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Ankylostomose L3
Ankylostomose L3
→ Necator americanus :
2 lames (paire de lames)
tranchantes
Agent pathogène
Morphologie de l’adulte
divisée en:
→ 3 branches chez A. duodenale (1)
→ 2 branches chez N. Americanus (2)
2
Agent pathogène
Morphologie de l’oeuf
• Taille: mesure 60 – 70 μm / 40μm
• Forme: ovalaires, réguliers
• Aspect: incolores, transparents, à coque lisse et mince.
• Contenu: masse granuleuse
composée de 4 ou 8
blastomères et parfois plus
car la division cellulaire se
poursuit très rapidement.
A la ponte:
• A. duodenale → 4 blastomères
• N americanus → 8 blastomères
Agent pathogène
Morphologie de la larve
Larve strongyloïde
• Mesure 500‐600μm/15‐18μm
• Cavité buccale longue
• Oesophage court à un seul
renflement en amande
• Extrémité postérieure :
- Bout mousse et effilé → A. duodenale, pointu
- conique → N. americanus
Agent pathogène
Morphologie de la larve
Larve strongyloïde enkystée
= forme infestante
• Mesure 600‐ 700μm/30μm
• Est entourée d’une enveloppe ou
graine glissée qui est la relique de
la dernière mue
• Ne se nourrit plus et peut rester
dans le milieu extérieur pendant
plusieurs mois (6‐8 mois)
• C’est au niveau de cette larve
que l’on fait la distinction entre
Ancylostoma duodenale et Necator
americanus grâce à la gaine
peu striée chez A. duodenale et très
striée chez N. americanus
Agent pathogène
Morphologie de la larve
Larve strongyloïde enkystée
C’est la larve infestante
Est entourée d’une enveloppe ou
graine glissée qui est la relique de la
dernière mue et mesure 600‐
700μm/30μm
Ne se nourrit plus et peut rester dans
le milieu extérieur pendant plusieurs
mois (6‐8 mois)
C’est au niveau de cette larve que
l’on fait la distinction entre
Ancylostoma duodenale et Necator
americanus grâce à la gaine
peu striée chez A. duodenale et très
striée chez N. americanus
Agent pathogène
Biologie de l’adulte
Niche écologique = duodénum
→ A. duodenale vit fixer à la paroi
du duodénum
→ N. americanus vit dans le haut
jéjunum fixé à la paroi
La longévité varie de 1‐5 ans
pour A. duodenale et
10‐15 ans pour N.
americanus
A. duodenale consomme
0,05‐0,3 ml/l de sang
N. americanus consomme
0,01‐ 0,03ml/l
Agent pathogène
Biologie du parasite et habitat
• Niche écologique = duodénum
→ A. duodenale vit fixer à la paroi du duodénum
→ N. americanus vit dans le haut jéjunum fixé à la paroi
• Longévité varie de 1‐5 ans pour A. duodenale et 10‐15
ans pour N. americanus
• Consommation de sang:
→ A. duodenale: 0,05‐0,3 ml/l de sang
→ N. americanus consomme: 0,01‐ 0,03ml/l
• Femelle ovipare: 6000 œufs / j
Agent pathogène
Biologie du parasite et habitat
• Oeufs
→ Pas embryonnés à la ponte: contient de 4 à 8
blastomères selon l’espèce
→ Ils s’embryonnent selon les conditions de température
et d’humidité
- A. duodenale: 25-30°C, humidité élevée, pH du sol à 7
- N. americanus: ≥ 17°C
PATHOGENIE
Les manifestions de la maladie sont dues à la fois à l’action des
larves et des adultes
Action toxique
Sécrétion de toxines entraîne modification du métabolisme du fer
qui entrave la maturation des GR et fait baisser le taux
d’hémoglobine.
Action traumatique
Leur passage entraîne des lésions muqueuses par leur bouche
armée qui entraîne la destruction de l’architecture des villosités
entraînant une duodénite prolongée avec arrêt de l’absorption de
la vitamine B.
Pathogénie
Action spoliatrice
Liée à leur hématophagie et au saignement prolongé de la
muqueuse lésée qui entraîne une anémie.
Action allergique locale
La larve entraîne des réactions inflammatoires et allergiques
pendant la pénétration donnant un prurit, urticaire, toux
quinteuse..
PLAN
DEFINITION
ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
1- Agent pathogène
2- Cycle évolutif
3- Répartition géographique
ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
TRAITEMENT
PREVENTION
CONCLUSION
Cycle évolutif
Evolution en 2 phases :
1. Phase d’Invasion
2. Phase d’état
Manifestations cliniques
Phase d’Invasion
Correspond à la pénétration des larves à travers téguments.
• Dermite d’invasion = Gourme des Mineurs = érythéme papuleux
passager à peine prurigineuse.
• Pas de syndrome de LOEFFLER (passage transpulmonaire
• Pas de syndrome de LOEFFLER (passage transpulmonaire très
rapide.
• Catarrhe des gourmes (arrivée des larves au niveau du carrefour
aérodigestif) - toux quinteuse, expectoration
- raucité de la voix
Manifestations cliniques
Phase d’état
Correspond à la fixation des vers adultes
• Troubles digestifs: douleurs épigastriques, nausées,
vomissements, diarrhée
• En cas d’infestation massive, apparait au long cours une anémie:
- pâleur intense, dyspnée d’effort, tachycardie, hypotension,
cardiomégalie, hépatomégalie, œdème sous-cutanée mous et
indolores
PLAN
DEFINITION
ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
1- Agent pathogène
2- Cycle évolutif
3- Répartition géographique
ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
TRAITEMENT
PREVENTION
CONCLUSION
Arguments d’orientation
Phase de migration :
• HES de 50 – 60% vers la 3ème semaine phase d’état
• Hyperleucocytose à 20 – 50 000/mm.
Phase d’état
• HES: 5‐10% à la
• Anémie hypochrome microcytaire régénérative
• Hypoprotidémie
• Hyposidéremie
Diagnostic biologique
Diagnostic de certitude
Basé sur la recherche des œufs dans les selles, plusieurs
techniques
• Examen direct microscopique
• Technique standard de concentration (WILLIS, RITCHIE)
• Technique Janesckso‐ Urbanyi
• Technique Bailenger
• Technique de KATO‐KATZ
• Coproculture (diagnostic différentiel des 2 espèces sur
la morphologie de larves strongyloïdes.
Diagnostic biologique
Traitement de l’anémie
• Fer ferreux
• Acide folique
• Vitamine B12
PLAN
DEFINITION
ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
1- Agent pathogène
2- Cycle évolutif
3- Répartition géographique
ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
TRAITEMENT
PREVENTION
CONCLUSION
Prévention
Prophylaxie individuelle
Prophylaxie collective
• Lutter contre le péril fécal
• Porter de chaussures fermées
• Eviter la marche dans la boue
• Porter de bottes dans les rizières et
• collections d’eau
• Eviter les bains dans les eaux suspectes
• Déparasitage périodique