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REMERCIEMENT
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La Gestion de Risque de Crédit au sein d’Attijariwafabank
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable
Introduction
En effet, le risque de perte totale et partielle des créances est d’autant plus accru que le
volume de crédits distribués est élevé ce qui influe négativement sur la rentabilité des
banques. Comment gérer ce dilemme ?
Ce paradoxe est universel mais il se fait ressentir de façon plus évidente dans les pays en voie
de développement généralement plus exposés aux effets de la mondialisation de l’économie.
Nul ne doute que tous les Établissements de crédit essaient de cerner ou plutôt d’encadrer le
risque de crédit dès l’entrée en relation avec leur clientèle et que chaque banque essaie de se
prémunir au mieux à l’aide d’outils et de mécanismes divers ; ce n’est hélas pas suffisant.
Gérer le risque, c’est suivre l’affaire depuis sa création ou son entrée en relation avec la
banque, de façon minutieuse, afin de minimiser les risques et amoindrir les pertes s’il devait y
en avoir, car après tout oser prétendre maîtriser toutes les variables relatives au monde de
l’entreprise relève de l’imaginaire.
Le présent travail a pour objectif de mettre en relief toutes les composantes du risque de crédit
et la nécessité d’un encadrement rigoureux de tous les aspects pouvant intervenir dans les
relations Banques – Entreprises
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La Gestion de Risque de Crédit au sein d’Attijariwafabank
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Depuis le début des années 90, le Maroc s’est résolument engagé dans une politique
d’ouverture de libéralisation économique .Face aux mutations importantes que connaît
l’environnement des échanges internationaux , le Maroc a décidé de conclure différents
accords de libre échange, arrimant ainsi son économie aux principaux ensembles régionaux .
Le Maroc a retenu une stratégie de croissance basée sur la promotion du secteur privé. En
économie ouverte, le devenir de l’entreprise privée dépend de sa compétitivité et donc de sa
capacité à produire plus et mieux à des standards internationaux reconnus. Les besoins en
capitaux nécessaires à l’accompagnement de cette ouverture de l’économie sont certes
considérables.
Toutefois et en dépit des efforts déployés pour élargir l’offre des produits financiers, il est
clair que le secteur bancaire demeurera longtemps encore le principal fournisseur financier de
la PME. L’évolution croissante des crédits à ’économie (+8% en 2005 par rapport à 2004) en
est une excellente preuve .Le secteur bancaire marocain joue un rôle clé dans l’économie
marocaine. Il a connu différentes réformes qui en font aujourd’hui un système plutôt moderne
adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises Depuis 1991, le secteur
bancaire connaît des mutations profondes (levée par les autorités monétaires de l’encadrement
du crédit, nouvelle loi bancaire, réforme du marché des capitaux, l’adoption des règles
prudentielles,…etc…) . Il tente de s’adapter de manière plutôt volontariste à l’évolution de la
situation économique du pays tout en se conformant aux standards internationaux en termes
de réglementation et d’organisation. L’intégration dans l ‘économie mondiale et les impératifs
de restructuration tant de l’économie en général que du secteur bancaire en particulier, ne
manqueront pas de reconduire à une configuration de ce dernier.
Les premières opérations de rapprochement entre opérateurs bancaires de même que l‘entrée
en vigueur de nouveaux ratios prudentiels (Bâle II) ne sont que les prémisses de profonds
changements.
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Les banques de dépôts classiques, parmi lesquelles on trouve les cinq grandes banques
privées qui réalisent près des deux tiers de la collecte des dépôts bancaires, à savoir :
Attijariwafa Bank, (AWB) la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE) et les trois
filiales françaises en l’occurrence la SGMB, la BMCI et le Crédit du Maroc .
Le Crédit Populaire du Maroc (CPM),leader historique du secteur, est constitué de la
Banque Centrale Populaire (BCP) et son réseau de Banques Populaires Régionales( 11 BPR) .
Organisme public particulièrement concerné par la collecte de la petite épargne et la
distribution des crédits aux PME, la BCP est devenue une société anonyme en 2002 et est
engagée depuis cette date dans un processus de privatisation.
Les anciens organismes financiers spécialisés (OFS)dans le financement de secteurs
d’activités particuliers – Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), la Caisse Nationale du Crédit
Agricole devenue le Crédit Agricole du Maroc (CAM) et la Banque Nationale pour le
Développement Economique (BNDE) sont engagés dans un processus de restructuration et
d’assainissement .La CNCA s’est pourvue de nouveaux statuts publiés en décembre 2003 qui
prévoient que des conventions soient passées avec l’Etat pour ce qui concerne les activités
requérant un soutien spécifique , en particulier pour les petites et les moyennes exploitations
agricoles . La BNDE a été reprise en 2003 par la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG),
établissement public.Le CIH est passé sous le contrôle de la CDG et du groupe Caisses
d’Epargne Françaises.
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Diverses autres banques dont la création répond à des besoins spécifiques : Bank Al
Amal, pour le financement de projets d’investissement des Marocains résidant à l’étranger et
le fonds d’équipement communal dédié au financement des collectivités locales(FEC).
Le secteur bancaire en chiffres:
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SWOT analyse :
Forces Opportunités
Une offre de produits moderne et diversifiée établissements de crédits une plus grande
(monétique, épargne, bancassurance, etc….) maîtrise des risques lors des décisions d’octroi
des concours financiers aux entreprises.
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Faiblesses Menaces
Risque du système juridique : la faiblesse du financiers pour les agents économiques (gamme
système d’information sur les entreprises potentielles plus large et plus concurrentielle de produits et
qui se mettent en redressement juridique pour éviter services financiers) : les agents pourraient être
d’honorer leurs crédits vis à vis des banques réticents à détenir des dépôts à vue non
constitue un danger non négligeable rémunérés . Or, une baisse soudaine de ces
dépôts est susceptible de générer un problème de
liquidité chez les banques ou de conduire à une
compression des marges d’intérêt
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Les prêts bancaires octroyés aux entreprises et aux particuliers, qui représentent 85.3% du
total, ont augmenté de près de 2%, tandis que les concours des sociétés de financement se sont
accrus de 9.3%.
Cette répartition établie au cours des dernières années à partir des bilans des banques sera
remplacée, à compter de 2003, par une nouvelle série élaborée conformément aux
prescriptions du plan comptable entré en vigueur en l’an 2008.
L’encours des crédits bancaires s’est établi à 2014,3 milliards de dirhams, en hausse de 7.3
milliards ou 3.5%, rythme légèrement inférieur à celui de 4.2% observé en 2001.
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Le présent chapitre présente quelques notions de base liées au risque bancaire et sa gestion,
ainsi que le rôle de la réglementation prudentielle et son évolution depuis le premier accord de
Bâle de 1988.
De cette définition nous pouvons retirer deux éléments essentiels qui caractérisent le risque
dans le milieu bancaire :
Plusieurs classifications des risques bancaires peuvent être proposées. Néanmoins, les
banques ont tendance à adopter la classification proposée par le nouvel accord de Bâle (ou
Bale II), qui distingue trois grandes catégories, à savoir :
Le risque de crédit
Le risque de marché
Le risque opérationnel
Le risque de crédit est le risque le plus important et le plus dangereux auquel est exposée une
banque. Cette dernière doit accorder une attention particulière à sa gestion afin de ne pas être
en proie à ses conséquences.
Le risque de crédit peut être défini comme « la perte potentielle consécutive à l'incapacité
par un débiteur d'honorer ses engagements ». Il désigne également, d'une façon plus large,
le risque de perte lié à la dégradation de la qualité de la contrepartie qui se traduit par une
dégradation de sa note.
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Cette forme de risque est associée à l'occurrence d'un défaut, caractérisée par l'incapacité de la
contrepartie à assurer le payement de ses échéances.
Le Comité de Bâle dans son second document consultatif, considère un débiteur est en défaut
lorsque l'un ou plusieurs des événements suivants est constaté :
La constatation d'une perte portant sur l'une de ses facilités : comptabilisation d'une
perte, restructuration de détresse impliquant une réduction ou un rééchelonnement du
principal, des intérêts ou des commissions ;
L'emprunteur est en défaut de paiement depuis quatre-vingt dix (90) jours sur l'un de
ses crédits ;
Le spread de crédit est la prime de risque qui lui est associée. Sa valeur est déterminée en
fonction du volume de risque encouru (plus le risque est élevé, plus le spread l'est).
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Ce risque peut être mesuré d'une façon séparée pour chaque contrepartie ou globalement sur
tout le portefeuille de crédit.
Le taux de recouvrement constitue une source d'incertitude pour la banque dans la mesure où
il est déterminé à travers l'analyse de plusieurs facteurs :
C'est le risque de perte d'une position de marché résultant de la variation du prix des
instruments détenus dans le portefeuille de négociation ou dans le cadre d'une activité de
marché dite aussi de « trading » ou de négoce.
Le risque de change : il se traduit par une modification de la valeur d'un actif ou d'un
flux monétaire suite au changement du taux de change.
Le risque de position sur actions et produits de base : qui se traduit par une
évolution défavorable des prix de certains produits spécifiques (les actions, matières
premières et certains titres de créances).
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Sont inclus dans cette définition : Le risque juridique, le risque informatique, le risque
comptable, le risque déontologique, fraudes, pertes et vols. Sont exclus : le risque de
réputation et le risque stratégique.
C'est dans le but de limiter les effets néfastes de la prise de risque et de promouvoir la stabilité
et la sécurité du système financier que fut l'avènement de la réglementation prudentielle.
Le Comité de Bâle a été créé en 1974 par les gouverneurs des Banques Centrales du groupe
des dix (G1 0) sous l'appellation « Comité des règles et pratiques de contrôle bancaire », il est
constitué des pays suivants : Belgique, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon,
Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni et Etats-Unis. Ces pays sont
représentés par leurs banques centrales ou par l'autorité de supervision bancaire. Leurs
représentants se rencontrent régulièrement à la Banque des Règlements Internationaux (BRI)
localisée à Bâle pour parler des enjeux liés à leur responsabilité.
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Il est à noter que le comité de Bâle ne dispose d'aucun pouvoir légal national ou international,
ses conclusions n'ont pas force exécutoire. Son rôle est plutôt d'établir des normes de
références et des lignes directrices générales et de formuler des recommandations à l'égard
des bonnes pratiques que ses membres s'engagent à mettre en oeuvre.
2-1-1 Principes :
Le ratio Bale 1 pratiquement appelé Ratio Cooke est un ratio prudentiel destiné à mesurer la
solvabilité des banques et établissements assimilés. Il a été institué en 1988 par un comité
réuni à Bale, composé des banques centrales et des autorités de surveillance des dix (10) pays
siégeant auprès de la B.R.I 1.
L'objectif premier du comité a été de limiter le risque de faillite. C'est ainsi que le dit ratio
s'est d'abord limité au risque de crédit. En effet, lorsqu'une banque subit des pertes, le capital
permet de les couvrir jusqu'à concurrence duquel les dépôts ou épargne des créanciers de la
banque prendront le relais. C'est ce que le comité de Bale a voulu prévenir et a fixé de ce fait
un seuil forfaitaire à partir duquel les fonds propres doivent couvrir les engagements des
crédits consentis par la banque.
Il a été constaté au fur des années que Bale 1 n'avait pas fini les investigations tendant à la
maîtrise du risque bancaire en matière d'exposition au risque d'une part et surtout en matière
d'octroi des crédits et de la couverture de ceux-ci par rapport aux fonds propres d'autre part.
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Après, le capital économique est un indicateur plus pertinent en terme de calcul du risque que
le capital réglementaire.
Ensuite, le ratio Cooke ne tient pas compte des développements technologiques dans les
infrastructures des banques, de la vitesse de circulation de l'argent et de la naissance des
nouveaux instruments financiers.
Une prise en compte limitée des sûretés adossées aux engagements tels les garanties
ou les hypothèques,
une insensibilité remarquable aux nouvelles techniques liées aux dérivés de crédit tels
la titrisation, convention de netting bilanciel...), aucune prise en compte de la diversification
du portefeuille des crédits.
. On assiste enfin dans la pratique bancaire à une asymétrie de traitement des agents à besoin
de financement suivant leurs rating1. On constate soit à une surcapitalisation lorsque la
solvabilité du débiteur est élevée, soit à une sous-capitalisation lorsque celle-ci est faible.
Des discussions ont donc été engagés à la B.R.I par le comité dit de Bale II pour une reforme
du mode de calcul du ratio Cooke.
2-2-1 principes :
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Le nouveau dispositif reforme ou complète Bale I par la prise en compte de façon plus fine en
visant l'exhaustivité relative, l'ensemble des risques inhérents à l'activité bancaire. Le risque
de crédit déjà «bien appréhendé par la communauté bancaire», fait l'objet d'une démarche
renouvelée plus proche de la réalité économique.
Le pilier I : Des exigences minimales de fonds propres envisagées selon deux
approches :
une méthode standard révisée, version affinée de la méthode définie en 1988 visant à
mieux aligner les exigences de fonds propres sur les risques sous-jacents avec la possibilité de
recourir à des évaluations externes du crédit fournies par des agences spécialisées.
une méthode basée sur les notations internes des banques, ne s'appliquerait qu'aux
établissements les plus avancés en matière d'évaluation interne du risque de crédit et après
accord préalable de l'autorité de contrôle.
Processus novateur, permettant de s'assurer que les fonds propres des établissements sont bien
proportionnels à leur profil global de risque et à leur stratégie et peut conduire, si nécessaire,
les autorités de contrôle à imposer à certains établissements une norme de fonds propres
supérieure aux exigences minimales.
Elle doit contribuer à renforcer la solidité du système bancaire. Elle repose notamment sur une
publication, par les établissements, d'informations financières fiables et fréquentes relatives
tant à la structure de leur capital qu'à leur exposition aux risques et à l'adéquation de leurs
fonds propres.
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Dans le nouvel accord Bâle II, chaque établissement aura le choix entre trois méthodes :
L'idée sous jacente à la multiplicité des modèles d'évaluation du risque de crédit est d'inciter
davantage les meilleures pratiques en matière de mesure et de contrôle de risque de crédit
pour calculer au mieux les charges en fonds propres.
Les approches de mesure de crédit doivent être envisagées en tenant compte d'une dimension
évolutive, en effet le comité de Bâle espère voir de nombreuses banques passer de l'approche
standard à l'approche IRB simplifiée puis avancée.
En effet, les établissements de crédit auront donc globalement deux grandes options : soit
laisser la responsabilité de la notation de leurs portefeuilles à des organismes de notation
externes, soit chercher à élaborer en interne des systèmes de gestion des risques des
contreparties pleinement adaptées à leurs natures d'activités.
a- Approche Standard :
Cette approche, est fondée sur une classification des risques obtenus à partir de notations
externes (agences de notation, assureurs de crédit...).
La pondération des expositions est fonction des notations externes. Il existe différentes grilles
de pondération selon les catégories d'emprunteurs. Les encours pondérés sont des encours
nets de provisions spécifiques.
Sept catégories d'emprunteurs sont définies pour les grilles de pondération souverains, entités
du secteur public non gouvernemental, banques, entreprises, détail (retail), crédits
hypothécaires garantis par de l'immobilier, crédits garantis par une hypothèque commerciale.
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La distinction entre pays de L'OCDE et non OCDE ne s'applique pas aux engagements
souverains ou bancaires. Les engagements à moins d'un an ont un facteur de conversion de
20% (au lieu de 0%).
Selon cette approche, entrant en vigueur à partir du 1er janvier 2007, la banque utilise ses
ratings internes et estime la probabilité de défaut correspondant à chaque emprunteur. Les
régulateurs fournissent toutes les autres informations permettant de calculer le niveau de
capital réglementaire requis (taux de recouvrement standard, maturité standard...).
Le comité a également défini une approche avancée, entrant en vigueur à partir du 1er janvier
2008, déclinaison de la précédente, dans laquelle les banques fournissent leurs propres
estimations pour tous les paramètres de risque : la probabilité de défaut ; la perte en cas de
défaillance ("Loss Given Default" LGD), l'exposition en cas de défaillance ("Exposure At
Default" EAD) sous réserve de respecter les exigences des autorités de surveillance.
Cette méthode est destinée aux grandes banques ayant des systèmes de gestion des risques
bien élaborés et des données historiques.
Les crédits aux particuliers sont pour le secteur bancaire un domaine d’activité à part entière.
Pendant longtemps, l’endettement des particuliers, notamment à court terme, a paru suspect.
Les ménages dégagent traditionnellement une capacité de financement, le recours au crédit
demeurant un événement exceptionnel, comme l’achat d’un logement par exemple.
Aujourd’hui ces réticences ont disparu et les particuliers utilisent quotidiennement le crédit
tant à court qu’à moyen ou long terme et l’endettement bancaire des particuliers est un
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marché en expansion régulière qui supplée parfois opportunément la demande moins active
émanant des entreprises.
Dans un premier temps, les établissements de crédit ont traité les demandes de crédits des
particuliers selon les mêmes méthodes que les demandes de crédit des entreprises. Mais le
grand nombre de dossiers à traiter, le faible montant des crédits demandés et la rapidité
nécessaire de la réponse ont conduit les banques à automatiser le traitement des demandes de
crédits par la méthode bien connue aujourd’hui dite crédit scoring.
a-approche classique :
Dans l’approche classique du risque des crédits aux particuliers le banquier analyse la
capacité de remboursement de l’emprunteur, les annuités ou mensualités de remboursement
ainsi que les intérêts ne doivent pas constituer une charge insupportable par rapport aux
revenus actuels ou futurs. L’octroi du crédit s’accompagne en outre fréquemment d’une prise
de garantie que le banquier fera jouer si l’insolvabilité de l’emprunteur se manifeste. Les
particuliers demandent deux sortes de crédits : des crédits à court terme destinés à pallier un
décalage temporaire entre revenus et dépenses et des crédits à moyen et long terme dont
l’objet est le fonctionnement de l’acquisition de bien immobiliers.
Les crédits à court terme sont demandés soit pour financer l’achat d’un bien de consommation
précis (automobile, appareil électroménager) soit pour financer un besoin que l’emprunteur
n’est pas obligé d’indiquer. Les premiers sont dénommés crédits à la consommation ou ventes
à tempérament, les seconds prêts personnels. Comment apprécier le risque présenté par ces
crédits et comment s’en garantir ?
En premier lieu, il convient que le montant du crédit soit en rapport avec les revenus de
l’emprunteur. La norme ordinairement retenue est un montant de crédit représentant environ
deux mois de revenus.
D’autre part, l’insolvabilité de l’emprunteur peut avoir deux origines, puisqu’il s’agit d’un
décalage entre revenus et dépenses du particulier, le risque est que le revenu futur diminue ou
disparaisse, d’où l’impossibilité de rembourser. L’autre risque est de prêter à un client qui ne
se souciera pas d’honorer ses engagements. La malhonnêteté de l’emprunteur est un risque
difficile à apprécier car le banquier ne dispose pas de beaucoup d’éléments pour anticiper un
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tel comportement. Il peut cependant utiliser le fichier du client s’il s’agit d’un client ancien et
vérifier si son compte a fonctionné dans des conditions normales. L’existence d’incidents de
paiement antérieurs fréquents entraîne le refus de la demande de crédit.
Le risque d’insuffisance du revenu future est plus facile à appréhender : il s’agit de s’assurer
de l’existence et de la permanence de ce revenu. En ce qui concerne les revenus salariaux, et
ce cas le plus fréquent, les bulletins de paye permettent de vérifier l’existence du revenu ainsi
que l’ancienneté d’emploi dans la même entreprise ce qui fournit une présomption de
maintien au cours de la période suivante. Les revenus non salariaux sont plus difficiles à
évaluer. Enfin les revenus du capital ne doivent pas être négligés. Au total, trois éléments
importants à l’occasion de l’étude d’une demande de crédit à court terme formulée par un
particulier : un montant raisonnable, un revenu existant et l’absence d’incidents de paiement.
Les crédits à long et moyen terme sont demandés pour financer l’acquisition ou des travaux
d’amélioration d’un logement. Leur montant est plus élevé que celui des crédits à court terme.
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terme la prise de garantie est plus aisée. Le logement dont le crédit finance l’achat ou la
réparation fait l’objet d’une hypothèque au profit du prêteur. L’emprunteur contracte en outre
obligatoirement une assurance vie qui garantit le paiement des sommes à échoir en cas de
décès.
Au total, cette approche repose sur l’expérience du crédit man et sur l’application de normes
couramment admises. Lorsque le nombre de dossiers à traiter est élevé et que les montants
unitaires sont faibles, l’établissement de crédit supporte des coûts élevés qu’il essaye de
compenser par des frais de constitution de dossier que le client admet difficilement. D’où
l’automatisation du traitement de ces crédits.
b- Le crédit scoring :
Le crédit scoring est une technique qui s’efforce de synthétiser le risque de non
remboursement d’un crédit au moyen d’une note (score). Le problème est en effet de déceler
parmi les informations qui caractérisent un emprunteur celles qui « expliquent » le mieux sa
solvabilité. A chaque information est attribuée une pondération et la totalisation des
pondérations, comparée à une note critique préalablement définie, indique s’il faut accepter
ou refuser le crédit. A ce titre, le crédit scoring facilite la prise de décision.
Pour que la technique du crédit scoring telle qu’elle vient d’être brièvement définie, soit
performante, deux conditions sont nécessaires ; les emprunteurs doivent présenter une
certaine homogénéité de comportement afin que les critères décisionnels soient valables pour
tous. D’autre part, le crédit doit également présenter une certaine identité de montant, de
durée ou objet pour que les risques encourus soient comparables. Ces deux conditions
expliquent alors que le crédit scoring s’applique tout particulièrement aux crédits à la
consommation.
A ces raison, s’en ajoutent d’autres, les crédits à la consommation sont des crédits de faibles
montant (Inférieur à 60.000dh) l’analyse de la demande de crédit ne doit pas être trop
coûteuse. Sinon le profit de la banque serait annulé. De même, les dossiers doivent être
rapidement traités, les emprunteurs désirant connaître dans un délai rapide la réponse donnée
à leur demande.
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Les crédits destinés aux entreprises sont plus divers que les crédits aux particuliers et leurs
montants sont beaucoup plus élevés. L’étude du risque des entreprises a d’ailleurs été
longtemps considérée comme une fonction noble dans la banque, fonction qui permet aux
banquiers de faire preuve de son sens d’affaires, de son flair et ce, selon une approche
classique à laquelle, comme les crédits aux particuliers, une approche crédit scoring peut être
substituée
Dans l’approche classique d’une demande de crédit faite par une entreprise, on distingue
généralement deux phases essentielles : l’évaluation du besoin de financement de l’entreprise
et l’étude de sa demande de crédit elle-même.
Il existe généralement pour une entreprise deux sortes de besoins de financement : ceux issus
du cycle d’investissement et ceux issus du cycle d’exploitation.
- le dossier est établi par l’entreprise elle-même si sa fonction financière est suffisamment
développée. Sinon la petite entreprise se fera aider d’un spécialiste (expert comptable ou
bureau d’étude spécialisé par exemple) ou plus simplement indique à son banquier les
caractéristiques techniques de l’investissement qu’elle projette de réaliser et lui confie l’aspect
financier du dossier ;
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un plan brut, hors financement bancaire, est établi et il fait apparaître le besoin de
financement global ;
le besoin de financement est apuré grâce à des crédits de montants et durées adaptés
aux caractéristiques du besoin de financement et à la structure financière de l’entreprise. Le
banquier choisi le crédit adéquat devant, à la fois, répondre aux besoins de financement de
l’entreprise cliente et satisfaire à ses contraintes de bonne gestion, nécessite de sa part tout un
art que seule une longue expérience permet d’affiner ;
le plan de financement définitif est alors établi, incluant les concours bancaires
nouveaux ainsi que les remboursements qui en découlent.
Ils ont un caractère permanent aussi ne sont-ils pas traités de la même façon que les besoins
de financement issus du cycle d’investissement. En général, une fois par an, l’entreprise et son
banquier se réunissent pour faire le point sur le besoin de financement de l’exercice à venir :
Montant, durée, origine, caractère plus ou moins saisonnier…etc. Le besoin de financement
est évalué :
- soit dans le cadre d’un plan de trésorerie, particulièrement lorsque l’entreprise a une activité
saisonnière.
Le banquier propose alors un montage financier, c’est à dire une combinaison de crédits à
court terme permettant l’apurement de ce besoin de financement. Cette combinaison dépend
de la nature de l’activité de l’entreprise (ventes sur le marché intérieur ou à l’exportation,
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L’étude des demandes de crédit par une banque représente l’un des moyens les plus
importants pour limiter ses risques.
Dans toute étude d’une demande de crédit d’investissement ou d’exploitation, le banquier doit
analyser le risque selon l’enchaînement suivant : identification, évaluation et prévention.
Tout crédit est une anticipation de recettes futures et tout crédit comporte le risque que ces
recettes ne se produisent pas et qu’aucun remboursement ou bien seulement un
remboursement partiel n’ait lieu à l’échéance. Ce risque appelé risque d’insolvabilité est
essentiel dans l’activité de la banque dont une des fonctions est la distribution de crédits.
L’appréciation du risque d’insolvabilité est donc de première importance et on peut
schématiser ainsi le comportement de la banque confrontée à ce risque : un crédit n’est
accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non-
remboursement.
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L’évolution des facteurs qui conditionnent l’activité de sa branche affecte les recettes
futures d’une entreprise ; ce risque est appelé risque professionnel. C’est ainsi que des
innovations qui modifient les procédés de fabrication ou qui donnent naissance à de nouveaux
produits rendent la production de certaines firmes moins compétitive ou moins demandée sur
la marché. De même, l’évolution des goûts de la clientèle, si elle n’a pas été prise en
considération, peut mettre une entreprise dans une situation difficile.
Ce service regroupe des analystes spécialisées par secteur qui suivent son évolution et
étudient ses caractéristiques afin d’en dégager les perspectives de développement et les
normes qui serviront par la suite lors de l’analyse de la situation financière de l’emprunteur.
De même, les données fournies par les ministères de tutelles et la direction des statistiques
pour chaque secteur d’activité, constituent une base de données importante et un complément
des analyses sectorielles que chaque banque entreprend de son côté.
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L’insolvabilité de l’entreprise provient de facteurs qui lui sont propres et que l’on peut classer
en trois catégories :
Pour évaluer le risque présenté par l’entreprise qui demande un crédit, le banquier procède à
une analyse de sa demande. A ce titre, l’approche du risque diffère que la demande de crédit
concerne l’exploitation ou l’investissement :
Pour les crédits à court terme destinés à financer un besoin né de l’exploitation courante de
l’entreprise, l’analyse porte alors sur la solvabilité de l’entreprise dans les semaines ou les
mois à venir : l’entreprise encaissera-t-elle suffisamment de recettes pour rembourser les
crédits mis en place? Le creditman étudie par conséquent l’échéancier des dépenses et recettes
futures, la qualité de la clientèle de l’entreprise, les délais de paiement accordés et ceux
obtenus. L’analyse d’une de mande de crédit d’exploitation diffère de celle d’un crédit
d’investissement et il est donc tout à fait possible de rencontrer une situation où la demande
de crédit à moyen ou long terme est refusée tandis que les concours à court terme sont
maintenus.
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L’étude d’une demande d’un crédit d’investissement doit être faite par le banquier en
respectant certaines étapes qui lui permettent de diminuer au plus le risque qu’il encourt
La connaissance des clients est importante au point qu’elle conditionne souvent le niveau des
concours que la banque leur consent. Elle s’opère à travers l’étude de sa personnalité et de sa
moralité, de son expérience ainsi que de sa surface patrimoniale :
Chaque demandeur de crédit présente un risque d’insolvabilité qui lui est propre et que la
prise de garantie peut diminuer. D’un autre côté, le risque de crédit global de la banque doit
être géré.
a- La prise de garanties :
Les garanties assortissant les crédits bancaires, jadis relativement rares, se sont développées
de nos jours à tel point que certains promoteurs n’hésitent pas à les qualifier d’handicap
sérieux à leurs initiatives (projets d’investissement) et au développement de leurs entreprises.
Du point de vue bancaire, elles sont motivées par l’importance du nombre et la diversité prise
par la clientèle des banques qui ne permet plus à celles-ci, à quelques rares exceptions près,
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d’octroyer des crédits personnels basés sur la personnalité et la moralité des clients comme
autrefois, lorsque ceux-ci étaient mieux connus par les banquiers régionaux.
Très variées, les garanties permettent aux banques d’avoir un surcroît de sécurité quant à la
sortie de leurs engagements. Elles leur confèrent, en effet, un moyen de pression sur le client
douteux, ou à la limite, les prémunissent contre l’éventuelle insolvabilité du débiteur. On les
classe habituellement en sûretés personnelles (caution d’organismes financiers spécialisés,
garantie de l’Etat, caution personnelle et solidaire des associés…) et sûretés réelles
(nantissements de biens meubles ou immeubles, hypothèques, les polices d’assurance…etc.).
Les garanties sont généralement prises lors de l’accord de crédit et avant le déblocage de ce
dernier. Toutefois, elles peuvent être prises en cours de la réalisation du projet si la situation
du client semble évoluer de façon défavorable. La prise de garanties ne supprime pas pour
autant tout risque de bilan ; les créanciers privilégiés (salariés, fisc…) étant dédommagés
avant les autres, il n’est pas donc certain que l’apurement des dettes laisse subsister un actif
suffisant
- La division des risques : il est périlleux pour une banque - sauf si elle a été créée dans cette
intention (CIH, CNCA….) - de concentrer ses clients dans un ou quelques secteurs de
l’activité économique du pays. La récession ou la crise de ce ou ces secteurs causerait de
grandes difficultés au niveau de l’exploitation de l’entreprise. La diversification des domaines
d’intervention permet donc de maintenir ce risque dans des proportions raisonnables.
De même sur le plan territorial, la banque doit opérer une distribution régionale obéissant à la
politique de l’établissement car cette répartition permet au banquier de ne pas concentrer son
activité dans une seule ou quelques régions et de se prémunir ainsi contre le risque général
pouvant affecter plus particulièrement celle ou ceux-ci.
D’autre part, certaines entreprises de grande dimension ont de tels besoins de crédits qu’une
banque, même importante, ne peut être le seul pourvoyeur de capitaux. Pour pallier à ce
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problème, les banques recourent à la consortialisation des crédits ou ce qu’on appel également
les pools. Cette consortialisation des crédits consiste en la répartition du financement d’une
entreprise entre plusieurs banques réunies en consortium avec un chef de file (désigné souvent
par l’entreprise) qui a pour rôle de recueillir toutes les informations et documents utiles
relatifs à la demande du crédit ainsi que les garanties établies pour compte commun en faveur
des établissement de crédit membre du consortium. Cette opération est obligatoire lorsque
l’ensemble des engagements consentis par une banque à une entreprise où à une entreprise ou
à un groupe de sociétés appartenant à un même patronage excède 10% des fonds propres de
l’établissement bancaire concerné (coefficient de division des risques) sauf dérogation
accordée par Bank Al Maghreb. L’inconvénient du pool bancaire est en effet de diluer la
responsabilité et d’inciter parfois les banques membres à surenchérir entre elles pour accroître
leur participation. Elle présente par contre l’avantage de diviser les risques et permet à de
petites banques de prendre part au financement de l’activité des plus grandes entreprises. En
outre, en cas de difficultés, un pool unanime a plus de poids pour obliger une firme à mettre
en œuvre un plan de redressement.
- La limitation des risques : elle est mis en œuvre de deux façons : dans un premier temps, la
banque fixe une limite maximum au total des actifs à risque par rapport au total de bilan, ce
qui implique une démarche identique au calcul du ratio de solvabilité où les actifs, pondérés,
sont mis en rapport avec les fonds propres. Dans un second temps, la banque fixe des plafonds
d’engagements par emprunteur ou groupe d’emprunteurs, par secteur d’activité économique
ou par zone géographiques afin de prévenir des modifications difficilement prévisibles de la
situation économique d’entreprises, de secteurs ou de pays avec lesquelles elle est en relation.
On peut dire donc que la division et la limitation des risques, qu’elles soient régionales,
sectorielles ou consortiales, permettent au banquier d’appliquer la maxime populaire qui
conseille « de ne point mettre tous ses œufs dans un même panier ».
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1– Historique :
Attijariwafabank est une institution nouvelle qui puise ses racines dans deux grandes banques
marocaines de renoms ayant accompagné le Maroc dans son développement économique et
social depuis plus d’un siècle. Elle est issue de la fusion de la Banque Commerciale du Maroc
et de Wafabank. La BCM est née en 1911 à travers l’implantation de la Banque
Transatlantique à Tanger, puis devient par la suite une filiale du groupe CIC.
En 1972, la BCM s’engage sous l’impulsion d’un nouveau management dirigé par
M.Abdelaziz ALAMI dans une nouvelle phase de croissance qui la hissera dès le début des
années 80 au premier rang des banques privées du pays. En 1988, le Groupe ONA fait son
entrée dans le tour de table de la banque, suivi en 1989 du Banco Central devenu Grupo
Santander, constituant ainsi les 2 actionnaires de référence de la BCM. Le décennie 90 se
caractérise par la création de filiales spécialisées dans les métiers de banque d’affaires et les
activités parabancaires donnant lieu à une diversification des métiers.
L’arrivée de M. Khalid Oudghiri en 2003, en tant que PDG, donne le coup de départ à une
nouvelle stratégie ayant pour objectif la création d’un Champion National de la banque et de
la finance, concrétisée en novembre 2003 par la prise de contrôle de Wafabank. Wafabank a
été créée en 1904 sous le nom de « Compagnie Algérienne de Crédit et de Banque ». En 1959,
elle constitue la première banque du pays en terme de réseau, et en 1968, un important groupe
privé marocain, conduit par Feu Moulay Ali Kettani, en prend le contrôle. A partir de la fin
des années
70, la banque s’engage dans une nouvelle dynamique pour son développement avec le
lancement de produits innovants, la réorganisation par réseau, ainsi que le changement de
dénomination sociale et la promotion de la nouvelle marque, Wafa. Depuis lors, Wafabank
crée, à partir d'une dizaine de filiales nouvelles, un groupe financier et para financier
d’envergure. Dès le début des années 90, le groupe Wafabank adopte une approche par
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segment de clientèle, et s’investit dans le marché des capitaux avec la création de plusieurs
filiales spécialisées
2– Actionnariat
3 – Organisation :
La nouvelle organisation de la banque place le client au centre des préoccupations dans une
optique de cross-selling. La maîtrise des risques et le renforcement du contrôle sont également
des axes essentiels avec des pôlesdédiés. Le gouvernement d’entreprise, la déontologie et le
développement durable sont inscrits en tant que principes d’action dans la ligne de conduite
de la banque.
5 Business Units autonomes et dotés de moyens propres, assistés par 7 fonctions supports
ayant une mission de pilotage, de contrôle et de suivi, forment l’architecture de cette nouvelle
organisation. 3 autres fonctions sont, quant à elles, rattachées directement à la Présidence.
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B - Banque de l’entreprise BE .
Marché des capitaux (Salle des Marchés): couvre les activités de change et de taux.
Corporate Finance (Attijari Finance) : couvre le conseil en fusionacquisition,
l’introduction en Bourse et les activités de marché primaire Actions.
Capital Investissement (Wafa Trust) : gère les prises de participation en capital-
risque, la création et la gestion de fonds d’investissements et le conseil en restructuration.
Intermédiation boursière (Attijari Intermédiation et Wafabourse) : spécialisées dans
l’investissement en actions et l’intermédiation en Bourse.
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Regroupe les activités de gestion de l’épargne hors bilan. Son périmètre comprend :
E - l’immobilier :
F - le Custody :
Wafasalaf .
Wafa Immobilier
Wafa Cash .
Wafa LLD .
Wafabail .
Attijari Factoring .
• Finances Groupe .
• Recouvrement Groupe .
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AU NIVEAU INTERNATIONAL :
Basée à Paris, Attijari bank Europe est une filiale bancaire française qui dispose du statut
juridique et social nécessaire pour déployer ses activités dans l’ensemble des pays de l’Union
Européenne
Attijariwafa Bank, en consortium avec Grupo Santander, a acquis, dès 2005, 53,54% du
capital de la Banque du Sud, devenue depuis Attijari Bank Tunisie.
Forte d’un réseau d’une centaine d’agences et de 1 350 collaborateurs, Attijari Bank, 4ème
banque de la place, entend se positionner en acteur de référence sur le marché tunisien,
garantissant à l’ensemble de ses clients et partenaires une expertise multi-métiers.
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- Téléphone : 0524-66-51-01
- Fax : 0524-66-68-91
AGENCE INZEGANE
PLACE DE MARCHE
<<507>>
DIRECTEUR D’AGENCE
Chargé de la Chargé de
compte principal
Clientèle
Chargé de Chargé de
compte 1 compte2
&
&
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Le responsable d’agence :
Identification :
Rattachement hiérarchique :
Principales tâches :
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Le chargé de la clientèle :
Identification :
Rattachement hiérarchique :
Directeur d’agence.
Principales tâches :
Le chargé de compte :
Identification :
Il est chargé des opérations du front office administratif en agence.
Rattachement hiérarchique :
Directeur d’agence.
Principales tâches :
Prend en charge les opérations de caisse suivantes :
Retrait et versement espèces.
Remise de chèque sur place.
Retrait et versement déplacée.
Certification de chèque.
Virement simple.
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Le cas que je vais présenter dans cette partie est celui de la société X qui est une société à
responsabilité limitée (SARL) qui fabrique et commercialise des articles en plastiques , et qui
désire bénéficiée d’un crédit à moyen terme auprés de AWB pour le financement d’un
nouveau investissement dont le dossier explicatif sera présenté par la suite.
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Personnel employé : 175 (dont ingénieurs, cadres supérieurs, cadres techniques, employés
de bureau, ouvriers spécialisés et simples ouvriers).
Crédit à moyen terme sollicité auprès de la BP : 2 Millions de DHS soit 43,82%.
Garanties à prendre :
Nantissement matériel ;
Conditions spéciales :
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Caractéristiques de l’investissement :
La nouvelle unité de production sera d’une superficie de 26.320 m2 , située dans la zone
industrielle –Oujda- dont plus de 16.000 m2 couverte. (unité de production, aire de stockage
plus l’administration)
La société désire acquérir deux nouvelle machines ; vue l’augmentation de sa part sur le
marché régional et afin de répondre à la demande croissante ; d’un montant global de 2
Millions 324 milles DHS.
- Cadre supérieur : 1
- Cadres administratifs : 5
- Cadres commerciaux : 2
- Intermédiaires administratifs : 13
- Techniciens spécialisés : 28
Années CA
2009 45.650.120
2010 50.215.132
2011 55.236.645
2012 60.760.309
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2013 66.836.340
Etude du bilan :
Actif
Actif immobilisé
Trésorerie actif
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Passif
Montant % Montant % Montant %
- Trésorerie passif 0 - 0 - - -
Année 2008.
37,93% 34,60%
Trésorerie Trésorerie
Actif 1,13% Passif 0%
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2009.
41,20% 37,04%
Trésorerie Trésorerie
Actif 0,85% Passif 0%
Interprétation :
Pour ce qui est du passif, les financements permanent sont important et connaissent des
augmentations d’une année sur l’autre. En ce qui concerne le passif circulant, il a augmenté de
+ 16,5%, ceci est dû à l’apparition des dettes fournisseurs notamment.
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Représentation graphique :
2.844.000
La trésorerie nette :
B.F.G. F.R.F.
Ainsi, cela se confirme plus en calculant le degré de couverture du B.F .G. par le F.R.F :
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F.R.F 385.000
= = 1.20
B.F.G 320.000
Donc , l’entreprise peut dégager jusqu’à 77.000 Dhs (0,20 * 385.000) comme disponibilités
importantes et se mettre ainsi dans une situation moyennement favorable.
Financement propre :
Capitaux propres
= 1,98
Actif immobilisé
L’autonomie financière :
Capitaux propres
= 0,3421
Total passif
L’endettement à terme :
Dettes à terme
= 0,8816
Capitaux permanent
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Dettes de financement
2,80 ans
=
C.A.F
Liquidité générale :
Actif circulant
= 1,11
Passif circulant
Liquidité immédiate :
Disponibilité
= 0,022
Passif circulant
INTERPRETATION :
Les capitaux propres financent largement l’actif immobilisé de l’entreprise, cette situation
est très satisfaisante puisque les capitaux propres dépasse les immobilisations de 1,98 fois.
Les capitaux propres ne représentent que 34,21 % du total du passif, situation considérée
non satisfaisante.
Il faut presque 3 ans pour que la CAF rembourse les dettes, une durée de 5 ans est
considérée comme risquée par le banquier , ainsi la situation de l’entreprise est favorable.
Le ratio de liquidité générale est de 1,11ce qui est assez satisfaisant puisque l’actif circulant
couvre de 1,11 le passif circulant.
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Le ratio de liquidité immédiate montre que l’entreprise ne peut honorer que 2,20% de ses
engagements par ses propres moyens disponibles.
INTERPRETATION :
A l’issu d’une première lecture de ce tableau, nous constatons que l’entreprise est profitable,
son bénéfice a augmenté de 1,76 point en 2009 par rapport à 2008 atteignant 3.463.923,2 Dhs.
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Sa CAF est aussi importante et connaît des variations positives d’une année sur l’autre. Elle a
atteint 4.514.013 Dhs en 2009 soit une augmentation de 6,63% par rapport à l’année écoulée
2008 ce qui est important.
De plus, les variations des différents soldes de gestion sont positives, à l’exception du résultat
financier et du résultat non courant.
Pour la banque, l’entreprise est dans une bonne santé jusqu’à présent, puisqu’elle réalise des
résultats important et en augmentation. Ainsi, pour mieux pouvoir donner un jugement
définitif sur la santé de l’entreprise, nous allons approfondir l'analyse par le calcul des
principaux ratios puis par l’étude du tableau de financement.
E.B.E
Résultat Net
V.A
0,26 0,28 -0,07
Production
Résultat d’exploitation
0,11 0,13 -0,15
C.A (H.T)
V.A
0,27 0,25 +0,08
Immobilisations brutes
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INTERPRETATION
La valeur ajouté a connu une augmentation pendant l’exercice 2009 par rapport à l’exercice
2008, le degrés d’intégration des activités de l’entreprise a diminué de 7%. Ainsi la VA a
connu une faible augmentation par rapport à la production.
Informations complémentaires :
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Exercice 2009
Emplois Ressources
AUTOFINANCEMENT ( A ) 4.514.013
Subventions d'investissement
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( B.F.G. ) 85.000
TOTAL GENERAL
4.529.013 4.529.013
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4.514.013
C.A.F
=
= 0,10
45.650.120
C.A (HT)
4.514.013
C.A.F
=
V.A
= 0,37
12.230.060
La valeur ajoutée participe d’une partie importante dans la formation de la C.A.F (37%).
Remboursement des
743.221
dettes de financement
= 0,16
=
Total ressources
4.514.013
Nous remarquons que le remboursement des dettes totales ne représente que 16% des
ressources totales de l’entreprise ; ce qui lui laisse une grande marge de manœuvre pour le
reste des ressources.
4.514.013
Autofinancement
=
= 1,25
Inv. de l’exercice 3.600.792
On déduit que l’autofinancement arrive à financer les investissements de 1,25 fois, ce qui est
important.
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C-SYNTHESE GENERALE :
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D’autre part, et sur le plan financier, on constate que l’analyse des performances financières
de cette entreprise met en évidence une évolution favorable des principaux agrégats de
production et de la valeur ajoutée. Ainsi, elle a dégagé des résultats positifs durant les deux
dernières années.
En effet, avec sa CAF, il lui faut moins de trois ans pour qu’elle rembourse ses dettes , ce qui
met l’entreprise dans une bonne situation financière.
Cependant, on constate une dégradation au niveau des ratios de rentabilité et productivité, cela
est dû notamment à l’importance des charges de personnel et de la consommation de
l'exercice qui représente 73,97% du CA (HT) de 2009. Cette situation appelle l’entreprise à
des mesures appropriées en vue d’une meilleure maîtrise des charges d’exploitation pour les
exercices à venir.
Ainsi, après exposition de la situation de la société « X », il paraît que cette entreprise est en
bonne santé et mérite bien le crédit.
Conclusion générale :
En guise de conclusion, il apparaît claire l’importance du diagnostic financier pour la banque
dans l'analyse des crédits. Ainsi, cette dernière doit s’en servir souvent dans l'analyse des
risques et performances des entreprises désirant s’octroyer des crédits d’investissement, car
cette démarche reflète une image assez détaillé et approfondie de la situation financière de ses
entreprises.
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Dans ce même contexte apparaît aussi l’importance du secteur bancaire au Maroc, en effet il
connaît une grande évolution dans le maintient de l’économie du Royaume, mais reste très
loin du vrai rôle qu’il doit remplir en le comparant avec certain pays en voie de
développement.
En fin de compte, le stage que j’ai effectué au sein de AWB m’a été très fructueux et
particulièrement instructif du fait qu’il m’a permit de découvrir l’importance des banques
dans le maintient de l’économie et leurs rôles dans la vie des entreprises.
Référence bibliographiques
Bibliographie :
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La Gestion de Risque de Crédit au sein d’Attijariwafabank
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http://evenements.univlille3.fr/recherche/jemb/programme/papiers/ayachi1_lille06.pdf
Dubernet (1997)
Webographie :
www.Bmci.co.ma (BMCI)
www.cdg.org.ma (CDG)
www.e-bmcebank.ma (BMCE)
www.afdcc.com (AFDCC)
www.attijariwafabank.com/(attijariwafaban)
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