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OE @ création et
technologie
gemigeemen: cour dolicam 9s. ie mas
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(erar'ses "se mgrupecoucquon appole Seite See
approprié @ leur dessein
musical Les tuteus, tous de
Jeunes composttours qui ont
Une actvis musicale exieure & lrcam, possé-
‘dent-de soldes connaissances et une praique
‘approlondie de la technologie musicale. Is ouent
Une dinterprete entre le langage du compos-
fur, ses desis, ses ulosies pafos, et les poten.
tialtés des machines et des programmes. Mais
‘chagueréalisaion est une aveniure unique, variant
avec le degre de deintton du projet de dépar, es
fapporis entre le tuteur et le composteur, Fexpe
fience de ce demier avec électronique.
UUelaboraton dune care a lrcam est générale.
‘ment dvisée en olusieus périodes, Une oremiere
phase dexaloration oermel de donner fonentaion
‘du projet, ant sur le pian musical que sur le lan
technologque et opéraiore. Une ceuéme phase
ser afnererwronnement de aval, parle
‘ef, vore créer, un programme ou un outl gené-
ral: ensute, le composteur peut parachever! éct
‘ure de oeuvre hors de Finstut La phase finale
ermet de realser la parte élecronique de la
pce, suvant a patton et ls indications appor
{ees par le composieur, ele prend fn avec [a
‘xation de foeuvre en concer.
(Dans mon tava avec Michael are par exer
ple, o@ schema a ete suv dans ses grandes
lignes. Congruences et lapremisre coure avec
ecironique de ce compositeur Le discosit,
Constiué de machines MIDI — synthetiseurs,
mélangeurs et efets audio-numérques —. est
pilote par un ordinateur qui genere les acions
‘voulues — séquences, changements de son,
aiguilage des instruments vers les effets, etc
ee
Conprendre en detal tet
musical recherché par Jarrell
dans sa partion, a déctre
explctement les actions sur les machines pour
Tealser cot fet ot verier sa faisabil®, puls &
ec le code, ic avec langage arachique MAX,
A conte, enfin, le “sulla! dans le conlexts
musica
Un autre aspect de ce tavalla été @laboxation de
sons de synihese, toujours delicate 4 cause
Notamment de imprecision et de la subjectvté
entrant dans toute description du timore, La
comme alleurs, es dfcutés de communication
ewvent aoparaire @ la base de nombreux pro
lames, aussi le tteur dos impératverent ere
lusméme composteur ain de sais au mieux le
langage souvent metaghorique du compositou,
ses references aux démarches anténeures, |e
sens du projet musical. De pis, engagement
personnel, nécessarement intense, du tute,
Nestil concevable que sil en relirg une expe
fienoe prottable @ son aval personnel.
la production de Prefkes*, de Michal Levinas,
‘compositeur qu a beaucoup travail avec 'elec-
‘uonique, s'est déroula de facon Wes diferente
la recherche de crasements — « chimeres
‘acousiques= — entre des sons instumentaux et
1 Epa Spat des cae cars hcan som va
‘Say on mow sacnpanon de eggs,
4 Porte Mt muoorcnses, eneense namo
‘are enor rerurens’ Gran nna ametvocaux (avec une attention partculére pour les
transitores, dattaque, souvent volontairement
exagéres),@ aide de fechniques analyse el de
resynthése, a condul aun aval plus experimen:
tal que dans le premier exemple, dou une phase
pré-compositonnelle plus lonaue. Dans un ore
Mer temps, les resultats obtenus se lmitalent
des sons séparés, certains tres reusss, mais ne
se prétant pas a’ une élaboration du’ langage
musical En eft, le caractoreisolé ne permettat
as de les enchainer de fcon satsaisare, ni en
Phrase, ni en vélocté. Pour cela, nous avons
Imagine denregister simultanément deux Ins-
trumenis jouant une méme formule aunisson, en
les séparant le plus possible. Ainsi, nous avons
‘obtenu des phrases musicales foul en gardant le
Synchronisme nécessaie au tratement de la
symse, ce quis est revelé une solsion efcace
ef musicalement convancante, Des lars, Levinas
22 pu termine le traval compositonne!
Outre ce roe didactque quils peuvent ouer dans
le caare des productions, les tuteurs paricipent
aux activités dela Pédagoge Iam: slages dete
‘pour composieurs, Cursus diniormatique mus
‘ale, formation dociorale en musique et musico
loge du 206 scl’, et.
(On peut entevair le caractée paniculer de Vact-
vig" du tuteur I doit aider fe compositeur a
concrélisr sas idées. Dans ce cadre, son apport,
personne! est reel, principalement sut le plan
Technique. Mais son tavall a également ces
impicatons musicales parois fortes, tant ces
‘domaines, sont intimement imoriques dans ce
type de démarche, Cependant, i! dot toujours
resler au service de ia pensée créatrice du
‘compositeur nite, seul «maitre deure».
Nicolas Vérin
~S Srang conrnnart a hess e Crs Ese rx
ise pau
Paces
Durant deax jours dy mois de mars,
organisé par la Bibliotheque publique
information (Salle dactualité) et le
Journal le Monde, un colloque s'est
déroulé au Centre Georges Pompidou
‘sur le théme : « Procés pénal et droits
{de Thome , sous-ttrs: « Emergence
d'une conscience européenne, hérita-
es culturels et résistance des pou-
woirs ». A Theure ot notre vieille Eu-
rope « bouge » tant, n'est-ce pas Id un
‘sujet de toute premi¢re importance ?
«Pour qu'un rapport (celui de fa com-
voulu ouvrir le débat 4 des non-spé-
cialistes. Is furent quatre cents 4
répondre 4 Vappel. I ne parait pas
inutile de s‘arréter encore sur ce
dossier. Nous publions dans nos pa-
ges la synthese des débats qu'Agathe
Logeart avait écrite dans les colonnes
de son journal.
fans la Grande salle du Cente Pompidou,
la table ronde initulée «Le proces penal en
democrat» alait commencer lorsquils. sont
artes. Une poignée de jeunes gens ont depose
‘ur lestrade une banderole fate comme dans un
veux drap de it, jet@ des pets tracts, aocompa-
ignes de quelques boules puantes. Timidement,
[=| —