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Les écarts
Division
Division
Division
Direction
approvision-‐ production
commerciale
administrative
nements
informatique
D.R.H
Comptabilité
Contrôle
Services
générale
de
gestion
généraux
L'horizon
du
contrôleur
de
gestion
est
alors
limité
à
l'exercice
comptable,
sa
mission
s'inscrit
en
complément
de
la
comptabilité
générale
et
ne
coïncide
pas
avec
la
définition
actuelle
du
contrôle
de
gestion.
2.2-‐
Une
position
d'état-‐major
Le
contrôle
de
gestion
occupe
une
place
de
«staff»
ou
d'état-‐major
disposant
non
pas
d'une
autorité
hiérarchique
mais
d'une
autorité
de
spécialité.
Le
contrôleur
de
gestion
joue
un
rôle
de
support
aux
autres
fonctions
et
peut
remplir
pleinement
sa
mission
de
pilote
et
d'animateur
du
système
d'information.
Division 1 Division n
L'horizon
du
contrôleur
de
gestion
s'élargit
et
s'allonge
puisqu'il
intervient:
-‐dans
le
processus
de
planification
stratégique;
-‐dans
le
processus
de
mobilisation
et
d'animation
des
acteurs;
-‐dans
la
prise
de
décisions
à
long
terme:
choix
d'investissements,
partenariat.
2.3-‐Relations
avec
les
autres
fonctions
:
Le
CG
est
une
fonction
transversale
en
étroite
relation
avec
d’autres
composantes
de
l’entreprise
:
La
direction
générale
:
le
CG
apporte
son
expertise
et
peut
aider
à
la
décision
stratégique.
De
même,
qu’il
participe
à
la
mise
en
œuvre,
à
l’accompagnement
et
au
contrôle
des
stratégies.
La
direction
des
ressources
humaines
:
apporte
son
expertise
en
matière
de
CG
sociale.
Il
apporte
un
ensemble
d’outils
aux
directeurs
des
RH
:
tableaux
de
bord
et
indicateurs
sociaux
budget
des
frais
de
personnel,
analyse
et
contrôle
de
la
masse
salariale…etc.
ainsi
qu’il
collabore
en
matière
de
récompenses
fondés
sur
les
performances.
La
direction
de
la
production
:
le
CG
apporte
des
instruments
industriels
exp.
Des
tableaux
de
bord
d’ateliers,
des
outils
de
programmation
de
la
production,
de
gestion
de
stock,
de
contrôle
de
la
qualité.
La
direction
commerciale
:
le
CG
contribue
dans
la
prévision
des
ventes,
l’élaboration
des
budgets
de
ventes,
le
tableau
de
bord,
le
calcul
des
coûts
commerciaux,
les
calculs
de
rentabilité
par
rapport
aux
clients
…etc.
La
direction
financière
:
il
intervient
dans
le
suivi
des
budgets
de
trésorerie,
le
choix
des
investissements,
l’évaluation
financière…
La
direction
comptable
:
la
comptabilité
est
le
système
d’information
de
référence
pour
le
CG.
La
comptabilité
financière
lui
fournit
la
pluparts
des
données
sur
lesquelles
reposent
ses
analyses.
L’adoption
de
normes
comptables
internationales
est
une
obligation
pour
le
CG.
La
direction
des
systèmes
d’information
:
le
CG
repose
sur
des
progiciels
qui
relient
et
traitent
un
ensemble
de
données
relatives
aux
différentes
fonctions
de
l’entreprise
:
industrielles,
sociales,
commerciales,
comptables
et
financières.
Il
peut
s’appuyer
sur
des
bases
de
données
permettant
de
stocker
ces
variables
d’extraire
des
requêtes
et
d’opérer
divers
traitements
statistiques.
Tableaux
Gestion
Interprétation
Prévision
et
Comptabilité
de
bord
et
des
prix
des
écarts
budgétisation
analytique
reporting
de
cession
interne
Codification
Calcule
Traitement
analytique
des
coûts
des
frais
généraux
3-‐
Le
contrôleur
de
gestion.
3.1-‐
Sa
mission
Le
contrôleur
de
gestion
peut
espérer
légitimement
être
responsable
du
système
d'information
de
gestion
de
l'entreprise.
Il
devient
alors:
-‐
Le
récepteur
du
système
d'information
et
a
pour
tâches:
Ø la
définition
et
la
qualification
des
centres
de
responsabilité
en
fonction
de
l'organigramme
qu'il
peut
faire
évoluer
compte
tenu
des
attributions
réelles;
Ø la
construction
du
réseau
analytique
d'information
autorisant
la
ventilation
des
charges
de
la
comptabilité
générale;
Ø l'établissement
des
standards
et
leur
révision;
Ø la
construction
de
l'articulation
budgétaire;
Ø l'élaboration
des
tableaux
de
bord
et
donc
des
indicateurs
de
performances.
-‐
Le
gestionnaire
du
système
d'information
et
assure
la
coordination
et
la
circulation
des
informations.
Il
définit
la
procédure
budgétaire
et
organise
les
itérations
entre
les
services
nécessaires
à
la
cohérence
d'ensemble;
-‐
L'animateur
du
système
d'information
et
remplit
des
missions:
Ø d'information
et
de
communication
auprès
des
décideurs
de
l'entreprise;
Ø de
conseil
auprès
des
responsables
de
centre
afin
de
les
aider
à
chiffrer
des
objets
de
coût:
opération
ponctuelle,
choix
d'investissement,
primes
versées
aux
salariés;
Le
taux
réel
K
est
comparé
au
taux
attendu
par
les
actionnaires
k1
par
exemple.
D’autres
indicateurs
peuvent
être
utilisés
:
• Niveau
de
cash
flow,
• V.A.N
:
valeur
actuelle
nette
;
• Bénéfice
résiduel
=
bénéfice
réalisé
–
rendement
attendu
x
actif
réel
utilisé
(différence
entre
le
résultat
dégagé
et
une
charge
supplétive
représentant
la
rémunération
des
capitaux
engagés).
Le
rendement
attendu
s’exprime
par
un
%
K’
en
général
sensiblement
équivalent
au
taux
de
rentabilité
K1%
attendu
des
actionnaires.
Le
tableau
suivant
synthétise
ce
classement
des
centres
de
responsabilité,
on
observe
que
depuis
les
centres
de
coûts
ou
de
revenus
jusqu’aux
centres
d’investissement,
en
passant
par
les
centres
de
profits,
le
niveau
d’autonomie
et
de
responsabilité
s’accroît.
Le
découpage
en
CR
correspond
très
fidèlement
à
la
structuration
de
l’entreprise.
Le
choix
du
type
de
CR
et
des
critères
de
gestion
sont
délicats
et
subjectifs.
Le
choix
dépend
de
plusieurs
facteurs
de
contingence,
en
particulier
:
Il est cependant possible de respecter certains principes en termes définis de la manière suivante :
Nature
de
la
mission
Type
de
centre
Niveau
de
la
structure
Production
Centre
de
coûts
Usines,
ateliers
ou
magasin
de
stockage
Service
rendu
Centre
dépenses
Services
administratifs
discrétionnaires
Vente
Centres
de
recettes
Services
commerciaux,
billetteries
Résultat
Centre
de
profit
Usines,
établissements
Rentabilité
des
capitaux
investis
Centre
d’investissement
Filiales
Par
ailleurs
la
définition
d’un
CR
ne
renvoie
qu’à
sa
mission
principale
et
que
selon
l’horizon
temporel,
cette
vision
peut
évoluer.
Exp
:
un
centre
de
recettes
peut
être
aussi
centre
de
coût
s’il
est
responsable
d’un
budget
regroupant
ses
propres
moyens.
C/C
:
Le
découpage
en
CR
dépend
évidemment
de
l’objet
de
l’entreprise,
de
sa
structure
et
de
son
niveau
d’intégration.
La
qualification
d’un
centre
de
responsabilité
est
délicate
à
opérer
car
elle
conditionne
la
motivation
des
individus,
leurs
performances
et
les
moyens
de
contrôle.
4,5
4
3,5
3
2,5
ventes
na|onales
2
1,5
ventes
à
l'exporta|on
1
0,5
0
année
N
année
N année
N année
N
+1
+2
+3
2e trim.
3e trim.
4e trim.
Graphique:
ventes
par
trimestre
Les
graphiques
peuvent
être
classés
en
:
a) Graphiques
de
présentation
des
données
§ Graphiques
chronologiques
(à
échelle
arithmétiques
ou
semi
logarithmique)
;
§ Graphique
à
coordonnées
triangulaires
;
§ Graphiques
à
surfaces
(secteurs,
rectangles,
histogrammes).
b) Graphiques
d’analyse
et
de
gestion
Il
s’agit
de
graphiques
qui,
non
seulement
présentent
des
données,
mais
les
analysent.
2.2.5)
Clignotants
Ce
sont
des
seuils
limites
définis
par
l’entreprise
et
considérés
comme
variables
d’action.
Leur
dépassement
oblige
le
responsable
à
agir
et
à
mettre
en
œuvre
des
actions
correctives.
Toute
la
difficulté
de
l’utilisation
de
tels
indicateurs
réside
dans
leur
définition,
puisqu’il
faut
choisir
l’information
pertinente
parmi
la
masse
des
informations
disponibles.
En
conclusion,
tous
ces
instruments
ne
se
révèleront
performants
que
dans
la
mesure
où
ils
sont
une
aide
à
la
décision,
notion
contingente
puisqu’elle
dépend
des
entreprises,
des
secteurs
d’activité,
des
niveaux
hiérarchiques,
des
délégations
données.
Bien
conçu
un
TB
se
révèle
utile
à
l’ensemble
de
l’entreprise.
Section
3)
Contrôle
des
coûts
de
production
:
Les
coûts
préétablis
1)
Généralités
1-‐1)
Définition
Le
coût
préétabli
se
définit
comme
un
coût
évalué
a
priori
soit
pour
faciliter
certains
traitements
analytiques,
soit
pour
permettre
le
contrôle
de
gestion
par
l’analyse
des
écarts.
Un
coût
standard
présente
généralement
le
caractère
d’une
norme.
Il
s’agit
en
fait
d’établir
pour
une
activité
normale
de
l’ESE,
des
coûts
prévisionnels
considérés
comme
normaux,
en
vue
de
calculer
par
la
suite
d’éventuels
écarts
entre
coûts
constatés
et
coûts
préétablis.
1-‐2)
Variétés
des
coûts
préétablis
Les
coûts
préétablis
peuvent
être
déterminé
de
diverses
manières
et,
suivant
les
cas
leur
appellation
change.
On
parle
de
:
L’évolution
des
modes
de
production,
de
gestion
des
stocks,
de
la
technologie,
des
conditions
du
marché
ainsi
que
la
multiplication
des
produits
proposés
aux
clients
ont
entrainé
une
modification
de
la
structure
des
coûts.
On
assiste
à
un
accroissement
sensible
des
charges
indirectes
(informatisation,
marketing,
contrôle
du
produit,
service
après
vente,…ainsi
qu’à
une
diminution
des
charges
directes
(main
d’œuvre
directe,…etc.).
Ces
changements
tendent
à
faire
perdre
de
leur
pertinence
aux
applications
traditionnelles
de
la
méthode
des
centres
d’analyse.
Cette
remise
en
cause
à
conduit
certains
auteurs
à
proposer
de
nouvelles
approches
connues
sous
le
nom
de
comptabilités
par
activités
ou
méthodes
ABC
(activities
based
costs),
afin
de
prendre
en
compte
ces
changements
et
de
répondre
aux
nouveaux
besoins
de
gestion
des
entreprises.
Cette
démarche
répond
au
besoin
d’une
vision
systématique
de
l’entreprise
et
d’une
approche
globale
de
la
productivité,
plus
proche
de
la
réalité.
Elle
prend
appui
sur
le
concept
de
chaîne
de
valeur
mis
en
évidence
par
Porter.
L’entreprise
cherche
à
augmenter
la
valeur
de
son
produit.
Chaque
activité
chaînée
avec
les
autres
contribue
à
la
création
de
la
valeur
générée
par
l’entreprise.
Les
coûts
directs
représentaient
il
y
a
longtemps
90%
des
coûts
totaux.
Il
était
donc
envisageable
d’assoir
l’analyse
de
l’activité
sur
cette
base
et
de
répartir
arbitrairement
et
peu
précisément
les
10%
des
coûts
indirects
restants.
A
l’heure
actuelle,
les
coûts
indirects
représentent
70%
des
coûts
totaux,
la
pyramide
repose
donc
sur
son
sommet.
Il
est
difficile
d’avoir
une
image
correcte
des
coûts
réels
de
l’entreprise
et
donc
risqué
de
prendre
des
décisions
sur
ce
système
d’information
biaisé.
Les
activités
réalisées
sont
rarement
homogènes
au
sein
d’un
même
centre
d’analyse.
Il
s’agit
pourtant
là
d’une
condition
pour
que
l’imputation
des
charges
indirectes
sur
la
base
d’une
unité
d’œuvre
unique
soit
légitime.
Dans
un
centre
d’approvisionnement,
par
exp,
on
regroupe
des
charges
liées
à
des
activités
aussi
diverses
que
:
Les
pratiques
traditionnelles
de
calcul
des
coûts
conduisent
le
plus
souvent
à
une
répartition
des
charges
indirectes
sur
des
bases
exclusivement
volumiques
:
on
impute
en
fonction
des
temps
de
main
d’œuvre
directe,
donc
de
la
production,
des
charges
indirectes
qui
deviennent
ainsi
proportionnelles
à
la
production.
On
néglige
ainsi
l’effet
«
taille
des
séries
».
Lancer
la
production
d’une
série
génère
à
peu
près
le
même
travail
au
niveau
de
la
préparation,
de
l’ordonnancement,
quelle
que
soit
la
taille
de
cette
série.
En
pratiquant
une
imputation
sur
des
bases
volumiques,
on
réduit
le
coût
des
séries
de
taille
faible
pour
surcharger
celui
des
séries
de
grande
dimension.
Si
la
stratégie
dominante
des
années
60
–
70
était
l’intégration
verticale
pour
mieux
maîtriser
les
coûts,
celle
des
années
90
serait
davantage
l’impartition,
.c.à.d.
faire
faire
par
d’autres
entreprises
avec
un
coût
moindre.
Cette
stratégie
d’externalisation
des
coûts
doit
cependant
être
réintroduite
dans
le
calcul
du
coût
de
revient
total.
Il
existe
également
des
coûts
qui
sont
supportés
en
totalité
ou
en
partie
par
la
collectivité,
par
d’autres
agents
que
l’entreprise
et
qui
pourtant
sont
induits
par
elle
(par
exp,
des
nuisances,
les
pollutions
issues
de
la
production
d’une
entreprise
et
qui
nécessitent
des
aménagements
pris
en
charge
par
une
commune).
Activités
:
ensemble
de
tâches
de
même
nature,
accomplies
par
plusieurs
personnes
à
partir
d’un
savoir
faire
et
contribuant
à
ajouter
de
la
valeur
au
produit.
Exemples : gestion de commandes, livraison des produits, réglage, montage, facturation…
Inducteur
de
coût
:
facteur
permettant
d’expliquer
la
variation
du
coût
de
l’activité.
Cette
notion
remplace
celle
de
coût
de
l’unité
d’œuvre
en
comptabilité
analytique.
Permettre
Le
calcul
d’un
grand
nombre
d’objets
de
coût
:
coût
des
activités,
coût
des
processus,
coût
des
produits,
afin
d’améliorer
la
prise
de
décision.
Mesurer
Les
conséquences
d’une
décision
relative
à
un
produit
sur
les
activités
de
l’entreprise,
telle
le
recours
à
la
sous-‐traitance
;
Avant toute imputation aux coûts des produits, les charges indirectes sont réparties à trois niveaux :
Schéma récapitulatif
Charges indirectes
Centre
d’analyse
:
Centre
de
travail
1
Centre
de
travail
2
Centre
de
travail
3
Activit Activit Activit Activit Activit Activit Activit Activit
Activités
:
é
A
é
B
é
C
é
D
é
E
é
F
é
G
é
H
Centre
de
Centre
de
Centre
de
Centres
de
regroupement
2
regroupement
3
regroupement
1
regroupement
:
Cette
méthode
n’est
pas
seulement
une
technique
de
calcul
des
coûts,
c’est
aussi
et
avant
tout
une
autre
façon
de
concevoir
l’organisation
productive
de
l’entreprise.
C’est
une
méthode
qui
se
caractérise
par
une
approche
transversale,
alors
que
les
méthodes
classiques
reposent
essentiellement
sur
une
approche
verticale.
Pour le contrôle de gestion, ces apports se situent aux niveaux suivants :
• C’est
une
méthode
transversale
de
calcul
des
coûts
basée
sur
une
représentation
plus
proche
de
la
réalité
du
fonctionnement
de
l’
l’entreprise.
• La
méthode
permet
d’améliorer
la
capacité
d’action
des
gestionnaires,
en
concentrant
l’attention
sur
les
activités
et
non
sur
les
produits.
• La
méthode
permet
de
réorienter
les
efforts
du
contrôle
de
gestion
sur
les
activités
amont
et
aval
de
la
production
qui
constituent
les
véritables
nouveaux
leviers
de
compétitivité
dans
les
entreprises.
• Cette
méthode
semble
apporter
des
réponses
à
un
certain
nombre
de
préoccupations
actuelles
du
contrôle
de
gestion
tant
dans
le
management
des
coûts
que
dans
celui
de
la
performance.
De
façon
générale,
la
comptabilité
à
base
d’activités
est
mieux
adaptée
aux
entreprises
qui
présentent
les
caractéristiques
suivantes
:
e) Exemple d’application :
Une
société
d’électronique
est
spécialisée
dans
l’assemblage
de
circuits
électroniques
à
partir
de
trois
A,
B,
C,
achetés
à
l’extérieur.
Environ
un
tiers
du
chiffre
d’affaires
est
réalisé
sur
un
type
de
circuit
C1
vendu
à
un
important
client
du
secteur
de
l’électroménager,
qui
l’utilise
pour
les
programmeurs
de
lave-‐vaisselle.
Les
circuits
C2
sont
fabriqués
et
vendus
à
la
commande
à
un
grand
nombre
de
clients
de
divers
secteurs
industriels.
La nomenclature des composants utilisés pour la fabrication d’un circuit est la suivante :
Ces
composants
passent
dans
un
atelier
d’assemblage,
dans
lequel
ils
requièrent
les
temps
de
main-‐
d’œuvre
directe
suivants
pour
chaque
circuit
:
C1 : 75 minutes ;
C2 : 100 minutes ;
Le coût horaire de la main d’œuvre directe, charges sociales comprises est évalué à 20dh.
Les
charges
indirectes
sont
actuellement
réparties
entre
trois
centres
d’analyses
réparties
d’analyse
pour
les
montants
suivants,
relatifs
au
premier
semestre
de
l’année
N.
C1
C2
Quantité
vendues
10000
7500
Prix
unitaire
180
400
L’ESE
travaille
en
juste
à
temps,
tant
pour
ses
approvisionnements
que
pour
ses
livraisons
à
la
clientèle
de
sorte
que
l’on
peut
négliger
les
problèmes
de
stockage.
Détermination des achats de composants en quantités et en valeurs :
Composant
C1
C2
Total
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
A
10000
250000
7500
187500
17500
437500
B
10000
500000
15000
750000
25000
1250000
C
7500
337500
7500
337500
Total
20000
750000
30000
1275000
50000
2025000
C1
C2
Total
Temps
de
Coût
Temps
de
Coût
Temps
de
Coût
main
d’œuvre
main
d’œuvre
main
d’œuvre
750000
250000
750000
250000
1500000
500000
Calcul
des
chiffres
par
produit
C1
C2
Total
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
10000
1800000
7500
3000000
17500
4800000
En l’absence de stockage, on en déduit le tableau de calcul des coûts et des résultats suivant :
C1
C2
Total
Quantité
Prix
Montant
Quantité
Prix
Montant
unitaire
unitaire
Prix
d’achat
750000
1275000
2025000
Frais
750000
0
,1
75000
1275000
0,1
127500
202500
d’approvisionnement
MOD
750000
20/60
250000
750000
20/60
250000
202500
Assemblage
750000
0,8
600000
750000
0,8
600000
1200000
Coût
de
production
10000
1675000
7500
2252500
3927500
Administration
1800000
0,1
180000
3000000
0,1
300000
480000
Distribution
Coût
de
revient
10000
185,5
1855000
7500
340,33
2552500
4407500
Chiffre
d’affaires
10000
180
1800000
7500
400
3000000
4800000
Résultat
-‐55000
447500
392500
Cette
méthode
fait
ressortir
une
perte
sur
le
produit
C1
compensée
par
un
résultat
positif
sur
le
produit
C2.
A) Centre approvisionnement
Une
première
activité
a
été
identifié
que
l’on
peut
intituler
«
gestion
des
marchés
».
Elle
englobe
la
recherche
des
fournisseurs,
la
négociation
et
le
suivi
des
contrats
passés
pour
chaque
matière.
Le dirham peut être gardé comme inducteur du coût pour cette activité.
L’inducteur de coût retenu sera donc l’unité de matière traitée.
Le partage des charges entre les deux activités est le suivant :
Activités
Montant
Gestion
des
marchés
81000
Réception
contrôle
121500
B) Centre assemblage
Pour la période considérée, le nombre de séries fabriquées a été le suivant :
C1
C2
Nombre
de
séries
20
100
Taille
des
séries
500
75
Le
volume
de
l’inducteur
est
de
120
unités.
-‐ L’assemblage
proprement
dit,
pour
quel
on
pourra
conserver
comme
inducteur
de
coût
le
temps
de
main-‐d’œuvre
directe.
Le partage des charges de l’assemblage entre les deux activités est le suivant :
Activités
Montant
Préparation
ordonnancement
360000
Assemblage
840000
-‐ Les
expéditions,
avec
un
montant
de
charges
de
180
000dh.
C’est
encore
le
nombre
de
séries
fabriquées
(120
pour
cette
période)
qui
explique
le
montant
de
charges
consommées
par
cette
activité.
-‐ L’administration
des
ventes
et
l’administration
générale
:
300
000dh
l’inducteur
de
coût
pour
cette
activité
reste
le
dirham
de
chiffre
d’affaires.
Remarque
:
le
même
inducteur
de
coût
(la
série
fabriquée)
se
retrouve
pour
deux
activités
appartenant
à
deux
centres
différents
:
l’ordonnancement
et
les
expéditions.
Un
même
facteur
explicatif
(ici
le
lancement
d’une
série)
génère
des
charges
à
des
différents
niveaux
du
processus
de
production
:
l’ordonnancement
et
les
expéditions.
C1
C
2
Quantité
Coût
Montant
Quantité
Coût
Montant
Total
unitaire
unitaire
Prix
d’achat
750
000
1
275
000
2
025
000
Main-‐d’œuvre
750
000
20
/60
250
000
750
000
20
/
60
250
000
500
000
directe
Gestion
des
750
000
0,04
30
000
1
275
000
0,04
51
000
81
000
marchés
Réception
contrôle
20
000
2,43
48
600
30000
2,43
72
900
121
500
Ordonnancement
expéditions
20
4
500
90000
100
4
500
450
000
540
000
Assemblage
750
000
0,56
420
000
750000
0,56
420
000
840
000
Administration
1
800
000
0,00625
112
500
3
000
000
0,00625
187
500
300
000
Coût
de
revient
1701000
2
706
400
4
407
500
Chiffre
d’affaires
1800
000
3
000
000
4
800
000
Résultat
98
000
293600
392500
C1
C2
Total
Résultat
avec
la
pratique
classique
_
55
000
447
500
392
500
Résultat
avec
la
comptabilité
par
98
900
293
600
392
500
activités
Les
résultats
globaux
sont
identiques.
1)
Définition
:
«
L’objet
du
CC
est
d’identifier
le
Coût
de
production
d’un
produit
proposé
de
telle
sorte
que,
lorsque
le
produit
sera
vendu,
il
fournira
la
marge
de
profit
désiré.
»
Cette
définition
réduit
le
CC
à
une
technique
de
calcul
de
coûts.
«
Le
CC
est
l’effort
réalisé
dans
les
étapes
de
planification
et
de
développement
pour
atteindre
une
cible
de
coût
fixé
par
le
management.
Il
est
utilisé
pour
résorber
la
différence
entre
le
CC
et
le
coût
estimé
par
une
meilleure
conception
et
de
meilleures
spécifications
du
produit.
Le
but
ultime
est
de
permettre
à
un
produit
d’atteindre
des
cibles
de
profit
sur
toute
sa
vie
marchande
»
(TANAKA,
1993).
Tout
en
prenant
la
dimension
d’une
méthode
de
management,
le
CC
reste
focalisé
sur
les
décisions
techniques
de
conception.
Le
CC
est
le
lieu
de
rencontre
entre
le
marché
et
les
compétences
internes
de
l’entreprise,
entre
la
valeur
et
le
coût.
Les
objectifs
de
cette
méthode
sont
multiples
:
• Une
orientation
d’ensemble
de
l’entreprise,
et
notamment
de
sa
gestion
des
coûts
vers
le
marché
;
• Un
lien
stratégique
grâce
à
une
recherche
et
développement
tournée
vers
le
marché
;
• Un
soutien
à
la
gestion
des
coûts
dans
les
premières
phases
de
conception
d’un
produit
;
• Une
gestion
de
coûts
dynamique,
puisque
les
CC
sont
constamment
réévalués
;
• Des
améliorations
en
terme
de
motivation,
car
les
comportements
sont
directement
influencés
par
des
contraintes
issues
du
marché,
et
non
par
des
objectifs
abstraits
valables
pour
toute
l’entreprise.
2)
Fondements
de
la
méthode
du
CC
a)Les
coûts
et
le
cycle
de
vie
Le
CC
permet
de
réduire
le
coût
total
d’un
produit
sur
l’intégralité
de
son
cycle
de
vie
grâce
aux
départements
de
production,
de
recherche
&développement,
de
marketing
et
de
comptabilité.
La
majorité
des
coûts
aval
de
distribution
et
de
production
dépend
de
facteurs
de
performance
liés
à
la
planification
et
à
la
conception
du
produit.
Il
est
bien
plus
facile
de
concevoir
économique
avant
la
production
que
de
réaliser
économique
en
phase
de
production.
Les
décisions
de
conception
ont
plus
d’impact
sur
les
résultats
futurs
de
l’entreprise
(par
leur
impact
sur
les
futurs
coûts
opérationnels)
que
sur
les
résultats
présents.
Il
faut
donc
gérer
les
activités
amont
du
cycle
de
vie
en
ayant
en
permanence
la
vision
globale
du
cycle.
Le
coût
apparaît
comme
un
langage
essentiel
de
communication
entre
les
différentes
phases,
amont
et
aval,
du
cycle.
b)
La
saturation
du
potentiel
de
progrès
de
production
: