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Toxicologie générale / acm Questions Choisir la (ou les) bonne(s) réponse(s). 1. De quels produits atropine sul- fate estelle antidote? A. Aspirine. B. Digoxine. C. Gaz sarin, D. Paracétamol, E, Insecticides organaphosphorés. Quel est l'antidote d'une intoxi- cation sévére au nitrite d’amyle ? A. Vitamine K1 B. Diazépam. €. Pyridoxine D. Blew de meéthyléne, E, Atropine sulfate, Lhépatotexicité prévisible d'un xénobiotique : A. est lige a une action directe du xénobiotique ; B. est dase-dépendamte C. induit des lésions reproducti- bles chez l'animal ; D, se caractérise par une récidive rare aprés réintroduction du xénobiotique ; E. fait intervenir le systeme immu- nitaire, Lhepatotoxicité imprévisible d'un xénobiotique : ‘A. est dase-dépendante ; B, est modifiée par une induction enzymatique 5 C. ne récidive pas aprés une nou- velle administration du xéno- biotique ; D. peut s'accompagner de signes bilite ; E, peut correspondre A une réac: tion immuncallergique. dhypers Lhépatotoxicité immunoallergi- que de halothane : A, est dose-dépendante : B. est liée a la constitution d’anti- corps anti-DNA par le sujet ; C. survient apres expositions mul- tiples ; D. peutaboutira une nécrose mas- E, fait imervenir Ie cytochrome P-450, Quels medicaments peuvent étre responsables d’hépatites cytoly- Hiques ? A. Paracetamol, Evaluez vos connaissances, + 9 10, B. Isoniazide C. Pyrazinamide. D. Ketoconazole. E. Disulfirame La stéatose hépatique ! A. est une surcharge en triglyeé- es; B. peut étre causée par un apport aceru en acides gras et glycérol dorigine periphérique 5 C. peut étre causée par Péthanol ; D, peut étre d'origine immunoal- lergique ; E. peut élre due a wne augmenta- tion hépatique de la synthése des acides gras. Quelles tumeurs du foie peuvent étre d'origine médicamemteuse ? A. Astroeytome B. Hepatome bénin C. Hépatocareinome. D. Gliome. E, Angiosarcome Quel type cellulaire ne se rencon- tre pas dans le foie ? A, Cellules endothéliales B. Cellules de Sertoli €. Cellules de Kupfler. D. Cellules étwilées (eellules de Ito). E. Hepatocytes. Quels medicaments peuvent pro- yoquer une hepatite chronique active? A. Paracétamol, B, Méthyldopa. C, Nitrofurantoine D, Clofibrare, E. Isoniazide. Quelle ingestion d'acide peut €tre neutralise par labsorption d'un produit basique ? A. Acide acétique. B. Acide sulfurique C. Acide nitrique 12, 13. 14, 16. Tome 1 D. Acide phosphorique E, Aucune de ces réponses. Linduction de vomissements est contre-indiquée en eas : A. ingestion d'acide ; B. d'ingestion de produit mous- sant ; C. ingestion dhydrocarbure ; D. de troubles de Ia conscience ; E. d'ingestion de convulsifiant. L'administration de sirop d'ipéca peut avoir comme effets indésira- bles : A. hypertension ; B. convulsions ; ., erampes abdominale: D. déshydratation ; E, constipation Concernant le charbon act A. il est dautant plus actif q est ingéré précocement ; B. il pent etre utilise en cas de contre-indication au — sirop dipéca ; €. il ne peut éire administré de maniére répetée ; D. une dose de 510g est suffi- sante chez T'adulte ; F, son utilisation contre-indique celle des émeétiques il Quel toxique ne présente pas elimination pulmonaire ? A. Acétone, B, Methanol, . Benzéne D. Curare. E, Oxyde de carbone. Quel debit urinaire correspond approximativement a celui d'une diurese forcée ? A. 50 mL B. 150 mLsAh. c. 400 mL D. 800 mU/h E, 1000 mUh, Taxicotagie générale 17. 18, 19, 20. 21 Pour quelles substances est-il utile de prescrire une diurése for~ cée en cas d'intexication ? A. Paracétamol B. Amphéiamines. C. Lithium. D. Antidépresseurs tricycliques E. Strychnine, Pour quelles substances est-il utile dalealiniser les urines en cas intoxication ? A. Barbituriques. B. Quinine ©. Salieyles. D, Strychnine. E. Amphétamines. L'utilisation d'anticorps « anti- médicament » ou immunothéra- pie s'utilise dans le traitement des intoxications aigues par: A. paracetamol ; B. carbamates ; C. digitaliques D, barbituriques ; E. antidépressenrs trieyeliques. Par quel mécanisme la N-acétyl- cysteine minore-telle les effets de VTimtoxication au paraccta- mol ? A. Alcalinisation des urines. B, Augmentation du débit urinaire horaire. Prévention de la déplétion du glutathion hépatique D. Activation du cytochrome P.450 hépatique: E, Formation d'un composé inactil par liaison covalente au paracé- tamol C Quel est le mécanisme de la toxi- ité rénale des aminoglycosides ? A. Lesions des mitachondries. B. Lesions de la membrane lyso- somale. ©. Lesions nuclésires. 22, 23. 24 25. 26. D. Blocage de la transcription. E, Aucune de ces réponses. Quelles substances peuvent etre responsables de nephrite inters- titielle aigué ? B-lactamines. Rifampicine. Thiazidiques. AINS. Acyclovir mona Quelles substances peuvent étre responsables de nécreses tubu- laires aigues ? A. Rifampicine. B, Produits de contraste radiolo- giques. ¢. Plomb. D. AINS. E, Cimetidine Quelles substances peuvent etre respotisables de cancers du rein ? A, Produits de contraste. B. Plamb. C. Ethylene glycol. D. Cadmium, E, Aucune de ces répanses. Quelle activité enzymatique uri- naire doit @tre mesurée pour rechercher des lésions mitochon- driales des cellules renales ? A. yglutamy!-transférase. B, Leucine aminopeptidase. C. N-acétylglucosaminidase. D. Glutathion-S-transférase. E, Glutamate déshydrogénase. Quelle étape ne participe pas au eycle du cytochrome P-450? A. Fixation de la substance sur la zone hydrophobe de lapopro- teine B. Passage du fer du noyan hemi- nique a Petat ferrique. C. Fixation de loxygine molécu- laine sur le fer reduit du noyan héminique. Evaluez vos connaissances, 27. 28, 29. 30, 31. D. Obtention d'un complexe oxé- noide. E. Production @'H,0, Concernunt les réactions dépen- dant du systeme mono-oxygénase : A. elles comprennent des réac- tions d’oxydation B. elles comprennent des réac- tions de réduction ; €. elles comprennent les hydroxy- lations aliphatiques ; D. elles peuvent conduire a la synthese de phenols ; E. elles peuvent conduire a la synthese de sulfones. Quelles substances sont biotrans- formées par les mono-oxygénases a cytochrome P-450? A. Stérotdes. B. Acides bi C. Acides gras. D, Prostaglandines, E. Leucotriénes. aires. Quels medicaments inhibent les cytochromes P-450 ? A. Amiodarone, B, Cimétidine. C. Phenylbutazone. D. Isoniazide. E. Glucocorticoides. Quels médicaments sont induc- teurs des cytochrames P-450? A. Fluconazole. B, Ethanol, C. Barbituriques, D. Insuline. E. Ranitidine. Les cytochromes CYPIA humains : A. constituent cytochromes P-450. compre- nant deux genes B. comprennent CYPLAL de locali- sation préférenticllement hepa tique 5 une famille de 32. 33 34. 36. 37. Tome 1 €. comprennent CYPIA2 dont le taux diminue au cours des pathologies inflammatoires ; D. comprennent CYPLA2 induc- tible par la fumée de tabac ; E, aucune réponse n'est exacte. Quel cytochrome C¥P est le plus abondant dans le foie ? A. CYPLA2 B, CYP2C19, C. CYP2D6. D. CYP2c80 FE, CYP3A4 Quelle substance ne subit pas de sulloconjugaison ? Paracétamol, Dopamine. Hydralazine Adrenaline Vaniline. mons Quel acide aminé participe a la conjugaison de l'acide benzoique ? A. Glutamine. B. Aspartate Cc. Alanine. D. Glycine, E. Valine. Quel medicament est activateur des 0-GST humaines ? A. Isoniazide. étamol. - pobarbital. D. Rifampicine. E, Carhamazépine, Ou prend naissance onde de dépolarisation du muscle cardia~ que? A. Noeud auricule-ventriculaire. Neeud sino-auriculaire. C. Réseau de Purkinje D. Faisi E. Myocarde ventriculaire aur de His. Quelle est la fréquence cardiaque de Fadulte aui repos? A, 30-40 batt/min. Taxicotagie générale 38, 39, 40, 41. B. 40-50 battmin C. 60-70 batt/min, D. 70-100 bat/min. E. 100-120 batvinin. Quel est le mécanisme de cardiv- toxicité de Phalothane ? A. Cardioaccélération par stimu lation sympathique. B, Cardio-inhibition par stimula tion parasympathique, C. Inhibition de Pactivité ATP-asi- que de la myosine D. Modification du taux dAMP cyclique. E. Inhibition de la phosphoryla- tion oxydative mitochondriale Quel médicament est susceptible dinduire une thrombose arté- rielle par vasoconstriction ? A. Contraceptils oraux. B. Ergotamine ©. Isoprénaline, D. Anthraeyelines, E. Pyrazoles. Quel est le mécanisme d'action de la cardiotoxicité des anthracy- lines? A. Diminution de la concentra- tion intracellulaire en calcium, B. Production de radicaux libres. €. Blocage des canaux ealeiques. D. Formation d'acroléine lite de maniére covalente avec les pro- téines, F. Inhibition des récepteurs -adré- nergiques. Quelle substance toxicomanogene peut étre & Torigine d’infaretus du myocarde? A. Cocaine. B. LSD. C. Eesiasy, D. Ether. E. Cannabis. 42. 43. 44. 45. 46. Quel est le mecanisme d'action des antiarythmiques de classe II {selon Vaughan-Williams) ? A. Dépression du canal sodique rapide, B. Allongement de la durée du potentiel action. C. Allongement de ls durée des périodes réfractaires cardiaques D. Inhibition des récepteurs adré- nergiques. E, Inhibition du courant calcique lent. Quelle est la cible des complexes immuns produits lors d'un traite- ment par 'amidopyrine ? A. Erythrocytes. B. Thrombocytes. C. Cellules endothéliales D. Granulocytes. E. Cellule souche multipatente Quels. medicaments provoquent une pseudo-neutropénie par adhé- sion des cellules sur Vendothelium vasculaire ? A. Histamine. B. Dextran. C. Pénicilline. D. Fer. E. Glucocorticatdes. Quelles substances sont a lori- gine de syndromes prolifératils ? A. Benzene B. Styrene, C. Oxyde d'éthyléne. D. Métaux lourds F, Chlorare de vinyle Les anticorps anti-rhésus pro- duits au cours d'un traitement par la methyldopa sont de quel type ? AL IgM. B. 1gG. C. IgE. Dz Igb. E. IgA. Evaluez vos connaissances, 48. 49, 30, Quelle est la durée de vie d'un globule rouge? A. 30 jours. B. 60 jours. C. 90 jours. D, 120 jours E_ 150 jours Quel type d’anticorps est produit au cours d'une anemie hémolyti- que lige @ un traitement a la pénicilline ? A. Antirhésus. B. Antisysteme ABO. C. Antisystéme HLA D. Antipénicilline E, Aucune de ces réponses. La détermination de la DLS0; A. est un essai de toxieité chre que; B. doit au moins etre elfectuée sur deux espéces de mammife C. a whe mauvaise reproduetibi lite inter- et intralaboratoire D. varie avec les conditions expe- rimentales ; E. est l'expression statistique de la dose du produit qui est sup- posée tuer 50% des animaux d'un lot dexpérience Les essais de cancérogenése : A. peuvent utiliser la voie orale ; B. durent six mois chez le rat; €. sont effeetués chez les deux sexes: D. étudient une scule posologie ; Réponses Vee 31. 33. 7. 8. a 10. i, 12. Tome 1 E. étudientau moins deux espéces, Quel organisme vivant est le plus couramment utilisé pour étudier les mutations géniques ? AL Souris, B. Rat. C, Souche bactéri D. Cellules humaines en culture. E. Souche virale Au cours de Tembryogenése, quelle est la période critique du systéme nerveux visi-vis des effets tératogenes d'un meédica- ment? A. 6 au 12 jour B. 15° au 36° jour €. 24° au 50° jour, D. 40° au 90° jour E, Aucune de ces répanses. ne. Les malformations induites par la thalidomide concernent prin- cipalement: A. les membres ; B. le coeur; €. les reins ; D. : E. Poreille interne. rte Quelle période correspond a la fartogenise ? AL Dela fécondation A la 8 B. Dela fécondation a la 38° semaine €. De la 8° 4 la 26° semaine. D. De la 8° 4 la 38° semaine. E, De la 12 a Ja 38! semaine ine ALBLCE B,C, E. A,B,C, D,E. Taxicotagie générale 13, B,C,D 14, ALB. 15. BD. 16. C. 17, B 18. A, 19. ¢ 20 21 22, A,B,C, DE 23, ABC. 24, B.D. 25. £ 26, 27. 2 29, 30, 31. 32, 33, 0. 3. 35, 36. 37. 38 39. 40. 41, 42. 43. 44 45. 46. 47. 48. 49. 30. 32. 33. 34. 31. SPER PE SUPE PS IP RENN EAS BLD, E B,C. DE Copyrighted material Toxicologie clinique / acm Questions Choisir la (ou les) bonnets) réponse(s) 35, Quelle est la dose létale moyenne en cas d'ingestion d'ethyléne gly- col chez l'enfant ? A. 0,5 mUkg. B, | mL/kg. C. 2mLAkg D. 35mg E. Aucune de ces réponses. Quelles propositions s'appliquent au traitement par lethanol d'une intoxication a Pethylene glycol ? A. Il linplique ane surveillance etroite de la glycémic, B. Il permet de diminuer la demi- vie de Péthyléne glycol. C. Testa metire en ceuvre le plus rapidement possible. D. I est administré per as ow par voie intraveincuse. E. Wa pour but de maintenir une alcoolémie a 2 g/L. Quelles caracteristiques s'appli- quent au méthanol ? A. Solvant B. Dialysable. 38. 60, C. Estérifiable D, Oxydant. E. Soluble dans l'eau, Quels sont les antidotes dune intoxication aigué au méthanol ? A. Glucose a 30 % B. Aprotinine C. Ethanol. D. 4-méthylp E. N-acéty] azale, stéine, Quel trouble observe-ton au début d'une intoxication salicylée ? A. Acidose métabolique B. Acidose respiratoire. ©. Acidose mixte D. Alealose métabolique: E. Alealose respiratoire Quelle manifestation pulmonaire est présente au debut d'une intoxication salicylée ? A. Polypnée. B. Bradypnée C. Pauses respiratoires. D. GEdéme aigu du pournon (AP). E, Aucune de ces réponses. 12 Evaluez vos connaissances, 6l, 62 63 o4 65, 66 Quels organes sont principale- ment touchés lors d'une intoxica- tion aux antidépresseurs ? A. Foie. B, Systéme nerveux central. ©. Coeur. D. Rein E_ Paneréas. Quelles propositions s‘appli- quent au flumazénil, traitement des intoxications aigués par les benzodiazepines ? A. Imidazo-benzodiazépine. B. Demi-vie longue. Antagoniste pur des récepteurs aux benzodi pines, D. Action irés rapide. E. Administration orale Quels signes cliniques peuvent Sobserver lors d'unc intoxication aigue par les neuroleptiques ? A. Coma ealme. B, Coma hypertonique. ©. Rigidité musculaire. D. Mydriase, E. Tachycardie Quel marqueut est le plus sensi- ble pour un dépistage précoce des buveurs excessifs ? A. GGT. B. ASAT Cc. ALAT. D. Volume globulaite moyen E, Transferrine désislylee Quel est le rendement énergéti- que d'un gramme d'éthanol ? A. + kcal. B, 3 keal ©. 7 keal. D. 9 keal. E. Nal. Quelles drogues produisent une dépendance physique faible ? A. Morphine B, Eestasy, 67. 68. 69. 71 Tome 1 C. Amphetamines, D, Cannabis, E. Tabac, Quels signes cli gnent une intoxication la cocaine? A. Myosis. B. Tachycardie C. Hyperthermic D. Delite E. Accélération du transit. ques accampa- me par Quel est le degre alcoolométri- que des boissons distillées ? A. 5°70". B, 20°-40°, C. 40°-70". D. 10°-50*_ E. 10°-70*. Concernant la pharmacocinéti- que de Fethanol A. sa résorption est plus rapide & jeun ; B. sa concentration dans le LCR est supérieure a celle dans le sang ; environ 30 % sont éliminés sans dégradation dans les urines : il se fixe préférentiellement dans le tissu graisseux ; E. il passe Ia barriére focto-pla- centaire Concernant enzyme alcool dés- hydrogénase (ADH) : A. cest une enzyme mouomeri- que; B. isoenzyme ADH2 est la plus active ; coenzyme ADHT est locali- sée dans l'estomac : D. elle metabo! ethanol ; E, elle est NAD-dépendante. Le systéme MEOS ; A, est une voie doxydation cyto- solique de Péthanol ; C. ¢ exelusivement Taxieotagie clinique 72, 73, 74. 75. 76. est NADPH clependant ; est une voie inductible ; produit des radicaux libres , métabolise exclusivement l'étha- nol. moos Quelle enzyme métabolise préfé- rentiellement Péthanol chez uw sujet buveur occasionnel ? A. Systéme MEOS. B. Glutathion S-transferase €. Alcool déshydrogénase D, Catalase. E, Aucune de ces réponses. Au cours de V'alcoolisation aigué, Véthanol dans le systéme nerveux central : A. agit comme une substance anta- gonisie GABA-ergique ; B. se fixe sur des récepteurs spe cifiques ; €. stimule la transmission dopa. minergique ; D, stimule la sécrétion d'endor- phines ; E. aun effet dépresseur Le coma alcoolique survient a par- tir d'une alcoolémie dépassant : A. T g/L. B. 2 g/l C3 aL D. 5 g/l. EL 8 g/L. En présence d'une aleoolisation aigué, on peut observer A. une acidose métabolique ; B. une hyperglycémie ; €. une hyperuricémie ; D, une polyurie ; E. une acidase respiratoire En présence d'une consommation excessive chronique dalcool, on observe : A. une él ation de la gamma- glutamyl-transférase (GGT) ; B, une microcytose ; 77. 78. 79. 80. BL 13 C, une bypertrighycéricdémie ; D. une élévation des transamina- ses ASAT-ALAT ; E. une dimimution des IgG. Les morphiniques : A. subissent un effet de premier passage hépatique aprés admi- nistration orale ; B. sont glycura- et sulfo-conjugues au niveau du foie ; C. ont une excrétion principale rent biliaire ; D. ont une demi-vie tres courte (< 1 heure}; E, peuvent @tre adminisirés par voie intramusculaire ou sous- cutanée. Quels signes cliniques sont retrau- vés chez un sujet en surdosage de morphinomimétique (overdose)? A. Troubles de la conscience. B. Dyspnée. €. Bronchoconstriction D. Troubles du rythme cardiaque. E. Troubles de la conduction car- diaque, Les effets centraux des morphi- nomimétiques sont : A. effet analgésique B. effet psychodysleptique ; €. effet bronchochonstricteur ; D. effet depresseur hypophysaire ; E. myosis pupillaire. Parmi ces produits, lesquels sont des antagonistes morphiniques purs ? A. Pentazocine B. Naltrexone. €. Nalorphine D. Naloxone. F. Butorphanol. Quel traitement n’est pas indiqué dans le sevrage d'un toxicomanc (morphine)? A. Methadone. Evaluez vos connaissances, 14 a2. 83. 4. 85, 86 B. Diazepam ©. Naloxone. D. Sulpiride. E. Ti¢monium. Parmi ces médicaments, quels sont les morphiniques adminis- trables par voie orale ? A. Subutex® (buprénorphine). B. Nalorphine® (nalorphine) C. Fortal® (pentazocine) D. Moscontin® (morphine sulfate), E. Palfium (dextromeramide). Le delai d'action du Narcan® aprés administration intraveineuse est de: A. | minute; B. 15 minutes ; C, 30 minutes ; D, | beure E. le Narcan® ne s‘utilise pas par vwoie IV Parmi les techniques suivantes, quelles sont celles qui s'appli- quent au dosage de la morphine dans les milieux bivlogiques ? A. Immunaenzymolagie. B. Radio-immunoanalyse (RIA). C. Polarisation de fluorescence. Immunonéphélémétrie Chromatographie en gazeuse mo phase Le cannabis : A. est essemtiellement fume ; B, peut étre ingéré ; C. est catabolise en tétrahydro- cannabinel ; D. est neurotawique ; E, agit sur des récepteurs céré- braux spécifiques La morphine : A. m'induit pas de tolerance ; B. agit en se fixant sur les recep. teurs des endorphines ; C. est responsable d'une dépen- dance physique et psychique ; a7. 88. 89, 90, oL Tome 1 D. franchit la barriére placentaire ; E, stimule la libération de subs- tance P au niveau des voies ner- veuses. Lheroine : A. est un dérivé de synthése de la morphine ; B. peut étre prisée ; C. peut étre fumee ; 1D. mapas d'effets lors d'une admi- nistration orale ; E. est utilisée sous forme de chlo- thydrate en injection intravei- neuse, La méthadone A. est um antagoniste opiace ; B. aune demi-vie proche de celle de 'hérome C. est un stupél D. niinduit pas sevrage ; E, peut provoquer une dépres- sion respiratoire ant ; de syndrome de Quel aniagoniste opiacé est a ulili: ser en cas de syndrame de sevrage aigu? A. Naloxone, B. Méthadone. C. Spironolactone. D. Phénytoine. E. Aucune de ces réponses. Leecstasy + A. agit sur les neurones choliner- giques ; B. inhibe la libération de séroto- nine ; C. est psychostimulant ; D. induit une hyperthermie pou- vant éve mortelle ; E. peut étre responsable dhepati- tes. LeLsD: A. est essenticllement ingéré ; B. estun hallacinogene puissant ; C. induit unc tolérance ; Taxieotagie clinique 92. 93, OF. 95. 96. D. induit une dépendance physi- que: E. induit une dépendance psychi- que. Devant les signes cliniques sui- vanis : mydriase, hyperthermie, déshydratation, tachycardie ; quelle intoxication aigué est la plus vraisemblable ? A. Aleool. B. Cannabis Cc. Lisp. D. Ecstasy. E. Heroine. Quels sont les mécanismes de toxicité des salicylés ? A. Stimulation du systtme_ner- veux central. B. Modification de la phospho- rylation oxydative des trans- porteurs d’electrons. Dépression des centres respi- rato D, Anémie hemolytique. E, Inhibition du cytochrome p-#50. Quel est le seuil létal (concentra- tion sérique) lors d'une intoxica- tion aux salicylés ? A. 50 mg/L B, 200 mg/L. €. 500 mg/L. D. | 200 mg/L. E. 2000 mg/l Quels traitements sont utilisa- bles en cas d’intoxication par les salicylés ? A. Vomissements provoqués B. Lavage gastrique. €. Charbon active D. Epuration extrarénale FE. Dialyse péritonéale. Quels signes observe-t-on au cours du syndrome de Reye ? A. Troubles de la conscience B, Syndrome extrapyramidal oT. 98. 100 101. C. Mydriase. D. Encephalopathie. E. Stéatose hépatique. Le paracétamol : A. est un dérivé de la phénacétine ; B. est fortement lié aux protéines plasmatiques ; C. ne franchit pas la barriére pla- centaire ; est sulfo-conjugue au nivean hépatique ; FE, aune deimieviec de 5 heures dD La dose thérapeutique du parace- tamol chez Fenfant est de ; A. 5-20 mg/kg} : B. 20-50 mg/kg/} ; C. 50-80 my/kyyj : D. 100-200 mg/ke/j ; E, 200-500 mg/ky/j L’hepatite cytolytique au para tamol Avest lige a la production de métabolites ¢lectrophiles par le cytochrome p-#50 ; B, prédomine dans les régions périportales ; . aboutit 4 une destruction irré- versible du foie ; est traitée par 'apport direct de glutathion ; E, peut nécessiter une transplan- tation hépatique. Quel traitement spécifique est employé en cas d'intoxication aigué massive au paracétamol ? A. Caféine, B. Naloxons C, N-acétyleystéine, D. Nitro-2-acétamina-4-phénal. E. Aucune de ces répanses. Quel pourcentage des intoxica- tions volontaires de Fadulte repré- semtent les intoxications aux ben- zodiazépines ? A. 20 %. 15 16 Evaluez vos connaissances, 102. 103, 104. 105. 106, 30%. 50%, 60 %. - 80%, roos Quels sont les traitements habi- tels d'une intoxication volon- taire aux benzodiazepines ? A. Intubation avec assistance ven- uilatoire. Lavage gastrique. Administration de charbon actif. Surveillance symptomatique, Epuration extrarénale, *); avec traitement cE. Le AL flumazenil (Anexate a une activité benzodiazépine- Tike ; est un antagoniste compet if des récepteurs aux benzodia- zépines ; agit en une minute aprés admi- nistration intra est administrable per os ; peut favoriser le declenche- ment de crises convulsives. D E Quelles techniques permettent le depistage ou Tidentification des benzodiazépines ? A. Chromatographie en phase gazeusc B. Chromatographie liquide haute performance C. Polarisation de fluorescence_ D. Immunonéphélémétric E, Chromatographie liquide cou- pléea la spectrometric de masse ‘Les carbamates sont utilisés comme: A. pesticicles ; B. anxiolytiques : C. hypnotiques + D. antidépresseurs ; T. neuroleptiques ; Quelles spéciali des carbamates ? A. Mogadon®. conticnnent 107 108. 109. 110 1d Tome 1 B, Equanil®. ©. Rivowril® D. Atrium®. E. Rohypnol® Quels signes cliniques s‘obser- vent au cours d'une intoxication aigué par méprobamate ? A. Convulsions. B. Coma. C. Choe hémodynamique. D. Polypn E. Fievre. Les antideépresseurs tricycliques : A. sont fortement hydrophiles ; B, ont une demi-vie longue (10 heures): C. sont fortement liés aux proidi- nes; D. sont métabolisés dans le foie ; E. sont N-monodémethyles en forme psychopharmacologique Le syndrome anticholinergique d@une intoxication aux antidé- presseurs tricycliques comprend : A. bradycardic ; B. mydriase ; C. remblements ; D. rétention durine E. troubles de Quels sont les facteurs de gravité dune intoxication aux antide- presseurs tricycliques ? A. Présence d'une depression res- piratoire. B. Présence de convulsions. C. Taux plasmatiques > 1 mg/L. (imipramine). D. Association aux IMAO. E. Age > 40 ans Hocution Quels antidepresseurs sont des derives des dibenzazepines ? A. Imipramine B. Amineptine €, Clomipramine. Taxieotagie clinique 112. 11 1i4. u 116. D. Iproniazide E, Desipramine . A partir de quelle dose dantidé- presseurs tricycliques parle-t-on d'intoxication grave chez l'adulte ? A. 200 mg. B. 500 mg. Clg D2g E. 4g. .Quelles techniques durgence permettent la recherche des anti- dépresseurs tricycliques dans les milieux biologiques ? A. Immungenzymologie (EMIT), B. Chromatographie en couche mince. C. Chromatographie gazeuse D. Chromatographie liquide hame performance. E, Immunofluorescence. en phase A partir de quelle concentration sérique une intoxication aux anti- dépresseurs tricycliques est-elle de mauvais pronastic ? A. 0.25 mgyL. B. 0,50 mg/L Cc. L mgt D. 13 mg/L. E. 3 mg/L. Dans quel miliew Vethylene gly- col n’est-il pas miscible ? A. Eau. B, Acétone. . Ethanol, D, Huiles, E. Pyridine, Quelle est la dose létale moyenne d'ethyléne glycol pour un adulte ? . 0,6 mLikg. Lo mbkg. . Lambie. 2,0 mLkg. . 3,0 mL/kg. monep 17 118. 119, 120. 12 . Quelle est la dose létale moyenne dethylene glycol pour un enfant? . 0.6 mL/kg. 1,0 mLAkg. . 14mLkg, . 2,0 mL¢kg. 3,0 mL/kg. roAeE Quel produit du métabolisme de Véthyléne glycol précipite dans les tissus ? Acide glycolique Acide glyoxylique, . Acide oxalique. . Acide [ormique Aucune de ces réponses. nonee Quels signes cliniques s‘observent au cours des douze premiéres heu- res dune intoxication aigué a Pethyléne glycol ? A. Troubles digestifs, B. Coma C. Edeme papillaire au fond dovil D. Nystagmus. E. Ebrict Quel est le mécanisme daction de Péthanol utilisé en traitement d'une intoxication aigué a Véthy- lene glycol ? A. Saturation de Palcool dest drogénase B. Inhibition drogénase. C. Inhibition drogénase D. Inhibition tion pyridoxine-dependante E, Inhibition de la synthése de Vacide formique de Valcool déshy- de la lactate déshy- de la transamina- Quel est le mécanisme d'action du 4-méthylpyrazole ? A. Saturation de alcool deshy- drogenase B. Inhibition de Valcool déshy- drogénase, 18 Evaluez vos connaissances, 122 123. 124, 125. 126. ©. Inhibition de Is lactate déshy- drogenase. D. Inhibition de la transamina- tion pyridoxine-dépendanie E. Inhibition de la synthése de Vacide formique, Quelle technique permet le dosage en urgence de léthyléne glycol ? A. Méthode enzymatique & alcool déshydrogénase en tampon TRIS. B, Chromatographie en phase gazeuse, C. Chromatographie liquide haute performance. D, Spectrométrie de masse. E, Isotachophorése. Quelle esi la demi-vie plasmati- que de Péthyléne glycol ? A. 05a 1 heure. B. La 2heures C. 346 heures. D. 8812 heures. E. 12a 18 heures. Quelle est la principale cause intoxication aigué au métha- nol? A. Ingestion d'amtigel. B. Ingestion d'aleoo! & bréler C. Inhalation de vapeurs de métha- nol. D. Ingestion d’essence. E. Aucune de ces répanses. Quelle est Ia demi-vie du métha- nol dans 'organisme ? A. 1 heure. B. 3 heures. . 6 heures. D. 12 heures. F. 24 heures. Quel est Norgane cible de la toxi- cité des formiates ? A. Le foie. B. Le rein. c, Veil 127, 129. 130, 131 Tome 1 D. Loreille interne E, Le poumon. Quels signes biologiques peu- vent étre observés au cours d'une intoxication aigué au méthanol ? A. Acidose métabolique B. Hyperglycémi C. Hyperlactacidémic D. Protéinurie. E. Glycosurie . Quel traitement est proposé pour stimuler le catabolisme des for- miates ? A. 44néthylpyrazole B. Ethanol ., Acide tétrahydrofolique. D. Phosphate de: pyridoxal E, Aucune de ces répanses. Quels recherches ou dosages sont réalisables pour contribuer au diagnostic d'intoxication aigué au methanol? A. Dosage du méthanol dans le sang, B. Dosage du méthanol dans les urines. €. Dosage du méthanol dans l'air expire D. Dosage de acide formique dans le sang. E. Dosage de acide formique dans les urines. Quelle molecule appartient a la famille des benzamides ? A. Flupentixol, B. Clozapine C. Haloperidol. D. Chlorpromazine E, Sulpiride. Quels systémes constituent les cibles des neuroleptiques ? Adrenergique. Histaminergique. Cholinergique. Dopaminergique. Sérotoninergique. Sone Taxieotagie clinique 132. Quelles propositions caractéri- sent l'intoxication aigué volon- taire par les neuroleptiques ? A. Elle représente la premie cause de tentative dautolyse par psychotropes. B. Elle est plus fréquente chez les sujets ages C. File est plus fréquente chez les femmes. D. Chez les malades psychotiques traités par neuroleptiques, elle peut étre favorisée par la levée dinhibition. E, Elle est plus fréquente que Tintoxication aigué volontaire par les benzodiazepines. e Réponses 55. 2B. 56. ALC, DL 57. A,B,C, E. 58. C,D, 59, E. 60. AL ol, BC. 62. A,C,D. 63, A,B,C, D,E. ot, EL 65, 66, 67, OB. 69. 70. 71. 72. 73. 133. 134 Quelle proposition ne s'applique pas a la toxicocinétique des neu- roleptiques ? A. La liaison aux protéines plas: matiques est souvent rieure a 90%, B. Les phénathiazines résorption la plus lente. C. La résorptian a liew pr ment dans l'intestin gréle D. Le pic plasmatique est atteint entre 2 et 4 heures. E. Ils hémato-encéphalique supe: ant la pale- franchissent Ja barritre Le syndrome malin des neurolep- Liques est caractérisé par : A. confusion 5 B. contractures : €. hyperthermie : D. bradycardie tion des CPK. A,C, D,E. A.C, D. A,B, E. A,B. C.D, E A.B, D. B,D. A.D, E. A.B, C, E. A.B, E, B,C, D. A,B,C, E. CE c,D, BE. ALB. 19 Evaluez vos connaissances, 20 Tome 1 93, 114. D. o4. 115. E 95. 116, C 96. 117,B 97. 118, C. 98. 119, A,B,C, D, E. 99 120. A. 100. C. 121.B. 10L.E 122. A. 102. 123. ¢. 103. 124, B. 104. 125, E 105. A, 126, C. 106, 127, A,B,C, D, E. 107, 128, C. 108. 129, A, B,D, E. 109. 130. E, 110. 131. A,B,C, DE Lu. 132. €,D 112.6. 133, B. 113. A, E. 134, A, B,C, E. | Cas cliniques Enoncés Cas clinique 1 Un homme de 65 ans est amené aux urgences par le SMUR, appelé par un voisin. Cliniquement, il est dans un coma reéactil. Lexamen trouve + un syndrome pyramidal ; © une mydriase bilatérale réactive + + TA 14/8, PC 130, FR 12/min 5 * ECG normal, Le patient a convulse 4 l'arrivée dans le service, Dans son appartement, deux boites vides d'Anafranil® 75 mg (boite dle 20 cp) (clomipramine) ct une boite vide de Lexomil® (boite de 30 cp) (bromazépam). Taxieotogie clinique 21 Le diagnostic dintoxication mixte antidépresseur Uicyclique (ADT) et benzedia- zépine est retenu. 1, Quels sont les critéres de gravité chez ce patient ? 2. Quels sont les mécanismes de toxicité des ADT ? 3. Quelles sant les techniques de recherche des ADT dans les milienx biologiques ? 4. Quelles sont les techniques de recherche des benzodiazépines avee leurs avantages et leurs inconvénients ? Quels sont les grands principes de traitement de cette intoxication (sans la surveillance) ? Cas clinique 2 M. G.. 31 ans, héroinomane, est amené aux urgences par les pompiers. I a éré découvert comateux dans une cage d'escalier, A fexamen, il est somnolent et ne répond pas aux ordres simples camme celui d’ouvrir les yeux, II est sensible a la douleur et réagit en conséquence, Ses pupilles sont en myosis et sa fréquence res- piratoire est ralentie, Les gaz du sang artériels montremt une SaQ, 8 89% en air ambiant 1. Quel est le diagnostic le plus probable ? Sur quels arguments ? 2. Quel test diagnostique et thérapeutique permet de sortir le patient du coma ? Quel est son meécanisme physiologique ? 3. Comment ce test est-il pratique ? 4. A distance de cet épisode, un traitement substitutif est proposé a ce patient. Décrivez les différentes étapes que comporte ce traitement. Cas clinique 3 M. X., 19 ans, est transporté aux urgences pour avoir absorhé huit heures aupara- vant deux boites de Doliprane® en comprimés. Les deux boites qui étaient neuves ont été retrouvees vides aupres de lui. II ne se plaint que de nausées et de douleurs abdominales. 1, Quelle est la dose de paracétamol qui est supposée avoir été ingérée ? Qu’en vous ? pens 2. Quel est le mecanisme de la toxicite hépatique du paracetamol ? 3. Quelles techniques permetient de doser le paracétamol ? Quelle est la valeur pronostique de la paracétamalémie ? 4. Quel antidote spécifique pent étre utilisé et selon quelle posalogie ? Cas clinique 4 M. T., agé de 48 ans, routier, est admis aux urgences pour troubles de la cons- cience. I vient d'etre retronve par un collegu . inanime an volant de son catnion, sur un parking d'autoroute, Ce dernier signale quwil était tres déprimé suite a des problémes familiaux. 22 Evaluez vos connaissances, Tome 1 A lexamen clinigue, le sujet est dlifficilement réactif, ouvre les yeux sans répondre aux ordres simples. Le patient est apyrétique, la pression artériclle est de 145-80 mmHg, le pouls a 75/min. et la fréquence respiratoire 4 22/min. © Le bilan biologique est le suivant : — Na* : 140 mmol/L ; — Kt; 5,0 mmoV/L ; — CI: 105 mmol/l ; = urée: 7 mmol/L ; ~ eréatinine + 130 pmol/L = glycemic: 7,1 mmol/L; ~ Cat?) 1,75 mmol/L; = osmolalité : 338 mOsm/Kg : * Bilans hepatique er cardiaque : normauy. * pH artériel - 7,10. + HCO, 7 mmol. * Recherche de corps cétoniques urinaires ; négative * Recherche de glycosurie : négative. + Recherche de toxiques (opiacés, benzodiazepines, alcool, paracétamol, salicylés} négative. 1, Commentez le bilan biologique. Calculez le trou anionique: 2. Quel diagnostic évaquez-vous ? Sur quels arguments ? 3. Comment confirmez-vous le diagnostic ? Quel est le mécanisme de l'acidose ? 4. Quel traitement spécifique metiez-vous en ceuvre ? Quel en est le mécanisme action ? quel mécanisme la pathologie en cause chez ce patient peut-elle provoquer une brusque dégradation de la fonction rénale ? “ Cas clinique 5 Mme T., agée de 56. ans, est amenée aux urgences par les sapcurs-pompicrs. Son mari raconte qu'elle aurait ingeré la veille au soir de V'alcool a braler a son domi- cile. Ce dernier a appele les secours le lendemain matin lorsque sa femme, qui pre sentait au réveil des troubles de la conscience, lui a avoué son ges! bouteille d'alcool a braler d'un litre qui est a moitie vide. A Vexamen clinique, la patiente est obnubilée, elle se plaint de douleurs abdomi- nales et de céphalges. Sa respiration est rapide Ha apporté la 1. a) De quelle intoxication soulfre cette patiente ? b) Quel dosage permet de la quantifier ? 2, Quelles sont les principales anomalies biologiques observées au cours de ce type d'intoxication ? 3, a) En dehors du décés, quelle atteinte viscérale conditionne le prenostic de cette patiente ? b) Par quel mécanisme ? c) Quel parametre biologique simple constitue un marqueur pronastique de cette atteinte viscérale et de survie ? 4. Quelles sont les grandes lignes du waitement & metre en ceuvre ? Taxieotogie clinique 23 Corrigés Réponses au cas clinique 1 ve Terrain ; 65 ans. Quantité de produit potenticllement ingérée (1,5 g de clomipramine ; 1,8 g de bromazépam) Clinique : coma, convulsions. Syndrome anticholinergique « atropin lilee » Action myocardique directe * inotrope - 5 + dromotrope - ; + eflict quinidine-like Abaissement du scuil épileptogene Effet sedatif par action adrénolytique et antihistaminique. Action sur Fhumeur. Effet cardio-vasculaire par effet adrénolytique et inotrope « Urine ou liquide gastrique: extraction a Vaide d'un solvant organique en iniliew tamponné puis dosage par chromatographic sur couche mince, par chromatographic en phase gazeuse ow par chromatographic liquide haute performance. Des techniques spécifiques par immuncenzymologie (EMIT) ou polarisation de fluorescence (TDx® Abbott) ont aussi été proposées. Méthodes immunoenzymologiques (EMIT, FPIA) sur le sang et Purine ; + rapide, facile ; * pas d'extraction ; * sensibilité moins bonne (0,3-2 mg/L) ; + méthode semi-quantitative Méthodes chramatographiques : * en phase gazeuse : * liquide haute performance ; * conservation des éehantillons plus thermique) ; + sensibilité bonne (5 4 50 ng/mL}; « meéthodes quantitatives. licile (dégradation photochimique et Pas de traitement spécifique : uniquement symptomatique. Lavage gastrique et ingestion de charbon active (si Tétat de conscience le permet); jusqu’a 12a 24 heures aprés Vintoxication {ralentissement de la vidange gastrique par les ADT), Injection de lactate de sodium en cas de troubles de la conduction intracardia- que avec apport systématique de potassium. Pas de flumazenil (Anexate™) en cas d’ingestion associée d'une substance con- vulsivante (ADT++}. " Evaluez vos connaissances, Tome 1 Réponses au cas clinique 2 1. Diagnostic probable : overdose aux morphiniques Arguments : coma avec myosis bilatéral ct dépression respiratoire (bradypnéc, Sa0, abaissée) chez un sujet héroinomane connu 2, Test dantagonisation ala naloxone (Narean®, Nalone®), Mécanisme ; aux doses thérapeutiques, la naloxone a une activité purement antagoniste sur les récepteurs aux opiacés Vinjection de naloxene va déclencher un syndrome de sevrage. En cas de dépendance aux opiacés, 3. Une premiére dose de 0.4 & 2 mg est administrée par voie IV et répétée toutes les 2-3 minutes jusqu’au réveil du patient et @ la levée de la depression respiratoire (la SaQ, doit etre » 95% en air ambiant). Si une dose totale de 10 mg n'est pas suffisante, il faut envisager un autre diagnostic a la depression respiratoire 4, On proposera un traitement substitutif par la methadone. Il comporte quatre phases successives : * phase d'évaluation préalable de la situation du patient : degré de pharmaco- dépendance, variété des. produits ; trajet préalable du sujet: antécédents, cures et échecs préalables ; lien familiaux et sociaux ; degré de motivation 4 suivre le traitement ; * phase dinduction : equilibration de la posologic quotidienne telle que le patient ne subisse pas d'effet de manque; + phase de stabilisation : plus ou moins longue, elle se compte en années et per- met le suivi médical et la réinsertion sociale du sujet ; # phase de sevrage : en quelques semaines Réponses au cas clinique 3 1. Les boites de Doliprane® contiennent 16 cp & 500 mg ou 8 cp 4 1 000 mg soit 8g. Le patient est donc suppos¢ avoir ingéré 16 g de paracétamol. Il existe un risque Iétal chez Padulte pour une dose dépassant 10 g. 2. A forte dose, une fraction importante du paracétamol est transformée par les cytochromes p-450 en N-hydroxyparacetamol, lui-méme transformé en N-acétyl-p-benzoquinonéimine. Ce métabolite réactif en exces, ne peut alors plus étre inactive par le glutathion réduit ct va se fixer de maniére covalente aux protéines hépatiques et provoquer une nécrose centrolobulaire. On comprend alars que la toxic! du paracetatnel est aggravée par les Inducteurs enzymatiques (alcool, traitement par les barbituriques) et en présence d'une déplétion en glutathion 3. 1 techniques utilisables sont technique immunologique par polarisation de fluarescence + + chromatographic en phase gazeuse 5 chromatographic liquide haute performance ; Taxieotagie clinique Réponses au cas c! * spectrometric UV ; + méthodes colorimétriques. La concentration plasmatique en paracétamel a un caractére pronostique, sur- Je délai séparant le prélévement de ingestion est connu. Ainsi, il existe un risque élevé @hépatite grave lorsque la paracétamolémie est supéricure & 200 mg/L ala 4 heure, 100 mg/L a la 8 heure et 50 mg/L a la 12° here tout a prévention des lésions de cytolyse hépatique fait appel 4 Fadministration de précurscurs du glutathion ou d'autres molécules riches en groupement SH. On injectera par voie LV, si possible avant la 10° heure, de la N-acétyleystéine, * Dose initiale ; 150 mg/kg dans 250 mL de sérum glucosé isotenique en 13 minutes. + Puis, 50 mg/kg dans 500 mL de serum glucose isotonique au cours des 4 heures suivantes. * Puis, 100 mg/kg dans 1 000 mL de sérum glucos¢ isotonique au cours des 16 heures suivant Au total, 300 mg/kg doivent étre administrés en 20 heures. we 4 Il existe une acidose métabolique sévere avec hyperglyeémie modérée. Elle Saccompagne d'une hypocalcémic, Il existe une hyperosmolarité avec un trou anionique important: Nat + K* = (Cl + HCO) = 140+ 5 = 107 = 7 = 31 mmol. Une intoxication aigué volontaire a léthylane glycol (antigel) Arguments en faveur intigel : profession routie! + intoxication volontaire : syndrome dépressif + sémiologie : troubles de la conscience avec somnolence ; * bilan biologique ; acidose métabolique sans hyperglycémie ni eétose, hypo- calcémie, association d'une hyperosmolarité et d’un trou anionique imper- tant suggérant la présence danions non dosés. Laugmentation modérée de la créatininémie peut faire craindre la survenue d'une insullisance rénale widémie wraie au cours des intoxications A woter quvil wexiste pas d’hyperlac aignés a l’éthylenc glycol ; il existe de fatsses hyperlactacidemies qui peuvent égarer le diagnostic et qui sont li¢es A une interférence des metabolites de léthyléne glycol (acides glycolique et glyoxylique), notamment avec les élec- trodes a lactates des appareils de gaz du sang, Recherche d'un flacon dantigel dans le camion du sujet, On pourra, si re, faire une recherche d'éthyléne glycol si un flacon non étiqueté est retrouveé. Recherche d'ethylene glycol dans le sang, les urines ou le liquide gastrique du patient. Les dosages sont du domaine de laboratoires spécialisés (CPG, CLHP) et Ton wattendsa pas les résultats pour traiter le pa ethylene glycol peut avoir él métabolisé et la recherche devient négative dans le sang nécessa ot. Aun stade avaneé, tout 25 26 Evaluez vos connaissances, Tome 1 Lacidose métabolique est lige aux mélabolites toxiques de Tethylene glycol (acide glycolique, acide glyoxylique). I n'y a pas d’acidose lactique dans ce type intoxication. 4. Cesi une urgence médicale. Il faut bloquer Voxydation (par alcool déshydrogénase) de Véthyléne glycol en métabolites toxiques par un mécanisme de compétition. Soit en utilisant [éthanol 95° (uraitement historique ; par voie IV dans du soluté glucosé ; dese de charge : | mL/kg puis dose d'eniretien de 0,1-0,3 mL/kg, 4 adapter en fonction de Faleoolémic), soit en utilisant le 4-méthylpyrazole (traitement hospitalier ; voie 1¥ lente dans du soluté glucose ; dose de charge: 15 mg/kg puis doses d’entretien degressives toutes les 12 heures). On discutera de l'opportenité d'une épuration extrarénale de ethylene glycol et de ses metabolites 5. Par la formation dacide oxalique qui se depose sous forme de cristaux oxalate de calcium au niveau des tissus, et plus particulizrement dans les reins, Cette pre pitation est responsable d'une néphropathie organique aigné avec insuffisance rénale aigué. Une épuration extrarénale peut Gtre nécessaire, Les cristaux peuvent étre recherchés dans les urines et contribuer an diagnostic dimtoxication & Véthyléne glycol. La combinaison de acide oxalique au calcium est responsable de Phypecalcémie observée au cours des intoxications a Péthylene glycol Réponses au cas clinique 5 1. Laleool & braler est un melange qui contient de l'éthanal (environ 90 %) et du méthanol ou alcool methylique (5.4 10 %) Cette femme présente done une intoxication au méthanol, La biodisponibilite digestive du méthanol est de 100%. Le pic plasmatique est obtenu une heure aprés Pingestion et sa demi-vie est denviron 24 heures, Vubsorption concami- tante @alcool (ce qui est le cas ici} augmente la demi-vie. Ce sont les metabolites hépatiques du méthanol qui sont toxiques, ce qui expli- que absence de signes cliniques au cours des premieres heures de lintoxica- tion, L'obnubilation, les céphalées et Pangmentation de la frequence respira- toire (lige a Pacidose) temoignent de état d’avancement de intoxication, On peut doser le méthanol sanguin par CPG. 2. Une acidose métabolique avec pH et bicarbonates abaissés. Un trou osmolaire (différence emtre losmolarité mesurée par abaissement eryoscopique et losmolarité caleulée & partir du ionogramme sanguin) qui Lémoigne de substances de faible poids moléculaire mais A forte concentration molaire Une augmentation du trou anionique non expliqué par une augmentation des lactates. 3. adh traduit d'abord par an cedéme papillaire, Il se produit ensuite des troubles de la vision des couleurs avec mydriase bilatérale (atteinte de la motilite cinte ophtalmique. Elle survient quelques heures aprés Fingestion et se Taxieotagie clinique imirinséque de loril) et diminution dw champ visuel, Il stagit dune névrite optique conduisant a une cécité bilatérale irréversible. b) La toxicité est lige an métabolite hépatique du methanol, lacide formique. Son dosage n’est pas de pratique courante. c) La profondeur de Pacidose, Un pH artériel < 7,0 4 Padmission est de mauvais pronostic (80% de déces), Le pH artériel est inversement proportiannel a la concentration plasmatique en acide formique et conditionne aussi le pronastic ophtalmique. C'est une urgence médicale. Pas diindication de lavage gastrique car ingestion date de plus de 2 heures Alealinisation par perfusion de biearbonates Blocage de Toxydation du méthanal en acide formique par l'éhanol (dose de charge puis d’catretien afin de maintenir une éthanolémie a environ | g/L pour saturer alcool deshydrogénase) ou par le #-méthylpyrazole (dase de charge 15 mg/kg puis d'entretien 10 mg/kg toutes les 12 heures ; traitement de réle- rence car moins deffets secondaires que léthanol). puration extrarénale eh cas d'intoxication grave ; méthanolér: atteinte visuelle, coma, acidose majeure, Apport dacide folique pour diminuer Vatteinte visuelle Prise en charge psychiatrique au décours de l'épisode aigu. > 0,5 g/L, Copyrighted material Toxicologie professionnelle / acm Questions Cheisir la (ou les) borne(s) réponse(s) 135. 136. 137. Quels agents sont responsables de pneumoconioses ? A. Poussitres minérales. Phos; » Siliee. , Ammoniac. . Asheste. ne. B, C. D E Quel xénobiotique provoque des lesions dégéenératives pulmonai- res par formation d’espéces réac- tives de Poxygene ? 2-méthylfurane. Wlonocrotaline, 4-ipoméanol Paraquat Ammoniae mMoOeS Quel radical hautement réactif est responsable de fa toxicité du benzéne au niveau de la moelle osseuse ? A, Monoxyde dazote. B. Radical phénoxyl. ©. Radical hydroxyle D. Radical superoxyde 138, 139, 140, F. Radical peroxyde. Quelle est la voie préepondérante de pénétration du benzene dans Torganisme ? A, Cutanée. B. Orale. C, Pulmonaire D. Muqueuse. E. Aucune de ces répanses. Au cours (une exposition profes- sionnelle, quelle quantité de ben- zene est rejetée dans l'air expiré ? AL 0%, B. 20%, C. 50 %, D. 80%. FE. 100%. Sous quelle forme est éliminé le benzene dans les urines ? A. Inchangée, B. Phenol. C. Epoxy benzine. D. Trans-diol. E. Le benzene n'a pas délimina- tion urinaire 30 Evaluez vos connaissances, 141. 142. 143. 144. A quels niveanx le benzine exerce- Lil une action toxique ? A. Systéme nerveux central. B, Systéme immunitaire. C. Tissu hématopolétique. D. Activité promotrice de tumeurs. E. lnhibitions enzymatiques. Quels signes bivologiques sont observés au cours d'une intoxica- tion chronique au benzene evo- luce? A. Thrombopénie B. Anémie C. Leueopeénie. D, Thrombocytose E. Polyglobulie. Coneernant Vacide muconique urinaire : A. c'est le metabolite principal du benzene ; B. il est spécifique d'une exposi- tion au benzene ; C. son dosage constitue la techni- que de référence pour rechercher une exposition au benzéne ; D. son dasage est moins fiable que le dosage des phénols uri. naires pour étudier une expo- sition au benzene ; E. son dosage doit étre complete dun dosage de lacide muconi- que dans Vair expiré. Quelle est la valeur limite moyenne exposition au benzéne en milieu professionnel en France en 2005? A. | ppm. B. 5 ppm. Cc. LO ppm D. 20 ppm. E. 30 ppm. Quelle propriété phy: de oxyde de carbone est fausse ? A. Inodore: B. Incolore C. Absorption dans linfrarouge. 146 147. 148, 149, Tome 1 D. Soluble dans l'eau E, Non absorbé par le charbon active, Quelle est la demi-vie biologique du CO chez Vadulte sédentaire ? A. 30 minutes. B. 1-2 heures C. 4-5 heures. D. 8 heures. E, 36 heures. Laifinite de 'hemoglobine humaine pour le CO comparee a foxygene est : A, 210 fois moins importante ; B, 10 fois moins importante ; . Ia méme ; D. 10 fois plus importante ; E. 210 fois plus importante Quel est le seuil limite de COs 100 mL de sang pour un sujet non {umeur ? A. 0,05 mL/100 mL. B. 0,1 mL/100 mL. C. 0,4 mL/100 mL. D. 0,8 mL/100 mL. E, 1,5 mL/100 mL. Quel est le seuil limite de CO/ 100 ml. de sang pour un sujet fumeur ? A. 0,4 mL/100 mL. B. 0,8 mL/100 mL. Cc. 1,5 mL/100 mL D. 2,0 mL/100 mL. E. 3,0 mL/100 mL. La mort survient pour un (aux @HbCO atteignamt A. 10%: 30% j 50% ; 66 % 5 85%. B. c D. E Quels signes cliniques s‘obser- vent au cours dune intoxication aigué au CO? A. Cephalées, Tasieatogie profession 152. 153 155. B, Edéme aigu du poumon €. Acidose métabolique, D, Cyanose. E. Coma hypotonique. Quel médicament ne provoque pas de méthémoglobinémie chez le sujet deficitaire en GOPD ? A. Quinine, B. Paracétamol , Sullacétamide. D, Cimetidine E. Dapsone. Quelle est la voie principale de réduction de la méthemoglobine ? A. Voie NADH, dépendante. B. Voie NADPH, dépendante. C. Voie du glutathion. D. Voie de lacide ascorbique. E. Aucune de ces réponses. Quels facteurs favorisent la for- mation de méthémoglobine ? A. Ingestion daleool B. Gastreetomic C. Insuffisance rénale D, Prématurite. E. Insuflisance hépatique. Quelle caractéristique physico-chi- mique ne s'applique pas aux hydro- carbures aliphatiques chlorés ? Inflammabilite ie chimique Volatilite. Stabilité, Liposolubilité, Tne! rPonep . Quelle est la principale voie de penetration des solvants chlorés ? A. Cutanée. B. Digestive. C. Muqueuse: D. Pulmenaire. FE. Oculaire. Quel solvant chloré est a Porigine dune toxicomanie 7 A. Tétrachlorure de carbone. 158. 160 lol. 162, 163, 31 B. Trichloréthylene. C. Chlorure de méthyle D. Trichlorométhane. E, Dichloromethane Quels somt les deux organes cibles de intoxication aigué au tetrachlorure de carbone? A. Poumon, B. Rein, C. Foie. D. Paneréas. FE. Surrénale. Quel traitement est formellement contre-indiqué en cas d'intoxica- tion aux solvants chlores ? A. Lavage gastrique B. Charbon active. C. Adrenaline. D. Propranolol E. N-acetylcysteine Le chloroforme est Fauire nom de quel solvant chloré ? A. Monochloréthyléne. B. Dichlorométhane. C. Trichloromethane. D. Tétrachlorure de carbone E, Tetrachloroethyléne, Quelle tumeur s'observe apres expo sition au monachloréthylene ? A. Hepatome B. Angiosarcome hepatique C. Adénacarcinome rénal., D. Adénocarcinome pulmonaire, E, Aucune de ces répon: Au cours d'une intoxication aigué par le trichloréthyléne, on peut observer : A. ivresse ; B c. coma troubles de lexcitabilite myo- cardique ; D. bradypnée ; E. hémiplegie. Quels sont les métabolites du chlorure de methyle ? A. Formaldehyde. Evaluez vos connaissances, 32 Tome 1 B, Trichlorométhanolol, D. Phosgene C. Acide formique. E, Aucune de ces répanses. Réponses 135. A, D. 136. DB. A,B,C, D,E. 137.B. D 138, C. 153. A. 139. C. 154. A,B,C, D, E. 140. B. 155. D. 141. A, B,C, D, BE. 156 142. A, B,C. 157 143. B.C. 158, 144. A. 159, 145. D. 160. 146. C. lol 147. EF. 162. 148. C 163. 149. | Cas cliniques Enoncés Cas clinique 6 Un homme de 55 ans, travailleur dans une usine de raffinage de minerais, consulte en Médecine du travail I souflre depuis plusieurs mois de céphalées et d'une perte d'appétit. Hest pale, a perdu 10 kg en un an, Use plaint de douleurs abdominales diffuses sans rouble du Uansit ni saignement extériorisé. Lexamen neurologique trouve une paralysic radiale aux dewx mains. Il a, par ailleurs, des troubles de ’humeur @ type d'irrita- bilité. Le reste de examen clinique est nermal. II ne fume pas, ne boit pas dalcool. Les premiers examens montrent + radiographic du thorax et de Tabdomen sans préparation : normale ; ©NFS - GB; 9,2 G/L (formule normale) ; Tasieatogie professionnerie = Hb: 71 g/dL; -VGM: 72. + CCMH : 31%; * réticulocytes : 700 000/mm? ; * fer: 14 pmol/L ; + ferritine : 150 pg/L; 2 C5: 30% 5 52 umal/L ; nine: 74 umal/t + Nat: 141 mmol/L; K+: 3,9 mmol/L; Cl. : 100 mmol/L; ASAT : 42 U/L; ALAT ; 45 UI-L ; GGT ; 20 UL; PAL: 80 UIA * bilirubine totale : 15 pmol/L ; 5mm la 1 heure, * Flectrophorése de 'hémoglobine ; normale. Commentez le bilan biologique Quelle est votre hypothese diagnostique ? Justificz Quels sont les mécanismes de cette anémie ? Quelles sont les méthodes disponibles pour faire le diagnostic et qu’en attendez~ vous ? aePer Cas clinique 7 M. et Mme H., agés de 30 ans, sunt amenés aux urgences par les pompiers, appelés pour de violentes céphalées Grace a leur appareil portatif, les pompiers ont trouve un taux de monoxyde de carbone dans Fair de l'appartement supérieur 4 55 mg/m’. Par ailleurs, un radiateur défectueux a gaz était branché. 1. Le radiateur fonctionne au méthane; quelle est la réaction chimique de formation du CO a partir du methane. 2. Quels sont les mécanismes de toxicite du CO v Quelles sout les autres malécules cibles du CO Citez les différentes techniques de dosage du CO dans le sang ainsi que leurs avantages et inconvénients. 5. M.H. fume deux paquets de cigarettes par jour. Quel est le seuil admis @HbCO en mL de CO/100 mL de sang et en pourcentage PHbCO ? 6, Mme H. ne fume pas. Quel est le seuil admis d@HbCO en mL de CO/100 mL de sang et en pourcentage d'HbCO ? 7. Mme H. est enceinie de cing mois. Elle a peur pour son enfant, Pouvez-vous la rassurer ? Quel traitement peut-on suggérer ? (Son taux d'HbCO est de 3.5%.) de !hémoglobine ? ay 33 3¢ Evaluez vos connaissances, Tome 1 Corrigés Réponses au cas clinique 6 1, Bilan biologique + Anemie (Hb < 13 g/dL). * Microcytaire ; VGM < 90 p> * Hypechrome : CCMH < 34%, * Régénérative (réticulocytes > 100 000/mm?*) + Pas de earence martiale. * Bilan hepatique et fonction rénale normaux + Pas de syndrome inflammatoire, 2, Saturnisme ou intoxication chronique au plomb. * Terrain ; mineral. * Clinique : signes neurologiques avec paralyste radiale bilatérale et céphalées. + Manifestations abdominales. + Alteration de Pétat général + Signes psychiatriques : troubles de Phumeur. * Biologique : anémie microcytaire, hypochrome régénérative. 3. Action sur ka synthése de Pheme : + propriétés thioloprives du plomb ; + inhibition de TALA deshydvogenase : + inhibition de la ferrochélatase ; * inhibition plus discutée de la coproporphyrinogtne oxydase et de I’héme synthetase ; + action sur Pérythrocyte : = raccourcissement de la durée de vie des globules rouges par diminution de Tintegrité membranaire par inhibition de la Na‘/K* ATPase ~ inhibition de la pyrimidine 5-nucléotidase ; = diminution de la synthése de Ia globin 4. Méthodes disponibles : + plomburie : peu fiable car fluctuations importantes de P'élimination rénale ; + plombemie : < 30 jig/L, normale ; + ALA urinaire : bon test de «s cening ». Normale < 20 tag/g de eréatinine. Bonne spécificité sauf en cas de porphytie aigué (dans ce cas, on associe le dosage du porphobilinogene qui est normal dans le saturnisme) ; * coproporphyrines urinaires : normale < 100 g/g de créatinine. Sensibili spécificité moins bonne que l'ALA urinaire ; eres de [hyperplomburie provaquée en injectant de TEDTA calcique > 300 pg/L = saturnisme. Reflet de Ia fraction active de la charge saturnine corporelle : * protoporphyrines evythrocytaires : test tres précoce. Corrélé a la plombente Normale < 20 pg/g d Hb. Ne redevient normale que lorsque la meelle osseuse est totalement debarrassce duu plomb ; et Tasieatogie profession 35 * activité ALA érythrocytaire ; ininterprétable pour une attcinte débutante ; * recherche des hématies a granulations basophiles : manque de sensibilité. Réponses au cas clinique 7 1, CH, +3/2 0, + CO + 2H,0, 2, Mécanisme de toxicité = competition avec loxygéne par fixation par des ligands entre le fer et l'azate de histidine de la globine , * combinaison stable (affinité du CO, dix fois plus élevée que TO,) et réversible ; * la fixation d'un ow plusieurs groupes CO sur lhémoglobine augmente lafli- nité de 'O, pour Phémoglobine diminuant ainsi le relargage tissulaire et aggravant Thypoxie. 3. Molécules cibles : + myoglobine ; + eytochromes mitochondriaux : + eytochromes P-450 4. Techniques de dosages : + méthodes busées sur le dosage du CO apres denaturation de THbCO (en mL de CO/100 mL de sang) ; + méthode de Boudene : en urgence, résultat en 1 h 30, simple ; + methodes par microdiffusion | peu onereux, longue ; * évaluation directe par spectrométrie du % HbCQ. Méthodes rapides ; mécessitant quelques gouttes de sang ; sensibilite ductibilité aléatoires pour les formes modérées. Lrepro- 5. Seuil admis pour M. H.: 1,5 mL CO/100 mL soit 7 % d'HbCO. 6. Seuil admis pour Mme. H. : 0,2 40,4 mL de CO/100 mL soit 1 a 2 % dHbCO 7. Vous ne pouvez pas la rassurer. En effet, lalfinité du CO vis-a-vis de rhémoglobine feetale est plus importante que vis-a-vis de 'hemoglobine maternelle. Il faut, quel que soit le taux d'HbCO et du fait de la grossesse, traiter Mme H. oxygénothérapie hyperbare A 2 Atm pendant une heure. A renouveler si besoin.

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