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Cette manifestation orgenisée par Guy DUCHER et André BAILLY dans le cadre du SICOB a connu un vif succés tant par le nombre des assistants que par la qualité des intervenants et des sujets traités ; 105 Participants, 8 orateurs, 10 constructeurs en table onde... et le 700* membre de I'AFT, tel est le bilan en chiffres. RENCONTRE AFT AU SICOB Guy Ducher ot André Bailly pendant exposé de G. Gros. Nous publions dans ce numéro les exposés de MM. CORMIER et DUBUISSON, les autres interven- tions trouveront place dans les prochains numéros de XYZ. LA REPRESENTATION GRAPHIQUE | DES DONNEES NUMERIQUES LOCALISEES DES FICHIERS ADMINISTRATIFS par P. CORMIER Ingénieur en Chef Géographe Cet exposé fait le point d’une étude effectuée en 1976 par I'Opération Pilote Interministérelle sur les Données Administratives (en abrégé O.P.I.). lest bon de rappeler, en préambule, ce qu’est cot organise qui a donné naissance au CEES! (Cen- tro d'Etudes et d’Expérimentations des Systemes d'information). Créé par arraté conjoint du Ministre de I'Economie ot du Ministre de I'industrie et placé auprés de ce der- hier, c'est un organisme national a vocation intermi nistérielle, qui intervient dans le domaine des applica- tions de I'informatique et de la tlématique. II associ des administrations de |'Etat, des collectivités locales et des organismes du secteur public ot para-public ans la conception et /a réalisation d/expériences pilotes en vraie grandeur relatives 8 des systémes d'information d'intérét collectif, Le sidge est situé & Marseillo®, los chefs de projets de YO.P.L. étant détachés pour les besoins propres de ‘ces projets par lour service d'origine (D.G.l., INSEE, D.B.T.P.C., MIPI, IGN, otc...). Les 7 projets initiaux étaient articulés ainsi, par numéros d'ordre 1) Le R.G.U. (Répertoire Géographique Urbait amelioration (fiabilisation sur la commune d’Avi- "CEES. 949 bd Romain Rolland 19008 MARSEILLE. 50 gnon, en particulier adresse postele), son emploi, son extension hors de la zone dense, etc. Le R.G.P. (Répertoire Géographique des Pat- calles}: son valuation, sa création (toujours sur Avi- gnon), son emploi, ses possibiltés, en particulier en liaison avec lo RGU. (Cf. fig. 1: éléments du Systéme SILOE). 2) Le R.B.L, (Répertoire des Batiments et Locaux’ : a faisabiité, sa procédure de mise en ceuvre, ses possibiltés, 3) Les logiciels de normalisation et de correction des adresses postales ot les logiciels de cartographie automatique thématique. 4) Le fichier SIRANA : Systeme informatisé prolon- geant SIRENE aux établissements administratifs et ‘Ux équipements collectifs ; scindé ensuite en deux projets, le second étant_aujourc’hui opérationnel sous le nom de FRESC (Fichier Régional o’Equipe- ments ot de Services Collectifs). 5) Aide aux villas nouvelles : avec application a la vill de FOS-SUR-MER. 8) Etudes urbaines sur une ville témoin (Avignon) grace au R.G.U., au R.G.P. ot aux fichiers numér- Ques existants, pour des problémes divers d'urbani- sation (étude des COS) ot de gestion utbaine (tour- nées de facteurs, de ramassage d’ordures ménagé- tos, de relevés et maintenance de comptours d'eau, ete... 7) Evaluations foncibres : prix des terrains batis et rnon batis en fonction de divers param@tres. Ce projet ‘a débouché sur le fichier FIEF (Fichier Informatisé des Evaluations Fonciéres). Tous oes projets nécessitaient I'emploi de l'ordina- teur, de logiciels et particuliérement de logiciels de cartographie automatique thématique pour visualiser sur écran ou sur papier les statistiques ou données figurant habituellement sous forme de listages volu- ineux, assez peu utilisables a un niveau de synthése élevé, celui des “décideurs” par exemple, parce que peu expressifs. Le projet 3 était dono un projet pivot, qui a été abordé des le début et réalisé sur une seule année pratiquement, mis a part certaines études initiales. Le but en était, & court terme, de rendre service efficacement aux autres projets de I'0.P.. et, évi demment & long terme, aux administrations et muni cipalités pouvant étro intéressées, du fait notamment de la création de nouveaux répertoires nationaux de ‘a¢ocodification, dont le cott élevé était précédem- ment un obstacle a ce type de visualisation. Crest 2 ce titre que l'on a érigé ces travaux d’étu- des de logiciols en projet et que l'on en a étendu le champ & des logiciels qui n’étaient pas strictement indispensables a 1'0.P.. Une évaluation de certains de ces logiciels devait aussi étre apportée, a la suite d’une experimentation sur une sélection de départ, ‘Avant de décrire la conduite du projet et de ses résultats, examinons d’abord comment se présente une chaine complete de logiciels de traitement de données aboutissant & une visualisation sous forme de carte selon un ou plusieurs themes choisis. (Cf. tableau O). On trouve ¢’abord, & partir des données de locali sation, les logiciels de création de fichiers de géoco- dification, ceux qui permettent d’attribuer des coor données & un certain nombre de points, de lignes, de zones, compte tenu de leurs qualités intrinséques detail planimétrique, limite administrative, atc... Rap- pelons que la saisie des données peut étre faite direc- ‘tement sur lo terrain (par points du sol, du sur-sol, du sous-sol ; manuellement ou semi-automatiquement), par veoteurs aérospatiaux (photos a partir de satoll tes ou avions), ou & partir de cartes existantes (saisie manuelle par suivage de lignes ou semi-automatisée, saisie automatique par balayage avec définition en mode maillé de la zone de travail “scanner” & plat ou a tambour). Le logiciel sera le plus souvent un logiciel de con- tréle : validité des coordonnées, topologie de Fenchat nement des points ou des lignes, affectation de codes, ou un logiciel d'aide interactive sur console. On aboutit finalement, la suite de ce premier groupe de logiciols, au "Fichier de Géocodification” que |'on peut aussi appeler "“Répertoire Géographi- que”. C’est en général un fichier-passerelle permet- tant, & partir d’un localisant (tel I'adresse postale, un numéro de parcelle cadastrale, un numéro de code ‘de commune) de passer & un autre localisant plus fin, plus descriptif de I'espace (coordonnées x,y et/ou 2). Ainsi sont lo R.G.U, le R.G.P. (Cf. fig. 1), le PLC (Répertoire des Limites de Communes), le R.G.C. (Répertoire Géographique des Communes : coor- données du Chef-lieu de commune ou de son cen- troide). le R.L-D. (Répertoire des Limites de Départe- ments), le F.1.C. (Fichier Topographique Cadastral), ete. ll existe, par ailleurs, un certain nombre important de fichiors administratits qui sont déja informatisés soit dés leur création, soit ultérieurement (Cr. étude STERIA 1971-72 pour la Délégation a Informatique, ‘et qui est contenue en substance dans le rapport de fin de projet O.P.l.). Ce que doit contenir un tel fichier pour pouvoir étre introduit dans une chaine de cartographie automatique est évidemment un (ou [roms or, [aera ee anes Leon [| tn (Sie | Se Wier 9 = chene oman te esi carts 51 plusieurs} “localisant”. A défaut, il faudra créer des tables de passage d’un fichier & Un autre pour ratta- cher un “identifiant” donné a tel ou tel “localisant”” dament répertorié et utilisé. C’est une partie du rle de ces répertoires géographiques de constituer ainsi de (elles tables de passage, Un autre type de logiciel apparatt & ce niveau qui, bien que apparemment assez en dehors parfois de la chaine cartographique, est assez indispensable pour sélectionner les données, surtout si elles sont en nombre trés élevé : c'est'le S.G.B.D. (Systéme de Gestion de Base de Données). D'ailleurs, un tel logi Ciel peut étre vraiment traité de géographique s'il est ‘capable de sélectionner les données a partir de leurs coordonnées déja contenues dans le fichier (par exemple une zone définie par son pourtour) Viennent ensuite les logiciels de traitement de ces données administratives : on peut citer entres autres traitements courants, les agrégations de données (résumé des valeurs de plusieurs points & un seul point moyen), les interpolations, les lissages ; la seg- mentation des données {qualités ou valeurs) en clas- ses statistiques avec représontation de histo- gramme (souvent en interactif pour faire un choix plus judicieux et plus expressif), la sélection, la corré- lation (avec le degré de corrélation en valeurs de natures différentes si 'on désire représonter plusieurs types de données a la fois sur une méme carte) ; optimisation (de trajets entre points d'un graphe, par ex.) ; l'affectation (d'établissements & des quar- tiers de villes), otc... On trouve ensuite Jes logiciels d’apparioment entre les données localisées et les repertoires géogra- phiques, sur clés strictes (codes parfaitement définis logiquement) ou approchées (noms de rues avec orthographes divetses: i existe deux logiciels recommandés par '0.P.1. pour effectuer cet apparie- ment; FRANSTAN qui normalise l'adresse postale, UNIMATCH qui apparie malgré des erreurs de gra- phie avec un certain taux de réussite) Enfin, les logiciels de visualisation proprement dite, qui permettent une sortie graphique et qui peu- vent étre par exemple les logiciols de dessin des constructeurs de machines : écrans cathodiques, tracours cathodiques, tables tracantes, traceurs opti- ques (@ lesers), traceurs électrostatiques, traceurs & jets d'encre, voire imprimante d'ordinateur, avec la possibilité du noir et blane ou de la couleur, l'emploi du mode vecteur ou du mode balayage (mode T.V.). A partir du schéma de cette chaine ainsi organisée, le comité cle projet composé de membres de I'Equi- pement (DAFU, D.B.1.P.C.), de Economie et des Finances (D.G.l., INSEE-SIL), de l'industrie et de la Recherche (MIPI) et de 0.P.I. 2 étudié une exitério- logie des logiciels avec de trés nombreuses rubri- gues pour permettre une description extrmement fine des produits, de maniére & déboucher sur une typologie donnant la possibilité de regrouper les logiciels par groupes ou chapitres. (cf. tableau 3 en fin d'article.) Lenquéte Une enquéte des ressources et des besoins a été menge de facon & recenser les produits logiciels utili ssés en France, dune part, et los utlisateurs poten- tiels, d’autre part Deux types d’imprimés d’enquéte ont été lancés auprés de 260 organismes et des consultations direc- tes ou par téléphone ont été effectuées. Les répon- ses & 'enquéte “ressources” ont permis de débou- cher sur un catalogue des logiciels (a imitation de ce que font couramment les américains), véritable inventaire descriptif détailé et qui a été anvoyé en Temerciement 3 chacun des 70 organismes ayant répondu au questionnaire. Les résultats de enquéte ‘besoins' figurent dans le rapport final de fin de pro- jet (Ref, 4226/OPI/PC/MT - Mars 1977). Le champ de enqudte a été étendu a tout logiciel traitant de coordonnées x,y,2, & exception toutefois des logiciels bien spécifiques de géodésie classique ou spatiale, de photogrammétrie (aérotriangulation, formation de modeles spatiaux), de reconnaissances de formes, de calculs de points & partir d'observa- tions au sol aériennnes ou spatiales. L’enquéte inclut done les logiciels non seulement thématiques mais également topographiques décrivant les éléments duu sol {courbes de niveau du sur-sol (planimétrie, volu- meétie urbaine), et du sous-sol (réseaux). On s'est limité, par contre, aux seuls logiciels éla- borés en France et aux quelques logiciels étrangers qui y sont couramment utilisé, Le Catalogue des Logiciels de cartographic Ce catalogue (réf. 4228 /OPI/PC/MT - Mars 1977) ‘est pas destiné a faire une comparaison des logi- ciels concurrents, mais il permet de rechercher le ou les produits correspondants un besoin donné. Cotte recherche peut s'effectuer selon deux appro- ches : soit que les fonctions attendues du logiciel soient connues, soit que l'on s‘intéresse seulement & Un certain "secteur" sans chercher un logiciel donné. Pour faire cette recherche, on a présenté plusieurs: tableaux qui s‘utilisent ainsi : 1) 2 tableaux de présélection (cf. tableaux 1 et 2en fin d'article) comportant, sous forme d’organi- gramme, des numéros de renvoi 8 2 tableaux annexes de noms de logiciels regroupés sous ces, numéros. 2) Un index alphabétique des logiciels selon leur sigle, auquel il suffit de se reporter aprés avoir choisi tun nom dans I'une des listes précédentes, et qui ren- vole au chapitre et a la page concernés. 3) Les Chapitres, au nombre de 9 (cf. le sommaire et les tétes de chapitres Ill, IV, V et VI). Les logiciels 52 sont décrits dans des colonnes : la 1% donne le nom de la chaine, des différentes phases, des prograt mes et des Sous-programmes appolés. La 2° décr Fobjet et comporte des lettres de renvoi a des fonc- tions dun tableau synoptique, montrant les possibili- 1és diverses et variées d'un’ logiciel donné. La 3° donne les noms des organismes créateurs (avec la date), utiisateurs et colui ayant assuré le finance ment. La 4 décrit le systéme, le langage, le nombre diinstructions, l'encombrement mémoire, le nombre de fichiers, la 6 les machines utilisées avec leurs péri- phériques. Enfin la 6° renseigne sur le niveau de maintenance, la documentation, la diffusion, le mode dobtention (loué/vendu) 4) Les problémes de vecabulaires entre différents spécialistes et les abréviations, tres nombreuses, utilisées figurent dans deux autres tableaux. 6) Le tableau synoptique (cf, tableau Sen fin d’arti- cle) permet de renvoyer soit au chapitre (I IX), soit un type de logiciel (lettre de A a X), types qui sont rappelés dans la colonne objet des chapitres. Ces types, sont on fait des fonctions partioulieres. 6) On a ajouté une liste des organismes (120) par ordre alphabétique dont 'adresse figure, par ailleurs, dans une annexe du rapport final. 7) Un tableau complémentaire fournit des réponses de détail cur cortains logiciels mieux décrits, avec un essai de classement solon la critériologie de I'0.P.1. L’expérimentation : Elle a conduit 8 des fiches descriptives détalllées figurant en annexe au rapport. On déorit également Vemploi qui a été fait &'0.P.l. On indique aussi sur- tout ce qu'il est possible d’attendre des répertoires et des fichiers informatisés pour ce type dapplication automatique. Le rapport final : Ii contient, outre une description'de I'enquéte, du projet, de sa conduite et des conclusions — Wétude des besoins — une bibliographie — la liste des fichiers informatisés de l'administra- tion les questionnaires établis pour mener 'enquéte — le répertoire des organismes avec leurs adres ses les fiches d’expérimentations les fiches de descriptions des logiciels. 1 ANNEXE ANNEXE Pour conclure, il est intérossant de montrer quelles sont les activités actuelles du CEES! (12 program- mes), ce qui fait bien ressortir 'emploi grandissant ui peut 8t¢e fait de la cartographie automatique thé- ‘matique & partir des fichiers existants ou en vole de création. Programmes 41) Systemes d'information fonciats 2} Systmes d’information sur les équipements col- lectifs et les établissements administratifs FRESC = Fichiers régionaux d’équipements et de services collectifs SIRENE-SECTEUR-PUBLIC 3) Catalogues d’informations 4) Systemes natlonaux d'informations administrati- ves pour le grand public : emploi du vidéotex (sur Vélizy) 5) Simplification des procédures administratives pour les entreprises. Transfert de données socia les. Déclaration des entreprises en un lieu unique 6) Systéme d'information en milieu rural 7) Systémes d'information des collectivités locales 8) Systéme d'information municipal pour le grand public, assisté par la télématique - Opération Gre- noble 9) Systimes d'information du Parlement 40) Emploi a distance 11) Systme documentaire sur les systémes d'infor- mation 12) Service d'information pour les petites et moyen- hes entreprises - Opération Poitou-Charentes exposé a été suivi de la projection d'une série de diepositives montrant différents types de cartes, sor- ties “géothématiques” de I'l.G.N. avec en particur lier : — femploi du systsme SEMIO pour la visualisa- tion & partir de fichiers maillés saisis sur tambour rotatif, de cartes sur console couleurs interactive ou ‘sur films couleurs séparées, insolés par une caméra & laser, —'emploi du_systéme de gestion de fichiers GITAN mis au point 41.G.N. et le R.G.U., R.LC., R.G.C,, F.T.C., etc... en plus des fichiers de top: graphic urbaine obtenus par voie photogrammétri que, :XEMPLE DE GARTOGRAPHIE STATISTIQUE “BALANCE MIGRATOIRE” (ENCART JOINT) E CATALOGUE DES LOGICIELS DE CARTOGRAPHIE AUTOMATIQUE. SOMMAIRE DU CATALOGUE, 1 Logiciels aptes & ut 1 Logi volumétrie urbaine ......... IV Logiciels congus pour ia cartographie topographique et spécialisés dans Val iser le ““Répertoire Géographique Urbain’ is de création, de contréle et mise & jour de répertoi MI Logiciels concus pour la eartographie topographique et spé Pages s géographiques .... ne oT jalisés dans la planimétrie, ou . 10 trie (courbes de niveau) <0... +. sees . cevtteseuseessess 16 YV Logiciels de cartographie thématique, c’est-d-dire aptes & une restitution cartographique sta- tistique: ceceeeseeveteee - cecsrtetetteesssess 26 53 VI Logiciels de recherche opérationnelie utilisables en amont dune restitution, araphique et pre- nant en compte une description de espace ... i 33 Vit Logiciels (modules de base) généraux, communs & d'autres... ne 37 VIII Systemes de gestion de bases de données utilisés & des fins cartographiques a IX Logics consus pour a cartographe géographiqu (petite échelle, continents, monde) «1... 48 Titres des colonnes.... : : 47 Index alphabétique des logiciels...) a 48 Index alphabétique des organismes concernés .... 52 Abréviations 35 Tableau synoptique des logiciels (typologie des logiciels de cartographic automatique et et logiciels associés)..... : 37 Classement de certains logiciels selon la crtériologie de POPL 58 Tableauy emplok du catalogue (1 1 Bs, 2 2 bs, 3 59 Vocabiilaite.......ceeeeeevsesee 64 Résumé du contenu des chapitres Ill, IV, V, VI MII — LOGICIELS CoNCUS POUR LA CARTOGRAPHIE TOPOGRAPHIQUE. ct spécialisés dans la planimétrie, y compris les vues ‘perspectives et coupes de batiments ou ouvrages (volumétrie urbaine) (Cartographie de réseau : seg- ments, polygones, facettes, polyédres) Ces logiciels utilisent une géocodification & un niveau élevé de précision en x, y, z des objets du sol, du sous-sol ou des superstructures visibles (bati, lim tes, etc...) ou invisibles (limites cadastrales, réseau souterrain, contacts géologiques, etc...) ls fournissent des résultats graphiques tels que vues en plan, profils, perspectives (architecture), cou- pes (représentations des VRD : voies et réseaux de distribution), blocs diagrammes, représentation en trois dimensions, IV — LOGICIELS CoNCUS POUR LA CARTOGRAPHIE TOPOGRAPHIQUE, et spécialisés dans altimétrie (courbes de niveau) done aptes a traiter des fonctions Z = F (x, y) et applicables & des techniques connexes, géophysique par exemple. Ensemble de techniques permettant de visualiser et destimer les variations d’une fonction continue Z. F (x, y) détinie sur une partie compacte (polygone) du plan, La fonction est elle-méme definie par un certain nombre de valeurs affectées A des points d'un réseau algatoire ou maillé (maille réguliére ou non). Les interpolations sont classiques (linéraires, quadrati- ques, & bicubiques glissantes “spline") ou obtenues par lissages (moindres carrés, filtrages divers, kri- ‘eeage). La description de la surface, qui peut etre le sol, se fait a un niveau de précision plus ou moins élevé. Les résultats graphiques sont des courbes de niveau dans le cas des vues en plan, Ils peuvent aussi étre des coupes, des profils, des perspectives, des blocs dia- grammes, des vues en trois dimensions. Les traitements peuvent donner licu & des calculs de surface, de cubature, de pente, d’ensoleillement et de recherche de profils favorables ou optimises, Y — LOGICIELS DE CARTOGRAPHIE THEMATIQUE C'est-i-dire aptes & une restitution cartographique statistique. Par opposition aux logiciels dits topographiques, ils utilisent une géocodification plus sommaire, plus Hache du terrain (semis de points, centroides de par- celles et valeurs attachées, graphe orienté des voies, tel le R.G.U., limites de communes, de départe- ments, de régions, Ils permettent de visualiser l'information, aprés analyse statistique, par cartes — sous forme linéaire : valeurs Ie long des élé- ments du graphe (flux de distribution), — sous forme zonale : valeurs reportées sur les dif- férentes zones limitées par le graphe (grisés, cet- cles de rayons variables), — par lignes isovaleurs, Ont été regroupés sous ce titre les logiciels de 161é- déiection : décodage et visualisation des bandes ‘magnétiques comportant des données enregistrées par satellites artificiels ou par avions dans plusieurs canaux de longueurs d’ondes différentes de Ia Iumiere visible et du rayonnement invisible. VI — LOGICIELS DE RECHERCHE, OPERATIONNELLE utilisables en amont d'une restitution graphique et prenant en compte une description de l’espace par coordonnées géographiques, tels : — Optimisation de trajets (tournées de ramassage, cemploi de pares de véhicules) — Affectation d’équipements collectifs (écoles, hGpitaux, ete...) jen que tous ne débouchent pas sur une sortie gra~ phique, ils ne demandent dans ce cas que peu d’ins- tructions supplémentaires pour générer une bande magnétique utilisable sur un traceur, visualisant ainsi Te phénoméne quantifié ou présenté sous forme de lis- tes ou de tableaux. La compréhension pour aide la décision finale est ainsi facilitée. Ces logiciels étaient du champ de Pancien projet 3.3 de OPI, inclus par la suite dans 3.2, 54. [eames aa OY Se sou nt h Sea Samy eae nae = canes na — lat ape sent ‘a on aE mS aw So | od oa eon am sa a ree om ve sao wee 990 9 se (nouvo1sia09039) SaNDIHevUDOgO SIZNNOG 3G SISva JG NOLLWAED 30 S1SIDINOT-F NVATAVA 55 TABLEAU 2. LOGICIELS DE VISUALISATION DE DONNEES (FONCTIONS Z (x. ¥) ‘A PAITIR DE 1 BASE DE AEOCODIFICATION 0X, V1 ET DES FICHIERS UTILISATEURS Z, A, [isin ara Plemetneun’ * Fears a ew saa i = a re Eas bt en fee Eee) fo — Whee Trae =|_les ctor ee, ees == =a caaeeaee™ [= pe oe «$6. ‘TABLEAU 3 TABLEAU SYNOPTIQUE DES LOGICIELS ‘TYPOLOGIE DES LOGICIELS DE CARTOGRAPHIE AUTOMATIQUE ET LOGICIELS ASSOCIES (AIDE A VUTILISATION DU CATALOGUE) cats d eis nr domes pesto, soaaeitiqns 1 LPs act ene pinned 1 WE] creer vss ten bsp | ne F | Foch pba L [Bri un a om wu [seers |_fr ents ttc nti 1] cnt ses ot, evan pein enn TE] ewes ar omen ; Tipe e os cot dt th ww Yes Bole enn 3 | 5 | [ews ce cota nti y ops mans 7 i Gre 3 ran sis itn ps mgs br ae ae 3 ut ec arse te west i 2 atin canna ip nan 3 W calels dinices morpholegiqus, de surlees, de eubotures i cant ds pis pr ws on bedava ene 2 ae ae 5 eo tas or npn nae, v & P* statatques agrigtas we sogment glands suraces paola repeeetation€ js xs y "sign aaa Tyco a go oat oh 170 7 ie deni 2 | is tpn ts w =S_a_a_—EO———————————— 2 |_FFems cates ia oer bean a Fico Tan ey | [ence ae be wr ks wee, hangin a oa oe Scotter Soon in Sanwiquat 0 RY ey conan dint LC, PLO} or no 1 ata ted sera ne sini, pnp tte cds teat sn br eda apd ots No ie: gi pgm rng on pi cal Tein pies a oni rie = Tatas maton 7 ott cas ptt gp engl gl gu i cata ve aon aon sce chp alga ps spcalenent ence pro ee oe

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