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‘Traductions 2" année Créolisation et métissage Et la créolisation est intéressante parce qu’en quelque sorte on peut dire qu’on pourrait décider d’arréter un processus de métissage, mais on ne peut pas aréter un processus de créolisation. II n’y a aucun moyen qui permette d’arréter un processus de eréolisation entre deux ct plusieurs cultures mises en contact dans un lieu donné. La créolisation fait qu’on ne peut pas s’arréter A un produit eréolisé pour dire: « Ca, cest la perfection, ga c’est bon, le reste c’est mauvais. » Et par conséquent, la créolisation est une sorte de garantie contre les enfermements racistes et élitistes. ates ge Si - Jd Use Leg ay Leta 8 he Ut y Sl, Ag Sthe GE Sap SS plee GE) & SG Tye gs Y glad Ye SI Ge cel y Mog Homi K. Bhabha et la notion d’hybridité Pour Bhabha, le discours colonial est caracté1 par l'ambivalen construction de laltérité que par le stéréotype et le mimétisme qui caracté discursive, marquée par la fixité, la rigidité et la répétition, donc incapable de se libérer de Vidéologie de «dominance ou de dégénérescence raciale et culturelle ». « Le pouvoir colonial ne disait pas seulement “vous étes différents de nous”. II disait aussi : “vous pouvez Gtes comme nous, dans une certaine mesure, mais vous ne serez jamais enti¢rement comme nous. (... ) Le pouvoir colonial permettait un certain “empowerment”. Mais il maintenait la majorité des colonisés dans un moyen terme, un espace flou ot leurs aspirations n’ étaient pas récompensées », déclare Homi K. Bhabha dans un entretien a Sciences humaines, juin 2007. Satie beet Seeet asthe Lele So Baad) ail gh gf Ay yall thy 8 Epes ccna 0 30 Lele yay gee i oe ele sae La 9S) jal pllly a pnd apap lead eal ley yall! aiid, ABE 5 A px laa 9 Shag ae gets! Ge 5 pall Ag satel! ay sh 2007 eget a ae Serine Of pSIST Le am Gl] Le 15S ol aSBa (ei Ssh dS & LeiS) "came «empowerment » @ Ged ty Jenn ALL! cals (._) 25 ahaa WS 3S sb Cum a pet ANS, Lad dau a aad fa Cy patel La France et les Afri IS Depuis Fanon, nous savons que c’est tout le passé du monde que nous avons a reprendre : que nous ne pouvons pas chanter le passé aux dépens de notre présent et de notre avenir ; qu'il n’y a pas de mission négre comme il n’y a pas de fardeau blanc ; que nous n’avons ni le droit ni le devoir d’exiger réparation de qui que ce soit ; que le négre n’est pas, pas plus que le blane ; et que nous sommes notre propre fondement. Aujourd’hui, y compris parmi les Africains francophones dont la servilité 4 l’égard de la France est particuligrement accusée et qui sont séduits par les sirtnes du nativisme et de la condition victimaire, beaucoup d’esprits savent pertinemment que Ie sort du continent, ou encore son avenit, ne dépend pas de la France. Aprés un demi-siécle de décolonisation formelle, les jeunes générations ont appris que de la France, tout comme des autres puissances mondiales, il ne faut pas attendre grand- chose. Personne ne sauvera les Africains malgré eux. fa fa keg Yo al 5 La 9 53S BABS gg phi OVI ilan y Sa UY AL. geal y GVLLASYUS. SL De dala hitp://Avww.almadapaper.net/ar/news/4173ge6- AS ple be Sis shes sh gis ‘Traduction proposée : La technologie et son influence sur la culture Depuis l’Antiquité, homme a commencé a interagir avec les medias disponibles dont il regoit les sciences, le divertissement et l'information, a commencer par les vieux manuscrits et la poésie, en passant par les livres et les traductions, pour aboutir au aux stations de radio et au théatre. Et plus les médias sont nombreux pour transmettre le contenu, plus grandit le pouvoir du producteur qui devient plus capable d’atteindre la société et de diffuser son produit, qu’il soit culturel, éducatif, informatif ou méme divertissant. Nous vivons actuellement dans une époque oi les moyens de communication se sont développés, et oi Internet sest propagé dans tous les domaines et dans toutes les sociétés. En outre, demniérement, la technologie s'est manifes communications, Pinformatique, Internet et daut avec force notamment dans les 1s d'information trés nombreux. Sy ll Lay! yo by de sagt all Sle gl gia sl AS jx ins 2002 lal IY Baal Rady Yue Sy pl A gL le pet IG Lee aL Le ek oe we PBS eg pal Adal dee SL Gf nacelle Gi Sloan yl CUES Sy Les etl Oe pd! JE oe 5 Ge AIK cae ie gil OS eh Ee — eal da Lg Hl OVI sts Gy ll | Jie phone sep 9 tb neh Hse) jie oki] Tienes le! Gabe algae was 8s Kalil Spt 28 op 2008 pei 3] § seul i ad ale Ga Traduction proposée : La fracture de la traduction Le premier rapport du développement humain arabe de 2002 a montré la faible: dépérissement implacable du mouvement de traduction dans le monde arabe ,ce qui point de mettre fin 4 son rdle espéré dans la transmission du savoir et son ancrage en lange arabe Les derniéres statistiques a ce sujet ont révélé que ce que le monde arabe traduit en matiere de livres ne dépasse pas le cinquiéme de ce que traduit un petit pays européen comme la Gréce, dont le nombre d’ habitants est inférieur a 5% de la population arabe ; et que la totalité traduit depuis la fondation de Dar al- Hikma sous le regne d”Al-Mamoun jusqu’ que I’ Espagne-a titre d’exemple-traduit actuellement en une année D’aprés le livre La Fracture numérique , Dr. Nabil Ali, Série Aalam Al-Maarifa.n°3 18,aout 005 FT 52 De pel gt Ry Cetin Glee Oe Seg Sie tee YS Ol Lag mech 6) SY) aed Oke eel ae lS ay ha (pt LS el SUI 5 aes URI ty ye GS + Oe gS) Thy Sal juni 8 yleall 8 oi ageney Suede Goi! 3 LAY! yaad SHED gut Gu Syd) LORY g ail gle ba 3 Sa Fis bea Lgl "9 Bolle ey Lhe gs; Bye Gass eB plea) Len yell] LDLuelly LISSA Y (yo ad Syl dda Go gS of Gay Ld lps ae Se http://info-technol.blogspot.com/2013/04/blog-post_6.html Tout développement technologique pris en dehors du contexte de sa société et de sa culture est un développement sans me. Et si grande que soit l’influence de la technologie, comme ¢’est le cas pour la technologie de l'information, elle doit dépendre de répondre a ses exigences en harmonie avec ses conditions, ses valeurs et ses potentialit non l'inverse. Il ¢ naler que architecture et le design représentent la cohesion parfaite entre la culture et la technologie. Cette demigre a une influence sur la nature de la coexistence et de la cohabitation entre les individus en minimisant les liaisons et les relations directes, et en les rendant abstraites et indirectes, de maniére croissante et continue. http://info-technol,blogspot.com/2013/04/blog-post_6.htm! stag Dae ypddipea pliner e YB ARS ga gh ag al yy i Day yl gle Gy sit a Ja ghee Gb Li Hg phe Eyy pene ity ad ay eT) Fale pay Ge aE Oe a pg le LE Gee ae Ly eR Ge a p08 bet ae Oe oy ee GS Traduction proposé Compte rendu de lecture du livre de Yahya al-Yahyaoui La Mondialivation, Ja technologi et la culture ; magazine Mountada Al-hiwar, mensucl, N°16, Rabat, Février 2005. i le terme de mondialisation est récent, il a pu envahir de nombreux discours et s‘infiltrer dans plusieurs pratiques. En effet, sur le plan du discours économique, le terme a donné naissance a ce que l'on appelle habituellement la globalisation , alors que pour les experts de la technologie, il a fondé ce que ou nomme la mondialisation technologique, tandis que les intellectuels l’ont adopté pour désigner ce qu’ils appellent la mondialisation culturelle, et les hommes d’affaires pour ce qu’ils ont convenu de qualifier de mondi: des finances, des affaires et du capital. Quant au niveau de la pratique, le terme a employé pour justifier et, par conséquent, pour faire passer des programmes et des plans, que le discours dominant_n’avait réussi_ a justifier et a faire passer qu’en partie. De ce fail, nous trouvons ceux qui expliquent la nature de la crise par le phénoméne de la mondialisation, et qui appellent a s’y conformer ou, du moins, a s’y adapter. Et nous trouvons ceux qui y voient une opportunité de salut en raison de ce qu’elle fournit de motivation et de ce que son adaptions offre de priviléges. ‘Traductions 1lére année Cla al Ale salve ol) pated Yad Slane Lagd & yu OF AAS ple Syst) SDA! 6 yall gating Ue Hap je gh aay Sol ALIS Comes il S61 LEAL oye Mal o yall by a = i gue gob PA he Sah a oF ed YL Ud yy ae La al gh ay FAS aSgl lg) ATT LI Gy tee yay A) 5 ye eine Legh Gl Gly oF sis Lge DE WgSilge Gye Layo yall apy Vy La aay Lake RHI gts AVI E pied! A all a yt spate ole Oly slg pay Ugialinng SBS) apd qe De GSH cad Qo baal y AAD Qe Stl! a GJS 1h) Ben pe lg Lol hs Sy Sigh Gat AS fall I ole Oe ith GS Ba Gly JS BYU gS, Ga Y GAs Gh) inled I) WUEAI & gta gall Ga Gl) Gil $5 yaks Bye hal Jess OS AST gy eS De fe i dg ell Gy ll Traduction proposée : Le traducteur Peut-on maitriser deux langues ? Peut-on y exceller en méme temps ? Peut-étre ne trouverons-nous pas de réponses tant que nous n’aurons pas posé une autre question = ‘maitrise-t-on une langue ? Je me rappelle avoir entendu des propos dont je n'ai pas encore trouvé la référence ot un des anciens décrit sa relation avec la langue arabe et dit : « je 'ai vaincue et elle m’a vaincu, puis je ’ai vaincue et elle m’a vaineu ». Signalant que la relation avec elle est tendue, que la victoire est tantot & lui, tantét & elle, que le demier mot revient toujours, a cette créature féroce qui refuse toute soumission et toute subordination. Le combat finit toujours par sa victoire et on ne peut que conclure une tréve et sa réconcilier avec elle, méme si c'est a contre eceur. Si c’est le cas de celui qui parle une seule langue, sa langue (maternelle), quelle sera alors sa situation avee deux ou plus? ‘Comment passe-il de Pune & lautre? Comment se comporte-til avec ce qu'il pratique comme traduction permanente ? Je vais aborder ce sujet en me référant a A-Jahid, tun auteur dont nous ne savons pas avec certitude sil maitrisait une autre langue que l'arabe, sachant que dans ses livrets, il ya plusieurs indices qui montrent qu'il connaissait la langue persane, La tache du traducteur En aucun cas, devant une ceuvre d’art ou une forme d'art, la référence au récepteur ne se révéle fructueuse pour la connaissance de cette ceuvre ou de cette forme. Non seulement toute relation 4 un public déterminé ou a s représentants induit en erreur, mais méme le concept d’un récepteur « idéal » nuit 4 tous les exposés théoriques sur l’art, car ceux-ci ne sont tenus de présupposer que l’existence et I’essence de I’homme en général. De méme, ’art présuppose Vessence corporelle et intellectuelle de homme, mai: ceuvres il ne p dans aucune de si ‘suppose son attention. Car aucun poéme ne s’adresse au lecteur, aucun tableau au spectateur, aucune symphonie 4 l’auditoire. Inia am jal dag (he ag eis Sle! Gs Sea gl ila pane Y aE Gl pe ll Gb eect dd US hee oe! SEN) Seal Sacienicaamel anetaan a ae oe he So Fakes ses oS awl Se sb ya gh YS deel 4 Sul le Rina sy! Le passeur La traduction étant le plus souvent représentée comme une communication entre les cultures, information, et seul moyen d’accéder a ce qui est énoncé dans d’autre ele constatation élémentaire masque un fait tout aussi élémentaire : le fait que la majorité des hommes n’acedde & tout ce qui a été dit et écrit qu’en traduction, sauf pour ce qui est pensé dans la langue, grande ou petite, dont on est V'indigéne, et les quelques autres langues qu’on peut connaitre. La représentation régnante est de l’informationnisme : elle réduit la traduction & un pur moyen d’information. Du coup, la littérature tout entiére est réduite 4 de l'information : une information sur le contenu des livres. AU og SY) SAD! (pany Ala! ga 5 oe tieb cas NBN py ptlsy Lands se) diy teigs ae ge pees A 1 el sel) Les Boucs Il se crut sauvé quand il descendit dans les mines. Bonne vieille mére que la Terre dans les entrailles de laquelle, quand il descendit, il s'ensevelit avec quelle paix ! Le méme jour, on s'apercut qu'il n'était pas syndiqué et on L’expédia dans les « grandes profondeurs », mais il s'y crut encore plus sauvé. Il apprit 4 manier le pic et le wagon, & se mouvoir dans un boyau pour rats, 4 its et de poudre de charbon, respirer un mélange de moiteur, de gaz oppre: mais il était si paisible ! C’était exactement ce trou qu'il lui fallait et ce qu'il respirait exactement ce dont avaient besoin ses bronches. Ke ASI AY GAN a Spe Soin ol cqotal oll Uy Lae La SA G8 “GS GLENN GY dy Sd AY) otk OS bal gd GA se Ulta wed flat sj) Fad oe as Oe Mae GAR ES Opi lee 3 aya GS Lgl; ull! 12a & OSA) OS saad! WS ag aj GUS Ls oly ag) gla Gals Le Leidentité culturelle L'une des composantes essentielles de U'identité d'un étre humain est son identité culturetle. Mais comment définir celle-ci? A Horigine, l'identité culturelle était un concept scientifique largement utilisé par les anthropologues anglo-saxons. Mais usage qui en était fail demeurait frappé d'ambigiiité. La cultural identity était le plus souvent définie par référence au « patrimoine culturel », clest-+ de la culture, et rarement au py la culture en gestation et en . le changement d'identité était-il analysé comme un corollaire du changement wangement n’était social et culturel, mais la permanence, ou du moins la continuité dans le guére expliqu En devenant le slogan mobilisateur des revendications identitaires, le concept s'est dépouillé de son ambigiiité, pour ne plus signifier que la référence au patrimoine culturel, censé fonder la nation ou le groupe, scellant ainsi la tendance au repli sur soi et a la cldture. im Abou, Lidentité culturelle, Editions Anthropos, Paris, 1986. Aa ia es Hyg) Gas Lal) Qa ce shld sa gly US Jee he Gi] oat pal gl! 1" Bl apy apd Sha! (GS =) soci te coh ply SY) ABD y getciny) all 5 phe Ass Sy yell att Geb ay IS Sally GY) pat al gas) (4) cy! HY! Vogtle Lede La ge gut) pSV che hb (2a « cultural identity » Dis Ga gi eal ay BD Jak Og ga 5 ins ty aly al a) Sd! ay ay pal all la at agg go al 1986s Je Umberto ECO, Dire presque la méme chose Vendredi 8 février 2008 Umberto Eco pose comme postulat Pidée regue suivante : traduire, c'est dire la méme chose dans une autre langue. Mais que cache cette fausse évidence ? Dune part, dire la méme chose n’est pas si simple : parce que, nous le verrons, le synonyme, sous ses airs de lapalissade, dissimule des réalités complexes et de sérieuses limites ; ensuite parce que dire la méme chose engloberait également la paraphrase, la définition. Peut-on dés lors considérer que nous sommes encore dans la traduction ? D’autre part, quelle est cette chose en question ? Si c”est une chose en soi, deux pistes sont possibles : soit c’est une sorte d’idée supréme transcendant toutes les langues, soit justement parce que c"est une idée absolue, elle est inatteignable. Auquel cas la traduction est illusoire. ies J) . 2008 vel § tell OS) op AN AGL oo) ait sit ol pins ap th | Aha Salad § Si LS 84) sha pate gl atny SALI alll oda iss gS) Faladl Seely ol yy pha ell sf Gg — Gal yal GY Ala ly Goal o Sl Gui Uh lee Oe Oe deb 6b Gay ally cel oo Lat ab el Gad SOY Ae logis Sas ep il pb) A UL Wl ad gf ySall Ua Ss ol Le Se Shae Migs i ae Gd aged IS gf Sop GAL ssl dee CaN GS fb 4) Speed) Sy Ad lla 5S SY Lely call Ques j fet Sule 3G opt) Aus see tl OS SSI g DAY capa 59S GIS all gl gb go clin y Lilly Lin ald gl Gf Apel gost pill punted) Lisle le i plapeal) MUU) OI GIS Gandy Gt edly pull Lille of fig) pee Gl jie YI gi alll) Gh co ges La LE ots Vy Laisa y ol YI am (oll Ugandi Lidl Gua pang Allg ids lym am Oe ns ppl any ol 4 al a yee UD yu os al gill pal a Ske) Lil) Aline ab Ugat quad WAY Rael dp pl AML aS ho pb ye GANG Ge pe eke Gyles Ga Aan yall ARE au Gs yo yb g «(8 guebenall Ky copa Kanal il il coe co gl goal ail eit Adeg tind GS ques Ghai) Lents} ol} Satins pe Le gas Les) Lilly Saaly dngh fb ype pe Ley Leni 9h gael fe 5 a ogee all ad ya all ally NOL gag ll age aie Call Call aSLuadll Sy (UR ia y Gaus. Vat oh Ae gall Go galas Aa Athy cio Lil) cline ab aaalll os all GW) of Ui (Fpilangll Ciale Ge . eS hp gall gall pt uly Le jal Ss pely 228527 08 197332 Aghia) sla oS Sill 9 Gaal” as gyal al ge Traduction proposée : La Culture Nationale La création dune culture venant de nous et qui nous est destinée n’est en fait que la création d’un nouveau folklore. Notre position aujourd'hui se résume dans le refus de deux patrimoines : celui de la culture dominant notre monde actuel, qui prétend étre universelle et globale, et s°imposé a nous avec force, ne nous laissant comme issue que limitation ou la reconnaissance de notre déficience, et celui de la culture du passé que nous avions choisie comme moyen de nous exprimer dans les époques précédentes, mais qui, aujourd’hui n’exprime plus toutes les forces de nos psychologies. Nous sommes appelés a suivre une troisiéme voie autre que celle de imitation de la culture occidentale moderne, puisque nous ressentons qu’elle n’a pas besoin de nous (que manquerait- il a la littérature frangaise si tous les livres rédigés en francais par tous les Arabes et tous les Musulmans étaient perdus ?) et autre que celle de l’imitation da la culture arabe ancienne parce qu’elle n’est pas restreinte a un seul nationalisme, et de plus, elle non plus n’a pas besoin de notre production( supprimons tous les ouvrages de Taha Houcine et de Haykal, et tous les poémes écrits depuis I’époque d’Al-Baroudi, en quoi cela diminuerait-il la valeur de la poésie abbasside, de |’Histoire de Tabari ou des séances d’Al-Hamadani ?) En effet, la littérature arabe ancienne n’a pas besoin de nous, méme pas pour la ressusciter, parce qu’il est imprimé autant de manuscrits en Europe et en Amérique que dans tous les pays arabe: Aabd Allah Al-Aaroui, Les Arabes et la pensée historique, Dar Al-Hakika, Beyrouth, 1973, pp.27-28. pS y sols) cathy oS) Sens OBS Does ate has a Mpa Lila 6a) Se ged Go pts Stl salting a 1994 «Ail Ju gt Traduction proposée : Liintellectuel moderne est ambivalent par nature A premiére vue, il parait que la vie culturelle chez nous est une tension entre deux poles, reflétée par ces multiples dualités comme l’imitation et la modernité, |"authenticité et la contemporanéité que nous utilisons pour décrire cette vie. Et en dépit de ce que disent certaines A propos de ces dualités, il apparait qu’elles ne sont valables que pour I’élaboration de dichotomies effectives qui tiraillent notre vie et s’étendent a la réalité vécue et 4 la vie quotidienne. En effet, "homme dans le monde arabe est obligé de mettre deux habits, de chausser deux paires de chaussures, de manger deux plats, de célébrer son mariage deux fois, de parler deux langues, de saluer de deux maniéres, de chanter deux chansons, de danser deux danses, de poursuivre deux études, d’intégrer deux universités, de suivre deux calendriers, d’habiter deux maisons, de meubler de deux fagons différentes, de jouer 4 deux jeux, de lire deux auteurs, de feuilleter deux journaux , de regarder deux chaines et de boire deux genres de café. Il a toujours le choix entre l’oriental et l’occidental, l'arabe et leuropéen, le traditionnel et le moderne. Aabd-Slam Ben Aabd-Al-Adli, La Culture de Voreille et la_culture de Vail, édition Toubkal, 1994. eRe Se OS Hype gaalle Gee fh gh Lemay CARL Ge gall alt gd 0 yg0y am sia Anges fi] 61 glee Hat ag ally Ad wall Cte th i a Lely Aulyall UUtiad dallas Gd ai oi Lek 5 pucleall y Zips) Sala! Aagars agua gall Aue ley cualais ld gle Labs ds Il Neg Auly'guae 9 dagen Albi ap do ll a al gay sCballl as Srapeatl ABDbal) Sgn yyaeiy « Sill Ida day sbi Ad yas gill Glau Gf Gs ab lay tan stall da Asi le es Aufzabe Me ol I] 4G les Ulsan Ye Ps idol Len sil le 5 AvellS)) Zell) ope Ball Ely pee Ge Ges ciel gag Lele Cans Ai te Agel ge gf ate a jell Ange Gi cite «A uflosung Aska 9 Ah peal! atlile ) Ge 9 Traduction proposée : ‘A propos de la responsabilité du traducteur Il est question done de la tache du traducteur et de son réle dans la stimulation du dialogue entre les cultures, et aussi dans la consolidation des notions et des conceptions pouvant servir dans le traitement de nos affaires politiques et sociales. Quels sont done les enjeux cognitifs et politiques pour traduire la philosophie politique moderne et contemporaine ? Ona fait le lien entre les deux termes « tache » et « responsabilité », et ce lien nous renvoie a Walter Benjamin et a son texte intitulé « la tache du traducteur ». Et bien que le contexte de la thése de ce penseur s’articule autour de la langues pure, et du lien entre la traduction et la vérité, chose que notre contexte ne permet pas de traiter; le terme « tache » « Aufgabe » renvoie au terme « solution » « Auflosung », ¢’est a dire que la tache du traducteur consiste 4 faire face a un probléme qu’il faut résoudre et dans ce sens, nous parlons de la responsabilité du traducteur et de ses enjeux cognitifs et politiques. oe sl Sea OS Saas like Spa yi Naka Mee Rael cagal ail of Uglals tee pile 9 poe Us a abl ae all AN cyanea ng Mealy Aan yall AL Gye Ane pill fase sed ya a gall last of «Sg hll igual Geis Le gd col Y Le pa Yad aed GLO! Gueny Y Ade a YAS ad 1a) ey «al Ela) Ase pl Jota Al gid Wa Sip Sy Le gi cagetll as Le gd HDLll ght oo) ob Gala AB jaa Tie Ay yh AI Aa dA ped Ga All wetidl Gye Lmao: gS of coll ull pss Laity «Jalailly Geliall gf jiyall Gye ayes ae al aT! of eal 9 3 Traduction proposée : Pourquoi traduisons-nous? Pourquoi traduisons-nous? Que traduisons-nous? Comment traduisons-nous ? Trois questions se posent dans tout projet de traduction. Je vais essayer d’y répondre de maniére personnelle. En ce qui concerne la premiére question, je ne pense pas qu’aujourd’hui, quelqu’un puisse réfuter le principe de la traduction de et vers arabe, y compris de la poésie, contrairement aux dires d’AL-Jahid. La traduction est une autre créativité, c’est done un acte culturel indispensable. L’individu ne se comprend bien que dans la mesure ot il comprend bien l’autre. La traduction est done une maniére exemplaire de comprendre l’autre. De plus, le développement qualitatif et quantitatif des relations entre les peuples confirme le fait que l’autre n’est plus un simple intervenant dans le dialogue, Vinteraction ou I’échange, mais qu’il dépassé ce réle pour étre l'un des éléments qui font la personne. Me pau ill 9 De ll Ge A LSts Saat clan) agS ial tes Tpaad Gagan Aulif 1S Guill Gall dal gf Lia SG y Ae Ipns Beedeny Gee of As Tibial Le ple sane y ell apy chal 5 daatigs abs 9 «peal! Isis 8 Gael pall pagal ca lata y sip slit Ipsmal 9 OE gues Subs) Yl Tee Ci gle piled) Gil SH am ol) bail ob Iya gh ae pentane dnengy as glall 5 & gatll y aitaill 5 lei UII al hyo Bue aby & pal gi pes OF peal ule gin wall ye apd (gill jarcall US aby Ghanll y sgl le eel 5 gu lead La gee Gua Lal Lila ao ll gd gg Gam nals i asl) Say AGS gil) paola aes dae Ayes lee has fps gue ill Je oS . - sgglily DBI le Mla dasagll dil pal y uegll "alg ) Ge Ghia gg wt eae Traduction proposée : « AL-FARSIOUL » Et il s’est nettement avéré que les gens du Rif, qui étaient une minorité persécutée, sont devenus, aprés avoir pris possession de la totalité de nouveaux quartiers 4 Ain -Rjal, Lamsalla, Bled Bouchema, Laqliaa, Oued Almiyyat et Sidi Saber... les seigneurs de la région, a tel point que certains de leurs dignitaires ont épousé les femmes libres idrissides, et ont commencé a accueillir les visiteurs et la délégation officielle au moussem de Moulay Idriss le grand. Ils ont égalent fait_ main basse sur le commerce des sacrifices, des bougies et des patisseries. Certaines de ceux qui ont prospéré dans l’immobilier en sont arrivés a administrer directement les fetes d’audience des poémes élogieux du Prophéte en dépit de Pennui quils ressentaient, priant leur Créateur pour qu’il mette fin au plus tét aux lamentations de ces créatures flasques qui répétaient des poémes et des mélodies dont on ne comprenait que la priére sur le Prophete. Ensuite, Al-Farsioui eut l’idée de tenter une nouvelle expérience, aprés les huileries modernes, et le réseau de commerce, alors il fit construire « I’hétel des olives » sur la colline surplombant les ruines de Volubilis.

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