Anton Parks La Saga de ‘ceuvre d'Anton Parks continue d’apporter des réponses totalement improbables aux plus grandes ‘eres Questions de l'histoire de I'humanité. Ce Faisant, il démontre encore une fois que, décidément, la réalité est toujours plus dingue et merveilleuse que Ia fiction! Le tout sur un canevas narratif qui gagne en étoffe, en profondeur. Aprés, Le Secret des étoiles sombres et Adam Genisi§, Le Réveil du Phénix nous embarque @ Ia suite de l'intrépide Horus, bras armé d'lsis et Osiris, dans sa ‘revanche contre l'infame Seth... Tout permet de penser que ce dernier ouvrage rencontrera le méme engovement que les précédents. Un succés dont I'auteur est le premier surpris. Rencontre rapprochée avec un ovni littéraire. cl, \VaR 62 NEXUS? ©nos ancétres ‘Anton Parks & son bureou en tron de consuter un recuel de te pres la fabuleuse épopée galactique du Secret des ftoiles sombres (Star Wars, a c6té, cest de la gnognotte) et la terrible transition relatée dans Adam Genisis, qui voit les Gina’abul (voir lexique page 63) rivaux s‘affronter, des centaines de millénaires durant, sur le dos et aux frais de lhhumanité, voici Le Réveil du Phénix, le tome III des Chroniques du Girki, qui constitue un grand moment de 'ceuvre d’Anton Parks, A plusieurs titres. Diabord, ce tome Ill succde & un essai, paru il y a bientot un an: Le Testament de la Vierge. Une parenthése éditoriale qui a fait le plus grand bien & Anton Parks (pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons). Cela contribue a expliquer le changement de ton du Rével du Phénix, Adam Genisis était empreint du marasme et du désespoir de Sa’am/Enki, le narrateur. L'ambiance était sombre, pesante, au point de rendre Ja lecture presque pénible, malgré l'ampleur des événements qui se déroulaient en toile de fond, Ajoutons toutefois pour étre honnéte qu’Adam Genisé se termine par un paroxysme d'intensité dramatique, et qu’a cet égard, le dernier chapitre, l'« Epilogue a'Aséet », constitue un sommet de puissance contenue et de profondeur, qui détonne fortement avec le reste du réct. 63eas > Des visions aux Chroniques iton Parks est un auteur frangais qui a recu, ‘ans durant, des flashes tres courts lors desquels il ‘vival une scéne issue d’un lointoin passé. Ila mis longtemps { téaliser de quoi il s‘ogissoit: les aventures d'un chef Gina’ abu humanoide repiilien, nommé Sa‘om, grand généticien puis grand guerrier, entre /a constellation de la Grande Ourse, celle des Piéiades, et finalement la Terre od il s’échouera avec les siens & |'issue d’une guerre Co personnage s‘est ovéré aire une des principales divinités des traditions sumérienne, égyplienne et hébraiqve: il est présent, ainsi que ses congénéres (amis ou ennemis), dans toute la littérature mythologique et religieuse des anciennes civilisations de I'humanité, sous différents noms et inttulés selon les circonstances (Enki, Osiris, Samoél et plus tard Horus, Lucifer, etc.). Plus fort encore: c'est lui ot ses prétresses {ui sont & Forigine, du mins en patie, de la exéation des Homo sapiens actuels. Cette grandiose épopée compte pour Finstant trois tomes (Le Secret des étoiles sombres, Adam Genisié et le Réveil du Phénix, parus de 2005 & 2010}, qui forment Les Chroniques du Girki. Un essai, le Tesloment de la Vierge, est venu Uorchétype du guerrior comple ensemble on 2009, euquel dew soccer on Tanita hoa 3 Virore bart taniboar deuxidme essai, prévy en seplembre prochain (sot cing battant, et se décline au pas de charge, dans une ‘ouvroges parus en six ons!) ambiance martiale et solennelle, Prote-suméren. Las visions d’Anton Parks sont ‘ i cue ne Be eee eee See ian) Découvrir et Plein de core wt de freee crchéclogiques et histriques. I est devenu chercheur accepter son ee cautodidacte afin de démler le fil des Fantstiques passé! C’est ce sonnage, adécidé d’exprimer une visions qu'il avait resues. Il s'est opersu que le langoge tout autre facette de sa person- des « dieux » Gina'abul est en fait du proto-sumérien: que nous proposent nalité, La ob Enki/Osiris pouvait Vemploi du sylabaire sumérien pormet donc de Anton Parks et sembler trop sensible, irrésolu et remonter le amps su la trace de ces grands oncétes, ; velléitaire, soumis aux femmes et eee lsin ce biee a tare para nis ses Chroniques... incapable datfronter ses adver. 1 de déceler leur présonco jusqu'a une époque 4 l'échelle de saires en face, sa réincarnation Ceese ca Ss ce a l'Histoire | Heru/Horus prend le chemin op- én. sé: austére et vindicatif, vé- Cola permet aussi & Anton & is hhément et ivre de vengeance, est le héros viril par excellence, Varchétype du guerrier, Anton Parks le constate ainsi: « Horus refuse d'étre Osiris passif et dépres- sif fleur bleue et sours: en prend Te contre-pied. Mais il va devoir ac cepter son passé et done s‘accepter Iué-méme. » Découvrir et accepter son passé! Cest ce que nous pro- posent Anton Parks et ses Chro niques... 'échelle de I'Histoire! lly a, en ce qui concerne Ho: rus, un cheminement initiatique ~ autre theme récurrent dans les CChronigues ~ marqué, la aussi, par de grands moments. Y compris, encore une fois, au plan senti- mental Vadmirable récit que Serkit (Nin- mah) fait & Horus, dans le chapit 7 («Révélations sur la montagne des veilleurs »), est & cet égard dune ampleur et d'une intensité saisisantes, frappantes. Et encore. Perks de proposer des réponses, ov du moins des inlerprétotions, aux principaux mmystres de Histoire: les corigines de Ihumanité et des cnnciennes civilisations, Tidenité des dieux et déesses, les igmes contenues dans les Sits sins le jordin dfEden, YAtore ot le Serpent, le Déluge, etc), Mu et Atlanide, le re de la pyromide de Chéops, du Sphinx et du plaiecu de Gizeh, ee. Le bureu dAnton Pats ’As premier plan, une sculpture malienne, elo tru des Dogon. 64 NEXUS? ©Tobete sumérienne Fabuleuse saga amoureuse ‘Anton Parks n’a pas pris la peine - tel n'est passon réle - de creuser cette veine tragique, fen jouant sur le lyrisme, le vocabulaire, la dynamique... our aecentuer le pathétique de Ia situation. Quelle fabuleuse matiére ily ala! Vancienne rivalité entre Ninmah et Nammu, histoire tragique de Saran et d’ASme, liden- » Petit lexique Amaigutum: nom des femelles Gina'abul, les males étant les Sutum. Se pprononce fomachoutoum’]. Elles sont farouchement opposées aux Usumgal. ‘An: représentant ulumgal sur Tere, crécteur d’Enki et des Anunnaki. C'est lui qui sera nommé Atum/Ré chez les Egyptiens, puis Yahvé dans |'Ancien Testament Anunnaki: Anunna (« progéniture princiére », guerriers créés por An) vivant ‘sur Terre (Ki signifie « 3* dimension » et sert aussi & désigner la Terre). ‘Asé’et: version sumérienne du nom d’lsis, Signifie « la source » ov « la force dl présage de vie » Enkis tre de Sa’am sur Ura, la Terre. Signifie « le seigneur de la Terre ». Il ‘aura pour noms successifs, selon les lieux et les époques: Samail, Lucifer, Osiris et Hons. Enlil; titre d’Enimin sur Ura, la Terre. Signifie « le seigneur du souffle ». iI aura pour noms success, selon les lioux et les épeques: Marduk, Saton et Sth, irked: signifie « sainte épée » [ou « saint éclair de lumidre »). Cristal ‘oylindrique qui contient toutes les archives de son possesseur. C’est aussi une épée semblable & celle do Luke Skywalker... Kadistu: confédération de Planificateurs au service de la Source éternelle et ‘originelle. Regroupe de nombreuses espaces et races issues de tout Univers ‘Nammu: grande prétresse Gina obul, Pianificatrice en chef sur la Terre. Niama: force universelle présente en toute chose. Cela pourrait at pparenter & « la Force » des chevaliers Jedi dans la Guerre des étoiles. 1, co-créairice des Anunna avec An. Ninanna (ou Inanna): sigrife « peatesse du ciel». Poitefile Enlil, c'est la « déesse » Ishtor puis Nephi. ‘Nungal: race de Planificateurs méles créés par Sa‘om et Nammu. Ils sont, ‘enire auires, les Elohim de I'Ancien Testament, ainsi que les « anges déchus USumgal: signifie « grand dragon ». Nom des sept dirigeants des tité réelle et insoupgonnée de Sa'am/Enki et de Séet/tsis, les imprévus déchirants, le dénouement fatal et inéluctable, le poids du malheur, du deuil ct de la vengeance... sans méme parler des fantastiques implications technologiques, ésotériques et karmiques qui sous-tendent ces événements, Le jour ob on Gina’ abut de le constellation de la Grande Ourse. Ils incament un pouvoir patriarcal dur, autritaire et violent, dificiles.» Ga promet! « Du coup, finalement, le tome itt était plus cool a écrre. Jy ai trouvé ‘et qui échappent encore (pour V'instant) 4 adaptera Les ‘presque plus de plaisir que lors de la rédaction du notre entendement! C'est tout simplement it tome I. C'est la jeunesse d’Horus, son apprentis- ‘grandiose. On se prend la, en pleine face, Chroniques au Risse ete aire sae rei ticor fen quelques pages seulement, le condensé Cinéma, Le Seigneur maitrise) mais aussi sa formation els iens qu'il ultra-serré d'une fabuleuse saga amoureuse des anneaux doit entretenir avec les différents “suivants” [les et familiale qui s'est déroulée il y a des cen- {aines de milliers d’années auparavant, dans les confins de la Galaxie, et dont les différents protagonistes (et leurs descendants) portent les stigmates et 'héritage, par leur soif de vengeance et de Justice, leur amour dévorant et leur colére bouillonnante, eur inépuisable tension vers I'accomplissement d'un des- tin épique dont ils essayent de toutes leurs forces d'étre dignes... Et nous, humains, sommes leurs héritiers directs! En tout cas les grands tragédiens grecs, pas plus que leurs successeurs Shakespeare, Corneille ou Racine, n’ont rien inventé. En termes de grandeur tragique, les Chroniques, ‘6a'va trés, tres loin. Le jour ot on les adaptera au cinéma, Le Seigneur des anneaux passera pour une aimable bluette'. «ly aura beaucoup de baston »... << Je redoutais la rédaction cu tome tl, & cause de sa violence, précisément.» Mais le tome lll a dt tre abrégé pour tenir en lun seul volume, et les scénes les plus dures seront relatées dans le tome IV des Chroniques.« C'est maintenant le tome IV ‘que redoute..ly a aura beaucoup de baston, avec des situations passera pour une aimable bluette. ‘Nungal, soit les Shemsu et les Urshu en égyptien] dispersés,et quil doit réunifir sil veut pouvoir combatre Seth.» De plus, « Horas est un personnage frais, beau- coup moins cérébral qu’Osirs [Sa'am/Enki). Il sait prendre des Aécisions quand il le faut, alors qu'Osris était beaucoup plus “entouré”, voire parfois assisté par son clan maternel. Les rap- ports entre Horus et lis sont crispé, mais aussi tréstouchants et parfois amusants je trouve que les liens qu'il a avec Ninmah sont cempreints d'une grande richesseet de noblesse. Quant écewx qu'il a avec Nephtys, cest carrément dréle par moments. » Des dieux comme nous ou presque Eh oui: maintenant, on rigole, dans Les Chroniques: du Girki! Certains dialogues sont la limite de la frivolité, et quand on sait qu'lls'agit d'sis, Horus ou de Nephtys, cela permet de drdlement relativiser la notion fallacieuse de divinités pures et parfaites, inaccessibles & notre humaine compréhension,.. Cest bien l'un des grands mérites des Chroniques: remettre les choses & leur place. Les dieux? tls sont comme nous. Mémes génes, mémes émotions, mémes © vo NOXPRR 65MONDE SELON Les Chroniques du Girku et 2012 : quel rapport? La Kachina! ans Le Révell du Phénix il est fait mention, page 106 (en note de bas de page), dune « colectivté DictitersinsePass “opment oi edecnkra ance te nom hop Kachina (et qui désigne un « initié estimé de haut rang »). Cette communauté, expique ‘aston Parks, « a pour charge de veller sur le peuple hopi Ces tres dlvins sont trés importants dans leurs | traditions. Pour eux, leurs dieux et protecteurs viennent de cette région céleste, ou se situe également leur origine’ » Or selon le Conseil des Anciens mayas (les actuels descendants des Mayas). la « fin du monde » annoncée pour 2012 correspondrat, non pas 3 une date, mais & une période de 7 8 8 ans allant de 2007 a 2015. En bctobre 2007, la cométe 17P/Holmes est entrée dans le Systeme solar ; lle a explosé (le 24 octobre) pour devenir une colossale sphére de lumiée bleue, ce qui en a fat le plus grand corp céleste qul alt existé dans le Systeme solar. Les Mayas et les Hopi avaient pity a 2000 ans, arivée de cette « oie bleue », qu appellant. la Kachina Ele est considérée par les Mayas et les Hopis (et plusieurs autres « peuples premiers » dans le monde) comme le sign de entrée dans cette période cléoU tout vase jouer |e fagon pus large, comment situerFcsuvre Anton Parks dans le contexte du « phénoméne 2012 »? « A la fn deo série [des Chroniques], estime--. des lors que fon ouro un minimum de recul. on pourra enfin foire Jes recoupements nécessoites.» Et ca risque de nous emmener loin, tres lin. Cest Yensemble de Thistoire de Thumanit, des origines (et méme ts longtemps avant) 3 nos jouts, qui sera entiérement réécite. La vérté sur nos orgines, notre histoire, les grands événements et les principaux mystéres de Mhumanité ser enfin rétable et réélée au grand jour Ge rest donc pas un hasard si cela se produit maintenant. aux alentou’s de 2012. I est probable que nous soyons id entrés, cu surle point dele faire, dans Apocalypse (ui veut die « dévollement»,« tvélation », soit e moment OU tout sera dévolé) Dans sa prétace ou Révell du Phenix, James Rooms va dalleurs dans ce sens. Selon Ca} Caleman, Fltime étape,Faccélraton fulguante de Thistoie décrite pa le calender maya se situe ente le 9 mars | et le 28 octobre 2011, £t selon dautresinterprétes, cette période est exactement celle de Apocalypse de Jean. Cest- die la période ol toutes les pidces se mettent en place Sur Féchiquir cosmique, ol les conditions sont réunies pout te grand bond de conscience annonce par toutes les traditions cu monde et pares interprétes du « phénoméne 2012 », ‘cet egard et dans un tel contexte, a contribution Anton Parks risque de savérer considerable. Son ceuvreesten tain de simposer comme un jalon fondamental dans la grande convergence qui est en tain de se mettre en place aujourdhu, «autour de nous, en nous et sous nos yeux. Les Chraniques Giri —et les essais qui es completent —vont deven une des places mattresses du grand puzzle galactique et planétaie qui est train tre assemblé en ce moment meme. lly a ta une opportunitéfabuleuse pour nous Ge reprendrele contre de notre destin. Cestbel et bien la fn de Histoire. tlle {que nous avons cru la connate jusqualors. Désormais, rien ne sera plus comme avant. Gre au courage et aux efforts de chercheurs comme Anton Parks, nous avons désormais (presque) toutes les cartes en main pour enfin acquérir la maftise de notre orgine et de notre passé, et donc de notre présent et de notre avenit. (On attend dalleurs cette année une panition en anglais du Secret des étoles sombres, aux Etats-Unis, qui devrait contribuer& accélérer les choses.) * Cela rcoupe les propos de Batbors Hand Clow dascorlonl ds Chechaes, amie de Cal. Caleman ot our di Code maya, tovrage au 8 sa pxblcoton en 2007, cloncé le bur en Hance a calndier maya et 201), os! que de Barbara Mexciiok (in des roreschannas Avion Paks rene cs se ou de Vi |. Bartow (Contos ec les Picians, ens His, 2005) Statutes de Kachin, ‘ves hop 66. areas ©NIGING@) sentiments: nous sommes pareils. A quelques nuances prés: ils sont quasi immortels... et leurs pouvoirs, aussi bien psychiques que technologiques, nous sont encore difficilement concevables. C'est en cela que "humanité Jes a percus comme étant supérieurs, omniscients et om- nipotents. A part ca, ils ont le méme but dans la vie: étre heureux, aimer, étre aimés, se venger, étre reconnus... Rien de nouveau sous le sole Autre différence avec les tomes précédents, pour l'auteur: «Je me suis beaucoup amusé et fai moins éé frastré parla rigi- dité du scénaro (immuable!) que pour les deux tomes précédents. Cela a été difficile de reprendre sa rédaction aprés celle du Testa~ ment de la Vierge, mais une fois lanct cela ses bien passé dans ensemble.» Seule exception: « La scene ol la mort d'sirs est décrite dans le style reportage a été effroyable& écrire. On y est: est du lourd! » De fait, on n’est plus dans la dentelle, Elles sont loin, et oubliées, la tendresse et la sensualité dans Jesquelles Sa’am/Enki se complaisait! La scéne od Horus va Iassacrer, avec sa « sainte épée » (le Girkti), les Anunnaki ‘qui se livrent & des orgies de torture sur un harem d'es- claves humaines n’est pas mal non plus, dans ce registre. 4 Trés lourd émotionnelloment »... Cela nous améne 3 l'une des particularités du travail Anton Parks, Il lui faut deux ans pour rédiger un tome des Chroniques. Pourquoi? Parce que les scénes quill a recues, par flashes de 2 3 5 secondes pendant dix ans (de 1981 A 1991, entre 14 et 24 ans; lire encadré page 62) il es revit en les écrivant. les revit ‘ila place de Sa’am/Enki/Heru, avec toute la charge émotionnelle vécue sur Instant par le personage. Anton Parks s'impose done dinterminables et d'innombrables séances de relecture émotionnelle pour parvenir & « Tant que ce n’est pas écrit, ca me reste en téte: je le garde en mémoire et ca me fatigue. UKKIN(NA) DDécodage dune tablets sumérenne ob fon volt un Annu’ (opporence delrerantrptlenna soccoupler avec une humaine des Chroniques, ls scénes deviennent trés dures, de plus en plus violentes, avec toutes les émotions wécues par Enki/Heru. Cest un aspect compliqué pour moi et aimerais que tout ga soit derriére «De plus, les Chroniques ont un cété frustrant au plan narratif histoire est fag. Je ne pews rien changer, et c'est lourd a éerire. En plus de a, je ne sis pas écrire de roman! Je nen ai quasiment jamais lu, peut-étre dewx ow trois Sherlock Holmes quand j tas, amin. t en tout cas, jamais de SFI D'ot les questionnements que ra eus sur la facon d'écrire les mile cing cents pages des Chro- ‘niques... Cest donc un honneur pour moi avoir des lecteurs, de vrais lecteurs, passionnés. Parce que ga me demande énormé- ‘ment dinvestissement personnel, émetionnel.» En Voccurrence, «apres la paration du tome I [.]'éais déprimé, sur les rtules, au bout du rouleau. Le tome | avait é assez facile & rétiger, mais Tel sest avéré pesant,plombant Je me disais: “Qui a peut inté- resser, cet Enki dépresifet ces sesions de clonage & réptition, ces clones massacrés, cette boucherie” » En revanche, «une fos que est rit ga me libre dela mati grise ete peux passer & autre chose. Tant que ce nest pas érit,ca me reste en tte:jele garde en ‘mémoire et ca me fatigue. C'est carrément vital de mien libérer. » Par contraste, « c'est pour ¢a que je m'éclate avec les essai » ~ savoir Le Testament de la Vierge et un deuxiéme, moins long, prévu pour septembre (et dont le titre, excellent, est encore a confirmer) De fait, dans un essai, le récit n'est pas figé; auteur, cette fois, est libre; il n'est pas le simple transcripteur d'une his- toire recue et imposée, mais bien le créateur ‘et maitre de son propos. « Pour Le Testament de la Vierge, jai essayé d'avancer dans certains cdomaines nouveaux pour mt, afin de compléter et interpréter ce que jai regu. Exemple? Les travaux de Tesla sur Vhydrodlectricité. Je m'élate beau- coup plus dans la recherche pure et la réalisation ‘coucher cette histoire sur le papier. « Farjour, é d'un essai que dans la rédaction du récit des Sei auSianenc ents une dent page tare 9 renner Chroniques. Ce que Jai recu.m’ouvre tellement ‘Pages, grand maximum, si je suis en forme... est Vital de m’en de pistes! Cest franchement plus jouissif que les tres lourd émotionnellement. » De plus, « Au fil libérer. » Chroniques. » © vont®XUS2 67Cet engouement pour la recherche do- ‘cumentaire remonte & l'époque ol Anton Parks rédigeait Adam Genii&. « A partir de 4a rédaction du tome I, afin de pouvoir faire des corrélations (linguistiques, archéologiques, historiques, mythologiques, et) jal passé beau coup de temps tla bibliothéque du Centre Beau bourg, a la bibliothéque Francois-Mitterand et 4 celle du Louvre. Cest& partir du tome It que je ‘commence a confronter ls infos que jai rues par flashes} avec les textes historiques. D'autant plus aque fai décidé, ce moment-la, de placer de fason systématique des extraits de documents historiques en exergue de chaque chapitre des Chroniques. Ga demande un peu dargent pour acheter tous ces livres [sa bibliothéque en compte plusieurs centaines, dont ‘certains en anglais, inédits en francais. Si je ne peux ‘pas me les procurer en dur, jessaye de les dégoter sur le Net, en POF, quand il sagt de livres anciens, non réédités et libres de droits. » Cest diailleurs grice aux livres et a la recherche documentaire que Les Chroniques du Girki ont vu le jour. Bref retour en orridre En 1981, jai 24 ans. Les flashes Sarétent, parce que je le décide. Jestimais avoir assez recu, et ga devenait invi- vable. Ces scénes requ représentaient une tlle intrusion. presque un viol. Je n'ai aucune vision globale de la chose, 68 MEMS 201 ©ee « Je suis tombé, Lex Chroniques sont le fut dela confrontation EOS TCE oat rte eet jar curiosité, sur le Petit lexique aucun recul, Méme 'aspec reptiien des persomnages avait rien ly sumérien « a alte de ma vi » L’Arbre des Sephiroth n’est pas hébreu, mais égyptien... et autres révélations Lu rayon des révélations fracassantes auxquelles Anton Parks nous @ habitués, Le Révell du Phenix content deux bolls suprises La premidre conceme lidenié des éranges personages que sont les « anges déchus » et les « anges veilleurs ». Ce sont des Nungal — donc des Gina’ebul males (eréés par Sa’am et Nommu & 'époque du Secret des etoiles sombres) — qu’Horus va devoir rallier & sa cause avant cde défier Seth. emplacement de la montagne des « veilleus » a été locolisé par Anton Parks, rnon loin de Kharsag (actuelle Turquie)!. Quant aux Nephilim, ils sont les enfants que certains Gina'abul (Nungal et Anunnck) ent evs avec des humeines, enfants paroisprésentés comme des ‘« géonts » dans les anciens textes (puisque les Gina‘abul sont plus grands que nous ~ 2,10 m_ ‘moximum) ‘Autre jle décovverte: Forgine de Arbre des Sephiroth, Arbre de Vie dela kabbale juve, qui, ‘pout le coup, n’a rien de particuliérement juif, puisque le nom et la signification de chocune des ‘dx Sephira sont égypliens En fait, selon Parks, « I’Arbre des Sephiroth représente assurément lassemblée primitive des dieux Sgyptions® », c'estdire les personnages Gina’abul dont nous suivons les aventures, depuis quelques dizaines ov centaines de millers d’années, au fil des Chroniques. « En pls des ‘noms originellement égyptiens, on relrouve dans chacune des Sephira les atribu's de chaque clin de I'Egyple ancienne. De plus, chacune dente elles est 4 sa ploce dans la hiérarchie ‘Théogonie remodelée. Cette assemblée divine (que les Grecs devaient ensuite appeler I'e Ennéade ») est simplement le conseil politique supréme qui régi le teritoire sur lequel régnait Enki/Osirs, et que se disputent depuis sa mort Isis et Horus (avec Djehuti/Thot, Ninmah/Serkt, Ninanno/Nephiys et Dime'ege/Neret) d'un cdté, et Atum/Ra (c'esté-dire An/ Yahvé) et Enlil/Seth, de autre. « Cette Ennéade est une théagonie totalement remodelée pour des raisons idéologiques », qui semblent tre au fondement de lo formidable manipulation — longuement détailée dans Le Testament de la Vierge - qui o permis de substtver un pouvoir potriarcal (celui d’An, ¢’Enlil et de leurs funestes Anunnaki) & lo puissance matriarcale originelle {incarnée par Nammu/Nut, véritable créairice du genre humain). « A origine, poursuit Anton Parks, le clergé égyptin a rectifé la généalogie primitive des dieux dans la ‘seule volonté de marquer la domination du démiurge solaire masculin sur les autres éléments cde la Nature qu’incarnait& elle seule la déesse primordiale Nut/Nammu. Cette opération ‘est en connexion directe avec le terme égyptien Yaw ou IAW (« adoration », « priére ») qui ‘a donné plus tard YHWH (Yahvé), le dieu de la Bibl, le véritable dieu qu'il falait prier en Eqyple, & savoir: Aum/R6, [..] Cet done une voonié poiique & pene voile quia incis ancien clergé égyptien & étoulfer importance de la famille de Nut/Nammu. » Un oimable bidouilage dont nous subissons encore les conséquences Féminité diabolisée, Cette « réécriture totale de l'histoire égyprtionne et sumérienne ~ berceaux de nos civilisations occidentales ~ au profit d'une histoire volontairement rendue confuse, parfois méme inventée et codée », explique sans doute, au moins en parte, la persistance depuis lors et jusqu’a nos jours, d'un ordre religieux, politique et économique ‘auloritare et violent, typiquement masculin, bosé sur la domination, le contre et la Compéiition. Dans le méme temps, Fapproche feminine du powoir et de la vie collective, basée sur a conciliation, la cofiance et la coopération, était ignorée voire diaboisée. IIn'y 0.qu' se pencher, dans Adam Genisis, sur a fagon dont Nommu et es suivants soeeieeint lo destinge de leurs lignées d’hominidés, par opposition au sort qu’An, Enlil et les Anunnaki leur ont résorvé. {Ine s'agit pas d’idécliser le matriarcat et d’affirmer qu'un pouvoir féminin est foreément préférable. Il s‘agit uste de rétablir 'équilibre entre les deux aspects, de méme qu'il serait temps désormais d’équilibrer les deux hémisphéres, gauche (masculin) et droit (feminin), de notre cerveau, plutét que de loisser l'un dominer autre. Cele aussi, d'cilleurs, nous envoie la thématque 2012 (voir NEXUS n° 71, « 2012 : nowvelle de ou fox débat? », p. 70.8 81) (Ge qi riempache pas Anon Pas de consider ques onges fs quis ont cts par svc des eres vist & des Hequancesinconcevables pow xs, decal u sree bal ot ion, Lun fompche pos ure, dns col encack sont ses un tte int, LC ounalve beige, spiccioe de proc atone cf Aion Posi ive tarmac 72 NEXUS? @Limportance accordée aux symboles se retrouve aussi chez les Planificateurs. Chez les Ginaabul, le symbolisme préside & tout acte de création, dans quelque domaine que ce soit. Méme encore au. Jourd’hui, chez les peuples premiers, chaque geste important de la vie quo- tidienne est empreint de symbolisme: il est sacralisé, inscrit dans un contexte sel et magique, et en touré d'un rituel plus ‘ou moins élaboré. Le symbole et le rite sont indissociables de toute création. La perte de cette dimension ri: tuelle et symbo- lique était une des caractéris tiques, selon tériste René Guénon, dela profanation et de la dégénérescence du monde modeme. Pour les USumgal et les Anunnaki, en revanche, Cest surtout utile pour asseoir et garder leur pouvoir. Et puisque les Anunnaki sont parfois supposés tirer les ficelles de notre monde et étre encore au pou- Voir, il n'y a qu’a regarder le réle que joue le sym: bolisme dans le marketing et la communication (6conomique et politique): c'est éloquent’ ‘Comme les chamanes «Le symbolisme se constate aussi dans le chotx du loup et du faucon [les Nungal,répartis en deus clans, se sont choisi des tétes de loup et de faucon comme embldmes ‘Notes BE tse ind or tp le ere eon ahs Serco eaten sateen ance fee rc Eifel eet ign compensa ga Bedi oye eae eee es oe oes ‘Ado Genisi |p. 246): «Ainsi donc, oe erred pee eer init pee eee els Be oceania tated votes Eni coer ceeee a ecm pled ce peatame a tn Pac meecne eeeeeoscian reine, « Uhumain ne s’en sortira pas s'il ne se rapproche pas de la Nature et des animaux. » pour se dstinguer]. Cholsr un animal pour se re présenter permet dacquérr certains powvois, ‘manes.Celaimplign tun pied d’égalité avec les animaux, nos maftres dapprentissage, se battre aux cétés des humains, voix: «Peut-étre, dailleurs, fréquentation.» proche pas de la Nature Parks appuie son épou trevues récentes' de nous couper de ces rythmes naturels peu trés cher. @ que le but des Planificateurs, en créant autant despéces diffirentes sur Terre, Gait de nous permettre apprendre ce que nous avons oublié «au fl du temps, par leur exemple et leur certaines capacités qui ne peuvent étre transmises & Thomme que par cet in- termédiaire. Cest ce que font les cha- cde se mettre sur voire de les considérer comme lon la pensée amérindienne. » Sans quoi, il ne peut rien se passer. «Les Usumgal ne savent pas faire ga, mais les ‘Nungal, si: ils ont appris le faire, & force dessuyer des catastrophesetdaffronter les pires difcultés A force de se itsont appris"humilit,le res- pect.» Elle fait une pause et ajoute, en pensant & haute umain ne sen sortira pas sil ne se rap- des animaux. » Anton ~ et est un point de vue quil développe souvent dans ses en- Vhumanité «est connectée physiquement sa maison: la Tere ». Nous avons &6 congus en symbiose avec les rythmes de la Terre: nous sommes syntonisés, «réglés sur Uhorloge terrestre »(dixit Sa'am/Enki), et le fait rt nous cofiter cher et nous cotite dailleurs déja ‘Alexandre Rougé ee tien cet sate sre obese Scie ‘es empacher dé KEparern ere desis clita Rane cued teportetrsls toes Secrets arches east: dx Gob i rome Bo i, Sitter ieechetebin lords 2012, fate: deer hp hepa et 0/8 ed Ohara i +4, A commencer por le ‘Ia accords 4 ses lecteurs, et qui Hemet etieree re Nexus 73 © teoert dyson opp pol 73