Professional Documents
Culture Documents
2003-2004
DELAHAIES Sylvain
I Introduction 2
II Présentation générale 4
1 outils de géométrie différentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 équation, action de Yang-Mills, équation variationnelle . . . . . . . . . . . . . . 7
I Introduction
Dans l’étude des phénomènes physiques on se place dans une variété M de dimension 4,
l’espace-temps. Les variables dynamiques (trajectoires des particules) sont représentées par des
champs ψ : M → V à valeurs dans un espace vectoriel V, définissant leur position dans l’espace
temps par m ∈ M , ainsi que différentes charges ou états qui leur sont associés représentées par
un élément de V. Deux états possibles d’une variable localisée en m ∈ M sont reliés par un
unique élément g d’un groupe de transformation G. ψ est donc une section d’un fibré vectoriel
au dessus de M, de fibre type V et de groupe G.
La dynamique est déterminée par un Lagrangien L(m,ψ(m),∂µ ψ(m)) fonction à valeurs réelles
du point m ∈ M du champ et de ses dérivées premières. Les équations du mouvement sont
alors obtenues par principe variationel à partir de L, ie les trajectoires autorisées sont celles
qui vérifient l’équation:
d
S(ψ + tσ)|t=0 = 0
dt
où S(ψ) est l’action associée à L:
Z
S(ψ) = L(m,ψ(m),∂µ ψ(m))volM .
On introduit à présent une géométrie sur le fibré en considérant une connexion A ou potentiel
de jauge sur M, ie une 1-forme à valeur dans l’algèbre de Lie G de G. Dans un système de
coordonnées locales de M on a:
A = Aaµ (m)Ea dxµ , où {Ea } est une base orthonormée de G et Aaµ ∈ C ∞ (M ).
F = (∂µ Aaν − ∂ν Aaµ + cabc Abµ Acν )Ea dxµ ∧ dxν , cabc sont les constantes de sturctures de G
= Fµν dxµ ∧ dxν .
où ( , ) est une forme bilinéaire symétrique non dégénérée, définie à l’aide de A, d’une métrique
sur M et d’une structure orthogonale sur G.
I. INTRODUCTION 3
d∇ ∗ F = 0,
où d∇ est l’extension de l’opérateur ∇, défini par ∇ψ = dψ + Aψ, aux formes sur M à valeurs
dans E.
L’exposé suivant constitue une étude d’un article de M. Dubois-Violette, [3]. Après
une présentation des objets mathématiques liés aux équations de Yang-Mills, j’étudierais un
théorème de M.S. Narasimhan et S. Ramanan relatif aux connexions universelles sur les
U (k)-fibrés principaux afin de reformuler les équations de Yang-Mills en terme de champs à
valeurs dans une variété grassmanienne GC (n,k).
II. PRÉSENTATION GÉNÉRALE 4
II Présentation générale
1 outils de géométrie différentielle
références : [5], [7], [10], [2].
fibré pincipal :
Un Fibré principal P(M,G), est la donnée d’une variété de base M, d’un groupe structural
G groupe de Lie, d’une surjection différentiable π : P → M et d’une action du groupe G sur
P, R̃ : G × P → P , tels que:
– G agit librement à droite sur P par R̃ : G × P → P , R̃g (p) = p.g
– pour tout x ∈ M , il existe un ouvert U de M contenant x et un difféomorphisme
φ : U × G → π −1 (U ) tel que π(φ(x,g)) = x, et φ(x,hg) = φ(x,h).g = R̃g (φ(x,h)).
connexion :
Pour répondre à ce problème on introduit une connexion sur le fibré principal P(M,G).
Une connexion sur P(M,G) est une 1-forme différentielle sur P à valeur dans G vérifiant:
– R̃g∗ ω = ad(g −1 )ω
– ω( d p.exp(tX) ) = X, où X ∈ G,
dt t=0
On peut alors en chaque point p ∈ P scinder l’espace tangent Tp P de la façon suivante:
T p P = Vp ⊕ Hp ,
R̃g∗ φ = lg−1 φ,
∗
L’ensemble des formes tensorielles de type (l,V) sur P est noté Ω l (P,V ).
La différentielle covariante Dω envoie une r-forme tensorielle de type (l,V) sur une (r+1)-forme
tensorielle de type (l,V), et on a la formule de calcul suivante:
r
Dω φ = dφ + η(ω)∧φ,
˙ φ ∈ Ω l (P,V ),
Ωω = Dω ω,
on a ”l’équation de structure”:
Ωω = dω + [ω,ω].
A une r-forme différentielle α ∈ Ωr (M,E) on peut associer, par le biais d’une trivialisation
r
locale, une r-forme tensorielle sur P de type (l,V), α ∈ Ωl (P,V ). L’espace des sections Γ(E)
s’identifie donc à l’espace des fonctions de P sur V G-équivariantes, ie vérifiant f (R̃g (p)) =
∗
lg−1 f (p). L’opérateur Dω sur Ωl (P,V ) descend alors sur Ω∗ (M,E) en un opérateur ∇ : Γ(E) →
Ω1 (M,E) qui s’étend en une dérivation d∇ : Ωr (M,E) → Ωr+1 (M,E), définit par:
d∇ ψ = Dω ψ, ψ ∈ Ωr (M,E).
L’opérateur ∇ vérifie :
∇f S = df ⊗ S + f ∇S, f ∈ C ∞ (M ), S ∈ Γ(E),
cette propriété est le point de départ de la définition axiomatique des connexions sur les fibrés
vectoriels, et l’opérateur ∇ porte le nom de connexion sur E.
De la formule de différentation covariante des formes tensorielles on obtient:
d∇ α = dα + η(A) ∧ α, α ∈ Ωr (M,E),
II. PRÉSENTATION GÉNÉRALE 6
F ∇ = dA + A ∧ A.
C’est une 2-forme sur M à valeur dans les endomorphismes du fibré vectoriel E, et par l’iso-
morphisme Ω2 (M,hom(E)) w hom(Γ(E),Ω2 (M,E)), F ∇ apparait comme étant l’opérateur
d∇ ◦ ∇ : Γ(E) → Ω2 (M,E), ie (d∇ )2 tel que:
d∇ ◦ d∇ ψ = F ∇ ∧ ψ, ψ ∈ Ωr (M,E).
Il existe une unique connexion Φ∗ (∇) sur Φ∗ (E) telle que le diagramme suivant commute:
∇
Γ(E) −−−−→ Ω1 (M,E)
∗ ∗
Φ y Φ y
Φ∗ (∇)
Γ(Φ∗ (E)) −−−−→ Ω1 (M 0 ,Φ∗ (E))
∗ (∇)
L’opérateur d∇ s’envoit également en un unique opérateur dΦ et la courbure de la connexion
Φ∗ (∇) est donnée par :
∗ (∇)
FΦ = Φ∗ (F ∇ ).
La construction précédente est compatible avec les fibrés principaux associés aux fibrés
vectoriels E et E’, le diagramme suivant résume cette notion de compatibilité (voir [4]):
∗ (∇ω ) Φ̂∗ ω
d Φ̂ = d∇
Ω∗ (M 0 ,Φ∗ (E)) - Ω∗+1 (M 0 ,Φ∗ (E))
6
6
Φ̂∗ ω
D
Ωl ∗ (Φ∗ (P ),V ) -Ω
l
∗+1 (Φ∗ (P ),V )
6 6
ω
d∇
Ω∗ (M,E) - Ω∗+1 (M,E)
Dω -
Ωl ∗ (P,V ) Ωl ∗+1 (P,V )
Soit P (M,G) un fibré principal au dessus de (M,g) variété riemanienne et ω une forme de
connexion sur P. Sur Ω∗ (M ) on a l’opérateur de Hodge ∗ : Ωk (M ) → Ωn−k (M ). L’isomor-
phisme h : Hp → Tρ(p) M permet de définir une métrique g̃p sur Hp en chaque point de P, la
forme de volume sur M se relève également en une forme sur Hp . Ceci permet de définir un
k n−k
opérateur de Hodge ˜∗ : ∧k (Hp ) → ∧n−k (Hp ) qui s’étend en ¯∗ : Ω (P,V ) → Ω (P,V ).
Dω ¯∗Ωω = 0
action de Yang-Mills :
On peut alors définir en chaque point de P une forme bilinéaire symétrique non dégénérée
notée (.,.) sur les r-formes horizontales à valeurs dans G en ce point.
= (Ω,Ω)(p),
II. PRÉSENTATION GÉNÉRALE 8
équation variationnelle :
La forme (Ω,Ω)volM définit un lagrangien dont l’action associée est SY M (ω). Une connexion
ω sur P est dite stationaire pour l’action SY M si elle vérifie:
d 1
SY M (ω + tσ)|t=0 = 0, où σ ∈ Ωad (P,G).
dt
1
Soit ω une forme de connexion sur P, σ ∈ Ωad (P,G), on a alors:
Z
d d 1
SY M (ω + tσ)|t=0 = − (Ωω+tσ ,Ωω+tσ )volM |t=0
dt dt 2 M
Z
1 d ω+tσ ω+tσ
=− (Ω ,Ω )|t=0 volM
2 M dt
Z
=− (Ωω ,Dω σ)volM
ZM
=− (δ ω Ωω ,σ)volM , où δ ω = ε(−1)n(k+1) ¯∗Dω ¯
∗
M
ainsi ω est stationnaire pour SY M si elle vérifie l’équation δ ω Ωω = 0 qui est équivalente à
l’équation de Yang-Mills pour ω. Les équations de Yang-Mills aparaissent donc comme des
équations variationnelles.
Les équations de Yang-Mills sont ici décrites à travers le fibré principal, on peut les exprimer
sur un fibré vectoriel associé, l’action de Yang-mills est alors:
Z
1
SY M (A) = − (F,F )volM .
2 M
Les équations de Yang-Mills s’écrivent alors:
d∇ ∗ F = 0.
Ces équations sont locales du fait que l’opérateur d∇ est construit par le biais d’une section
trivialisante s sur U ⊂ M . Si on considère une autre section trivialisante s0 sur le même ouvert
U ⊂ M , alors s0 = s.g où g : U → G. La connexion A se transforme alors en la connexion
A0 = g −1 Ag + g −1 dg et F 0 = g −1 F g, alors les équations de Yang-Mills deviennent:
0 0
d∇ ∗ F 0 = d∇ (∗g −1 F g)
0
= d∇ (g −1 ∗ F g)
= d(g −1 ∗ F g) + [g −1 Ag + g −1 dg,g −1 ∗ F g]
= dg −1 ∗ F g + g −1 d ∗ F g + g −1 ∗ F dg + g −1 A ∧ ∗F g
−g −1 ∗ F ∧ Ag + dg −1 ∧ ∗F g + g −1 ∗ F ∧ dg
+g −1 dg g −1 ∗ F g − g −1 ∗ F ∧ dg
= g −1 (d∇ ∗ F )g + dg −1 ∧ ∗F g + g −1 dg g −1 ∗ F g,
II. PRÉSENTATION GÉNÉRALE 9
or de g −1 gg −1 = g −1 on obtient:
dg −1 = d(g −1 gg −1 )
= dg −1 gg −1 + g −1 dg g −1 + g −1 gdg −1
= 2dg −1 + g −1 dg g −1
d’où dg −1 = −g −1 dg g −1 , ainsi
0
d∇ ∗ F 0 = g −1 (d∇ ∗ F )g.
Donc les équations sont invariantes par changement de trivialisation locale, cette propriété
porte le nom d’invariance de jauge.
De plus si f : P 0 (M,G) → P (M,G) est un isomorphisme de G-fibrés principaux au dessus de
M, avec ω une forme de connexion sur P, alors la forme f ∗ ω est une connexion sur P’, et les
équations de Yang-Mills pour ω sur P sont équivalentes aux equations de Yang-Mills pour f ∗ ω
sur P’.
III. THÉORÈME DE NARASIMHAN-RAMANAN 10
III Théorème de
Narasimhan-Ramanan
1 fibré de Stiefel, connexion canonique
GC (n,k) désigne l’ensemble des sous espaces de dimension k de Cn , celui ci peut être
identifié à l’ensemble des projecteurs hermitiens de rang k dans Cn par l’application:
P : GC (n,k) → {P ∈ End(Cn )|P 2 = P = P ∗ , rk(P ) = k}
ζ 7→ Pζ , tel que ζ = f ix(Pζ ).
Cette approche a été développée par B.V. Fedosov, [6].
GC (n,k) s’identifie donc à une sous variété de l’espace vectoriel réel de dimension n2 Endh (Cn )
des endomorphismes hermitiens de Cn . Endh (Cn ) est un espace euclidien pour le prodiut
scalaire A,B 7→ 41 T r(A.B), on munit GC (n,k) de la structure de variété riemanienne induite.
Le groupe unitaire U(n) agit isométriquement sur GC (n,k) par :
A 7→ U.A.U † ,
où A† désigne la transposée conjuguée de A.
On considère la forme différentielle sur VC (n,k) à valeur dans Mk×k (C), S † dS. Pour tout
V ∈ VC (n,k) on a S † (V )S(V ) = Idk , en différentiant cette équation on obtient:
S † dS + (dS † )S = 0 ⇐⇒ S † dS + (S † dS)† = 0
ainsi S † dS est à valeur dans u(k) l’algèbre de Lie de U(k).
proposition 1.1
S † dS est une forme de connexion sur le fibré de Stiefel VC (n,k) au dessus de
GC (n,k), de plus cette connexion est invariante sous l’action de U(n).
III. THÉORÈME DE NARASIMHAN-RAMANAN 11
preuve 1.1
∗ (S † dS) = ad(U −1 )(S † dS):
Vérifions que R̃U
soint ξ ∈ VC (n,k), Xξ ∈ Tξ VC (n,k) et U ∈ U (k):
∗
R̃U (S † dS)(ξ)(Xξ ) = S † dS(R̃U (ξ))(Tξ R̃U .Xξ )
= S † (ξ.U )dS(Tξ R̃U .Xξ )
= U † S † (ξ)dS(Xξ ).U
= ad(U −1 )((S † dS)(Xξ ))
on a alors:
S † dS(ξ)(ξu) = S † (ξ)dS(ξu)
= S † (ξ)S(ξ)u
= u.
2 Théorème de Narasimhan-Ramanan
théorème 2.1 Narasimhan-Ramanan: connexion universelle pour le groupe uni-
taire
Soit P un U(k)-fibré principale au dessus d’une variété M de dimension ≤ n et
ω une forme de connexion sur P. Alors il existe un morphisme différentiable de
fibré, Φ, dans le fibré de Stiefel VC (m,k) tel que ω est l’image inverse par Φ de la
connexion canonique ω0 sur VC (m,k), où m = (n + 1)(2n + 1)k 3 .
Φ
P (M,U (k)) −−−−→ VC (n,k)
π
y y
Φ̃
M −−−−→ GC (n,k)
III. THÉORÈME DE NARASIMHAN-RAMANAN 12
proposition 2.1
Soit P un U(k)-fibré principale au dessus d’une variété M de dimension ≤ n et ω
une forme de connexion sur P. Pour tout ouvert relativement compact W de M tel
que W est inclus dans un voisinage de coordonnée de M au dessus duquel P est
trivial, il existe une application différentiable de fibré Φ de ρ−1 (W ) dans VC (m00 ,k)
telle que ω est l’image inverse de la connexion canonique ω0 sur VC (m00 ,k), où
m00 = (2n + 1)k 3 et ρ est la projection P → M .
Pour la démonstration de ce résultat nous avons besoin du lemme technique suivant dont
nous n’effectuerons pas la démonstration (voir [8]):
lemme 2.1
Soit U un ouvert de Rn et V un ouvert relativement compact tel que V ⊂ U .
Pour toute forme différentielle α ∈ Ω1 (U,u(k)) il existe φ1 ,...,φm0 des fonctions
différentiables de V dans Mk×k (C) telles que:
Pm0 †
– j=1 φj φj = Idk ,
Pm0 †
– j=1 φj dφj = α,
où m0 = (2n + 1)k 2 .
φ†j φj (ρ(p))).U
X
† †
Φ Φ(p) = U .(
j=1
†
=U U
= Idk .
Ce qui indique que Φ est à valeur dans la variété de Stiefel VC (km0 ,k). De plus
III. THÉORÈME DE NARASIMHAN-RAMANAN 13
pour V ∈ U (k) on a:
φ1 (ρ(p.V ))
Φ(p.V ) = ..
.U.V
.
φm0 (ρ(p.V ))
φ1 (ρ(p))
= ..
.U.V
.
φm0 (ρ(p))
= Φ(p).V
Φ définit donc un morphisme de fibré de P|ρ−1 (W ) dans VC (km0 ,k).
D’autre part, le pull back de ω0 par Φ est donnée par Φ† dΦ, or le pull back de Φ† dΦ
par σ est:
m 0
φ†j φj
X
†
(Φ ◦ σ) d(Φ ◦ σ) =
j=1
= α,
par construction, ainsi ω = Φ† dΦ sur ρ−1 (W )•
preuve 2.2 théorème
On considère un recouvrement de M par des ouverts {Vi } relativement compacts tel
que:
– chaque Vi est inclus dans un ouvert trivialisant du fibré,
– les Vi peuvent être répartis en (n+1) classes Bj de telle façon que si Vi ,Vj ∈ Bk
alors Vi et Vj ne s’intersectent pas.
Pour l’existence d’un tel recouvrement voir [9].
Soit {Wi } un raffinement de {Vi } par des ouverts Wi tels que W i ⊂ Vi . On note
Dj , j = 1, . . . ,n + 1, l’union des ouverts ρ−1 (Wi ) où W i ⊂ Vi avec Vi ∈ Bj .
Le fibré P est trivial au dessus des Vi par construction, alors d’après la proposition
, on peut définir un morphisme de fibré Φi de ρ−1 (Wi ) dans VC (km0 ,k) induisant la
connexion ω sur ρ−1 (Wi ). Ainsi à chaque Dj correspond une fonction différentiable
Ψj à valeur dans Mkm0 ×k (C) sur P, coı̈ncidant avec Φi sur ρ−1 (Wi ) pour Vi ∈ Bj .
On considère à présent une partition de l’unité associée au recouvrement ouvert
{Dj } constituée de fonctions différentiables
P positives ζj à support dans Dj , inva-
riantes sous l’action de U(k) et vérifiant n+1 ζ
j=1 j
2 = 1.
n+1
ζi (p)2 Ψ†i (p)Ψi (p)
X
Φ† Φ(p) =
i=1
= Idk ,
III. THÉORÈME DE NARASIMHAN-RAMANAN 14
car la sommation s’étend sur les i pour lesquels p ∈ Di , ainsi Ψ†i Ψi = Idk pour
tout i = 1, . . . ,n + 1.
On a de plus :
= ζi (p)Ψi (p) .V
= Φ(p).V,
Comme précédement la sommation s’étend sur les i pour lesquels p ∈ Di sur les-
quels on a Ψ†i dΨi = α.
Ainsi
X X
Φ† dΦ = ζi dζi Idk + ( ζi2 )α
= α,
ζi dζi = 21 d ζi2 = 0•
P P
car
IV. APPLICATION : CHAMP À VALEUR PROJECTEUR 15
En ne considérant que l’action du groupe unitaire de Kk on obtient le fibré des repères ortho-
normés de (E,B,π,V).
lemme 1.1
Pζ dPζ Pζ = 0, ∀ ζ ∈ GC (n,k).
preuve 1.1
Pour tout ζ ∈ GC (n,k) on a Pζ2 = Pζ . En différentiant cette équation on obtient:
On considère le pull-back du fibré tautologique Θ(GC (n,k)) sur GC (n,k) par l’application
Φ:
Par compatibilité et d’après la formule (VI.1) si φ est une section de Θ(GC (n,k)) alors la
section Φ∗ φ de Φ∗ (Θ(GC (n,k))) se dérive de la façon suivante:
∗ω
∇Φ̂ 0
Φ∗ φ = Φ∗ (∇ω0 )(Φ∗ φ)
= Φ∗ (∇ω0 φ),
Nous allons déterminer la courbure de la connexion induite sur le fibré Φ(M )(Cn ).
Soit ψ ∈ Γ(Φ(M )(Cn )) alors d’après la formule (IV.1):
Φ̂∗ ω0 ∗ω Φ̂∗ ω0
d∇ ◦ ∇Φ̂ 0
ψ(m) = d∇ (Φ(m)dψ(m))
= Φ(m)d(Φ(m)dψ(m))
= Φ(m)dΦ(m) ∧ dψ(m)
= Φ(m)dΦ(m) ∧ d(Φ(m)ψ(m))
= (Φ(m)dΦ(m) ∧ dΦ(m))ψ(m) + Φ(m)dΦ(m) ∧ Φ(m)dψ(m),
on obtient:
dΦ ∧ dΦ Φ − ΦdΦ ∧ dΦ = 0.
Φ d(∗(d(Φ dΦ))) Φ = 0
Pour conclure signalons que deux champs Φ1 et Φ2 sur M à valeurs dans GC (n,k) définissent
des U(k)-fibrés principaux avec connexions isomorphes si et seulement si il existe un champ
d’isométries partielles de Cn sur M, U : M → End(Cn ) tel que:
Bibliographie
[1] M.F. Atiyah. Geometry of Yang-Mills Fields. LEZIONI FERMIANE, 1979.
[2] David Bleecker. Gauge Theory and Variational Principles. ADDISON-WESLEY PU-
BLISHING COMPANY, 1981.
[3] Michel Dubois-Violette. Equations de yang-mills, modèles-σ à deus dimensions et
généralisations. In J. Verdier L. Boutet de Monvel, A. Douady, editor, Mathématique et
Physique, Eds. Progress in Math. 37. Birkaüser 1983.
[4] I. Madsen et J. Tornehave. From Calculus to Cohomology. Cambridge university press,
1997.
[5] S. Kobayashi et K. Nomizu. Foundations of Differential Geometry, 1, 2. Interscience
Pub. New York, London, 1963, 1969.
[6] B.V. Fedosov. Funct. analysis appl. 4, 1970. 312.
[7] Thierry Masson. Géométrie différentielle, groupes et algèbres de lie, fibrés et connexions.
thierry.masson@th.u-psud.fr.
[8] S. Ramanan M.R. Narasimhan. Existence of universal connections. Am. J. Math., 83,
1961.
[9] J. Nash. The imbeddging problem for riemannian manifolds. Annals of Mathematics, 63,
1956.
[10] R. Vanstone W. Greub, S. Halperin. Connections, Curvature, and Cohomology, vo-
lume 2. ACADEMIC PRESS New York and London, 1973.