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EES. "LL y a en cos Lieux moult grottes ou cavernes dans La noche : ce sont antnes fort humides et & cause de cette humidité et obscurité on n?o- ae y entrer quiavec grande troupe et quantité de 6Lan- beaux attunés.” Bonyard, avocat @ Béze 1680. Responsable de la publication :Patrick Degouve. Ligue spéeéo£ogéque de Bourgogne Rue de £a Fontaine La Vernerie 21340 PLombienes-les-Dijon Photo de couverture : La grotte des Eaux Chaudes. 64 - Pyrénées Atkantiques (Cf Sows £6 PLancher 1985} * Correspondance : 1.5.5.N. 0373 ~ 966 X SOUS LE PLANCHER Bulletin de la Ligue Spéléo de Bourgogne 1986 nl Ce numéro a été tiré & 500 exemplaires et imprimé en Janvier 1986. Hy La Aédaction et Le comité de Lecture, tout en se réservant £e droit do choisin parmi Les textes qué leur sont adresses, Laissont aux auteurs une en- “tire Liberté d'expression, mais if est bion ontondu que Les articles, notes et dessind n'engagent que La responsabilité de Leurs auteurs. Tous droits de reproduction des textes et iklustrations sont rigou- neusement adservis, SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Sommaire ages Editorial ‘ 3 Tl y a des bruits sous le plancher - exploration des clubs 1985 ASCO Dijon speléo ; Les Rhénolophes et S.C.Défon. 5 Les grandes cavités de Cote d'Or (21) - Patrick Degouve {S.C.Défon) 43 Le puits des Taupes (21) - Section d'Is-sur-Titke (S.C.Dijon). 23 Le trou des Faches (21) - Section d'14-aur-Titte |S.C.Déjon). 26 La Source de Chaume (21) - Section d'Is-sur-Titke {S.C.Déjon). 27 Recherches spéléologiques sur le réseau de la Fontaine aux Oiseaux (21) Patrick Degouve (S.C.Déjon). a1 La source du Rui Blanc (21) - Patrick Degouve (S.C.Déjon). 37 Le trou de la roche & Quemigny (21) - Patrick Degewve et Pierre Laurea ga (S.C.Déjon). Le Source de 1a Douée (54) - Atain Coutuxaud [S.H.A.G.]. 61 Complément & l'inventaire karstique de la Sadne-et-Loire (71) - Senge Guitlaumin (F.A.L.C. Speeeo Cluny). 63 Exurgences des Tranquious (71) - Setge Guiltaunin (F.A.L.C. Spéléo}. 73 Principaux résultats des travaux spéléologiques réalisés dans le départe- ment de 1'Yonne en 1985 (89) - Bruno Bouchard, Thierry Orgel et Claude Podte (S.C.Chablis). se Prospection dans les Aravis (74) - Marc Baxbéen, Patrick Degouve et Songe Guitlaumin (Ligue Spétéo de Bourgogne). 92 Les cavités du massif de le Porra (Espagne) - Patrick Degouve et Guy Sononnot (S.C.Déjon). 15 Index des cavités et communes citées dans ce bulletin. 138 Adresse des clubs auteurs d'articles. 140 SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Editorial Ce nouveau numéro de SOUS LE PLANCHER, manque wn vinage émportant dans £'évo- Lucion des publications speléotogiques bourguignonnes. TL entane une nouvelle série (série xégionate, un numéro annuel, numerotation continue) gexée non plus par Le Spétéo-Club de Dijon, mais par ka Ligue speLéologique de Bourgo- gne (région B). Ainsi, autnesois bulletin de club, SOUS LE PLANCHER aevient done buttetin Aégionak. Le choix dekiberé de garder ce titre tient a fa renonmée suscitée par SOUS LE PLANCHER dans Le mé€iou sp626o, Pres de 100 numéxos parus, distrébués en France et a L'étranger, ont fait du bulletin & ta couverture jaune et noixe, une Aférence notoire dans Les bibliotheques des clubs. Engin, ta perspective décourageante d'abandonner ces acquis qui remontent 4 1954, de xetancer un bulletin avee un nouveau titre, et de compre Les échanges en cours, nous a congorté dans cette vote oréginate qué donnera & SOUS LE PLANCHER sa vérita- ble dimension, Nais un butletin ne peut etre consideré que par La matiere qui Le compose. Aussi, notre principale preoccupation sera de drainer un maximum d' informa tions sur Le sous-sol de notre région, quets quien soient ta provenance et Liobjet. 12 est certain que La variété des thémes abordés sera La garantie principake de fa parution de SOUS LE PLANCHER. Ainsé, au fil des pages de ce premécr numéro, Le Lecteur découvrina dans une premiere partie, Le résiltat des activités des clubs Locaur, pus dans un second volet, une serie d'articles plus approgondis sur quelques cavites des 4 départements de fa Région B (Cote d’0x, Néidvre, Sadne-et-Loire, Yonne) et engin, Les dernidres pages sont consacrées aux recherches extirieures & £a Bourgogne (Atpes, Espagne). Souhaitons engin, que fa tecture de SOUS LE PLANCHER devienne une nouvetee occasion de découvrir Les richessses mécon- mues de notre sous-sol. L'équépe de Redaction Il y a des bruits sous le plancher!.. naa des aaa 1988 1 ou U Grotte du Chien n°2 CURTIL St SEINE ASCO, 1984, faminoir argileux Grotte du Poiset RETAIN BRUANT boyaux terreux ASCO 1985. ! SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 ACTIVITES 1985 COTE D'OR ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DE COTE D'OR Certains Lecteurs d'ASCO" seront surpris de trouver dei Le compte-rondu de 3 années d'activités ators qu'aucun bulletin de notre association n'est pa- au depuis plus de 2 ans. Cela correspond d notre volonté de voir aboutir une publication Aégionate de quabité ; Le support de "Sous Lo P£ancher” peamet- tant une bonne déffusion nationale, vorre meme internationake. Grotte de la Combe Goua (21 - Val-Suzon) Lette cavité, entidrement désobstruée par 1'équipe spéléo des sapeurs pom piors de Dijon a 6té topographiée en 1984 par 1'A.S.C.0. I] s'agit d'un boyau glaiseux se développant le long d'une fracture visible en surface, ot se terminant actuellement par un bouchon d'argile qui laisse toutefois entre~ voir la suite de la galerie (h = 10 cm) Dev, = 22m). GROTTE DE LA COMBE GOUA 78833 - 273,48 - 435m, ASCO. Mo 1984 Trou du Chien n° 2 (21 - Curtil Saint-Seine) (x = #94 ; y = 275,35 ; z = 550m) I] stagit d'une grotte cutanée dont l'entrée a été mise A jour aprés désobs~ truction (ASCO 1985). Flle s'ouvre & 25 m@tres environ, au Nord du Trou du Chien (n° 1), Actuellement, elle se développe en laminoir sur une dizaine de metres (arrét sur passage bas) (Topo ci-jointe). SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Grotte du Poi: (21 ~ Détain-Bruant) (x = 785,35 3 y = 246,70 3 z= 615 m) Cette cavité cutanée ressenble & la grotte de Roche Chévre (Ternant) toute proche. Comme cette dernitre, elle se développe dans les calcaires de Con blanchien (bathonien) parallélement & 1a falaise. A l'entrée, on déccuvre une salle basse d'ot partent plusieurs boyeux rapidement impénétrables (glai- se). L'un d’eux a fait l'objet d'une désobstruction (ASCO 1985) sans résul- tat. (Topo ci-jointe) (Dev : 18 m). Trou Madame (21 - Duesme). Le fond de cette cavité est obstrué par un bouchon d'argile au travers du- quel filtre un léger courant d'air. Malgré le déplacement de plusieurs m- tres cubes de glaise, dans des conditions difficiles, la suite n'a pas été découverte. Dolines ~ pertes de Panges (21 ~ Panges). La zone de pertes du ruisseau de Panges, & proximité d'une faille avait dé- JA fait l'objet de travaux il y a quelques années. En 1984, nous avons éva~ cué quelques metres cubes de la doline la plus favorable, mais 1a montée des eaux devait tout reboucher par la suite. Cette désobstruction nous semblait intéressante car le potentiel en dénivellation est d'environ 100 métres jusqu’a 1a source de Baume-la-Roche. Potu du bois Barou (21 - Curtil-St-Seine). Cet aven est situé & Curtil-St-Seine au-dessus du vallon situé en face de la Roche Aubin, on aval du gouffre de la Conbe aux Prétres. Il a été décou- vert par F: Renard dans le cadre d'une étude sur la commune de Curtil. Désobstruction en cours. Exurgence anonyme (Combe de Vaux Roche - 21 - Val-Suzon). En 1985, nous avons commencé le pompage et 1a désobstruction de cette source temporaire, sans succés pour I" instant. Travaux en cours. Gouffre du bois Chaumard (21 - Prenois). (Se reporter & L'artiote sur "L'alimentation de fa source aux Oiseaux" dans ce meme bubketin). Rivies souterraine de Roche Chévre (21 - Val-Suzon). A la fin de 1985, nous avons examiné & nouveau la partie terminale de cette belle rivitre. L'accés, trés sportif, est a recommander aux spéléos minces. Une étroiture a été foreée, sans succés, 1'argile colmatant totalement 1a uite. I1 somble illusoire de poursuivre les travaux en ce point, malgré le Léger courant d'air. Au niveau du "siphon de sable" (voir topo dans ASCO 1 - 1971), 10 métres de premitres ont été découverts jusqu'a un siphon. (Ont participé aux explorations de 1'ASCO : J.F. Balacey ; G. Bottini ; D. Willet ; J.Y. Renard ; C. Torre.) DIJON-SPELEO Grotte de la Fontaine aux Chats (21 - Ste Foy). Aprés désobstruction, nous avons mis & jour cette cavité longue d'une centai- ne de metres. L'entrée se présente comme un petit ressaut de 1,50 m. La gale- wie principale est un laminoir de 50 om de haut sur 2 métres de large, qui se poursuit sur 100 m environ. La progression est rendue difficile par la fai- ble hauteur de Ja galerie. Actuellemant nous nous sommes arrétés au niveau de la "niviare" (20 cm de profondeur sur 5G cx de large). L'équipement & acstyle- ne est & proscrire en raison de la faible ventilation et des dimensions 2 ré~ SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 seau. Malgré cela, l'aspect général de 1a grotte est agrémenté par la pré- sence de mini concrétions. Tl est & noter qu'en hiver, la grotte se transforme en résurgence, l'eau en- vahissant alors le chemin d'accés. De plus, nous tenons & signaler que Ll'ex- ploration de la Fontaine aux Chats est loin d'étre terminée et qu'il serait souhaitable qu'elle se poursuive. GROTTE DE LA x FONTAINE aux CHATS | Diyor spo 1884 LES RHINOLOPHES Gouffre des Dames (21 - Velars s/ Ouche). | Ce gouffre a été découvert par un ouvrier forestier do 1'O.N.F. L'exploration | a 6té effectuée en été 1964 par les Rhinolophes. Lentrée circulaire (J 50 cm) se situe & Flanc de coteau et donne directement dans un puits en diaclase de 12 m. Une petite salle sur éboulis (J 10 m) don- ne ace’s & un petit puits de 8 m comblé par des blocs. A gauche, au bas de ce puits, s'ouvre une diaclase trés étroite. Aprés désobstruction, et le passage d'une étroiture sévére, nous nous sommes arrétés, 4 mdtres plus bas sur un pincement. Trou de la te Nk (21 - Flavignerot). | Les travaux ont été repris par le club des Rhinolophes pendant 1'hiver 1984- | 85. Nous errivons maintenant & une profondeur de 18 métres dans un petit mé— andre impénétrable, pour l'instant, parcouru par un ruisselet. (Désobstruc- tion en cours). Participants : L. Garnier ; J.P. Urbin ; D. Vermot ; Desroches. | x1794,04 y:256,30 2:424m SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Gouffre des Dames 21 VELARS 5s/OUCHE laord SPELEO-CLUB DE DIJON Grotte du Canal (21 - Plombiéres) Cette émorgence temporaire a 6té repérée lors des crues de 1965 par B. Humbel. Actuellement, on ne peut y accéder qu'en empruntant les buses en béton qui canalisent l'eau sous la route du canal entre Dijon et Plonbitres. Une cour- te galerie (1 x 1m) conduit & un siphon engageant plongé sur une dizaine de mtres ( - 4m). Ce dernier débute par une étroiture (décapelé) suivi d'une haute diaclase pentue et encombrée d'éboulis (& revoir - travaux en cours). Douix de ‘Terrefondrée (21 - Terrefondrée). Aprés une courte désobstruction, nous avons pu progresser de 5 & 6 métres dans un laminoir noyé étroit (0,40 m x 1,50 m). Arrét sur passage bas et visi- bilité nulle (travaux en cours). Gouffre de 1a Mare (21 - Touillon). Le développement de ce gouffre découvert en 1971 par 1'Association spéléolo- gique de Céte d'Or (ASCO) a été prolongé de 70 m aprés une désobstruction dans Je fond de 1a galerie principale (Sud). Ces travaux, engagés par un groupe d!individuels de Vénarey-les-Laumes et quelques menbres de la M.J.C. Montbard, ont donné accés & une belle galerie (3,00 x 4,00 m) limitée en aval par une énorme trénie. ~10- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Malgré plusieurs tentatives (ASCO et S.C.D. 1985), cette dernitre n'a pas pu @tro franchie. A noter toutefois a 1'aplomb de la trémie, une belle cheminée exhalant un courant d'air frais. (Désobstruction en cours). TA Gouffre de la Mare a TOUILLON ASCO-AIL SCD-1985 Fissure du Garde (21 - Frenois) (x = 794,42 ; y = 280,99 ; z = 385 m) Co petit goutfre a été indiqué par L’ancien garde-forestier de Francheville (AcOt 1985). I] stagit d'un petit puits de 7,50 mde profondeur formé par un décollenent. L'entrée stroi- te, entre des blocs, débouche verticalement sur la fissure dont les parois sont recouver- tes de coulées stalagmitiques et quelques conrétions. Le Fond (3 m x 0,70 m) est obs~ trué par un pierrier. Trou du Garde ( FRENOIS 21) 5.6 "eras -14- SOUS LE PLANCHER 1986 N® 1 Gouffre du Soucy (21 ~ Francheville). Les travaux de désobstruction dans le réseau supérieur du gouffre se sont poursuivis en 1985 (P. Philippe ; J. et P. Oudin). Arrét sur colmatage ar- gileux. Gouffre de la Combe aux Prétres (21 - Francheville). La désobstruction de 1a trémie Nord se poursuit, ce qui permettrait, aux non plongeurs, d'accéder au réseau de la jonction et & l'affluent du Lavoir. Une liaison & la voix est désormais possible de part et d'autre de la trémie. Derritce colle-ci, une cheminée, a pu &tre remontée sur une vingtaine de metres. (Escalade en cours). Riviére souterraine du Neuvon (21 ~ Plombiares). Nous avons poursuivi l'exploration des affluents de cet important réseau. Dans la galerie fossile, au débouché de la riviare souterraine, nous avons ainsi découvert 375 métres de nouveaux conduits s'arr&tant sur siphon. (ga- Jerie des Sabliers - affluent des Goulets). Développement total : 18 605 mb- tres. Cavités de 1a Forét de Velours (21 - Viévigne - Lux et Béze). La forét de Velours constitue le bassin d'alimentation le plus proche de 1a résurgence de 1a Cretanne (Béze). Ce plateau forestier, est parsemé de gouffres et de dolines en cours d'exploration. Ace jour, on dénombre une quinzaine de cavités verticales de 4 & 27 m de profondeur. Grotte du Bel Affreux (21 - Antheuil). La jonetion entre le siphon aval de la grotte et la résurgence a été réa- lisée en plongée par R. Lavoignat. I] s'agit d'un siphon de 35 matres au- quel on accéde par une étroiture & la base du porche de la source du Bel Affreux. Rui Blane (21 Bordes Pillot). (Se reporter a L'articke de P. Degouve dans ce méme bulletin). DouBs SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DE COTE D'OR (ASCO) Réseau _de Pourpevelle (25 - Scye) Ce réseau ne nous mobilise plus comme avant ; les possibilités de continu- ation semblent limitées & quelques rares points. Les travaux ont porté prin- cipalomont sur lo gouffre do Pourpevellc. Quant & la Grotte de 1a Malatidre, il semble que seules, d' importantes désobstructions, envisageables pour des groupes proches, puissent aboutir a des "premigres". La plongée en amont est certes intéressante, mais gudre sympathique. I] en ost de mime pour le Creux du Haut des Bois ol l'argile oblige & utiliser des échelles et rend le ma~ tériel inutilisable sans grande lessive aprés la sortie. Malgré tout, il faut admettre que ces deux cavités sont nettement plus faciles d'accds que Pourpelui 2. Nous avons également plongé 1a résurgence de Gourdeval, sans succés. Le fond de la vasque a glissé, colmetant une galerie entrevue auparavant. La désobs- truction des résurgences tenporaires en amont permettrait sans doute un ac- cbs aux galeries noyées. Travaux dans le gouffre de Pourpevelle : = Dans le réseau Sud, 2 plongées ont été effectuées. Au niveau d'un bassin profond, avec cAble, nous avons exploré une diaclase descendente qui dé- bouche vite @ l'air libre. Elle se poursuit aprés une étroiture mais de~ vient étroite. Une seconde plongée n'a pas permis le passage. Cette gale- rie a anciennement été séche, comme l'atteste la présence de conerétions et gours au sol. Son prolongement serait la base du P. 8 (a revoir). Dans la méme zone, au naveeu du bassin dit du "Guano", au fond d'un di- verticule de 10 m, bien concrétionné nous avons exploré un bassin sans suite. = Au fond du réseau Sud, le soi-disant siphon terminal a été contourné (désobstruction ~ voir plan de détail dans ASCO 8 - 1975). 50 m&tres de boyaux ont été parcourus jusqu'a un rétrécissement. Dans Pourpelui 1, I'affluent 2 du mini-collecteur a été prolongé d'une centaine de mtres + arrét sur étroiture, dans 1’axe d'un boyau débouchent au fond du réseau Sud (voir plan cité plus haut). Dans ce méme réseau, la perte du lac a livré un nowveeu collecteur apres vidange d'une 6troiture noyée et désobstruction musclée... On pourrait Lappeler "micro collecteur" en raison des ressemblances avec le mini collecteur : forte pente descendante, dépdts araileux abondants, direc- tion grossigrement paralléle. Arrét au bout de 90 m de galerie (- 95m) sur une étroiture délicate (boue liquide). - Dans Pourpelui 2, 3 points ont été examinés. Nous avons poursuivi 1'es- calade dans la galerie de 1a boue, située peu aprés une zone d'arrivées d'eau. Aprés une remontée de 20 m, il nous a semblé que le sonmet de cette chominée soit impénétrable. (A suivre). Dans l'affluent RTB, le passage de vires, le découverte de cheminées et quelques désobstructions de boyaux n'ont pas apporté de grandes découvertes. [1 reste toutefois a entreprendre l'escalade de 2 cheminées. Egalement, au départ de l'af- Fluent, un boyaua été repéré. Tl est regrettable que cette galerie soit si peu accessible, car elle reste la derniére clef pour la jonction Nalatiére-Pourpevelle. Enfin, 1a plongée d'un des siphons terminaux, & prés de 3 km de l'entrée nous a décu. Le portage du matériel fut éprouvant (15 4 aller-retour). Le siphon en amont, le seul praticable a été plongé sur 10 metres mais son étroites- se n'a pas permis au plongeur de continuer (galerie basse enconbrée de blocs d'argile). La technique englaise (bouteilles sur le cété) serait sans doute plus propice. Le siphon aval, situé eu pied d'un ressaut est peu engageant par la quantité d'argile. -13- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 SPELEOMETRIE DU GOUFFRE DE POURPEVELLE (SOYE-DOUBS) au ler janvier 1986 ILP topo-! LP !Dt topo-! Réseaux !graphiée!estimée! graphié 1 ! ! Partie classique : Réseau Nord Galerie des gours Réseau Quest Réseau Sud Pourpelui_1 Galerie d'accés Galerie de la vodte mouillante Autoroute ASCO Galerie de la perte du lac Laminoirs terminaux Méandres aux étroitures, mini-collec- teur et affluents Boyau de i'autoroute ASCO Boyau en amont du lac De la vodte mouillante & la station Plaisance Avenue Sud et toutes les galeries annexes De la station Plaisance & 1a barrid- re Blanche Barriére Blanche et diverticules Galerie de la boue jusqu'aux siphons terminaux Affluent. RTB ! 1 " ! 19 613 m! 110 123 m LP : longueur projetée Dt : développement —44- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 A la fin de Lannée 1985, le développement du gouffre atteint 10 123 m (voir tableau topométrique ci-contre), mais la jonction avec la grotte de Malatiére semble encore lointaine... Li as! SPELEO-CLUB DE DIJON (S.C.D.} Source du Dard (39 - Baume-les-Messieurs) Ltexploration du siphon amont de cette grotte aménagée s'est poursuivie. Derriére le S. 1 (338 m), la cascade qui avait arrété nos précédentes ex- plorations (SCD 1976) a été franchie, et la galerie qui suit a pu étre re- montée sur une cinquantaine de mdtres jusqu'a un second aiphon qui semble plonger. La topographie de la grotte a été reprise entidrement (exploration en cours). _HAUTES ALPES — ASSOCIATION SPELEOLUGIQUE DE COTE D'OR (ASCO) Quelques expéditions en 4 x 4, ont été consacrées pour revoir des cavités explorées par 1'ASCO il y a une dizaine d'années. ~ Chourum Bourgin : Nous avons repéré, & droite aprés l'entrée un laminoir avec courant d'air qu'il serait intéressant de désobstruer malgré les difficultés posées par le rejet des remblais. Nos recherches se sont également orientées vers un néandre (courant d'air) situé & droite aprés le réseau actif. L'aval est enconbré de blocs (courant d'air descendant 2.7.84) ; l'amont, apres d sobstruction, a livré accés & un méandre actif parcouru par le courant d’ air. Dans la salle terminale, (acces délicat), nous avons poursuivi la désabstruction d'une fissure & gauche, dans laquelle on pergoit le bruit d'un cuisseau (A poursuivre avec du matériel). ~Chourum Dupont Martir Nous avons entrepris la remontée d'une cheminée située au bout de la vi~ re de - 140 m. Nous avons ainsi aceSdé & ia puissante arrivée d'eau qui an crus se déverse dans les 2 derniers puits, Malheureusement, il ne s'a- git que d'une salle (6 x 20 x 40 m) dont le plafond est pered de 5 hautes cheainées. ss SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 sa] Eee PYRENEES ATLANTIGUES ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DE COTE D'OR (ASCO) rre Si de_le P. Mass: lar Dans la Lignée de nos explorations des années passées, nous avons poursuivi L'étude du Réseau Lonné Peyré en compagnie du Spéléo-Club de Blois. Nos re- cherches en 1985 se sont surtout portées sur les amonts supposés du réseau : 1'A,P. 311 (neige & - 140 m) et le gouffre du Pas de 1'0sq (exploration de 200 m de méandres étroits). Nous avons également revu tous les départs rive gauche entre le T. 102 et LAP. 7. Enfin, en amont de la cascade des 2 plongeurs, plusieurs bivouacs et los conditions climatiques exceptionnelles nous ont permis d'explorer plus d'un kilometre (travaux en cours, publication détaillée dans le bulle~ tin de 1'ARSIP.). | | | | | 4 COTE D’OR SOUS LE PLANCHER 1986 No 1 LES GRANDES CAVITES DE COTE D’OR Patrick Degouve. I ~ DEVELOPPEMENT Jer Janvier 1986. 1) Réseau de Francheville (gouffre du Soucy et de la Combe aux Prétres Francheville) 19 700 m env. (18 500 m topo) 2) Grotte du Neuvon (Plombigres-les-Di jon) 18 650 m. 3) Grotte de Roche Chévre (Prenois) 4 445 m. 4) Trou de 1a Roche (Quemigny-sur-Seine) 4 405 m 5) Grotte du Bel Affreux (Antheuil) 3 330 m env. (3 130 m topo) 6) Grotte de le Crétanne (Beze) 1 700 m. 7) Grotte de 1a Douix (Darcey) 945 me 8) Puits Groseille (Arcenant) 560 m. 9) Trou Madame (Duesie) 550 m. 10) Grotte de la Tournée (Vauchignon) 500 m. (430 m topo) 11) Aven du bois des miniéres (Cussey-les-Forces) 470 m. 12) Complexe des Chauves-Souris (Darcey) 430 m. 15) Creux Percé (Pasques) 430 m. 14) Grotte de la Citerne (Créancey) 400 m. 15) Grotte de 1a Grande Dore (Bouillend) 370 m. 16) Complexe de 1a vipére (Darcey) 330m. 17) Abime de Bévy (Bévy) 320 m, 18) Grote du Contard (Plombiares) 300 m. 19) Creux Tombain (Ternant) 300 m env. 20) Gouffre de la Mare (Touillon) a 295 m. 21) Peuptu de 1a Combe Chaignay (Vernot) 270 m, 22) Grotte de la Carritre (Ladoix-Serrigny) 270 m. 23) Grotte du Fain (Touillon) 250 m. 24) Gouffre de la Buse (Darcey) 240 m. 25) Source du Rui Blanc (Bordes-Pillot) 230 m. 26) Douix de Chatillon (Chatillon-sur-Seine) 220 m. 27) Grotte de le Combe du Jeu (Bussy-le-Grand) 215 m 28) Grotte de 1a Galopine (Moitron) 210 m. 29) Grotte des Peutels n° 1 200 m. 30) Grotte des Peutels n° 2 200 m. 31) Trou qui fume (Saint-Romain) 200 m. © 49— Répartition des principaux phénomenes karstiques de la Céte. d’Or. \ \ CHATILLON x Os MONTBARDS * < \ » oN : a scrue® © Phénoménes karstiques (130) ® Principates ocatites aca SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 I - DENIVELLATIONS 1) Réseau de Francheville (Francheville) - 90 m (environ) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 10) a) 12) 13) us) 15) 16) a7) Creux Percé (Pasques) Gouffre de Curtil (Val-Suzon) Gouffre de la Combe Miollans (Frénois) Gouffre de Mollepierre (Bouilland) Grotte de la Carritre (Ladoix-Serrigny) Gout fre de 1a Mare (Touillon) Aven du bois des Minidres (Cussey-les-Forges) Aven de la Combe Mialle (Salives) Grotte de Roche Chévre (Prenois) Grotte du Neuvon (Plonbiéres-les-Dijun) Gouffre des Dames (Velars-sur-Ouche) Trou qui fume (Saint-Romain) + 25m - 260 Grotte du Mont Auxois (Grésigny Sainte-Reine) Gouffre du Bois Chomard (Prenois) Puits Groseille (Arcenant) Trou de 1a Roche (Quemigny-sur-Seine) - 250 - 100 +50 +50 3 +18m 108 63 58 4a 44 43 42 42 42 36 35 33 31 30 30 30 30 -21- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 SPELEO-CLUB DE DIJON - SECTION 0! 1S-SUR-TILLE LE PUITS DES TAUPES (Lamargelle) Situé sur la commune de Lamargelle (21), le puits des Taupes atteint a ce jour une profondeur de 24 métres, Cette découverte intéressante est le fruit d'importants travaux de désobstruction réalisés durant l'année 1983. Situation et accds : Sur la carte IGN au 1/25 000° - 3 021 Ouest d'Aignay-le-Duc, les coordonnées sont les suiventes : x2 79 7 ye 283,200 5 z= 410m | be Lamargelle, il faut prendre 1'ancienne route de Dijon et parcourir envi- | ron 1 km. Dans la courbe, & 300 métres avant l'intersection avec le nouvel / Je route de Dijon, s'ouvre une combe avec des prés et des jardins. Au fond de cette derni’re, il faut prendre le chemin qui traverse un bois de sapin, et monter d'environ 350 matres. Le puits stouvre & quelques dizaines de m- | tres sur le gauche. Historique des explorations Le 26.03.1983 : Lors d'un retour de la grotte de la combe St Seine & Lamar- gelle, un cultivateur nous parle d'un endroit ou il y a quelques années dé- J pendant les coupes de bois, il avait remarqué pendant I'hiver que les arbres au-dessue d'un petit trou de 20 cm x 20 cm, étaient tout couverts de givre et qu'il en sortait de la vapeur. Le 02.04.1983 : Recherche du trou en question. Aprés quelques heures de pros~ pection, nous arrivons au fond de la combo ; un petit trou semble agiter les Feuilles mortes qui tapissent l'entrée. Nous allumons quelques feuilles ot toute la fumée se perd & l'intérieur. La nuit tonbe, nous balisons l'endroit pour y revenir avec pelles et pioches. : Le 03.04.1983 : Bernard disposant d'un palan ot de chaines, nous allons nous attaquer sérieusement au probléme. L'entrée élargie par nos coups de pioche laisse entrevoir un puits de 1,50 m x 1m obstrué par des éboulis sur une hauteur de 2m ; désobstruction, le vide se creuse : - 3m. Un gros rocher de 2 & 300 kg en bouche la continuité. Le 09.04.1983 : A l'aide du palan nous sortons cet énorme caillou et le vi~ dese usou'A = 8 m, sur un bouchon de terre et de conerétions, mais nous ave 2 espoin car cela sonne creux sous nos picds. -as- PUITS DES TAUPES Rae Spéléo chub de Dion .sectiond iss Tile SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 04.1983 : La seconde équipe part pour Lamargelle. Rémy Pataille, le bricoleur de 1'équipe a fabrigué un treuil mécanique pour remonter les seaux de terre et de cailloux. Plusieurs week-end sont nécessaires pour venir & bout de 2 mtres de terre et de gros rochers sur lesquels Jean-Louis aura laissé tomber pas mal do gouttes de sueur. Pendant. que les “anciens" creusent comme des forcenés, les jounes sont en train d'aménager le plate-forme de forage et de faire un toit’ au-dessus du puits. Le 21.05.1983 ; Nous sommes au matin de ce jour & - 11 m. Rémy F. descend et dit que nous tombons sur une Faille trés mince qui ne nous permet pas de passer. Découragomont... Rémy Pataille a bon espoir et excite notre passion émoussée. Qu'a cela ne tienne, nous allons élargir ; mais un énorme rocher bloque le passage et ctest trée étroit pour passer les sangles pour le soulever au treuil. Six heures de travail sont nécessaires pour le caler dans le coin d'une faille, dur, trés dur! Mais Rémy P, avait emené de bonnes bouteilles (pas d'oxygene celles-1A) qui remontent le moral. Le vide se crouse de nouveau, mais nos lampes n'éclairent pas le fond ear le puits continue sous nos pieds. Bernard plonge aussitét dans 1'étroiture haute de 3 met 0,40 mde large, il aurait dQ moins manger & midi car il faut appuyer sur son casque pour quil puisse passer. Oh!... crie Bernard, je suis dans une "salle" (car notre puits, Jjusqu'a - 10 m fait & peu pres 0,60 mde diamétre) “c'est beau, c'est ma- gnifique!" stexclame-t-il ; je trépigne d'impationce, “détache-toi" lui dis-je, "que je descende". Je passe 1'étroiture (plus facilement que lui, mes 68 kg me pormettent plus de fantaisies). Effectivement c'est beau ; des concrétions de calcaire immaculées d'une blancheur presque nacrée... Le sal- je mesure 2m x 3 met de 4a 5 mde haut. Elle sera baptisée la "salle de ja marie". Nous sommes &- 19 m. Petit sondage & la barre & mine ; ga son- he creux et nous sentons le courant d'air. Nous sommes soudain fatigués, hous ntavons pas l'heure, nous remontons, surprise... il fait nuit. Rapport & Is-sur-Tille avec l'autre équipe, c'est le joie. Le 29.05.1983 : L'équipe au complet se rend & Lamargelle et c'est les grands commencent. Rémy P, a bricolé des interphones pour correspondre avec la surface et emélioré son treuil pour remonter les seaux, on @ méme apporté le marteeu électrique pour élargir certains passages. Aprés une jour née de travail (dire que mon jardin n'est pas béché!) nous avons crousé sous nos pieds un passage de 0,60 m de diam@tre sur 3 m de hauteur dans un bou chon de terre et de cailloux pour arriver au beau milieu d'une nouvelle sal- le, celle-1A parallélépipedique de 1m de hauteur sur 6 m de long dont le point le plus bas se trouve & - 22 m. Nous la baptisons :"'salle des cubes". 12.1983 : Désobstruction dans le fond NE de cette salle avec le marteau que j profondeur - 24m 3 travaux arrétés A ce jour. Est-ce que ga continue 7... Remarque importante : Comme vous le savez tous, l'entente cordiale est trés difficile @ acquérir entre spéléos, chasseurs et propriétaires des terrains sur lesquels nous pouvons nous livrer & notre plaisir favori. Le puits des Taupes n'a pu @tre exploité que grace & l'autorisation du mai- re de Lamargelle et & la condition de fermer ce lieu par une plaque de con- treplaqué pour éviter aux chiens des chasseurs de tomber 4 1! intérieur. La section spéléo d'Is-sur-Tille prie instanmment les futuro explorateurs de bien refermer la porte. lee Merei Participants : Coquet Jean-Louis ; Frey Rémy ; Garnier Bernard ; Gasnisr Jéréme ; Pataille Rémy ; Pataille Florent. RB -ae- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 SpéLG0-Club de Dijon (Section d'14-sur-Tétee) LE TROU DES FACHES Lors des labours d'automne, M, Pagot de la commune d'Avot, souleve une lave avec sa charrue et découvre un trou de 0,80 m de diamdtre dont il ne discer- ne pas le fond. Aprés avoir protégé 1’entrée avec quatre piquets et du fil de fer, il prévient 1a section spéléo d'Is-sur-Tille dont Rémy Pataille. Situation Le trou des Faches s'ouvre sur le commune d'Avot en Céte d'Or. Du village, il faut emprunter 1a route d'Avelanges que l'on parcourera sur 2,5 km jusqu! au sonnet d'une céte. Le gouffre s'ouvre & 50 m A droite de la chaussée. Sur la carte I.G.N. au 1/25 000° "Grancey-le-Chateau Nouvelle 3021 Est", les coordonnées Lambert sont les suivantes : x = 801,50 y = 292,20 z= 430m. Le dimanche 20 Novembre 1983, 1'équipe au complet se rend sur les lieux ac- compagnée du cultivateur. A l'aide de nos lampes nous voyons le fond qui est en pente. La descente de cet &-pic nous permet d'arriver dans une salle de 7.8 8m de hauteur, large de 4 m, longue de 6 & 7 m. Des concrétions tapis- sent les parois, mais nous avons les pieds sur plusieurs dizaines de metres cubes do torre et de cailloux. Nous faisons descendre le cultivateur (pour qu'il puisse voir les racines de ses épis de blé). Depuis l'entrée, jusqu' au point bas, on mesure une profondeur totale de 12 métres. Trou des Faches 10 COUPE | | SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Spé-l60-Club de Déjon (Section d’ 1s-sur-Téeee) LA SOURCE DE CHAUME Chaume est un petit village distant d'environ 5 km au Nord de Fontaine-Fran- gaise. La source se situe 4 500 m & 1'Ouest du centre du village et alimente le lavoir. L'eau de cette source se perd rapidement, et une coloration en Janvier 1974, a permis de mettre en évidence une relation avec la grotte de Ja Cretanne. Mais pour l'occasion, c'est 1'amont de cette source qui a retenu notre attention, l'orifice laissant entrevoir une galerie basse & demi noyée. Situation Sur la carte 1.G.N, d'Is-sur-Tille (n° 7 - 8) au 1/25 000°, les coordonnées sont les suivantes : x = 826,55 y= 289,65 z = 250m Déroulement du pompage : Le samedi 19 Octobre 1985, nous arrivons & le source vers 15 H 00. Aprés a~ voir mis en route le dispositif de pompage, nous constatons que 1a pompe de Bernard ne posséde pas un débit suffisant pour assurer une baisse rapide du niveau de l'eau. De ce fait nous retournons & Is-sur-Tille pour chercher la pompe des sepeurs pompiers. Pendant ce temps, R. Pataille prépare un éclai- rage car nous sommes partis pour y passer la nuit. Gr&ce aux deux ponpes qui tournent en permanence, nous arrivons & tarir la source vers 18 H 00. Jéréme et Florent. revétent leurs tenues en néopréne ot les voici qui disparaissent dens cet étroit boyeu. Au bout de 30 mn, ils ressortent, la mine triste car cela continue mais c'est hélas trop étroit pour permettre le passage d'un homme. Retour @ Is-sur-Tille vers 20 H 00 aprés un copieux casse-crofte... Du point de vue géologique, 1a source de Chaume sourd & la base de 1'Oxfor- dien supérieur, au contact des marnes argoviennes et la perte du ruisseau somble s'effectuer a la faveur d'une faille. Participants : Rémy Frey ; Bernard et Jér6me Garnier ; Florent et Rémy Pataille. ure SOURCE DE CHAUME Coupe a7 SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Pompages en Cote d'Or... Les photos de la page suivante illustrent les résultats obtenus apres deux pompages doublés de deux belles désobstructions. Le premier (en haut sur 1a photo) s'est déroulé au Creux Tombain. Organisé par le C.0.5. 21, il a livré accés & un réseau d'environ 300 metres (arti- cle & paraitre)... Le deuxidme (en bas) a 6té moins prolifique (Source de Chaume. SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Association spét6otoaique de Cote d'0x [ASCO] ~ Spé2éo-club de Dijon (S.C.D.} RECHERCHES SPELEOLOGIGUES SUF LE RESEAU DE LA FONTAINE AUX OISEAUX par Patrick Degouve ($.C.D.} Apres les récentes découvertes réalisées dans le grotte du Neuvon & Ploubiéres (19 km de développement), il nous a semblé intéressant "effectuer quelques recherches sur les réseaux voisins exurgeant dans la val~ @@ de 1"Ouche entro Pont-de-Pany et Dijon. Une coloration effectuée par le S.R.A.E. (1979) & Prenois (12 km & 1'E. le Dijon) devait par ailleurs nous guider vers les différentes sources des envi ‘ons de Velars. En effet, lo colorant injecté artificiellement dens une carrié au Sud-Est de Prenois devait ressortir 2 la source aux Oiseaux et A celle du “avoir de Velars, mettant en évidence un trajet souterrain de 5,5 km. Malheureusement, l'absence de cavités sur le tracé hypothétique de la rivi- ere souterraine tant convoitée, devait hous compliquer la tache. C'est pour- quoi nes explorations (ASCO-SCD) se sont} 1 Limitées aux résurgences proches de Ve- | lars ot & quelques gouffres mis & jour dans une carritre située & 3 km de Pre- nois (voir Fig. 1) ve Sy {A SOURCE AUX OISEAUX ET LES AUTRES. RESURGENCES DU RESEAU. La seule résurgence pérenne du réseau semble étre la source du Lavoir, «et prend naissance dans un conduit ma~ onné situé & l'entrée méme de Velars, su bord de 1'Etang de la pisciculture \x 1 794,39 y + 261,07 z : 263 m) Une tentative de plongée (S, De~ rain 29 Fév. 1976) s'est soldée par un échee, le conduit devenant trop curoit su bout d'une dizaine de m&- Fig. 1 Caoqués de situation fa 1 Source Ouest 2 Source aux oéseaux 3 Source du Lavoir 4 Gouffre du Bots Chaumara 5 Gouffre de fa Carridne 6 Grotte du Neuvon w———e Coforation -34- SOUS LE PLANCHER 1986 N® 1 Fontaine aux Oiseaux Velars sur Quche Siphon amont (15m) croquis Plus en amont, on rencontre, dens le parc du chateau, la sour- ce aux Oiseaux, qui est un regard sur la rivire souterraine {x : 793,39 y + 260,79 2 : 265 m) Aprés de nombreuses désobstructions dans le siphon amont, en 1977 puis en 1984, il nous a été possible d'accéder & une galerie noyée (2,50 x 2,00 m), hélas obstruée au bout d'une quinzaine de metres ( - 3m) (Fig. 2). Ltaval, quant & lui, est irrémédiablement colmaté par des blocs et des cailloutis. Au débouché de la Combe de Fain, nous avons également obser~ vé en périodes de crues, plusieurs sorties d'eau, trés localisées. La plus importante, sourd dans le lit du chemin qui rejoint Fleurey. Ne pouvant entamer une désobstruction & cet endroit, nous avons transports nos pelles et nos pioches vers une autre émergence (Source Quest sur la figure 1) poche d'un affleurement de Conbienchien (x : 92,7 y : 260,57 z : 267m) En 1979, nous dépassons 1a pronfondeur de 4,00 m sens apercevoir 1» moin~ dre trace de conduit. Ainsi, une fois de plus, s'envolait l'espoir d'at- teindre le réseau par les résurgences. #5 QOUFFRES DE LA CARRIERE DU BOIS CHAUMARD (PRENOIS) En juillet 1976, alors qu'elle expioitait 1e-carriere de Prenois, Lentreprise Detouilion fit appel au S.C.Dijon pour visiter un gouffre mis & jour au cours des travaux. L'exploration s'effectue le 17 avril 1976 sans apporter de résultats bien probants. En effet, il s'agit d'un puits en diaclase pro- fond de 23 mtres et entrecoupé d'un palier a - 15 m. Le fond quant a lui est encombré par un éboulis important interdisant toute continuation (x: 792,75 y + 266,08 z : 495 m). Une seconde visite en 1982 nous per- mit de constater que le gouffre était robouché (Figure 3). En 1984, L'exploitation de la carritre cesse, ce qui mous per met de bien fouiller tes moin- dres anfractuosités. Ainsi, plusicurs cavités sont ontre- vues, ne dépassant jamais quel~ ques mtres. Ce ntest qu'au début de Ltannée 1985 que Cosimo Torre (ASCO) découvre l'orifice du gouffre du bois Chaumard apros avoir déplacé quelques gros blocs (x + 792,77 y : 266,12 z : 490 m). Les week-end sui- vents, plusieurs équipes se suceéderont pour désobstruer le fond du méandre (- 9). Apres 5 séances, le passage est forcé et le P. 10 est dex sc0.876 cendu. Au fond (- 21), un nou- veau méandre trés étroit, mais aspirant, nous engage & poursuivre les, tra~ vaux. Le 9 mars 1985 l'entrée n® 2 est percée, et 1'étroiture & la base du P 7 est franchie. La communication entre le point bas de la cavité (- 30 m) et Je méandre de - 21 paraissant évidente, nous interrompons les travaux dans co dernier et repertons nos efforts dans la galerie au bas du P 10 de la se- conde entrée (Figure 4). Le gouffre se présente sous la forme d'un vaste méandre haut d'une ving- taine de mtres ct s'étageant cur plusieurs niveoux, margués par des rétré- cissements (sommet des deux puits de 10 m.). Au Nord, (désobstruction en cours), la galerie converge en direction d'une faille importante, trés vi- sible sur le front de taille de la carriére. La cavité s'ouvre dans 1e bathonien moyen (calcaire de Comblanchien) qui a cet endroit est épais d'environ 50 m. Un sondage (B.R.G.M. 1985) proche ce entrée de la cavité a confirmé cette épaisseur, ce qui leisse supposer que le réseau hypothétique so situerait & une profondeur avoisinant 80 mé- tres. Les recherches, guidées par un courant d'air notable, se poursuivront en 1986 en espérant toutefois qu’aucune activité ne reprenne dans 1a car- ribre. -33- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Gouffre du Bois Chaumard 21 Prenois entrée 1 48.60. BCD 1985. - pegoned. Ont participé aux travaux sur le réseau : IF. Bafacey {ASCO} ; B. Benard (SCD) ; P. et S. Degouve (S.C.0.} 5 D. Ferry |RhinoLophes) ; P. Kindt (Rhinoophes) ; P. Laureau |S. B. Lebshan (S.C.D.) 5 J. Méchek (S.C. ; +0. . Torre (A.S.C.0. D.) 7 IM, Mokot (S, o1 ass ocosv senasaqosap saBeaned << 35.4 seunsioua3 P¥ewoeUD sicg Np sujgncg | SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 SPELEO-CLUB DE DIJON (S.C.0.) LA SOURCE DU RUI BLANC ( 21- BORDES PILLOT} par Patrick Degouve. Lrémergence du Rui Blane donne naissance & un Auissean pittoresque qui dévate ta combe du Rat en entaittant t' dpaisse couche de Tuhs catoaines, dessinant ainsi des cascareltes, des méandres canrécioux et de Larges gours... Apres un parcours abrien de 900 metres, i xefoint en réve gauche Le cours cu Yak Suzon. Quetques travaux de désobstruction dans cotte source, nous ont conduits a ta découverte de 230 mitres de réseaux noyes. Situation + L'émergence du Rui Blanc s'ouvre sur la commune de Bordes-Pillot, 20 km au Nord-Quest de Dijon. Sur la carte I.G.N. St Seine 1'Abbaye 3 022 Quest au 1/25 000°, les coordonnges gant les suivantes : X= 786,47 y= 2 270,08 z= 435m Bilan des explorations + En 1984, attirés par les charmes de cette combe boisée, nous entanons une désobstruction dans 1a source Nord, sans grande conviction. Mais tres ra- Pidement,nous constatons une amorce de porche se dessinant @ la base de Laffleurement rocheux qui avait guidé nos recherches. Trois séances de dé~ sobstruction seront suffisantes pour mettre & jour une galerie basse. Le 16 novembre 1984, nous pouvons ainsi explorer une soixantaine de metres dans un conduit noyé prometteur, jusqu'a un carrefour (B. Bernard ~ P. De~ gouve). Le 25 novembre, profitant du résultat de nos travaux, P. Kieuning poursuit l'exploration de 1a branche de gauche sur une centaine de mdtres. La branche de droite sera explorée, puis topographiée le 8 décembre 1984 (8. Lebihan - P. Degouve). Le 18 octobre 1985, bénéficiant d'un étiage excoptionnel, nous entreprenons avec le corps des sapeurs-pompiers de Dijon, de vider la source. Cette opération réalisée en prés do 4 h (pompe d'environ 120 m3/h) nous permt entre autre, de refaire la topographie et de terminer Ltexploration de la galerie Nord (Développement 230 m). Description du réseau (Fig. 1) = La vasque d'entrée (1,50 x 3,00 m) profonde de 2 métres se prolonge vers L'Ouest en une galerie basse encombrée par un éboulis pentu. Cing metres plus loin, on observe un premier carrefour (- 3 m). A droite, 1'exploration devient impossible en raison des dallos voluminousos qui jonchent le sol. Néanmoins, lors du pompage, nous avons remarqué une arrivée d'eau consé- quente provenent dun joint s'ouveant & la vote de eo conduit (impénétra- ble). Qn ace’de & le suite du réseau par un passage étroit (décapelage néces- saire) en controbas et & gauche du carrefour. Au-dela de cet obstacle, les dimensions deviennent plus confortables, et les éboulis disparaissent to- talement (galerie syngénétique). -a7- SOUS LE PLANCHER 1986 NY 1 A50 metres de L'entrée, aprés un coude marqué, on rencontre un second car- refour. A gauche, un bayau glaiseux semble correspondre avec la source péren- ne (Fig. 2). A droite, 1a galerie se prolonge encore sur une trentaine de mbtres jusqu'a un dernier carrefour donnant accés &@ la galerie Nord & droite et & Ja galerie Sud & gauche. Cette dernidre ne semble plus @tre en activité, et on constate au sol, un é- pais dépdt argileux qui s'accroit au fur et a mesure de la progression. Nos explorations se eont arrétées & 180 métres de l'entrée devant le turbidité de l'eau et 1'étroitesse du conduit. A 135 m, on remarque une diaclase d'une di- zaine de métres de hauteur devenant impénétrable. La galerie Nord, quant & elle, ne présente pas les mémes caractéristiques. Lo remplissage qui l'obstrue partiellement est constitué de graviers. Lors du pompage, nous avons découvert & 100 m de l'entrée, une diaclaso masquée par des blocs, qui exhalait un violent courant d'air frais. En poursuivant la pro- gression, on constate que la votte s'abaisse, et aprés une dernitre cheminée, Je passage devient impraticable (130 mde l'entrée). La topographie, effectuse lors du pompage donne un développement total de 230 m. Romarques sur la morphologie des conduits : La souree du Rui Blanc constitue trés certainement le débouché d'un réseau modeste, alimenté localement par les eaux de ruissellement. A cet égerd, nous avons pu observer lors d'un orage violent, 1a montée puis la baisse ex- trémement rapide du niveau de l'eau (environ 10 a 20 1/seconde & 1'étiage). La fracturation a influencé nettement 1a morphologie de, la cavité comme le montre la Figure 2. Les galeries ne présentent aucun signe de surcreusenent ce qui laisse supposer que ce jeune réscau a toujours fonctionné en régine noyé. Par contre,il est a noter que les galeries profondes ont entamé une phase de sédimentation et notamment 1a galerie Sud dans laquelle nous n'avons observé aucune circulation d'eau. Cela ne nous @ donc pas permis de détermi~ ner le sens de creusement de cette branche qui pourrait étre alors, soit un ancien affluent, soit une galerie avale, aujourd'hui colmatée... La cavité se développe entiérement dans les calcaires & chailles du Bathonien, au contact des marnes. 11 parait peu probable qu'une telle cavité nousylivre encore beaucoup de_dé- couvertes. Néanmoins, de méme qu'au creux Tombain, ou & 1a source de la Fon taine aux chats, on peut espérer aprés de courtes désobstructions mettre & jour d'autres réseaux de ce type qui, semble-t-il, sont fréquents dans notre département. Ont participé aux travaux de désobstruction et aux explorations + B. Bernard ; P. et S. Degouve ; J.F. Dusz ; D. Ferry 3 P. Laureau ; B. Lebihan 5 E. Leglaye ; J. Michel ; J.M. Molot ; P. Bouillot ; H. Rémy et 1'équipe spéléo du corps des sepeurs-pompiers de Dijon que nous tenons a remercier pour l'aide matérielle précieuse qu'ils nous ont apportée. Source du Rui Blanc vasque d ‘entrée 21 — BORDES - PILLOT z ¢ a Galerie Sud Gaierie Nord A et S. Degouve Core 1985. —_—__ -38- SDUS LE PLANCHER 1986 N° 1 20% 10: Diagramme d’orientation des galeries Pin de fissuration Deyo oes Source Nord (entrée temporaire) Figure 2 Source Sud (source pérenne) Arrivées d'eau Fissures observées Fissures supposées Remplissage argileux (galerie peragénétique ) SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 SPELEO-CLUB DE DIJON ($.C.D.} LE TROU DE LA ROCHE A QUEMIGNY par Patrick Degouve et Piexne Laurea. Le trou de La Roche & Quemigny-sur-Seéne iktusire parjaitement Le type de cavité quit est possible de rencontrer sous Les plateaux du Chativton- nais. Cotte région tr2s marquée par son passs geologique n'attixe qu’ excep- tionnellenent tes speleologues. Pourtant, La guotte de La Dowkx a Darcey, fe trou Madame & Duesmes, Le trou de £a Roche ez La Doudx de chatieeon sont 28 pour zémodgner de fa présence d'un karat digne d'intérdt. L'expto- nation détaittée du Tou de La Roche par Le S.C.Dijon devait nous Le con- fumer pucsquien 1985, Le développement de fa grotte atteint 4 405 m. Lorsque, de Dijon, on abords le Chatillonnais, on est tout d'abord frap- pé par le particularisme de cette région. La variété des paysages rencon- trés lors de la traversée du seuil de Bourgogne contraste avec la plénitu- de et la linéarité émanant de ces plateaux calcaires réquliers et austares, soulignés périodiquement par des vallées verdoyantes. C'est dans l'une d? elles, & 60 km & l'Ouest de Dijon que s'ouvre le Trou de 1a Roche, sur la commune do Quemigny-sur-Seine (lieu-dit : La Roche-Nuisement). (x = 774,32 3 y= 297,79 3 z= 330 m) (Fig. 1) La cavité donne naissance & un ruisseau, la "Barterette" qui, aprés un tra- jet de l'ordre kilométrique, rejoint 1a Seine & Quemigny. Il est important de souligner que 1a cavité est située sur la propriété de Monsieur et Madame Millecent qui utilisent le débit de la riviére pour a- limenter une génératrice d'électricité. Plus en aval, une pisciculture uti- lise directement l'eau du ruisseau. Pour ces différentes raisons, il convi- ent d'éviter de trop troubler le ruisseau (surtout en étiage) et de se si- gnaler auprés des propriétaires afin de préserver les bonnes relations qu’ ils ont toujours manifestées a 1'égard des spéléologues. Environnement géologique + Tout comme le paysage, le cadre structurel dans lequel se développe 1a ca- vité est simple et régulier, & tel point que 1a morphologie des conduits souterrains ne se trouve quo trés raremont perturbée. Le ruisseau s*écoule & la base du Bajocien (calcaires & entroques, épaisseur d'environ 30 m.) (Fig, 2) qui se trouve pris en "sandwich" entre les marnes du Lias (Toar- cion) et la fine couche de marnes & Ostréa (Bajocien supéricur). Dans la ca~ vité, on reconnatt trés facilement ce calcaire par la multitude des débris de Crinoides qui constellent les parois. Le réseau dont on peut penser qu! il est limité au Sud par le vallon de Vau (Ampilly-les-Bordes) est encadré par deux failles de direction varisque (Sud Dest- Nord Est). Le comparti- ment ainsi délimité se trouve relevé de quelques métres par rapport & ses voisins. Le petit vallon aitué au Nord de la cavité met on évidence ce dé- crochement. Au Sud, on peut considérer que la faille constitue la limite entre le bassin d'alimentation cu Trou de la Roche et celui du trou Madame (Duesme), cavité de moindre importance située quelques kilombtrres au Sud Est de Quemigny (A.S.£. n° 18, p. 89 8 96). Toute 1a cavité se développe dans les calcaires a entroques. Tl est proba- ble que le sommet du puits de 1'OUrsin perce les marnes A Ostréa, justifi- -a1— 4710000" d'aprés LGN. * Tracé souterrain et plan 9° 500 de surface @ Perte @sivhon (5.5) @Sivhon (8.5) @artuent @cheainée de 1!Oursin Fig ursang,T p94 org at6ry,T 2p SUUS LE PLANCHER 1986 N21 fiant ainsi le ruisselet qui en sort. Par contre, ces mémes marnes servent d'écran sur une bonne partie du réseau, et les seuls affluents notables pro- viennent de ruisseaux se perdant dans les vallons qui ont pu entailler le Ba- jocien supérieur (2 - 3 - 4 et 5 sur la figure 2). Historique des explorations Les écrits sur les premiéres explorations du trou de 1a Roche sont assez ra- res, voire méme inexistante... Notre précurseur, Clément Drioton renonce a visiter 1a grotte estimée impé- nétrable (1894) et préfére reporter son énergie sur le trou Madame qu'il con= sidére comme le "trop-plein” du trou de la Roche. Il faudra attendre le 12 Juin 1960 pour que Pierre Bourgeois accompagné de Nessicurs Choppy et Sarte- Jet mettent enfin en évidence 1' importance de la cavité. Profitant d'une pé- riode de sécheresse prononcée, ils explorent et topographient en deux séan- ces (16 et 24 Juillet 1960) 1 650 matros de galeries confortables limitées en anont par une votite mouillante. Dans un article paru dans Spelunca (Spe. lunea 1961 n° 1) Pierre Bourgeois qui s'est illustré par de multiples recher- ches hydrologiques dans le Chatillonnais, fait état d'observations offectuées par un radiesthésiste (Mr Renard) sur plusieurs cavités dont le trou de la Roche. En 1964 et 1965, le Spé1é0-Club de Dijon et un groupe parisien franchissent Jes vottes mouillantes. Mais les rares conptes-rendus publiés ne permettent pas de définir exactement le terminus de leurs explorations. Selon toute vraisemblance, il semblerait qu'ils n'aient pas dépassé le quatriame passage siphonnant (2). En 1975, Association spéléologique de Cote d'Or explore quelques diverti- cules et reprend entiérement la topographic. (ASCO 1975 n° 9), Deux années plus tard (1977), le Spéléo-Club de Dijon franchit 1a quatrié- me vote mouillente et explore les galeries au-del8... En 1978, le $.5 est plongé sur 190 mtres sans étre Franchi et on 1980 le méandre Rapotou et la galerie de 1a Grande Hotte sont déeowerts et topographiée (développenent 4 405 m), Le tableau suivant retrace les principales explorations menées depuis 1977 per le §.C.Dijon. 22.09.1977 1 Plongée de 1a prenizre voote mouiliante (VM 1) | P. + Degouve puis VM 2 et VM 3. Topo 170 m 23.09.1977 ! Plongée VM 4 puis exploration jusqu'a la che- ! P. Degouve ! minge de 1'Oursin. Topo 530 m. 1 P. Laureau ! Poursuite de l'exploration et topographic 1 (550 m), arrét devant le siphon terminal (5.5) ! Roconnaissance du méandre Rapetou (65 m) ! Topo de 1a galerie principale de l'entrée & 1a vm 1 (1 490m). P. Degouve P. Laureau 25.09.1977 i i Plongée du $.5 sur 50 metres. 14.06.1978 1 ! ! 1 RL Lavoignat}t 1 1H. Nouvelot 1 15,07.1978 1 Plongée du 5.5 sur 190 metres. 1 J.L. Carles jt ! 1P. Laureau i ! 1H. Nouvelot {t JL. 1978 # Début de Vescalade de ia cheminée de 1'Dur- sin ; topographie de 1a galerie des ancétres (30 mtres). Degouve P. Laureau J, Michel SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 15.07.1979 | Escalade de la cheminée de 1'Oursin. Degouve Lebihan 19.04.1980 ! Poursuite de 1'exploration du méandre Rapetou Degouve (285 m topo.) et fin de l'escalade de 1a che- Gaillard 1 minée de 1'Oursin (+ 24 m). Laureau Lebihan 27.04.1980 ! Exploration et découverte de 375 m de galerie Degouve derriére le méandre Rapetou, Arrét sur siphon ! A. Gaillard (galerie de la Grande Motte). 10.08.1980 ! Exploration et topographie du boyau de la Gran-! A. Gaillard de Motte (100 m). Gonin 14.09.1980 1 Plongée du siphon terminal de la galerie de la ! P. Degouve Grande Motte (S.6) - impénétrable & - 3 metres.! P. Kindt Lebihan 18.04.1961 1 Extrémité du boyau de 1a Grande Motte (10 m, Degouve trés étroit) ; affluent glaiseux (40 m) ; di- Leureau ! vers shunt (25 m) - total : 75 m, Description + - la riviére principale : 11 n'est pas vraiment surprenant quo C. Drioton ait jugs cette source im- pénétrable. I1 faut admettre que l'entrée de la cavité n'est guére engagea te surtout & une époque ol 1a combinaison néopréne restait du domaine de 1'i- maginaire. En effet, le trou de 1a Roche débute par un leminoir parcouru par le ruis- seau souterrain. La reptation aquatique se poursuit sur une. quarantaine de metres jusqu'a un carrefour de galeries basses. Abandonnant le cours actif, qui provient d'un joint trés exigu, il faut alors emprunter & gauche un lar- ge conduit (2 x 1m) occupé par de longs plans d'eau ponctués de quelques Sboulis provenant de la vodte (Fig. 3). Enfin, A 130 mde l'entrée, le pla- fond se reléve et recoupe un conduit de dimensions plus amples. A gauche, u- ne galeric inactive (galerie séche) (1,50 m x 1,50 m) correspond & un ancien exutoire de la riviére. Elle bute, 85 m plus loin sur une coulée stalagmiti- que proche de la surface. A droite, la progression se poursuit au travers de larges gours et trés ra- Pidement, nous retrouvons 1a riviére qui se perd en deux endroits dans des fissures quasiment impénétrables. Jusqu'a la premizre vodte mouillante, on ne rencontre pas d'obstacles ma- Jeurs, hormis une vodte basse & 1 300 mde l'entrée, La galerie est régulid- re (1,20 x 2,50) entrecoupée de temps & autres par quelques rapides. Toute- fois, on remarque, & 700 m de l'entrée, des changements fréquents de direc- tion baptisés a juste titre : "Les chicanes". La premigre vodte mouillante (1 545 m par rapport & l'entrée) (Fig. 4) cor- respond & un changement de diaclase trés localisé. Une immersion complete (- 2 m) s'impose, et pour plus de sécurité, il est conseillé la premitre fois de se munir d'une petite bouteille de plongée... Au-dela, i] faut traverser & 1a nage plusieurs bassins profonds avant d'ar- river a la vote mouillante (V.M. 2) que l'on contourne & gauche par une galerie exondée. Le troisitme passage siphonnant, cinquante métres plus loin, est court et peu profond, contrairement a 1a quatridme vo0te mouillante (V.M. 4) qui s'amorce parfois sur une dizaine de mdtres (- 1m) (1 840 mde Jentrée). -as— | | | SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Avant 1a plongée Ltentrée du Trou de 1a Roche Le laminoir d'entrée qui avait fait reculer nos pré- curseurs au début du sitcle... La galerie basse aprés les pertes. Zone d’entrée -as- vp Bis seque}}|inow! saqgnea sep euoz -as- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Trente métres pius loin, on accéde & un labyrinthe de petites galeries se recoupant les unes avec les autres. Curieusement, ce dotnier se développe aux abords d'une grande cassure (Est-Ouest) qu'emprunte désormais le rivid- re sur prés de 220 mtres. La section des galeries change d'aspect, et la vodte se perd par endroits dans une diaclase étroite, souvent impénétrable. A 2 120 mde l'entrée, le plafond est percé d'une haute cheminée d'ot! cou- le un ruisselet en période de crue (puits de 1'Oursin ; + 24 m). En poursuivant 1'exploration de la rivitre, on constate une diminution pro- gressive de 1a taille des galeries qui se confirme trds nettoment apres Lrerbranchonont du méandre Rapetou (2 430 m de l'entrée ; 1,50 m x-1,50 m) Fig. 5). De cet endroit, il ne reste plus qu’& parcourir une centaine de métres a- vant d'arriver au siphon terminal plongé sur 190 métres (- 5 m) (Fig.6). ~ Le méandre Rapetou et la galerie de 1a Grande motte + La situation de ces galeries, située en rive droite de 1a riviére, parait anachronique par repport au tracé du siphon terminal. Le méandre Rapetou semble n'étre au premier abord, qu'un simple affluent, mais on peut suppo- ser également qu'il constitue l'un des bras d'un delta plus vaste dont 1a mont serait la galerie de 1a Grande Notte. Cette dernitre, per oa taillo, pourrait étre un ancien drain principal qui ne fonctionnerait désormais que temporairement. Fig.5 a | -5O- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 2 hon terminal - Goupe Ltaspect trés déchiqueté du méandre Rapetou contraste avec les galeries parcourues précédenment. I) a été creusé sur un joint, entaillé par un méandre étroit et trés éprouvant pour le matériel. Progressivement, le largeur s'amenuise et le profil devient plus régulier (1 x 1 m) mais plus petit. Par ondroits, le sol est recouvert d'un épais remplissage ne lais~ sant qu'un passage exigu pour le spéléologue. Dans ce boyau, on note quel- ques départs de faibles dimensions. Aprés 140 m de progression pénible, nous débouchons enfin dans la galerie de la Grande Motte. A droite (Nord), ‘au sommet d'un ressaut, cette dernitre se poursuit sur une centaine de m- tres jusqu'a un colmatage argileux (étroiture). A gauche, par contre, le conduit devient spacieux (3 x 3m). Par endroits quelques amas de cailloutis obstruent partiellement 1a galerie. A 3 000 metres de l'entrée, deux passages bas englués d'argile se succtdent avant d'arriver au sommet d'une pente glaiseuse qui surplombe un plan d'eau si- phonnant impénétrable (plongée 5.C.D. 1980). Le niveau de ce dernier, va~ rie suivant les saisons ; de méme, la mousse observée ca et la laisse ‘supposer que certains passages sont noyés en période de crue. Les affluents + lis sont rares et leur développement ne dépasse jamais quelques dizaines de matres. Depuis le 5.5 jusqu'a l'entrée, on rencontre successivement + ~ le méandre Rapetou (deseriptior ci-dessus) = le puits de 1'Oursin (Puits remontant de 24 m avec arrivée d'eau) ~ affluent situs en Face de 1a 4eme vote mouillante (argile) - l'affluent des ancétres (boyau glaiseux - 30 m) = le boyau rive gauche = et le boyau du réflocteur. Chacun d'eux contribue A alimenter de fagon discréte le débit de la ri- viare mais leurs apporte cumulés ne représentent eu maximum que quelqu litres par seconde. Parmi eux, le boyau du réflec- teur découvert et topographié par 1'A.S.C.0. semble étre le plus important sur le plan du développement (134m). I] sta- git d'un conduit étroit se dé- veloppant tantot selon des dia- clases tantét suivant des joints de strates. Quelques baionnet- tes occupées par des plans d’ eau n'encouragent pas le visiteur & renouveler deux fois de sui- te 1'exploration. Lrextrémité de cet affluent butte sur deux passages étroits peu prometteurs. (Fig. 7) L'effluent rive gauche, quant a lui, ntoffre guére plus de réjouissanee. Et nous nous som mes refusés & topographier la centaine de métres qu'auraient parcouru les membres do 1'A.S. €.0. en 1975. Le développement cumulé de ces galeries permet d'avancer & co jour le chiffre encourageant de 4 405 m (se reporter & la spéléométrie dens les pages sui- vantes). Remarques. sur L'aspect et le morphologie des conduits + SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 y te10) BoYAU DU REFLECTEUR Fig.7 dps ASCO 75 I est évident que 1a tectonique a joué un réle prépondérant dans le creuse~ ment et 1a genése du Trou de 1a Roche. L'étude du plan permet de dégager deux orientations majeures. La premitre (N.N.E./S.S.W.) détermine le tracé de le riviére jusqu'au labyrinthe de la quatriame voote mouillante, et toute 1a galerie de la Grande Motte. La deu~ xiéme orientation correspond & la grande diaclase (N.W./S.E.) dans laquelle on trouve le puits de 1'Oursin. 11 est & noter que pour ce dernier cas, le profil de la galerie est différent laissant deviner une diaclase ouverte et oblique. De plus, si on se reporte a la figure 2, on S'apergoit que la faille pour- tant toute proche ne joue pas un rdle déterminant dans J'orientation des conduits. Des observations simileires ont été constatées pour d'autres réseaux Cote d'Oriens (Neuvon, Rochechavre, etc. Remplissages + Dans 1a partie active, on n'observe pratiquement aucun remplissage, mis & part quelques dépéts d'ergile ou de sable dans les bassins profonds et les diverticules. Seule, la galerie d'entrée est enconbrée de blocs provenant de la vote démontrant que celle-ci n'a pas encore atteint son profil d'é~ quilibre. On trouvera également quelques blocs ainsi que des graviers & la base du puits do 1'Qursin. Le sol de la galerie séche est tapissé de mondmilch recouvrant une épaisse couche d'argile. Dans le méandre Rapetou on rencontre & 130 metres de son embranchement avec 1a riviére, un remplissage intéressant (épaisseur 1m). SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 11 est composé de galets noyés dans un conglonérat d'argile et de graviers. On y trouve de nombreux fossiles, ou débris d’échinodermes. Dans la galerie de 1a Grande Motte, plus ancienne, le sol est jonché de dé- pots argileux recouvrant des éboulis instables (gros blocs) qui obstruent par endroits 1a quasi totalité du conduit. Plus en emont, ne subsiste qu'u- ne épaisse couche d'argile fluide qui masque une épaisseur considérable de sable fin (siphon 6). Enfin, comme de nombreuses cavités du Bajocien, le Trou de 1a Roche est dé- nué de tout conerétionnement, exception faite de 1a galerie séche qui conp- te quelques modestes stalactites. : Hydrologie + Une coloration (Bourgeois 1967) mise en oeuvre par le B.R.G.M. a démontré Ja relation entre les pertes d'Anpilly-Jes-Bordes et le Trou de 1a Roche. Mais ce dernier n'en constitue pas le seul exutoire car le colorant serait ‘Egalement apperu aux sources de Touillon (17 km & 1'Est).(Fig. 8)+ 7 Légende + D'aprés G. Berger, C. Megnien, L.J. Molinard, 7 B. Rambert et J. Thierry. Trou de 1a Roche et 3 Sources de Touillon @Pertes 'Ampilly (Gouffre du Pré Cotoillot + 773,18 x 293,77 x 369 m) (Gouffre de 1'Aigle Broquelle: 773,05 x 294,00 x 371 m). ©) Gouffre de 1'Abreuvoir @Gouffre du Chemin de Touillon Aueun doute qu'il serait trds intéressant de renouveler ces colorations, afin de déterminer avec précision le bassin d’alimentaticn du Trou de la Roche. 11 est curicux d'ailleurs que 1a source du Trou Madame pourtant toute proche ntait pas été surveillée. Dans le bulletin de 1'A.S.C.0., il est mentionné un tragage (7) provenant des environs de la Ferme de la Folie. (Fig. 2). Nous n'avons trouvé aucune trece et de ce fait nous n'en tiendrons pas compte, surtout que géclogiquement, 18 relation parait peu évidente (Faille). Quant & 1'origine du ruisseau nous nous bornerons & considérer comme P. Bein geois qu'il provient en grande partie des pertes impénétrebles d'Anpilly. On trouve également quelques ruisseaux localisés qui aprés avoir coulé eur les marnes & ostréa, disparaissent ou contact des calcaires & entries (lanes de combes). Clestle cas de Ja perte {7 sur la figure 2) situse sur -53- | | | ' | | -5a- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Jo flane de la Combe de Quemignerot (impénétrable). 11 est vraisemblable quielle alimente d'ailleurs 1'affluent du labyrinthe. Dans le bois de le Velle, en bordure de 1a Combe du Counoyot, le Spéléo-Club de ison a désobs- trué un petit gouffre (goutfre de 1a lisibre 773,68 ; 295,57 5 394m) qui Fait office de perte en période de crue. Céeat un puits en diaclese de 8m, étroit, obstrué & sa base par des blocs (Figure 9). En 1985 l'exploration du Trou de 1a Roche parait bien avancée voire mémo terminée. Mais cela ne doit en rien annihiler toute tentative de recherches et on peut espérer un jour ou l'autre approfondir la connaissance du réseau en réitérant 1a plongée du siphon terminal ou on entamant quelques désobs- tructions sur le plateau. Fig. Gouffre du Bois de la Velle PLAN sop 79 ‘Affluent des Ancétres BUITS de ’OURSIN PLAN - Echelle: 1/4000° __Affluent rive gauche Les GChicanes x Galerie Séche << TROVU DE LA ROCHE 21 QUEMIGNY sur SEINE x: 774,32 y:297,79 2:330m SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 SPELEOMETRIE DU TROU DE LA Riviare principale de l'entrée au Shunts et diverticules de la zone d'entrée Shunts et diverticules jusqu'a la V. Med Galerie séche ou galerie des stelac- tites Boyeu du réflecteur Affluent rive gauche Shunts et diverticules entre V.M. 1 et S. 5 + Cheminge de 1'oursin Galerie dos Ancétres Méandre rapetou et Galerie de la Grande Motte Siphon terminal (5. 5) Total ROCHE Développement ! Topo. Topo. Topo. ! Topo. Non topo. -55 -66- SOUS LE PLANCHER 1986 N° 1 Bibliographie + AMIOT (M), BRUNAUD (A) - 1976 - Lacs, foréts et riviéres de Bourgo- gne. p. 161. Editions Mars et Mercure. Strasbourg. AMTOT (M) - 1982 - Hydrogéologie. Documents sur_le Chétillonnais. Cahiers du centre d'études régionales de Bourgogne - (CERB) NO 1, p. 37 8 44. AMIOT (M). LAUREAU (P), RAT (P), THIERRY (J) - 1982 - Morphologie. Cahiers du CERB N° 1, p. 15 & 28. BALACEY (J.F.) ~ 1973 ~ Inventaire spéléologique de la Cote d'Or. "Spéléo-flash" N° 61, p. 7. Bulletin de la Fédération spéléo~ logique de Belgique. BALACEY (J.F.) - 1975 - Compte-rendu des activités. "ASCO", N° 9, Pp. 2. Bulletin de l'association spéléologique de Cote d'Or. BALACEY (J.F.) - 1976 - Travaux en Cote d'Or. "ASCO", N° 10, p. 16 Bulletin de l'association spéléologique de Cote d'Or. BALACEY (J.F.) - 1978 - Nouvelles de Céte d'Or. “ASCO", N° 13, p. 32. BALACEY (J.F.) - 1978 - Inventaire des cavités de Cote d'Or. "ASCO" NO12, p. 25. 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