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188me ANNEE. — N° 21 (Prals_ expedition] Vendredi 12 mars 1976 ETRANGER DIRECTION ET REDACTION : ra SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT spa Abonnementa et pablictté : Imprimerie Ofticlelle 1,9 et 38, Av. A, Benbarek - ALGER, 66-18-15 & 17 = CCP, 3200-50 - ALGER 150 DA ‘en us) Tél Baition originale, le numéro fannees antérieures 7060 dinar. Edition originale et sa traduction, le numéro = 1100 dinar. Les tables sont fourntes gratuitement aur abonnes. Priére “de foindre les derniéres 180 dinar — Numéro des Dandes pour renouvellement et réclamation. Changement daaresse : ajouter 1,00 dinar. Tarif Ges insertions 15 dinars la ligne. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE CONVENTIONS ET ACCORDS INTERNATIONAUX — LOIS, ORDONNANCES ET DECRETS, ARRETES, DECISIONS, CIRCULAIRES, AVIS, COMMUNICATIONS ET ANNONCES (TRADUCTION FRANCAISE) SOMMAIRE LOIS ET ORDONNANCES Ordonnance n* ‘applicables en matiére de sécurité contre les risques incendie et de panique et A la eréation de commissions de prévention et de protection clvile, p. 238. DECRETS, ARRETES, DECISIONS ET CIRCULAIRES MINISTERE DE VINTERIEUR Décret n° 6-24 du 20 février 1976 relatif aux établissements angereux, insalubres ou incommodes, _p. 238. 76-4 du 20 février 1976 relative aux régles Décret_n* 16-35 du 2%, févrler 1976 portant: réglement de ‘séourlté contre les risques d'incendie et de panique dans les immeubles de grande hauteur, p. 242. Décret n* 76-36 du 20 fevrier 1916 relatif & la protection contre les risques d'incendie et de panique dans les établiseements ecevant du publle, p. 244, Décret n* 16-37 du 20 février 1976 relatif & Ia sécurité contre Tincendie dans les bitiments d'habitation, p. 246. Décret n* 16-38 du 20 février 1976 relatif aux commissions de prévention et de protection elvile, p. 249. MINISTERE DES FINANCES Arrété interministériel du 31 octobre 1975 portant organisation et ouverture d'un concours externe daccés au corps des contréleurs du trésor, p. 250. Arrété interministériel du 31 octobre 1975 portant organisation ft ouverture d'un concours interne d'acc’s au corps des eontréleurs des domaines, p. 251. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUGLIQUE ALGERIENNE 12 mars 1976 LOIS ET ORDONNANCES Crdonnance n° 76-4 du 20 février 1976 relative aux régles applicables en matiére de sécurité contre tes risques Yineendie et de panique et a la eréation de commissions de prévention et de protection civil. AU NOM DU PEUPLE, Le Chef du Gouvernement, Président du Conselt des ministres, ‘Sur Je rapport du ministre de lintérieur, ‘Vu les ordonnances n°* 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-59 da 18 djoumada I 1390 correspondant au 21 juillet 1970 portant constitution du Gouvernement 5 Ordonne Article 1°. — La présente ordoanance a pour objet de détinir les regles applicables 1° & la protection contre les risques incendie et de panique dans les établissements recevant du public et dans les immeubles de grande hauteur ; 2° a la stourlté @habitation ; contre T'incendle dans tes batiments 3 aux établissements dangereux, insalubres ou incommodes ; 4° a In classification des matériaux et éléments de construc lich ‘pa eatégorie, selon. leur comportement au feu et, méthodes d'essals, Art 2 — Le séourité des 6tablissements recevant du public ex des immeubles de grande hauteur, est fonction du nombre de personnes susceptibles d'etre admises dans T'établissement, Ges dimensions des batiments, de la nature de Texploitation et du mode de construction, Art. 3. — Les mesures générales de sécurité contre Vincendie, communes & toutes [es families dimmeubles, ont Ge détinir les conditions demplol des matériaux, es constructions et les équlpements dont elles dvivent étre dotées. Art, 4 — Les causes des dangers ou des inconvénients, soit, pour la sécurité, la salubrité ou la cc:nmosité du voisinage, Solt ‘pour la sante publique, soit encore pour agriculture et Yenvironnement, sont classées suivant les établissements Ces établissements font Tobjet d'une surveillance adminis trative. Art, 5. — Les matériaux et éléments de construction font Yebjet @une classification et doivent répondre a des mormes variables en fonction de leur comportement au feu. Art. 6, — TL est oréé au ministére de lintérieur, une commission centrale de prévention et de protection civile, Art, 7. — Tl est eréé dans chaque wilaya, une commission de prevention et de protection civil, Art. & — La commission centrale prévue & Yarticle 6 cl-dessus et les commissions de wilayas prévues a Tarticle 7 ci-dessus, étudient, proposent et contrdlent, éventuellement, toutes mesures de nature a assurer Ia prevention des risques dans les. établissements et _unilés de production assujettis, a -une surveillance administrative Art. 9, — Un déeret fixera la composition de la commission centrale et précisera ses attributions et son fonctionnement. Le ministre de V'intérieur fixera 1a composition des commis- sions de wilayas et précisera leurs attributions et leur fonetionnement. Art, 10, ~ Liinobservation des dispositions prises en_appli- cation du présent texte, est réprimee dune peine demprison- ement de deux mois A deux ans et d'une peine d'amende de 1.000 & 100.000 DA ou de Tune de ces deux peines seulement. Art, 11, — Des textes ultérieurs_préciseront appitcation de la présente ordonnance. les modalltés Art, 12 — Toutes dispositions contraires sont abrogées. Art. 18, — La présente, ordonnance sera publiée au Journal officiel de la Republique algérienne démocratique et. populaire. Fatt & Alger, le 20 tévrler 1976 Houari BOUMEDIENE, ———_++—___ DECRETS, ARRETES, DECISIONS ET CIRCULAIRES MINISTERE. DE L’INTERIEUR Déoret n° 76-34 du 20 février 1976 relatif aux établissements Gangereus, insalubres ou incommodes, Le Chef du Gouvernement, Président du Consell des ministres, Sur le rapport du ministre de rintérieur, ‘Vu les ordonnances n° 4a 18 djoumada 1 1390 correspondant aw 21 portant constitution du Gouvernement ; 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-53, juillet 1970 Vu Yordonnance n* 16-4 du 20 f6vrier 1976 relative aux ragles applieables en mailére de sécurité contre les risques @incendie et de panique et A la création de commissions de prévention et de protection civile ; ‘vu-le décret n° 64-129 du 15 avril 1964 portant organ administrative de la protection civile ; ation Déorite t TITRE T DISPOSITIONS GENERALES Article 1", — Les manufactures, ateliers, usines, magasins, chantlers et tous établissements industriels ou commerciaux ui présentent des causes de dangers ou des inccnvenients, Solt Pour la sceurite, la salubrité ou la commodité du volsinage, soit pour la santé publique, soit encore pour Tenvironnement, sont soumis & la surveillance de Tautorité administrative, dans les conditions déterminées par le présent décres Art, 2. — Ces établissements sont divisés en trois classes, suivant les dangers ou la gravité des inconvénients inhérents & leur exploitation, Art, 3, — La premiére classe comprend les établissements qui doivent étre élolgnés des habitations. classe comprend ceux dont I'éloignement des {i pas rigoureusement nécessaire, mals dont ne peut étre autorisée qu’ la condition que prises pour prévenir les dangers ou les Incommodltés visées & Variiole 1° cl-dessus. Dans la troisiéme classe, sont placés les établissements qui, ne présentant pas d'inconvénlents graves ni pour Je volsinage, 12 mars 1976 ‘BL pour ie santé publigue, sont soumis A des prescriptions générales édictées dans Tisierb du voisinage ou de la santé Publique pour tous les établissements simltaires Art. 4. —+ Dans les communes ou parties de communes aqumises” aux dispositions dun plan d'urbanisme approuve, feueun Gtablissement nouveau appartenaat A la ere ou a la 2eme classe ne peut étre autorisé dans les mones affectées & Yhabitation, En ce qul concerne les établissements existant dans lea mémes ones, seules peuvent éire auiorisees ies ‘modifiestions apporices ‘a leurs conditions d'exploitation qui Blageravent pas le danger ou les inconvénients résultant, Dour Je vouinage, de leur fonetionnemen: Dans Jes communes tenues q'avoir un plan d'urbanisme feb jusqu’a approbation dudit plan, les eablissements de 3eme classe ne peuvent étre ouverts ‘sans autorisation du wall fin de ne pas campromettre ou de rendre plus anéreusd Vettoution du plan d'urbanisme Pour le méme motif, et Jusqu’a approbation du plan durba- nigne, Je wali peut’ suroenir & statuer sur les demandes @’autorisation des établinsements do lére et de 2ime classe et des @ablusementa de Séme classe Visés aux paragraphes précédents. Les dispositions du présent article ne font pas obstacle fen ce qui conserne le permis de canstruire, & application des dispositions des raglements ¢urbanisme, relative aux G@abtuaements tndustriels. Art $. — Lee Stablinsements rangés dans lee lére, 28me 2 Sémo classes, ne peuvent étze ouveria sans une autorisation éiivrée par le wall sur In demande des intéressés, Art 6."— Las industries auxquelles sappliquera ta. présente Béglementation et le classement de chacune delles, serant élerminées par arréié du ministre de Vinvérieur. Les classements qui deviendront nécessaires aprés la. publi- cation du présent déoret au Journal officiel de la République Aigérienne demorratique et populaire, seront prononoée dans fee mémes formes, 1. — Pour In sauvegarde. dep intéréts_mentionnés a Yerucie Ie ‘cl-dessis, les activiés he lgurant pas Ala Romenclature ef qui sexercent dans un @abliswment classe gon, soumises ‘hia. survellance du wall et font Pobfet des eescripiions gonsrales, en applicauon du present deere, Art 8 — Wautorisation prévue & Varticle 3 cl-dessus pour Youverture des établissements rangés dans les lére, 2éme et ame classes, est delivrée dans les formes et conditions définies au titre TT ci-apras ‘TITRE DISPOSITIONS COMMUNES APPLICABLES AUX DIFFERENTES CLASSES D'ETABLISSEMENTS. Art. 9. — Toute personne physique ou morale qui so propose Souvrir un éablissement ranzé dens Tune des trols Classes des ¢tablissements dangereux, insalubres ou incommodes, dott déposer un dossier auprés de Is commune du leu Gimplaniacion, qui ser: charvée, aprés examen et avis, We le transmettre a la vilaya, Ce dossier comprend — les nom, prénoms et domicile du pétitionnaire, sl “sag! d'une société, sa raison sociale cu sa denombiation, wen siége social, ‘sins! que Ia quale du signacaize de la demande, —Vemplacement suf lequel 'établissement doit étro installé, — 1a nature des industries que le pétitionnaire se propose dexercer et la classe dans laquelle Véebiiesoment det @ire range i raison de la neture ey sll y a lieu, de Venportance de ces indus:rivs, avec Vindication aed Provéde: de fabrication qu mettra en q@uvre, des matieres quil utiliwera et dee produl:s quid fabriquers, Lune carte au 1/50000éme sur laquelle sera indiqué Yemplacement de létablissemert projeté, Cette pléce Bes pas exigée pour leg eabissomons de 2éme eb ‘deme classes, JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 239 —un plan sommatre & échelle de 1/20008me au minimum das abords de Teécablisement, jusqu'a une distance qui, pour les établissements de léve classe, sera au_moins Geale au deuxieme du rayon @aftichage fixe en exécution de Varsele 12 ci-apres, sans pouvoir étre inférleure A 250 metres et, pour les giablissements de 2eme et sera ‘de 0 metres, Sur ce plan, seront ub.ics, les gares, dépocs et voles de chemin s principaux etablissements Industrtels, les habitations isolees. les groupes de maisons, les immeubles de grande hauteur, les puits, cours d'eau ‘et égouts, — un plan diensemble & Méchelle de 1/200¢me au minimum Indiquant les dispositions proje:ées de T'établissement, ainsi que Tatféctation des constructions et terrains limitrophes. Une échelle réduite jusqu'au 1/3008me peut, A Is demande du petitionnaire, ée admise par Tedmi- nist A ce plan, seront Joints des notices, Iegendes ou descriptions et, au beeoin, des dessins ou oroquls établis de fegon & permettre de se rendre compte, d'une part, si les dispositions matérielles projetées font. obstacle suffisamment aux incon- vénients que pourrait présenter Y'établiseement, soit pour la sécurité, I salubrité ou la commosité du voisinage, soit pour 4a santé publique ou pour Tagriculture et d'autre part, af ces dispositions répondent aux prescriptions édictées par des ispositions réglementaires relatives & Vhygiéne et & la steurité du persona Le mode et les conditions d'évacuation, d'utilisation et de traitement des eaux résiduaires et des émanations de toute nature, ainsi que des déchets cz résidus de Texploitation, seront, dans tous les cas, spécifiés at précisés, suivant la nature de Tindustrie; Vadministration peut également exiger Vindleation des conditions @apport & miatiéres destinges & y éte traitées, Les docsters de aemandes d'auterlsations comprenant les documents ci-dessus énumérés, sont remls en cing exemplaires, Yetablissement des Art. 10, — Lorsque Je wall, saisi d'une demande d'autorisation, estime que Tindustrie visée n'est pas comprise dans la nomenclature des éiablissements classés, il en avise Vinteressé, au plus tard dans un délai de trente jours, & campter de Ib date de dépst du dossier. Tl en est de meme lorsque Je wall estime que le dossier est Inréguler ov incamplet, oa que Ja nature des industries que le pétitionnaire se Propose d'exercer, doit faire Yobjet_ dune classification dans une classe autre que celle en vue de laquelle a été faite Ie demande dautorisation ; 0 Yinvite, soit a retirer, soit régulariser ou & compléter sa demande d'autorisation. Si Tintéressé ne crott pas devoir détérer & cette invitation, en avise Je wali dans un délei qui ne devra pas excéder uinze jours ; ce dernier doit statuer. En cas de contestation sur le classement de Téteblissement, faprés étude de la commission de prévention et de protection ia commission cen‘rale de" prevention de protection civile peut étre saisie par Ie pétltionnaire. Art. 11, — Lorsqu'll est saisi d'une demande régullére d'au- terisation dun éabiussemennt ou, sill y a lieu., aprés que cette demande & été résularisée ov complétée, le wall Ia soumet & Yenguéte. Fa méme temps, il la communique, avec les docu- ments qui y sont annexes, aux services concernés. Art, 12 — La demande d'auterisation d'un établissement de premuére claste fait Yobjet d'une enquéte de commodo et tn Commodo ouverte pendant un mois, Louverture de Jenquéte sur une demande d’autorisation d'un Gizolisement de Tere classe est annoncte par les soins du Sont_d> Vassemblee populaire eommunale e: aux fais du pétiionnaire, ‘par des affiches qui indiquent Ja nature de Findustrie, 1a classe & laquelle elle appartient, emplacement sur lequel Fexploitation dit avoir leu, In date de Touverture Ee durée de enquete, désiznent Je! eommisaire-enqutteur ft font conzalire enfin — Si les eaux’ risidusires de Tétablissement dotvent etre Aéversees, apres épuration ou no, dans un milieu naturel, dans les égouts autorisés ou dans les puits absorbants aru: ficlels, ou encore par epsndage sur Je sol. 240 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 12 mars 1976 = Si les eaux résiduaires doivent servir A irrigation, Le rayon @affichage, qui ne devra pas exeéder cing kilo- metres sera déterminé’ pour chaque industrie par les textes Portant classement, Art. 18. — La demande d'autorisation d'un établissement de 2eme classe est soumise & une enquéte de commodo et incommodo ouverte pendant. quinze jours dans la commune ol cet établis~ sement dolt fonctionner. ouverture de Venquéte sur une @un demande d'autorisation @tablissement de 2" classe est annoncee par les soins jent de I'assemblée populaire jonnalze, par des affiches contenant les_ indications énumerées @ Tarticle 12 du present décret. Ces affiches sont lapposées au siége de 'assemblée poptlaire communale et dans le voisinage de Wétablissement projeté, méme en dehors du territoire communal sl y a lieu, Art, U4. — Aprés Ia cloture de Yenquéte, Ie commissaire~ enquéteur convoque dans Ia huitaine, le responsable de l'industrie fet lui communique sur plare Jes observations éerites et orales consignées dans un procés-verbal, en Y'nvitant & produire, dans: un délai maximum ‘de quinze Jours un mémoire en réponse. Le commissaire-enquéteur rédige dans la huitaine un avis motivé et envoie le dossier de Vaffaire au wali qui statue. SI Tétablissement, projeté comprend plusieurs industries classées, il est procédé & une seule enquéte dans les formes Indiquées pour ‘la classe la plus élevée. On seul arrété du wali statue sur ensemble, La commission de prévention de Ja protection civile de la wilaya, lorsqu’elle est saisie de questions se rapportant & la reglementation des établissements classés, devra remettre ses conelusions ait wali qui les porte & la connaissance du péu Uonnaire auguel un de huit jours est accordé pour présenter, sil ym lieu, ses observations au wali par écrit directement ou par mandataire Le pétitfonnaire a la faculté de se faire entendre par Ja commission de prévention de la protection civile de la wilaya ou de désigner & cet effet un mandataire, Le fonctionnement de _V’établissement antérieurement a Varreté du wall devant statuer sur la demande d'autorisation, entraine obligatoirement le rejet de cetie demande, en cas de rapport défavorable de Ia commission de prévention de la protection civile de la wilaya, Art, 15, — Liarrété djautorisation du wall fixe les conditions Jugées indispensables pour Ia protection des intéréts mentionnes ws Tarticle 1°" ci-dessus. Des arrétés complémentaires pris dans les mémes formes que les arrétés d'autorisation et soumis aux mémes conditions Ge publication, peuvent imposer, ultérleurement, toutes es ‘mesures que la Sauvegarde desdits intéréts rend nécessaires fou attenuer celles des prescriptions primitives dont le maintien rest plus ju Les conditions ins! fixées ne peuvent, nl "A aucune époque, faire. obstacle A” application des, Gispositions réglementaires relatives & hygiene et & Ia seourite, ‘ni étre opposées aux mosures qui pourraient étre reguligrement ordonnées dans oe but Ces dispositions sont, rappelées, suivant la nature de Tindustrie exereée, dans un titre st de Tarrété dautorisation, pour chaque établissement, ial 16, — Ya délivrance de Yautorisation par le wali est stbordonnée au rapport de la visite effectuée, constatant Yexécution des prescriptions édictées. Art, 17. — Les autorisations sont accordées sous réserve des droits des ters et en application de la réglementation en vigueur, Art 18, — Un extrait de Tarrété du wall, énumérant les conditions auxquelles Vauterlsation est accordée et faisant connaitze qu'une copie dudit arrété est déposte aux archives de Tassemblée populaire communale et mise a Ia disposition de tout intéressé, est affiché au siege de Vassemblée populaire communale, inséré par les soins du président de Tassemblee Pepulaire communale et aux frais de T'industriel, Journal annonces légales. Le wall dresse proces-verbal Faccomplissement de cette double formalité dans un ae A la demande de industriel, certaines dispositions de Varrété du wali pris en application de Varticle 15 ci-dessus, etre pourront exclues de cette publicité, lorsqu'l pourrait en résulter la divulgation des procédés de’ fabrication utilises dans Art, 19. — Llarrété autorisant ouverture d'un établissement classé, cessera de produire effet quand l'établissement n’aura pas été ouvert dans un delai fixe par ledit arrété, délai Gul ne pourra ire supérieur A deux années, ou n’aura pas #6 exploité pendant deux années consecutives, sauf, le cas échéant, Jes raisons de foree majeure qui seraient dé nature A expliquer ce retard, TI en est de méme de Yexploitant qui, ayant interrompu son exploitation depuis deux années conséeutives, voudralt a reprendre, Si le bénéficiaire de Yautorisation, justifie dun cas de force majeure Yayant, soit empéché douvrir son éiablissement dans le déiat fixé, soit contraint dinterrompre son exploitation Pendant deux années consécutives, le wall peut, par arr motivé, ul accorder, sur sa demande, un nouveau délal pour commencer ol pour reprendre son exploitation, Art, 20. — Le wall peut accorder une autorisation temporaire pour ‘une durée de six mois non renouvelable, sans enquéte préalable et sans avoir procédé aux consultations prévues faux articles ci-dessus, dans Je cas of Yetablissement ne dalt fonctionner que pendant une durée limitée, incompatible avec les délais nécessaires au déroulement normal de ces formalités. Liarrété ’autorisation temporaire fixe Jugées “nécessaires @ Ia protection des a Variiete 1°" cl-dessus, les prescriptions interéts" mentionnés Art. 21. — Lorsque la commission de prévention de 1a protection civile de Ia wilaya constate qu'un établissement, Gui a fal Vobjet dune aulorisation définitive on de dure Imitée n'a_pas €1 ouvert dans Je délaj fixé par Tai @autorisation on n'a pas été exploité pendant deux années consécutives, elie dresse procés-verbal ; ce pracés-verbal est Stabli_ en présence du. benéficiaire de Yautorisation ou un mandatalte de celul-cl diment appele Si Vétablissement a été ouvert aprés expiration du délat fixé par Tarrété ou si exploitation a eté reprise apres une interruption de deux années consécutives, le procés verbal doit, & peine de nullité de ia procédure ultérieure, @ire dressé’ dang le délai dun an a partir de. Youverture de rétablissement ou de la reprise de l'exploitation, ‘TITRE 11 DISPOSITIONS COMMUN A TOUS LES ETABLISSEMENTS CLASSES ‘Art, 22, — Pour Yapplication de la présente régl la surveillance des. établissements classés conform: Varticle 3 du présent décret, est exercee par le wall assisté de la commission de prevention ©: de protection civile de la wilaya, Linspeetion des établissements dangereux, insalubres ou Imeommodes, est exereée sous Taucorité di wall avec le concours dé la commission de prévention et de protection civile de la wilaya Le wall, aprés avolr obtenu, sil ya lieu, Yautorisation ae Tautorité supérieure, peut charter de Vinspection un ou plusieurs membres de Ia-commission de prevention et de pratee= tion elvile de la wilaya qui Tul paraissent designés par leurs onetions ou leurs compétences. Les indemnités @ allouer aux fonctionnaires chargés des inspections, sont & la charge du budge: de la wilaya, Les personnes chargées de inspection prétent devant le tribunal de eur residence administrative, serment de ne pas revéler et de ne Pas wiser, directement ou indireetement, méme apres cessation de leurs fonctions, les secrets de ft, ef general, les provédés @exploitation dont elles pourraient 12 mars 1976 _ JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 241 avolr pris connaissance dans Texercice de leurs fonctions Les personnes ayant & connaltre lesdiis secrets et procedes, sont astreites au secret professionnel Elles ont mission de survel des prescriptions du présent decret ainsi que les textes relatifs & son exécution Biles ont entrée dans les établissements surveillance, en tout moment. de tionnemet @y faire telles constatations qu'elles jugent.nécessaires @ leur Art, 23, — Les contraventions sont constatées par les procés- verbaux des membres de la commussion de prevention et de protection civile de la wilaya, chargés de In surveillance des érablissements asses, Ces. procts-verbaux au wall sont adressés en double exemplaire Mis font foi en justice jusqu'a preuve contraire, Art. 24 — Les membres des commissions de_prévention et de protection civile des Wilayas, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de application des prescriptions des arrétes des walls Les contraventions ces prescriptions sont constatées ot fournies confurmement & la réglementation en vigueur, Les procés-verbaux doivent mentionner pour chaque infraction, Ja “qualité en laquelle les membres agissent et viser les Aispositions spéciales auxquelles il est contrevenu. Art, 25, — Lorsqu'un ¢tablissement autorisé change d'exploi- tent, le suecesseur ou son representant doit en faire la declaration au wali dans Je mois qui suit la prise de possession. Cette declaration “vit mentiouner les nom, prenoms fe domicile du nouvel exploitant ; sil s'agit d'une societe, ‘88 raison sociale ou sa denomination, son siége social ains! ue fa qualite du signataire de la déclaration, Tl est délivré un récépissé, sans frais, de cette déclaration Art. 26, — Lorsqu’un exploitant veut ajouter a son explot- tation premiére, quelle que soit Ia classe dans laquelle elle renire, une autre Industrie classée, meme de classe inférieure & celle qui a été autorisée, i! est tenu de se pourvoir @une nouvelle autorisation pour cette autre industri. Art, 21 — Tout transfert d'un établissement classé sur un autre emplacement, toute transformation dans état des Weux, dans la nature de routll travail, toute extension de lexploitation, entrain es conditions Impostes par U'arréte 'autorisation, doivent faire Vobpet. d'une demande complementa.e qui doit etze faite préalablement aux changements projetés, Cette demande fest soumise aux mémes formalités que la demande primitive Art 28, — Leg établissements classés qui ont été ou qui seront rangés, dans les conditions fixees par article 3 ci-dessus, dans. une classe supérieure a celie déierminée par Jes deerets en vigueur au moment de leur ouverture, ne seront pas soumis & de nouvelles demandes d'autorisations. Les etablissements existant antérleurement aux textes qui ont classe les industries dont ils dependent camme dangereuses, Insalubres ou incommodes, continueront d'é:re exp.oites sans autorisation, mais is seront soumis & la survelilance du service d'inspection, A cette fin, Yexploitant doit, dans le délal de six mols, & partir du ‘classement, fournir, au wali, les indications sulvantes 1° ses nom, prénoms et domicile; sil s'agit d'une socie*:, sa raison soclale ou sa dénomination et radresse de soit slége social : 2 Vemplacement sur lequel W'établissement est installé 3° lo nature des industries exercees par Vexploitant et 1a f laquelle appartient son etablissement, avec Vindication "s Procédés de fabrication qu'il met en ceuvre, des matiéres Gui utilise et des produits qu'il fabrique. En ce qui concerne les établissements mentlonnés a Y'alinea 2 du present articie 1° Yadministration pourra exiger la production des plans visés aux articles cl-dessus, suivant la classe dans laquelle est range Pétablissement 5 2" le wall pourra preserire, sur avis de 1a commission de prevention et de protection ‘civile de Ja wulaya, les mesures ndispensables dans ‘Tintérér du vosinage ou dela sante publigue. Ces mesures seront_ordonn Geterminees par Tart ‘dans. les conditions 1, alimea 2 cl-dessus, Elles ne pourroni fen tous cas, nécessiter de serieuses modifications touchant le gros-ruvre de Tetablissement ou des cangements consi- dérables dans le mode d'exploitation Art, 29. — Une interruption d'un an au moins dans te fonctionnement d'un établissement existant anterieurement au texte quia classé Tindustrte & laquelle cet établissement se raltache, entraine la perte du bénetlee resultant de cette ante- norte. Leexploitant qui désire remeitre en activité une usine momentanement’ hors dusage par suite dun incendie, d'une explosion ou de tout autre accident résullant des. travaux techniques exploitation, doit, sulvant a classe A laquelie appartient son ezablissement, ‘se pourvoit_ d'une. auitorisation Hneuvelle ou faire une nouvelle declaration, dans les formes prévues, Art, 30, — Lorsque Vexploitation d'un établissement industriel non compris dans la nomenclature des. établissements classes, presente des dangers ou des inconvénients graves, solt pour a steurite, la salubrité ou la commodité du voisinage, soit pour la santé publique, le wall doit, aprés avis de Ja commission Ge prevention et de’ protection civile de Ia wilaya, mettre Vexpioitant en demeure de prendre les mesures nécessaires our faire disparaitre les dangers ou les inconvenients dliment constates. Faute par lexploitant de se conformer, dans le délai impart, cette injonction, la suspension provisoire du fonetionnement de tout ou partie de Yétablissement peut etre prononeée par arrété du wali Art, 31, — En matigre de surveillance des établissements classés, le ministre de Vintérieur est assisté d'une commission centrale de prévention et de protection civiie ; celle-ci est appelée & donner son avis dans tous les cas ol les reglements Vexigent, ainsi qu’a étudier les projels de réforme de la réglementation et toutes autres questions concernant les etablissements classés que le ministre juge utile de ul Soumettre. Dans es affaires présentant des d'fficultés excep- Je ministre de Tintérieur peut saisir tout ministére concerné en vue de statuer, TITRE IV PENALITES Art 92. — Les propriiaires, directeurs ou gérants des etublissements vises par Ia precenie regiementation, s'exposeron AUX peines et amendes prevues par [article 10 de Tordonnance Le 16-4 du 20 {6vrier 1976 relative aux régles applleabies fen _matiere de sécurité contre les risques dincendie et de anique et @ la creation de commissions de prévention et de protection civile, au cas ou ils nobserveront. pas les preserip- tions édictees en matiére dhygiene, de sécurité et de salubrite publique. Art, 33. — Nonobstant application des dispositions de Varticle 32 ci-dessus, le contrevenant. aux” prescriptions de fe reglementaticn’ doit cesser les troubles et les risques menagant Thysiene, la sécursie e: la salubrite publique, en Fealisant tous travaux o¥ transformations, exiges par Vautorite compétente en ia matiére, Art, 84 — Seront punis d'une pelne d'emprisonnemeent ou dune peine d'amende prevues par Varuicle 10 de lordonnance BY 76-4 du 20 fevrier 1976 susvisée, tous ceux qui auront mis obstarie & I'accomplissement des devoirs des personnes ; ehargées de inspection des établissements classés. 35 — Avant toute poursuite devant la furidietion compétente, le wali agissant sur rapport de la commission die prevention et de procecuion eivile de la wilaya, doit adresser fu propriétaire, directeur ou gerant de Tetablissement. classé Wayant pas observe les résies de prevention et. de protection auxquelles gon étabissement est assujeil, une mise en demeure Gavoir a sasisfaire, dans un dela qui ‘ne peut excéder trois mols, & toutes les mesurs jugées indispensables pour le sécurite, Vhygiéne et la salubrite publique. JOURNAL OFFI 242 St A Yexptration du délai fixé pour Texéoution industriel we pas obtempéré & cetle injonction, le wali peut, solt faire procéder doftice aux frais de Tindustriel, & Vexécution des mesures prescrites, soit suspendre provisoirement par arréié et fusque exéeution, Ie fonctionnement de I'établissement. Dang co dernier cas, Parris du wall ost transmis immédiatement au ministre de Finigrleur qui statue sbrés gris de 1s commission centrale de. sécurité, réunte, al y a leu, durgénce. Notification Ge is demsion du ministre est faite &'Vindustriel par le vole administrative, Art, 36, — En cas de nécoasité, ie wall peut faire procéder a “Tapposition des soellés lorsqu‘un établissement compris dung Tune des ‘catégories dea établissements classés, exploité en debors du cas prévu, eans autorisation, continue & T'étre Apres Yexplration du délal impertt par un arrété du wall de mise en demeure. ‘Le wall peut également fatre procéder, en cts de nécessité, a Pepposition deg scellés, ai un établiscement, dont la suspension provecire de fonctonnement ou In fermetiire a été ordontiée Gans Tintérée de Ia santé publique, de Yenvironnement ou de Ia sécurité, continue d'etre exploité. ‘Lexplottant est clvllement responsable de toute mesure ‘a prendre pour la survelllance des installations, Ia conservation Gey stocks, Venlévement des matitres dangereuses, périssables ou ‘ainsi que des animaux se trouvant dans T'¢ta- ‘ifssement. ‘Les goettés sont epposés, sulvant les cas, sur celles des parties éablinements od installations qui sont Ie caume. des ineonvénients ou des dangers dans la mesure ou cette apposition ne felt pas obstacle aux obligations qui résultent, pour Vexpleltant, de Yalinga précédent, ‘Axt, $1. — Toutes dispositions contratres. A In présente réglementation, sont abrogées. Art. 38 — Le prvgent décret, sera publié au Journal official de Ia République algérienne démocratique et populaire, Fait & Aiger, Je 20 févrter 1976. ‘Houari BOUMEDIENE —— Déeret n* 76-95 du 20 févrler 1970 portant régiement de ‘sSeurité contre tes Haques dincendie et de panique dans es tmmeubles de grande hautear. ‘Le Chet du Gouvernement, Président du Consell des mintstres, ‘Sur le rapport du ministre de Vintérieur, ‘Vu lee ordonnances n‘* 65-162 du 10 fulllet 1965 at 70-53 du 18 @joumada I 1390 correspondant au 21 fullet 1970 portant sonstitation du Gouvernement ; ‘Vu Yordannance n° 76-4 du 20 février 1976 relative aux régies appllcables cn matiére de sécurité contre Jes risques Gngendle et de panique et & le création de commissions de prévention eb de protection civile : ‘vu We déoret n* €4-129 du 19 avril 1964 portant organisation administrative de In protection civile + Déordte + CHAPITRE 1 DEFINITION ET CLASSIFIOATION = Le présont déoret fixe les conditions destinées Article 1 ‘& tamurer In sécurité dea personnes contre les risques dincendie et de panique dans 6s immeubles do grande hauteur. ‘Test applicable & tous les immeubles de grande hauteur & construire, aux transformations eb aménagements & effectuer Gans jee immeublet existants et aux changements de destination de locaux dans oes immeubles, ‘Ast, 2 — Constitue "un immeuble de grande hauteur pour Yapplication du présent décret, tout corps de batiment dont Je’ plancher ‘bas’ du dernier niveau est situé, par rapport fu niveau du sol Je plus haut utilisable par les engins des services publics de secours et de lutte contre incendie ; =A, plus de 50 métres, pour les immeubles & usage habitation, A plus de 28 mitres, pour tous les autres immenbles. Leensembie des éléments porteurs de rimmeuble, les s0us-sols, Jes parties de Timmeuble tiférieures en bautear, lorsquils pe Sont pag ssoles” du corps de baument détini cledessus ou de see éléments porteurs, font partie intégrante de Timmeuble de grande hauteur. Art, 3, — Les immeubles de grande hauteur sont classés comme sult i — GHA, : Immeubles & usege d'habitation, Immeubles & usage d’hotel, + immeubles & usige de dépot darchives, immeubles A usage sanitaire, tmmeubles a usage de bureaux ot dont ie —GHW1 ‘auteur du planchsr bes tel qu'il est défini & Variicle 2 cl-dessus est comprise entre 28 métres et 50 métres, — G.H.W2 ; immeubles & usage de bureaux dont la hauteur du plancher bas tel qu’ll est/détini cl-dessus, ext supérieure 4 50 motres. — GHZ. : immeubles & usage mixte, La classe GHZ. groupe des immeubles de grande hauteur répondane & plusieurs des usages indiqués cl-dessus, Tis peuvent ‘contanir, en outre, dans les conditions précisées per le réglement Présité, ‘certains autres établissements asmujetiis ou non & la Féglementation en matidre de sécurité contre I'inoendie et leg risques de panique. OHAPITRE Ir EMPLACEMENT, CONDITIONS D'UTILISATION, PRINCIPES DE SECURITE ‘Ast. 4, — La construction d'un immeuble de grande hauteur est permise qu’h des emplacements altuds & 3 km au plus dune unité de 1a protection civile. Cependant, le wall peut autoriser 1a construction d'un immeuble de grande hauteur, & une distance supérieure, apits avis de Is commission de sécurité de Ia wilaya, par tn arréié motlvé, compte vanu dotamment de a classe de Yimmeuble, de In diveraité occupation, des factlitéa. facets et de circulation, du type du centre de secoura, du service de sécurité propre & Immeuble et des ressources fen eau du secteur. Art-5, — fa Immeubies de grande auteur ne_peuvant contentr, ef raison des dangers d'incondie et d'explosion feos Gabiinements.présantent, es gtablisomestg case Gtngereus, insures of tncommodes, define par ih Tesler entation en wiguour, 2 est Interdit d'y entreposer ou d'y manipuler ae dt intr ipuler des matiéres Art. 6 — Ne sont admis dans ces immeubles que des modes occupation cu Gulllsation n'impliquant pas le présence, dans ‘chaque compastiment, tels que définis & article eiaprés, dun nombre de personnes correspondant, & une occupation moyenne de plus d'une personne par dix métros earrés hors-ceuvre, ‘Toutefols, Je régiement de stourité peut, moyennant Yappll- cation de mesures appropriées, autoriser des installations ‘ou des locaux tmpliquant une densité supérieure d'ocoupation. ‘Art 7. — Pour assurer ta sauvegarde des occupants et du volsinage, 1a construction des immeubles de grande hauteur doit permettre de respecter les principes de steurité cf-apres. 1 pour permettre de vainere le feu avant qu’ll n'ait atteint une dangereuse extenston : — Limmeuble est divisé on compartiments définis & Yarticle 8 claprés, dont, les parols ne doivent pas permettre lo passage du feude Yun & Teutre en moins de deux heures. — Les matérlaux susceptibles ce propeger rapidement Je few ‘sont interatts 2 Vévaouation des occupants ea) assure au moyen de deux ‘escallers au molns par compartiment, Cependant, pour les ¥2 mare 1976 JOURNAL OFFICIEL DE LA fmmeubles de la classe G.H.W4, le réglement de sécurité préclse les conditions auxquelles’ il pourra étre dérage cette regle. Lisceés des ascenseurs est interdit dans les compariiments ‘atteints ou menacés par l'incendle. 43° Limmeuble doit comporter + a une ou plusieurs sources autonomes d'électricité destinées ‘a Temédier, Je cas échéant, aux defatilances de celles utilisées ‘en service hormal ; br un systéme @alarme efficace ainsi que des moyens de jutte A Ia disposition des services publics de secours et de lutte contre incendie et, sit y lieu, & la disposition des eccupants, 4+ en cas de sinistre dans une partie de limmeuble, des ascenseurs et monte-charge doivent coulinuer & fonetionner prur le service des étages et compartiments non concernes ar le feu ; 5+ des dispositions approprides doivent empécher le passage des fumées du compartiment sinistré sux autres parties de Timmeuble : 6° tes communications d'un compartiment & un autre ou avec ‘les escallers, doivent étre assurées par des dispositifs Gtanches aux fumées en position de fermeture et permevtant Yélimination rapide des fumées introduttes. Art, 8, — Les compartiments prévus & Varticle 7, cl-dessus, ont. is hauteur d'un niveau, ane longueur n’excédant pas ‘75 metres ey une surface au plus gale & 2600 métres carres ‘Les compartiments peuvent comprendre deux plyeaux 1 te superficie de chactm est limite & 1200 metres carrés, et trois niveaux, pour les mémes superficies quand Tun deux fest accessible aux engins des services publics de secours ft de lutte contre incendie. Les parols de ofs compartiments. y compris les dispositions felles que sas OW portes permetiant 'acces aux escaliers, faux ascensscurs et monte-charge et entre compartiments, doivent étre coupe-ten de degre deux heures, CHAPITRE 11 PERMIS DE CON Art, 9, — Le permis de construction, tant pour la construe:ion Gun Immeuble de grande Mauteur, que pour tows travaux fa extouter dans ces Immeubles et normatement subordonnes A ie dellvrance de ce perms, est delivré dans les formes habituelies, aprés avis de la commission de sécurité de ia wwilays xt, 10. ‘atspositions particuliéres, apeciales ou exceptiounelies, attenuation des swetions imposes par = Certaing immebles peuvent, en raison de teurs donner lieu & des. prescriptions olt en aggravation, soit en la réglementation. Dans ce cas, les aujétions propres & un immeuble ditermine sont. preserites par Tauvcrke compétente pour delivrer te Perms d2 construire, sur avis conforme de la commusion de securité ae 1a wilaya. Art, 1 — Pour les projets de construciion, d'aménazemeni, oc de transformation, deposés avant la date de publication Qu ‘présent décret au Journal officiel de la Republique aigérlenne démocratique et pupulaire. ie permis de construire peut etre accordé, apres avis conforme de 1a commission de sécurité de In’ wilaya, qui pourra proposer des mesures particulidres. Art, 12, — Toute modification de destination des locaux stats dans des immeubles de grande hauteur, dott eure preaiablement autorisee par i wali gut presevit, su y a leu, apres avis de la commission de sécurite de ia Tes ‘mesures complémentaires de securité nécessaires Art, 13, — Les documenis fournis & Vuppul de la demande du" permis de construire, doiven: indiquer avec présision Jes dispositions prises pour satisfaire aux mesures prévues par Je régiement de sécurité ‘Les plans doivent donner toutes indizations, notamment sur Jes dérayemenis communs et privés, horizontaux et REPUBLIQUE ALGERIENNE 243 verticaux, 1a production et Ia distribution d'électrielté, haute ension, Véquipement hydraulique, Je conditionnement @aiz, a ventilation, Je chautfage, Yaménagement des locaux techniques. En outre, les demandes de permis de construire de l'esptce sercat accompagnées d'une notice présentée selon un formulaire par le ministre des travaux publics et de la construction. Art, 14, — Lexécution dans les immeubles visée par le present déeret, de travaux définis par le réglement de sécurité et non soumli an permis de construire, ne pourra avoir leu Qiaprés autorisation du wall, donnée sur avis de la commission de sécurité de wilaya, Art, 15, — Le wali, aprés avis de In commission de sécurité de lg wilaya, peut’ demander atx constructeurs de faire Procéder & In verification. par Tun des Inboratoires agréés par le ministére de Vintérieur, du degré q'inflammabllité des materiaux ou, s'il y a leu, du degré de résistance au feu des clements de construction employes et la remise du procts-verbal de ces contrbles. CHAPITRE IV OBLIGATIONS EELATIVES A LOCCUPATION Art, 16. — Lo propriétaire ost tenu dessurer Texécution des obligations qui Iul incombent en vertu des. disposttéons du. présent cbapitre. Ti peut désigner un mandatalre et un suppiéant pour agir en ses lieu et place et correspondre avec Yeutorite administrative, ‘est tenu, en tout état de cause, de désigner un mandataire ec un suppléant, lorsqu’il ne réside pas tul-méme dans in commune, siege desdits immeubles. Lorsque V'immeuble apparitent & une société, a plusieurs co-propriétaires ou co-Indivisalres, ceux-c) désignent pour les représenter un mandatalre et son suppléant, Dans les deux cas qui préctdent, le mandataire ou, & défaut, le supplant est considéré comme le seul correspandant de Pautorite administrative, Le mandataire et son suppléant sont tenus, le cas échéant, aux lleu et place du propriétaire, dassurer Yexécution des obligations vistes ef-dessus Art, 17, — Les propriétaires, leurs mandataires ou les suppléans sont tenus de faire procéder, dés Toccupation des focaux, puis périodiquement, aux divers contrdles régle- mentaires ‘prévus ‘au chapitre V cl-apres, par un organisme agrée par arrévé du ministre de Vintérleur. Art, 18 — Le réglement de sécurité fixe des classes dimmeupies dans lesquelles les propriétaires ou leurs, manda tolres cont tenus organiser un service de sécurité. Ce régiment fixe, en outre, Jes conditions dans lesquelles Jes occupants sont tenus de participer & ce service, Ti detormine les classes d'immeubles dans lesquelles les membres du service de sécurite propre & l'mmeuble sont eptraines aux manquvres de sécurité. Art, 19. — Les propriétaires, tes locatatres et les occupants ‘des tmnieubles de grande hauteur ne peuvent apporter aux fieux Iués aucue modification en méconnaissance des dispo- sitions du present décret et du réglement de séourite, Tis dolvent, en outre, s‘assurer que le potentle! ealoritique es éléments mobiliers introduits dans Timmeuble n'excéde pas Jes linites fixées par ledit réglement. CHAPITRE V MESURES DE CONTROLE ‘Art. 20. — Dans les copiitions fixées & Is section V aa decret relat 4 In sécurité contre Vinoendle et les risques de panique dang ies écablissements recevant du pubile, des muies de la commission de sécurite de wilaya peuvent Gre habiités par le wal A effectuer les visites périodiques fou inopinées, pendant les heures Wouvertuze, dans tes éta- bllssements tecevant du public situés dans ‘ces immeubles, 244 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 12 mars 1976 Le proprigtaire ou le mandatatre prévus A article 16 cl-dessus ‘ou son suppiéant, est tenu d'assister aux visltes Ffrlodiques de controle, A Tissue de ces visites, 11 est dressé un procés-verbal qui coustate notamment : —~ Yexécution des prescriptions formulées & occasion d'une visite antérletre, — éventuellement, les mesures proposées ou injonetions faites, Le wali notifie ce procés-verbal au propriétaire ou au mandataire qui dispose d'un aélai de quinze jours pour faire conhaitre ses observations. Passé ce delal, le wall lul notifie les aécisions. prises. Art, 21. — De meme, des membres de la commission de stourité de la wilaya aésignés par le wall, peuvent avoir cc8e dang les parties communes de tous’ les immeubles de grande hauteur Art, 22. — Les immeubles visés par le présent décret, sont, insorits sur une liste de la wilaya établie et tenue a jour par e wall, ‘Art. 23, — Les propriétaires d'immeubles de grande hauteur dolvent, avant occupation de ces immeubles, en faire déclaration au wall, en vue de leur inscription au répertoire tenu par les services publics de secours et de lutte contre Mineendie. Art 24 — 1 dolt étre tenu par le propriétaire ou le ‘mandatalre des immeubles visés par le présent déeret, un registre de séourité sur lequel sont poriés les renseignements indispensables au contrdle de la sécurité, en particulier — es diverses consignes établies en cas dincendle, les dates des divers contréles ainsi que les observations auxquelles ils ont donné lieu, — les dates des exereices de sécurité prévus au réglement de sécurité, —le cas échéant, état nominatif et hiérarchique des ‘personnes appartenant au service de sécurité de limmeuble, — état des moyens mis A Ia disposition de ce service, fels quills sont prescrits a article 11 ci-dessus Le registre de sécurité est soumis chaque année au visa a wall. Tl doit étre présenté lors de contrdies administratits décidés éventuellement par le wali. Il dolt, en outre, étre communiqué & tous fonctionnaires spéclalement abilités par Te wall, Art 25, — sont au présent déeret, Art. 26. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire Fait & Alger, le 20 février 1976. abrogées toutes dispositions contraires ‘Houari BOUMEDIENE ——-—___ Décret no 76-36 du 20 février 1976 relatif & Ia protection contre Tes risques d'incendie et de panique dang les établissements recevant du public, ‘Le Chef du Gouvernement, Président du Conseil des ministres, Sur Je rapport du ministre de Vintérieur, ‘Vu les ordonnances n** 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-53 du 18 djoumada T 1390 correspondant au 21 juillet 1970 portant constitution du Gouvernement ; ‘Vu Yordonnance n* 76-4 du 20 février 1976 relative aux régles applicables en matiére de sécurité contre les risques d'incendie et de panique et & la création de commissions de prevention et de protection civile ; ‘Yu le décret n* G4-129 du 15 avril 1964 portant organisation administrative de la protection civile ; Décréte + TITRE I OBJET ET CHAMP D'APPLICATION Article te. — Le présent décret a pour but d’assurer ta sécurité contre les risques dincendle et de panique cans es @tablissements recevant du public. Art, 2, — Les mesures de sécurité que ces établissements doivent observer dependent de la nature de leur activité, de leurs dimensions, de leurs installations, du mode de construction des batiments et du nombre de personnes qui y sont admises. Art, 3. — Les mesures visées & Varticle 2 ci-dessus, seront édictées ‘par arrétes du ministre de Tintérieur, Elles compren- nent des dispositions générales communes et des dispositions Particuliéres propres & chaque type d'établissement. Art. 4. — Les mesures de sécurité prescrites sont applicables f tous les établissements dans lesquels Treffectif du public tel que défini aux articles 6 et 7, cl-aprés, atteint le chiffre indiqué pour chaque type d'établissement. Art. 5, — Pour I'application des mesures de sécurité, sont considérés comme établissements recevant du public, tous ceux dans lesquels des personnes sont admises soit librement, solt ‘moyennant une rétribution ou une participation queleonque, ou. dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes & tout venant ‘ou sur invitation payante ou non. Art, 6. — Lieffectif du public est déterminé, suivant le cas, raprés le nombre de personnes admises, le nombre de places assises, Ia surface réservée au public, Ia déclaration controle du chef de Iétablissement, ou enfin par l'ensemble des indica~ tions fournies par ces divers éléments, Le personnel employé nentre pas en ligne de compte pour déterminer Veffectif fréquentant Vétablissement si des locaux indépendants possédant leurs propres dégagements lu étaient révus. Dans le cas contraire, il y a lieu de majorer toujours Veffectit ‘du public par le nombre de personnes employées par W'établisse- ‘ment. ‘TITRE Tr CLASSEMENT DES ETABLISSEMENTS SOUMIS ‘ALA PRESENTE REGLEMENTATION Art, 7, — Les établissements assujettis & Ia réglementation en matiére de sécurité contre les risques d'incendie et de panique sont répartis, selon la nature de leurs activités, en types soumis chacun aux dispositions particulléres qui lu! sont propres. Ces établissements sont d’autre part, quel que soit leur type, classés en quatre catégories, d'aprés Veffectif total des personnes Feques en additionnant V'effectif du public et celut du personnel visé & Varticle 6. Tere catégorie : au-dessus de 1.500 personnes 2eme catégorie : de 701 a 1.500 personnes séme catégorie : de 301 & 700 personnes deme catégorie : de 300 personnes et au-dessous, Art. 8 — Les établissements recevant du public ne figurant ppas dans un des types mentionnés, restent néanmoins assujettis aux prescriptions de la présente régiementation, Les mesures de sécurité & y appliquer seront déterminées par la commission centrale de prévention et de protection civile en prenant comme références celles imposées aux types d'établisse- ments dont la nature dactivité se rapproche le plus de celle considérée, Art. 9, — La répartition en types d'établissements, prévue & article 7 el-dessus ne s'oppose pas a Vexistence, dans un méme batiment, de plusieurs établissements de types divers ou simi- laires ne répondant pas individuellement aux conditions d'im- plantation et dsolement, ‘Toutefols, un tel groupement ne doit étre autorisé que si les établissements sont placés sous une direction unique responsable fauprés de lautorité communale et de la commission de préven+ tion et de protection civile de la wilaya, 12 mars 1976 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 245 Un tel groupement doit faire Vobjet d'un examen spécial de Ja commission de prévention et de protection civile de la wilaya ‘Gut selon Ia catégorie et le type, doit déterminer les dangers que présente pour le public ensemble des établissements regroupés. Art, 10. — Les locaux dépendant des établissements visés par le présent décret et soumis une réglementation particu- ere, restent assujettis & ladite réglementation en meme temps quiaux dispositions du présent décret, ‘TITRE mL CONDITIONS D'APPLICATION ‘Art, 11, — Le présent décret ainsi que les mesures de sécurité édictées par arrétés du ministre de Mntérieur sont applicables 8 tous les établissements ou locaux & construire et aux amé- nagements @ effectuer dans les batiments existants. En cas d'aménagements, de modifications ou de transforma tions des locaux, V'application des prescriptions édictées par la présente réglementation sera exigée dans les parties modifiées et, éventuellement, dans les autres parties de Tétablissement inté- ressées par ces modifications, aménagements ou transformations. Art, 12, — Les établiscements existants, ne répondant pas aux ispositions de la présente réglementation, deviennent assu- Jeltis & cette derniere. ‘Toutefols, lorsque application de cette réglementation entrat- ne des transformations immobilitres importantes, elles ne pourront étre exigées que sil y a danger réel pour la sécurité du public, A. cet effet, 1a commission de prévention et de protection civile de Ia wilaya doit déterminer dans chaque cas d'espéce, les conditions spéciales qui seront fixées par dérogation aux Prescriptions normales édictées par la présente réglementation. Ast. 18. — Les mesures imposées aux établissements existants par la commission de prévention et de protection civile de la wilaya peuvent faire Vobjet, dans un délai d'un mols & dater de leur notification, d'un” recours auprés du ministére de de Yintérieur. Ce recours, formulé par le chef de Tétablissement, doit etre transmis aveo Tavis motivé du wall au ministere de’Vintérieur qui doit se prononcer dans un délai d'un mois a dater de sa éception. Art, 14, — Certains établissements peuvent, en raison de leur isposition particuliére, donner lieu & des prescriptions spéciales fou exceptionnelies pour renforeer la sécurité du public, du personnel et du voisinage. Ces mesures spéciales ou exceptionnelles peuvent viser soit un élablissement déterminé, soit un type ou une categorie a'établissements, Elles sont prescrites par Ia commission de prévention et de protection civile de la wilaya. ‘Toutefols, si Veffectif du public recu dans ['établissement est supérieur & 5.000, les attenuations aux mesures de sécurité Dreserites ne peuvent étre accordées qu’aprés avis de la commis- sion centrale de prévention et de protection civile ‘TITRE IV AUTORISATION DE CONSTRUIRE, D'AMENAGER OU DE MODIFIER UN ETABLISSEMENT. Art, 15. — Le respect des régles de sécurité auxquelles sont assujettis les établissements recevant du public est assuré lors Ge Vexamen des demandes de permis de construire formulées dans tous les cas oll les travaux a exécuter Intéressent ces etablissements, Mien est ainsi des constructions, des modifications extérleures apportées aux constructions existantes, des reprises de gros- uvres, des surélévations, des travaux entralnant modification de la distribution intérieure des batiments et locaux. Art, 16. — La demande de permis de construire doit etre établie dans la forme prescrite par la réglementation en vigueur, et comporter les documents techniques sur bordereau preserit par Je ministre des travaux publics et de la Construction, Elle doit comporter, en outre, toutes les indications faisant ressortir Yensemble des conditions relatives aux prescriptions de sécurité prévues par la réglementation applicable en la matiere, Ces conditions de sécurité, constatées par des documents techniques, doivent indiquer — Le mode de construction du gros-couvre. — La nature des matériaux utilisés tant pour le gros-ceuvre et la toiture que pour Ia décoration et les aménagements intérieurs. — Les largeurs de toutes les circulations affectées au public. — Les: organes généraux de production et de distribution aélectricité ‘haute et basse tension. — Llemplacement dee compteurs de gaz et de cheminement des canalisations générales ¢'alimentation. —Liemplacement des chautferles, leurs dimensions, leurs caractéristiques principales compte tenu de Yencombrement des chaudiéres. —Lemplacement des conduits d'évacuation des gaz vieiés. —Lemplacement et les dimensions des locaux destinés au stockage du. combustible, le cheminement de ce combustible depuis la vole publique. — Les propositions afférentes aux moyens particullers de défense et de secours contre incendie. Ces indications et celles qui seraient susceptibles d'intéresser chaque type d'établissement doivent figurer dans des plans et traoés. divers établis et présentés conformément aux normes architecturales en vigueur. Art. 17. — Lexécution, dans les établissements visés par Te présent décret, de travaux non soumls au permis de construire he pourra avoir lieu qu'aprés autorisation de la commission de prévention et de protection civile de la wilaya. Tien sera de méme pour tout aménagement ne nécessitant pas des travaux immobiliers mals qui entraine néanmoins des modifications aux régles de sécurité. A cet effet, 1a commission de prévention et de protection civile de la wilaya est saisie dans les formes prescrites par Tarticle 16 cl-dessus. Les dispositions des articles 16 et 17 du présent décret. sont applicables aux travaux entrepris par des personnes morales de ‘droit publie et sociétés nationales de production ou de service exemptés de la formalité du permis de construire sous réserve des dispositions contenues dans Varticle 29 du présent décret. TITRE V ‘MESURES D'EXECUTION Art. 18, — Le président de Vessembiée populaire communale assure, sous s8 Tesponsabilité et en ce qui le concerne, 'exécution, des dispositions de la présente réglementation, Art, 19, — Le wali peut en matiére de prévention et de protection civile, prendre toutes dispositions générales ou parti~ culiéres applicables soit & toutes les communes ou & plusieurs dlentre clles, soit & une seule commune, soit & un établissement ‘determine, Le wali n’intervient & 'égard d'une seule commune ou d'un seul élablissement quaprés une mise en demeure edressée au président de l'assemblée populaire communale restée sans résul~ tat, ‘TITRE VI ORGANISATION DU CONTROLE DES ETABLISSEMENTS ‘Art, 20, — Au cours de la construction ou des aménagements des établissements visés par le présent décret, des visites d’ins- ection et de controle peuvent étre faites sir place, soit par lun ou plusieurs membres de la commission de prévention et de protection elvile soit par le directeur du service de la protection clvile et des secours de la wilaya ou son représentant, 246 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 12 mars 1976 Art. 21. — Avant toute ouverture d'un établissement recevant 4u publle, I est procédé & une visite de réception eftectuée par des membres délézués par la commission de prévention et de protection civile de la wilaya, ‘Au vu du procés-verbal dressé par ses membres, I commission doit se prononcer sur la concordance des mesures prescrites et leur exécutjon par le responsable de I’établissement. Art. 22. — Lautorisation d’ouverture est donnée par le pré- sident de Tassembiée populaire communale apres avis favorable de la commission de prévention et de protection elvile de la wonya, Art. 23. 4 La liste des établissements soumis aux dispositions du présent décret est établie et mise & four chaque année par Je service de la protection civile et des secours de la wilays, Art. 24, — Ces établissements ainst répertoriés doivent faire Yobjet de visites périodiques de controle eftectuées solt par un ol plusieurs membres de la commission de prévention et de pro- fection civile ce la wilaya, soit par le chef du service de la protection civile et des secours ou son représentant, Ces visites ont pour but notamment : 1° de vérifier st les mesures de sécurité sont observées et notamment si tous les appareils de secours contre Tincendie ainsi que les appareils d'éclatrage de sécurité, fonctionnent normalement. A’cette occasion, des épreuves des moyens de secours sont effectuées par les soins de la direction de 'éta- Dlissement en présence des membres de la commission. 2° de suggérer les améliorations ou modifications quill y a eu dapporter aux dispositions et Vaménagement desdits éta- Dlissements, 3° détudier dans chaque cas d'espdce, les mesures d'adap- telions quil ya lew d'apporter éventueliement aux etablisse- monts existante, Art. 25. — Une visite de controle doit etre effectuée obliga- toirement et préalablement & la réouverture de tout établisse- Ment assujetti aux prescriptions de la présente régiementation ayant 616 fermé pendant plus de 6 mols “Art, 26, — Les dates des visites sont notifiées aux chefs Aétabltazements sous le couvert du président de opulaire communale au moins 8 jours & lavance A moins quielles n’aient lieu & des dates fixes et communiquées aux interests, Art. 27. — A Masue de chaque visite, I est dressé un procts- verbal. Le résultat de ces visttes et les déclstons sont notifiés au directeur de Vétablissement par le chet du service de Ia protec- tion civile et des secours de la wllaya sous le couvert du président de Tassemblée populaire communale. Ait. 28 — Des visites tnopinées peuvent également étre effeciudes pendant les heures douverture de 1'établissement par les membres de la commission de prévention et de protection eivile de la wilaya, Ces visites ont pour objet de vérifier si les mesures de sécurité Gdictées par In présente réglementation sont respectées au cours e Texploitation, Art, 29, — Les dispositions des articles 20 et 28 ne sont pas applicables aux installations destinées & la défense nationale ou ayant trait a la sécurité de V'Etat. ‘Toutefols, si le concours de 1a commission de prévention et de protection civile de In wilaya est demandé par Je représentant Ge ces établissements, celle-ci doit veiller a Vapplication des Aispositions prévues par la présente réglementation. ‘TITRE vit DISPOSITIONS DIVERSES ET SANCTIONS Art. 90. — Dans tout établissement soumis aux prescriptions de a présente reglomentation, il doit étre tenu un registre sur Jequel sont portés les renseignements indispensables & 1a bonne marche du service de sécurité et en particulier + — Leétat nominetit du personnel chargé du service d'incendle. — Les d:verses consignes générales et particuliéres établies en cas dincendie. — Les dates des divers controles et vérifications ainst que les observations auxquelles ceux-ci ont donné lieu. Art, 31. — Tout constructeur ou chef d'établissement visé par le présent décret, qui contrevient aux prescriptions imposées on application des dispositions qui précédent, est passible des sanc- tions prévues par Tarticle 10 de Yordonnance n° 76-4 du 20 février 1976 susvisée. Art. 92. — L'administration peut, sans préjudice de Yappll- cation de Ia legislation en vigueur, ordonner la fermeture des @tablissements exploites sans lobtention préalable du permis de construire et du certificat de conformité ou de ceux dont le ropriétaire ou Je gestionnaire a refusé de procéder aux travaux @amenagements qui lui ont été Lmposés. Art. 33, — Toutes dispositions contraires au présent décret sont abrogées. Art. 34. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la’ République algérienne démocratique et populaire. Fait & Alger, le 20 février 1976, Houarl BOUMEDIENE, ++ Décret n° 16-87 du 20 février 1976 relatif A ta sécurité contre Tincendle dans les bitiments d'habitation. ‘Le Chet du Gouvernement, Président du Consell des ministres, Sur le rapport du ministre de T'intérieur, ‘Wu les ordonnances n° 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-53 du 18 djoumada 1 1300 correspondant au 21 juillet 1970 portant constitution du Gouvernement ; Vu Vordonnance n’ 76-4 du 20 février 1976 relative aux reeles applicables en matiére de sécurité contre les risques q'incendie et de panique et a la création de commissions de prévention et de protection eivile Vu le décret n° 64-129 du 15 avril 1964 portent organisation administrative de ta protection elvile ; Décrite + Article 16+, — Les dispositions du présent décret s’appliquent faux bitiments habitation dont te plancher bas du logement le plus haut est situé & moins de 50 metres au-dessus du sol ltilement accessible aux engins des services de secours et de lutte contre Tincendie. Les rdgles particuligres concernant tes immeubles d'habitation de plus de 50 metres de hauteur font Yoblet de la regiemen- tation concernant les immeubles de grande hasteur. Art. 2. — La classification des matériaux et dos éléments de construction utilisés pour Vedification des batiments dha Dilation par rapport au danger diincendie et les degres de résistance ati feu, sont precises par les arrétés pris en appileation du décret fixant'Ja classification des matériaux et élements de construction par rapport au danger d'incendie dans les elablis- semnents recevant du publis, Art. 8. — Les batiments d'habitation sont classés en quatre families : . Premtére famille. — Habltations individuelles isolées ou jume- tées, & deux niveaux eu plus, non compris les caves et sous-sols enterrés ou semi-enterrés, Deuriéme famille, — Habltations individuelles tsolées ou ju melees a plus de ‘deux nivenux, habitables, individuelles “en bande, et habitations collectives dont le plancher bas du loge- ment Te plus haut est situé & moins de 8 metres au-dessus du #01 Troisiéme famille. — Habitations n'entrant pas dans les eaté- gories précedentes et dont le plancher bas du logement: le plus haut est situe & moins de 28 métres au-dessus cu sol utilement accessible aux engins des services publics de secours et de lutte contre Vineendie. 12 mare 1976 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 247 Quatriéme familie, — Habltations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé & plus de 28 métres et & 60 métres au plus au-dessus du niveau du sol utilement accessible ‘ux engins des services publics de secours et de lutte contre Mincendie. Art. 4. — Les patients de grande tongueur doivent étre coupés tous les 40 métres, avec une tolérance de 5 métres en plus, chaque fols que la conception de Youvrage a justifie, par lun mur coupe-feu de degré une heure pour les habitations de Ja deuxiéme famille et de degré une heure trente pour celles des troisidme et quatriéme famille. Ce mur peut comporter des ouvertures muntes d'un dispositit de franchissement coupe-feu de degré une heure pour la qua- trlame famille, une demi-heure dans les autres cas. Les remises pour véhicules automobiles répondant aux pres- criptions de Yartcle 11 cicapres ne sont pas soumises, does dispositions. Art. 5, — Les éléments porteurs verticaux des habitations doivent présenter les degrés de stabilité au feu cl-aprés — Habitations de la premiére famille : un quart dheure — Habitations de la deuxiéme famille : une demi-heure ; — Habitations de la troisi¢me famille : une heure ; — Habitations de ts quatriéme famiile : une heure et demie. ‘Toutefols, pour les habitations de Ia deuxiéme famille & rez~ de-chaussée en bende, il n'est exigé qu'un quart d’heure, ‘Les planchers, & exclusion de ceux établis & Vintérleur d'un méme logement, doivent présenter des degrés coupe-feu el- apres ¢ — Habitations de la premiére famille : — Habitations de la deuxiame famille : une demi-heure — Habitations de ta troisiéme famille, et habitations de 1a qua trigme samille, dont le plancher bas du logement Ie plus haut est situé & 35 métres au plus au-dessus du sol utilement acces sible aux engins des services publics de secours et de lutte contre Vincendie : une heure. — Autres habitations de la quatriéme famille, une heure et demi. Art, 6, — Pour les habitations des premidre et deuxitme families, Vemplol de matériaux classés facilement, inflammables dans les conditions de leur mise en couvre effective est interdit pour Is constitution das faces externes des parols extérieures verticales. ‘Toutefots, pour les habitations de la premiére famille, 1! pourra @tre fait exception & cette régle lorsque la facade facilement inflammable se trouve & plus de 4 métres de la limite de parcelle. tun quart q’heure ; ‘Art. 7. — 9) Pour les ouvertures, les revétements incombus- tibles ow les revétements combustibles au moins moyennement inflammables, peuvent étre employés sans restriction. 'b) Les ouverture & revétement facilement inflammable dol- vent présenter les caractéristiques sulvantes : 1°) Classe 'T 30 (T représente le temps de passage du feu supérieur @ 30 minutes). 2°) Classe T 18 (T compris entre 15 et 30 minutes), 3°) Classe TS CT compris entre § et 15 minutes). La classe de ces ouvertures doit étre : Habitations de la premidre famille : T 5 ou T 15 ou T $0; Habitations de la deuxitme famille : T 15 ou T 30; Habitations de ta trotsiéme famille et quatriéme familie : T 20. Art. 8, — Dans le cas des habitations des troisiéme et qua- triéme families, 1a communication entre les circulations inté- rieures et les’ locaux commerctaux présentant les risques particullers d'incendle ou d'explosion ne peut se faire qua ‘travers un sas ventilé, & deux portes & fermeture automatique are-flamiues, de degré une demi-heure et s'ouvrant toutes les ‘deux vers T'intérleur du sas. Litsolement par rapport aux dégagements de locaux commer claux ne présentant pas de risques particulters d'incendie oa explosion et des bureaux ne recevant pas du public peut étre réalisé par une seule porte qui sera & fermeture automatique et coupe-feu de degré une demi-heure. A Yétage le plus élevé, 1a cage d'escalters dott comporter soit tun chissis ou une fenétre vitrée en verre mince, et ail n'est pas directement accessible, dun dispositif permettant son ouverture faclle depuis le palier’ de Vescalier, solt d'un ensemble permet- tant d'assurer, en cas d'incendie, Vévacuation des fumées dana Jes mémes conditions. Art, 9. — Dans les habitations des deuxidme et troisiéme families, les parois des cages d’escallers seront respectivement pare-flammes de degré une demi-heure et une heure. Les pallers et les volées d'escaliers doivent étre d'un degré de stabilité au few une heure ; toutefois, aucune de ces dispositions n’est exigée our les maisons individuelles en bandes & deux niveeux. Art. 10, — Dans les habitations de troisléme et quatriéme fainilies, les circulations internes venant des sous-sols et abou tissant dans les dégagements ne doivent pas étre en communi- vation directe avec Jes escaliers desservant les étages. Ces circulations doivent comporter, & leur partie supérieure, lune porte coupe-feu de degré une demi-heure & fermeture sutomatique et s‘ouvrant dans le sens de la sortie en venant des sous-sols. Les circulations des étages des caves ou des celliers ne doivent pas comporter de cul-de-sac de plus de 20 métres. Ces étages dofvent tre desservis par un escaller propre s'lls sont en. souls sol. Les portes de sous-sol, lorsqu‘elles donnent acts directement Vextérteur ou & des locaux reliés & Vextérieur, doivent souvrir vers Vextérieur. Elles ne peuvent tre muntes d'un dispositif de condamnation que st des disposttifs correspondants d'ouverture, éventuellement protésés, se trouvent @ Tintérieur des sous-sols. Les colliers, indépendants des logements, groupés en étages et ouvrant sur des dégagements communs doivent etre séparés es autres parties de Timmeuble par des parois coupe-feu de degré une beure et des portes & fermeture automatique de degré ‘coupe-feu une demi-heure, Les portes des locaux vide-ordures débouchant dans les dége- gements ou dans les caves doivent étre coupe-feu de degré une demi-heure et & fermeture automatique. Art. 11. — Lorsquills sont inclus dans les bétiments dhabita- tion, ‘tes’ garages pouvant réuntr § véhleules automobiles au moins (ou de plus de 100 metres carrés) doivent étre séparés du reste de la construction par les éléments eoupe-feu de dears doux heures ; leur Communication éventuelle avec les dégage- ments de Vimmeuble doit étre réalisée & Taide dun sas ventilé & deux portes pare-flammes de degré une demi-heure, & ferme- ture sutomatique, souvrant toutes les deux vers Vintérieur du sas. Les aires réservées & la circulation des pistons entre la voirie générale et les accés principaux aux immeubles doivent etre Retiament distinates de celles réservées & la cireulation wuto- mobile, de 1a quatriéme familie dotvent comporter au moins un dégagement protégé, cest-A-dire = a) Une circulation horizontale protégée, conforme aux dispo- sitions de Varticle 18 ci-aprés, qui relie directement chaque logement soit & un escalier protégé tel que défini ci-dessous, salt Ala vole publique. Cette ctreulstion peut etre : =A Yair Ubre; = A Yabri des turnées ; b) Un escalfer protégé conforme aux disposttions de Yarticle 14 cleaprés qui peut étre solt <& Yabri des fumées>, sot A Yair ubre 2, 248 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 12 mars 1976 Art. 13, — A Tair libre, les circulations horlzontales peuvent. étre constituées par les balcons, coursives ou terrasses dont le eoté donnant sur le vide de la fagade comporte, sur toute sa onguear, des vides aul moins égaux a la moitié de Ia surface totale de cette parol. Si les separations les recoupent, celles-cl doivent étre facilement amovibles ou destructibles. Les circulations horizontales & V'abri des fumées doivent étre laménagées de fagon a réaliser Tevacuation effieace de la fumée ft de la chaleur. On peut admettre, pour le cas de ventilation collective, dont le condult eollecteur et les raccordements auront lune section de 10 décimetres carres pour la ventilation basse et 20 décimetres carrés pour la ventilation haute, quills sont reputés satisfaire cette exigence dans les conditions cllmatologiques ‘moyenne, Les parois de ces circulations doivent étre coupe-few de degre lune demi-heure et leurs revétements obligatoirement realises en matériaux au moins difficilement inflammables ; les distances & parcourir entre Ia porte des logements et Vaccés & lescalier ne devront pas dépasser 15 metres La ventilation mécanique n'est admise que si elle peut étre secourue par une source d'énergie autonome, Art, 14. — Liescaler protégé doit, dans tous les eas : — étre desservi A chaque niveau par une circulation horizon tale conforme aux dispositions de l'article 13 ci-dessus ; = ne comporter aucune gaine, trémie, canalisation, vide- ordures, locaux, divers, ascenseurs, & exception dé leurs propres ccanalisations électriques declairage, de colonnes seches, des ca- nalisations d'eau chaude et chutes d'eau metalliques ; = comporte: un éclairage électrique dont les condueteurs sont Andépendants de ceux des autres parties de limmeuble. Les ‘eAbles, conducteurs et conduits non encastrés doivent étre non ropagateurs de flammes ; — déboucher directement & Vextérieur ou dans un hall lar- gement ventilé ou ne comportant aucun risyue d'incendie ou enfumage ; —avolr des paliers et volées stables au feu de degré une heure au moins, Liescalier « & Y'abrl des fumées » est un escaller intérleur dont les parois sont coupe-feu de degré une heure ou pare- flammes de degré deux heures lorsqu’elles le separent des, Circulations horizontales & Yabri des fumees, eoupe-feu de degre lune heure lorsqu’elles le séparent du reste de la construction. Tl dott comporter, & sa partie supérieure, une ventilation haute de 1 métre carré de surface en position horlzontale, debouchant fen toiture. Cette ventilation peut étre soit permanente et non condamnable, soit asservie & un systeme de déte-tion des fumees. Dans ce dernier cas, il doit exister une commande manuelle, ‘maintenue en parfait état de fonctionnement, au niveau d'acces ddes agents de la protection civile. Cette disposition peut ne pas tre exigée dans le cas des ventilations mecaniques, La porte paliére d'accés, d'une largeur minimate de 9.80 métre, @oit étre pare-flammes de degré une demi-heure au moins, @tre a fermeture automatique et stouvrir dans le sens de la sortie, en venant des Iogements, Si Yescalier comporte des revétements, ces derniers doivent étre incombustibles Si Tescalier ¢ A Yair libre » est un escaller dont une des parois au minimum est entierement ouverte sur Vextérieur de 4a fagade, cette ouverture, qui doit avoir une largeur au moins Geale & deux fois celle de la volée doit également se trouver 2 métres au moins des baies de immeuble quil dessert ou dun autre immeuble. Lorsque cet escalier a une ou des parois contigués a un bbatiment, ces éléments doivent étre coupe-fou de degré une hpeure au moins. Sil est A plus de 2 metres des bales de tout Datrsont, il peut ne pas comporter-de parois, S11 comporte un revétement, celul-ct sera au moins diffieile- ment inflammable. Sil comporte des portes, celles-cl répondront aux dispositions prévues pour celles des escallers « & Tabri ues fumées », Art, 15. — Dans les systémes individuels de ventilation, de conditionnement dair ou de chauffage, les conduits de distri- bution d'sir chaud ou d'air conditionne et les conduits de ventilation ainsi que leurs supports doivent étre en inateriaux on inflummables. Dans les systémes collectifs de ventilation, de conditionne- ment d'air ou de chauffage, les conduits de distribution dair chaud ou d’air conditionne et les conduits mettant en rapport deux niveaux differents doivent etre construits en materiaux incombustibies, avoir un degré coupe-feu d'un quart d’heure et Gtre suffisamment éloignés des bois et produits inflammables ou transmettant le feu Les systémes collectifs & recyclage comporteront un disposttif automatique d'arrét de la ventilation, lie & une detection con~ venable et des clapets d’obturation des gaines, a fermeture auto- rmatique, de maniere & réaliser Visolement des locaux sinistres. Les vide-ordures doivent étre établis de telle fagon qu'un incendie ne puisse étre propagé par des produits en combustion ‘quun usager pourrait y jeter. Art, 16, — Pour les habitations des troisiéme et quatriéme familie, les gaines de ventilation et d'une fagon generale des galnes metiant en communication des niveaux d'habitation, avec les locaux présentant un danger d'incendie doivent, dans la traversée de ces locaux, étre coupe-feu de degré deux heures Les gaines respectivement destinées & recevoir es canalisa~ tions montantes de gaz et diélectricité doivent étre sans communication entre elles, Les gaines contenant, soit les colonnes montantes de gaz, soit les canalisations électriques dotvent étre construites en mate- iaux incombustibles et avoir un degré pare-flammes d'un quart aheure, Cette prescription s‘applique également ta cloison separative dans le cas d'une gaine commune recoupee pour isoler les colonnes montantes de gaz et d'électricite entre elles. Les gaines your colonnes montantes de gaz ne doivent pas comporter de Separations étanches @ V'air au niveau des plan- hers et ne doivent présenter aucune reduction de sélection f ces niveaux; elles doivent étre couvertes en partie haute, Dans les habitations des troisiéme et quatriéme famille, tes canalisations de gaz situées dans les parties communes ne doi- vent pas étre réalisées en plomb. Pour éviter la propagation des fumées ou des flammes, tes gaines pour colonnes montantes d'électricite doivent étre recou- ees au niveau de chaque plancher ou palier par des écrans en matériaux incombustibles ayant un degré pare-flammes d'un quart d'heure Les trappes et les portes de visite doivent égale- ment avoir un degré pare-flammes d'un quart d’heure. Dans les habitations des troisidme et quatriéme families, les gaines techniques verticales regroupant plusieurs gaines ou con- Guits doivent etre construites en materiaux incombustibles et favolr un degre coupe-feu respectivement dune heure et une heure trente, sauf si elles sont recoupées. Les trappes et portes de visite pratiquées dans ces gaines doivent etre coupe-feu de degré une demi-heure Dans Jes habitations de la quatriéme famille, les gaines verti ceales contenant les canalisations doivent étre en gutre compar- mentees, au moins tous Jes deux niveau, par des separations ‘coupe-feu de degré une heure, occupant tout espace laisse livre par les tuyauteries et les cables. A defaut, elles seront largement faérables & leur partie supérieure et comporteront, en partie haute, un systeme extinction automatique. 12 mars 1976 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE 249 En outre, il pourra étre preserit, dans certains eas, notam- ment dans In traversée des locaux présentant. des” dangers incendie ou a leur jonction avec des gaines verticales, que les gaines horizontales de ventilation ou de conditionnement d'alr solent munies de dispositifs @ fonctionnement. automatique ou manuel réalisant Yobturation coupe-feu de la gaine de degré d'une demi-heure Art. 17, — Les immeubles dont le plancher bas du dernier niveau est situé A plus de 28 métres du sol doivent comporter : — une colonne sche par esealler — un dispositif qappel prioritaire d'un ascenseur au moins par batterie, destiné & mettre ces appareils la disposition des agents de la protection civile dés leur arrivée sur les leux. Art. 18. — Les ascenseurs ne sont pas considérés comme des moyens d'évacuation ; ils dolvent étre toujours accessibles depuls les circulations communes. Sills desservent des sous-sols comportart des garages de véhicules automobiles, is doivent étre isolés do ces derniers par des sas ventilés’ en partie haute (10 décimétres carrés exviron) et munis de deux portes pare-flammes de degré @une demi-heure, a fermeture automatique, souvrant toutes es deux vers Tintérieur du sas, Art, 19, — Les niveaux & usage des caves et les sous-sols, & Texclusion de ceux destinés aul remisage des vehicules automobiles, doivent étre recoupés en autant de volumes qu'il Ya de cages descaiiers les" desservant par des elements, coupe-feu de degre dune demi-neure. Les portes pare-ammes de degre d'une demi-heure seront & fermeture automatique et ne comporteront pas de dispasitif de condamnation, Art, 20, — Sont abrogées toutes dispositions contraires a présent déeret qui sera publié au Journal officiel de la Répu- Diique algérienne democratique et populaire Fait & Alger, le 20 fevrier 1976. Houari BOUMEDTENE. —_++—__ Décret_n° 76-38 du 20 février 1976 relatif aux commissions de Drévention et de protection civile, Le Chet du Gouvernement, Président du Consell des ministres, Sur Je rapport du ministre de Vint Vu les ordonnances n° 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-53 du 18 djoumada 1 1890 correspondant au 2 juillet 1970 portant constitution du Gouvernement ; ‘Vu Yordonnance n° 76-4 du 20 février 1976 relative aux régles applicables en matiére de sécurité contre les risques @ineendie et de panique et & la création de commissions de prévention et de protection eivile ; Déeréte + ‘TITRE T onser Article 1°7, — La composition, le fonetionnement et les attri- butions de 14 commission centrale de prevention et de protection eivile dant la création eet prevue par Ts rn” 16-4 du 20 février 1976 sont pre suivent. ticle 6 de Tordonnanee 5 par les dispositions qui La composition, Te fonctionnement et les attributions des commissions de prévention et de protection civile des wilavas prévues par Turticle 7 de la meme ordonnance, seront précises par arréte du ministre de T'nterieur, ‘TITRE 11 comros TION ET FONCTIONNEMENT La commission centrale de préve ée aupres du ministre de Hon et de pro- "intérieut est Ot scleur du service national de la protection eivile, — d'un représentant par ministére, établissement et orga- nnisme publics susceptibles d'etre intéressés par des questions de prévention et de protection civile et dont V'activité serait de nature @ engendrer des risques d'incendie ou tout autre accident mettant en danger la sécurité, Vhygiéne et la salubrité publique. et de toute autre personne appelée A donner des avis techniques en raison de sa compétence dans le domaine de Ja conception des mesures de sécurité en matiére de protection civil Une instruction du ministre de Vintérieur précisera en tant ‘que de besoin, les modalités d'application du présent article. Art, 3. — La commission centrale de prévention et de pro= tection ‘civile se réunit sous Ia présidence du ministre de Vintérieur ow son représentant. Elle dispose d'un seerétariat permanent ayant son siége au ministére de Tintérleur, service national de la protection civile. ‘Art. 4. — La commission centrale de prévention et de prom tection eivile se réunit, sur convocation de son président, au moins deux fois par an. ‘A. chaque fols que les elreonstances l'exigent, cette commission peut se réunir en stance extraordinaire soit sur convocation 4e son président, soit & la demande justifiée d'un ou de plusieurs de ses membres, Art, 8. — Des sous-commissions peuvent étre constituées att sein de la commission centrale de prévention et de protection civil. Elles seront charkées d’étudier des questions techniques ou administratives soulevées par application de In réglementation, Elles seront _présidées par des membres de la commission centrale de prévention et de protection civile. ‘TITRE ATTRIBUTIONS Art. 6 — La commission centrale de prévention et de pro- tection civile donne un avis consultatif sur toutes les questions intéressant application de la réglementation en matiére de protection civil, Art. 7, — Elle constitue Yorgane. technique de conception et de mise en ceuvre de mesures et de moyen indispensables & prévenir les risques et @ faire cesser tout dommage subl & la suite daccidents graves menacant la sécurité des personnes et des biens. Art, 8. — Elle vellle a Yapplication des mesures de prévention et de protection civile imposées par la réglementation aux tablissements recevant du public et aux établissements dange- eux, inselubres ow incommodes. Elle contréle les activités des commissions de prévention et de protection civile des wilayas, Art. 9, — La commission centrale de prévention et de pro- tection eivile peut charger un oW plusieurs de ses membres, A effectuer pour son compte, des missions dinspections & Veffet de verifier Vapplication des mesures de sécurité dans les unites socio-économiques d'intérét national Ces inspections ne sont effectuées qu'aprés autorisation du ministre de Tintérleur et sur délivrance d'un ordre de mission établl & ces fins. Art, 10, — Toutes dispositions contraires au présent déeret sont abrogées. 1976, Fait & Alger, le 20 févri Houari BOUMEDIEN JOURNAL OFFICIEL DE LA MINISTERE DES FINANCES Arrété Interministérlel du 31 octobre 1975 portant organisation ‘et ouverture d'un concours externe dacc’s au corps des contréleurs du trésor. ‘Le ministre des finances ot ‘Le ministre de intérieur, vu Yordonnance n* 66-133 du 9 Juin 1966 portant statut général de la fonction publique, médifiee et complétee ; Vu Yordonnance no 71-2 du 20 janvier 1971 portant extension de Vardonnance n° 68-92 du 26 avril 1968 rendant obligatoire, Pour les fonctionnaires et assimiés, Ia connaissance dela wngue nationale ; Vu 10 décrot ns 66.148 du a juin 1966 relatit a Maboration fet A Is publieation do onrtsins ‘sotee A oaraotére réglomencaire fou individuet concernant la situation de fonctionnaires. ; Wu le décret n° 66-146 du 2 juin 1996 relatif a acces ‘eux emplols pubites et au reclassement dee membres de 'ALN. et de YOCRLN, ensemble les textes qu Ton motifie (ou complete ; ‘Wu ie déeret ns 66-181 du 2 juin 1988 fixant les dispositions applicables aux fonctionnaires stagiaires ; Vu le décrey_n* 68-243 du 39 mai 1068 portant statut particulier du corps des contrO.eurs du trésor ; Wu te décret nv 71-43 du 28 janvier 1971 relatit au recul des limites d'ége pour Yacets aux emplois publics ; Vu Yerrété interministériel du 27 novembre 1972 modifiant Jes articles 3 et 4 de W'arrété interministériel du 12 février i970 ffixant les ‘niveaux de connaissance de la langue nationale dont ‘doivent justitier les personnels des administrations de VEiat, des collectivites lovales, des élablissements et organismes publics; Arrétent : Article 1". — Le concours d'aceés au corns des contréleurs du trésor prévu a Yarticle 4, A, du décret n° 68-283 du 30 mai 1968 portant statu: particuller des contréleurs du trésor, aura Yeu trots mots apres la publication du présent arrété au Journal officiel de 1a République algerienne démocratique et populaire. Art. 2. — Tl est prévu un seul centre d’examen A Alger. ‘Art. 3. — Le nombre de places mises en concours est {ixé & 80% des postes & Dourvolr, colt 194, Art, 4. — Conformément aux dispositions de article 4, A, du décret n> 68-243 du 30 mal 1958 portant statut partiouller des contréleurs du trésor, pourront faire acte de candidature ‘au concours prévu a Triicle 1°" ci-dessus, les candidats ages de 17 ans au moins et de 25 ans au plus au ter juillet 1975, titulaires de 1a premiére partie du baccalauréat de’ Venseigne- ment secondaire ou d'un diplome reconnu équivalent, Art, 8. — Les cendidats devront se présenter au Jour et at Meu qui’ seront montionnés ur la convocation aux épreuves éerites, ‘Art, 6. — Le concours ecmportera 4 épreuves écrliés d'admis- sibllité et une epreuve orale d'admission, REPUBLIQUE ALGER‘ENNE 12 mars 1976 Art 7. — Le programme des épreuves écrites comprend : 1 Une dissertation ordre général sur un suet & caructire politique, éeonomique ou seta Durée 3 heures — coefficient 2, ‘Toute note inférieure & 5/20 est éliminatotre, 2) Une étude de texte Durée 2 heures — coofticient & Toute note intéreure & 5/20 est éiminatotre, Une composition au cholx du candidat, sur un sulet d'his- foire de géographie ou de mathématiques eorrespondant al Programme denseignement des Iyeées et colleges, Durée : 1 heure 30 minutes — Coefficient 2. Toute note inférieure & 5/20 est éliminatotre, 4. Une composition de langue nationale eonformément aux sispesitios de Tarrete interminiatérel du 7 novembre 197 susvis ‘Toute note iérieure & 4/20 est éliminatoire. Art, 8 — Léprouve orale d’admistion oonsistora en une conversation avee le jury portant sur un sujet dordre général. Durée 20 minutes — Coefficient 1. Seuls pourront prendre part & Vépreuve orale, les candidats ayant obtenu aux épreuves écrites, un total de points fixe par Je jury. Art. 9. — Une majoration de points égale au 1/20¢me du maximum des points susceptibles d'étre obtenus, sera. accordee aux candidats ‘reccnnus membres de TALN ou de !OCFLN. Art. 10, — Chaque éprouve ecrite sera corrigée séparément, par deux membres du jury, ou par des enselgnants de l'école @application économique et financtére, désignée A cet atfat par le directeur de l'administration générale, Art, 11, — Le Jury est composé : du directeur de Vadmintstration générale, ou sun represent= tant, président, — du directour général de le fonetion publique ou son repré= sentant, — du directeur du trésor, du erédit et des assurances ou son représentant, — aun controleur du trésor titulaire, membre de Ia commis- ston paritaige Les membres du jury autres que les-membres de la commission paritaire doivent avoir le grade dadminisirateur ou un grade Art, 12 — Le dossier de candidature & fatre parvenir & Ia direction de Padministration penérale da minisiére des finances, Palais du Gouvernement & Alger, sous pli recommandé, devra comprendre — une demande de participation au concburs, datant de moins d'un an, lt d'acte de naissan da caster judiclaire n* 9 datent de moins ae trols mois, 12 mars 1976 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUCLIQUE ALGERIENNE 251 lun certificat de nationalité algérienne datant de moins de trols mois, lune copie certifiée conforme de la premiére partie du bacealauréat ou du dipléme reconnu équivalent, lune attestation justifiant 1a position du candidat visqi du service national, deux certifieats médicaux émanant tun d'un médecin wenérallsie, Yautre dun médecin phtistologue, éventuellement, un extrait du registre des membres de YALN. ou de TOCFLN,, deux photos didentité, deux envelopes timbrées lbelldes & adresse du candidat. Art. 18. — Le registre des inscriptions ouvert & ia direction ae Vadministration générale du ministre des finances, sera clos un mois avant 1a date du concours. Art, 14, —- La liste des candidats admis & participer aux Spreuves, sera publiée par vole de presse et affichée dans es locaux de la direction de Vadministration générale, Art, 18, — Les candidats detinnivement admis seront nommés controleurs da trésor stagiaires, dans les conditions fixées par le décret, n* 66-151 du 2 juin 1966 flxant les dispositions applicables aux fonctionnaires stagiaires. Art, 16, — Le présent arrété sera publi au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Falt & Alger, le 31 obtobre 1975. P. le ministre des finances, P, le ministre de Vintérieur et par délégation, Le directeur générat de‘ta fonction publique, Abderrahmane KIOUANE Le secrétaire général, Mahfoud AOUFT +. Arrété Interministériel du 31 octobre 1975 portant organisation fet ouverture d'un concours interne d'accés au corps des contréleurs des domains. Le ministre des finances et Le ministre de? ‘Vu Yordonnance n* 66-133 du 2 juin 1986 portant statut général de la fonction publique, modifiée et complétée ; Vu Yordonnance no 71-2 du 20 janvier 1971 portant extension de Tordonnance n° 63-92 du 26 avril 1986 rendant obligatoire, our les fonctionnaires “et assimilés, la connaissance de la langue nationale ; Vu Je décrot n° 66-145 da 2 juin 1966 relatif & 1'élaboration et & la publication de certains cies caractére réslementalre fou individuel concernant Ja situation des fonctionnaires ; Vu le décret_n* 66-146 du 2 juin 1966 relatif a acces ‘aux omplois publics et au reclassement des mombres de TAL, et de TOCPLN, ensemble les textes qui Yont modifié ou complete ; Vu le décret n° 66-151 du 2 juin 1956 fixant les dispositions applicables aux fonctionnaires stariatres ; Vu lo déoret m* 68-251 du 30 mai 1963 portant statut particulier du corps des conirdleurs des domaines ; Vu Je décret n° 71-43 du 28 Janvier 1971 relatit au recut des mites d'age pour Vaccés aux emplois publics 5 ‘Vu Varrété interministériel du 97 novembre 1972 moditiant les articles 3 ot 4 de Varrété interministériel du 12 février 1970 fixant les niveaux de connaissance de la langue nationale dont doivent justifier tes personnels des administrations de "Etat, des colletivités locales, des établissements et organismes publics: Arrétent Article 1", — Le concours interme daccés au corps des controleurs des domaines, prévu a article 4-B du décret ‘* 69-251 du 90 mai 1968 portant statut particulier des controleurs des domaines, aura lieu trols mols aprs 1a date de publication du présent arrété au Journal officiel de la République algérienne démooratique et Populaire Art, 2. — Tl sera organise un seul centre d’écrit & Alger. Art. 3. — Les candidats devront se présenter & la date fet au lieu gul seront mentionnés sur ‘la convocation aux épreuves éerites. Art, 4. — En appllestion des dispositions de Yarticle 4-2 du décret n° 68-251 du 30 mai 1968 susvisé, le concours est ouvert aux agents administration des services extérieurs es domaines, agés de 40 ans au plus et justifiant d’au moins cing années “de services en qualité de titulaires dans leur grade au 1* Juillet de l'année du concours. Art 5 an, Art. 6, — Le concours comporte 3 épreuves Gerites d'admis~ sibilite et une épreuve orale d'admission : — Le nombre de places mises en concours est fix6 AD Epreuves éerites = 1) une composition sur un sujet A caractére politique, économique ou social : durée 8 heures, coefficient 3. Toute note inférieure & 5/20 est éliminatoire. 2) une épreuve professionnelle consistant en la rédaction @une note sur une au plusieurs questions simples de régle- mentation “domaniale ou, au choix du candidat, de la Publicité fonciére : durée 4 heures, coefficient 4. Toute note inférieure A 5/20 est éliminatolre. 3) une composition de langue nationale, conformément aux lspositions de Yarrété iterministériel du 27 novembre 197% susvisé, Toute note inférieure & 4/20 est éliminatoire, B) “Liépreuve orale réservée aux candidats admissibles, consistera, en une conversation avec le jury portant sur une question relative & Tune des matires de ia 2éme épreuve écrite durée 20 minutes, coefficient 1 La liste des candidats déclarés) admissibles est fixée par Je jury. Art, 7, — Une majoration de joints égale au 1/20¢me du maximum des points susceptibles 'étre obtenus, sera faccordée aux candidats reconnus membres de ALN. ou de TOCFLN, Epreuve orale = Art, 8 — Chaque épreuve écrite sera corrigée séparément par deux membres du jury ou par des enseignants de Técole application économique et financiére, désignés, & cot effet, par le directeur de Tadministration générale Art. 9, — Le jury est composé : de Yadministration générale du mintstére ou son représentant, président, = du directeur es finances — du directeur général de Ia fonction publique ou som représentant, = du air es affaires domaniales et fonciéres ow son représentant, — d'un représentant du personnel de 1 commission paritalre, du comps des contvoleurs des domaines, 252 JOURNAL OFFICIEL DE LA Les membres du jury autres que Je représentant du personnel, doivent avoir le grade d'administrateur ou un grade equivalent, Art, 10, — Le dossier de candidature a faire parventr, per ja vole hiérarchique, au directeur de Yadministration générale du ministére des finances, Palais du Gouvernement @ Alger, devra comprendre : une demande de participation au concours, — un arrété de titularisation dans le corps des agents administration, — un procés-verbal d'installation, — éventuellement, un extrait du registre communal de membre de TA.LN. ou de !0.0PLN. Art. 11, — Le registre des inscriptions, ouvert & la direction de Tadministration générale, sera clos deux mols apres, Ja publication du present arrété au Journal officiel de la République algérienne démocratique e; populaire, REPUBLIQUE ALGERIENNE 12 mars 1976 Art, 12. — La lste des candidats admis & participer aux epreuves du concours, sera publiée par vole d'affichage dans les locaux de la direction des affaires domaniales et fonciéres et des sous-directions des affaires domaniales et fonciéres des wilayas, dans les dix Jours qui sulvent. Art, 18. — Les candidats définitivement admis au concours, seroni nommés controleurs des domaines stagiaires, dans les conditions prévues par le décret n* 63-151 du 2 Juin 1966 fixant les dispositions applicables aux fonctionnaires stagiaires. Art, 14, — Le présent arrété sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait & Alger, le 81 octobre 1975. P. le ministre des finances, P, le ministre de V'intérleur ‘et par délégation, Le directeur générat de la fonction publique, Abderrahmane KIOUANE Le secrétaire général, Mahfoud AOUFI Ispimene elle, Alger 7,9 ot 13 Avenue Abseiader Benborek

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