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‘TROPICULTURA, 186, 181,44-98 Le changement technologique dans !'exploitation agricole des régions d'altitude au Burundi (Bututsi)* P. Pozy** Keywords: Burundi highland — On farm research — Technology innovation — Sustainability, Résumé Le systéme de production agricole mixte des petites exploitations familales des régions d’attitude au Burundi se dégrade o'année en année, suite a /‘accroissement rapide de fa population. Les efforts detensification agn- cole déployés depuis une vingtaine d’années ne sont guére adoptés par fe milieu rural Un changement technologique, basé sur des techniques validées en milieu rural, est inséré dans le systéme trac tionnel de production et transtéré dans Jes exploitations familiales, U'slternative est viverient appropriée oar les agriculteurs qui en saisissent Pintérét de séourité alimen- taire qu'l apporte par la réduction des risques. Le nou- veau systéme de production agricole émerge grace a sa reproductibiité ou durabilté obtenue par une utilisation équiliorée des ressources naturelles tout en augmentant la produetivité alimentaire globale de exploitation agricole familie. Summary ‘Small subsistence farmers in the Burundi highland are facing production systems problams due to pressure of population growth. Extension works for late twenty years have failed to increase productivity by poor farmers adop- tion of intensive crop and livestock systems. Sahiwal breeding and potato technologies based on research results and adapted by prior on - farm trials were included in traaitional production system and extended to a diverse sample of smail farmers, Alternative technolo: gies were adopted because they enhance sustainabiity (use of available resources on a renewal basis) and improve fead production for home consumtion (food security) Introduction Le Bututsi, lozalisé dans le sud du pays, est une des onze régions naturolles du Burundi. C'est une région d’éievage bovin; elle abrite le cinquiéme du cheptel national (6). Les bovins sont exploits en pastoralisme; ils sont conduits Sur les parcours raturels caractérisés par une graminée de faible valeur alimentaire, Eragrostis olivacea K. Sonn. Tout éleveur est également agriculteur. Le tissu productif et formé de petites exploitations familales, ayant une sur: face agricole utile moyenne de 0,86 hectare (5), dissémi- nées dans de vastes paturages communautiares. Un sys: tme mixte d'agriculture vivrigre et d’élevage bovin est pratiqué dans 55% des exploitations de la région, mais environ 70% des exploitations tartiliales présentent des aractéristiques potentilles pour développer le systéme mmixte vivres-bovins. La surface de exploitation cutivée en vivres est de 5® ares; e este (environ 30 ares) porte la cul ture fourragére (surface moyenne de 2 ares) ou sont des terres en réserve. La fertité des sols des différentes par- celles varie fortement (tableau 1) “Teaal colnaned pare Minetire 8% ‘Algor de recherche du Bus, BABU, BP, 795, Bujumbus. Sunes Fog f° 02.05.04 et acc50%6 pour Fuca fy 17.10.98 m4 fire 6 ce Elewage doa Papubique dy Buna ot PAarnSaton TABLEAU | Résultats analytiques d'échantilions de sol (0-15 cm) de deux ‘types de parcelle dans exploitation mixte(n = 60) 29 me Kapa eure: (SAB, aberatore Tanase ching Le fumier (production animale) est exclusivement utilisé pour la fertilisation des cultures vivriéres, et les résidus de la production viwiére sont largement utiisés dans ralimen- tation animale, en compiémentation du rautage de Therbe naturelle. Le volet vivrier concemne 'es cultures de mais, haricot, patate douce et sorgho; ces cultures sont associées au banarier, La systeme traditionnel d'exploita tion mixte s'est reproduit d’année en année selon une Bae Gea Coop Non ay DEER TROPICULTURR, rotation saisonniére (2 saisons de culture par an) avec rapport de furuure organique (fumier} Mais Haricot Sorgho_Patate douoe (Saison) (Saison B)—(Seisen A+B) (Saison A+B) tan ou2années tan Yan Las rendements moyens des cutures vivriéres sont faibles, (tableau 2). Le niveau de productivité ne permet plus de nour une population en croissance ranide: +2,8% par an (4. ‘TABLEAU 2 Rendements moyens des cultures vivrigres Waa Tegra Mas 1800 kg arate douce 2800 kgina Sorano 70 kgina Sources SNES i) el FOR BaTURN B) Evolution du systéme de production Le systéme empirique de production a été profondément ‘modifié dans le sens du déséquiire. La pression démo- graphique provogue la disparition de moyens essentials de 'entrotion de la fetiité que sont "élevage ot la jachére 2). La pression démographique conduit a utilisation \Vivigre des bas-fonds, naguére réservés pour I'aimenta- tion animale de saison sche: dol réduction du cheptel et baaisse de la procuction de fumure organique (= réduction du transfert horizontal de fertité). La quéte de la sécurité alimentaire provoque la suppression de ia jachére, dou une perte accentuée de la ferilté (transfert vertical de tertit6); a jachare est remplacée par une culture de patate douce. Les terres en réserve sont également utilisées pour Une culture de patate douve suivie de 3. 5 années de repos. La proportion de surface agricole cuttivée en patate douse, culture plus tolérante aux sols pauvres mais eu productive, a fortement augmenté. Cette tendance ‘est renforcée Par I'introduction ici et 18 de la culture du ‘manioc, culture marginale en haute altitude, {n'y a pas de remplacernent de la jachére par une culture, de fourrage permettant une sédentarisation partielle du troupeau et, partant, un accro'ssement de la production ‘de fumure organique. Iin'y a pas recherche de moyens de fertilisation, mais le besoin de fertiisation est connu de Vagriculteur. Cette évolution tronquée de Jagriculture burundlaise d’attitude conduit inexorablement a la degra, dation du systéme de production. Jachére de cultures. Culture fourragere - sécientarisation du troupeau - produc- tion de tumure organique - fertilisation des cultures + pro- duction animate (ait/viande) repos (naturel) regenérateur entre deux cycles Des efforts de développement agro-pastoral et 'introduc- tion de la culture deta pamme de terre, qui rencontre des, ‘conditions favorables dans la région, sont daployés depuis, une vingtaine d’années. La vulgarisation relaie en milion rural des résultats de la recherche agronomique. Sans grands succes. Avant de Songer & une intensification de agriculture et/ou de élevage, i faut identifier les blocages Conduisant au déséquillbre du systéme de oroduction; il s‘agit d'arréter, d’abord, la dégradation du systéme de production, La sédentarisation du troupeau bovin, appréhendée par ie milieu rural comme moyen d’accroitre la production de fumure organique et susceptible d’assurer un certain niveau de monétarisation par la vente de lat, n’a pas ren- coniré d’écho favorable dans |e milieu rural. Ceci s'explique par "obsession du paysan delimiter les risques. D'une part, la recherche agronomique ne dispose pas de culture a caractére fourrager susceptible de remplacer la jachére de courte durée. Cette culture doit satistare a des critéres précis; elle doit étre instalée sans fertilisation Sut Lune parcelle en fin de rotation vivribre, produit une quan- tit sufsante de complément alimentaire pour permettre ‘a sédentarisation du troupeau (= augmentation du temps de stabulation), presenter une valour nutritive supérieure a colle de rherbe de paturage (= augmentation de la pro- ‘duction animale) et respecter le dela’ de jachére (= ne pas retarder le cycle vivrier normal) West admis que la quantité d’aliments habituellement pro- ‘duite par a cuture de la patate douse en remplacement de lajachére serait obtenue par une intensification viviare des autres parcelies suite & une fertiisation organique plus abondante. D’autre part, la culture fourragere installée sans fertilisation organique sur les parcelies les moins fer- tiles de l'exploitation (= terres en réserve) n'est pas repro ductibie. La gastion extensive de la culture (installation sans furnure ét rythme de coupe annuel en saison séche) ‘conduit 'agricutteur au choix du Tripsacum Jaxurn parr diverses especes proposées par la recherche. Cette cul- ture n’est pas en équilbre; alle conduit & un appauvrisse- ment de la parcel. Le renouveloment de la culture est limité au déplacervent vers une parcele voisine. Or, ces terres en réserve sont nécessaires poux foumir périodique- ment un appoint alimentaire (patate douce) ala fare. lien résuite que l'agriculteur limite aprement la surface fourra- {gere, et que les besoins alimentaires sasonniers (saison séehe) du troupeau ne sont pas couverts. Il n'y a pas sédentarisation du cheptal, n'y a pas augmentation de la production animale (lat, viande, fumier}, La quéte de ia sécurité alimentaire conduit @ la concentra tion des ressources de fenilisation sur une superficie de lus en plus réduite de "exploitation famiiale et au rempla- ‘cement progress, sur les autres parcelles de l'exploita- tion, de la cuture des céréaies et \@gumineuses par la cu ture des racines et tubercules, plus tolérants aux sos de moinare fetité (aciaite, toxicité aluminique). Le Bututsi est Lune région importatrice nette de vivres; 'agricuture viiére ne nourrit pas la population, L’accroissement de la pro- ductivite vivriére peut étre obtenu par l'emploi des semences sélectionnées et/ou Vintroduction de cutures plus productives. La contrainte majeure a l'extériorisation du potential génétique des semences sélectionnées emeure la fertilisation. L'introduction de la pomme de terre, connue et appréciée des agriculteurs, ne parvient qu’a augmerter, sporadiquement dans le temps, la pro- ‘Guctivité de I'exploitation, ‘TROPICULTURA agricutteur ne domine pas les technologies de rotation sanitaire (a bactériase commune est la principale maladie de la culture), de production propre de semnances (indé- pendance de l'agriculteur), de conservation efficiente des plangons. Mais, |a contrainte majeure réside dans le cycle de fertiisation des Cultures vivniéres dans \'expioitation, Changement technologique dans Pexploitation Le changement technologique doit contribuer a la résolu- tion des contraintes de 'expioitation agricole famiale. Une alternative technologique de récupération de la valeur agri- cole de ia parcelie Cultivée quatre @ cing années en four- rage doit lever la contrainte la sécentarisation partialle du cheptel en région d’altitude, Et le systéme de production altornatt, élaboré par incorporation de nowvelles techno- Jogies, doit rester Cornpaticie avec les ressources et les Conditions agro-économiques de 'agrculteur. Les technologies Sahiwa! tater et pomme de terre ont 616 jugées susceptibles de répondre & plusieurs contraintes de Vagricutteur: — production aberue de fumure organique — amélioration de la sécurité alimentaire — monétarisation de exploitation — reproductibiité (Equilioe) du systéme de production. Ces technologies, élaborées a partir de résultats de la echerohe (1), ont €t6 adaptées et validées, entre 1085 et 1989, en conditions d'explottation agricole mixte dans la région naturelle du Bututs (6) Létape de validation en milieu rural de la technologie ‘Sahiwal a montré que 'accroissement de la production de fumure organique ne conduit pas a une utlisation méme restreinte de fumier pour la culture fourragére, bien que la ‘quant annuelle de fumier praduite par animal soit quin- tupiee. La contrainte de reproductibité de la cuture fourragére nest pas résolue. La surface fourragére nécessaire au rationnement de I'animai Sahival 10) est réparie entre les haies du aispositf anti-crosif de exploitation agricole et les parcelies fourrageres instalées sur les terres en réserve (surface moyenne de 23,7 ares pour 45 explottations). Les haies fourragéres anti-érosives mixtes (une ou deux lignes de Sctaria sp. doublée d'une ligne de Calandra calo- thyrSus) sont instalées selon les courbes de niveau en bor- dure des terrasses ainsi qu’en délimitation des chemins et sentiers qui parcourent exploitation, oe qui induit Farét dela dégradation fonciére de Vexpboitation. Une exploitation d'une surface totale d'un hectare dispose a'une surlace occupée par les haies de 6,7 ares. La pro- ductivité fourragere (tableau 3) est maintenue grace a a fertiisation indirecte apportée par 'eau de ruissellament & travers les parcolles vividres fumées, Quelques pieds de Setaria des haies sont arrachés par le bétail lors du brou- tage, pendant la saison séche, des résidus et repousses herbacées des parcelles vivrigres; le regarnissage est effectué a la reprise des plies per plantation o’éclats de souche. 36 Tableau 9 Productivité fourragere des haies anti-érosives ery aa OSS Nie wo cones pam 56 13 Pérlode de cove Saison des plues toute Tanne Proauctuté par couse 8142 B20 lenkg Msina) 75a “Production ola Feates +1995) “Production consommable fells) Létape de validation en milieu rural de la technologie pomme de terre (9) a montré 'engouement des agricut- teurs pour la culture. L'appropriation de ia production propre des plangons a cré6' autonorie de agricul fa productivité de la culture tumés et a maitrise des pratiques ‘culturales ont condvit & l'inversion de la proportion de la. surface cuttivée en pomme de terre et patate douce; elle est respectivement de 12,4 ét 2,3 ares par saison. Cet ‘engouernent a provoqué une Contrainte de rotation sani- taire entre deux cultures successives de Pomme de terre. Une altemative est alors introguite dans le systme de pro- duction. La reproductibilité de la culture fourragere Tripsacum laxum instaliée sur les terres en réserve est obtenue par I'amendement calcaire et la fertilisation ‘apportées & une culture de pomme de tere en téte de oycle. Léiargissement aux terres en réserve de la surface cul tivée en pomme de terre permet de respecter une rotation sanitaire adéquate (au moins 2 & 3 années sans repousses volontaires) entre deux cultures successives de pomme de terre. Les intrants de fertiité sont remboursés par la vente Dartiaie de la récolte (tableau 4). La vocation fourragére de la parcelle est renforcée par l'association d'une kegumi- reuse fourragére arbustive: 1 ligne de Calliandra calo- thyrsus pour 2 lignes de pomme de terre. TABLEAU Paramétres de la culture de la pomme de terre en téte de rota tion sures torres en reserve de exploitation “Suaee GllvGo pa eaison Tae 125000 pocvets/ha Surace compse parla pomme setore 2.67 ares Cott des nants oe fins ‘Chaux su toute pxcole (S00 kg/ha) 700 BIE engras sur vie (175 Kaa) 560 BF Coxt aes nants prytosannares 2S BF {G raernontsdnane M5) Coat des pants de Catanota caothysus 665 BIF ( Fpece aux pépneres communes) Reco ce mercies 2354, (11088 + 3374 Hayne) (Quantis de tubercues conserves sky ‘olangons propres} Valeur de vente du saide delarécote 7590. (Ora La culture fourragére, qui suit la récolte de la pomme de terre, profite de 'ariére-effet dela fertisation apportée & la culture précéderte. La productive deta cuture fourragere est Maintenue voire ameéliorée par |effet fixateur d'azote de Ia légumineuse arbustive associée et par Installation d/une culture intercalaire de vivres (mais ou haticot) avec jumure orgarique ev/ou rrinésate variable selon es expici- TROPICULTURA tations). La culture vivrire intercalaire est subordonnée au stade de développement du fourrage au moment du emis vivrier,c’est-a-dire en septembre pour la saison A et & mi- ‘evrier pour la saison B. La coupe traditionnele du fourrage pendant la saison sche (uillet-aoat) autorise la culture intercalaire de saison A. Par contre, la culture intercalaire TABLEAU Cycle cultural et productivté des terres en réserve ‘de exploitation familiale Pasi Pace TART Sis | Outre ascote 08x05 m) pore de regres) te Cane (fre). — Recs 1990 22347 ce ubercues Sakon | Parsionderapsscam Guam | Cut assoote 28505 de paxcsm- 20s amma deere gia ‘exgonees ee ater ire) Cute rca 04 x0,2m) | — Paco 89283 2875 gh ovtarect cetucecues — Fate d2461 = 134g ha gan secs Seconsiete | — = eee? saison | Cuticle 4x04) | Paton de Tosecu xan coms réeotee 1229 | O8x05m-Zigmsexponne 486 gra ginssecs; | deters) 1 cope de Catena: Cute ratte 4x04 mde @12kg MS ansommatie | mas part — ote 180 84g ha yas ses sana | — Cova .¢x02 m6 eset — reco 8 = 18 ha gains sce cape de Catarta 1015g Mstacos) ssason siete | 1° cape oe Tsacun: 10485 | 1 coupe Taso: dupa Sta sen 77 QSha 2 cope de Cane: B55 kg MSnaoons) He sina | 2 onige ce Caer Tks eos) SisomB |g oxwpedeCainca: 1988] — gra cons} sasonsicte | 2° coupe scum 9475 | 2 coupe o Tascam 9798 25 kg MS = 303ig Sa 5 coupe on Catt 15374g Stans) Tenbet Sasona | e*copede cand: = 2815 kg Sha ors) a cape de Catan: 263g NS eens} Sasonséene | 2 oxpeTopsecum: 9626 = 7S kg Nite | Qcaupe de Tosca ProngedeCatanae | 96492 345g NSNa 281049 MSI ens} "Parceles dante ojo curl aebote en saison A “Parcels dort le cyce cutual bute en saison de saison B n’est possible que iors de l'année d installation de la culture fourragére ou lorsqu’une seconde coupe ~annuelie du fourrage a lieu pendant la petite saison séche {janvier}. La masse fourragére, peu nécessaire a la. ‘complémentation alimentaire du troupeau a ce moment de ‘oductivité abondante des haies fourrageres anti- érosives, est conservée sous forme d'ensilage pour une consommation ditferée a la Saison séche suivante. Une techrique de fabrication d'ensage de Tripsacurn axurn & 61é validée en exploitation agricole mixte de la région naturelle du Bututsi (7). La seconde coupe annuelie du fourrage correspond a une intensification fourragere. Elle ‘est possible que lorsque l'amélioration de la fertite des terres en reserve permet de produire deux repousses fourrageres par an. Elle constitue le support a r'introdue- tion d'un génotype bovin supérieur (croisé Ayrshire). Elle respecte le cheminement de ('exploitation agricole familiale vers une intensification de l'agricutture et de Petevage. LLe tableau 5 présente la succession des cultures du cycle ‘cultural d'une durée de quatre années ainsi que la produc- tivité moyenne observée par culture ou Coupe sur les terres en réserve det explottation familiale mite. Les terres en réserve sont subdlvisées en 8 parceles d'une superticie de plus ou moins 4 ares chacune; deux parcelles ('une en saison A, autre en saison B) sont amendées (@ raison de ‘500 kg de chaux par hectare) et fertiisSes (32 N et 80 P a hectare) chaque année pour Ta culture de ia pomme de terre. La plantation de Calandra calothyrsus n’est renou- velée qu’aprés plus de 8 ans (au moins deux cycles cultu- raux), ‘Los terres en réserve fournissent, par rapport a fa quentité d'aliments produits traditionnellement, un surplus ali- mentaire d'environ 10 15% en haricot, mais et pomme de terre, Elles fournissent également une récotte four- ragére en Kégumineuse équivalente & 100 kg de tourteau de coton, quantité nécessaire pout la Supplémentation annuelle d'une vache Sahiwal en lactation, ainsi que 100 jours de rationnement animal de saison séche. La reproductibilté du cycle (durabilte) et apport d'aliments (sécurité alimentaire) sont des factours de diminution des sques au niveau de ‘exploitation famiiale, Conclusions Le changement technologique est incorporé au systéme traditionne! de production pour engendrer un systéme de production améiioré et en équilbre, gage de reproductibi- lite. Les terres en réserve produisent des vivres (céréales, lequmineuses, tubercules) en plus de la production tradi- tionnelle de fourrage et la productivité fourragere est am liorée, pérennisée. Plusieurs contraintes sont résolues et la logique de sécu- ri6 alimentaire est respectée. Le systéme est compatible ‘avec ies conditions agro-économiques de agriuiteur. Le nouveau modele d’expioitation mixte est approprié par Vagricutteur, ar ‘TROPICULTURA Références bibliographiques Institut des Sciences Agronomiques ds Burundi, ISABU, 1991 apport annul, Guumbur, 2. Jouve P., 1990, Usages et fonctions dela achére dans les sy- témes de production d'Afrique tropicale et du Maghreb, Cahiers Agrcultres 2:908-817 3, Ministére de Agriculture at de Elevage. Projet de développement agfo-pastoral dy Butuisi. 1992. Rapport annuel, Bun 4. Ministre de iniétiour. Département da la Population. 1980. Resultals provsores cu recenserent général dela popvation. Gtoga, 5. Niyungeko L., 1988. 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Données -Pozy, Bago, ngénieut agronome AIL, Chet de Falter de recherche da Eau 48ste International Symposium over Fytofarmacie en Fytiatrie 72 paats vinden op dinsdag 7 mei 1996 in de lokalen van de Facultelt Landbouwkundige en Toegepaste Biologische Wetenschappen. Universitit Gent Belg) \Volgende onderwerpen zullen aan bod komen: Insekticiden, Neumatologie, Toegenaste Boderzodiogien, Semicchemicats. Fungiciden, Fytopathologie, Fytovirlogle, Fytobacteriologe, Herbiciden, Herbologie, Plantengroei- requiatorert Biologjsche en Gentegreerd Bestriding Residu's, Toxicologie, Formuleringen Toepassingstechnicken De semenvatingen van de mededelingen zu len aan de deelnemers besctikbaar gesteld worden in het Enges De vorgestelde mededelingen zien gepubl- ceerd worden in de «Mededelingen Facuttelt Landbauwkunaige en Toegepaste Biologische ‘Wetenachappen, Universitit Gents ‘Alle brefnisseling dient gericht te worden aan. The 48th International Symposium on Crop Protection wil take place on Tuesday the 7th May 1996 at the Department of Crap Protection of the Facuty of Agricultural and Applied Biological ‘Sciences, University hent (Belgium, The folowing topics il e treated: Insecticides, Nematology, Applied Soil Zoology, Semi-chericals. Fungicides, phytopathology, Phytovrology, Phytobacterinagy Herbicides, herbology, Plant Growth Regulator. Biological and integrated Control Residues, Toxycoiogy, Formulations, Applicaton Techniques. The summaries of the papers will be made availabe to the participants in Engish The proceedings will be published in the «Mededelingen Facuteit Landbouwkundige en Toegepaste Biologische Wetenschappen, Universiteit Gents. ‘Al correspondance i tobe sent to: Le 48e Symposium International de Phytopharmacie et de Phytiatrie se tiendra le mardi 7 mai 1996 dans les locaux de la Faculté des Sciences Agronomiques et Biologiques Appliquées, Université Gand (Belgie) Les suets suivants sont raités: Insecticides, Nématologie, Pédolagle, Semi- chimique. Fongicides, Phytopathologie, Fhytovrcloge, Phytobactrilogi Herbicides, Herbologia, Regulateuts de crois- sance, Lutte Biologique et Intégré. Résidus, Toxicologie, Formulations, Techni- ques «application Le recuel des résumés des communications sera mis & la dspositon des patcpants en anges, Les comptes tends seront pubs dans les Mededelingen Faculte Landbouwkundiga en Toegepaste Biologische Wetenschappen, Universtelt Gent Toute correspondance est & adresser a: Dr. IrL. Thiny, Facuiteit Landbouwkundige en Toegepaste Biologische Wetenschappen, ‘Coupure Links 653, B-9000 Gent (Beigié)- Tel. 32(0) 9 264 61 52, Fax (32)0 264 62 39 of 264 62 49

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