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INDICE DEL VOLUME Prejacione (Mario Gi + Marcetlo Marin) IaUADRAMENTO StonICo-cemico Lomiento, Obvos, ofxo8osr4, oixovonia: la Jingua della comunione rel Commentoa Giovatini di Origene Maria Antonietta Barbira, Su un frammento catenarie di Origene dalle homic ia in C: tio panegyrica in Origenem artri- Matio Girardi, tesegesi esamerale dt Basilio di Cesarea e Gregorio di Nisa sappadoce al crocevia 4 De opificio hominis: eredittfiloniana e origeniana di ICon. 15, 4, 28 in Gregorio dé Nissa Cristo e i sacrament in Gregorio di Nissa id bat i, Nuove consideration’ sull'origenismo di Gregorio ‘eoria della conoscensa di Dia in Marcello Marin, La parabota delle vergini da Origene at Cappadoci Chiara Somer Linganno ‘economica" di Dio al davolo: da Origen ai Cap padoci LorA oe camo Penstesytématique a’ Evagre le Pomique Amasea to prendecrisostomo cappaoce tings on Origen by Greek Scholars over the wNoter Edipuglia sl, te, O80, 5333056. 539308; Dalmazia 22/0 - 70050 Bai-S. Spo fax) -hiptwwwedipupixit- Emil edigueli@tin Quaderni di -Vetera Christianorum: CCollama det Dipartimento di Stl classic ¢ crite ‘Universita dt Bari Origene ‘e Lalessandrinismo cappadoce 5 (I-IV secolo) Atti del V Convegno del Gruppo su -Origene e la tradizione alessancrinas Bari, 20-22 settembre 2000) acura di Mario Girardi e Marcello Marin —___FsTrreairro ——A5 71 RaArTro Istvan Perczel NOTES SUR LA PENSEE SYSTEMATIOQUE D'EVAGRE LE PONTIQUE 1 Intros LL Le probleme Depuis le moment ob les grands syriacisants, Antoine et Claire Guiltaumont ont annoneé leur découverte du «texte veritable des C ives sur la connaissance d'Evagre le Pontique' a figure de ce théort cien de le vie monastique, de lam aussi dela métaphysique chrétiennes, se dégage ‘oubli ola condamnation pour heécésie, portée conte [ui quel enfuie. La découverte des Guillaumont fut suivie par d'autres, moing spectaculares, mais non moins importantes, ainsi gu'on commence & ‘mieux connaitre désormais les textes d'Evagre. Cette un terain favorable & une entreprse herméne tique En effet, déjd Antoine G une thdse ales de la condamnation de l'rigénisme au Cinguiéme Concle, il les 4 reconnues dans les textes Evagriens nouvellement décowverts par I. Et pulsque, selon son analyse, cee demnigre condarmnation ne dfférit essentic le, iment des anathemes précédents, pronoacés a Alexandre en {an 400 et A Constantinople en 543, qu'en matiere de ch contcentrait son attention avant tout sur ce qu'il appl christologie» d’Evagre*, D'ailleus. cette christologie, étroitement ie 2 ‘a protologi et &l'eschatologie, congues par les crigénistes en termes de table des “Gnostica” d'Evagre le Pontiquen ». 136-205, 'Evogre le Pontigue 278 (en grec, hens Ia connaissance et nde Dieu, jusqu’a avent d'une drame précosmique: un ov ébranlemet rifugue, se sont el représenté par fa contemplation directe de Dieu, et cela, selon la vitesse de leur mouvement congu comme une sorte de (basitens panton tn logikén), raison pour laquelle il est aussi appelé te Chi Christ qui a 6 y a souffert la mort est descendu dans l'enfer et s'est ressusci avec celle d’Evagre, t 4a connaissance, Cependant, cette doctrine, en résentée comme un systéme cohérent non seulement par * Les sources du résumé cide Origine et sue ceux gp penser 7p. 630-6 720-724, under! wn L Mi issima bibltodeen Ci et réédités par Mansi dans SCC np. 90-96 e1 1 Strub. ACO NOTE. a Pens SYSTEM DEORE LE Pg 209 les anathémes du Concil, mais aussi par le témoignage unanime des do uments anti-oigénistes tant du VI sigcle qu’ ultéicur, n'est jamais ex plicit dans l'ceuvce principale d'Evagre qu’est les Chapires sur ta connaissance, bien qu'un enseignement similaire soit palpable demtce 5 expressions. Qui plus est, bien que les documents condamnent quelques mot-a-mot extraits des Chapitres, des moines condamnés différe considérablement du vocabul: arien. Par exemple, Gabriel Bunge a démontré qu'Evagre mais dans le sens indiqué par les anathémes le mot hénade, pour la doctrine condamnée au Concile, Par contre, Evagre pai de monade, mais chez lui ce terme n'est non plus I'équivatent de I"hé- nade condamnée*, est peut-dte encore plus important de noter qu'on ne peut plus ir désormais la dérivation directe des condamm ined’ Evagre. Dans une étude qui attend la publica montré que le Concile « condamné des ex ‘ment aujourd'hui perdu, qui constitue le chsinon manquant entre Evagre jusqu’d un certain degré, méme le texte 6 fe temoignage nites, bases sur les actes faut étre prudent concemant une identification ine condamnée au Cinguiéme Concile avec celle des Cha: res sur ta connaissance d'Evagre, il n'est peut-étre pas superflu de t Un nouveau coup d’eeul sur ces Chapitres, tes qu'ils se présentent, fn renongant consciemment a l'appuie méthodologique offerte par identification de deux doctrines, "une, exprimée par un language voi et fragmentaire dans les Chapitres et les autres ceuvres ’Evag) autre, plus simple, présentant un systéme cohérent selon les documer *G, Bunge, eHénade ou Monsde? Av logie évegrieanes. Le Mason 103 (1989) ian Origerism>,& paratue prochainemen en The So tadox Church Mona de deux notions cenrales de la ering: ion a seconde crite orig ‘lain Le Beulluec et G.€. Coneele, ai sven antorgénistes des sicles Evagre par Evagre tout d'abord, et ensuite par certains d'entre ses Sources ditetes, en éeartant I'appor de tout texte se propose d'ére un développement e lement — une c te connaissance peut devenir pendant In se, Evagre parle également de leurs racines dans I'Ineréé fait cela en termes philosophiques qui nous font comprendre qu'il sa ontologie bien définie, correspondant étroitement & une épistémologie. pression que les termes de I'onto- inement définis que ceux de son 6 stainement pas oublier qu’ ‘ment cheétien, ob I'on trouve tous Jes termes esse Evagre parle de Dieu, de la eréation, du Pere, du sprit, afin il parle aussi du Christ et de son incarna. se les notions théologiques est en- me semble qu'une question im- portante de l'interprétation d'Evagre reste de trouver les correspondences entre son épistémologie ct son ontologie, d'une part, et celles entre se philosophic t sa théotogie, de autre. 1.2, Une remargue méthodologique: la cohérence de l'auvre Probablement, l'entreprise d’une réconstruction de la pensée systé! tique d’Evagre ne demande pas de j \vagre était un penseur cohérent et sy: ique semble étre le commun nys 'Argopugite ot Evagre le Pontigues, 120, NoTeSSURLa PENSE svsrunQU orev LE Resmi 281 opinio des érudits. Deja. t'interprétation classique d’Antoine Guillaumy § fondait sur "hypothése que le systeme condamné au Cinquiéme Conclle Gait fonciérement identique & celui animant les Kephalaia Gnosticu, Qui pluses, les cadres de la pensée évagrienne sont rests remazqua ‘blement stables. I est généralement accepté qu'on m'observe aucun chan, gement radical dans ta théorie évagrienne, mise en ceuvre & propos des Sulets différents. Certes, Evagre a évolué pendant sa vie au déser, mais olution consistait ~ selon l'analyse approfc aprés son amrivée au désert Evagre commence & philosophico-théologique «au service de la as encore per 2) avee son séjour au desert, ("ana ‘plus intime et plus mystiques: ‘on habituelle en pratique-physique-théologie est remy ‘une tripartition en connaissan le fl signifemtqu'Evagre a souvent réwlisé ses propes textes tor fois avec des modifications Jégéres ~ dans ses différentes ceuvres. A cause de to tement ensemble des textes er une expression évagrienne fe d'une ceuvte différente. d'abord desquisser ta structure de I’épisté- Evagriennes, avant de me tourner britvement vers les questions théologigues, tout taires et ne dEvagres, in 1 1 Convegno det Grup ues. Dans cette premitre parte jignorerai consciem ortée théologique des expressions d'Evag Préeation que jen donne, afin devi Lune @ prior intuition des termes 'éviter une certaine si rpothétique de la pensée systématiqui d'Evagre, ca- un style fragmentaire et bien trop allusif. ivers d’Evagre est strctement hiératchique, pour Pex. Peper On Peut choisir entre deux voies. La premire possiilité est de , Promise pat a gose cnetenne wae tune voie qu’Evagre lui-méme, grice & son intéré: semble préférer & la premitre. Cependant we in premier e conmenbea Cause ranscendarte, ces die le cténteurde tous sean ee mots d’Evagre’, le lecteur des Chapires fa connaissance doit remarquer, et certain, que les expressions dE. eens at bien Pythagoriciennes ou platonciennes. Il pale de ‘Un, (04 Monade), de I'Unicité (ou Hn si que de la Dualité (ou Dyade) et de terpréte ces nombres symboliques en termes de la connais. Sance, du connaissant et du conn, Essayons done de comprend de.ces expressions Cin Ps 8,5 4 ed, Pi uC NOTES SUR La PEGE STEAM piace LE SIGUE 283 (a Trinité. Diew et sa Connaissance L’Un ou ('Unité (ou Monade), ot la asainte Unité», semble bien étze idemtfie & Dieu, & «Celui qui est», au au Créateur de toutes choses ", Ce principe est complatement transcendant et se sépare ainsi de la Tri comme l"énonce clairement le chapitre 5 1. (KG II. 13) La Sagesse de Qu'unie Ia nature qui est en-dessous Possible de la voir en tont que s'entremé! ‘cause de cela Mitellectineorporel voit [as ‘sont pas corpores, Teinté dans ceux qui ne Quant & la Sagesse de 1'Un Connaissance Substa . Ce principe est (ousiédes gndsis}, ou Connaissance I ine de tous ces meme a également exp mes, mais, heureusement, Evagr ietificaton dans le texte suivant: le, mais verra en lul-méme urge Bu-dessus des raisons de la nature incorporl ‘ui est a Conntisance Infnie etl Sagesse S Ainsi, du témoignage concurrent des deux textes cités civ ut conclure premigrement & ce que le premier énonce une distinction Ct. KG, 14 de I'Unité (KG I, 49). ‘Le monde ainsi sort de I"unité a déja quatres dimensions, «largeur, longeur, hauteur et profondeurm pauliniennes (Eph. 3, 18). Ciest selon ces quatres dimensions que les étres raisonnables dispersés par le mouvernent sont réparts dans les mondes et les corps divers?®; ces ‘aquatren constituent de toute fagon te nombre symbolique des mondes créés aprés la chute, La connaissance les concernant, dont les appella- tions les plus longues sont «contemplation de tous les sidcles produits et NTS SUR La Se SernQue ENORELE ron 289 & venir» # et «la connaissance des corps et des incorporels, ainsi que celle du jugement et de la providence qui s'observent en eux» ® semble correspondre & la Tétrade: 10. (KG, 19) La connaissance qui est dans les sance des raisons des créstures et la connaissance de sance de Celui qui seul est, 2, La Sagesse des Proverbes Evagre identtie cette contemplation complexe ~ ob celle ces étres rai sonnables est aussi ajouté celle de leurs lieux respectifS et des corps leurs ont été donnés ~ & la Sagesse des Proverbes , Cette Sagesse est la fondation des quatre dimensions du monde. De manitre surprenante, Evagre affirme que la Sagesse, cette connaissance divine, est non seulement notre Mere et Epcuse, puisque nous sommes nés delle et puisque‘elle nous fait natre les vertus, mais aussi notre «sceur, paree qu'elle et moi sommes issus de l'unique Dieu et Pere». Que signifient ces expressions curieuses? Si «nous», selon Evagre, sommes des étres risonnables, devons nous en conclure que la Sagesse des Proverbes lest aussi? Cette Sagesse, est done une créature? Devons-nous supposer qu'Evagre, en choisissan tification entre 1a connaissance complexe des eréatures et Provetbes était motivé par le ‘mentaire, si jamais écrit par lui, ne nous est pas transmis, Seigneur a créé» la Sagesse «comme le début Voies» (Prox. 8, 22)? Cette supposition est confirmée par une al plus directe dans la scholie A Prov. 7, 4 («Dis que la sagesse est ta in Prov s, 88 ) «La so sé la nature incorporell # Selon P.Géhin, e vers en'a par son volotair, serait bien int n'a pas mangué ge commenter Prov 3, issit dune omis Cependan, Evagre lestejumecu de Prov, 22:31 ve stein een. ia contemplation des corps et des in- jement et de la providence qui sont ea igre done que la Sagesse, dont identifi fadruple fier avec le Fils de Diew divin, fut cr66 par le i a eréé «la nature incorporelle» unique des mul- es raisonnables, Cette Sagesse est donc, elle-méme aussi, une fe Ce qui, si elle est notre «sur», doit est un étre raisonnable, ‘ier mouvement; en méme temps, e ttre raisonnable, ce qui signifie qu aus un i lela vision tandis que sa partie inférieure gouverne l'univers sen- 'a partie inférieure de cette Sagesse, appelée aussi la ‘on naturelle» est une connaissance englobant tous Jes Gres corporels du monde sensible en un état germinal dincorporéité ~ précédant leur création dans ropes substances variées®, * iia. p. 185 a5 ht ero oiey earip xal saUNHY exis i des ees comporels en Skommata 18, cit NOTES SU La Pots SYSTENATQUE DYEWORE Us POATIOL 291 3. Liinterprét iéologique ‘Voila unc esquisse ~ bien schématique et défi de I"épistémologie hiérarel faut mete & leurs places les éléments du puzzle» dispersés par Evagre. Bipour cela, il faut comparer les chapitres ividuels qui s’expliquent m 8 scripturates, qu'Evagre utlise 8s consciemment, surtout quan ion théologique de ses énoncés les plus hardis. Ce travail est rendu possible par le fait qu’apparemment Evagre n'atlise aucun concept théologique sans lui attribuer une place dans son univers métaphysique. Aisi, il nous semble, bien que d'autres interprdtes aient expliqueé cela ue I'Unité ou Monade n'est autre que le Pere. Evagre cette identification maintes fois. C'est Iui, le Pere, qui engendre que le Pre engendre la Trinité qui, ea Is et du Saint Esprit? Et on pourrait éga- opinion commune concerant cette question est que Monaée et Sainte Tint lent meme chose, CE. les aeuvres ce Gt Reference 10 the 1 que Dicu poor Evagre 292 sway reece. le Pere — soit completement détachée des &tres, alors que sa Sagesse soit uni & la nature qui est au-dessous d’elle et que la Trinité devienne ¥i sible dans les incorporels? Il-y-2 quelque temps ees paradoxes m’ont amené & supposer que pour Evagee la Trinité n' Verbe, mais cette solution ne me parait plus satisfaisante. Plut6t, il me semble que la Trinité est cette «Connaissance substa connate {"Unité par sa Connaissance et par Celle des avec 1a Contemplation qui les conceme®. Ainsi "Unité signifierait le Pare, sa Connaissance le Verbe et la Contemplation des incorpore Saint Esprit. Pour micux étayer cette proposition, théologiquement assez étrange, et aussi ~ suivants 13. (KG V, 67) Si les natures risonnables portent le signe des arbres ct que ceux-ci croissent dans Teau, c'est & bon droit que la connaissance le qui coule de la source de view #, est le signe de [eau sainte et «arbre de view est le Chest qui s'y abreuve' 12, 13, 14 ensemble, on peut e ‘Evagre, c'est le Pere ~ représenté également par la (0 — qui engendre la Connaissance sub- abreuve le Ch seule eréature raisonnable qui soit resté dans la contemplation parfate. Cependant, eau gui abreuve les autres créatures est uniquement celle de Esprit, selon une distinction si chére & Evagre: le Christ se distingue des autres créatures raisonnables par le seul fait d’avoir la Connaissance fre de a Trinité, comportant la Connaissance de I’ Unité et la ‘Contemplation des incorporels, alors que les autres ne possédent que le demier, De ces chapitres on peut donc conclure qu’ Evagre identifie son Unité au Pére, sa Connaissance de I"Unité au Verbe, sa «Contem- CE. Une ehdotote, pI “Je eviendl sur ce thbme en tltat ls sources de cet aetrine NOTES SUR LA Pe svsréunguE ekORE LE Km 293 blation ds incorporesy Christ, Liexamen d'autres " Si, encore une fois, on écarte ji e + on écarte le sens théologique ~ e tant, ts Retdrodoxe de cate doctine, sarees roche de 1a penseé de Plotin. Non seulem. des trois hypostases principales p) ime) emy 'énade-Connaissance de sla philosophi Qui plus est, dans deux de ses Chapitres 1 sance Evagre semble se référer &, et paraphr . raser, -clé de cet en. Seignement plotinien, VI.7,35, PMA Te este-lé de cot 294 Isto penca intellect. Selon cet en- ite ou propremer bles. En meme temps, ance transcendent, «par laquel in, le premier Principe, cifie encore que la maniére de la vision de "Un pa Dans un premier moment que Plotin appel par «concei deuaitme mom ‘Transcendant, devient bien que la vision i ctuelle soit Ieeuvre de la puissance immanent eiffeente de cette deuxitme puissance qui vat IU, as moins un résultat de Ia vision transcendatte, ‘era de sa vision de 'Un que ke la doctrine fondamentale d’Evagre sur les deux connaissances de lect, c’est-A- Ja Connaissance de |'Unité et la Contemplation des éures incorporels, semble bien etre modelée sur cet enseignement plounien, Qui plus est, les deux chapitres des Kephataia e ci-dessus,semblent se référer directement Ala pércope plo je viens de citer, ne que ct Voit par sa puissance sme ~ ce soat les étres ra voit par l'autre puissance ~ appelée i ~ ne peut pas tui étre connaturel, ce qui est une conséquence évidente, étant donné que par cette puissance il voi son Créateur. Cependant, la vision de l'autre puissance de | la rauetion et son commentaire op Bes, NOTES SUR CA Yose sysebuigu pyacRe Ue esmgue 295 également double: elle voit I'Un par la Connaissance de I'Unit ‘méme puissance voit aussi la Contempl mais la ion des étres spirituels, et en Jeur création. Ainsi la Connais- correspondre au moment de In chez. Plotin, et la Cantemple. Portant leurs raisons, mais non pas les choses ieuse lumiere de la sainte les sources plotiniennes de l'un des themes portants, on ite fait que rejoindre ies conclusions de bre ‘élément vraiment nouveau ‘vraiment choquant est Pere, fa vision transcendante lectue ue. n'est elles nétaient que partielle "aruvee évagrienne, ont prove. as tonnant done que ces vues, meme ment décodées un tr8s boa fanges de Primé en Erades sur fa spiritual ‘Abbaye de Bellefontaine 1996p 144150, ie aie sarin enca. philosophe, dont les expressi pirent d'une fratcheur comparable & celle qu'on sent en lisant Plotin. II me semble que son ceuyre témoigne d'un désir sincere de donner des réponses adéquates, au. sein de Ia tradition de cchrétienne, aux questions philosophiques les plus importantes entre celles qui occupai IVe sitcle, comme & notre époque; ques conscience, du sujet, du monde objectif, sur structure de Ia connais- sance, ec. L’béritage théologique d”Evagre a été violemment rejeté par la conscience de I'Eglise chrétienne en accident (y compris I'Eglise by- zantine) et a été grandement obscurci aux Eglises orientales, Mais son héritage philosophique, étroitement ligf & son enseigment ascétique et jalousement gardé par la tradition. Apres Evagre, des au- teurs comme saint Jean Cassien, Denys I’Aréopagite, saint Jean Cli- maque, saint Maxime le Confesseur et d'autres, se sont adressés aux ‘mémes questions et ont donne des réponses toujours nouvelles ~ souvent urs du point de vue théologigue — sans jamais NOTES SUR La mete s¥STSMNGUE D'EVAORE LE RNTHE Editions des textes d'Evagre ilisées: Capresso Comaisance: A. Gime Phalaia Gnostica" d'Evagre le Pontique, PO 28, | Pa +, 1958. fed Fragments grecs des Chapitres sur la Connaissance Stemmat: Migr sans I Eagrana, Exc a Rene Le ston MLN eet eau apn res nd, Pas Ge th ig pratique ou le moine, SC 170-171, Pats, Cert 1971, ed, A. et C ‘Scholies aux Proverbes, SC 340, Paris, Cert 1987, ed. P. Géhin, ‘Scholtes d I'Bectésiaste, SC 397, Paris, Cerf 1993, ed. P.Géhin. ‘Sur les pensées, SC 438, Pais, Cerf 1998, ed, P. Géhin and C. Guillaumont, Lettre sur ta fol: “Lettre 8” e wee tres led. Y. Courtonne, Pats: n plus récente: Basilio di Cesarea, Le '. M. Forlin Patrucco, Torino 1983, 84-113 n'était Scholes aux Pures: Organs in Pome, 3.2 in Palmas, 1. alec se spicilegio Solesmensi parata, vols. 2 et 3. 2: Paris, Tusculum, ea sn Fnborough Gree Pres, 19663 Venice Moma La 606 identfiée par MJ. Rondeau; «Le Pontique», OCP 26 (1960), p. 397.

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