDER
Les services
On y retrouve
- Le montage
Le montage d’un pneu est une tâche délicate à confier à des professionnels spécialement
formés et équipés. Les différentes parties liées au montage des nouveaux pneus telles que les
plombs ou poids d'équilibrage, la valve, le bouchon de valve et la chambre (pour les pneus
avec chambre à air) doivent impérativement être changées. Certains pneus ont un sens de
rotation qu'il est essentiel de respecter lors du montage. Leur côté externe ("outside") est
parfois spécifié. Lors du montage du pneu sur la jante, il est impératif de ne pas excéder 3,5
bars de pression.
7
3
A la fin du montage, assurez-vous que le capuchon de valve soit bien serré, afin d'assurer une
étanchéité maximale des nouveaux pneus.
- L’équilibrage
L'équilibrage est nécessaire à chaque changement de pneu sur la jante afin de supprimer les
vibrations et les effets d'un balourd de l'ensemble tournant. L'équilibrage est nécessaire pour
les pneus avant et arrière de votre véhicule. Notez que vos pneus et les organes mécaniques de
votre véhicule tels que les suspensions, les roulements ou encore la direction ne sont que
quelques exemples d'organes qui peuvent s'user de manière prématurée si vos pneus ne sont
pas équilibrés.
- La reparation
Pour la sécurité du client, les réparations doivent être effectuées avec le plus grand soin. Les
cinq étapes suivantes doivent toujours être respectées :
1- Inspection ;
2- Définition de la méthode de réparation ;
3- Délimitation et nettoyage des dégâts ;
4- Application de la méthode de réparation ;
5- Contrôle de la réparation effectuée
Les partenaires
Les Partenaires sont des agents économiques qui approvisionnent d’autres en certains
produits ou matières premières permettant la production d’un autre bien ou de la
commercialisation dudit bien. Les partenaires étrangers et locaux de DACAM sont entre
autres : PIRELLI, BEIESRSDORF (NIVEA), HENKEL, BKT, SCHENEIDER, LEGRAND,
AIRWELL et certains FOURNISSEURS LOCAUX.
Les clients
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La clientèle est l’ensemble des personnes physiques et morales qui achètent et
consomment les produits d’une entreprise. Parlant de celle de DACAM, elle est constituée de
grossistes : Que l’on retrouve dans les centrales d’achats telles que le marché central et le
marché Mboppi ; Semi-grossistes : Appelés clients prestiges, nous pouvons citer entre autre les
supermarchés, les boulangeries, les superettes, petits détaillants : Que sont les parfumeries des
grands quartiers. : Qui peuvent être les particuliers, les centres de beauté et cosmétiques.
Les fournisseurs
Nous avons deux types de fournisseurs à DACAM à savoir :
- Les fournisseurs locaux : ceux-là qui sont dans la ville de Douala au Cameroun.
Exemple : 3S MOTOR (pneus) FROID CAM (matériel froid) ALKO (pneus)
- les fournisseurs internationaux : ce sont là qui sont à l’extérieur du pays (ce sont les
fournisseurs majoritaires de DACAM) Exemple : HENKEL (produit d’entretien)
SPEED (pneu BKT) BEIERSDORF (Nivea)
L’approche que nous avons utilisée pour mieux comprendre les procédures d’exécution
de ces activités a été les divers entretiens que nous avons eus avec les collaborateurs en charge
de la gestion des stocks. A cela s’ajoute l’exploitation des documents auxquels nous avons
accédé. Pour mieux appréhender ses procédures nous avons participé lors de l’audit
(Commissaire aux Comptes) nous avons participé aux opérations d’inventaires physiques.
Cette diligence normée revêt un caractère obligatoire et doit porter sur des éléments d’actifs de
l’entreprise.
7
3
La description du processus a pour but de décrire la gestion des stocks et leurs
valorisations à travers : le suivi des mouvements de stocks ; les inventaires ; la valorisation et
la dépréciation des stocks.
a) Le réceptionnaire
Après la passation de la commande, le fournisseur livre le matériel par un transporteur à
l’endroit indiqué, à l’arrivée de la marchandise au magasin, le réceptionnaire :
7
3
b) Le magasinier A
son niveau il :
- La désignation du matériel ;
- La quantité du matériel ;
- La date de dépôt du matériel au magasin ;
- L’identité de la structure bénéficiaire
7
3
II.1.5 L’inventaire physique
Dans cette procédure, les intervenants sont : le chargé des stocks, le gestionnaire des
stocks, et les magasiniers. Deux types d’inventaires sont pratiqués à DACAM, à savoir
l’inventaire tournant et l’inventaire annuel.
L’inventaire tournant concerne les articles bien spécifiques, il est initié à la demande
d’un besoin ponctuel émis soi parle gestionnaire des stocks, soit par la hiérarchie. Il se déroule
pendant le mois de juin conformément au planning établi par le chef de l’activité de gestion des
stocks. Cette opération qui est un dispositif du contrôle interne a pour but de rassurer la
direction quant à la bonne gestion des stocks. Chaque séquence d’inventaire couvre une
période donnée et porte sur un groupe d’article à inventorier à la fin de l’inventaire tournant
chaque article est censé avoir été inventorié au moins une fois durant l’année.
Quant à l’inventaire annuel, il est effectué en fin d’année et concerne l’ensemble des
articles en stock au magasin central et dans les représentations. Il couvre la période de
décembre en avril de l’année suivant celle de la gestion. L’inventaire physique se déroule
suivant la préparation de l’inventaire et le déroulement de l’inventaire.
a) Préparation de l’inventaire
Elle consiste à désigner les personnes devant intervenir dans les opérations d’inventaire
et à mettre en place des instructions à suivre pour le bon déroulement de l’inventaire et la
procédure à suivre (formé des équipes de comptages, attachés chaque équipes à un secteur,
imprimer et distribuer les fiches d’inventaires etc….).
b) Le déroulement de l’inventaire
Cette diligences normée revêt un caractère obligatoire et doit porter sur les éléments
d’actifs de l’entreprise tels que les stocks.
Instructions d’inventaires
Les inventaires n’étaient pas encadrés par des instructions d’inventaires. Cependant, ces
derniers étaient également supervisés par un responsable du groupe
Méthodologie
7
3
Nous avons procédé au contrôle du comptage manuel des espèces pour la caisse. Nous
avons également effectué un comparatif avec le solde figurant dans les procès-verbaux de
caisse et dressé une attestation de caisse signé les responsables.
Compte tenu de leur importance, les stocks des produits d’entretiens et des produits
cosmétiques ont subi un contrôle exhaustif. Ces derniers étaient parqués sur le site. Nous avons
contrôlé le comptage qui était mené par des agents de la production et par les responsables de
l’entrepôt. Nous avons également procédé au comptage non exhaustif des batteries et un
contrôle exhaustif des consommables et lubrifiants.
- Absence de commentaires sur l’état des grumes sur les fiches de comptage, bien que
certaines présentent des signes de détérioration.
7
3
- Les opérations d’inventaire se sont effectuées en présence des différents
responsables des stocks concernés par nos contrôles.
Nous notons un écart de 59 FCFA. Qui s’explique par des arrondis sur remboursement
4.2. Détergents
Le contrôle des inventaires des produits d’entretiens a été exhaustif. Un comptage
simple a été mené par les équipes désigner en présence du responsable du magasin. A l’issu du
contrôle nous avons relevés les stocks suivants.
7
3
INVENTAIRE HENKEL DETERGENT DU 31/12/2017
Code prd DESIGNATION COLIS CTS PCS PRSTOIR LNF AVA NL ST MAGA ST INFO MAG-INFO ECART VAL
X-TRA
5100001 X-TRA 5 MESURES 14 9 3 129 75 54 49 489
5100002 X-TRA TOTAL 25 MES 4 179 4 720 724 -4 -13 199
5100004 XTRA TOTAL 2EN1 2.52L LAVANDE 4 10 40 20 20 83 917
5100008 XTRA TOTAL ECO 3,01L 4 3 12 0 12 0
5100013 X-TRA TOTAL FRAICHEUR 2X3, 01L 4 0 8 -8 0
5100021 X-TRA TOTAL 2EN1 LAVANDE 1.890 4 12 1 1 50 49 1 3 250
5100022 X-TRA TOTAL FRAICHEUR 1.890L 4 1 1 5 4 1 3 213
5100026 XTRA TOTAL 2EN1 EFFICA 2,52L 1 0 -12 12 49 613
5100040 XTRA TOTAL 2EN1 MINIDOU 1.890L 4 0 -2 2 6 437
5100046 X-TRA TOTAL 2X3.01L 4 0 0 0 0
5100047 X-TRA TOTAL MARSEILLE 2X3.01 4 0 4 -4 -17 415
5100051 XTRA TOTAL 4L 3 0 0 0 0
5100052 XTRA TOTAL MARSEILLE 4L 3 0 0 0 0
5100053 XTRA TOTAL FRAICHEUR 4L 3 2 2 8 5 3 26 925
5100054 X-TRA 50 MES TOTAL 4 110 3 443 485 -42 -265 581
5100055 X-TRA 50MES TOTAL MARSEILLE 4 310 2 1 1243 1262 -19 -120 172
5100060 XTR TOTAL 2EN1 4L 3 52 1 157 79 78 473 156
5100064 XTRA TOTAL 2EN1 MINIDOU 2X3, 01 4 1 1 108 -107 -652 050
5100065 X-TRA 70M TOTAL 4 12 12 -34 46 290 477
5100066 X-TRA 70M TOTAL MARSEILLE 4 12 12 8 4 0
5100067 X-TRA TOTAL ECO MARS 4X1, 890L 5 1 1 37 -36 -99 425
5100068 X-TRA 25 M TOTAL MARSEILLE 4 0 0 0 0
5100072 XTRA TOTAL LAVANDE 2X3.01L 4 0 0 0 0
5100073 XTRA TOTAL LAVANDE 5L 4 0 0 0 0
5100076 XTRA TOTAL 4X1, 890L 5 0 -8 8 27 406
5100077 XTRA TOTAL MARS 4X1, 890L 5 1 1 5 -4 -12 431
5100078 XTRA LAVANDE 4X1, 890L 5 0 0 0 0
5100082 XTRA TOTAL LAVANDE 4L 5 0 0 0 0
79
5100096 XTRA TOTAL 0.850L 5 9 45 30 15 46 035
5100097 XTRA TOTAL REFILL 0.850L 5 14 70 56 14 40 262
5100098 XTRA TOTAL 2EN1 MINIDOU 0.816L 5 8 40 44 -4 -12 289
5100100 XTRA 2EN1 MINIDOU 2.52L 4 0 73 -73 -309 724
TOTAL X-TRA 2 989 3 020 -31 -402 108
4.3. Consommables et lubrifiants
PRD DESIGNATION MAGA PRES. LNF AVARIE FNL STK MAGA STK INFO ECART STK
6600083 COF CHALLENGER STAR 10W40 B5L 0 1 -1
6600059 COF COFRA 15-40 C/L 0 4 -4
6600013 COF LF DOT 4 BIDON 0.5/UN 25 25 24 1
6600002 COF PLURA 15W40 200L 13 13 14 -1
6600003 COF PLURA 15W40 215L 1 1 0 1
6600046 COF PLURA 15W40 BIDON 5L 82 3 85 93 -8
6900031 COF PLURA 15W40 CUBI 1000L 2 2 -2 4
6600001 COF PLURA SUPER 15W40 215L 1 1 0 1
6600098 COF PLURAGREASE SUP CART/400GR 96 1 97 96 1
6600016 COF PLURAP EP 85W140 JERRY 25L 4 4 5 -1
6600042 COF PLURAP TO-4 50 200L 18 18 20 -2
6600019 COF PLURAP TO-4 50 JERRYCA 25L 24 24 23 1
6600025 COF PLURAP. EP85W140 215L 2 2 0 2
6600070 COF PLURAPOID EP 85W140 200L 8 8 10 -2
6600024 COF SINTOLUX D.I 5W40 215L 1 1 2 -1
6600020 COF SINTOLUX D.I 5W40 BIDON 5/ 221 221 214 7
6600106 COF SINTOLUX FORCE 3 5W-30 B5L 56 6 62 60 2
6600093 COF SINTOPOID 75W90 T25/L 3 3 4 -1
TOTAL 975 976 -1
79
3000036 BATT. ENERGIZER 120 AMPS 28 1 4 33 29 4
3000037 BATT. ENERGIZER 155 AMPS 39 1 3 43 37 6
3000039 BATT. ENERGIZER 70 AMPS 33 1 34 34 0
TOTAL 195 185 10
79
1610003 PIR 900 R 20 TG01 68 2 70 68 2
TOTAL 1760 1761 -1
79
4020001 BODY LAIT CREME PTS 250ML 12 132 11 6 1 1602 1634 -32 -32 058
4020007 BODY LAIT FOR MEN MAX HYD250ML 12 778 11 6 9353 9434 -81 -85 760
4020010 BODY LAIT COCOA BUTTER 250ML 12 357 9 6 4299 4217 82 84 284
4020011 BODY LAIT HYD RAFERM.200ML 12 0 0 0 0
4020013 BODY LAIT HAPPY TIME 250ML 12 0 0 0 0
4020015 BODY LAIT ECLAIRCISSANT 250ML 24 32 5 6 779 162 617 618 126
4020018 BODY MY SILHOUETTE GEL 200ML 12 0 0 0 0
4020019 BODY LAIT DOUCEUR P/S 250ML 12 469 4 6 97 5735 5774 -39 -39 071
4020020 BODY LAIT SENSITIVE 250ML 12 0 0 0 0
4020021 BODY LAIT RAFF Q10 250ML 12 61 1 6 739 251 488 488 890
4020024 BODY LAIT FOR MEN 250ML 12 824 9 6 9903 10176 -273 -273 498
4020025 BODY LAIT SOS 250ML 12 0 0 0 0
4020026 BODY LAIT HYDRA PURE & NAT 250 12 0 0 0 0
4020027 BODY LAIT NOUR PURE & NAT 250M 12 0 0 0 0
4020029 BODY LAIT HYDRA EXPRESS 250ML 12 284 8 6 3422 4087 -665 -666 213
4020030 BODY GEL-CR HYDRA EXPRESS 250M 12 0 0 0 0
4020031 BODY LAIT Q10 PX SECHE 250ML 12 0 0 0 0
4020033 BODY LAIT REPARATEUR&SOIN 250M 12 0 0 0 0
0 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
TOTAL 35 832 35 735 97 94 700
TOTAL 44 500 44 299 201 104 800
79
Après la prise de décision portant réforme, le magasinier procède à la sortie du magasin de la sortie du matériel réformé. Pour ce faire il
comptabilise la sortie du matériel dans le logiciel NSI et établit une facture du matériel au CMUP. Ses articles sont soit détruits, soit vendus au
sein de l’entreprise. Certains matériels sont retournés au fournisseur pour être ré-confectionner.
79
CHAPITRE IV :
Le dernier chapitre de notre mémoire aura pour objectif de présenter les apports des
pratiques d’audit dans les diligences de la gestion des stocks. Ici nous présenterons d’une part
l’analyse des pratiques d’audit des stocks à DACAM et présenter les résultats émanant de
notre démarche d’amélioration des diligences et d’autre part nous allons formuler des
suggestions pratiques, susceptibles d’améliorer la gestion des stocks.
Paragraphe 1 : Elaboration d’un plant d’audit de stock et suivi des actions correctives à
DACAM
Au regard des dispositions de la NEP 505, lorsque le commissaire aux comptes estime
que les stocks sont significatifs, il assiste à la prise d'inventaire physique afin de collecter des
éléments suffisants et appropriés sur l'existence et sur l'état physique de ceux-ci
88
L'inventaire annuel est le comptage de toutes les quantités en stock et dans tous les
lieux de stockages (y compris stocks détenus chez les tiers). Celui-ci a lieu en général à la fin
de l'exercice comptable ou une date proche de la fin de chaque exercice comptable.
88
Vérification de l’exhaustivité des lieux de stockage
Existe –t-il des procédures particulières pour accéder
aux stocks pour le commissaire aux comptes
Contrôle Tous les lieux de stockage et tous les types de stocks
sontils couverts ? X
03
Stocks détenus par des tiers ?
Stocks appartenant à des tiers ?
I.2 Le personnel
na oui non réf
Existence d'une personne indépendante du service Magasin
88
Contrôle ?
01 Y a-t-il au moins une personne indépendante du service
Magasin dans chaque équipe de comptage ?
Vérification des instructions données
Contrôle précises sur le travail qu'elles devaient effectuer ? Les équipes de comptage ont-
elles reçu des instructions X
02 Y a-t-il une personne chargée de rappeler la procédure
pendant la prise d’inventaire ?
Vérification de la compétence des équipes de comptage
Contrôle Ya-t-il au moins une personne dans chaque équipe de
X
03 comptage qui ait les connaissances techniques suffisantes
pour identifier les stocks ?
I.3 Le comptage
na oui non réf
Contrôle des techniques de comptages
Contrôle Les techniques de comptage (peser, dénombrer, mesurer)
sont-elles bien définies ? X
01
A-t-on bien appréhendé le problème de la tare ?
Vérification de la qualité des articles
Y a-t-il vérification de la qualité des articles ? (contenu des
Contrôle emballages, échantillonnage des liquides et produits
chimiques) X
02
Relever toutes les informations qui laissent penser que des
stocks devraient être dépréciés.
Si les quantités finales d'un produit résultent de la
centralisation de plusieurs zones de comptages,
Contrôle
A-t-on par sondages ou épreuves vérifié les additions ?. X
03 A-t-on par sondages ou épreuves procédé à un recomptage
avec les équipes du client ?
Pour les marchandises en transit :
A-t-on par sondages ou épreuves vérifié le bien-fondé de
leur prise en compte dans les stocks avec les documents
d'expédition, documents douaniers...,
Contrôle A-t-on par sondages ou épreuves vérifié la réception X
04 ultérieure de ces marchandises.
Pour les transferts entre les lieux de stockage
interentreprise, a-t-on par sondages ou épreuves vérifié où
sont décomptés ces stocks
Pour les travaux en cours et finis :
A-t-on par sondages ou épreuves relevé la composition
Contrôle de ces éléments
A-t-on par sondages ou épreuves vérifié le stade X
05
d'avancement avec les documents permettant de suivre la
production.
Contrôle Procéder à des recomptages en présence des équipes du X
88
client :
A partir de la feuille d’inventaire, sélectionner des articles
et les recompter
06 A partir d’une visite des stocks, sélectionner des articles, les
recompter et voir leur correspondance sur les feuilles
d’inventaire
88
Contrôle Rapprocher les quantités des stocks détenus par des tiers des
06 réponses aux demandes de confirmation directe.
Vérifier que seules les quantités relevées pendant
l’inventaire seront valorisées
Contrôle Relever les références de toutes les feuilles de comptages
07 utilisées
S'assurer, pour les feuilles partiellement utilisées, que toute
possibilité de rajout est annulée.
I.6 Conclusions
na oui non
Procédures et organisation de l'inventaire
Contrôle Avis sur les procédures et l'organisation de l'inventaire
01 L’analyse des risques est-elle en adéquation avec la
réalisation de l’inventaire
Exécution de l'inventaire
Avis sur l'exécution de l'inventaire
Contrôle Conclusion en matière d’opinion sur les comptes
02 Mentions d’éléments à reprendre dans l’annexe
Nature des travaux à effectuer dans le cadre de la
justification des appréciations
Suggestions d'amélioration
Recommandations à formuler pour améliorer la prise
Contrôle d'inventaire
03 Eléments à reprendre dans le cadre de l’article L823-16 du
code de commerce
88
2- Synthèse des propos des interviews relatifs au processus de gestion des stocks
Lors des entretiens portant sur l’apport de l’audit dans l’efficacité des procédures de la
gestion des stocks de l’entreprise, il était question pour nous de comprendre si les responsables
de l’entreprise ont conscience de l’importance d’une gestion des stocks, des mesures ou des
outils mis en place pour une gestion rationnelle des stocks. Il ressort des interviews que :
Le Responsable d’exploitation trouve que les espaces de stockage sont réduits avec
un risque élevé de détérioration des produits du aux intempéries.
L’entreprise n’est pas dotée de machines et du personnel adéquate pour une gestion
des stocks et du magasin des produits ce qui rend la manutention fastidieuse et un
frein au niveau des approvisionnements.
3- Synthèse des interviews relatives aux pratiques de l’audit dans les processus de
gestion des stocks
De plus, les coûts sont perçus comme un outil contribuant à donner une image fidèle
des différentes opérations menées par l’entreprise. Ils permettent de juger la santé de
l’entreprise à travers ses entrées, ses sorties et ses recettes. Toutefois, cette santé est remise en
cause en ce sens que, nous observons des écarts entre les données contenues en machine et sur
support physique.
88
Dans le contexte actuel de remise en question de la qualité, et donc de l’utilité, de
l’information financière diffusée par les entreprises cotées, la durée d’intervention des
commissaires aux comptes représente une composante majeure du délai d’annonce des
résultats annuels. En effet, un long délai d’intervention constitue un élément de fiabilité des
résultats publiés. Toutefois, une annonce trop tardive des résultats enlève à la pertinence de
l’information financière. La réalité du terrain impose aux auditeurs un arbitrage serré entre
pertinence qui suppose une certification et une publication rapide de l’information financière
et fiabilité qui suppose un délai minimal permettant aux auditeurs d’accomplir les diligences
requises de la mission. Les résultats de la recherche n’appuient pas les hypothèses
d’efficience associées à la complexité et au risque de la mission d’audit.
Le poids des stocks et des créances clients dans le total de l’actif affecte positivement de
délai d’audit.
19 Seuls Givoly et Palmon(2000) ont utilisé le ratio des stocks au total de l’actif, dont ils rapportent un impact
positif sur le délai d’audit.
88
déséquilibre informationnel subi par les parties prenantes et participe à l’amélioration de la
communication financière des entreprises
88
Principes d’organisation
Objectif : valider la réalité du stock en quantité
Nécessité d’une organisation rigoureuse
Procédure écrite
Systèmes d’information fiable qui prévoit :
Technique de comptage
Les unités de mesure unitaires doivent être clairement précisées, également les
modalités, comptage, pesée, jaugeage, faire attention à la formation du personnel, vérifier que
les unités de comptages sont identiques aux unités de gestion.
Maitrise de l’exhaustivité
Toujours se rassurer de la couverture par l’inventaire de l’ensemble des zones de
stockages, s’assurer de l’étiquetage clair de l’ensemble des zones inventoriées, appréciation
Maitrise du cut-off
Relever les numéros des bons avant et après inventaires pour exploitation ultérieure
BONS DE RECEPTION
92
BONS DE TRANSFERT
Néanmoins, nous avons pu mettre sur pieds certaines pistes d’amélioration qui permettra
d’optimiser cette méthode en vue d’un meilleur fonctionnement de cette entité et d’une
meilleure qualité de l’information financière socle de la prise de décision ; nos
recommandations se déclinent en actions à mener à court terme (I) et à long terme (II).
92
Les dirigeants doivent mettre en place des séminaires ou des formations qui aideraient
le personnel à mieux cerner les notions de gestion de stocks et d’audit, et leur implication
importante pour la santé de l’entreprise, pour qu’il n’y ait plus des écarts au niveau des
stocks physique et du stocks en machine.
92
92
Ce qui voudrait dire en d’autres termes que l’entreprise devra réduire les commandes
de petits lots au détriment des commandes en grandes quantités. Pour ce qui est des airs de
stockage l’entreprise devrait tout d’abord construit d’autres magasins de stockage en
disposant les produits par lots.
Section 3 : Présentation des méthodes de gestion mis sur pied en vue de faciliter le
processus de diligences de gestion de stocks.
Ainsi Il existe plusieurs méthodes pour une optimisation de la gestion des stocks.
Parmi les méthodes qui garantissent une amélioration des diligences de stocks on retrouve la
méthode du juste à temps.
L'idée de base du système est que l'entreprise doit détenir un stock minimal, mais que
ses fournisseurs devraient plutôt lui livrer « juste à temps » les pièces qui lui seront
nécessaires. Ce système est plus large qu'un système de gestion des stocks. Le montant des
stocks est réduit au minimum de même que le temps et la distance entre les différentes
opérations. Pour que la firme puisse être approvisionnée, il faille qu'elle entretienne des
relations suivies avec ses fournisseurs et qu'il existe une bonne coordination.
Comme avantage principal, ce système permet de dégager de la trésorerie qui peut être
utilisée pour de nouveaux investissements.
11
4
moment T. En effet, le stock est consommateur d’énergie, d’espace et d’argent. De ce fait, son
élaboration consiste à passer en revue toutes les causes d’inefficacité et à définir des objectifs
bien précis.
Le personnel devra veiller à ce que la quantité de chaque produit soit comprise entre les
volumes définis pour que l’entreprise puisse répondre aux commandes des clients.
ENTREPOT A
NOMS PRODUITS NIVEA Q10
VOLUMES MAX / MIN
CODE PRODUITS
REMARQUES
Documents : par nos soins.
Le manuel de procédure est donc une documentation descriptive qui doit permettre
une meilleure compréhension des systèmes d’informations et une amélioration de la gestion.
11
4
En effet, c’est un guide opératoire qui indique le circuit de traitement des opérations.
Ce manuel de procédure a été réalisé suite aux différents entretiens semi-directs réalisés. Ces
entretiens semi-directs nous ont permis de déceler un certain nombre d’insuffisance dans
l’organisation et le processus de gestion des stocks. D’où notre manuel de procédure qui va
permettre à l’entreprise de s’améliorer Tant au niveau de la gestion de ces stocks, que sur les
ressources financières pour permettre aux différentes directions une meilleure efficacité et
performance. En définitive, nous pouvons dire que la démarche exposée ci-dessus ne présente
11
4
pas de différences remarquables et correspond pratiquement à une structuration en trois
phases : analyse, diagnostique et plan d’action. Quel que soit la démarche du changement en
matière d’amélioration de la gestion de stocks et une maitrise de ses coûts, ce dernier
correspond à un ensemble de modifications apportées à l’entreprise et au personnel qu’elle
emploie en vue d’atteindre un objectif bien précis.
Comme tout travail nous avons rencontré des difficultés car les dirigeants n’étaient pas
toujours disponibles et disposés à nous donner toutes les informations dont nous avions
besoin, la réticence dans les réponses à certaines préoccupations et bien d’autres. Mais malgré
cela, nous avons pu avoir des informations nous permettant d’avancer dans notre travail. Il
revient maintenant à l’entreprise de prendre en compte tous ces outils pour ainsi retrouver une
gestion rationnelle de ses stocks.
2- Suggestion d’amélioration
Il est question pour nous ici d’apporter des améliorations au vue des constats qui ont
été effectués précédemment.
Tout d’abord il serait bénéfique pour le management de mettre sur pied un service
d’approvisionnement rattaché à la direction financière qui aura pour fonction de
d’approvisionner le magasin au moment opportun, définir, déployer et animer un dispositif de
gestion des risques (toutes les menaces et absences d’opportunités de l’entreprise) et proposer
des solutions de traitement optimisé afin d’éclairer les dirigeants dans leurs décisions
stratégiques de gestion des stocks et du magasin.
Ensuite, mettre sur pied un service d’audit interne qui devra procéder à l’élaboration
d’une cartographie des risques conformément à la norme2010.A1ce qui lui permettra d’une
part d’avoir une vue d’ensemble sur les risques inhérents aux différentes activités de la
gestion des stocks de les classer par degré de survenance et d’autre part d’augmenter la
couverture des risques et par conséquent contribuer à créer de la valeur ajoutée.
Enfin, sur le plan organisationnel il est important de recruter un auditeur interne qui
joue un rôle important dans les activités de la direction.
11
4
CONCLUSISON DE LA DEUXIEME PARTIE
11
4
CONCLUSION GENERALE
Pour y parvenir, nous nous sommes posé la question fondamentale suivante : en quoi
et par quels moyens l’audit permet-il l’amélioration efficace des procédures de la gestion
des stocks plus précisément celle de la société DACAM ? Ainsi que les questions
secondaires suivantes : Quelle est la place et l’importance de l’audit dans les diligences de la
gestion des stocks ? Quel est le lien entre audit et la gestion des stocks ? Analyse des
pratiques de l’audit dans la gestion des stocks ? Quels sont les déterminants de l’audit dans les
diligences de gestion de stocks à DACAM ? Afin d’étudier la problématique posée, nous
avons opté pour une méthodologie basée sur une approche qualitative faisant appel à une
démarche inductive. Nous avons ainsi pu avoir un fondement solide afin de répondre à la
question principale de cette étude.
Nous avons effectué une recherche documentaire qui nous a permis d’avoir une vue
globale et théorique sur les pratiques des diligences de la gestion des stocks au sein d’une
entreprise. C’est ainsi que nous avons pu dissiper toutes les zones d’ombres liées aux notions
d’audit et de gestion des stocks. L’entretien semi-directif avec certains responsables de la
direction comptable et financière, le protocole d’entretien, la recherche documentaire sont là
des outils qui nous ont permis de collecter les différentes données dont nous avions besoin. La
collecte des informations nous a amené à effectuer une analyse de celles-ci grâce à la méthode
d’analyse de contenu. Cette analyse de contenu sur étude de cas nous a permis de dégager les
forces et les faiblesses des pratiques d’audit à l’amélioration du processus de gestion des
stocks de DACAM.
Les insuffisances des pratiques d’audit dans le processus de gestion des stocks se
résument notamment à la non-conformité de la direction comptable et financière à certaines
11
4
normes d’audit dans les procédures de gestion stocks, l’absence d’une cartographie des
risques.
Pour ce faire face à ses insuffisances, nous avons formulé des améliorations et
présenter aussi les apports des pratiques d’audit dans les diligences de la gestion des stocks
dans le chapitre IV à savoir : le recrutement d’un auditeur interne, la mise sur pied d’un
service en charge de la gestion des stocks et des inventaires, ensuite former le personnel
responsable de ce travail. Ce sont là, les recommandations principales que nous avons pu
mettre en exergue. Ainsi, leur mise en application aura pour conséquence une gestion
rationnelle des stocks. Par ailleurs, tout au long de cette étude les problèmes ont constitué une
entrave à notre travail. Les analyses ne se sont alors réduites qu’à une courte période et sur
quelques produits dues aux informations disponibles qui n’étaient pas complètes. Ces
problèmes concernent notamment les coûts réels, les coûts de stockage ceci étant dû au secret
professionnel de l’entreprise.
Aussi, il urge pour toute entreprise d'instituer impérativement une gestion saine des
stocks dont elle a la possession. Toute optimisation de la gestion s'accompagne
inévitablement de la recherche de la minimisation des coûts des produits laquelle dépend
d'une bonne politique d'approvisionnement et d'une gestion rationnelle et adéquat des stocks.
L'importance de la gestion des stocks n'est donc plus démontrée de nos jours même si elle
reste un concept vaste et complexe, encore mal perçu par certains chefs d'entreprises. Il
apparaît donc nécessaire aux décideurs d'entreprise qui ont la charge de la gestion des stocks
de se mettre au travail pour accorder à cette discipline toute son importance.
11
4
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
AKREMI A., BEN SLIMANE L., BEN SALAH R., TOUZANI M., (2000-2001)
«Guide de rédaction d’un mémoire de maîtrise», Guide pour étudiants, non publié,
Université de Tunis.
AKTOUF O., (1987), Méthodologie des sciences sociales et approche qualitative des
organisations : introduction à la recherche classique et critique, Presse de l’Université
du Québec, Montréal,.
ATH, cité par ABSTEY (B. H). Guide pour l’Audit de l’information financière des
entreprises et organisations Edition Techniques cf ET, Paris.
COLLINS L., VALIN G., (1979), Audit et contrôle interne, Dalloz, 2e édition
CROLAISM., Gestion intégrée des stocks et approvisionnement, France, Hommes,
1973, p. 11
11
4
GRAND B., (1998), Maître de Conférences à l’I.A.E. d’Aix « Theorical approaches
to audit » in revue Internal Auditing, vol. 13, n° 8, déc.
11
4
Yaich A., Le pilotage du système de contrôle interne : démarche, outils et rôle de
l’expert-comptable.pdf, Université de Sfax.
ANNEXES
Madame, Monsieur,
Dans le cadre d’une analyse du processus de gestion de stocks et la maitrise des coûts
de l’entreprise, nous aimerions avoir un entretien avec vous sur les thèmes ci-dessous.
Ces thèmes sont relatifs à votre travail quotidien ainsi que celui de vos collaborateurs.
Il serait important que vous vous exprimiez avec le plus de précision possible, sans avoir à
trouver que certains points ne sont pas évidents. Nous vous garantissons, par ailleurs, que les
informations recueillies seront exclusivement utilisées pour les besoins de cette étude.
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4
Thème 2 : Comment se pratique l’audit dans la diligence des stocks à DACAM SA
Thème 3 : Quels sont les déterminants de l’Audit dans la diligence de gestion de stocks
Comment gérez-vous vos stocks afin de satisfaire les besoins de vos clients?
· Quelle politique utilisez-vous pour éviter une rupture de stock?
Qu'en est-il de l'accumulation des stocks dans votre entreprise ?
Arrivez-vous à répondre favorablement aux demandes de vos clients à temps réel ?
Quels sont les problèmes majeurs que vous rencontrez au quotidien dans le processus
de gestion de vos stocks?
THEME 3: Quels sont les déterminants de l’Audit dans la diligence de gestion de stocks
Quelles appréciations faites- vous de l’analyse qui a été faite de votre gestion de
stocks?
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4
Annexe 2 : Processus des approvisionnements locaux
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4
DEMANDE DE COTATION
BON DE COMMANDE
DACAM S.A FOURNISSEUR
LOCAL
VALIDATION COMMANDE
LIVRAISON
FACTURE
TICKET DE PESAGE
BORDEREAU DE LIVRAISON
LIVRAISON
DEDICACE ................................................................................................................................
i
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4
REMERCIEMENTS ................................................................................................................
ii
AVANT-PROPOS ...................................................................................................................
iii
RESUME ..................................................................................................................................
iv
ABSTRACT ..............................................................................................................................
v
SOMMAIRE ..........................................................................................................................
viii
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4
1.3.1.2 Audit interne comme fonction chargée d’évaluer le niveau de contrôle
interne.
.......................................................................................................................... 9
1.3.1.4 Audit interne comme système d’évaluation des autres contrôles .................
9
1.4.5 Notion de relation d’agence et impact sur crédibilité des comptes sociaux ..........
16
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4
1.1 Position de la fonction
d’audit ........................................................................................ 18
11
4
1.2.2 L’audit interne et les services méthodes/organisation ........................................
23
2.2.2 Les risques opérationnels du processus de gestion des stocks, les objectifs du
11
4
contrôle interne et les dispositifs de maitrise des risques .................................................
35
11
4
2.1. Les outils et techniques de la phase de planification ................................................. 43
2.2.1.3.2 Diagramme de
flux ..................................................................................... 45
11
4
référentiel D’audit .........................................................................................................
46
11
4
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE ET VISION SPECIFIQUE DES
DILIGENCES DE LA GESTION DES STOCKS .............................................................. 51
11
4
1.6. Les difficultés rencontrées .........................................................................................
59
DACAM ................................................................. 60
1.2 Les différentes structures et leur roles dans la societé DACAM ..................................
60
65 a) Le réceptionnaire ..................................................................................................
66
b) Le magasinier ......................................................................................................... 66
66
magasin ............................................................................ 67
68
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4
b) Le déroulement de l’inventaire .............................................................................. 68
Section 1 : Analyse des pratiques de l’audit dans la gestion des stocks ..................................
75
Paragraphe 1 : Elaboration d’un plant d’audit de stock et suivi des actions correctives à
DACAM ...................................................................................................................................
75 1- Rappel des objectifs de l’inventaire
physique ..................................................................75
2- Synthèse des propos des interviews relatifs au processus de gestion des stocks ..............
80
3- Synthèse des interviews relatives aux pratiques de l’audit dans les processus de gestion
des stocks ..................................................................................................................................
81
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4
Section 2 : Les déterminants de l’audit dans les diligences de gestion de stocks ....................
81
Section 3 : Présentation des méthodes de gestion mis sur pied en vue de faciliter le processus
de diligences de gestion de stocks. ...........................................................................................
(JAT) ................................................................. 86
11
4
CONCLUSISON DE LA DEUXIEME PARTIE ................................................................
90
ANNEXES ...............................................................................................................................
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11
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