You are on page 1of 466
Introduction, Cet ouvrage traite les parties suivantes des programmes de Terminale C ou E. Fonetions numeriques : 6 chapitres Suites numériques : 2 chapitees Calcul integral : 3 chapitres Fonctions vectorielles et cinématique : 2 chapitres Les autres partes sont développées dans louvrage d'Algebre et Géométrie des memes. auteurs publie par la librairie Magnard : nous rappelons les manuels : Algebre. classe de 2c, par J.-L, AUDIRAC et R. BONVALLET. Analyse, classe de Ire S. par Martine LATANICKI et Sylvie MARTIN designés par Az et A, lorsquil y est parfois fait référence, ‘Comme dans les ouvtages précédents. nous avons recherche simpliité, clanté et rigueur : chaque chapitre est introduit par un sommaire, des exemples illustrent les notions nouvelles et des exercices resolus eclairent le cours. L'orde des rubriques vise la commodité d'emploi : c'est ainsi qu'on dispose tes tt des fonctions logarithme et exponentiell Les questions figurant explicitement au programme de TC et TE sont signalées par une bordure rouge. Certains exercices reproduisent, parfois avec quelques amenage- ments, des sujets récents de baccalauréats certains autres. repérés par Ie signe @. sont plus ifficles : joints aux problémes de récapitulation ils. preparent. par dela le Daccalauréat, aux études superieures Lusage des calculatrices est souvent évoque : bien que non obligatoires. nous pensons gue les machines programmables sont d'un grand interét : Ia ibrairie Magnard a publié plusieurs brochures sur le sujet :signalons. en particulier.» Mathemanque et Caleulatrice programmable » par B. Cornu et C. Robert Les ouvrages suivants : « Mathematiques et mathematiciens » de Dedron et Itard (Magnard ¢d.). ~ Les grands mathematieiens » par E.T. Bell (Payot éd.), « Les grands courants de la pensée mathématique » par F. Le Lionnais (Cahiers du Sud ¢d.) sont quelques unes des sources dont rious avons tire la matiere des notices relatives aux Savants les plus celébres, Nous avons tache d'indiquer le lien entre le chapitre considéré tle mathématicien qui Villustre, lien parfois tenu car les hautes mathematiques ne sont pas reductibles aux éléments Un index des principaux termes employés complete Touvrage. Terminons en adressant ros remerciements aux éditions Magnard pour le soin queelles ont apporté a la présentation des livees de notre collection, Les auteurs CLASSES TERMINALES C ET E PROGRAMME Lomi nebdomedire ast de 9 eres (8 +1). our éuter des sitiutés interpretation au Bsceninurat que ono de thamwr tos @ Fanti ne Ge protasearssvcune Ii incentive mex roponte (On coniuera @ utiliser agement le calculates Late 2 acquis on Premiae scantifique un bagge important. qu'on aura soln dinvstic ds ie edbut dn ranted der sratons vardes. Lt proteuaur de Fetmsle gvpane de Yentamle dee connaianct Ge Pama simontres ou same. ‘Dane le texte du programme fa mention «énonck admis» ou # on agmetra» signe une sropeition pour tnqule Je profeneur atcidera de Topporunie dune demonstration, Gant enendu ue eaies: Mest a exible ou bocaaureat mais q'en tout sat Se cause ln signiienon de énonc, 3 porte se appeaone Le sever ont st, an Premiere, inde der suctras étude de clo oa pat & tre abvloppte pour lemtme : apt onpandont dt powvol Gow dans etude pat exemple es nombres complexes 1 catiniion tun corpe commute, Sona en apparter Suite exemale ue, ©. “inion: 4) Prop fondamentale (qu'il est hors de question de démonier: tute suite eoisante et maorde ‘Complsment urls suites convergent: a composts d'une wie su poin mat) pour hi 3) Sue dvergnant verso (ip. a; salts au comportement une tle suite par adetion Sune ‘suite borage, st ar mulioization por une sie sdmattant un miooren stement pest (enone ami) ‘tude dee eter ate at er ne-n, Croseance compare Sus rcurante [Examples de rachecche de sites veriiant une relation ca) py 8 Png ges =U = fd dors lagu est un polyndme. On prance certains dee exempts dane de stations érlutves on économie oven boty 11, FONCTIONS NUMERIQUES. ‘bans es dnonc et lx démonstations an continue des placer dont des hyporhse de bonne scurite anton recharcher de los finer Comme dns ls canes précidentes les examples tudes de fonction sont ‘ombeeus at waite, ton atravendra abitude deo reprsantatongraphaue, ar celle jove ut Be imoor- ‘ne ane is eseipton au comportement une indlstion failure peut sufi pout sxprimar un pect ava {Btu acd sign act necenaielosq9n passe au pecs Quantetits 2) Fonction tpuihme néptien >> nx se sera présente eps tt posible, en expiant segue ‘6 remitre Ua fonction lognihme dcimal x r—> tog x ara rod en vue Ge cle) numero ‘I Compmints sur continu et as imite. Compact cune fonction defini Si une fonction ex rotante vr un iterate Jo, [la , os suas suivants: naive sr des exemple simples, ns vecherc di rit, es ves do tls fonctions) 11 Examols de ctwiopperents limites au vonage oe O on 58 ornare & donne a dtnitin d'un twtoppaent imi on erative, ova rs trma nan nl les dvstopeeents ims oe teak, Keen, rere xen (tte nei te Usiintion de développemant limite dant Ia recharce de linia (Au baccalaurdat on indiquera Ie merch & sive ce lease fonctions nase ramanant pa Srectrent belies qu sont car cides ‘Sont non ou programme: ler notations de Lando, ls notion @dquivalnt (pour Ie suites comme pour as tonetiona sna que Toute stad systamotique septation vr Is dlveloppement mies 2) Accrotarans tins none sans demonstration uy thfortm ce Roll: interrdaton gométiaus Pourna fonction Feontnue sara, strable su J, ‘Sila fonction rive? se valeurs cameras entra ds dls 2M, alors on 3 10) — 1a) mt cu: Siloncton dina a point uni tim A= 0 =), eatrson & ue limi inti 4) Indra une fonction continue est recommance adopts a aifinitionsuvan Sele une aplication continue dun intanle |da Rane (on a sami en Premitra, que f poste des primi sur |e que deux queleonaues sen als it 21 1 te eel F )~ F(a st napandnt dl choix a primitive F = ontenore [* £10) dtet on Vappee intégrae, dew &b, dela fonetion continue f te doves wan ni [1 1 a ov ele pie apa ea 0 faites waiters les questions suivantes. ieee nae patna "1 ao ion ee 2) Obtetion une wleuraporochée une intdpale Gn expose sulement is méthode des rian: sje, avec majortion drs on en cura une interprtation defo wstur moyenne une eneton comme fia Pune sue 1 Appletion eau! inttral 8 Malton, dane plan eapporé 8 un repeeerthoponl, dre olapate tin ar oSaSb oSy Ste) 4) Sane shdoie ainda: autres applietons gtomdiques, mécanique, physiques, du call itd exempias Se estat un voume, dune mate, fun moment ner Ce perewaphe de fra obet eaucune question de mathématigues a bacalurést) 2) olution de Squationsattrenalies inser homosbner & concent constants du premiere ‘On provers dans chaque ca eninence et Yuncité dels solution wérifine ds conditions iis» ones ln -deous ne fra obit aucune question de mathémaques a baccalurdat. ‘Sur ds exempiesnumtriquey, resolution une aquationaitrencie& coetiients constants dea forme vithyl thy Soon 9. 0} WV. FONGTIONS VECTORIELLES ET CINEMATIQUE 2) Fonction vectors d'une waible ele; Fspace arrives en? ou >, ou encore © ident ‘Fe, [es ottinion st ler imonsvations arom donnda age das coordonnds. fonction vetarila. Drive une samme, un produit» ¥[0u et ¢sontrexoectierent {rele produ sels, un produ vector. Obie de nome une fonction 0) Exempls simples de contruction dune couse plane atin par une reprcentation parerrique (Toute use de paint singles ou de branche nine art hore du programme) ©) Cinkmaique du point. Trjetov, Vecter vitese, weetur acceleration. Mouvement scctie, mou Mouvement: recilgnes, creuaes ; mouvement cule uniform, oxiltevr harmeniaue (support rection (Au becclauréat on limiter des mouvements cone le on) PREMIERE PARTIE : FONCTIONS NUMERIQUES 1. Calculs sur les logarithmes (—SOMMAIRE OU CHAPITRE 1 1. Définition et propriétés algébriques. 1 Definition, 2/ Propriété fondamentale. 3/ Groupe. Morphisme de groupes. 41 Consequences. Ml. Variations | | | | 4/ Sens de variation. 2/ Représentation graphique. Le nombre o. Ill, Applications 1/ Résolution d'équations et d'inéquations, 2/ Logarithme décimal Nous allons définir dans ce chapitre la fonction logarithme népérien, et éudier certaines de ses propriétés, en particulier ses propriétés algébri- ques. L’étude de cette fonction sera complétée au chapitre 6 par celle de ses branches infinies. l. Définition et propriétés algébriques 4/ Définition. Rappelons que toute fonction continue sur un intervalle I admet une primitive et une seule prenant une valeur donnée en un point donné de I 1 La fonction x +» — est continue dans J0, +00[. Nous pouvons done x donner la définition suivante a) Definition ‘On appelle fonction logarithme népérien la primitive de la 1 fonction x +> — sur J0, +0[ qui Sannule pour x La fonction logarithme népérien est notée : In: J0, +oo[ —» R x In x, La definition équivaut a Vensemble des deux propriétés suivantes : * La fonction logarithme népérien est dérivable, donc continue sur ]0, +00f, et: Yxe]0, +00[, (In)'(x) b) Dérivée de In(ax+ b) Rappelons un résultat vu en 1°: Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I, et a et b deux réels fixés (a ¥ 0). La fonction g définie par g(x)=f(ax+b) pour tout réel x tel que ‘ax+b appartienne a I est dérivable en un tel point, et 8! (x)= af’ (ax+b). Appliquons ce résultat en choisissant pour f la fonction logarithme népérien; nous obtenons : Chapitre 1 / Calculs sur les logarithmes Proposition : Soit a et b deux réels fixés (a #0). La fonction g : x +> In(ax+ 6) est dérivable en tout point x tel que ax+b>0, et: Exemple : Soit g(x)=In|—2.x+1), i t a est definie ur {4} De plus : sisphguamarn; doa s'eo= 2 1 Si x<5- g(2)=In(—2x41); dod g'()= Tix ou owons do: conta aue gest drble sur =f] ue: 2 veer—-(3}. g@= 2/ Propriété fondamental Soit a un réel strictement posit fixé. Soit g: 10, +o0[ —+ R x ++ In(ax). Diaprés la propriété obtenue au ¥/ b), g est dérivable sur J0, + oo[, et: Tee Wre]0, +e0l, sate 1 Les fonctions g et In sont donc des primitives de la fonction x +» — x sur le méme intervalle ]0, + 00[; il existe donc un réel C tel que : Yxe]0, +00[, g(x)=In x+C. En particulier, g(1)=In 1+C; dot C=In a U en résulte que : Yxe]0, +00[, In(ax)= Concluons : xtina Propriété fondamentale Via eT XRG, In(ab)=In atin & Soit f(x)=In(x?7—4). L’ensemble de définition de f est D={xeR| x? —4>0}=]— 00, —2(U]2, +00. Ona: YreD, f(x)=In[(x—2)(x42)] Six>2, x-2>0et +250 Dow: f(x)=In(x—~2)+In(x+2) Six<—2, x-2<0 et x+2<0. On peut alors écrire : f(x)=In[(—x-+2)(—x—2)] Dio : f(x)=In(—x+2)-+In(— x—2), 3/ Groupe. Morphisme de groupes. a) Structure de groupe. ‘ Récapitulons les propriétés de l'addition dans IR — La somme de deux réels est un réel : on dit que addition est une loi de composition interne dans R. — addition est commutative : Ve ye, xtysytx — Elle est associative : Wx y ERY, (xt y)+z=x4+(y +2). — 0 est élément neutre pour l'addition dans IR : YreR, x+0=0+x=x — Tout réel x admet un symétrique pour 'addition appelé opposé de x et noté —x: YreR, xt(—x=(—2+ Pour résumer ces propriétés, on dit que IR est un groupe commutatit pour addition Plus généralement : =0, fii = ‘On dit qu'un ensemble G, muni d’une loi de composition interne notée % est un groupe si et seulement si : — La loi * est associative. — existe un élément neutre dans G pour la loi *. — Tout élément de G admet un symétrique dans G pour Ia loi +. Si, de plus, la loi * est commutative, on dit que le groupe (G, *) est commutatif (ou abélien). Exemples : 1) La mubkiplication est une loi de composition interne dans R. Elle est commutative : W(x y)eRR?, xy= yx associative | Y(X » 2) €R®, (39) z= x(y2). 1 est élément neutre pour la multiplication dans 1 YreR. 1 ‘Tout réel x non nul admet un symétrique pour la multiplication, appelé inverse de 1 et noté = Mais 0 n'a pas d'inverse. Done (IR, ) n’est pas un groupe 2) Par contre, on vérifie facilement que (R*, X) est un groupe commutatif. 3) Le produit de deux réels strictement positifs, est un réel strictement positif: la ‘multiplication est une loi de composition interne dans IR. La multiplication est commutative et associative dans IR™ ele Vest done a fortiori dans Ri. L’élément neutre 1 pour la multiplication appartient a RY. Chapitre 1 | Calculs sur les logarithmes Liinverse d'un réel strctement positif est un réel strictement posit Done (RZ, X) est un groupe commutatif inclus dans le groupe (IR*, X); on dit que IRT est un sous-groupe de (IR*. X) © Plus généralement : j- Defi Soit (G, *) un groupe, et H un sous-ensemble de G. | On dit que H est un sous-groupe de (G, *) si et seulement si H est un groupe pour la loi *. de la ‘On montrera en exercice qu'un sous-groupe peut étre caractéri fagon suivante Proposition : Soit (G, *) un groupe, et H un sous-ensemble de G. H est un sous-groupe de (G, *) si et seulement si les trois propriétés suivantes sont vérifiées : © Hest non vide, Hest stable pour %, c'est-a-dire : | V(x eH, xkyeH Le symétrique de tout élément de H appartient a H. Exercice. Montrer que Z est un sous-groupe de (IR, +). IN est-il un sous-groupe de (Z, +)? 6) Morphisme du groupe (RZ. x) dans le groupe (IR, +). (IR{, X) et (IR, +) sont des groupes commutatifs. Considérons la fonction In: (RI, x) —> (R, +). Nous savons que: Y(a, b)e(Rt), In(ab)=In atin 6; ce qui signifie que le logarithme du produit de deux réels strictement positifs coincide avec la somme de leurs images; on peut dire que la fonction In «transforme la multiplication en addition». Propriété et définition : La fonction In : (R37, x) —» (IR, +) vérifie la propriété Via b)e(RIY, In(ab)=In atin b. ‘On dit que la fonction logarithme népérien est un morphisme du groupe (RY, X) dans le groupe (R, +). Remarque : In 1=0; l’élément neutre du groupe (R$, X) a pour image par le morphisme In I'élément neutre du groupe (IR, +). Exercice : Soit @ un réel non nul, et G={a", neZ). Montrer que G est un groupe pour la multiplication et que application f: Z—* G est un morphisme du groupe (Z. +) dans le groupe (G. x) ni a" ‘Que remarque-t-on pour les éléments neutres? " a) Logarithme de V'inverse d'un nombre. Soit a>0. Diaprés la propriété fondamentale : In (a 1) ain atint 1 Soit In 1=In a+in— : 1 Diod in a+in—~~ : ae On obtient : YaeR?, n-=—Ina Remarque : image par le morphisme In du symétrique d’un élément a de (R%, X) est le symétrique dans (IR, +) de l'image de a Exercice. Montrer que le morphisme f de (Z, +) dans (G, X) défini en 3/ 6) posséde la méme propriété concernant les symétriques. b) Logarithme d'un quotient. Soit a>0 et b>O. a Par définition du quotient, “=a x— : beaee a 1 1 Fea eer 0 Za (exz)=in ating 1 rs In==—In b. me 6 On obtient Va, be(RT)P, In ¢) Généralisation de la propricté fondamentale ‘© Rappelons le principe d'un raisonnement par récurrence, déja employé en 1"° : Soit &,, une propriété relative & un entier n de IN, vérifiant les deux hypotheses suivantes : — Cette propriété est vrai pour Ventier_ n=, — Pour tout entier supérieur & no, si la propriété est vraie & Yordre n, elle est vraie a ordre n +1. On peut alors conclure que, de proche en proche, cette propriété est vraie pour tout entier n supérieur a 1, Chapitre I | Calculs sur les logarithmes @ Montrons par récurrence sur n que le logarithme du produit de n réels strictement positifs est égal a la somme de leurs logarithmes. — Pour n=2, cette propriété est vraie : Via, a)E(RI), In(a, a,)=In a, +1n ay, — Soit n>2. Supposons que Via, a, JERE)", In(a, a,...a,)=In a, +1n a, +... +n a, On a alors : V4. aay or Qa EUR ET, In(a, 4,4, 4,) =In(a 4) IN ayy Ina, +... tina, +in a, 4, Done la propriété est vraie & Pordre n+1 Concluons V(a,, a, «5 dy, EUR I)", In (a, @y...4,)=In a, +1n a, +... +1n a, d) Logarithme d'une puissance et d'une racine carrée. fe L%galité obtenue en c) s‘écrit dans le cas particulier ot a =a=..=4,=4 ee YeeR?, YneN®, in(a")=n ina Liégalité ci-dessus reste valable pour n=0, puisque In(a®)=In 1 Ona, Considérons maintenant un entier relatif négatif m; posons n= — m. neWN, done: YaeR4, In(a")=n In a. Dio In(a™)=In (4) In(a") a’ =—niInag=mina Concluons YaeR', YmeZ, ¢ Logarithme d'une racine carrée. Soit a un réel strictement positif queleonque. Ona: Drow: Soit : D'ot YaerR?, ¢) Tableau récapitulatif. VaeR, Woe}, in(ab)=In atin b 1 In-=—Ina YmeZ, In(a™ WCQ), a, on a, JEUREY. In (a, ay ...,)=In a, +I a, +...+1n dy Il. Variations 4/ Sens de variation. ¢ Nous avons vu en 1° que si une fonction f est dérivable sur un intervalle I, elle est croissante sur I si et seulement si f" est positive sur T et elle est constante sur I si et seulement si f’ est nulle sur I. Ien résulte que si f’ est strictement positive sur I, sauf éventuellement en des points isolés oi elle s'annule, f est strictement croissante sur 1 (ces résultats seront précisés au chapitre 5). ‘© Daprés sa définition, la fonction logarithme népérien est dérivable sur i JO, +00[ et admet pour dérivée la fonction : x +> = x a Yre]0, +00], =>0. x Done la fonction logarithme népérien est strictement croissante sur Jo, + cf. © Conséquences. Soit a et b deux réels strictement positifs; la fonction logarithme népérien étant strictement croissante sur J0, +00[, nous pouvons écrire que: jase —> lna Ina=inb a>b —> Ina>inb Chapitre 1 / Calculs sur les logarithmes Il en résulte que = Ina=In b <> a Via ERT, Ina eat En particulier, sachant que : In 1=0, on obtient : YeeR?, Ina=0 <> a= Ina>0 <> a>1 In a<0 <> 0 a In a ao : Ea a ° Sixt. a) = tafe 19(x—5)] _ (et (x— Chapitre 1 / Caiculs sur les logarithmes i. 5 2 Si x>3. (1) <> P—5 x ay (1’) admet deux solutions : x’=2 et x= —=- La seule solution acceptable pour (1) est :[¥=2, Exemple 2: Soit ’équation : In x-+In(2x—e)=2. @) équation (2) est définie si et seulement si: x>$- Six>$. 2) > xQx-e) =e <> 28-2? =0. 2) (2") admet deux solutions : x’=e et x”= > La seule solution acceptable pour (2) est Exemple 3 Soit linéquation : In(2.x—1)>In(4—2), @) 2x-1>0 1, eee 0 erat 2 (3) est définie si et seulement si : { Sid 2x-1>4—-2x <> x8. 4 Lrensemble des solutions de (2) est done : Heal] +L s=]} 2[n|a + soit : s=]8.2[ a 2/ Logarithme décimal. . a) Définition On appelle fonction logarithme décimal la fonction notée log et définie dans J, +.00{ par : log x a. : Remarquons que cette définition a bien un sens puisque In 1040. In 10 De plus : log 10=7 7 soit [log 101] ce qui justfie le nom de logarithme décimal. b) Propriétés Les propriétés énoncées au tableau du I. 4/ e) restent valables pour les 7 décimaux : en effet, en divisant chaque membre des égi 1 passe des logarithmes népériens aux logarithmes décim YoERY, log(ab)=log a+log b i log (=) = —Iog a a log $= 1g a—log b log Va=i log a YmeZ, —log(a™ mioga 4, € URI)" 0B (4 @--t log a, +log a, +... +log in particulier : Ym €Z, log(10™) = m log 10. YmeZ, log(10™)=m ons. ‘ondamentale des logarithmes, log (ab) =log a-+log b, -mplacer une multiplication par une addition peut eux formes : la table de logarithmes et la régle & calcul. ogarithmes. 1 le produit de deux nombres strictement positifs a et logarithme grice & une table de logarithmes; on effect +tlog b=s et on cherche ensuite grice a la tab mnt le logarithme est s On a alors: p=ab. LOGARITHMES DES NOMBRES DE | A 10.000 083] 087} 430] 473] ‘475| 548] 564] 608] 993] 9h5] 988]*o30} 336] 368] deo] 452] 748] 787] 828] 470] 160] 203] 243) 284 52a] 642] 653] 698] 979] 019] 060)" x00} 383] 423] 463] 503] +782] 822] 86a] goa| 336 n 445 179] 248] 258] 297 511| 610] 650] 689 961] 999"038]077 5346] 385] 423] 4644] Soo a] 767] 805] 843] a 2s utilisés dans les tables sont les logarithmes décima ‘scalculs, car tout réel strictement positif x peut s’écri ie sous la forme : X=10"%, avec nEZ et 1 InVEFT, Equations. Inéquations. Systemes. 22 w. Wn 18 Résoudre dans IR les équations suivantes a)inx=3; Inx= b)2inx=1; 2inxt c) Vink=2; (In x)* d) log x= 1; 4; Inx=n,ouneZ, (utiliser ine), 2inx—7=0 (utiliser In e), Injax+ log x: (utiliser log 10). Résoudre dans IR les équations suivantes a) In(x+3)(x+5) In(+3)-+In(x +5) =In 15, b) In(x+1)-+In(x—1) Inv@—1)=In 3+4in 2 €) In(2x+9)-+1n(x—5)=In 7; Inj2x+9|+In|[x~5|=In 7. ) In(x+4) +n x. In x(x+4)=0. @) 2in(x—4)=In x—2In 2 $hnix—a1—Inix t= 1 i 1 1) Fin 2x=In(9—x)—In VFI in VEx—B=In(6— x)—5 In x 1 1 9) 5198 — F453) +1 2=In x; Ine— 1) +5 In x+9)=In(2x-+9). 1h) log(x-+4)+log x=0; log(x +3) +log(x-+5)=Iog 15. Résoudre dans IR les équations suivantes a) In(x+3)+In (+2) =In(x+ 1). b) Inv? +5x+6)=In(x+ 11). =x-n x3 ) In(x+2)=In(— x— 11) —In(x +3). 2) o) In(— (Bac C, Outre-Mer 1972) b4 Bas gin atin b) Soient a et b deux réels strictement positifs véritiant In Calculer le rapport =. Chapltre 1 | Caleuls sur les logarithmes ésoucre dans Flos équatons suivantes a)inxP—3inx—4=0; (in xP —In(x") 3-0. 2) Alin xP —3In x4 1=0; Bln —B(ln xf'—3In x +2 2) in xf —94lln xP +225 =0. 1) 2009 xP —log x + YB Resousre dons IR les equations 2 (00g ¥? tog x— 2) Inve FING Hh b) loa x)—logtx +9) ©) Inf@x tt) In(x+9)+1, 0) In(t—5x) Int thm = ©) og + 1)=3—loa(t—2%) (RB rescuare dans Rat ciscuter suivant es valour du parame alm Féquation dinconne x i P= 2xtIn(m+ 1)=0, (AB- Pesovere dans Fes inéquations a)inx<3; 2inx=7>0 2) Vinx>2, inex i> ates} tenes 0) Inet A}+Ine— > —2. 0) nix 11<3—In(1 2). 1 ogl2x+ t+loghe +91<1 ABs Resousre dans F les inéquation® 2) 2In—a)InG HA, INE MELA) INO +4), ena x—anenss), ma tingern2 Hag nicole ests =e) {ARE Déterminer ls ensembles de dition des Tonctons Torres int 9: Inn CR Rss cae RFs oes 2 (Sevan sav (ns ae deorrlogy=7 maren yas seer t eer 2a glenn — fanainye afnrrncs. — (eae ers RY: ésouste vane RAR et eiscuter suivant les valeurs du parame rem le systéme (sean Inctin y=inimn +2) Concavité. BD 0 monroe ya onesy, vee

3) Retrowver grace aux résultats précédenis Vexistence et runicite du nombre € tel que Inent BB)ay 9) #0 une soplicstion grvabe de RT dans Ra et un rel srctement posit done. Soi a, Tapelieaton oF: dane Rt ottine par doe ald =Ma)= 100, Monier que a, est drivable sur RZ ot déterminer sa fonction dérivé, 2) On 9 propose de determiner rensemble (7) des applications / de FR? dans R dérvabios Sur RR, variant ia proprite suivante o Wo WEREXRE f= 1004100 4) Veritor que, pour tout ral, la fonction K:n appartent a (2) (In désigne Ia fonction ‘ogartnme neperent 1) Si Fest un element ae (#) moniter que 1(2)=0. 2) Si est un element de (7) que peut-on die de toute fonction g invoduite eu 1)? En ecuie cue Weert, ar(a—rey Chapttre 1 { Calculs sur les logarithmes 2) Conciue alors que fest une fonction du type (& étant une constante reel), puis donne (9). 8) Soit A Vensombe des couples de réels (a a) ob 26RY et aR. On dnt dans cot ensemble une operation # dein fagon suivante (4. a)aie, £)=(ab 98 + ba} 1) Monier que A muni de fopération x est un groupe commutati 2) Fest une appication oe RS dans On astnitTapaticaton' RE ~~ A a (a ta aati condion 2) sr Fete applet it le un mrp de roe de (R. ) 3).) 1 stant oe plus dérivable sur RZ et vériiant (2), soit h Vapplication de RE dans FR setine par ert Montrer que he(9). ) En aéduive que ensemble des applications de RT dane, drivable dans RT et variant (2) eet Tensembie des appictions ie keine (KER (Duprés Bxc C, Besancon 1978) 2. Etude locale d’une fonction : Limites et Continuité SOMMAIRE OU CHAPITRE 2 1. Limite et continuité en un point 1/ Détinitions. Exemples. 2/ Opérations. 3/ Propriétés. 4/ Composition de fonctions ayant des limites. eo 2/ Fonction tendant vers I'infini quand x tend vers x, 1/ Fonction tendant vers une limite finie @ lintini. | 3/ Fonction tendant vers I'infini & Vinfini Extensions des propriétés et des opérations sur | les limites | 1/ Propriétés. 2/ Extension des opérations, | 3/ Extension de la composition de fonctions ayant des limites. | 41 Exemples de recherches de limites. 2% Chapitre 2 / Limites et Continuité Dans ce chapitre, nous revoyons et complétons les principaux résultats de Premiére concernant la notion de limite et de continuité en un point. Puis nous développons les extensions de la notion de limite et leurs propriétés. Beaucoup de théorémes énoncés dans ce chapitre seront appliqués aux chapitres 9 et 10 (Fonctions définies par intégrale). |. Limite et continuité en un point 1 Det ions. Exemples. a) Limite en un point ‘# Rappelons les définitions de limites en un point vues en Premiere 1) Soit f une fonction définie sur un ensemble D tel que DU{0} contienne un intervalle contenant 0 (non réduit a {0}) On dit que f(x) tend vers 0 quand x tend vers 0 (ou que f a pour limite 0 en 0) si et seulement si: YeeR}, JaeR}, yreD, (\x} |f(x)| |f(x,+h)— |f(x)—¢| Définition : Se ese eee eeeseee sees ne eee eden eee [ soit f une fonction définie sur un ensemble D tel que DU{x,) contienne un intervalle contenant xy (non réduit a {x,)). On dit qu'un réel £ est limite de f au point x, (ou que f(x) tend vers € quand x tend vers x,) si et seulement si Veet, JaeRF, YxeD, (\x—x,] |f(x)—e\U arbitraire; nous cherchons & avoir : |f(x)—4) |f (x) — f(x) n'est pas continue en 0 puisgu‘elle n'est pas definic en ce point Fa fonction partie entigre : RR —+ IR est discontinue en tout x Ele) point eZ. En effet Weel al, E@jena1 Done EQ@)-B(n)=1 On ne peut done rendre |E(2)~F (7m) aus petit que ©) Limite et continue @ droite ou a gauche Limite & droite, limite & gauche. Exemple. Soit FR} —+ R ona Yre]2teol, f(x) et Yrel=o, 21, £0 Noto fa esicton de fa J ene fi resin ef 8 oe. 4 Si fadetait une limite €au point 2, fet f, devrient avoir ete méme limite Cau point 2 or Bim, (9 Bt lim, (4) = lim Doo fin, (0) im 1,00) ‘Done f n'edmet pas de limite au point 2. (On a cependant lim f,(3)—4. On dit que f admet la limite 4 2 droite au potat 2 2 lim f,(x) = —4. On dit que f admet la limite —4 & gauche a a Définitions = fea a en Soit f une fonction définie sur un ensemble D tel que DUIx,) contienne un intervalle contenant x, (non réduit a {x,}). On dit qu'un réel £ est limite a droite (respectivement a gauche) de fen x, si et seulement si la restriction de f a DA] x5, +00[ (respectivement DM]— 00, x,[) admet la limite € en %, et seulement Autrement dit, f admet la limite € a droite au point x, siz YeeRT jaeR*, YreD (O If()—€\ |f(x)— A 0), (On dit que f est continue & droite en % si et seulement si lim f(x) =f) De méme, si f est definie sur_un ensemble D contenant un intervalle du type }x,—h, x,](4>0), on dit que f est continue & srauehe en x, si et seulement si lim F=f) | 1 reste des remarques précédentes que Tex coninus 3 Soho Gespativonent 1 grace) ev 5 aor fesiement sil resttition de 2 DMs. +001 Wespeinement Dee, zal) est continve en xy 1 résulte immédiatement de ce qui précéde qu'une fonction f est continue au point x, si et seulement si elle est continue 4 droite et 3 fgavche au point x, 21 Opérations. ‘¢ Rappelons le théoréme donné en Premitre | rncorime 1: Sct 7 ct deux Toncons want respainemsnt le Wie € ne © coy ot an aoe Alors ls Toncons fF Mf ont une limite en xy et on & im (f+) Ee, tim (AP) Dermane pops aus esis ne Side plus 3.0, fonctions et £ont une limite en x eon a i & eae | cer renuitswétendent aus fonctions admetiant desis dite ou & gauche 41 résulte du théoreme 1 Corottaice Soit deux fonctions fet g continues en x, et A ua nombre réel Alors Les fonctions J-+ 8, AY et fe sont continves en x;, | de plus @(%) #0, les fonctions * et! sont continues em ee ‘= Comséquences. 1) La fonction identique ¥ +» x étant continue en tout point de R ‘on en dedit par multiplication que x }—» "est continue en tout point {8 RR, De proche en proche, on montre que x» x"(neIN*) est ‘ontinve en tout point de RII résulte du corollaire précédent que la fonction x I> a" (a réel xe) est continue en tout point de TR Une fonction polynéme étant une somme de fonctions du type x + a2", elle ext done continue en tout point de Toute fonetion rationnelle est le quotient de deux fonctions polynémes, elle est done continue en tout point oi elle est dfinie. D'oa ‘Les fonations polyaémes et Point ob elles Soat defines 2) appeoos que si xeR—[Z+he, kez} an x= 22 La fonction tangent etl quotient de deux fonction ootnes en tut point de Ree ex doe cotioue en tot point ob ele xt define {Fen ext de meme pour a foncuon coangente 31 Propriétés. Chapitre 2 | Limites et Continuité 14) Théoreme 2 Soit f une fonction déinie sur un ensemble D. Si fadmet une limite au point %, il existe un intervalle ouvert Ide centre tel que f soit bornée’ sur LD. Démonttons ce théoreme Notoas la limite de la fonction f au point xy, On a VeeR} JoeRy Weed, x—xi [s()-80. Dans le cas particulier od x, appartient & D, nous avons vu que (fla). done €>0. Nous admettrons que cete propreté reste vie méme dans le cas ol X, ‘appartient pas D. — Théoreme 3: —__ {Soi 7 une fonetion définie sur un ensemble D, et admettant une te Cau point, Sil existe un interalle ouvert I contenant x, ftelque: | YxeDal, fix)>0, | alos > 's Soit / et g deux fonctions détinies sur un ensemble , admettant Fespectivement les limites (et au point x, Supposons de plus quil existe un intervalle ouvert I contenant, tl que Yrevat, (> a0) Ch exercice n° 8 En appliquant le théoreme 3 a la fonction f— g, on obtient le corollaire suivant : _ Corollaire :__ - Soit f et g deux fonctions définies sur un ensemble D, admettant respectivement les limites € et é’ au point x, et telles qu'il existe un intervalle ouvert I contenant xy tel que YxeDNL, f(x) >g(x). Alors eDEe’. «@ Soit f, g, h trois fonctions définies sur un ensemble D telles que g et /t admettent la méme limite ¢ au point x5. Supposons de plus qu'il existe un intervalle ouvert I contenant x, tel que : YrEDNL g(Y (sin x) E (4) définie sur R*. Etudions sa limite en 0. Ona yrerR®, e(t) <(sin x) E(x) <4 sin x = 1 bone: tm ine (2) Chapitre 2 / Limites et Continuité Ce qui permet de conclure lim f()=1 c) Théoreme 5: eee Soit f une fonction définie et croissante sur un intervalle Ja, b{ (am et (0) tel que ? Wek, (ly-d<6 —> Ig(y)—€'10) tel que : 4% YreD, (x—x| | f(x) —¢\ Ig [f(]—€10. La fonction «racine carrée» est continue en tout point de IR,,, de plus apres le théoreme 3, (30. On peut done écrire : lim VF(2) Exemple : Leos 2 Soit la fonction f: x» SA Ona WrerR®, (()>0. De plus Doa lim f(x) = Et tim, [SS Fava Soit f une fonction continue en un point x, et g une fonction continue en f(x). (On peut écrire : lim f= = f(xy). Diou: lim gof=g(€)=(gof)(x). Ce qui exprime que gof est continue au point %;. (Corollaiee @ | cceg ert eee Si f est une fonction continue en x,, et si g est une fonction continue en f(x,), alors gof est continue en x, Exemple : Soit la fonction f: x > Inf(1+2)(2—2)] define sur }~1, 21 La fonction gi J—1,2[ —> Ry est continue en tout point de xr 1492-9 J=1, 2[ et la fonction In est continue en tout point de Ry. Don¢ la fonetion f est continue en tout point de }—1, 2 Il. Extensions 4/ Fonction tendant vers une limite finie a a) Exemples. 1) Soit f: R* —> R 1 xe ‘Etudions te comportement de f(x) quand x prend de «grandes » valeurs ‘Voici un tableau de valeurs. T x | 1 P10 Pao [ao | 107 10-7 io) 1073 | 10-* 1073 | 10" (On constate que lorsque x prend de grandes valeurs, f(x) prend des valeurs tes proches de 0 po Plus précisément, sit un réel €2>0 choisi aussi petit qu'on le désire. roa ent [ce ate i >t fees (On dit que f(2) tend vers 0 quand x tend vers +00 ou vers — 60, ou encore que J(x) tend vers 0 quand |x| tend vers boo. on note lin 1 ‘ay Soit f: R-] —+ R Det a3 COsand [a pend de «grants» valeurs, 1 es négligeable devant 2x "txt nesgeae devant = (3) pend lors des valeurs proces Ge 2 2p, Plus peécisément: Soit un réel €>0 arbi CCherchons a rendre | f(x) —21<6 our tout téel x different de 3, on Del [erase <> Soit M)=212 | — ound 23, pour rendre [/(a)—21s4! me i)-ai |f)—eh [f()—t/ Ro (nen) L Noor one wen 2) seme) 6 en D’ot en utilisant let operations (ee je ‘On montte facilement par récurrence que a YreR—(-1,1), f(a: Dot en witilsant les opérations tm (e-t+2)a2 a Done 18 Les proprigtés vues en 1.3) sétendent av cas od f admet une limite € {Quand x tend vers “too (espectivement vers —oe), I sulfit pour les theoremes 2, 3, 4 de remplacerIintervalle contenant x, par un itervalle ddu type 16, +00 (respectivement }— 2, al) Exemple. Soit fixe Ew) pour xeTR ona WreR, EWgr0. Considérons le tableau de valeurs suivant : 10-4 | 10-5 x | 10-'| 10-2] 10 f(xy} 10 | 102) 103 | 104 | 10° On constate que lorsque x prend des valeurs « proches » de 0, les valeurs prises par f(x) deviennent trés «grandes ». 1 Par exemple, sion veut obtenir [>> 10% il sufit de ehoisir x non nul et x1 tel que |x|<10-° Plus généralement, choi issons arbitrairement un réel A>O et cher- 1 chons & rendre (>A. 1 Il suffit pour cela de choisir x non nul et tel que |x| <-> c'est-a-dire fe [ e|- -0 «]-pal-0 Autrement dit, on peut rendre f(x) aussi grand que l'on veut & condition de choisir |x| suffisamment proche de 0. On dit alors que f(x) tend vers oo quand x/tend vers 0, ct on note: lim f(x)= +00 2) Soit f:IR—{1} —+ R 1 x1 Quand x prend des valeurs proches de 1, x—1 prend des valeurs proches de 0; f(x) prend alors des valeurs trés «grandes» en valeur absolue, le signe de f(x) étant celui de x—1: — Quand x>1, f(x) prend des valeurs tres «grandes» et positives Plus précisément : Soit un réel A>0 arbitraire. Pour rendre f(x)>A, c’est-A-dire >A, ill suffit de choisir 1 0), Oe tue $2) ea wet 0 quand tad ve 1 te on wes Ee, ftbeten = Quand f()>A). On note lim f(x)= +00. ‘On dit que f(x) tend vers —oo quand x tend vers xe si ct seulement st AER} JaeRt. YreDix—xi f<—A). | (On note f=— Remarque. Ces deiniions «tenet au cas une Hime & droit (ou 3 gauche) au point (CL Esemple 2), 1 suf pout cela de coasiérer la restriction def 2 DA, +096 (ou 8 bal~e. x Exercice. 3/ Fonction tendant Chapitre 2 | Limites et Continulté €) Applicaton : Etude de ta limite de In x quand x tend vers 0. + Etudions Je comportement de In x quand x prend des «petites» Valeurs de le forme 10-*(€ IN). Yen, Inco") Im 10>In 1. done in 10>0, Nous-avons-wi-en-Premiére-que si r est un réelstrictement négati, la suite arthmétique (nr), ey, diverge et tend vers —eo quand m tend vers “Fe —nin:0. Done lim tn(10-") = ~ on. Pus précisément Soit un réel A>0 arbitraire, pour rendre In(10-*)<—A cestricdire A- in 10 ‘¢ Plus généralement: cit un réel A>O0 arbitrate et un entier fixé tl que : n>—A-- Soit un réel ADO arbitrate q “A ‘La fonction In tant strictementcroissante sur JO, +001, on peut écrze pour tout réel x 0 In x In x< =A En posant a= 10™*, on obtient YACREJaeR}.YreRt ( In <—A), Ce qui par definition signitie Tim In x= eo. | so vers linfini & Vintini. 2) Exemple Sot (| R—+ R Btudions le comportement de f(x) pour de «grandes» valeurs de x Considérons le tableau de valeurs suivant x | 1] 10° | 10 [10° | 10" | Fo] 10°] 107 [10's [10% [10% | (On constate que lorsque x prend de «grandes valeurs, f(x) prend de ‘egrandes valeur. Plus précisément, soit un réel A>O arbitraire CCherchons si, en choisisant x sulfisamment grand, on peut rendre PDA Si xD 1. on a: 2D, done > Pour obtenir °>A, il sutft done de choisir x>1 et x>A, esta-cire x>sp (1. A). 6 Posons B=sup(1, A). On a montré que YAeRT, JBeRI, YxeIR(x>B —> f(x)>A). (On dit que f(x) tend vers +00 quand x tend vers +00. ) Definitions. « Soit f une fonction définie sur un ensemble D contenant un intervalle du type ]b, +00[. [On dit que f(x) tend vers +00 quand x tend vers +00 si et seulement si : YAERS, JBER*, YreD(x>B —> f(x)>A). On note lim f(x)=-+oo. aoe On définit de méme lim (x)= — oo par: ates YAERY, JBeR}, YxeD(x>B => f(x)<—A). © Si fest une fonction définie sur un ensemble D contenant un intervalle du type ]— 00, a], on définit de maniére analogue : lim f(x)=+00 et lim f(x)=—00. Exemple : (On montre facilement que lim Vx= +00, lll. Extension des propriétés et des opérations sur les limites 1/ Propriété. Exemples. 1 4) Soit f la fonction définie sur IR* par f(x)=—- Etudions le comportement de f(x) quand x tend vers 0 a gauche. Ona: -1 0 ri1, 2 >x On en déduit facilement que: lim x= +00. ao tee Plus généralement, montrer a titre d'exercice les résultats suivants : ‘Théoreme 7 Soit f et g deux fonctions telles que f(x) tend vers +00 (resp. — co) quand x tend vers x5 et g>f (resp. Cf). Alors g(x) tend vers +00 (resp. — 00) quand x tend vers x, Remarques. — Ces résultats restent valables quand x tend vers +00 ou — 00 ou vers x, a droite ou & gauche. — Il suffit que les inégalités sur f et g soient valables suivant les cas sur ‘un intervalle ouvert de centre xy (ou sur un intervalle du type ]b, + oof ou ]—o0, af ov ] x, Xo FAL ou JX — A, ol). n des opérations. Les résultats suivants énoncés pour des fonctions ayant des limites (finies ou infinies) quand x tend vers x, restent valables pour des fonctions ayant des limites quand x tend vers x, a droite ou a gauche, ou vers +00 ou — oo. a) Addition d'une fonction tendant vers Vinfini et d'une fonction bornée. ‘© Conformément au programme, nous admettons le résultat suivant : ‘Théoréme 8 Soit f une fonction tendant vers + (respectivement — oo) quand x tend vers xo, et soit g une fonction bornée. Alors la somme f-+g tend vers +00 (respectivement — oo) quand x tend vers x, Remarques. — Les fonctions f et g sont définies sur un ensemble D tel que DU{x.} contienne un intervalle contenant x, — Il suffit en fait que g soit bornée sur un ensemble du type ]xq— hy Xt ALND. Exemples. 1) Soit les fonctions f : x > tg: xe E(x). Ona: lim d= +t00 et Yrel—1, 1[-{0}, —10. one im Q-+e0r = — ) Tableaux résumés des extensions des opérations. [Nous admettrons les résultats suivants concernant les opérations sur les limites pour deux fonctions lorsque x tend vers (ou vers x droite ou a gauche, ou vers +00 ou — eo), fegroupés sous forme de tableaux. Chapitre 2 / Limites et Continuité Tableau 1. limf | limg | lim(f+g) € +00 +00 € <0 —0o +00 +00 +o 0c | —00 —e0 co | oo | omne peut a conclure Tableau 2. 7 7 1 a lim |f| | lim |g] Jim | fg| lim |— lim g g #0 +00 +00 0 o on ne peut : cia conclure o aoe a a | telore 1 too e#0 foo 3 oo os on ne peut = . 7 2 conclure ct + Remarques. ‘# L’expression «on ne peut conclure » signifie que les renseignements donnés par es tableaux sont insuffisants; lexistence de la limite dépendra des exemples rencontrés, et devra systématiquement faire l'objet d'une étude. 1 ‘Dans Je tableau 2, on suppose bien entendu que les fonctions * et £ sont evs 4éfinies sur un intervalle contenant Xp, sauf éventuelement en lorsque x tend vers 2 (ou sur un intervalle du type J’, +20 ou ]— 09, al lorsque x tend vers “20 ou — 00), Exemples. 1) Les résultats sur le produit permettent de montrer que : lim =+00, pour neiN*. 2) Soit tan : R {Z+4n/eez} —R in x xX tan x=; 08 x Etudions la limite de la fonction tangente quand x tend vers $ 49 7 Les fonctions sinus et cosinus étant continues en 5+ on a: z. Jim, sin x= sin > m. et: lim, cos x=cos 2 eet 2 Les résultats du tableau 2 nous donnent : Tim, [tan 2| too. Il reste done & déterminer le signe de tan x. Or Yxe]0, af, sin x>0 et: ‘ al vel. sixe 0.2L, cos x>0; si xe]. a. cos x<0. Done :| lim tan x=+00| et 3/ Extension de la composition de fonctions ayant des limites. Le théoréme 6 sur la composition reste valable dans tous les cas d'extensions de limites a condition bien entendu que l'ensemble de définition de gof vérifie les hypotheses nécessaires & existence d'une limite (finie ou infinie). Ce théoréme sera souvent utili un changement de variable. Jorsqu’on étudiera une limite en faisant Exemple : Etude de la limite de In x quand x tend vers +00. On a wu (Cf. Il. 3/ c)) que: lim In x= Cherchons : lim Inx xote Posons Soit FIRE — RE et g:RE—>R fa ies Ona: lim f(x)=0 et lim g(X)= +e. atte x0 Doi: lim (gof)(x)= +00 avec (gof)(x)=In x Done : lim Inx=-+o0. xo tee Chapitre 2 | Limites et Continuité 4/ Exemples de recherches de limites. 4) Sot: RR yon DR be ‘Cherenons (2) admet une limite quand x tend vers 4.09, pus vers ~ oo. lim 28= boo; fim $= tee; tim GH Done ie fo=re] fia 2s? nm pc cto Saptens fanny ht +0. Deo b) Soit (2 R—(—2.1) + Faetst a=? ‘© Cherchons s(x) admet une limite quand x tend ves +00, pus vers — 20 ‘Comme dane exemple préséden, on ne peut conclure diectement; mevions€2 ‘aeteur e terme de plus haut dogre au mumerateur ct au dénominalcur -2(1 oe Yeere, saya ae ors tm Ct sn (C2ade Dove + [Tis 70 # Cherchons maintenant sf admet une Himite (4 droite oo & gauehe) au point o Opa: im (22 $etI)SIS et tim (a +s—2) st Done : im [f(a 400, oe: Ph 2x E42) Doo: #44250 4 re]—eo, —2[U]1, +20 (On obtent en tenant comple des dillrens signee im a= Fe] & [im 7o= 1s Cherchont sf admet ne tnite au pot 1 On a tin (28424120 ot Km (2 +4=2)=0. (On ne pout conelre directement; mas. état racine"Uu sumérateur et du ‘Sencantateu, on pout fetrser par (21) _(e-1I(-22-22-1) Ona: YreR—[-2, 1), fa)=a EAE eee east m5 et tin 4: oer [Seno Vis. CCherchons sf admet une limite au point 3 ona lim, VEFF3=VEXIFI=3, et tim (23) Done tim VEEFS— Les propits sur les opétations ne nous peemetent pas de condure, mais on peut ere jn MEPEIIA VERE art 3 VieESH Ga dIVE SH sok jee ea ava] 2 Dow +e0[-01 sa: [-o smeeias on im VIFF +36 Zi Do 4) Sot Re Pioe VETeFT +22 (Cherchons 5 (x) admet une limite quand x tod vrs +20, pus vers — 20 Chapitre 2 | Limites et Continulté ee Pete tm (otto; tim 2x 00, (0 ne peut done concore directement Six#0, one Part Btn (Leet door tm GPa toe (2ostie tes: of tin 2x (On ae peut done comer. (Oa peut cre Weer’ ‘Le crochet tod vers 1 quund x tend vers — oo, Done a= ©) Soit (RR ree VEFEFIN= CCherebons si 4(2)admet une finite quand + tend vers +0, Ona; tim tate tee et tim (=e, (00 ne peut conclu. En uiltaot la méthode peéctdent, on obit veers, sonne| ieee] cia sete tin [Viet (sted ee ome rink mln san ar gan oe, oben (VEE EFI — VE FFI tH) Waren aH Vries Wert. fe Weer}, (@ Dod On retiendra les différentes méthodes utilisées dans les divers exemples de ce chapitre, permettant de lever les indéterminations : — Mettre pour les polynémes le terme de plus haut degré en facteur dans la recherche de limite quand x tend vers +00 ou —oo — Mettre (x—x,) en facteur dans la recherche de limite en xy. — Utiliser éventuellement la quantité conjuguée pour des fonctions contenant des radicaux. Exercices Définition de 1a limite et de la continuité en un point. Montrer en utiant détntion que la fonction fadmet une limite € au point x dans les cas a) Hx) 2x— 2 ot. Dinette 8 ye Mader +s, 4-2, ©) Hx)=x— a+ 0 puis 6) Ho =VERFR, 0 puis 2) Ft) 20: =! rao. treme CB) oéterminer une concition sutisante du ype [x— xd'< 10" (pe) pour que f(x) ttre de do O ‘main de 10°* dane chacun des cas de Texercce ‘on se propose de montrer dans cet exercice que si une fonction fadmet une limite € en x. Pour cola on suppose que € et € sont des limites de f on xe avec &>e Em appliquant ta dé contradiction, Conclure + mente qu'on aboutt & une ie est rationnel f(s) =X Si x nest par rational, f(a) =0 2) Montvor que fet continue en ») Monier que # eat non continue en tout point X40 Opérations sur les limites on un point et propriétés. os Con 20 propose de démontrer Ie tnéoréme 1 du cours. On ee place dans fe cas de fonctions etnies dans R (exereices 1 5 7) +) On suppoce que fet 9 sont deux fonctions dR dane Ret x unréel donne tels que VeeRS. WER, (le—ad0, pour avoir [to0+900~teeh fo(nl 2-104) Trower une condition sutisante du type [x—xe [a(n-0, pour avoir Ite —eei iter) 1) Trowver un rél a svictoment posit 1 que xi0 et un reel BO tel que Weer, Geead

) F101 R xe EQx)—x oni-i—= vo afc © 25. soit a tonction tine sur RY par fa)=x[ +e (2)] 1) Montrer que: WerR®, _(f(0/ tg.en contin on x continue on | implication 1 discontinue on @ 9 discontinue on x 2) a) SoltF la fonction numérique detinie dans (0, 1} par (refe gf)_ rom (ree[Ls)) Foon tts Evuier a continite 06 Fen 2 yebeey 1408 Get ts onions tna pe ee ee tee cot ent pro Ft Fon Sy Utteaen or freon a) . Ferra scree wae cus aue sient le fonctions mumiiies 1 9 ines ay ins dans (xc 6, Cambodge 1977) Chapttre 2 | Limites et Continutté Extension de la notion de limite. 30. satiation xe ot 4) Trouver une condition sufisante du type x>10"(neRN) pour que 1x) <10-% 1b) Monier alos dtectement que tim 1(3)=0. ante FT 8) Trower une conaltion sulisante Bu ype x<— 10" (n€IN} pour que |f(x) —9<10~* 91. Soit in fonction fe me 'b) Monte alors aiectoment que tim f(x)=3, 32. Solt la fonction fx = ange 42) Trower sa timite quand x tend vors +20 ') Trower une corsition suifisante du ype x>10"(meIN) pour que I(x) difere de cate limite de moine da 10" ° foxes BEE 33. Meme question qu'au 0° 32 pour anes 84, Solt a tonetion fx ye S44 Trower une condition suisante du type 0107 ° 36. Soi la fonction fx + (on meta 10 sou forme 37. Deter 4 une condition sufsante du type x>10"(neIN) pour que: 22-4+3x—2> 10% 38. Determiner une concition suteante du tye > 10"(neN) pour que: = F249 yo 38. Monier en revenant & la dition que a tt 2) tim Spm toe; a) em, SE eae 0) tin “ET oe -e 1 tig = aoe Extension des opérations et des propriétés sur les limites. Etudle os tnites des fonctions qui associent au réel x le nombre suivant quand i existe dans ‘itérenta cas inciquea (on dictera évanuellamant suwant le valeurs des paramétres& © et on distinguera si necessalve les limites @ rote ou & gauche) 4x6 $Pe St rae tend vrs 2. vrs 5, vers 00, vers — 00 quand tend vers 1, vers 20, vors 20, (2>0) quand x tend vers a, vere ton, vers quand x tend vers 0, vers 1, vers +00, vers — oo 44. Oh YER ae cern tee D) VES ED x quand x tond vers +0, vers — VEIT tax quand x tend vers +20, vere — # Go VERDE TIT IVT auand Yond vers 0, (pres Boe E Roims 1978) ss fad x tend vers +20, Se variiveet Fae AFT guand x tend vers +0, . AVERT 50. 282 guana x tend ve 51. (Josjonemte ser 52, 0) SAZETY suas x tend vers 2 ) poet * quand x tend vers 2 Chapitre 2 { Limites et Continuité 8%) ES quand x tend vers 0, vers om. 3B) I9UrE)—In end x tna vrs 0, ver fh nese LE and xine AG) Gea ard tena ves ves 57. Soit a, toi rds donnés, deux deux astncs, a & ¢ sont Wols paramétres rete: on leur astocie la fonction numarque fae vara x tone 4 wea ete ay 1) Former des condtions nécossire ot sulsantes, portant sur a,b, ¢ pour ue la fonction f Admette une lite tine quand tend vers + o>. (Aucune autre etuce concernant la fonction / nest demandéo) ‘On posera eventuaioment aa, be | ov wea eta ety ea p [8= 14-4, 9-8) as rome tim (0 [BEB Tots 2=8 alors (a. 8 6) 2) Gonsidérant& noweau la fonction f, monter que a_i 2.0), (820 6, groupe 1 1979) 5B. cot exercice » pour but silluster Ia deuriéme remarque dy I 2c Sotg Rs Monier que tm Determiner Fensemble de détintion de la fonction: x» ia pti aes oon om 1 lea 59. Montrer que Fogg set bomée sur x sin En gece Me Bane A Basin 61. Probleme. Monter quia onton: x +» 2000 (2) —sin(2)-43 ent bende sr — te oan(t)es Monte que lao En deduire Jon x + TE (HOB E csr pare enter) est bornde sur In xpe-1-€ 00) ome [ver me (On note E application de R dans qui au réal¢associo sa partie enters E(t), qui veri la relation ewercecnts ee eee yrein2n; toonen[se(Z]] «Hono 1) Monier que, pour tout véal 1 f(x) # f(x’) Done f est injective. Test évident que f est une surjection bijection de I vers f(I), et admet une vers I Etudions le sens de variation de f—' : f(l) —> 1. Soit y, et y» deux points distincts de f(1). Ov et =f") ce qui équivaut a: y= f(x) et y= f(a). f-" est bijective, done x, #%) I sur f(1); done f définit une jection réciproque f-' de f(1) Le sens de variation de f~' est donné par le signe de son taux d’accroissement : POd-F'O)__ a—e : Yi Ye Te)=Ie) (=F) Aa Le taux d’accroissement de f~' sur f(I) a donc méme signe que celui de f sur I. Done le sens de variation de f~! sur f (I) est le méme que celui de f sur 1. Chapitre 3 / Continuité sur un intervalle Nous admettrons que f~1 est continue sur f(D). Concluons : ‘Théoréme 3 Une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I est une bijection de I sur f(1); elle admet une application réciproque f—' qui est une bijection continue et strictement monotone de f(I) vers I, et qui varie dans le méme sens que f. Remarques : 1) Pour déterminer f(1), il suffit d’étudier le comportement de f aux bornes de 1 Par exemple, si f est une fonction continue strictement décroissante sur I=[a, b](a xel et y=f(x) <> yes) et x=f-'(y) <> My, xe’ et les points M(x, y) et M'(y, x) sont symétriques par rapport a A. Exemples : 1) Soit f: |=1, +00[ —+ R 1 x1 F est continue et strictement décroissante sur ]—1, +001. De plus lim f(x)=+00 et lim f(x)=0. Donec f définit une bijection de ]—1, +00 vers ]0, + of. Elle admet une bijection réciproque f—', continue et strictement décroissante de J0, + e0[ vers ]—1, + cf, 72]_.R a soit 1: |—F-F Te [reel de plus 1(-2) Let 1(3)=1 2 Done fdtinit uae bijection de [~7. 2] vers{—1, 1 ele amet une bijection qui est une application continue et strictement croissante de 2'2 réciproque f-" [=1, 1] vers La figure c-destous donne le courbes © et © représenant fet dans u sméme repere orthonorme. ) Application a la résolution d'équations Nous pouvons préciser le résultat énoneé en 2/ b)- Soit f‘une fonction continue stictement monotone sur [a 6] tele que f(a) {(5)<0; supposons pour fixer les idéesfstrictement croissante sur [a b} La fonction f étblit une bijection de (a 6] vers [f(a), f(6)) En reprenant le raisonnement fait au 2/ 6). on montre alors que léquation F(2)=0 admet une solution unique dans Ja, b[. Concluons Proposition: Soit f une fonetion continue et stictement monotone sur un segment [a6] telle que f(a) f(6)<0. Lequation f(x)=0"admet une solution et une seule dans ineervalle Ja, 8 Ta fonction fx t—> in +2 est ls somme de deux fonctions continues et stement crisanes sur J, +o0[; fet done continue et sticiement froksante sr 10, +22 Chapitre 3 | Continuité sur un intervalle (On peut obtenir un encadrement plus précis de par dchotomie: on parage "atervallecoateeapt « en deur et on dtermine dans quelle mai se trouve i fn recommence cette opernion Jurqu’ ce quan ‘ait obtena la pesion soutnitee On peut pour eal uae? une calculi. Annexe : ‘Voi Toranigemme permettant par dichotomie de termine Jes encadrements sees de solution cde aquaton f(2) =O comnaisant ee bth que Hay0. : pt 3 LRN ° RCL tm Pam + RCL? Amit de Fatchage fra et 5 = 2 = so 0 yt osue 1 spe cro 7 RCL 0 STO 1 RST CCaea dy terme ven LBL 2 RCL 0 STO 2 RST toto. + 2 x RCL OS INY SBR Cale de (2) au moven Fun sour progamme”" {Ten Ret CC-desus le programme permestant de calcler ¢ dans Texemple précédeat 4 Tie dune'T1S7 LCD, le soun-progrmme permetant de caleuer f(s) pouvant 00 obtieat (0426302 70, on vite que Va et —V¢ sont solutions. Pe impair. x et a sont nécessairement de méme signe. Si a>0, on vétifie que Va est solution de (E). Si a<0, on vere que —Vfal = —V/=a est solution de (E) a>0 2 solutions : Vaet —Va Si n pair <0 pas de solution. a>0 1 solution: Va Si n impair a<0 1 solution: —V=a 2/ Opérations. Notation x’(reQ). a) Opérations sur les radicaux. Soit n et p des entiers strictement positifs quelconques et a et b des réels positifs quelconques. Notons : x= doa: a=x" et b=y" Nous savons que: (xy)"=x"y" et xy>0. D'oi: Soit VaVb=Vab (1) Par ailleurs, ona: x"?=(x")P et x30. Dot: x Soit : @ Soit A un réel positif quelconque, notons : a=VA, doa a! (2) s'éerit alors : @) Récapitulons les égalités (1), (2) et (3), valables quels que soiep 16s réels a et b positifs et quels que soient les entiers n et p strictement positifs : ay lee @ ou (aPynr= al" @) Wa=Va LCi ie ae Chapitre 3 | Continulté sur un intervalle ‘On montre de méme, sib est strctement positf que ® ) Puissance rationnelle dum rée strictement posi Soit aun réel strictement postif et r un rationnel queleonque admettant [des représentants de la forme 7 et Z, od Von suppose (ce qui est toujours possible) que q et’ sont des entire sritement posits et p et des entiers relatifs queloonques, ona ae (On peut éerire sucessivemeat rae ¥ Done si? et 2 représentent le méme rationnel ron a : Va ag (On peut done noter SiaeRtet Wat. p, 5 eZ, gen J(vez, gen), Par exemple : a?=Va Vana” (neN*) ava ©) Propriciés © On pourra montrer en exercice que les résultats concernant. les Dulssances & exposants entirs sétendent au cas des exposants ration- els VQ ERD, VO ree, w @ e @ 6) Attention! [Lsantion des exposnta ations pour des re négail es incorrect et peut imener 8 des ebsurtes Par exemple ‘© Montrons de plus que = YeeRS, ree, Inco’ Ina o Démontrons 'abord (6) dans le cas particulier ob r=2 (ge) 4 Notons fo [Nous savons que Inet 1 Dea din(xt)=in x a Soit dia a Dune manitre générale, sir est représenté par © (pez, g€1N*), 00 peut éerire [Nous powwons done conclure que WaeR?, WreQ, In(ay=rina 2016) 60 Ill. Fonction exponentielle. Notation a-(a¢IR et aciR*) 1/ Détinition. Opérations. 4) Fonction exponentille [Nous savons que la fonction logarithme népérien est continue et steletement croissant sur ]0, + 29 De plus: fim in x tim in toe, Done (théoréme 3) la fonction logarthme népérien est une bijection de 10, ++0[ sur IR; elle admet une application réciproque, qui est une bijection continue et strictement croisante de FR vers J0, + 20[ Définitho — (On appelle fonction exponentelle Tapplication réciproque de ta fonction logarithme népérien. Chapitre 3 | Continuité sur un intervalle 0 note exp la fonction exponentielle. On a done VreR, WERT, ow Conséquences immédiates. e¥reR, exp x>0. slne=i —> exp in 1=0 —> exp ») Isomorphismes de groupes 4 Lsomorphisme de (RE, x) vers (R, +). La fonction logarthme népérien est une bijection de RT sur FR; de plus, cote fonction définit un morphisme du groupe (FR3, X) dans le ‘oupe (FR, +). Par definition, on dit que. la fonction loparithme nepeen un emorpime groupe (RX) ser I goupe + > Tiereme 4; ———_—_— [Totti atin pica aw apis, om | ae ur'womurptane,"ov wom, %) tr pours Lan ‘¢ Tsomorphisme de (R, +) vers (RY, x). La fonction In définit un isomorphisme de (RZ, x) sur (R, +): rmontrons que son application réciproque, la fonction exponentiell efint un isomorphisme de (R, +) vers (RY, X). En effet: exp est une bijection de (R, +) vers (RZ, x). De pls. soit x, et % des réels queleongues. Notons : y, exp x, et exp xp, dod: x, —I0 y, et ¥, [Nous savons que : In yy-+In yp=In(y, 2) Soit yt R=In(y Dew expla +22) 94 Ye On obtient expla, Fa) exp ¥en a ce qui signfie que exp est un morphisme du groupe (R, +) vers le groupe (RY, x). Concluons ‘Téoreme §-——__—__—_—____—— La fonction exponentielle détinit un isomorphisme de groupes de RH) ves RE), ©) Conséquences 4s Liimage de élément neuire de (R, +) est Velément newtre de Rx) exp0=h @ 7 Doo: exp -exp(—2) Comme exp x>>0, on peut éerire exp(—» f# Soit x, et x; des 1éels queleongues Ona : exp, ~ 22) exp, -+(— 2) Dot Notons Soit (exp x) exp (7). <4) Nouvelle notation. ‘Appliquons (5) en choissant x=1 (On obtient We, expr or expt Done reo, exp r=er o “ o Par convention, on décide de prolonger Ia formule ci-dessus démontrée dans le cas d'un rationnel au cas d'un réel quelcongue. On adopte done WreR, exp rae one YeeR eR}, ay <> x=ny, ‘Avec cette nouvelle notation, les formules (1) 4 (5) démontrées au 6) ‘deviennent formellement les mémes que celles déja connves pour des poissances 8 exposants rationnels, Vou eR’, Yer, YreR yrea, 2 a ® o “) Chapitre 3 | Continuité sur un intervalle Bxemple = Soit equation rerserte. «© Powone ! X= (event ax!-aW-ax=0. Soie XQX—3x—2)=0, © (2) diet 3 solutions =, : YreR, 20; i soul souson acceptable est done X, Dove (E)admet une solution unique! x= In 2 21 Variations. Représentation graphique. 1a fonction exponenticle est une bijection continue et strictement croissante de IR vers JO, +201, Son tableau de variations se déduit du tableau de variations de In fonction logarithme népérien. x Io += 7 +0 ops] 0 te En particulier, on a ae lime ‘¢ Représentation graphique. Soit F Ia courbe représeatant Ia fonction logarithme népérien et I Ia courbe représentant la fonction exponentelle dans un méme repere ‘orthonormé. Ces deux fonctions étantréciproques l'une de 'atre, "se éduit de T' par symétie orthogonale par rapport 3 la premiére Dissectrice A du reper. 3/ Notation a"(aeR, a¢R3)- "Nous savons que Dea Par convention, on décide de prolonger la formule ci-dessus démontrée dans le cas d'un rationnel au cas d'un réel quelconque. On adopte done Ja notation suivante Weel0, tool, YaeR, a Par definition de Ia fonction exponentiele, ebeny > aina=in y Dea: Yae]0, +00[, YaeR, In(e)=a ina Cette formule généralise la formule correspondante déja établie dans le cas d'un exposant rationnel ‘# Les formules énoncées en IL 2/ ¢) pour des exposants rationnels se pénéraisent 4 des exposantsréels VodeR®, YareR, waar] ® ° (apes | (areceree | ‘Les formules (1) 8 (4) ci-dessus oat 616 démontrées en 1/ dans le cas iculier 08 a=e On en déduit facilement les trois premieres Démontrons (4) et (5). Soit a et & deux réels strctement posts, a et deux récs queleongues. ona (aap =e nord go mg. Dea (ay o Bt (ay Dow (ob) = a" be o Exercices Fonetion continue sur un intervalle. 1‘ Soit [0,6] —+ praaieer 1) Montrer que f est continue sur I=[0, 6 2) Etudir los variations dof Détecmina image do [par 3) Solt m un réel appartonant& Viorvalle(F(). 6), Determinor suivant les valeurs de m le nombre de solutions de equation f(x) =m. Monirer que toute fonction polynéme de degré impair admet au moins une racine réae. {Une voiture M part un point A a instant Solt une application continue de [0,1] dan (0, 1 On pose YrelO. th gO) = f(a) —x eel est le signe du produit g(0)g(1)? En décuire que equation 1(2)=% somet au moins une solution dar [0 1, Aapleaton: Monte ue eto con ‘admet au moins une solution dans {0,1 Soi a fonction 1 dine sur R par 100) =" 1) Montrr que f est continue sur 2) Etuder les variations def déterminer image J de R par f 5) Soltm un réelappartenant J; deculre du 2)'e nome de solutions de équation f(x) = 4) Determinor un itervale Ile plus grand possible tel que la restriction g de 11 ott une bijection de I sur gM)=TI. Explichor alors g(x). pour wer. ot ateit un point B deux heures plus ta, aprbs avoir parcouru 160;km. On note x-= f(a distance (exprimée en km) parcourue par M ‘nue tes instants 0 et ¢ (unite Go temps stant heute). Le mouvement oo M Nest pas /ecessalremont uniform: on suppose seulement F continue sur (0,2) 1) Montrar qu'il existe sur Ia route auivie par Mau moins un couple (6, 0) de points distants de 0 km otto que la votura mete exactement une heure pour aler de @ 4.0: On considérera pour cela la fonction @ définie sur (0, 1} par @(t)= (t+ 1)~1(0); on posera f(1)=a et on Fmoniera que 80 est une valour comprise entre (0) et @(7) en sietinguant les Wois cas 280, 100, 2) ) Galeuler Ou ‘solutions ou 1) Jement" on pose f (0) = 80 «+ p (1); caracterisr les fonctions p elles que le Tonction ¢ correspondante posséde la propriste romarquable obtenue au a}. Fonction réciproque d'une fonction continue strictement monotone. 6 Sit Ia fonction F définia sur R par f(x)—Ix. Montrer que 7 admet une application réciproque ~' dont on précisera les propriétég {ensamble se définiton, sens de varation, contiuté). Trac los courbasreprésantant fet!" ‘dans un méme repbre orthonotmé. Chapitre 3 | Continuité sur un intervatte 1 tia ation ea 6 santo in [ 2) Mimes questions quiau a 6 aves la fonction g déinio sur (0. par f(x) =.08 x 3) Onnole f-"=Are sin et g” "Are eos. Monter que Wel-n ah Aresin(—x)+Are sin De cos(—x) Fare cos x= are sin x-+ Are 608 x= 8. ane uta 8 ave cto ten ur JZ.2f pr) man (on note =" 2 retan. Verler que 2ALe tn. re tan 2 sine usin a ae eon fein sr [a] pur Haden 10. Memes questions qu'au a” 6 avec la fonction # eétin eee 41. Solt ta fonction £ dete sur [0,1] par: f(x)=xt—2x8 1) Etudier ts variations def 2) Dement que 7 amet une application réciproque 1" dont on précisera les propriétis (ensemble de definition J, sens de variation, comtiit). 3) Soit © et les courbes representant reepectivement {et (-" dans un méme repére orthonorme. En agmotant que € admet une tangonte horizontale aux points debscsses 0 4) Calewer 1-143), pour tout x appartonant& J racer ¢ et 12. Solt 1a fonction numérique détine sur [0.4] par f(x) Monitor guile sdmet une fonction récprogve f-" eétinie sur un intevalle J que on previsera, ot donner les proprgtas do /~", Donner 'expretelon de f(x) pour xed “racer la eourbe representative do 7", et on céduire calle ce 7 dans un meme reptre onthonorms. 13. Soit ta fonction # detinie sur par f(x): mi 1) Monier que 1 admet une application réciproque f~" détinie sur un interval J que on précisera. Donner Texpression de 1~"(2) pour xe 2) Tracer la courbe representative de 1 et en éduie colle de /—' dans un mame repére onthonorm. 14. soit: [0, 2] + R > cost —3c05x-+2, 1) 2) Déterminer te sens de vaiation de ta fonction by En decute 2) Montror que est une Bi point Ide ¢, abecise est contre do symétrio do En admettant que € acmet une tangente horzontale aux points A et B dabsclssesrespectves O'et et une tangente de penta 3 au point | acer C. En deaure le trace do la courbe représantant 1" dana le méme repere rthonorme 15. Soit x ree, on note E(x) le plus grand entier relat inférour ou dgal 8 x On onsite tes eR 00.11 ie EO, 10,1 0.01 ut Puna, 1) Sot f= hoe. Dementrer que fest continue sur IR, que Face 6 ré0l «1» pour période et est une fonetion baie Représemer graphiquement dans un plan rapporté& un repere orthoncrmeé (0 7, 7) 2 oor weet au pr [] DDemontrer que F acmet une fonction réciproque F" dont on précisera Vonsemble do {étiniton et Yensemble image. 5) Sot g=F oF Demontrer que g est aiinie, continue sur R, périodique de période «1~ at pare ‘eétant un enter oat, exprimer g(x) en fonction de x et de k Gan ies deux cas suvants eltcradls need (Bac 6, Dijon 1977) Résolution d'équations. 16. Monier que Vésquation Teta27 24044920 ‘2omet une racine et une seule a comprise entre 3 et 4 Calculer uno valeur approche do a 0,001 pres, 17. Montrer que réquation: @* 3x0 acmet une racine rélie et une seule ee comprise entre 0 ‘ot Calculer une valour approchée dea & 0001 pres. oe Seu Se aspen ae a8 oT pee Racine ane 18. 1) Rescue dre attion& sone 21) hrm nso + FEL at tion a aon Intervale J de que Fon précisra 1} Donner expression ae f"(x), pour x6. ‘Que peuton en conclure pour ia representation graphique de 7 hapitre 3 | Continuité sur un intervalle Exposants rationnels. ‘Simpitir les expressions suivantes ia sbagheal Ht fe ex at ave vival) Vas a VaN8 21. Monter que YoeR,. YOR,, (0-+bitaatt batt 2(a7 BaP on +t OF YaeR,, YORR,. (ott biihmla+(e*Orh+[b+(b7 ard Fonction exponentielt 22. esouste ios équatons ot inequ suvant a valeur du paramere) a) inn et +o )= 142 nx by 2(In xF—91n x 180; 2) 30m x)? x)? In x42: 6) +e (04 m0; © in xf in 2-20; 1) 2080" 4250: aon, met by 3040820" =0 20 aot 160 1 inlet verey) wor BIB (18) +1 a8) —2In(1 8 #430 e300. m2; 23.1) Résousre dans Re réquaion Pebal42ezee 2) Absousre encute les équatgns suWvantes 2) Binal 2+2In x=(n xh Densisaet42 J. Résousre dans Ri les systémes suivants [4et—a07=8; 4inx—ainy=o 9) |2er dere: 2inxtin Ianye—sny Tin seeain ye, ua oft shatainget Inactin y=; tapered 25. Résoudre ot ciscuter dane Re réquation etm i hl ok i ctr a a pat: m= 26. tatowctts Le ontre Ge nau due stone Sue xara tomate thee Gag snr nga et 8 a cont ots ay oe Si ces Sees SS aye 6 tam a en cin Soccer eat Sida, wn td 62a ‘Aurbout de combien de temps restora-tal 10% de noyaux non désintgrée? wrjalon ae +) 2) Déterminer le sens de variation de la fonction 2) Monts gn fet we beten J-2 [ a 8) Car eh pr tx tt 28. 1) a) Détorminor ensemble de detintion etl sons de varition de a fonction numérique Tex in(t=in 9 ») Déterminer les limites de f aux bornes de son ensemble de definition, et construire Ia ‘ourbe representative (©) de 7 dane un repare orthonormé (0, 7.7) (unite 2 em). 2) Montrer que fest une bijection ge son ensemble de gefntion Sur un ersemBle que Fon prdesera. Consitue la cour représetatve () de 1~" cans te repbre (0.1.7) Exprimer Is fonction f' au moyen dela fonction exponential. (pres Bec C, Nico 1977) ‘Simpitir les expressions : &™*, eb", In(@) suivant les valeurs do x 8/8 Sot fa fonction do R dans R tele que fodmoe+3) 4) Simpliir Iéeriture do f(x) suivant les valeurs stibubes & x 2) Etudier 1 et consture sa courbe representative dans un repére orthonormé (Gse E, Toulouse 1977) gimeroa8 31. 1) Montrr que: Yio WeIRS?, Var tA 8 fe pts Peat Tat ined ouhiuntrt incon ilu [At pit Fabs Chapitre 3 | Continuité sur un intervalle Notation a*(aelR, aciR2). 32. Résoudre ts équations suivants eae es 2) xP ()aane RE Pt cormagst ey 2) 280 astasene ee penpetece renee t6a0 = cll 83. Montrer que: Wa D)e(RSY, 2 34, Trouver Ia valour de a (a€R3—(1) aap=in(er +6"). 1) Monror que cate to! est commutative ot associative. 2} Monirar que Vadlton est dributive par rapport a 1 ‘35. On pose pour deux r6ls quetconques @ et b ‘36. Détorminor suivant les valeurs du paramétre m le nombre de solutions des équations ‘sulvamtes ec pteesmagitanty 7, Résoware les systtmes cautions suvats a [etret, [earn (308+ [ones *, (a @ strictement posits don). + off 38. nésoudre los inequations suivantos ane w(2)0. Problames. ‘39. 1 — On appeile F rensembie des applications continues de dans Rvérifant o VO NERE bx V=(10)100F Fo>0. 1) Vérior que Ia fonction x —+ 2°» apparent a F. 2) Eerre ce que devient la relation (1) dans chacun des cas suivants: x0, y=0, x=y. ‘Quates sont les valeurs possibles do 1(0)? 19) Montror que /(0)~=0 si et souement si 1 est application identiquement nulla notée 8. 42) On suppose que’ s'annule pour une valeur a £0. 8) On consiaere la suite (U,)yan aetna par Wren, n= 5s Monitor que ls suite (Unrest conver gente et déterminer sa Himito ') Montrer par récurance surf entior n que pour tout MEIN, f(U,)=0 (utile a question 2) En deduie alors que 1(0)—0"" 5) On suppose #6. Calculer (0). Monter gue f ne sannule jamais que, pour tout x réel, £(x)>0 Monier que fest une fonction pair. = Sol G ensemble des fonctions g de R dans R.détinis par B1eF-@), YxeR, glx=In("0%)) 1) Montrer aide do a relation (1) vérifige par f que tout élément g de G vite la relation @ VR NERE oct ntol—V=2190)+ 91 2) Déterminer 9(0) et montrer que g est une fonction pair. 8) Montrer& aide ela relation (2) que ° YEN, YxER, ginx)—nt g(x) Montrar quo Ia relation (2) rest verge pour tout xR at tout eZ. 4) Monwer ave reo, PeeR, gir rotn, ee 4 On pose g(1)=A En dédui que Ye. En deduire (9) pour tout re. ae. (Daprés Bae C, Lite 1981) (6) Onadmatra qui uy =E ot 28 contin el suite uy converge vers 0 (Ct chap. 7. ‘40. Soitg ta fonction numérique détnie sur T=]1, +201 par : g(x)=In(In x), 1) 2) En ullisant le ftt que la composée de fonctions svicioment croisamto est stictement rotsante, determine: le sens de variation 0 1) Monizer que g admet une application réiprogue que ron notea h Calculer (x), pour tout real 2)-A tout réol kon associe Vensamble E, des applications / de I dans FR qui vértont le ‘condition Pel = 10n+k 4) Mortar ot Ke teptin gat ont ') Montrer que, pour k donné dan FE, est ensemble des applications de la forme ge + avec peee 3).2) A toute application de I dans Ron associ application {18 Ginie en 1) 6). Monier que @ appartent a E, si, et seulement période ‘On note P ensemble des applications de dans RR de période In 2. b) Montrer que Ey est ensemble des applicelions eI dans FR do la forme sah do R dans R(h 9 Wacmet In 2 pour Beaten avec wer. ‘onal regpteaton ++ on( 2%). cre: ante apleton Bog 1 dare STi «prs gmhiuaman Cute A, sion ou & rea SLURS Se Sera eae se ts see TT Se ts tt ema oe Ranta gaseen se Hw etiion de v8 satel, of Unite craphique : 4 contimeves. (apres Bac C, groupe 1 bis 1981) 4. Dérivation -— SOMMAIRE OU CHAPITRE 4 a Dérivée en un point 1/ Détinitions. 2/ Propriétés, 3/ Interprétation géométrique de la dérivée et extensions. ll. Fonction dérivée 1/ Détinitions et opérations. 2/ Fonctions composées et fonctions réciproques. 3/ Calculs de dérivées. I Accroissements finis 1/ Théoréme de Rolle. 21 Accroissements finis, 3/ Application : demi-tangente & une courbe, 4/ Détinitions. ‘La notion de dérivée a déja éxé vue en Premitre, nous revoyons ici les principaux résultats que nous complétons : dérivee de gof. f-, et les aceroissements finis. |. Dérivée en un point Rappelons les dfintions vues en Premire 4) Développement limitéd'ordre 1 Definition ¢ 7 ‘On dit qu'une fonction f admet un développement limits ordre 1 au point x, (ou est différentable en x) sil existe un réel A, et tune fonction ¢ définie eur un intervalle ouvert I de centre 0 tels ue Whel, fat h= flay) + Ah he (h) a avec tim €(H) (On peut aussi éerire existe une fonction a définie sur un intervalle ouvert J de centre xy et wun réel A tels que Vee, 12)= flat AG—2)+ = aC) avec lim a(x) ==0. Remargues : 1) Dans a definition présédente, on peut remplacer la condition Jim, (4) =0 par €(0)=0 et € continue en 0 2) Il résuhe de la défintion que si une fonction f admet un développement imité dordre 1 en xy, f est dfinie dans un inervale 3) Si f admet un développement limité dordre 1 en x, f(a) + AM est lune valeur approchée a he(h) pres de f(b) pour W appartenant 8 I ‘Comme tim €(h) = 0, le terme he (h) est néghigeable devant 1(49)-+ Ah pour h exes petit Soit [Te WETRIFAR] Exemples. 1) Soit f: R—+ R tun trindme du second degré (a #0) et xis atthete 9 un réel queleongue Chapitre 4 | Dérivation WHER, flay tA) malay th? + bla +h)-+e 13+ bxy+.0+(2.ax5+b) hah? Sot: YRER, f(xy +M=(4)+(2ax+ 5) h+-h(ah) tim ah=0, Done f admet un développement limité d'ordre 1 en xy avec Ae ax th 2) Sot f: RY —+ IR, et x un réel non nul. 1 ee ee hee Slag theRY, ree ® La fonction fest continue en xo, done il existe une fonction &, tlle que : Pia [sigtheR® attain a Sh avee tim ¢,(1)=0. En reportant dans (2), 09 obtient vote here, SigtheR’, a-ra-k 2.00] 1 Soit en posant : e(h)= —— €,(H), % eee sigther’, ht he) mth avec lim €(h)=0, Ce qui prowve que f admet un développement limité drdre 1 en ) Fonction dérivable en un point Soit f une fonction admetant un développement limité d'ordre 1 en ‘Comment peut-on determiner le réel A intervenant dans 'éalité (1)? Ona Fay + W)= flag) + Ah heh) Doo: YheI—fo) Défistion : — ‘On dit qu'une fonction f est dérivable en x, si et seulement si elle ext définie dans un intervalle ouvert de cemte x ets existe un nombre réel A tel que tim (40th = Sls) so h Ce nombre A. lorsquil existe, est appelé nombre dérivé de fen xy ‘ou plus simplement dérivée de fen xy, et a0te f(x). f+) =f) 7% Le quotient et xh; le nombre dérivé de f en x est done la limite du taux accrossement de f entre x, et x,+ h, lorsque h tend vers 0. On peut aussi, en posant x=x)++K obtenir le nombre dérivé de f cn x, existe, en cherchant im £22— £49) one ‘est Fe taux daccroissement de f entre x lorsqy Exemples : 1) Soit (IR —+ Rune fonction affine, Xho ahd . cet xy un réel quelcongue. fat — Fx) _[aCao +h) +6]1—(ay +5) 7 7 ; [5+ =I) _ jigy ah eee so i mk ‘Done une fonction affine détinie par f(x) =ax+ est dérvable en tout point xo de Ret f(x) a 2) Soit f: R—+ R xi (ne). Soit xy un réel qvelconque, Rappelons Midentité Speen ett aE om prenatal ox i a Done fx H+ x*(neIN*) est dérivable en tout point x0 de Ret : Seemxy Exercice Montrer les résultats vus en Premiére 1) La fonction cosious est dérivuble en tout point 20 de Ret su dérivge en 39 eat sla. 2) La fonction sious est dérivable en tout point xe de It sadéxivée en 2/ Propristés. Chapitre 4 | Dérivation 4) Dénvabitie et développement limieé (Om a vu que si f admet un développement limité d'ordre 1 en 3p, Je rpombre A intervenant dans l'ézalité (1) est la dérivée de f en x Etudions la réciproque Soit f une fonction définie sur un interalle J de centre x, dérivable en Xe (On peut détinir une fonction € sur Vintervalle I=heR/xy+hed) pr flsa+ h)~ fas) ~ rg teo (Wret—0), e¢w i 20 ee £G)= im C0) et €(0)=0. be De [admet donc un développement limité dordre 1 en xy Concluons ‘Théoréme 1: Soit fun fonction di alle ouvert de centre Les deux propriétéssuivantes sont équivalentes 1) fest derivable en x, 2) f admet un développement limité d'ordre 1 en x). ©) Continuité et dérivabilité en un point f Soit f une fonction dérivable au point x. Il résute de (1) que Im, foot =P), ce qui pout série + Him f(2)=f(%). Dea Théoréme Toute fonction dérivable en un point est continue en ce poit Attention! La réciproque est fausse. Donnons un contre-exemple Sot: RR, et =O. xe la [Nous savons que f est continue en 0. Chetchons si elle est dérivable en ce point ona Dow lim 1@)- FO) _ a. =0 Done f n'est pas drivable a point x)—=0 puitgve les limites & droite et gauche du taux d'accoisement sont differents. 31 Interprétation géométrique de la dérivée at extensions. 4) Interprétation géomévrique. 4 Tangeote & une courbe en un point Soit © ta représentation graphique d'une fonction f dans un repére ‘orthonormé R. Supposons f define dans un intervalle ouvert contenant Sy, et derivable en Soit My le point de @ abscisse xy, ct Mun autre point de € dabscise aay: Considérons la droite Ay, passant par MgC f(%)) MGyth {94m Le coeticient directeur de 4, est : fhr%+ =f), Got h=% i esta-dire le taux d'acroissement dela fonction f entre x et x9-+ ht Nous avons supposé f derivable en x, ce qui sinifie que «(h) admet tue limite réelle A—'(%) quand ih'tend vers 0. Par definition, si le eoefiient directeur a(h) d'une droite 8, passant par un point fixe My admet uoe limite résle A quand h tend vers 0, Ia Sroite & passant par My et de coefficient directeur A est appeée position Timite dea droite y quand fr tend vers 0. ans le cas particulier Grud ici, Ia sécamte Ay passant par My et M(iy++A f+) admet une postion limite : a droite A passant par Ma ct dont le cocfcientdizecteur est f(x) (On dit que 4 est la tangente a € au point My {La tangente € au point M, a donc pour équation dans le repére t IHEP OEM), soit Y=IOQ)EF (EH) ‘Coneluons. Foyt) (p+ Y= M40) any ‘Soit f une fonction dérivable en uo point x La représeotation graphique C de f admet une tangente au point Mo {(49)) dui est Ia droite passant par Mo, et de coetficent directeur le nombre dérivé de f'en ‘Cette tangente a done pour équation dans le repére chois = P=PQ)+F (a) ¥) Chapitre 4 | Dértvation Exemple. Soit IR" —+ Ret Cs coure representative dans un repéreerthononme [Nous avons wu que f était déivable en tou point x de "et gue fx) Pour xfs ono F)=2 ot (45) oe ee sit sats (n indique ta tangent par deux petites feces sur dy autour de My, 1 Posidon d'une courbe par rapport & sa tangente. ‘Avec les hypothises et notations du a), étudions Ia position de ¢ par rapport a la tangeate Aco My autour de My Soit M(x, (2) un point de et Pe point de A de méme abscsse x Lordoanée de Mest c= (2) Celle de P est yp=f(39)-+(4— x) f (x) = La postion de € par rapport A dépend du signe de PM = y4.— yp ‘Tro cas peuvent se presenter (voir figures 1, 2 et 3), Now nots contenterons d'étudicr quelques exemples Fig. 1 Fig 2 Exemple 1. Soit fs R—* Ret xy=1 Nous avons vu que fest dérivable au point x)=! et que F'(a)=24)= 2 en ce point. De plus f(1)= 1 La parabole © représentant f dans un repére orthonormé admet done au point M, (1, 1) une tangente B d'équation 142G-=D). Soit Frudions le signe de PAT. Ona PRE = yap? 22-1). Soi Pee —22t1=(0-17. 'PM est done toujours posit ce qu prouve que © ext toujours au-dessus, de sn tangente A. 96 Exercice, Montrer que oe résultat reste vrai quel que title choix de x. Exemple 2. SotfsR—-»R oe x rae Btudions dabord la dérivablité de f en 0. Ona 10)=0. 1) 10) _ 2 et Ver’, x0 . LQ=1O, i wn, Ef oo Don: ale nea pn mb no pt a représentation graphique C de f admet donc pour tangente en O la Seema EST fl Bae Le signe de PM est donc ici le signe de f(x) bores soe BIR aoe Laue Curae tno ag ol en SSSrgtS ess psc stan ant tas Dt per it ot eae Barus Seen cage toss x er Oe pa Fs a Exerdice, «+ Reprende exemple 1) du 1/2) et étude Is position dea courbe par rapport 1a tngente 1 Trower i tangene 8 origin ta reprsentaton graphique del fonction fe ‘cer ln courbe pa rapport 4 la tangente dans les san suas Pore fare et Génératner pour fx He x"(neRN ot m2). ) Dérivée a droite ea gauche en un point Si xe]—1, 11, one Chapitre 4 | Derivation (On dit que f admet une dérivée a droite égale& 2 au point x =1, et une erivée 8 gauche epale 8 —2 au poist x= 1 icin samen Satis Oe orc 1 deta cout ete Cf SE a asa, Li eae (MM) pou ce dcr ean Sassemet fe Fon 1 ot x wt ILO) Ce tice cea» pour ite gn x nd ves 1 ee “Suan tet vo fee On dialogue € as vos dea-ingnte &aide ccm Sra et pe pa Se ace: Sear 3 Seine Ces damian nya pu mie sport one Mo we bee 2 coy, eR he VE {fees définie dans [0, + 00[, et n'est donc pas dérivable au point 55 =o droite en 0 * 0 ‘admet ime limite 2 fe, Ona: Yre]0, tool, & £2) 10), one : tm £2=10) On dit encore que f admet une dérivée 2 droite égale & 0 au point m0. TEs courbe © représentant la fonction fadmet une demi-tangente & droite de coefficient directeur 0 au point O. Voici un tableau de valeurs x fos] a [as] 2 [25 ro }oa! 1 | as fa] 40 Définitions : —£—@ £@—H—-HW——, Soit f une fonction définie sur un ensemble D contenant un: i imtervalle du type (Xo, x9+@[ (respectivement ]x)— 0. On dit que f est dérivable & droite (respectivement gauche) au point xq si et seulement si le taux d’accroissement £@)= 170) 4 une timite a droite (respectivement gauche) en X= %y Xy- Cette limite est appelée dérivée & droite (respectivement & gauche) en x, et noté f(x) (respectivement f,(%)) Remarque. Si f est définie dans un intervalle ouvert de centre Xp, elle est dérivable en x, siet seulement si elle admet une dérivée a droite et une dérivée & gauche égales au point x, ¢) Cas od la limite du taux de variation est infinie. Demi-tangente Paralléle @ yy. Convention. Plus la valeur absolue du coefficient directeur d’une droite augmente, plus la direction de cette droite se rapproche de celle de y’y. On dit done par convention qu'une droite paralléle a yy a un coefficient directeur infini. Exemple. Soit f : (0, +e0[ —> R. x Ve f est continue en xy =0. F)—F%) ok x= Cherchons admet une limite a droite au point x, one: pre], +00, (=Sew) fe) VE = % x ox VE Done : tim LQ=LC0) — + 06, vent XK La fonction f n’est donc pas dérivable A droite au point x)=0 puisque son taux d’accroissement tend vers + 00 quand x tend vers x. a droite. Interprétation géométrique. Le coefficient directeur de la droite MyM passant par les. points Mg (Xp, f(%)) et M(x, f(x) admet une limite a droite infinie au point %)=0; la courbe (C) représentant la fonction f dans un repére orthonormé admet alors au point M, une demi-tangente a droite paralléle a y"y. ll. Fonction dériv Chaptire 4 | Dérivation Exercice. vats ie anger demitangnes oint M SANe dane et D p@eVvIEz, wat [trbe nwevia Lix §,(9) =F (x 9) Si f, est dérivable au point x on appelle dérivée partielle de F par rapport a x (ou & la premiére variable) au point (x.y), la dérivée de f, ‘au point x et on note fd = (& yb foe on eeu sts atte ex ape tack décivée partielle de F par rapport & x Siig, est derivable au point jon appelle dérivée particle de F par rapport dy (ou 4 la deuxieme variable) au point (x y), la dérivée de g, au point y et on note ar KO) &y. y Si F est une fonction numérique de trois variables réelles ou plus xy, 2 on detinit de meme Exemple sot (RR (ena > Py bye a te cant = RR yas inte 7 RR nore Pty ® R—R ae maytre ©) Operations. ésumons les résultats vus en Premiere dans le tableau suivant ot fet & désignent deux fonctions dérivables sur un intevalle 1 Fonction’ Derivées ts 1, of of fe fet he’ Si g pe Sannule pas sur T 101 | Consequences. fe Les fonctions: x + x" (meIN) étant détivables sur (Ct T.1/a) Exemple 3), il résuke des operations que les fonctions x» ax” sont dérivables sur R ‘Une fonction polynome est une somme de fonctions du type xr ax"; elle ext done derivable sur R. ‘¢ Une fonction rationnelle est le quotient de deux fonctions polyndmes; tite est done derivable en tout point od elle est définie. D'od = [Les fonctions polyndmes et rationnelles sont dérivables en tout Point ob elle sont dines. Bxemples. pee | ye ante ny SEt exo fixie arth ot gine ork {et sont drivable out point de, dons h et re en tout pint de r-| coats sons yeor[- 4) men otic pause - roam 2) fonction tangente ese quotient de deux fonctions déivables sur Fle oo a sn ett ten Don [4 be] pe Weer, canyeay the Exercices: D=R- thn eZ} ot YeeD. (otra Chapitre 4 | Dérivation 2) On a vu que la dérivée de la fonction: x x" (meIN*) est X b—+ nx"! Montrer que ce résultat reste vrai dans IR* pour ne Z*. 2/ Fonctions composées et fonctions réciproqu a) Dérivée d'une application composé. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I, et g une fonction dérivable sur un intervalle ouvert J contenant f(I). Soit x un point de I et yy= f(x) un point de J. La fonction f admet un développement limité d’ordre 1 au point x, Tlexiste une fonction €, définie sur un intervalle ouvert kde centre 0 telle que = Whey, f(x +h)= fH) +f (%) ht he, (A) a od &; est continue en 0 et €,(0)=0. La fonction g admet un développement limité d’ordre 1 au pomt Y= FH): Tlexiste une fonction €, définie sur un intervalle ouvert J, de centre 0 tel que WeETo. 8 (Yo +K)=B (0) +8" (Yo) K+ KECK) @) oi €; est continue en 0 et €,(0)=0. Cherchons si gof admet un développement limité d’ordre 1 en 4. Soit hEly, (of) (4+ h)=slf(%o+h)] = Elf (a0) + Af (xp) + he, (A)] (oF KM). ‘ot K est la fonction définie sur 1, par : Ki he Alf (x) +e, (A) Pour pouvoir appliquer (2), il faut que K(h)€Jo, Or Ia fonction K est continue en 0; en appliquant la définition a Pintervalle J, de centre 0, on en déduit qu'il existe a tel que : Yhel, (\hi K(h)eJ,). Notons Iy=]—a, a[ M1, Done : heli, K(h)eJo, Et: glyo+K (A =8(%) +8" (Yo) K (A) +K (H&K (A) Drow: gif (xt W=slf Aol + 8 Lf HIF (Ko) A+ HEC) od: e(h)=a'[f (x1 (MY +LF (a0) + &, (AI (€29K) (Hh). Les fonctions €,, €, et K sont continues en 0, done € est continue en 0. De plus €,(0)=€,(0)=K (0)=0. Done : Wheels, (gf) (Xo +h) =(8 of) (%) + (8°) (Xo) fq) H+ hE Ch) avec lim @(h)=0. nwo 103 Coneluons Théorme 3: Si fest une fonction derivable sur un intervalle ouvert I et g une fonction derivable sur un itervalle ouvert contenant f(I), a composée gof est dérivable sur Tet Ton a Wel, (eof! d= a Lfadi f(a) (ef =C8' Xf. Soit Applications. '¢ Soit f une fonction dérivable sur un imervalle owert I, a et & deux ols fixés (a0), ct x un reel tel que ax+bel Notons gx t= fax). En appliquant Je théoreme précédent on retrouve le résultat vu en Premitre Par exemple SisWreR gC SyreR, gl ¢ Soit f une fonction dérivable sur un intervlle ouvert I La fonction g: x +» x" (ne IN") est dérivable sur R. En appliguant le théoréme précédent, on obtient : fest derivable sur =a. Side plus f ne Sanmule pas su I, ce résultat reste vai pour n€Z*. « Soit f une fonction désivable sur I, ne s'annulant pas et gardant ua Signe constant sur un interalle ouvert Rappelons que lz fonction logarithme népérien est dérivable sur t 10, +o0f et que (ny sx» = — SiVrel, f(2)>0, alors la fonetion nof notée In fest dérvable sur Tet 7 =F — Si rel, f(2)<0, alors la fonction Ino(—f) notée In(—f) est derivable sur Tet £ . f ‘On peut résumer Jes deux résultats précédents in(—py= Si fest dérivable et ne sannule pas sur Fintervalle T, la fonetion Iniffes derivable sur Tet: nif Pp Chaplire 4 | Derivation Par exemple, la fonction fx +> In}x—2| est dérivable sur chaque intervalle }~-e0, 2[ et ]2, -+e0[ et sa dérivée sur ces deus intervalles 1 st define par: (3) xerdees. Caller les dérivées quand elles existent des fonctions fdétinies par = ., 1 FexeeQx- fixe ae fixe cos2t 43x fixe lain a Camp one si fe font SD SAREE IO or om interval Ff éant détivable sur I elle est done continue sur I (Ct shéorme the 1. 2/ b)- On sait (Cl. Chap. 3, theoreme 3) que f est bijective de inervalle I sur Tinteralle #(1) et que sa bijection réciproque f—' est continue, strctement monotone (de méme sens que f) sur Mioteralle ouvert F(t) ¢€E. remarque 1) du Chap. 3 13/2). Ona: Yrel Yes) a f'y) <> vaste). Etudions la dérivabiité de f— en un point yy de Vintervalle ouvert f(0)- Pour cela cherchons si le taux de variation de f-" entre y et Yo Bue LORE) ym vers 3 admet une limite réele quand y tend { étant bijective, on peut éerire WeEs—b x= F*OVEI~ td. 1 a = a SA OT=7G)" TIT) % 1) 10) a Se ee 1 fit WED bd TOBE $-" ext continue en yy et fest dérivable en f! (3g) =X) done (4) ‘admet une limite en: f"(3) D'apris le théoréme 6 du chapitre 2 sur la composée des limites, on a mG Jim 6/2)= f(a) Si sa) #0. ‘Gp-1(9) sdmer une limite quand y tend vers Jy ! =A. ‘que J ext dérivable en yp ot que : (f-)'() Coneluons “Théoréme 4: ———— Sif est une fonction dévivable et suictement monotone sur wa imtervalle ouvert I, sa fonction réiproque —" est derivable en tout poim. yy) de intervalle ouvert f(D) tl que f" (30) #0 tla dernge defen y ext Maver dela deivee de fen x 1 1 PYO)= Fo) 7 Ooh Sif ne s'annule jamais sur I, f-! est dérivable sur f(1) et 1 Y= Si f'(4)=0, fo! nest pas détivable en yy mais lim [6,-s(y)]= +9, done la courbe représentative de ft admet au Point M, (yo. f-#(39)) une demitangente paallale a Oy (CE. I. 3/€)). | Apotcaions. 1s Detivée de x + VE La fonction «racine carrée» est la fonction réciproque dela fonction f:R, —> Ry Or f est srctement croisante et dérvable sur Rs ona WreR,, f)=2e De plus ro Diapies le théoreme president, f-! est derivable sur RE et ee cesar myo FG) 2x 2%) 2Vy CConeluone Ta fonction x»—> Vz ext dérivable en tout point de IR et Tonetion derivée est sur ]0, + 0o[ : 11 We 2 fonction x + Vi (neIN*) est 1 Aérivable sur RY et que sa fonction dérivée est : x» 2 Exercice : Montrer de méme que ‘¢ Dérivée de In fonction exponentielle: x }—+ et ‘On a vu (Chap. 3 Ill 1/) que Ia fonetion exponentille est la fonction ciproque de la fonction logarithme népérien, ” Ona: ERS WER, (Ins em Chapitre 4 | Dérivation Or la fonction In est strictement croissante et dérivable sur ]0, + o0[ et ona 1 Yre]0, +00f, (Iny(x)=—- x Done la dérivée de In ne s’annule jamais sur ]0, + o0[. Le théoréme précédent permet de conclure : La fonction exponentielle est dérivable sur IR et : WeR, (expy() [dnyoexp]() 1 Concluons : La fonction exp: x +> e* est dérivable sur IR et égale a sa dérivée. 3/ Calculs de dérivé a) Exemples de fonctions dérivées. ‘# Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Diaprés le théoréme sur la composée de fonctions dérivables, la fonction expof notée exp f est dérivable sur I et : (exp fy =[(expy'°f] x f Soit : exp Y= (exp f)-F- Cas particuliers. Rappelons (Gt Chap 2-97) qu'on a défini pour: aeRt ect ae, at=er" Soit a€IR¥, la fonction : &:R—-R xh atmeting est la fonction composée de la fonction affine f: xt xIna dérivable sur IR et de la fonction exponentielle. Donc Ja fonction g,: x + a est dérivable sur IR, et : Weel, gi(x)=[exp(x In a)] Xin a. Sait : VreR, gi()=a"lna © Soit aeIR; la fonction puissance : fa: RE —> R Xb oe xt means est la fonction composée de la fonction affine x +> a In x dérivable sur IR¥ et de la fonction exponentielle. Done Ia fonction fa: x +> x* (we IR) est dérivable sur 3, et: WER, (f.) (x) =[exp (a In x)]: 107 Soit yer aaa (Ce résultat prolonge le résultat obtenu pour les fonctions xiao a" (neZ*) et x ee at (ne). Exercice | sot r= 2 pez, gee) on roost On ait gue WeR?, vaarhaciy, Monier dicecemen (an uluer la fonction expocenticts) que Ie fonction xe a eat derivable vur FRE et que sa fonction dervee sur RZ est '¢ Soit une fonction dérivable sur un intervalle I tele que rel, f()>0. Pour dem, on peut définir sur Vintervalle I la fonetion fxm Pole Ona P= hah Done la fonction J est désivable sur I ct (Y= Ue *S Soit [ey oP (Ce résultat protonge le résultat obtemu pour les fonctions f" (ne 2") b) Tableaux récopitulaf ‘Résumons les résultats obterias dans les tableaux suivants Tablean 1: f désigne une fonction dérivable sur I. 5 1) re R (eonsae) ° R xn (ne) } a rR wr (neZ*) 7 10, +20f va a 10, +00f a*(aeR) axe! 10, +e01 lox t R © o R a(@eR2) tne R con cin x R sin cos x Fan Ztof || ana tant r= ez fh 7 Deer, Ue 1) af cot x |—(1 + cot® x) —— ieee) | (tee Do ar Ill, Accroissemen: Chapitre 4 | Derivation Tablens ‘ésigne une fonction dérivable sur un intervalic I Conditions Fonction rinen) Weer, (x0 mrineZ*) Veet 1>0 racR) Weer ser4o aifl exp Example. soryeRE — R On Weer, sone! Les fonctions :x + 4ox H+ In. et x + ef sont dérivables sur Jeurs ensembles de definition, done f est derivable sur RY Notons g(x)=4in.x; doa xp 8 oe ar ona: Wer, ¢=—4inrtd, 1 : one wert, romaine its finis 1 Théordme de Rolle. CConformément au programme. nous admettrons Je théoréme suivant: une démonstration est proposée & exereice ml. ae RALE continue sur (a, Soit f une fonction }derivable sur Ja, bl ( f'(c) Aa fe) > f(b)—f(a)=(b—a) f'(c). f'(c) est le coefficient directeur de la tangente a I’ au point C d’abscisse b)— f(a) est le coefficient directeur de (AB). La tangente aT’ au point C est donc paralléle a (AB). Chapitre 4 | Derivation Coneivons ‘Théoréme 6 (des « Accroissements fini ») : : {continue sur [a,b] Soit Fume fonction | ervable sur Ja bf. (@<°) existe une valeur ¢ de Ja, b{ tele que 1(b) fla)= (b= a) fe) Exemple : Soit RR —> R aro eR, {est comtinue et dérvable sur FR; on peut done appliguer le théoréme des aceroissements fnis pour deux reels quelconques a et b, avec a Itangente & une courbe. Soit / une fonction détinie sur un ensemble D contenant un intervalle [a,b] (@) Cas ot la derivde amet une Unite infin Supposons que la fonction dérivé fadmet une limite 3 droite infinie a pam a Par exemple: him. f'(2)= +60, ce qui site que VAR? Jae}. Yrela bl(e—ai s')>A) Posons a, =inl(b—a a); dod [a a+ a}Cla Onaslors: — xela otal > f(2)>A. (On peut appliquer Ie tnéoréme des accroistement fins & ta fonction f surtout intervalle (a, ] tel que xelaataly cr (a x1Cle at a)cla b} Done Yrelaata,l. Jeela x1 Mirhe te) celaatal > f()>A Nous avons démontré que 1-H), ,) WAeRE,3o,eRE, free (jaca, — LOA, 13 = qui signifie que [Nous obtenons [a 6](a<6), continve sur (a 6}, et derivable sur Ja, bf Sila fonetion dérivée f" admet une limite 8 droite infnie au point j cones Proposition 3 = a ore foocion deine sur un ewomble D contenant f)-fla) Foo. (On obtient naturelement un résultat analogue concernant le point 6 Interpretation graphique. Soit f une fonction véritiant les hypothises dela C sa courte représentative dans un repére (0, 7. j) C admet une demi-tangente parallele & y'y au point A (a, f(a)) position c-dessus, et Exemple : SoitF:(0, ool —+ Re fest continue sur J0, + 20[, dérivable sur 10, +20[, et 1 VxE10, +01, f¢ 1 m3 De plus Dons la courbe © représentant f dans un repére orthonormé admet une ddemi-tangente portée par yy au point O. Exercices Développement limité d'ordre 1. Dérivée en un point. Interprétation 116 1 4 En ubiaant la détintion a a) fine BHO ls dbcvte,dtucler la déeivabilté de a fonction au point x dans ed ey fee eae, 9) 1x re 3x24 200-9 VF e) cre VERB, 2 tone VEFEES, 9) fsx jxioct2) by tee bee th 1 tae 8, D tie ela, reno. eprendre les cas a) et d) de Texercice n° 1 4) Eerie le développement limits Se f au point xy donné et caleuler explcitement e(h) en 2) Donner une valour approchée par détaut avec une erreur infrioure & 10-* do ‘= (4.0002) pour fe eas a) (1100002) pour le cas 3} 1) Monier que si f coer (vo amet une Etudir a dérvabilité de fen Monier que pour %j=0, 10h) admet une mite quand h tend vers 0 (Que peuton en conclure? gométrique et extensions. Reproncre ls cas étudiés 8 Texercice n° 1. Dans los cas ob st derivable en x. Gere "equation dela tangent & la courbe représontave do 7 au point Me Gabecsee ny. Dans los ‘ca ou rest pas derivable en xy stud a Servailte A gauche, & Grote en Met interpreter ‘geometriquement ls resulta, enetruire ts tangentes et dem-tangentes correspondantes, Chapitre 4 | Derivation arbor ta tangente dans os cas) 0) 6) du et. ‘voisinage du point conser Etuciar a position de 1 courbe pa Représenier alors graphiquement 4) Sachant que Ie courbe représentative dans un repére orthonormé dla. fonction Poxnme Vine estun domicercie t quo d autre part fa tangente on un point dun corcle fst othogonale au rayon, afterminer le nombre derive de fen un point xye]—1, 1 2) Etudier a dérvabilte ef en xo—t at nyo. Justtier geometriquement le Teultat bien. Calculs de dérivées. Te Déterminer es fonctions drives quand oles existent des fonctions numériques suivantes eet a tateteS eet ood otea—2. ce on oe) tape Zsnett oS rage t ee 2) feym (5x49) 0 x ap eee SF 0 ony See 1D) Hog=2 sin + in? x—3 sin x 0 rayntnaet D fle xtinlef (= (in xy" (ne N). » rane onan VES 19m sie 0) HVT atamine VE Mm) td (2 4x41) 0: o(x)=eF In x. 0 tot atay=(v42). Monier que sl une fonetion dérvable st pare, sa fonction déivée est impair, Solt ia fonction # dine par Hale cost whi +3 int x cos? x 3 dlectement f(x) Determiner £°(x) ot jet o rutat en simpli "7 AO. Soi f une fonction aérvab Determiner fs limites quand ft POEM FHA, 4 (ER) Ho) at a) FEARS REE py EEN Dérivées partielies. 11. caleuor quand silos existnt les dérivées partolies par rapport a chaque variable dos GG vine sy) DUP Oya) me wee G(x adie wy conte + 2x) 12, ars oie veces, cag cowar a aon on eat nr (On pose u=tan 1) Calewer lot derivées parties de v par rapport & w et R 2) Determiner des valeur approcnses ola variation de quand on fat varier aha de do pet 2) Fe AR ‘Application On prond Amrais, ah 100H, R=2000, d= 100 medi, Détorminer une primitive pour chacune det foncton® tuivants at prdciaor fs intervals sur leaquals ello ett detini. ated oe byte Det c)fixeesinan 9 O tix he gixre tanx Oe Ve gree Raccordement de fonctions. 14. Determiner m pour que a fonction F sot derivable sur F dans les cas suivants ay (<2. 100) 2) (60, 1008 43+ (m2) 42 i 2>2 1pm =A), 18 Chapltre 4 | Dértvation 15. soit fVapplication de R dans détinie par \ 1) Etudier ta continue et 2) Etude Ia derivate de F Dérivées successives. 16. On consiatre Ia fonction # détinie par f(x): on spate [ce cout ete are uh ate ciara (on ne cane ps de ‘conarure (0) Caleuler tos abecisees xy Xs My intersectian de (0) st 80 My: point de (C) ot la fangente a (6) passe par Yorigine © du repére: M5: point de (C) ou la tangento est paraléle a Vaxe Ox. Mz en ia ervée seconde oe f sannue Démontrer que tes nombres x, Xp % et X SOnt qualTe termes consécutts d'une suite gtomernque des points My, Ma, My, My suivants £0 (Parte! Bae 6, Canaea-US.A. 1973) 7. Soit ta fonction # deni par: fx) [%% Monier que fest deux foie dérvabie,eur R et que Wer, 0) =6lx. 18. sor m orci poynone fox > whew torte [een — Ter WER, Maemareoenr oe meget Mog, 12) On prond f(x)= x0 +292 — 43. Caleuler une valeur approchée de (1002) avec une erreur inferieure & 10-*,& 1 {tf indépendant de x cans les as suivants Ca) Foe einfar bo); fee cotter by by foe si? x tone cos x 20, Determiner les deées successves des fonctions suivants ) Fee gine xe xee et (pent Ine) [GR ttre ge 1) Montara 1 (n)man (402) ) ox) ees?) 2) En éduire ls aewvées * des fonctions : x H+ sin(ax-+b) et x H+ cos(ax+ bh. 5) Applieations Dbteeminer binvée ordre 20 40 Ia fonction x + sin 1) ta ctrivte ord 31 de la fonction x +» cos 9x, €) la dérvée ordre dota fonction x Hr sin? x 1) Calculer les dérivées successives quand elles existent de la fonction fx + 1; >) En deduiro ls aérivées successive dos fonctions Solt a fonction # define sur RT par: 1(x)=xt In x ) Calculer (2), (3). 00, aah Montrer que pour n>=3, f(x) 2(--"in=3). = (BB Soltis tonetion # détine par: f(x)=(x— 1) & \__)Montrer par récurence que Yen, ME=(— WE —De* (Dsprés Bac , Limoges 1980) hee a ray & — eo ee pepe ceueeninareh saateonsee (Dupré Bac 6, groupe 1 1979) 27. Soi la fonction fh ViFe. ney sur R par 10 4) Monier que : Ye, (+341 1'0 2) Monier par recurrence que Pee (ED LIMA B+ AF 90H) + (n=) FUR): Démontrer alors que les drivées d'ordre impair sont nulls en 0 120 / 10 ( 22)\0 cate ts steno succnsves quand oes exon’ det fonction fre 2) En déduire fs derivées n¥™* des fonctions : x ++ sin(ax +b) at x r= cos(ax-+0) 5) Applications Déterminer 4) 1 déeivée ordre 20 ae Ia fonction x H+ sin. 1) ta décvde drdre 31 de la fonction x H+ cos 3x 12) a dérivé ordre m de la fonction x ++ sin® x coat aoe ett 2) Solt ia foncvon gx» EAS. Déterminer deux réls @ ot b tes que : YxeR—{~ 1, oF AA CR so ean etn 8 pr 0 oe En déduire las dérvdes successives do g b) En deéduire ts derives successves des fonctions Foxe EE (om matin 1x) sou tom =P 4-8) ane Es. (on meta os soe tome £42) 1a) Caleuter Fa), IG), #0 ') Montrer que pour m3, 1'°%x) k= tna FoI = Monuer per recurrence que yen’, 1%) x9 0 (Duprés Bac E, Limoges 1980) f oe ‘consiére la fonction f de R dane IR détinie por YER, H(x)mer coe x 1) Caloulor i deve f° do Ft metre f(x) sous In forme Pym het costae), Aeta dant des constants que fon ealeulers. 2) Determiner 1s), (apres Bac C, groupe 1 1979) Solt fa fonction F atin sur RR par f(x) = VFR 1) Montrer que : Ye, (1-+ 3°) 1" (x)= x103) 2) Monte par recurrence que eR, baa) AME TALIM DRO. Démonter alors que les dbrivées ordre impale sont nulles on 0 28. Chapitre 4 | Dérivation Solt fa fonction f détinie sur R par f(x) 12) Caleuler (0). 100. 8) Montrer que abo ci Py et une fontonpoyntne vitan Wee, Prose) (14 PCH) —2(04 1 APA C8) Wer 1 = (On nae € Yensemble des fonctions numériques tines sur JO, + 22[ et admetant pour tout © 30. ie NV une dares nt sur 10, to, 1) Pour tout element 1 de E,on designe par @Yapplication de JO, +-co{ dans R définie par o(x)=X1'(2, 08 désigne Ia fonction dérvée premiere de f 2) Calculer (2, pour tout x 48 10, +291 ) Verifier, par récurence, que pour tout n de NT YEE}, Hoof, g™MEI=AL OAD, ‘94 F désigne, pour tout n do IN a derives n*™ do I En deduire quo 9 est slement de E 2) On consider la fonction # détine de 10, + 20{ dans FR par 4) Veriir par récurrence que pour tout ne", existe un couple (u,v) de R tl que at vn x al PeEIO beef, Oe: En décuire que f eet sément de €. 1) Sol es Suites (Un)oene 8t(Yalnen= fines par Exprimer vy en fonction dem Vertior que, pour tout m ae NY, on ventana (nidedeated) (Dupré Bac C, Montpellier 1881) Solt n un enter naturel et f, la fonction détinie sur RY par foxl=xre”™ 4) 2) On prand n=0; eaiculer f(x). 1) On prend n= i caleulr #508) at (2. 2) a) Caleuir £5). 1) Montrer par fecurence que Yen, 1 %00=! 321 Fonctions composées. Fonctions réciproque: 122 31. Formule de Leibnitz. 4) Soit 7 un entier naturel non nul et f et g deux fonctions n fois dérivables sur un intervalle I Montrer que le produit fg est n fois dérivable sur I et que (Ag) = C8 4g 4.04 Fg 4... OF LO P) gIP-4... HOR FG”. Crest-a-dire (fg) = Yep fer) g® en convenant que pee 2) Applications : Calculer les dérivées n-iemes des fonctions suivantes xe xP sine; x oe xe? 32. Une lumiére brille au bout d'un réverbére de 6 métres de haut. Bruno mesure 1métre et s'éloigne du réverbére en ligne droite a la vitesse de 1,20 métres par seconde. Quelie est la vitesse de 'extrémité de son ombre quand il est & 10 metres du pied du réverbére? NZ 7 33. _Untrain s’éloigne en ligne droite d'une gare ala vitesse de 6 métres par seconde. Olivier quitte un point situs en face et a 15 m de la gare ot s’éloigne de la gare perpendiculairement a la voie terrée a la vitesse de 1 métre par seconde tout en tilmant a l'aide d'une caméra dirigée vers le train, A quelle vitesse angulaire la caméra tourne-t-elle & {'instant ote train s'est éloigné de 24 metres? 30 metres? (On donne les fonctions f définies sur les intervalles I suivants a) fxs sin x b) fx He cos x: o) fx ee tan x: d) fsx oe tan? x; e) fx ee f) 12x pe cos? x: Dans chaque cas 1) Déterminer le sens de variation de f. Montrer que f définit une bijection de 1 sur un intervalle J que l'on précisera. 35. a7. Chaptire 4 | Dérivation 2) tucer la dérivabilte de f sue Let de 1" sur Determiner pour tout y de J ou I~" est derivable (-"V(y) en fonction de y. Sot a onan etna arate [5] pr 1(2)=2 c08 x—co8 2. 1) Etusier Jo sens de variation de (tier les résutats vus en Premiere lant le signe de la Serie au sens de variation) 2) Montrer que facet une fonction réciproque g dont on précisera ensemble 4 sétintion 1 les propristes(cominuts, sane de vation, cervabilt). 43) Soit y= ~ V2. Calculer x= oy): on deduire 9 (Ve). 4) Représenter graphiquement f et dans le méme repére orthoncrmé, 1 a) Mnter que v atin une bijection de [o, [sur un intervate que Fon précisera >) Montrer que v détnit une bijection de (0 1 Sut un interalle que on précisera 2) On pose h= vou. Dédure des questions precedente le sens de vallion de h et montter {ue Fh acinet une fonction réciproque fh" gont on précisera ensemble de definition 2) Etudir Ia derivable deh et 0" et determiner fe fonctions Jervees het ‘Sit (Ia fonction détinie aur 10, ef pat En cedure e sens de vacation de f sur 10, ef 2) Montter que 1 defini une bijection Ge J, e{ sur 11, + eof Pracier lee proprietes de sa fonction reciproque Fn (continulté, sens de variations) 3) Montrer que fest déivable au point 2 et calculer le nombre derive de. en ce point (pres Bae C, Amérique du Sud 1980) ‘Sit la fonction de R vers R xe }nt 1) tue o sans de vasiation eg x + 1% En deduire le sone de variation de f sur son ensemble de dtinton D. Monier que f dotint une bijection de D sur 2) Salt g la fonction ‘eeiprogue Ge T: qualies propristes (ensemble de oéfinition, sens de Variation. continue) de la fonction g peuton deauite de Fetude de Ia fonction 1? Montrer quo g est derivable sur Rat que (Dprés Bac C, Aix-Remplacement 1977) 12a 39. 1) Démontrer que, pour tout réel x on a SoltFapptication 1: —= ee Euuer te ers do writen a on pore dard ture see 8 vt oo pres ater) 2) Expliquer pourquoi acmet une application réciproque 9 Pour y donné dans 11, +1l, ealeuer 9()) 5) Montrer que g est dérvable sur J~ 1, +1, et caleuler oy) (apres Bac ¢. Sport- Etude 1860) © 40. on consicere sinusoide 8 dlequation y=sin x dans un repére orthonorme. 1) Traces soigneusoment § sur Mintervalle [3 9). 2) Trouver Féquation dela tangante & 8 au point M abscisse x 5) Montrer que si une droite est angente & an deux points Met Md abscieses x’ et xx et 1 doivent verter un systme de deux equations. En Goarant locas des droits d’équations yatety=— then deauire que» est racine dune equation (,) fan x= *— kn ou ke ‘once oncom ae wf ro feceeceeta cose ae ea oleae Ee ie rs pcan tion, se re ation de Jo, 2 8) Monat solaton xn eto) paren 2[ coven k= —1, costa-ite est solution de (E_,): tan x—x— n=. Veritor que xge{' 1,5] et datormmner una valeur approche do x, 8 10°* pre par dichotomie, Calculer i valeur de" corespondante * On uaa tt restate wus on Pramiie lant te ne 6 variation a sige de a rive Aceroissements finis. 124 41. Tntorome de Rolle, Soit 7 une fonction continue sur [2,6] (@ In|ixt VTE), ot a et b deux rls. Moniter en appliquent le théoréme dos aceroissementsfinis qu'il existe in feel ¢ compris ene a et Bal QUO avin? tee baviee 2) Plus gbnéralement, soit f une fonction continue gardant un signe constant sur [ab {brwabve sur Ja, Bl. montter quil existe un reel cea I fel que He) 76) eons 1. Aecrolasement fnis généralegs. (On considére deux fonctions f et g continues sur [ab], dérvables sur I {9(0)9¢g(0) et g ne sannule pas sur Ja, Df o)— 110), 50-90 +) Montrer que la fonetion ¢ détinie par #1)= 100)~ Na)—Al900)— 91a rt ts conditions du théoréme de Role, En decuire quill existe un reel ce Ja. Of tol que Ho)— fla) _ Fe) aie)—ala) se) 2} Retrower ia formule des accrissements tints Somme cas particule. Dl, totes que (on pose 125 st. Solt 1 une fonction deux fos derivable su [ab] tole que Soit on pose 1) On consiabre Ia fonction ¢ aetinie par E00 = 10) Alx—2)x—b). Calculer es images par ¢ 60 2, 8 Xo En dedure que ia fonction serves @ s'annule pour deux valeurs 6e Fintevale Ja bl Monier alors quil existe un ree! ee], tol ue re 6) “Et onadquence peution en ier concernant la position de a courbereprésentatve de f Wrelol, raya. Resolution a'équations ‘Soit une fonction continue sur [a,b rivable sur Ja, b| (a pres 18:2) a) 28nx=x 11a (onvito ue kod comin) 5. Etude des variations dune fonction numérique SOMMAIRE DU CHAPITRE 5 Wh Réduction de l'ensemble d’étude d’une fonction 1/ Fonction paire. Généralisation. 2/ Fonction impaire. Généralisation. 3/ Périodicité. Sens de variation. Points remarquables 1/ Sens de variation, 2/ Extremums relatifs d'une fonction. 3/ Points d’inflexion. 1/ Comportements asymptotiques. 2/ Etude des branches infinies quand f admet une limite intinie a Vinfini Conclusion : Plan d’étude d’une fonction Dans ce chapitre, nous appliquons les notions étudiées précédemment (continuité, limite, dérivée) pour étudier les variations d'une fonction numérique. Ce sont en grande partie des résultats vus en classe de Premiere auxquels s'ajoutent Vétude des branches infinies. Le théoréme des accroissements finis nous permet ici de démontrer les résultats admis en Premiére concernant V'étude du sens de variation d'une fonction dérivable sur un intervalle |. Réduction de l'ensemble d’étude d’une fonction Soit f une fonction numérique définie sur une partie D de IR, et C sa courbe représentative dans un repéte (O, i, j). Le but de ce paragraphe est de déterminer l'ensemble d’étude de f, C'est-a-dire un ensemble inclus dans D sur lequel il suffit d'étudier f pour pouvoir construire C. 1/ Fonction paire. Généralisation. @) Fonction paire ° Débeit Une fonction f définie sur un sous-ensemble D de IR symétrique par rapport a 0 est paire si YreD, f © Interprétation graphique. Rappelons que la courbe représentative d'une fonction paire dans un repéte orthogonal (O, i, j) admet yy comme axe de symétrie. Par exemple la fonction f définie sur R par f(x) =x? +1 est paire et sa courbe représentative dans un repére orthogonal est une parabole admettant y'y comme axe de symétrie. © Sens de variation. Soit f une fonction paire. Soit I* un intervalle inclus dans DOR, et I~ par rapport & 0. Si f est constante dans I*, il est évident qu’elle est constante dans I~ et prend la méme valeur que dans I+. ‘On montre facilement que si f est strictement monotone dans I* elle est strictement monotone dans I”, et varie en sens contraire dans ces deux intervalles. intervalle symétrique © Conséquence. Si une fonction f définie sur un ensemble D est paire, il suffit de Pétudier sur Dt =DAIR, et de compléter la représentation graphique en faisant une symétrie orthogonale par rapport & Oy. Chapitre 5 / Etude des variations b) Généralisation. Soit f une fonction définie sur un ensemble D, telle que YreD, a—xeD et f(a—x=f(x) od a est un réel donné. Si a=0, on obtient une fonction paire : Considérons les points de C : M(x, f(x)) et M’(a—x, f(a— x). Le milieu I de [M, M’] a pour coordonnées : x+(a-%)_a@ {@)+fla—2) 2 2 f@) done I appartient a la droite A d’équation x € est donc symétrique par rapport a Ia droite A d’équation raf Il suffit done d'étudier f sur pal, +00 [. Exemple. Rappelons que : ¥xelR, sin(ar—x)=sin x Done la représentation graphique dans un repére orthogonal de la fonction sinus est symétrique par rapport a la droite A d’équation x= via 4% Exercices. Déterminer quand ils existent des axes de symétrie paralléles a y'y pour les représentations graphiques des fonctions suivantes sin x1 a x H+ cos 2x—sin x co sin 2x Xie InGaN 1); x epee 2/ Fonction impaire. Général a) Fonction impaire. ¢ Définition. Une fonction f définie sur un sous-ensemble D de IR symétrique par rapport a 0 est impaire si: YreD. f(—0)=— fla). © Interprétation graphique. Rappelons que la courbe représentative d'une fonction impaire dans un repére (O, 1, j) admet le point © comme centre de symét ‘© Sens de variation. ‘Comme dans le cas d’une fonction paire on montre que si f est constante dans I+, elle est constante dans I~ et prend des valeurs opposées dans ces deux intervalles. Si f est strictement monotone dans I*, elle est strictement monotone dans I~, et a méme sens de variation dans ces deux intervalles. 129 1a) fe» » > = tr 2 ! 3/ Périodicite. 120 1 Par exemple, a fonetion définie sur R® par f(+) ex apie Secumetdctt tJ 0 ‘+ Conséquence. Si une fonction f définie sur un ensemble D est impaire, il suffit de Fetudier sur Dt = DAR, et de compléter la représentation graphique fen faisant une symetrie par rapport 4 O. ») Généraltaion Soit f une fonction dine sur un ensemble D. tele que Ween, emxep et fla-=—Jo (8 est un él donne Si a=0, on obtient une fonction impair. Considétons les points de C= M(x f(x) et M'(a— (a Te milieu T de [MM pour coordonnces rHenn_ a, _ftfa—a), ceeaee 2 & 2 Done I est fixe et © ext symetrique par rapport 9 1( 3 Meth dae toni fo DIAS + — Rapist: Yee, oC 2) =~ SET aNiST ap a2 ie et ymin per pet au pi 1 (20) tae Derm gu stent de cen de mp penton (waphiques des fonctions subst: Fie in boon ay xe reece ee Tt i nus avez vu en seconde que YER, sin(x+2-7)=sin x (On traduit cette propriété en disant que la fonction sinus est périodique et a pour période 2m «Plus généralement ‘Une fonction f defini sur un ensemble D est pétiodique i et seulement sil existe un réel T strictement posi tel que WeeR, reD <> x+TeD SU yxev. (4D =/00. Chapitre 5 | Etude des variations Bercice : Monter que si fest pétadiqu, de période T, on @ WER YeeZ, rt ED et fixtKT)=/) en résulte que si une fonction f admet une période T, tout réel dela forme nT (ne IN") est aussi une période de f. On a toujours intérét & utiliser la plus petite période, lerprétation graphique. Soit fune fonction périodique définie sur un ensemble D, de période T, cet a_un rel fixe. Sot © la représentation graphique de f dans un repére i.) Soit G, Tare de courbe représentant f dans DOLa, «+71 Soit My (% (49)) un point de Cy VeeZ, p+ KEDN a+ AT, at(K+DTL et f(xy + kT) =f) one My (iy FAT, f(a) €€. or WM= ATE (On passe donc de My 4 My pat la translation de vecteur ATT; Yare de courbe €, repiéentant f'dans DMe-+AT, o+(&+1)TT Sabient ‘donc 8 part de, pa la translation de veceur AT? Comme” Dest "la reunion des ensembles dela forme DMlarbAT, a+(K-+1)T[ew),€ est a eunion des ates de courbe cx(kez). 1 Sens de variation, Soit I, un imtervalle clus dans D(a, a-+TI et fy =Ue-+ AT: xe) (On montre faclement que si f est monotone sur Ty, elle Test également sur Ty et a méme sens de variation dans ces deur intervals. 1 Consequence. Sine fonction fest périosique et de période 7, il suit de Iétudier dans DA[a, a+T} od a est un reel queleongve, ¢ Exemple. Sot Re ro [BP soit ne! yreln mil. (0)=0~n?. Dauue part, ngxcnt) oe nticeticnt2 Sets et 131 Done: YxeR, f(x+1)=f(2), c& qui prouve que f est périodique et de période 1. Si xe[0.1L f=, Liare C, représentant f dans (0, 1 relativement a un repére orthonormé est done un are de parabole, et les arcs C, représentant f dans [k k+1[(keZ) sen f(x) f(x) > f(x). © On dit que f est strictement croissante (resp. strictement décroissante) sur I si et seulement si Vou, mEIXT (<4 => (4) f(x) > f(y) © Ondit que f est (strictement) monotone sur I si et seulement si elle est (strictement) croissante ou décroissante sur I. © Rappelons que si x, et x, sont deux points distincts de I, on peut définir le taux d’accroissement (ou taux de variation) de f entre x, et x, par: aff), T(%, 4) 2 Ff est croissante (resp. décroissante) sur I si et seulement si quels que soient x, et x, distinets de I, 7(x,, x3) 30 (resp. 7(x,, ¥,)<0). Les inégalités précédentes sont strictes dans le cas d’une fonction strictement monotone. © Etudier le sens de variation d'une fonction f sur un ensemble D, c'est, quand c’est possible, déterminer les intervalles de D sur lesquels f est soit constante, soit strictement croissante, soit strictement décroissante. Chapitre 5 | Etude des variations ) Usiliation de la dérivé. Soit f une fonction dérivable sur un inervalle T non vide. ‘= Nous avons démontré en Premiere que Test constamte sur I, sa derivée est nulle sur I. — Si f est croissamte (resp. décroisante sur I), "est positive (tesp. ‘égative sur 1 fe Le théoreme des accroisements finis permet de démontrer la éciproque. En effet Soit x, et x, deux points distincts quelconques de I; supposons par exemple x, <3, {est dérivable, done continue sur I qui contient [1,.x,]; done elle est Continue sur [%.%] et derivable sur ]x. tl Diapres le théoreme des acerossements fins, six, et x sont deux points stints quelcongves de I, il existe un point ¢ de I tel que fay= fey) xe BUD ro) o = Supposons f nulle sur 1 Drapres (1) Wy, x )EIXT, (4) =F) Done f est constante sur I. = Supposons f" positive sur I. Diapres (1): G(x, x) est postif quels que soient les points distnets x, et x de Done f est croissante sur 1 — On montre de méme que si f" est négative sur I, fest décroissante sur L Concluons ‘Théoreme 1: Soit f une fonction derivable sur un intervalle L fest constante sur Isi et seulement si’ est mulle sur I fest croissante (resp. décrossante) sur I's et seulement si fest positive (resp. négative) sur Site srciement monotone sr Tsupposons par exemple f D'apres le theoreme 1. f' est positive sur Sif” Gait nulle sur un inervalle J non vide et non réduit & un point contenu dans 1, f serait constante sur J, ce qui est contraire & TThypothése; f° peut donc éventuellement sannuler en certains points, ‘mais pas sur un interval J du type précédemt contenu: dans I (On ait que f” peut uniquement sannuler en des poims Holes de 1 ‘On obsient un résultat analogue dans le eas d'une fonction strictement 0 tel que Peel o— A mot AL MOS) 135 136 £G)=1G0) 9 €]x)—h, Xo, Yre]x ol, ae : Weel pth, =H, Done: tim LLCS 6 64 tim LO FG0) <0, xen Ky sent XX Or f étant dérivable en xy, on a: F(%)= lim F&)— fF) tim LYFE), sen XE Xy eyt | XM Done : f’(x,)=0. On peut démontrer le méme résultat pour un minimum relatif. D’ot : (—Théoréme 3 : Si une fonction f est dérivable en un point x, et si elle admet un extremum relatif en ce point, sa dérivée f’(x.) est nulle. Réciproquement, supposons que f’ s’annule et change de signe en xy; deux cas peuvent se produire, représentés dans les tableaux de variation ci-dessous, sur un intervalle ]x9—h, x) + A[(h>0) x [eck xy xyth x [mh x xoth f(x) oo + F@) - + (| iGo Fa | 7 FIN 0 _ Dans les deux cas, f admet done un extremum relatif én x, (minimum dans le premier cas, maximum dans le second). Dot: [- Théoréme 4 : Si une fonction f est dérivable dans un intervalle ouvert contenant Yo, et si sa dérivée s’annule et change de signe en xo, f admet un extremum relatif en x, Remarques. 1) Le theoréme 4 donne une condition suffisante, mais pas nécessaire pour que f admette un extremum en x9; a fonction f:x +» x+2|x—1| étudiée & Pexemple 1 admet un ‘minimum au point 1, et n'est pas dérivable en ce point. 2) Si fest dérivable et si f” s'annule sans changer de signe en xy, on ne peut concure a l’existence d’un extremum pour f en xj. Par exemple, la fonction f définie sur IR par f(x)=.x° est strictement croissante sur IR; elle n’admet done pas d’extremum en 0 bien que f’(0)=0.

You might also like