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Resolución General
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Apuntes de Lógica Matemática
1. Lógica de Proposiciones

Francisco José González Gutiérrez


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Lección 1

Lógica de Proposiciones

Contenido
1.1 Proposiciones y Tablas de Verdad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Proposición . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Valor de Verdad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.3 Proposición Compuesta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.4 Variables de Enunciado . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.5 Tablas de Verdad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Conexión entre Proposiciones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.1 Conjunción . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.2 Disyunción . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2.3 Disyunción Exclusiva . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2.4 Negación . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2.5 Tautologı́as y Contradicciones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.6 Proposición Condicional . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.7 Proposición Recı́proca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.8 Proposición Contrarrecı́proca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.9 Proposición bicondicional . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3 Implicación . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.3.1 Implicación Lógica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.3.2 Implicación Lógica y Proposición Condicional . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.3.3 Implicaciones Lógicas más Comunes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4 Equivalencia Lógica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.4.1 Proposiciones Lógicamente Equivalentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.4.2 Equivalencia Lógica y Proposición Bicondicional . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.4.3 Equivalencias Lógicas más Comunes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Y ahora llegamos a la gran pregunta del porqué. El robo no ha


sido el objeto del asesinato, puesto que nada desapareció. ¿Fue
por motivos polı́ticos, o fue una mujer? Esta es la pregunta
con que me enfrento. Desde el principio me he inclinado hacia
esta última suposición. Los asesinatos polı́ticos se complacen
demasiado en hacer su trabajo y huir. Este asesinato, por el
contrario, habı́a sido realizado muy deliberadamente, y quien lo
perpetró ha dejado huellas por toda la habitación, mostrando
que estuvo allı́ todo el tiempo.
Arthur Conan Doyle. Un Estudio en Escarlata. 1887

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Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

1.1.2 Valor de Verdad

Llamaremos valor verdadero o de verdad de una proposición a su veracidad o falsedad. El valor de


verdad de una proposición verdadera es verdad y el de una proposición falsa es falso.

Ejemplo 1.3 Dı́gase cuáles de las siguientes afirmaciones son proposiciones y determinar el valor de
verdad de aquellas que lo sean.

(a) p: Existe Premio Nobel de informática.


(b) q: La tierra es el único planeta del Universo que tiene vida.
(c) r: Teclee Escape para salir de la aplicación.
(d) s: Cinco más siete es grande.

Solución

(a) p es una proposición falsa, es decir su valor de verdad es Falso.


(b) No sabemos si q es una proposición ya que desconocemos si esta afirmación es verdadera o falsa.
(c) r no es una proposición ya que no es verdadera ni es falsa. Es un mandato.
(d) s no es una proposición ya que su enunciado, al carecer de contexto, es ambiguo. En efecto, cinco
niñas más siete niños es un número grande de hijos en una familia, sin embargo cinco monedas
de cinco cinco céntimos más siete monedas de un céntimo no constituyen una cantidad de dinero
grande. 

1.1.3 Proposición Compuesta

Si las proposiciones simples p1 , p2 , . . . , pn se combinan para formar la proposición P , diremos que P


la es una proposición compuesta de p1 , p2 , . . . , pn .

Ejemplo 1.4 “La Matemática Discreta es mi asignatura preferida y Mozart fue un gran compositor”
es una proposición compuesta por las proposiciones “La Matemática Discreta es mi asignatura preferida”
y “Mozart fue un gran compositor”.

“El es inteligente o estudia todos los dı́as” es una proposición compuesta por dos proposiciones: “El es
inteligente” y “El estudia todos los dı́as”. 

Nota 1.2 La propiedad fundamental de una proposición compuesta es que su valor de verdad está
completamente determinado por los valores de verdad de las proposiciones que la componen junto con
la forma en que están conectadas.

1.1.4 Variables de Enunciado

Es una proposición arbitraria con un valor de verdad no especificado, es decir, puede ser verdad o
falsa.

En el cálculo lógico, prescindiremos de los contenidos de los enunciados y los sustituiremos por variables de
enunciado. Toda variable de enunciado p, puede ser sustituida por cualquier enunciado siendo sus posibles
estados, verdadero o falso. El conjunto de los posibles valores de una proposición p, los representaremos
en las llamadas tablas de verdad, ideadas por L.Wittgenstein1 .
1 Ludwig Wittgenstein (Viena 1889-Cambridge 1951), nacionalizado británico en 1938. Estudió Ingenierı́a Mecánica en

3
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

1.1.5 Tablas de Verdad

La tabla de verdad de una proposición compuesta P enumera todas las posibles combinaciones de los
valores de verdad para las proposiciones p1 , p2 , . . . , pn .

Ejemplo 1.5 Por ejemplo, si P es una proposición compuesta por las proposiciones simples p1 , p2 y
p3 , entonces la tabla de verdad de P deberá recoger los siguientes valores de verdad.

p1 p2 p3
V V V
V V F
V F V
V F F
F V V
F V F
F F V
F F F

1.2 Conexión entre Proposiciones

Estudiamos en este apartado las distintas formas de conectar proposiciones entre sı́. Prestaremos especial
atención a las tablas de verdad de las proposiciones compuestas que pueden formarse utilizando las
distintas conexiones.

1.2.1 Conjunción

Dadas dos proposiciones cualesquiera p y q, llamaremos conjunción de ambas a la proposición com-


puesta “p y q” y la notaremos p ∧ q. Esta proposición será verdadera únicamente en el caso de que
ambas proposiciones lo sean.

Obsérvese que de la definición dada se sigue directamente que si p y q son, ambas, verdaderas entonces
p ∧ q es verdad y que si al menos una de las dos es falsa, entonces p ∧ q es falsa. Por lo tanto su tabla de
verdad vendrá dada por

p q p∧q
V V V
V F F
F V F
F F F

Obsérvese también que el razonamiento puede hacerse a la inversa, es decir si p ∧ q es verdad, entonces
p y q son, ambas, verdad y que si p ∧ q es falsa, entonces una de las dos ha de ser falsa. 

Berlin, posteriormente investigó Aeronáutica en Manchester. La necesidad de entender mejor las matemáticas lo llevó a
estudiar sus fundamentos. Dejó Manchester en 1811 para estudiar lógica matemática con Russell en Cambridge. Escribió
su primer gran trabajo en lógica, Tractatus logico-philosophicus, durante la primera guerra mundial, primero en el frente
ruso y luego en el norte de Italia. Envió el manuscrito a Russell desde un campo de prisioneros en Italia. Liberado en
1919, regaló la fortuna que habı́a heredado de su familia y trabajó en Austria como profesor en una escuela primaria.
Volvió a Cambridge en 1929 y fue profesor en esta universidad hasta 1947, año en que renunció. Su segundo gran trabajo,
Investigaciones filosóficas fue publicado en 1953, es decir, dos años después de su muerte. Otras obras póstumas de
Wittgenstein son: Observaciones filosóficas sobre los principios de la matemática(1956), Cuadernos azul y marrón(1958)
y Lecciones y conversaciones sobre estética, sicologı́a y fe religiosa(1966).

4
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

1.2.2 Disyunción

Dadas dos proposiciones cualesquiera p y q, llamaremos disyunción de ambas a la proposición com-


puesta “p ó q” y la notaremos p ∨ q. Esta proposición será verdadera si al menos una de las dos p ó
q lo es.

De acuerdo con la definición dada se sigue que si una de las dos, p ó q, es verdad entonces p ∨ q es verdad
y que p ∨ q será falsa, únicamente si ambas lo son. Su tabla de verdad será, por tanto,

p q p∨q
V V V
V F V
F V V
F F F

Al igual que en la conjunción, podemos razonar en sentido inverso. En efecto, si p ∨ q es verdad, entonces
una de las dos, al menos, ha de ser verdad y si p ∨ q es falsa, entonces ambas han de ser falsas. 

La palabra “o” se usa en el lenguaje ordinario de dos formas distintas. A veces se utiliza en el sentido de
“p ó q, ó ambos”, es decir, al menos una de las dos alternativas ocurre y, a veces es usada en el sentido
de “p ó q, pero no ambos” es decir, ocurre exactamente una de de las dos alternativas.

Por ejemplo, la proposición “El irá a Madrid o a Bilbao” usa “o” con el último sentido. A este tipo de
disyunción la llamaremos disyunción exclusiva.

1.2.3 Disyunción Exclusiva

Dadas dos proposiciones cualesquiera p y q, llamaremos disyunción exclusiva de ambas a la proposición


compuesta “p ó q pero no ambos” y la notaremos p Y q. Esta proposición será verdadera si una u otra,
pero no ambas son verdaderas.

Según esta definición una disyunción exclusiva de dos proposiciones p y q será verdadera cuando tengan
distintos valores de verdad y falsa cuando sus valores de verdad sean iguales. Su tabla de verdad es, por
tanto,

p q pYq
V V F
V F V
F V V
F F F

Haciendo el razonamiento contrario si p Y q es verdad, únicamente podemos asegurar que una de las dos
es verdad y si p Y q es falsa, sólo podemos deducir que ambas tienen el mismo valor de verdad. 

Nota 1.3 Salvo que especifiquemos lo contrario, “o” será usado en el primero de los sentidos. Esta
discusión pone de manifiesto la precisión que ganamos con el lenguaje simbólico: p ∨ q está definida por
su tabla de verdad y siempre significa p y/ó q.

1.2.4 Negación

Dada una proposición cualquiera, p, llamaremos “negación de p” a la proposición “no p” y la notare-


mos ¬p. Será verdadera cuando p sea falsa y falsa cuando p sea verdadera.

5
Prueba de Teoremas por Resolución

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Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

1.2.5 Tautologı́as y Contradicciones

Sea P una proposición compuesta de las proposiciones simples p1 , p2 , . . . , pn

P es una Tautologı́a si es verdadera para todos los valores de verdad que se asignen a
p1 , p 2 , . . . , pn .
P es una Contradicción si es falsa para todos los valores de verdad que se asignen a p1 , p2 , . . . , pn .
En adelante, notaremos por “C” a una contradicción y por “T ” a una tautologı́a.

Una proposición P que no es tautologı́a ni contradicción se llama, usualmente, Contingencia.

Ejemplo 1.8 Probar que la proposición compuesta p ∨ ¬p es una tautologı́a y la p ∧ ¬p es una con-
tradicción.

Solución

En efecto:

p ¬p p ∨ ¬p p ∧ ¬p
V F V F
F V V F

Obsérvese que p ∨ ¬p es verdad, independientemente de quienes sean las variables de enunciado, p y ¬p


y lo mismo ocurre con la falsedad de p ∧ ¬p. 

1.2.6 Proposición Condicional

Dadas dos proposiciones p y q, a la proposición compuesta


“si p, entonces q”
se le llama “proposición condicional” y se nota por

p −→ q

A la proposición “p” se le llama hipótesis, antecedente, premisa o condición suficiente y a la “q”


tesis, consecuente, conclusión o condición necesaria del condicional. Una proposición condicional es
falsa únicamente cuando siendo verdad la hipótesis, la conclusión es falsa (no se debe deducir una
conclusión falsa de una hipótesis verdadera).

De acuerdo con esta definición su tabla de verdad es,

p q p −→ q
V V V
V F F
F V V
F F V

Obsérvese que si p −→ q es verdad no puede deducirse prácticamente nada sobre los valores de verdad
de p y q ya que pueden ser ambas verdad, ambas falsas o la primera falsa y la segunda verdad. Ahora
bien, si el condicional p −→ q es falso, entonces podemos asegurar que p es verdadera y q falsa. 

Otras formulaciones equivalentes de la proposición condicional p −→ q son:

7
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

“p sólo si q”.
“q si p”.
“p es una condición suficiente para q”.
“q es una condición necesaria para p”.
“q se sigue de p”.
“q a condición de p”.
“q es una consecuencia lógica de p” .
“q cuando p”.

Analizaremos con detalle cada uno de los cuatro casos que se presentan en la tabla de verdad.

1. Antecedente y consecuente verdaderos.


En este caso parece evidente que el condicional “si p, entonces q” se evalúe como verdadero. Por
ejemplo,

“Si como mucho, entonces engordo”

es una sentencia que se evalúa como verdadera en el caso de que tanto el antecedente como el
consecuente sean verdaderos.
Ahora bien, obsérvese que ha de evaluarse también como verdadero un condicional en el que no
exista una relación de causa entre el antecedente y el consecuente. Por ejemplo, el condicional

“Si Garcı́a Lorca fue un poeta, entonces Gauss fue un matemático”

ha de evaluarse como verdadero y no existe relación causal entre el antecedente y el consecuente.


Es por esta razón que no hay que confundir el condicional con la implicación lógica.

“Garcı́a Lorca fue un poeta implica que Gauss fue un matemático”

Es una implicación falsa desde el punto de vista lógico. Más adelante estudiaremos la implicación
lógica.
2. Antecedente verdadero y consecuente falso.
En este caso parece natural decir que el condicional se evalúa como falso. Por ejemplo, supongamos
que un polı́tico aspirante a Presidente del Gobierno promete:

“Si gano las elecciones, entonces bajaré los impuestos”

Este condicional será falso sólo si ganando las elecciones, el polı́tico no baja los impuestos. A nadie
se le ocurrirı́a reprochar al polı́tico que no ha bajado los impuestos si no ha ganado las elecciones.
Obsérvese que el hecho de que p sea verdadero y, sin embargo, q sea falso viene, en realidad, a
refutar la sentencia p −→ q, es decir la hace falsa.
3. Antecedente falso y consecuente verdadero.
Nuestro sentido común nos indica que el condicional p −→ q no es, en este caso, ni verdadero ni
falso. Parece ilógico preguntarse por la veracidad o falsedad de un condicional cuando la condición
expresada por el antecedente no se cumple. Sin embargo, esta respuesta del sentido común no nos
sirve, estamos en lógica binaria y todo ha de evaluarse bien como verdadero, bien como falso, es
decir, si una sentencia no es verdadera, entonces es falsa y viceversa.
Veamos que en el caso que nos ocupa, podemos asegurar que el condicional no es falso. En efecto,
como dijimos anteriormente, p −→ q es lo mismo que afirmar que

8
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

“p es una condición suficiente para q”

es decir, p no es la única condición posible, por lo cual puede darse el caso de que q sea verdadero
siendo p falso. O sea, la falsedad del antecedente no hace falso al condicional y si no lo hace falso,
entonces lo hace verdadero. Por ejemplo,

“Si estudio mucho, entonces me canso”

¿Qué ocurrirı́a si no estudio y, sin embargo, me cansara? Pues que la sentencia no serı́a inválida,
ya que no se dice que no pueda haber otros motivos que me puedan producir cansancio.
4. Antecedente y consecuente falsos.
La situación es parecida a la anterior. La condición p no se verifica, es decir, es falsa, por lo que el
consecuente q puede ser tanto verdadero como falso y el condicional, al no ser falso, será verdadero.
Obsérvese, anecdóticamente, que es muy frecuente el uso de este condicional en el lenguaje coloquial,
cuando se quiere señalar que, ante un dislate, cualquier otro está justificado.

“Si tú eres programador, entonces yo soy el dueño de Microsoft”

Ejemplo 1.9 Sean p, q y r las proposiciones “El número N es par”, “La salida va a la pantalla” y
“Los resultados se dirigen a la impresora”, respectivamente. Enunciar las formulaciones equivalentes de
las siguientes proposiciones.

(a) q −→ p.
(b) ¬q −→ r.
(c) r −→ (p ∨ q).

Solución

(a) q −→ p.
− Si la salida va a la pantalla, entonces el número N es par.
− La salida irá a la pantalla, sólo si el número N es par.
− El número N es par si la salida va a la pantalla.
− Una condición suficiente para que el número N sea par es que la salida vaya a la pantalla.
− Una condición necesaria para que la salida vaya a la pantalla es que el número N sea par.
(b) ¬q −→ r.
− Si la salida no va a la pantalla, entonces los resultados se dirigen a la impresora.
− La salida no va a la pantalla sólo si los resultados se dirigen a la impresora.
− Los resultados se dirigen a la impresora si la salida no va a la pantalla.
− Una condición suficiente para que los resultados se dirijan a la impresora es que la salida no
vaya a la pantalla.
− Una condición necesaria para que la salida no vaya a la pantalla es que los resultados se dirijan
a la impresora.
(c) r −→ (p ∨ q).
− Si los resultados se dirigen a la impresora, entonces el número N es par o la salida va a la
pantalla.
− Los resultados se dirigen a la impresora sólo si el número N es par o la salida vaya a la pantalla.

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Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

1.2.8 Proposición Contrarrecı́proca

Dada la proposición condicional p −→ q, su contrarrecı́proca es la proposición, también condicional,


¬q −→ ¬p.

Por ejemplo, la contrarrecı́proca de la proposición “Si Marı́a estudia mucho, entonces es buena estudi-
ante” es “Si Marı́a no es buena estudiante, entonces no estudia mucho”.

Ejemplo 1.11 Escribir la recı́proca y la contrarrecı́proca de cada una de las afirmaciones siguientes:

(a) Si llueve, no voy.


(b) Me quedaré, sólo si tú te vas.
(c) Si tienes cien pesetas, entonces puedes comprar un helado.
(d) No puedo completar la respuesta si no me ayudas.

Solución

Escribiremos la recı́proca y la contrarrecı́proca de varias formas.

(a) Si llueve, no voy.


Recı́proca.
− Si no voy, entonces llueve.
− Llueve si no voy.
− Una condición necesaria para no ir es que llueva.
− Una condición suficiente para que llueva es no ir.
Contrarrecı́proca.
− Si voy, entonces no llueve.
− Voy sólo si no llueve.
− Es necesario que no llueva, para que vaya.
− Es suficiente que vaya para que no llueva.
(b) Me quedaré sólo si te vas.
Recı́proca.
− Si te vas, entonces me quedaré.
− Me quedaré, si te vas.
− Una condición necesaria para que te vayas, es quedarme.
− Una condición suficiente para quedarme es que te vayas.
Contrarrecı́proca.
− Si no te vas, entonces no me quedaré.
− No me quedaré si no te vas.
− Es suficiente que no te vayas, para no quedarme.
(c) No puedo completar la respuesta si no me ayudas.
Recı́proca.
− Si no puedo completar la respuesta, entonces no me ayudas.
Contrarrecı́proca.
− Si puedo completar la respuesta, entonces me ayudas.
− Puedo completar la respuesta sólo si me ayudas.
− Es necesario que ayudes para poder completar la respuesta.

11
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

1.2.9 Proposición bicondicional

Dadas dos proposiciones p y q, a la proposición compuesta


“p si y sólo si q”

se le llama “proposición bicondicional” y se nota por

p ←→ q

La interpretación del enunciado es:

p sólo si q y p si q

o lo que es igual

si p, entonces q y si q, entonces p

es decir,
(p −→ q) ∧ (q −→ p)
Por tanto, su tabla de verdad es:

p q p −→ q q −→ p p ←→ q
V V V V V
V F F V F
F V V F F
F F V V V

Luego la proposición bicondicional p ←→ q es verdadera únicamente en caso de que ambas proposiciones,


p y q, tengan los mismos valores de verdad. 

Nota 1.4 Obsérvese que la proposición condicional p −→ q, se enunciaba

Si p, entonces q

siendo una formulación equivalente,

Una condición necesaria para p es q

y la proposición condicional q −→ p, se enunciaba

Si q, entonces p

siendo una formulación equivalente,

Una condición suficiente para p es q

Por tanto, una formulación equivalente de la proposición bicondicional en estos términos, serı́a:

Una condición necesaria y suficiente para p es q

12
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Ejemplo 1.12 Sean a, b y c las longitudes de los lados de un triángulo T siendo c la longitud mayor.
El enunciado

T es rectángulo si, y sólo si a2 + b2 = c2

puede expresarse simbólicamente como


p ←→ q
donde p es la proposición “T es rectángulo” y q la proposición “a2 + b2 = c2 ”.

Observemos lo siguiente: La proposición anterior afirma dos cosas

1. Si T es rectángulo, entonces a2 + b2 = c2
o también,
Una condición necesaria para que T sea rectángulo es que a2 + b2 = c2
2. Si a2 + b2 = c2 , entonces T es rectángulo
o también,
Una condición suficiente para que T sea rectángulo es que a2 + b2 = c2

Consecuentemente, una forma alternativa de formular la proposición dada es

Una condición necesaria y suficiente para que T sea rectángulo es que a2 + b2 = c2

Nota 1.5 Los valores de verdad de una proposición compuesta, pueden determinarse a menudo, con-
struyendo una tabla de verdad abreviada. Por ejemplo, si queremos probar que una proposición es una
contingencia, es suficiente con que consideremos dos lı́neas de su tabla de verdad, una que haga que la
proposición sea verdad y otra que la haga falsa. Para determinar si una proposición es una tautologı́a,
bastarı́a considerar, únicamente, aquellas lı́neas para las cuales la proposición pueda ser falsa.

Ejemplo 1.13 Consideremos el problema de determinar si la proposición (p∧q) −→ p es una tautologı́a.

Solución

Construimos su tabla de verdad.

p q p∧q (p ∧ q) −→ p
V V V V
V F F V
F V F V
F F F V

Luego, en efecto, (p ∧ q) −→ p es una tautologı́a.

Observemos ahora lo siguiente: Una proposición condicional sólo puede ser falsa en caso de que siendo la
hipótesis verdadera, la conclusión sea falsa, por tanto si queremos ver si (p ∧ q) −→ p es una tautologı́a,
bastarı́a comprobar los casos en que p ∧ q sea verdad, ya que si es falsa, entonces (p ∧ q) −→ p es verdad,
consecuentemente una tabla de verdad abreviada para este ejercicio serı́a:

p q p∧q (p ∧ q) −→ p
V V V V

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:66:
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

p p∨q p −→ (p ∨ q)
V V V

y la proposición es una tautologı́a.

(e) (p ∧ q) −→ p
Haremos una tabla de verdad abreviada. la proposición condicional, únicamente, es falsa cuando
siendo p ∧ q verdad, la conclusión p es falsa, pero p ∧ q es verdad, únicamente, cuando ambas, p y
q, lo son, luego,

p q p∧q (p ∧ q) −→ p
V V V V

es decir, la proposición es una tautologı́a.

(f) [(p ∧ q) ←→ p] −→ (p ←→ q)

p q p∧q (p ∧ q) ←→ p p ←→ q [(p ∧ q) ←→ p] −→ (p ←→ q)
V V V V V V
V F F F F V
F V F V F F
F F F V V V

luego la proposición es una contingencia.

(g) [(p −→ q) ∨ (r −→ s)] −→ [(p ∨ r) −→ (q ∨ s)]


La proposición condicional únicamente es falsa cuando siendo verdad la hipótesis es falsa la con-
clusión. Por el mismo argumento (p ∨ r) −→ (q ∨ s) es falsa cuando siendo p ∨ r verdad sea q ∨ s
sea falsa, y ésta es falsa cuando ambas, q y s, lo son.
Ahora bien, para que la conclusión (p ∨ r) −→ (q ∨ s) sea falsa, y utilizando el mismo argumento,
p ∨ r ha de ser verdad y q ∨ s falsa, luego p y r han de ser una de las dos, al menos, verdad mientras
q y s han de ser, las dos, falsas.
Haremos, pues, una tabla de verdad abreviada que recoja únicamente estos casos.

p q r s (p −→ q) ∨ (r −→ s) (p ∨ r) −→ (q ∨ s) −→
V F V F (F ) F (F ) (V ) F (F ) V
V F F F (F ) V (V ) (V ) F (F ) F
F F V F (V ) V (F ) (V ) F (F ) F

y, consecuentemente, la proposición es una contingencia. 

1.3 Implicación

Estudiamos en este apartado la implicación lógica entre dos proposiciones.

1.3.1 Implicación Lógica

Se dice que la proposición P implica lógicamente la proposición Q, y se escribe P =⇒ Q, si Q es


verdad cuando P es verdad.

Obsérvese que esto es equivalente a decir que P =⇒ Q es falso si P es falso cuando Q es falso, ya que si
P es verdad siendo Q falso, no se cumplirı́a la definición anterior. 

15
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Ejemplo 1.15 Dadas las proposiciones p y q, demostrar que la negación de p ó q implica lógicamente
la negación de p.

Solución

Lo que se pide es probar que ¬(p ∨ q) =⇒ ¬p, es decir si cada vez que ¬(p ∨ q) es verdad, ¬p también lo
es. En efecto, si ¬(p ∨ q) es verdad, entonces p ∨ q es falso, de aquı́ que p sea falso y, consecuentemente,
¬p sea verdad.

También podemos decir que si ¬p es falso, entonces p es verdad, luego p ∨ q es verdad (cualquiera que
sea el valor de verdad de q) y, por lo tanto, ¬(p ∨ q) es falso. 

Nota 1.6 Ahora podremos entender algo mejor lo que comentábamos en 1. de 1.2.6. En efecto, de
que “Garcı́a Lorca fue un poeta” sea verdad no puede deducirse que Gauss fuera matemático, aunque lo
fue y muy bueno.

De todas formas, es cierto que existe una semejanza entre el sı́mbolo =⇒ para la implicación lógica y el
sı́mbolo −→ para la proposición condicional. Esta semejanza es intencionada y debido a la manera en
que se usa el término implica, en el lenguaje ordinario es natural leer p −→ q como “p implica q”. El
siguiente teorema justifica este proceder.

1.3.2 Implicación Lógica y Proposición Condicional

La proposición P implica lógicamente la proposición Q si, y sólo si la proposición condicional P −→ Q


es una tautologı́a.

Demostración

Veamos que P =⇒ Q sólo si P −→ Q es una tautologı́a.

En efecto, supongamos que P implica lógicamente Q. Entonces, de acuerdo con la definición, cuando P
es verdad, Q también lo es y cuando Q es falso, P es falso, por tanto, la tabla de verdad de P −→ Q
conteniendo únicamente estas opciones es:

P Q P −→ Q
V V V
F F V

es decir, P −→ Q es una tautologı́a.

Recı́procamente, veamos que P =⇒ Q si P −→ Q es una tautologı́a.

En efecto, si P es verdad y P −→ Q es una tautologı́a entonces Q ha de ser verdad.

También podrı́amos haber dicho que si Q es falso y P −→ Q es una tautologı́a, entonces P ha de ser
falso. 

Debido a este teorema, los lógicos prefieren adoptar el lenguaje común como el lenguaje de la lógica y
leen p −→ q como “p implica q”. En este caso, ellos utilizan la palabra implica como el nombre de un
conectivo lógico y como el nombre de una relación paralela entre proposiciones.

Nota 1.7 Resolvemos ahora el ejemplo anterior viendo que ¬(p ∨ q) −→ ¬p es una tautologı́a. Su tabla
de verdad es:

16
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

p q p∨q ¬ (p ∨ q) ¬p ¬ (p ∨ q) −→ ¬p
V V V F F V
V F V F F V
F V V F V V
F F F V V V

luego, ¬(p ∨ q) −→ ¬p es, efectivamente, una tautologı́a. 

1.3.3 Implicaciones Lógicas más Comunes

La tabla siguiente presenta algunas implicaciones lógicas con los nombres que usualmente reciben.
X Adición.
P =⇒ (P ∨ Q)

X Simplif icación.
(P ∧ Q) =⇒ P

X Ley del Modus Ponendo Ponens (Modus Ponens). Dado un condicional y af irmando (“Po-
nendo”) el antecedente, se puede af irmar (“Ponens”) el consecuente.

[(P −→ Q) ∧ P ] =⇒ Q

X Ley del Modus Tollendo Tollens (Modus Tollens). Dado un condicional y negando (“Tollendo”)
el consecuente, se puede negar (“Tollens”) el antecedente.

[(P −→ Q) ∧ ¬Q] =⇒ ¬P

X Leyes de los Silogismos Hipotéticos.

[(P −→ Q) ∧ (Q −→ R)] =⇒ (P −→ R)
[(P ←→ Q) ∧ (Q ←→ R)] =⇒ (P ←→ R)

X Leyes de los silogismos disyuntivos.

[¬P ∧ (P ∨ Q)] =⇒ Q
[P ∧ (¬P ∨ ¬Q] =⇒ ¬Q

X Ley del Dilema Constructivo.

[(P −→ Q) ∧ (R −→ S) ∧ (P ∨ R)] =⇒ (Q ∨ S)

X Contradicción.
(P −→ C) =⇒ ¬P

Ejemplo 1.16 Verificar las leyes de los silogismos disyuntivos.

Solución

(a) ¬P ∧ (P ∨ Q) =⇒ Q. En efecto, si ¬P ∧ (P ∨ Q) es verdad, entonces ¬P es verdad y P ∨ Q es


verdad, de aquı́ que P sea falso y P ∨ Q verdad, por lo tanto, Q ha de ser verdad.
También, si hacemos la tabla de verdad del condicional ¬P ∧ (P ∨ Q) −→ Q,

17
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

P Q P ∨Q ¬P ¬P ∧ (P ∨ Q) ¬P ∧ (P ∨ Q) −→ Q
V V V F F V
V F V F F V
F V V V V V
F F F V F V

observamos que es una tautologı́a luego por el teorema 1.3.2 ¬P ∧ (P ∨ Q) implica lógicamente ¬Q.

(b) [P ∧ (¬P ∨ ¬Q)] =⇒ ¬Q. En efecto, si P ∧ (¬P ∨ ¬Q) es verdad, entonces P y ¬P ∨ ¬Q son
verdad, luego ¬P es falso y ¬P ∨ ¬Q verdad, por lo tanto, ¬Q es verdad.
También, haciendo una tabla de verdad igual que en el apartado anterior.

P Q ¬P ¬Q ¬P ∨ ¬Q P ∧ (¬P ∨ ¬Q) P ∧ (¬P ∨ ¬Q) −→ Q


V V F F F F V
V F F V V V V
F V V F V F V
F F V V V F V

se observa que P ∧ (¬P ∨ ¬Q) −→ ¬Q es una tautologı́a luego, por 1.3.2, P ∧ (¬P ∨ ¬Q) =⇒ ¬Q 

Ejemplo 1.17 Demostrar la implicación lógica (P −→ Q) ∧ ¬Q =⇒ ¬P (Ley del Modus Tollendo


Tollens).

Solución

Veamos que ¬P es verdad cuando (P −→ Q) ∧ ¬Q es verdad.

En efecto, si (P −→ Q) ∧ ¬Q es verdad, entonces P −→ Q ha se ser verdad y ¬Q también, luego P −→ Q


es verdad y Q es falso de aquı́ que P tenga que ser falso y, consecuentemente, ¬P verdad.

Otra forma de hacerlo serı́a razonar en la forma siguiente: si ¬P es falso, entonces P es verdad y pueden
ocurrir dos cosas,

− si Q es verdad, entonces P −→ Q es verdad, ¬Q falso y, por lo tanto, (P −→ Q) ∧ ¬Q es falso.

− si Q es falso, entonces P −→ Q es falso, ¬Q verdad y, por lo tanto, (P −→ Q) ∧ ¬Q es falso.

Es decir, en ambos casos, (P −→ Q) ∧ ¬Q es falso. 

1.4 Equivalencia Lógica

1.4.1 Proposiciones Lógicamente Equivalentes

Las proposiciones compuestas P y Q son lógicamente equivalentes y se escribe P ≡ Q ó P ⇐⇒ Q


cuando ambas tienen los mismos valores de verdad.

Obsérvese que de esta definición se sigue que para probar que dos proposiciones son lógicamente equiv-
alentes hay que probar que si P es verdad, Q también ha de serlo y que si P es falso, Q tiene que ser
falso.

Obsérvese también que otra forma de demostrar lo mismo es probar que P es verdad partiendo de que
Q lo es y probar que si Q es falso, entonces P también lo es. 

18
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

2
Ejemplo 1.18 Demostrar las Leyes de De Morgan.

(a) ¬(p ∨ q) ⇐⇒ ¬p ∧ ¬q

(b) ¬(p ∧ q) ⇐⇒ ¬p ∨ ¬q

Solución

(a) ¬(p ∨ q) ⇐⇒ ¬p ∨ ¬q.

En efecto, si ¬(p ∨ q) es verdad, entonces p ∨ q es falso luego p y q son, ambas, falsas y, por lo tanto, ¬p
es verdad y ¬q es verdad. Consecuentemente, ¬p ∧ ¬q es verdad.

Por otra parte, si ¬(p ∨ q) es falso, entonces p ∨ q es verdad luego una de las dos proposiciones ha de ser
verdad y su negación falsa, luego ¬p ∧ ¬q es, en cualquier caso, falso.

(b) ¬(p ∧ q) ⇐⇒ ¬p ∨ ¬q

En efecto, si ¬(p ∧ q) es verdad, entonces p ∧ q es falso luego una de las dos proposiciones ha de ser falsa
y su negación verdad, luego ¬p ∨ ¬q es verdad en cualquiera de los casos.

Por otra parte, si ¬(p ∧ q) es falso, entonces p ∧ q es verdad, luego p es verdad y q es verdad, de aquı́ que
¬p y ¬q sean, ambas, falsas y, consecuentemente, ¬p ∨ ¬q sea falso. 

1.4.2 Equivalencia Lógica y Proposición Bicondicional

La proposición P es lógicamente equivalente a la proposición Q si, y sólo si la proposición bicondicional


P ←→ Q es una tautologı́a.

Demostración

Veamos que P ⇐⇒ Q sólo si P ←→ Q es una tautologı́a.

En efecto, si P ⇐⇒ Q, entonces tienen los mismos valores de verdad, es decir P y Q son, ambos,
verdaderos o falsos, de aquı́ que el valor de verdad de P ←→ Q sea siempre verdadero, es decir es
una tautologı́a.

Recı́procamente, probemos que P ⇐⇒ Q si P ←→ Q es una tautologı́a.

Efectivamente, si la proposición bicondicional P ←→ Q es siempre verdadera, entonces de acuerdo


con su definición, P y Q son, ambas, falsas o verdaderas, es decir tienen los mismos valores de
verdad y, por tanto, P es lógicamente equivalente a Q. 
2 Augustus De Morgan (Madras 1806-Londres 1871). Nació en la India, donde su padre trabajaba en la East India
Company, aunque realizó sus estudios en el Trinity College, donde obtuvo el grado de cuarto wrangler. Al negarse a pasar
el indispensable examen religioso no consiguió plaza en Cambridge ni en Oxford, a pesar de haber sido educado en la Iglesia
de Inglaterra, en la que su madre esperaba que se hiciese pastor. A consecuencia de ello, De Morgan se vio nombrado
profesor de matemáticas, a la temprana edad de 22 años, en la recién creada Universidad de Londres, más tarde University
College de la misma universidad, donde enseño de manera continua, excepto durante breves perı́odos a consecuencias de
sucesivas dimisiones provocadas por casos de reducción de la libertad académica. De Morgan fue siempre un defensor de
la tolerancia intelectual y religiosa, ası́ como un profesor y escritor excepcional. Era ciego de un ojo, de nacimiento, lo cual
puede explicar algunas de sus inofensivas excentricidades, tales como su odio a la vida rural, su negativa a votar en las
elecciones y su renuncia a solicitar el ingreso en la Royal Society. A De Morgan le encantaban los acertijos, rompecabezas
y problemas ingeniosos, muchos de los cuales aparecen coleccionados en su libro Budget of Paradoxes, que es una deliciosa
sátira sobre los cuadradores del cı́rculo publicada después de su muerte por su viuda. De Morgan fue uno de los precursores
de la lógica matemática y en 1847 publicó Lógica formal o el cálculo de inferencia.

19
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Nota 1.8 En el ejemplo anterior vimos que ¬(p ∧ q) ⇐⇒ ¬p ∨ ¬q, luego este teorema afirma que la
proposición bicondicional ¬(p ∧ q) ←→ ¬p ∨ ¬q es una tautologı́a. Veamos que es cierto. En efecto,

p q p∧q ¬p ¬q ¬ (p ∧ q) ¬p ∨ ¬q ¬ (p ∧ q) ←→ (¬p ∨ ¬q)


V V V F F F F V
V F F F V V V V
F V F V F V V V
F F F V V V V V

20
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

1.4.3 Equivalencias Lógicas más Comunes

Al igual que en la implicación lógica, veamos una tabla con las equivalencias lógicas más útiles junto
con los nombres que reciben.

X Idempotencia de la conjunción y la disyunción.

(P ∧ P ) ⇐⇒ P
(P ∨ P ) ⇐⇒ P

X Conmutatividad de la conjunción y la disyunción.

(P ∧ Q) ⇐⇒ (Q ∧ P )
(P ∨ Q) ⇐⇒ (Q ∨ P )

X Asociatividad de la conjunción y la disyunción. .

[(P ∧ Q) ∧ R] ⇐⇒ [P ∧ (Q ∧ R)]
[(P ∨ Q) ∨ R] ⇐⇒ [P ∨ (Q ∨ R)]

X Distributividad de ∧ respecto de ∨ y de ∨ respecto de ∧.

[P ∧ (Q ∨ R)] ⇐⇒ [(P ∧ Q) ∨ (P ∧ R)]


[P ∨ (Q ∧ R)] ⇐⇒ [(P ∨ Q) ∧ (P ∨ R)]

X Leyes de De Morgan.
¬(P ∨ Q) ⇐⇒ (¬P ∧ ¬Q)
¬(P ∧ Q) ⇐⇒ (¬P ∨ ¬Q)

X Leyes de dominación.
P ∨ T ⇐⇒ T
P ∧ C ⇐⇒ C

X Leyes de identidad.
P ∧ T ⇐⇒ P
P ∨ C ⇐⇒ P

X Doble negación.
¬¬P ⇐⇒ P

X Implicación.
(P −→ Q) ⇐⇒ (¬P ∨ Q)

X Exportación.
[P −→ (Q −→ R)] ⇐⇒ [(P ∧ Q) −→ R]

X Contrarrecı́proca.
(P −→ Q) ⇐⇒ (¬Q −→ ¬P )

X Reducción al absurdo.
(P −→ Q) ⇐⇒ [(P ∧ ¬Q) −→ C]

Ejemplo 1.19 Probar que la proposición condicional P −→ Q es lógicamente equivalente a su con-


trarrecı́proca ¬Q −→ ¬P .

Solución

21
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Veamos que ambos condicionales tienen los mismos valores de verdad. En efecto, si P −→ Q es verdad,
entonces P puede ser verdad o falso. Pues bien,

− si P es verdad, q ha de ser verdad, luego ¬P y ¬Q son, ambas, falsas y, consecuentemente, ¬Q −→


¬P es verdad.
− si P es falso, entonces ¬P es verdad y ¬Q −→ ¬P es verdad, cualquiera que sea el valor de verdad
de Q.

Por lo tanto, en cualquier caso, ¬Q −→ ¬P es verdad.

Por otra parte, si P −→ Q es falso, entonces P es verdad y Q es falso, luego ¬Q es verdad y ¬P es falso
y, por lo tanto, ¬Q −→ ¬P es falso.

También podemos hacerlo escribiendo su tabla de verdad.

P Q P −→ Q ¬Q ¬P ¬Q −→ ¬P (P −→ Q) ←→ (¬Q −→ ¬P )
V V V F F V V
V F F V F F V
F V V F V V V
F F V V V V V

Entonces, el bicondicional (P −→ Q) ←→ (¬Q −→ ¬P ) es una tautologı́a y por 1.4.2 es una equivalencia


lógica. 

Ejemplo 1.20 Probar la equivalencia lógica conocida como reducción al absurdo.

Solución

Lo demostraremos partiendo de la segunda proposición, el razonamiento es más sencillo y rápido. En


efecto,

si (P ∧ ¬Q) −→ C es verdad, entonces P ∧ ¬Q ha de ser falso luego P y ¬Q son, ambas, falsas de


aquı́ que Q sea verdad y P −→ Q también.
Por otra parte, si (P ∧ ¬Q) −→ C es falso, entonces P ∧ ¬Q ha de ser verdad (C siempre es falso)
luego P es verdad y ¬Q también, de aquı́ que Q sea falso y P −→ Q sea falso.

Ahora lo haremos comprobando, mediante su tabla de verdad, que la proposición bicondicional corre-
spondiente, (P −→ Q) ←→ [(P ∧ ¬Q) −→ C], es una tautologı́a.

En efecto,

P Q P −→ Q ¬Q P ∧ ¬Q C (P ∧ ¬Q) −→ C (P −→ Q) ←→ [(P ∧ ¬Q) −→ C]


V V V F F F V V
V F F V V F F V
F V V F F F V V
F F V V F F V V

Por tanto, y según 1.4.2,


(P −→ Q) ⇐⇒ [(P ∧ ¬Q) −→ C]


Ejemplo 1.21 Demostrar que ¬(p ∧ q) ⇐⇒ (p ∧ ¬q) ∨ (¬p ∧ q) ∨ (¬p ∧ ¬q).

22
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

ii
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

(c) [(q −→ p) ∧ (¬p −→ q) ∧ (q −→ q)] ⇐⇒ p

[(q −→ p) ∧ (¬p −→ q) ∧ (q −→ q)] ⇐⇒ (¬q ∨ p) ∧ (¬¬p ∨ q) ∧ (¬q ∨ q) {Implicación}


⇐⇒ (¬q ∨ p) ∧ (p ∨ q) ∧ T {Tautologı́a}
⇐⇒ (p ∨ ¬q) ∧ (p ∨ q) {Conmutatividad}
⇐⇒ p ∨ (¬q ∧ q) {Distributividad}
⇐⇒ p∨C {Identidad}
⇐⇒ p

(d) [(p −→ ¬p) ∧ (¬p −→ p)] ⇐⇒ C

[(p −→ ¬p) ∧ (¬p −→ p)] ⇐⇒ (¬p ∨ ¬p) ∧ (¬¬p ∨ p) {Implicación}


⇐⇒ ¬p ∧ p {Idempotencia y doble negación}
⇐⇒ C {Contradicción}

Ejemplo 1.23 Si 4 y ◦ son dos operadores lógicos, se dice que 4 es distributivo respecto de ◦ si las
proposiciones p4(q ◦ r) y (p4q) ◦ (p4r) son lógicamente equivalentes.

Probar, usando tablas de verdad, que ∧ y ∨ son, cada uno, distributivos respecto del otro y que −→ es
distributivo sobre sı́ mismo.

Solución

(a) Probaremos que p∧(q ∨r) ⇐⇒ (p∧q)∨(p∧r), para lo cual veremos que la proposición bicondicional
correspondiente es una tautologı́a. En efecto,

p q r q∨r p ∧ (q ∨ r) p∧q p∧r (p ∧ q) ∨ (p ∧ r) ←→


V V V V V V V V V
V V F V V V F V V
V F V V V F V V V
V F F F F F F F V
F V V V F F F F V
F V F V F F F F V
F F V V F F F F V
F F F F F F F F V

Por tanto, p ∨ (q ∧ r) ⇐⇒ (p ∨ q) ∧ (p ∨ r)
(b) Probaremos ahora que p ∨ (q ∧ r) ⇐⇒ (p ∨ q) ∧ (p ∨ r), para lo cual veremos que la proposición
bicondicional correspondiente es una tautologı́a. En efecto,

p q r q∧r p ∨ (q ∧ r) p∨q p∨r (p ∨ q) ∧ (p ∨ r) ←→


V V V V V V V V V
V V F F V V V V V
V F V F V V V V V
V F F F V V V V V
F V V V V V V V V
F V F F F V F F V
F F V F F F V F V
F F F F F F F F V

Por tanto, p ∨ (q ∧ r) ⇐⇒ (p ∨ q) ∧ (p ∨ r)

24
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

(c) Probaremos, finalmente, p −→ (q −→ r) ⇐⇒ (p −→ q) −→ (p −→ r), para lo cual veremos que la


proposición bicondicional correspondiente es una tautologı́a. En efecto,

p q r q −→ r p −→ (q −→ r) p −→ q p −→ r (p −→ q) −→ (p −→ r) ←→
V V V V V V V V V
V V F F F V F F V
V F V V V F V V V
V F F V V F F V V
F V V V V V V V V
F V F F V V V V V
F F V V V V V V V
F F F V V V V V V

Por tanto, p −→ (q −→ r) ⇐⇒ (p −→ q) −→ (p −→ r)

25
Apuntes de Lógica Matemática
2. Lógica de Predicados

Francisco José González Gutiérrez


Cádiz, Abril de 2005
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

ii
Lección 2

Lógica de Predicados

Contenido
2.1 Definiciones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.1.1 Predicado . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.1.2 Universo del Discurso . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.1.3 Predicados y Proposiciones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2 Cuantificadores . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.2.1 Cuantificador Universal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.2.2 Valor de Verdad del Cuantificador Universal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.2.3 Cuantificador Existencial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.2.4 Valor de Verdad del Cuantificador Existencial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.2.5 Alcance de un Cuantificador . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.3 Cálculo de Predicados . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2.3.1 Implicación Lógica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.3.2 Equivalencia Lógica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.3.3 Leyes de De Morgan Generalizadas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.3.4 Regla general . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2.3.5 Proposiciones al Alcance de un Cuantificador . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
2.3.6 Predicados al Alcance de un Cuantificador . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
2.3.7 Asociatividad y Distributividad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

2.1 Definiciones

Cualquier teorı́a cientı́fica aspira a enunciar leyes, postulados, definiciones, teoremas, etc... con una
validez más o menos universal y, en cualquier caso, bien precisada. A menudo interesa afirmar que todos
los individuos de un cierto campo tienen la propiedad p o que algunos la tienen.

El cálculo proposicional no es suficientemente fuerte para hacer todas las afirmaciones que se necesitan
en matemáticas. Por ejemplo, afirmaciones como “x = 5” ó “x > y” no son proposiciones ya que
no son necesariamente verdaderas o falsas. Sin embargo, asignando valores concretos a las variables x
e y, las afirmaciones anteriores son susceptibles de ser verdaderas o falsas, es decir, se convierten en
proposiciones.

En castellano también ocurren situaciones similares, por ejemplo,

27
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Ella es alta y rubia.

El vive en el campo.

Ella, él y el campo se utilizan como variables,

x es alta y rubia.

x vive en y

2.1.1 Predicado

Es una afirmación que expresa una propiedad de un objeto o una relación entre objetos. Estas
afirmaciones se hacen verdaderas o falsas cuando se reemplazan las variables (objetos) por valores
especı́ficos.

Ejemplo 2.1 La afirmación “p(x) : x es alta y rubia” es un predicado que expresa la propiedad del
objeto x de ser “alta y rubia”. Si sustituimos la variable x por un valor determinado, por ejemplo Laura,
entonces el predicado se transforma en la proposición “Laura es alta y rubia” que podrá ser verdadera
o falsa. El predicado “q(x) : x vive en y” expresa una relación entre los objetos x e y. Si sustituimos x
por Pedro e y por Madrid, obtendremos la proposición “Pedro vive en Madrid”. 

Ejemplo 2.2 Los predicados se usan frecuentemente en sentencias de control en lenguajes de progra-
mación de alto nivel. Por ejemplo, la sentencia

Si x > 5, entonces z := y

incluye el predicado “x > 5”. Cuando se ejecuta la sentencia, el valor de verdad de la afirmación “x > 5”
se determina usando el valor que tenga la variable x en ese momento. El predicado se convierte en una
proposición cuyo valor verdadero es verdad o falso. 

Ejemplo 2.3 El predicado “p(x, y) : x + y > 5” tiene dos variables.

2.1.2 Universo del Discurso

Llamaremos de esta forma al conjunto al cual pertenecen los valores que puedan tomar las variables. Lo
notaremos por U y lo nombraremos por conjunto universal o, simplemente, universo. Debe contener,
al menos, un elemento.

Ejemplo 2.4 En una posible evaluación del predicado “p(x) : x > 5”, elegirı́amos probablemente un
conjunto numérico, por ejemplo los números enteros, como universo del discurso. No tendrı́a sentido
elegir el conjunto de los colores del arco iris ya que podrı́amos encontrarnos con situaciones tales como
“azul > 5”. 

2.1.3 Predicados y Proposiciones

Si p(x1 , x2 , . . . , xn ) es un predicado constante con n variables y asignamos los valores c1 , c2 , . . . , cn a


cada una de ellas, el resultado es la proposición p(c1 , c2 , . . . , cn ).

Para transformar un predicado en proposición, cada variable del predicado debe estar “ligada”.

28
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Ejemplo 2.5 Consideremos el predicado p(x, y) : x + y = 5 en el universo de los números enteros. En


principio las variables x e y pueden tomar cualquier valor entero, es decir están “libres”.

Si asignamos a x el valor 2 y a la y el valor 3, entonces el predicado p(x, y) se transforma en la


proposición p(2, 3) : 2 + 3 = 5 que es verdad.
Si hubiéramos asignado los valores 1 y 2 a las variables x e y, respectivamente, entonces resultarı́a
la proposición p(1, 2) : 1 + 2 = 5 que es falsa.

En ambos casos, las variables x e y han pasado de estar libres a estar ligadas. Hemos ligado las variables
asignándoles unos valores determinados del universo del discurso. 

Ejemplo 2.6 Las variables enteras x e y tienen los valores iniciales 3 y 8, respectivamente. Determinar
los valores de x e y después de la ejecución de cada una de las proposiciones siguientes. (El valor de x
después de la ejecución de (a) se convierte en el valor de x para la proposición del apartado (b) y ası́
sucesivamente). (La operación Div devuelve la parte entera de un cociente; por ejemplo, 8 Div 4=2 y 9
Div 2=4).

(a) Si y − x = 5, entonces x = x − 2;
(b) Si [(2y = x) y (x Div 4 = 1)], entonces x = 4y − 3;
(c) Si [(x < 8) ó (y Div 2 = 2)], entonces x = 2y, de lo contrario y = 2x;
(d) Si [(x < 20) y (x Div 6 = 1)], entonces y = y − x − 5;
(e) Si [(x = 2y) ó (x Div 2 = 5)], entonces y = y + 2;
(f) Si [(x Div 3 = 3) e (y Div 3 6= 1)] entonces y = x;
(g) Si yx 6= 35, entonces x = 3y + 7;

Solución

Los valores iniciales son


x:=3, y:=8

(a) y − x = 5 −→ x := x − 2;
y − x = 8 − 3 = 5, es decir la hipótesis es verdadera. Consecuentemente se sigue la conclusión y
x := x − 2 = 3 − 2 = 1. Los nuevos valores de x e y son, por tanto,
x:=1, y:=8

(b) (2y = x) ∧ (x Div 4 = 1) −→ x := 4y − 3;


2y = x es falsa y x Div 4 también (1 Div 4 = 0), luego
(2y = x) ∧ (x Div 4)
es falsa y, consecuentemente, no se sigue la conclusión. Los valores de x e y siguen siendo los
mismos que en el apartado anterior.
(c) (x < 8) ∨ (y Div 2 = 2) −→ x := 2y, de lo contrario y := 2x;
x < 8 es verdadera y y Div 2 = 2 es falsa (8 Div 2 = 4) luego
(x < 8) ∨ (y Div 2 = 2)
es verdad y, consecuentemente, se sigue la primera de las dos conclusiones, de aquı́ que los nuevos
valores de x e y sean
x:=16, y:=8

29
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

(d) (x < 20) ∧ (x Div 6 = 1) −→ y := y − x − 5;


x < 20 es verdad y x Div 2 = 5 es falsa, luego

(x < 20) ∧ (x Div 6 = 1)

es falsa y, consecuentemente, no se sigue la conclusión, es decir, los valores de x e y no varı́an.


(e) (x = 2y) ∨ (x Div 2 = 5) −→ y := y + 2;
x = 2y es verdad y x Div 2 = 5 es falsa, luego la hipótesis,

(x = 2y) ∨ (x Div 2 = 5)

es verdadera y, consecuentemente, y := y + 2 = 8 + 2 = 10. Los nuevos valores de x e y son, por


tanto,
x:=16, y:=10

(f) (x Div 3 = 3) ∧ (y Div 3 6= 1) −→ y := x;


x Div 3 = 3 es falsa e y Div 3 6= 1 es verdadera, por lo tanto la hipótesis

(x Div 3 = 3) ∧ (y Div 3 6= 1)

es falsa y los valores de x e y no cambian.


(g) yx 6= 35 =⇒ x := 3y + 7;
Como yx = 10 · 16 = 160 6= 35, la hipótesis es verdadera de aquı́ que se siga la conclusión y
x := 3y + 7 = 3 · 10 + 7 = 37. Los valores finales de x e y son, por tanto,

x:=37, y:=10

Nota 2.1 En los lenguajes de programación, aparecen estructuras de decisión del tipo “Si...Entonces”.
En este contexto, el condicional “si p entonces q” significa que se ejecutará q únicamente en caso de que
p sea verdadera. Si p es falsa, el control pasa a la siguiente instrucción del programa. 

Ejemplo 2.7 Para cada segmento de programa contenido en los apartados siguientes, determinar el
número de veces que se ejecuta la sentencia x := x + 1

(a) y := 1
Si y < 2 ó y > 0 entonces
x := x + 1
de lo contrario
x := x + 2
(b) y := 2
Si (y < 0 e y > 1) ó y = 3 entonces
x := x + 1
de lo contrario
x := x + 2
(c) y := 1
Hacer mientras y < 3
Comienzo
x := x + 1

30
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

La tabla de verdad de esta nueva proposición, ¬p, es:

p ¬p
V F
F V

De esta forma, el valor verdadero de la negación de cualquier proposición es siempre opuesto al valor
verdadero de la afirmación original. 

Ejemplo 1.6 Estudiar la veracidad o falsedad de las siguientes proposiciones:

p1 : El Pentium es un microprocesador.

p2 : Es falso que el Pentium sea un microprocesador.

p3 : El Pentium no es un microprocesador.

p4 : 2 + 2 = 5

p5 : Es falso que 2 + 2 = 5

p6 : 2 + 2 = 4

Solución

X p2 y p3 son, cada una, la negación de p1 .

X p5 y p6 son, cada una, la negación de p4 .

Pues bien, de acuerdo con la tabla de verdad para la negación, tendremos:

X p1 es verdad, luego p2 y p3 son falsas.

X p4 es falsa, luego p5 y p6 son verdad.

Ejemplo 1.7 Construir la tabla de verdad de la proposición ¬(p ∧ ¬q).

Solución

p q ¬q p ∧ ¬q ¬ (p ∧ ¬q)
V V F F V
V F V V F
F V F F V
F F V F V

Existen proposiciones que son verdaderas (falsas) simplemente por su forma lógica y no por su contenido.

6
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Pues bien, para que [p(y) ∧ q(y)] ∨ r(y) sea una proposición verdadera, bastará con que lo sea una
de las dos. Como el valor de y es 2, r(y) será una proposición falsa, de aquı́ que tenga que ser
verdad la conjunción p(y) ∧ q(y) para lo cual lo tendrán que serlo ambas, lo cual es imposible ya
que cuando p(y) sea verdad, q(y) será falsa y viceversa. Consecuentemente, la sentencia x := x + 1
no se ejecuta ninguna vez.

(c) Sea p(y) : y < 3. Entonces, el segmento de programa propuesto será

y := 1
Hacer mientras p(y) sea verdad
Comienzo
x := x + 1
y := y + 1
Fin

El predicado p(y) será una proposición verdadera para aquellos valores de y que sean estrictamente
menores que 3 y dado que el valor inicial de y es 1 y aumenta en una unidad (y := y + 1) cada vez
que se ejecutan las sentencias entre comienzo y fin, la sentencia x := x + 1 se ejecutará dos veces.

(d) Sean

p(y) : y > 0
q(y) : y < 3
r(y) : y = 3

Utilizando notación lógica, el segmento de programa propuesto se escribirá:

y := 1
Hacer mientras [p(y) ∧ q(y)] ∨ r(y) sea verdad
Comienzo
x := x + 1
y := y + 1
Fin

Pues bien, los valores de y que hacen del predicado [p(y) ∧ q(y)] ∨ r(y) una proposición verdadera
serán aquellos que conviertan en proposiciones verdaderas, al menos, a uno de los dos predicados,
[p(y) ∧ q(y)] ó r(x).

Los valores de la variable y que hacen de p(y) ∧ q(y) una proposición verdadera son aquellos
que hacen proposiciones verdaderas a los dos predicados p(y) y q(y), es decir y > 0 e y < 3, o
lo que es igual y = 1 ó y = 2.
Para que el predicado r(y) sea una proposición verdadera, la variable y ha de valer 3.

Consecuentemente, [p(y) ∧ q(y)] ∨ r(y) es verdad para

y =1∨y =2∨y =3

Dado que el valor inicial de y es 1 y aumenta en una unidad cada vez que se ejecuta comienzo...fin,
la sentencia x := x + 1 se ejecutará tres veces.

(e) Sean

p(y) : y > 0
q(y) : y < 4
r(y) : y < 2

Podemos escribir el segmento de programa en la forma:

32
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

y := 1
Hacer mientras p(y) ∧ q(y) sea verdad
Comienzo
Si r(y) es verdad entonces
y := y + 1
Si ¬r(y) es verdad entonces
y := y + 2
x := x + 1
Fin

El primer y el segundo condicional entre comienzo y fin se ejecutarán para los valores de la
variable y que hagan de los predicados p(y) ∧ q(y) ∧ r(y) y p(y) ∧ q(y) ∧ ¬r(y), respectivamente,
proposiciones verdaderas. Pues bien,

p(y) ∧ q(y) ∧ r(y) : (y > 0) ∧ (y < 4) ∧ (y < 2)

es decir,
p(y) ∧ q(y) ∧ r(y) : y = 1
y
p(y) ∧ q(y) ∧ ¬r(y) : (y > 0) ∧ (y < 4) ∧ (y > 2)
o sea,
p(y) ∧ q(y) ∧ ¬r(y) : (y = 2) ∨ (y = 3)
Como el valor inicial es y = 1, se ejecutará el primer condicional y el valor de y será 2. La segunda
vez se ejecutará el segundo condicional, la sentencia x := x + 1 y la variable y toma el valor 4 que
ya no verifica la condición inicial, con lo que el programa termina.
Consecuentemente, la sentencia x := x + 1 se ejecuta una vez. 

Ejemplo 2.8 ¿Cuántas veces se imprime el valor de x en el siguiente programa?

x := 10

y := 1

Hacer mientras y 6 7

Comienzo
z := 1
Hacer mientras z 6 y + 3
Comienzo
Si [(x > 8) ó ((y > 5) y (z < 10))] entonces imprimir x
z := z + 1
Fin
x := x − 1
y := y + 1
Fin

Solución

Sean

p(y) : y 6 7

33
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

q(z, y) : z 6 y + 3
r(x) : x > 8
s(y) : y > 5
t(z) : z < 10

los predicados cuyas variables son x, y, z perteneciendo las tres al universo de los enteros positivos.

Utilizando estos predicados, el programa podrá escribirse en la forma:

x := 10
y := 1
Hacer mientras p(y) sea verdad
Comienzo
z := 1
Hacer mientras q(z, y) sea verdad
Comienzo
Si [r(x) ∨ (s(y) ∧ t(z))] es verdad entonces imprimir x
z := z + 1
Fin
x := x − 1
y := y + 1
Fin

La variable x se imprimirá para los valores de x, y, z que hagan que el predicado


[p(y) ∧ q(z, y)] ∧ [r(x) ∨ (s(y) ∧ t(z))]
sea una proposición verdadera. Aplicando la distributividad de ∧ respecto de ∨, obtendremos
[p(y) ∧ q(z, y) ∧ r(x)] ∨ [p(y) ∧ q(z, y) ∧ s(y) ∧ t(z)]
que será una proposición verdadera para los valores de las variables que hagan verdadera, al menos, a
una de las dos. Pues bien,

p(y) ∧ q(z, y) ∧ r(x) será verdad únicamente para aquellos valores de x, y, z que hagan de los tres
predicados, tres proposiciones verdaderas.
Si observamos los valores iniciales de las tres variables, p(y) será verdad siete veces y por cada una
de ellas, q(z, y) será verdad y + 3 veces. Sin embargo, la variable x sólo puede tomar dos valores.
En efecto, como su valor inicial es 10, tendremos
x := 10 ∧ r(x) : x > 8
de donde resulta que
r(x) : (x = 9) ∨ (x = 10)
Por lo tanto,
p(y) ∧ q(z, y) ∧ r(x) ⇐⇒ [p(y) ∧ q(z, y) ∧ (x = 10)] ∨ [p(y) ∧ q(z, y) ∧ (x = 9)]
Ahora bien, para x = 10 y para x = 9, la variable y toma los valores 1 y 2, respectivamente, luego
p(y) ∧ q(z, y) ∧ r(x) ⇐⇒ [p(1) ∧ q(z, 1) ∧ (x = 10)] ∨ [p(2) ∧ q(z, 2) ∧ (x = 9)]
Como p(1) : 1 6 7 y p(2) : 2 6 7 son verdad siempre, las dos proposiciones entre corchetes serán
verdad cuando lo sean q(z, 1) y q(z, 2), respectivamente. Resumiendo
p(y) ∧ q(z, y) ∧ r(x) ⇐⇒ q(z, 1) ∨ q(z, 2) ⇐⇒ (z 6 4) ∨ (z 6 5)

34
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

“p es una condición suficiente para q”

es decir, p no es la única condición posible, por lo cual puede darse el caso de que q sea verdadero
siendo p falso. O sea, la falsedad del antecedente no hace falso al condicional y si no lo hace falso,
entonces lo hace verdadero. Por ejemplo,

“Si estudio mucho, entonces me canso”

¿Qué ocurrirı́a si no estudio y, sin embargo, me cansara? Pues que la sentencia no serı́a inválida,
ya que no se dice que no pueda haber otros motivos que me puedan producir cansancio.
4. Antecedente y consecuente falsos.
La situación es parecida a la anterior. La condición p no se verifica, es decir, es falsa, por lo que el
consecuente q puede ser tanto verdadero como falso y el condicional, al no ser falso, será verdadero.
Obsérvese, anecdóticamente, que es muy frecuente el uso de este condicional en el lenguaje coloquial,
cuando se quiere señalar que, ante un dislate, cualquier otro está justificado.

“Si tú eres programador, entonces yo soy el dueño de Microsoft”

Ejemplo 1.9 Sean p, q y r las proposiciones “El número N es par”, “La salida va a la pantalla” y
“Los resultados se dirigen a la impresora”, respectivamente. Enunciar las formulaciones equivalentes de
las siguientes proposiciones.

(a) q −→ p.
(b) ¬q −→ r.
(c) r −→ (p ∨ q).

Solución

(a) q −→ p.
− Si la salida va a la pantalla, entonces el número N es par.
− La salida irá a la pantalla, sólo si el número N es par.
− El número N es par si la salida va a la pantalla.
− Una condición suficiente para que el número N sea par es que la salida vaya a la pantalla.
− Una condición necesaria para que la salida vaya a la pantalla es que el número N sea par.
(b) ¬q −→ r.
− Si la salida no va a la pantalla, entonces los resultados se dirigen a la impresora.
− La salida no va a la pantalla sólo si los resultados se dirigen a la impresora.
− Los resultados se dirigen a la impresora si la salida no va a la pantalla.
− Una condición suficiente para que los resultados se dirijan a la impresora es que la salida no
vaya a la pantalla.
− Una condición necesaria para que la salida no vaya a la pantalla es que los resultados se dirijan
a la impresora.
(c) r −→ (p ∨ q).
− Si los resultados se dirigen a la impresora, entonces el número N es par o la salida va a la
pantalla.
− Los resultados se dirigen a la impresora sólo si el número N es par o la salida vaya a la pantalla.

9
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

(g) x 6 y e y 6 x es una condición suficiente para que y = x.

(h) Si x < y y z < 0, entonces xz > yz.

(i) No es cierto que x = y y x < y.

(j) Si x < y, entonces para algún z tal que z < 0, xz > yz.

(k) Existe un x tal que para cada y y z, es xy = xz.

Solución

(a) Si y = 1, entonces xy = x para cualquier x.

∀y [q(y, 1) −→ ∀x, p(x, y, x)]

(b) Si xy 6= 0, entonces x 6= 0 e y 6= 0.

∀x, ∀y [¬p(x, y, 0) −→ ¬q(x, 0) ∧ ¬q(0, y)]

(c) Si xy = 0, entonces x = 0 ó y = 0.

∀x, ∀y [p(x, y, 0) −→ q(x, 0) ∨ q(0, y)]

(d) 3x = 6 si, y sólo si x = 2.


∀x [p(3, x, 6) ←→ q(x, 2)]

(e) No existe solución para x2 = y, a menos que y > 0.

∀y [r(0, y) −→ ¬∃x : p(x, x, y)]

(f) x < z es una condición necesaria para que x < y e y < z.

∀x, ∀y, ∀z [r(y, x) ∧ r(z, y) −→ r(z, x)]

(g) x 6 y e y 6 x es una condición suficiente para que y = x.

∀x, ∀y [¬r(x, y) ∧ ¬r(y, x) −→ q(x, y)]

(h) Si x < y y z < 0, entonces xz > yz.

∀x, ∀y, ∀z [r(y, x) ∧ r(0, z) −→ ∀u, ∀v (p(x, z, u) ∧ p(y, z, v)) −→ r(u, v)]

(i) No es cierto que x = y y x < y.


∀x, ∀y [¬q(x, y) ∧ r(y, x)]

(j) Si x < y, entonces para algún z tal que z < 0, xz > yz.

∀x, ∀y [r(y, x) −→ ∃z : (r(0, z) ∧ ∀u, ∀v (p(x, z, u) ∧ p(y, z, v) −→ r(u, v)))]

(k) Existe un x tal que para cada y y z, es xy = xz.

∃x : [∀y, ∀z, ∀u, ∀v (p(x, y, u) ∧ p(x, z, v) −→ q(u, v))]

36
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

2.2.2 Valor de Verdad del Cuantificador Universal

Sea p(x) un predicado cuya variable x toma valores en un universo del discurso U .
∀x, p(x) es verdad si el predicado p(x) es una proposición verdadera para todos los valores de x
en el universo U .
∀x, p(x) es falsa si hay, al menos, un valor de x en U para el cual el predicado p(x) sea una
proposición falsa.

Ejemplo 2.11 Estudiar en el universo de los números enteros, el valor de verdad de las siguientes
afirmaciones:

(a) ∀x, x < x + 1


(b) ∀x, x = 5

Solución

(a) ∀x, x < x + 1


El predicado p(x) : x < x + 1 es una proposición verdadera si sustituimos x por cualquier número
entero, luego la proposición cuantificada ∀x, x < x + 1 es verdad.
(b) ∀x, x = 5
Esta proposición dice que “todos los números enteros son iguales a 5”. Pues bien, el predicado
p(x) : x = 5 es una proposición falsa, por ejemplo, para x = 1, luego la proposición cuantificada
∀x, x = 5 es falsa. 

2.2.3 Cuantificador Existencial

Si p(x) es un predicado cuya variable es x, entonces la afirmación

“existe un x tal que p(x)”


es una proposición en la que diremos que la variable x está existencialmente cuantificada.

La frase “existe [al menos]” se simboliza con ∃, sı́mbolo que recibe el nombre de cuantificador existencial.

Por tanto, “existe un x, tal que p(x)” se escribe “∃x : p(x)” y puede leerse también como “para algún
x, p(x)” o “existe, al menos, un x, tal que p(x)”.

2.2.4 Valor de Verdad del Cuantificador Existencial

Sea p(x) un predicado de variable x que toma valores en un universo del discurso U .
∃x : p(x) es verdadera, si el predicado p(x) es una proposición verdadera para, al menos, uno de
los valores de x en U .

∃x : p(x) es falsa, si el predicado p(x) es una proposición falsa para todos los valores de x en U .

Nota 2.2 Un cuadro resumen de los valores de verdad de los cuantificadores podrı́a ser el siguiente:

Verdad Falso
∀x, p(x) p(x) es verdad para cada x p(x) es falsa para, al menos, un x
∃x : p(x) p(x) es verdad para, al menos, un x p(x) es falsa para todos los valores de x

37
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Ejemplo 2.12 Estudiar en el conjunto de los números enteros, el valor de verdad de las afirmaciones
siguientes:

(a) ∃x : x < x + 1

(b) ∃x : x = 5

(c) ∃x : x = x + 1

Solución

(a) ∃x : x < x + 1
La proposición es “existe, al menos, un entero que es menor que el siguiente”.
El predicado p(x) : x < x + 1 es una proposición verdadera para cualquier entero x, por tanto, la
proposición cuantificada es verdad.

(b) ∃x : x = 5
La traducción de la proposición al lenguaje ordinario es “existe, al menos, un entero igual a 5”.
El predicado p(x) : x = 5 es una proposición verdadera cuando x toma el valor 5, luego la
proposición cuantificada es verdad.

(c) ∃x : x = x + 1
La proposición es “existe, al menos, un número entero que es igual al siguiente”
El predicado p(x) : x = x + 1 es una proposición falsa para cualquier número entero x, por tanto
la proposición cuantificada es falsa. 

2.2.5 Alcance de un Cuantificador

En una expresión ∀x [p(x) . . .] o ∃x : [p(x) . . .], la porción de la expresión a la que se aplica ∀x ó ∃x


se llama alcance del cuantificador y se indicará entre corchetes a menos que sea evidente.

Ejemplo 2.13 En cada una de las expresiones simbólicas siguientes, describir el alcance de cada
cuantificador y decir que variables están ligadas y cuáles están libres.

(a) ∀x [p(x) ∧ ∃y : (t(x, y) ∧ r(x))]

(b) ¬∃x : [p(x) ∧ ∃y : (t(x, y) ∨ r(z))]

(c) ¬∃x : [p(x) ∧ ∃y : (t(x, y) ∨ r(y))]

Solución

(a) El alcance de ∀ es toda la fórmula. El alcance de ∃ es la fórmula (t(x, y) ∧ r(x)). La variable x está
ligada por el cuantificador ∀ y la y por el ∃, luego no hay variables libres.

(b) El alcance de ¬∃ es el resto de la fórmula y el alcance de ∃ es t(x, y) ∨ r(z). La variable z está libre,
pero x e y están ligadas por el cuantificador ∃.

(c) Los alcances son los mismos que en (b). La y en r(y) está libre, pero en t(x, y) está ligada. 

Ejemplo 2.14 Consideremos el universo de los números enteros y sea p(x, y, z) el predicado x − y = z.
Transcribir las siguientes afirmaciones a notación lógica.

38
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

1.2.9 Proposición bicondicional

Dadas dos proposiciones p y q, a la proposición compuesta


“p si y sólo si q”

se le llama “proposición bicondicional” y se nota por

p ←→ q

La interpretación del enunciado es:

p sólo si q y p si q

o lo que es igual

si p, entonces q y si q, entonces p

es decir,
(p −→ q) ∧ (q −→ p)
Por tanto, su tabla de verdad es:

p q p −→ q q −→ p p ←→ q
V V V V V
V F F V F
F V V F F
F F V V V

Luego la proposición bicondicional p ←→ q es verdadera únicamente en caso de que ambas proposiciones,


p y q, tengan los mismos valores de verdad. 

Nota 1.4 Obsérvese que la proposición condicional p −→ q, se enunciaba

Si p, entonces q

siendo una formulación equivalente,

Una condición necesaria para p es q

y la proposición condicional q −→ p, se enunciaba

Si q, entonces p

siendo una formulación equivalente,

Una condición suficiente para p es q

Por tanto, una formulación equivalente de la proposición bicondicional en estos términos, serı́a:

Una condición necesaria y suficiente para p es q

12
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Ejemplo 2.16 Determinar cuáles de las siguientes proposiciones cuantificadas son verdad si el universo
es el conjunto de los números enteros.

(a) ∀x [∃y : (x · y = 0)]


(b) ∃y : [∀x (x · y = 1)]
(c) ∃y : [∀x (x · y = x)]

Solución

(a) ∀x [∃y : (x · y = 0)]


“Dado cualquier número entero, existe otro tal que el producto de ambos es cero”
La proposición
∃y : x · y = 0
es verdad para cualquier entero x ya que bastarı́a tomar y = 0. Por lo tanto,
∀x [∃y : (x · y = 0)]
es una proposición verdadera.
(b) ∃y : [∀x (x · y = 1)]
“Puede encontrarse un número entero tal que su producto por cualquier entero sea 1”
La proposición
∀x, x · y = 1
es falsa ya que bastarı́a tomar x 6= 1 para que x · y 6= 1 cualquiera que sea el y que se elija. Por lo
tanto, la proposición
∃y : [∀x (x · y = 1)]
es falsa.
(c) ∃y : [∀x (x · y = x)]
“Existe, al menos, un número entero tal que al multiplicarlo por cualquier entero lo deja igual”.
La proposición
∀x, x · y = x
será verdadera o falsa dependiendo del y que elijamos. En particular, si tomamos y = 1, la
proposición ∀x, x · y = x es verdad para todos los enteros. Consecuentemente,
∃y : [∀x (x · y = x)]
es una proposición verdadera. 

Nota 2.3 Una afirmación con variables cuantificadas se puede expresar mediante las proposiciones
que se obtienen asignando valores a las variables de los predicados que ocurren en la afirmación.

− Si el universo del discurso es finito esta relación puede hacerse explı́cita. Por ejemplo, supongamos
que el universo consiste en los enteros 1,2,3 y 4, entonces la proposición:
∀x, p(x)
equivale a la proposición
p(1) ∧ p(2) ∧ p(3) ∧ p(4)
y la proposición
∃x : p(x)
es equivalente a la
p(1) ∨ p(2) ∨ p(3) ∨ p(4)

40
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

− Si el universo del discurso es infinito una proposición con cuantificadores no puede representarse
siempre por un número finito de conjunciones o disyunciones de proposiciones sin cuantificadores.
Sin embargo, podemos extender el concepto y a veces es conveniente expresar una afirmación
universal o existencialmente cuantificada como una conjunción o disyunción infinita, respectiva-
mente. Por ejemplo, consideremos como universo del discurso el conjunto de los números enteros
no negativos y sea p(x) el predicado “x > 4”. Entonces, la proposición,

∀x, p(x)

puede interpretarse como la conjunción infinita

p(0) ∧ p(1) ∧ p(2) ∧ p(3) ∧ p(4) ∧ · · ·

la cual es falsa ya que, por ejemplo, p(0) es falsa.


Asimismo, la proposición
∃x : p(x)
puede interpretarse como la disyunción infinita

p(0) ∨ p(1) ∨ p(2) ∨ p(3) ∨ p(4) ∨ · · ·

la cual es verdad, ya que al menos uno de los operandos, por ejemplo p(5), es verdad. 

Ejemplo 2.17 Sea el universo del discurso U = {0, 1}. Encontrar conjunciones y disyunciones finitas
de proposiciones que no usen cuantificadores y que sean equivalentes a las siguientes:

(a) ∀x, p(0, x)

(b) ∀x [∀y, p(x, y)]

(c) ∀x [∃y : p(x, y)]

(d) ∃x : [∀y, p(x, y)]

(e) ∃y [∃x : p(x, y)]

Solución

(a) ∀x, p(0, x)


La forma equivalente pedida es
p(0, 0) ∧ p(0, 1)

(b) La proposición cuantificada ∀x [∀y (p(x, y))] puede expandirse en la forma:

[∀y, p(0, y)] ∧ [∀y, p(1, y)]

la cual puede interpretarse como

[p(0, 0) ∧ p(0, 1)] ∧ [p(1, 0) ∧ p(1, 1)]

que por la asociatividad de ∧ equivale a

p(0, 0) ∧ p(0, 1) ∧ p(1, 0) ∧ p(1, 1)

(c) Expandimos la proposición ∀x [∃y : p(x, y)] a

[∃y : p(0, y)] ∧ [∃y : p(1, y)]

41
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

la cual equivale a
[p(0, 0) ∨ p(0, 1)[ ∧ [p(1, 0) ∨ p(1, 1)]
y aplicando la distributividad de ∧ respecto de ∨,

[(p(0, 0) ∨ p(0, 1)) ∧ p(1, 0)] ∨ [(p(0, 0) ∨ p(0, 1)) ∧ p(1, 1)]

es decir,

(p(0, 0) ∧ p(1, 0)) ∨ (p(0, 1) ∧ p(1, 0)) ∨ (p(0, 0) ∧ p(1, 1)) ∨ (p(0, 1) ∧ p(1, 1))

(d) ∃x : [∀y, p(x, y)] se expande en la forma:

[∀y, p(0, y)] ∨ [∀y, p(1, y)]

la cual equivale a la proposición

[p(0, 0) ∧ p(0, 1)] ∨ [p(1, 0) ∧ p(1, 1)]

y por la distributividad de ∨ respecto de ∧,

[(p(0, 0) ∧ p(0, 1)) ∨ p(1, 0)] ∧ [(p(0, 0) ∧ p(0, 1)) ∨ p(1, 1)]

es decir,

(p(0, 0) ∨ p(0, 1)) ∧ (p(0, 1) ∨ p(1, 0)) ∧ (p(0, 0) ∨ p(1, 1)) ∧ (p(0, 1) ∨ p(1, 1))

(e) La proposición con cuantificadores ∃y [∃x : p(x, y)] puede expandirse a:

[∃x : p(x, 0)] ∨ [∃x : p(x, 1)]

que es equivalente a la proposición,

p(0, 0) ∨ p(1, 0) ∨ p(0, 1) ∨ p(1, 1)

En el ejemplo siguiente veremos como el orden en que se ligan las variables es vital y puede afectar
profundamente el significado de una afirmación.

Ejemplo 2.18 Si el universo del discurso es el conjunto de las personas casadas, evaluar las afirmaciones
siguientes:

(a) ∀x [∃y : (x está casada con y)]

(b) ∃y : [∀x (x está casada con y)]

Si el universo es el conjunto de los números enteros, evaluar:

(c) ∀x [∃y : (x + y = 0)]

(d) ∃y : [∀x (x + y = 0)]

Solución

Los cuantificadores se evalúan de izquierda a derecha.

42
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

p p∨q p −→ (p ∨ q)
V V V

y la proposición es una tautologı́a.

(e) (p ∧ q) −→ p
Haremos una tabla de verdad abreviada. la proposición condicional, únicamente, es falsa cuando
siendo p ∧ q verdad, la conclusión p es falsa, pero p ∧ q es verdad, únicamente, cuando ambas, p y
q, lo son, luego,

p q p∧q (p ∧ q) −→ p
V V V V

es decir, la proposición es una tautologı́a.

(f) [(p ∧ q) ←→ p] −→ (p ←→ q)

p q p∧q (p ∧ q) ←→ p p ←→ q [(p ∧ q) ←→ p] −→ (p ←→ q)
V V V V V V
V F F F F V
F V F V F F
F F F V V V

luego la proposición es una contingencia.

(g) [(p −→ q) ∨ (r −→ s)] −→ [(p ∨ r) −→ (q ∨ s)]


La proposición condicional únicamente es falsa cuando siendo verdad la hipótesis es falsa la con-
clusión. Por el mismo argumento (p ∨ r) −→ (q ∨ s) es falsa cuando siendo p ∨ r verdad sea q ∨ s
sea falsa, y ésta es falsa cuando ambas, q y s, lo son.
Ahora bien, para que la conclusión (p ∨ r) −→ (q ∨ s) sea falsa, y utilizando el mismo argumento,
p ∨ r ha de ser verdad y q ∨ s falsa, luego p y r han de ser una de las dos, al menos, verdad mientras
q y s han de ser, las dos, falsas.
Haremos, pues, una tabla de verdad abreviada que recoja únicamente estos casos.

p q r s (p −→ q) ∨ (r −→ s) (p ∨ r) −→ (q ∨ s) −→
V F V F (F ) F (F ) (V ) F (F ) V
V F F F (F ) V (V ) (V ) F (F ) F
F F V F (V ) V (F ) (V ) F (F ) F

y, consecuentemente, la proposición es una contingencia. 

1.3 Implicación

Estudiamos en este apartado la implicación lógica entre dos proposiciones.

1.3.1 Implicación Lógica

Se dice que la proposición P implica lógicamente la proposición Q, y se escribe P =⇒ Q, si Q es


verdad cuando P es verdad.

Obsérvese que esto es equivalente a decir que P =⇒ Q es falso si P es falso cuando Q es falso, ya que si
P es verdad siendo Q falso, no se cumplirı́a la definición anterior. 

15
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

(a) ∀x, x > 0


(b) ∀x, x = 3
(c) ∀x [∃y : (x + y = 248)]
(d) ∃y : [∀ (x, x + y < 0)]

Solución

(a) La proposición ∀x, x > 0 significa que x sea mayor que cero, cualquiera que sea x, luego U es el
conjunto de los enteros positivos.
(b) ∀x, x = 3, significa que cualquiera que sea x, valga 3, luego U es el subconjunto de los enteros
formado únicamente por el 3.
(c) ∀x [∃y (: x + y = 248)]. El universo del discurso que hace que esta proposición sea verdad es el
conjunto de los enteros, ya que dado cualquier entero x, bastarı́a tomar y = 248 − x para que la
proposición ∃y : x + y = 248 fuese verdad.
(d) ∃y : [∀x (x + y < 0)]. El universo que hace verdadera esta proposición es el de los enteros negativos,
ya que fijando un y en él la proposición ∀x(x + y < 0) es verdad. 

2.3 Cálculo de Predicados

La versión de la lógica que trata con proposiciones cuantificadas se llama lógica de predicados. La
introducción de cuantificadores no sólo amplı́a la fuerza expresiva de las proposiciones que se pueden
construir, sino que también permite elaborar principios lógicos que explican el razonamiento seguido en
casi todas las demostraciones matemáticas.

Una transcripción cuidadosa de los desarrollos matemáticos incluyen, a menudo, cuantificadores, predi-
cados y operadores lógicos.

Ejemplo 2.20 Consideremos como universo del discurso el conjunto de los números enteros y sean

p(x) : x es no negativo.
q(x) : x es par.
r(x) : x es impar.
s(x) : x es primo.

Expresar en notación lógica las siguientes afirmaciones:

(a) Existe un entero par.


(b) Todo número entero es par o impar.
(c) Todos los números primos son no negativos.
(d) El único número primo par es el 2.
(e) No todos los enteros son pares.
(f) No todos los primos son impares.
(g) Si un entero no es impar, entonces es par.

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Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Solución

(a) Existe un entero par.


∃x : q(x)

(b) Todo número entero es par o impar.


∀x [q(x) ∨ r(x)]

(c) Todos los números primos son no negativos.

∀x [s(x) −→ p(x)]

(d) El único número primo par es el 2.

∀x [s(x) ∧ q(x) −→ x = 2]

(e) No todos los enteros son pares.


¬ [∀x, q(x)]

(f) No todos los primos son impares.


¬∀x, [s(x) −→ r(x)]

(g) Si un entero no es impar, entonces es par.

∀x [¬r(x) −→ q(x)]

Obsérvese que en el ejemplo anterior, los cuantificadores están al comienzo de cada afirmación. Sin
embargo, no siempre es ası́, los cuantificadores pueden ir en cualquier parte y su situación es importante.

Ejemplo 2.21 Consideremos en el universo de los números enteros el predicado p(x, y, z) : xy = z.


Transcribir a notación lógica las afirmaciones siguientes:

(a) Si x = 0, entonces xy = x para todos los valores de y.

(b) Si xy = x para cada y, entonces x = 0.

(c) Si xy 6= x para algún x, entonces x 6= 0.

Solución

Sea p(x, y, z) : xy = z, entonces

(a) Si x = 0, entonces xy = x para todos los valores de y.

∀x [x = 0 −→ ∀y, p(x, y, x)]

(b) Si xy = x para cada y, entonces x = 0.

∀x [∀y (p(x, y, x) −→ x = 0)]

(c) Si xy 6= x para algún x, entonces x 6= 0.

∃x : [¬p(x, y, x) −→ x 6= 0]

45
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Ejemplo 1.15 Dadas las proposiciones p y q, demostrar que la negación de p ó q implica lógicamente
la negación de p.

Solución

Lo que se pide es probar que ¬(p ∨ q) =⇒ ¬p, es decir si cada vez que ¬(p ∨ q) es verdad, ¬p también lo
es. En efecto, si ¬(p ∨ q) es verdad, entonces p ∨ q es falso, de aquı́ que p sea falso y, consecuentemente,
¬p sea verdad.

También podemos decir que si ¬p es falso, entonces p es verdad, luego p ∨ q es verdad (cualquiera que
sea el valor de verdad de q) y, por lo tanto, ¬(p ∨ q) es falso. 

Nota 1.6 Ahora podremos entender algo mejor lo que comentábamos en 1. de 1.2.6. En efecto, de
que “Garcı́a Lorca fue un poeta” sea verdad no puede deducirse que Gauss fuera matemático, aunque lo
fue y muy bueno.

De todas formas, es cierto que existe una semejanza entre el sı́mbolo =⇒ para la implicación lógica y el
sı́mbolo −→ para la proposición condicional. Esta semejanza es intencionada y debido a la manera en
que se usa el término implica, en el lenguaje ordinario es natural leer p −→ q como “p implica q”. El
siguiente teorema justifica este proceder.

1.3.2 Implicación Lógica y Proposición Condicional

La proposición P implica lógicamente la proposición Q si, y sólo si la proposición condicional P −→ Q


es una tautologı́a.

Demostración

Veamos que P =⇒ Q sólo si P −→ Q es una tautologı́a.

En efecto, supongamos que P implica lógicamente Q. Entonces, de acuerdo con la definición, cuando P
es verdad, Q también lo es y cuando Q es falso, P es falso, por tanto, la tabla de verdad de P −→ Q
conteniendo únicamente estas opciones es:

P Q P −→ Q
V V V
F F V

es decir, P −→ Q es una tautologı́a.

Recı́procamente, veamos que P =⇒ Q si P −→ Q es una tautologı́a.

En efecto, si P es verdad y P −→ Q es una tautologı́a entonces Q ha de ser verdad.

También podrı́amos haber dicho que si Q es falso y P −→ Q es una tautologı́a, entonces P ha de ser
falso. 

Debido a este teorema, los lógicos prefieren adoptar el lenguaje común como el lenguaje de la lógica y
leen p −→ q como “p implica q”. En este caso, ellos utilizan la palabra implica como el nombre de un
conectivo lógico y como el nombre de una relación paralela entre proposiciones.

Nota 1.7 Resolvemos ahora el ejemplo anterior viendo que ¬(p ∨ q) −→ ¬p es una tautologı́a. Su tabla
de verdad es:

16
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Si ¬∀x, p(x) es falso, entonces ∀x, p(x) es verdad, luego p(x) es verdad para cualquier valor de x y
¬p(x) falso. Por lo tanto, ∃x : ¬p(x) es falso.

2. ¬∃x : p(x) ⇐⇒ ∀x, ¬p(x)

Si ¬∃x : p(x) es verdad, entonces ∃x : p(x) es falso, luego p(x) es falso para todos los valores de x,
es decir ¬p(x) es verdad para cualquier x de U y, consecuentemente, ∀x, ¬p(x) es verdad.
Si ¬∃x : p(x) es falso, entonces ∃x : p(x) es verdad, luego p(x) es verdad para algún valor de x, de
aquı́ que exista un x para el cual ¬p(x) es falso y, por lo tanto, ∀x, ¬p(x) es falso.

3. ∀x, p(x) ⇐⇒ ¬∃x : ¬p(x)

Si ∀x, p(x) es verdad, entonces p(x) es verdad para cualquier x o lo que es igual ¬p(x) es falso para
todo x de U , es decir ∃x : ¬p(x) es falso y, por tanto, ¬∃x : ¬p(x) es verdad.
Si ∀x, p(x) es falso, entonces hay, al menos, un valor de x para el cual p(x) es falso o para el que
¬p(x) es verdad, es decir ∃x : ¬p(x) es verdad y, consecuentemente, ¬∃x : ¬p(x) es falso.

4. ∃x : p(x) ⇐⇒ ¬∀x, ¬p(x)

Si ∃x : p(x) es verdad, entonces p(x) es verdad para algún valor de x en U , luego existe un x en U
para el cual ¬p(x) es falso, es decir, ∀x, ¬p(x) es falso y, consecuentemente, ¬∀x, ¬p(x) es verdad.
Si ∃x : p(x) es falso, entonces p(x) es falsa para todos los valores de x en U , es decir ¬p(x) es
verdad, luego ∀x, ¬p(x) es verdad y, por lo tanto, ¬∀x¬p(x) es falso.

Tenemos, pues, que cada una de las proposiciones anteriores son verdaderas independientemente del
conjunto universal que elijamos y las variables de predicado que utilicemos, por lo tanto de acuerdo con
la definición, son lógicamente equivalentes. 

Nota 2.6 Obsérvese que según lo que acabamos de probar, la equivalencia 1. es cierta para cualquier
predicado luego será cierto para ¬p(x). Entonces,

¬∀x, ¬p(x) ⇐⇒ ∃x : ¬¬p(x)

y si sustituimos ¬¬p(x) por p(x), resulta

¬∀x, ¬p(x) ⇐⇒ ∃x : p(x)

que es la cuarta ley de De Morgan, de la cual, negando ambos miembros, y en virtud de la equivalencia
lógica entre una proposición y su contrarrecı́proca, obtenemos,

¬¬∀x, ¬p(x) ⇐⇒ ¬∃x : p(x)

es decir,
∀x, ¬p(x) ⇐⇒ ¬∃x : p(x)
que es la segunda ley de De Morgan. Si ahora se la aplicamos a ¬p(x), obtendremos

∀x, ¬¬p(x) ⇐⇒ ¬∃x : ¬p(x)

o sea,
∀x, p(x) ⇐⇒ ¬∃x : ¬p(x)
que es la tercera ley de De Morgan. 

Nota 2.7 Las leyes de De Morgan generalizadas pueden utilizarse repetidamente para negar cualquier
proposición con cuantificadores.

Por ejemplo, podemos utilizarlas para negar la proposición

∃w : [∀x (∃y : (∃z : p(w, x, y, z)))]

47
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

En efecto,
¬∃w : [∀x (∃y : (∃z : p(w, x, y, z)))] ⇐⇒ ∀w [¬∀x(∃y : (∃z : p(w, x, y, z)))] {Segunda ley}
⇐⇒ ∀w [∃x : (¬∃y : (∃z : p(w, x, y, z)] {Primera ley}
⇐⇒ ∀w [∃x : (∀y(¬∃z : p(w, x, y, z)))] {Segunda ley}
⇐⇒ ∀w [∃x : (∀y(∀z, ¬p(w, x, y, z)))] {Segunda ley}


2.3.4 Regla general

La negación de una proposición con cuantif icadores es lógicamente equivalente a la proposición que
se obtiene sustituyendo cada ∀ por ∃, cada ∃ por ∀ y reemplazando el predicado por su negación.

Ejemplo 2.22 Construir la negación de la proposición

∀x [∀y (∃z : x < z < y)]

Solución

De acuerdo con la regla general, la negación de la proposición anterior es:

∃x : [∃y : (∀z, ¬(x < z < y))]

si ahora aplicamos las leyes de De Morgan del cálculo proposicional a la proposición ¬(x < z < y),
tendremos
¬(x < z < y) ⇐⇒ ¬ [(x < z) ∧ (z < y)]
⇐⇒ ¬(x < z) ∨ ¬(z < y)
⇐⇒ x>z∨z >y
Por tanto, la negación de ∀x [∀y(∃z : (x < z < y))] es lógicamente equivalente a

∃x : [∃y : (∀z, x > z ∨ z > y)]

Ejemplo 2.23 Negar la afirmación “todas las empresas fabrican algún componente de todos los orde-
nadores”.

Solución

Sean los predicados

p(x, y): la empresa x produce el componente y

q(y, z): y es un componente del ordenador z

La afirmación propuesta escrita en lenguaje simbólico serı́a

∀x [∀z(∃y : (p(x, y) ∧ p(y, z)))]

y su negación, de acuerdo con la regla general será:

∃x : [∃z : (∀y : ¬(p(x, y) ∧ q(y, z)))]

48
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

la cual, a su vez, es lógicamente equivalente a


∃x : [∃z : (∀y : ¬p(x, y) ∨ ¬q(y, z))]
que podemos escribir en forma de condicional sin más que utilizar la implicación lógica conocida como
implicación,
∃x : [∃z : (∀y : p(x, y) −→ ¬q(y, z))]
cuya interpretación es

“pueden encontrarse una empresa y un ordenador tales que si un componente cualquiera está
fabricado por la empresa, entonces no pertenece al ordenador”.

Obsérvese que también podı́amos haber escrito


∃x : [∃z : (∀y : q(y, z) −→ ¬p(x, y))]
cuya interpretación es

“pueden encontrarse una empresa y un ordenador tales que si un componente cualquiera


pertenece al ordenador, entonces no está fabricado por la empresa”.

Obsérvese también que otra forma equivalente de la negación es


∃x : [∃z : (¬∃y : p(x, y) ∧ q(y, z))]
cuya interpretación es

“existen una empresa y un ordenador tales que la empresa no fabrica ningún componente del
ordenador”

o también

“existen una empresa y un ordenador tales que el ordenador no tiene ningún componente
fabricado por la empresa.”

Ahora estudiaremos de que forma afectan a los cuantificadores lo conectores lógicos conjunción y disyunción.

2.3.5 Proposiciones al Alcance de un Cuantificador

Si una proposición está dentro del alcance de un cuantificador mediante una conjunción o una
disyunción, entonces puede situarse fuera del alcance del mismo.
(a) ∀x [p(x) ∨ q] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∨ q
(b) ∃x : [p(x) ∨ q] ⇐⇒ [∃x : p(x)] ∨ q
(c) ∃x : [p(x) ∧ q] ⇐⇒ [∃x : p(x)] ∧ q
(d) ∀x [p(x) ∧ q] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∧ q

Demostración

Supondremos que U es un universo del discurso arbitrario, p(x) cualquier predicado, x un elemento
cualquiera de U y q una proposición cualquiera.

49
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

2
Ejemplo 1.18 Demostrar las Leyes de De Morgan.

(a) ¬(p ∨ q) ⇐⇒ ¬p ∧ ¬q

(b) ¬(p ∧ q) ⇐⇒ ¬p ∨ ¬q

Solución

(a) ¬(p ∨ q) ⇐⇒ ¬p ∨ ¬q.

En efecto, si ¬(p ∨ q) es verdad, entonces p ∨ q es falso luego p y q son, ambas, falsas y, por lo tanto, ¬p
es verdad y ¬q es verdad. Consecuentemente, ¬p ∧ ¬q es verdad.

Por otra parte, si ¬(p ∨ q) es falso, entonces p ∨ q es verdad luego una de las dos proposiciones ha de ser
verdad y su negación falsa, luego ¬p ∧ ¬q es, en cualquier caso, falso.

(b) ¬(p ∧ q) ⇐⇒ ¬p ∨ ¬q

En efecto, si ¬(p ∧ q) es verdad, entonces p ∧ q es falso luego una de las dos proposiciones ha de ser falsa
y su negación verdad, luego ¬p ∨ ¬q es verdad en cualquiera de los casos.

Por otra parte, si ¬(p ∧ q) es falso, entonces p ∧ q es verdad, luego p es verdad y q es verdad, de aquı́ que
¬p y ¬q sean, ambas, falsas y, consecuentemente, ¬p ∨ ¬q sea falso. 

1.4.2 Equivalencia Lógica y Proposición Bicondicional

La proposición P es lógicamente equivalente a la proposición Q si, y sólo si la proposición bicondicional


P ←→ Q es una tautologı́a.

Demostración

Veamos que P ⇐⇒ Q sólo si P ←→ Q es una tautologı́a.

En efecto, si P ⇐⇒ Q, entonces tienen los mismos valores de verdad, es decir P y Q son, ambos,
verdaderos o falsos, de aquı́ que el valor de verdad de P ←→ Q sea siempre verdadero, es decir es
una tautologı́a.

Recı́procamente, probemos que P ⇐⇒ Q si P ←→ Q es una tautologı́a.

Efectivamente, si la proposición bicondicional P ←→ Q es siempre verdadera, entonces de acuerdo


con su definición, P y Q son, ambas, falsas o verdaderas, es decir tienen los mismos valores de
verdad y, por tanto, P es lógicamente equivalente a Q. 
2 Augustus De Morgan (Madras 1806-Londres 1871). Nació en la India, donde su padre trabajaba en la East India
Company, aunque realizó sus estudios en el Trinity College, donde obtuvo el grado de cuarto wrangler. Al negarse a pasar
el indispensable examen religioso no consiguió plaza en Cambridge ni en Oxford, a pesar de haber sido educado en la Iglesia
de Inglaterra, en la que su madre esperaba que se hiciese pastor. A consecuencia de ello, De Morgan se vio nombrado
profesor de matemáticas, a la temprana edad de 22 años, en la recién creada Universidad de Londres, más tarde University
College de la misma universidad, donde enseño de manera continua, excepto durante breves perı́odos a consecuencias de
sucesivas dimisiones provocadas por casos de reducción de la libertad académica. De Morgan fue siempre un defensor de
la tolerancia intelectual y religiosa, ası́ como un profesor y escritor excepcional. Era ciego de un ojo, de nacimiento, lo cual
puede explicar algunas de sus inofensivas excentricidades, tales como su odio a la vida rural, su negativa a votar en las
elecciones y su renuncia a solicitar el ingreso en la Royal Society. A De Morgan le encantaban los acertijos, rompecabezas
y problemas ingeniosos, muchos de los cuales aparecen coleccionados en su libro Budget of Paradoxes, que es una deliciosa
sátira sobre los cuadradores del cı́rculo publicada después de su muerte por su viuda. De Morgan fue uno de los precursores
de la lógica matemática y en 1847 publicó Lógica formal o el cálculo de inferencia.

19
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

(d) ∀x [p(x) ∧ q] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∧ q.

Si ∀x(p(x) ∧ q) es verdad, entonces p(x) ∧ q es verdad para todos los valores de x en U de aquı́
que p(x) y q sean, ambos, verdad para cualquier x. Por lo tanto, ∀x, p(x) es verdad y q también y,
consecuentemente, [∀x, p(x)] ∧ q es verdad.
Si ∀x [p(x) ∧ q] es falso, entonces hay algún valor de la variable x para el cual p(x) ∧ q es falso, de
aquı́ que una de las dos proposiciones sea falsa.
− Si p(x) es falsa para algún valor de la variable x, entonces ∀x, p(x) es falsa y, consecuentemente,
[∀x, p(x)] ∧ q será falsa, independientemente del valor de verdad de q.
− Si q es falsa, entonces [∀x, p(x)] ∧ q es falsa.

Al igual que el apartado anterior, lo probaremos de otra forma. En efecto, en el apartado (b) vimos
que
∃x : [p(x) ∨ q] ⇐⇒ [∃x : p(x)] ∨ q
luego si sustituimos cada proposición por su negación, tendremos

∃x : [¬p(x) ∨ ¬q] ⇐⇒ [∃x : ¬p(x)] ∨ ¬q

y negando ambos miembros,

¬∃x : [¬p(x) ∨ ¬q] ⇐⇒ ¬ [(∃x : ¬p(x)) ∨ ¬q]

es decir,
¬∃x : [¬p(x) ∨ ¬q] ⇐⇒ [¬∃x : ¬p(x)] ∧ q
de aquı́ que, por las Leyes de De Morgan generalizadas, tengamos

∀x, ¬ [¬p(x) ∨ ¬q] ⇐⇒ [∀x, ¬¬p(x)] ∧ q

o sea,
∀x [¬¬p(x) ∧ ¬¬q] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∧ q
y, consecuentemente,
∀x [p(x) ∧ q] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∧ q


Ejemplo 2.24 Probar las siguientes equivalencias:

(a) ∀x [p −→ q(x)] ⇐⇒ p −→ [∀x, q(x)]

(b) [∀x, p(x)] −→ q ⇐⇒ ∃x : [p(x) −→ q]

Solución

(a) ∀x [p −→ q(x)] ⇐⇒ p −→ [∀x, q(x)]


En efecto,
∀x [p −→ q(x)] ⇐⇒ ∀x [¬p ∨ q(x)] {Implicación}
⇐⇒ ∀x [q(x) ∨ ¬p] {Conmutatividad de ∨}
⇐⇒ [∀x, q(x)] ∨ ¬p {2.3.5 (a)}
⇐⇒ ¬p ∨ [∀x, q(x)] {Conmutatividad de ∨}
⇐⇒ p −→ [∀x, q(x)] {Implicación}

51
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

(b) [∀x, p(x) −→ q] ⇐⇒ ∃x : [p(x) −→ q]


En efecto,
[∀x, p(x)] −→ q ⇐⇒ [¬∀x, p(x)] ∨ q {Implicación}
⇐⇒ [∃x : ¬p(x)] ∨ q {Leyes de De Morgan}
⇐⇒ ∃x : [¬p(x) ∨ q] {2.3.5 (a)}
⇐⇒ ∃x : [p(x) −→ q] {Implicación}

2.3.6 Predicados al Alcance de un Cuantificador

Los predicados con variables no ligadas por un cuantificador que estén dentro del alcance del mismo
mediante una conjunción o una disyunción pueden situarse fuera del alcance del cuantificador.
(a) ∀x [p(x) ∨ q(y)] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∨ q(y)
(b) ∀x [p(x) ∧ q(y)] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∧ q(y)
(c) ∃x : [p(x) ∨ q(y)] ⇐⇒ [∃x : p(x)] ∨ q(y)
(d) ∃x : [p(x) ∧ q(y)] ⇐⇒ [∃x : p(x)] ∧ q(y)

Demostración

La demostración es idéntica a la hecha en la proposición anterior. 

2.3.7 Asociatividad y Distributividad

(a) ∀x [p(x) ∧ q(x)] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∧ [∀x, q(x)]


(b) ∃x : [p(x) ∧ q(x)] =⇒ [∃x : p(x)] ∧ [∃x : q(x)]
(c) ∃x : [p(x) ∨ q(x)] ⇐⇒ [∃x : p(x)] ∨ [∃x : q(x)]
(d) [∀x, p(x)] ∨ [∀x, q(x)] =⇒ ∀x, [p(x) ∨ q(x)]

Demostración

Sea U un universo del discurso cualquiera y p(x), q(x) dos predicados arbitrarios, siendo x cualquier
elemento de U

(a) ∀x [p(x) ∧ q(x)] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∧ [∀x, q(x)]


Veamos que ambas proposiciones tienen los mismos valores de verdad.

Si ∀x [p(x) ∧ q(x)] es verdad, entonces p(x) ∧ q(x) es verdad para todos los valores de x en U ,
luego p(x) y q(x) son, ambas, verdad para cualquier x de U , es decir ∀x, p(x) es verdad y ∀x, q(x)
también, luego [∀x, p(x)] ∧ [∀x, q(x)] es verdad.
Por otra parte, si ∀x [p(x) ∧ q(x)] es falso, entonces existe, al menos, un valor de x en U para el
cual p(x) ∧ q(x) es falsa luego una de las dos ha de ser falsa.
− Si p(x) es falsa para algún valor de x, entonces ∀x, p(x) es falsa y, consecuentemente, la
proposición [∀x, p(x)] ∧ [∀x, q(x)] es falsa.
− Si q(x) es falsa, el razonamiento es idéntico al anterior.
Por lo tanto, en ambos casos, la proposición es falsa.

52
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

La relación anterior suele enunciarse informalmente diciendo que “el cuantificador universal es
distributivo respecto del conectivo lógico conjunción.”

(b) ∃x : [p(x) ∧ q(x)] =⇒ [∃x : p(x)] ∧ [∃x : q(x)]


Veamos que si la primera de las proposiciones es verdad, entonces la segunda también lo es. En
efecto si ∃x : [p(x) ∧ q(x)] es verdad, entonces p(x) ∧ q(x) es verdad para algún x en U , luego p(x)
y q(x) son verdad, ambas, para ése x, de aquı́ que ∃x : p(x) sea verdad y ∃x : q(x) también y,
consecuentemente, [∃x : p(x)] ∧ [∃x : q(x)] es verdad.
Veamos que, sin embargo, no se da la equivalencia lógica como en el apartado anterior.
En efecto, la afirmación ∃x : [p(x) ∧ q(x)] nos dice que existe un valor de x en el universo para el
cual p(x) y q(x) son, ambas, verdad.
Por otra parte, [∃x : p(x)] ∧ [∃x : q(x)] afirma que existe un valor de x en el universo tal que p(x)
es verdad y que existe un valor de x para el cual es verdad q(x).
Veamos un contraejemplo que pone de manifiesto lo que decimos. Supongamos que U es el conjunto
de los números enteros y sea p(x) : x es un número par y q(x) : x es un número impar. Entonces,
“existe, al menos, un número entero par y existe, al menos, un número entero impar”, luego

[∃x : p(x)] ∧ [∃x : q(x)]

es una proposición verdadera, en tanto que “existe, al menos, un número entero que es, al mismo
tiempo, par e impar”, es decir,
∃x : [p(x) ∧ q(x)]
es una proposición falsa, luego no se verifica la implicación contraria.

(c) ∃x : [p(x) ∨ q(x)] ⇐⇒ [∃x : p(x)] ∨ [∃x : q(x)]

Veamos que si la segunda es falsa, entonces la primera también lo es (equivale a probar que si la
primera es verdad, la segunda también). En efecto, si [∃x : p(x)] ∨ [∃x : q(x)] es falsa, entonces
∃x : p(x) es falsa y ∃x : q(x) también, luego p(x) y q(x) son, ambas, falsas para todos los valores
de x en U , de aquı́ que para cualquier valor de x, p(x) ∨ q(x) sea falsa y, consecuentemente,
∃x : [p(x) ∨ q(x)] es una proposición falsa.
Por otra parte, si ∃x : [p(x) ∨ q(x)] es falsa, entonces p(x) ∨ q(x) es falsa para todos los valores de x
en U , luego p(x) es falsa y q(x) es falsa para cualquier x, de aquı́ que ∃x : p(x) sea falsa, ∃x : q(x)
también y, consecuentemente, [∃x : p(x)] ∨ [∃x : q(x)] sea una proposición falsa.

Veamos otra forma de demostrar lo mismo. En el apartado (a), hemos visto que

∀x [p(x) ∧ q(x)] ⇐⇒ [∀x, p(x)] ∧ [∀x, q(x)]

siendo cierto este resultado para cualquier predicado, luego también lo será para sus negaciones, es
decir,
∀x [¬p(x) ∧ ¬q(x)] ⇐⇒ [∀x, ¬p(x)] ∧ [∀x, ¬q(x)]
negando ahora ambos miembros, resulta

¬∀x [¬p(x) ∧ ¬q(x)] ⇐⇒ ¬ [(∀x, ¬p(x)) ∧ (∀x, ¬q(x))]

ası́ pues,
∃x : ¬([¬p(x) ∧ ¬q(x)]] ⇐⇒ [¬∀x, ¬p(x)] ∨ [¬∀x, ¬q(x)]
es decir,
∃x : [¬¬p(x) ∨ ¬¬q(x)] ⇐⇒ [∃x : ¬¬p(x)] ∨ [∃x : ¬¬q(x)]
de aquı́ que
∃x : [p(x) ∨ q(x)] ⇐⇒ [∃x : p(x)] ∨ (∃x : q(x)]
La relación anterior suele enunciarse informalmente diciendo que “el cuantificador existencial es
distributivo respecto del conectivo lógico disyunción”

53
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Veamos que ambos condicionales tienen los mismos valores de verdad. En efecto, si P −→ Q es verdad,
entonces P puede ser verdad o falso. Pues bien,

− si P es verdad, q ha de ser verdad, luego ¬P y ¬Q son, ambas, falsas y, consecuentemente, ¬Q −→


¬P es verdad.
− si P es falso, entonces ¬P es verdad y ¬Q −→ ¬P es verdad, cualquiera que sea el valor de verdad
de Q.

Por lo tanto, en cualquier caso, ¬Q −→ ¬P es verdad.

Por otra parte, si P −→ Q es falso, entonces P es verdad y Q es falso, luego ¬Q es verdad y ¬P es falso
y, por lo tanto, ¬Q −→ ¬P es falso.

También podemos hacerlo escribiendo su tabla de verdad.

P Q P −→ Q ¬Q ¬P ¬Q −→ ¬P (P −→ Q) ←→ (¬Q −→ ¬P )
V V V F F V V
V F F V F F V
F V V F V V V
F F V V V V V

Entonces, el bicondicional (P −→ Q) ←→ (¬Q −→ ¬P ) es una tautologı́a y por 1.4.2 es una equivalencia


lógica. 

Ejemplo 1.20 Probar la equivalencia lógica conocida como reducción al absurdo.

Solución

Lo demostraremos partiendo de la segunda proposición, el razonamiento es más sencillo y rápido. En


efecto,

si (P ∧ ¬Q) −→ C es verdad, entonces P ∧ ¬Q ha de ser falso luego P y ¬Q son, ambas, falsas de


aquı́ que Q sea verdad y P −→ Q también.
Por otra parte, si (P ∧ ¬Q) −→ C es falso, entonces P ∧ ¬Q ha de ser verdad (C siempre es falso)
luego P es verdad y ¬Q también, de aquı́ que Q sea falso y P −→ Q sea falso.

Ahora lo haremos comprobando, mediante su tabla de verdad, que la proposición bicondicional corre-
spondiente, (P −→ Q) ←→ [(P ∧ ¬Q) −→ C], es una tautologı́a.

En efecto,

P Q P −→ Q ¬Q P ∧ ¬Q C (P ∧ ¬Q) −→ C (P −→ Q) ←→ [(P ∧ ¬Q) −→ C]


V V V F F F V V
V F F V V F F V
F V V F F F V V
F F V V F F V V

Por tanto, y según 1.4.2,


(P −→ Q) ⇐⇒ [(P ∧ ¬Q) −→ C]


Ejemplo 1.21 Demostrar que ¬(p ∧ q) ⇐⇒ (p ∧ ¬q) ∨ (¬p ∧ q) ∨ (¬p ∧ ¬q).

22
Apuntes de Lógica Matemática
3. Razonamientos y Demostraciones

Francisco José González Gutiérrez


Cádiz, Abril de 2005
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

ii
Lección 3

Razonamientos y Demostraciones

Contenido
3.1 Razonamientos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.1.1 Razonamiento . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.1.2 Razonamiento Válido . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.1.3 Falacia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.2 Inferencia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.2.1 Regla de Inferencia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.2.2 Reglas de Inferencia más Usuales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
3.3 Demostraciones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.3.1 Teorema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.3.2 Corolario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.3.3 Lema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.3.4 Demostración . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
3.4 Razonamientos y Cuantificadores . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.4.1 Definiciones Matemáticas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.4.2 Regla de Particularización . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
3.4.3 Regla de Generalización . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.5 Métodos de Demostración . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.5.1 Demostración Vacı́a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.5.2 Demostración Trivial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.5.3 Demostración Directa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
3.5.4 Demostración por la Contrarrecı́proca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
3.5.5 Demostración por Contradicción . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
3.5.6 Búsqueda de Contraejemplos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Tenı́a 40 años cuando por primera vez se fijó en la geometrı́a;


y ello aconteció accidentalmente. Encontrábase en la biblioteca
de un caballero; abiertos estaban los Elementos de Euclides,
y fue la 47 El. libri I. Leyó la Proposición. Por D...(pues
de cuando en cuando gustaba de proferir un exaltado Jura-
mento, para mayor énfasis) ¡esto es imposible! Leyó pues
la Demostración, en la que aludı́a a una Proposición previa;
proposición que también leyó. La cual mencionaba otra ante-
rior, que leyó también. et sic deinceps (y ası́ sucesivamente)
hasta quedar al fin demostrativamente convencido de aquella
verdad. Ello le hizo enamorarse de la geometrı́a.
Thomas Hobbes (1885-1679)

55
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Una demostración de una proposición significa un argumento convincente de que la proposición es ver-
dadera. Las demostraciones de esta clase suelen encontrarse fuera de los cursos de matemáticas. Los
cientı́ficos que hacen predicciones con base en principios cientı́ficos dan demostraciones, en efecto, de que
sus predicciones se deducen de sus principios. Los programadores de ordenadores hacen aseveraciones de
que sus programas operarán de acuerdo con sus especificaciones y verifican estas aseveraciones con una
combinación de razonamiento y experimentación. Los historiadores cuyo argumento es que cierta serie de
decisiones conducen inevitablemente a cierta consecuencia, usan el razonamiento lógico para demostrar
lo anterior. Ası́, aunque los detalles de escribir una demostración matemáticamente aceptable pueden
pertenecer al terreno de los matemáticos, el objetivo de comprender lo que constituye un argumento con-
vincente debe ser compartido por cualquiera que espere utilizar los principios matemáticos y cientı́ficos.
Analizaremos, en esta lección, los principios lógicos que fundamentan los argumentos convincentes.

Las demostraciones son una forma de comunicación cuyo objetivo es convencer de la veracidad de las
afirmaciones que se hacen. La lógica sirve como fundamento antecedentemente, salvo cuando haya alguna
laguna comunicativa. Esto es, por lo general no será necesario pensar conscientemente en la lógica, aunque
si una prueba en particular parece complicada, entonces deberá ser analizada con cuidado. ¿Cuáles son
exactamente las hipótesis? ¿se utilizan supuestos ocultos? ¿estamos ante una demostración no directa?

3.1 Razonamientos

Estudiamos en este apartado el significado formal del concepto de “razonamiento válido” y lo utilizamos
para demostrar la veracidad de proposiciones a través de las reglas de inferencia.

3.1.1 Razonamiento

Llamaremos de esta forma a cualquier proposición con la estructura

P1 ∧ P2 ∧ · · · ∧ Pn −→ Q

siendo n un entero positivo.

A las proposiciones Pi , i = 1, 2, . . . , n se les llama premisas del razonamiento y a la proposición Q,


conclusión del mismo.

3.1.2 Razonamiento Válido

El razonamiento anterior se dice que es válido si la conclusión Q es verdadera cada vez que todas las
premisas P1 , P2 , . . . , Pn lo sean.

Nota 3.1 Obsérvese que esto significa que las premisas implican lógicamente la conclusión, es decir,
un razonamiento será válido cuando

P1 ∧ P2 ∧ · · · ∧ Pn =⇒ Q

También, y de acuerdo con ??, podemos decir que el razonamiento es válido si el condicional

P1 ∧ P2 ∧ · · · ∧ Pn −→ Q

es una tautologı́a. Esto, a su vez, nos permite aceptar como válido el razonamiento en el caso de
que alguna de las premisas sea falsa. En efecto, si alguna de las Pi , i = 1, 2, . . . , n es falsa, entonces
P1 ∧P2 ∧· · ·∧Pn será falsa, luego el condicional P1 ∧P2 ∧· · ·∧Pn −→ Q es verdadero, independientemente
del valor de verdad de la conclusión Q.

Ası́ pues, disponemos de dos formas de probar si un razonamiento es válido.

56
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

1. Comprobar que el condicional P1 ∧ P2 ∧ · · · ∧ Pn −→ Q es una tautologı́a.


2. Comprobar que P1 ∧ P2 ∧ · · · ∧ Pn =⇒ Q.

Ejemplo 3.1 Estudiar la validez del siguiente razonamiento:

Si Torcuato se casa, entonces Florinda se tira al tren.


Florinda se tira al tren siempre y cuando Torcuato no se haga cura.
Por lo tanto, si Torcuato se casa, entonces no se hace cura.

Solución

Sean

p : Torcuato se casa.
q : Florinda se tira al tren.
r : Torcuato se hace cura.

El razonamiento escrito en forma simbólica serı́a:

[(p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r)] −→ (p −→ ¬r)

Veamos si el razonamiento es válido comprobando que es una tautologı́a. Obsérvese que la única opción
en la que el condicional puede ser falso es que siendo verdad la hipótesis,

(p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r) ,

la conclusión, p −→ ¬r sea falsa.

Ahora bien, p −→ ¬r es falsa, si p es verdad y ¬r es falso. Por otra parte, para que

(p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r) ,

sea verdad, han de serlo ambas proposiciones y al ser falso ¬r, q también ha de serlo, por lo tanto la
tabla de verdad reducida, será

p q r p −→ q q ←→ ¬r p −→ ¬r [(p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r)] −→ (p −→ ¬r)


V F V F V F V

luego, en efecto, es una tautologı́a y, consecuentemente, el razonamiento es válido.

Veamos ahora si
[(p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r)] =⇒ (p −→ ¬r)
En efecto, si (p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r) es verdad, entonces las dos proposiciones p −→ q y q ←→ ¬r han de
ser, ambas, verdad. Estudiemos las opciones que se presentan según los valores de verdad de q.

− Si q es verdad, entonces ¬r ha de ser verdad y p −→ ¬r es verdad, independientemente del valor


de verdad que tenga p.
− Si q es falso, entonces p es falso, ¬r también y, consecuentemente, p −→ ¬r es verdad.

Ası́ pues, en cualquier caso, p −→ ¬r es verdad.

Otra forma de razonar serı́a partir de que la segunda es falsa y concluir que la primera también. En
efecto, si p −→ ¬r es falsa, entonces p es verdad y ¬r es falsa y, dado que esta conclusión no depende
del valor de verdad de q, habrá dos opciones:

57
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

− Si q es verdad, entonces q ←→ ¬r es falsa y (p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r) es falso independientemente del


valor de verdad que tenga p.
− Si q es falso, entonces p −→ q es falso y por lo tanto, (p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r) es falso.

Ası́ pues, en cualquier caso, (p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r) es falso.

Tomando cualquiera de los dos caminos, hemos probado que


[(p −→ q) ∧ (q ←→ ¬r)] =⇒ (p −→ ¬r)
por lo tanto el razonamiento es válido. 

3.1.3 Falacia

Llamaremos de esta forma a un razonamiento que no es válido.

Veamos ejemplos de las falacias más habituales.

Ejemplo 3.2 La falacia de afirmar la conclusión. Estudiar la validez del siguiente razonamiento:

Si el mayordomo es el asesino, se pondrá nervioso cuando lo interroguen.


El mayordomo se puso muy nervioso cuando lo interrogaron.
Por lo tanto, el mayordomo es el asesino.

Solución

Sean

p : El mayordomo es el asesino.
q : El mayordomo se puso muy nervioso cuando lo interrogaron.

El razonamiento escrito en forma simbólica serı́a:


[(p −→ q) ∧ q] −→ p
Veamos si es una tautologı́a.

La proposición anterior es falsa, únicamente si siendo verdad la hipótesis, (p −→ q) ∧ q, es falsa la


conclusión p. Pero (p −→ q) ∧ q es verdad sólo si p −→ q es verdad y q también lo es, luego una de las
lı́neas de su tabla de verdad serı́a:

p q p −→ q (p −→ q) ∧ q [(p −→ q) ∧ q] −→ p
F V V V F

Por tanto, [(p −→ q) ∧ q] −→ p no es una tautologı́a y el argumento no serı́a válido, es decir, es una
falacia.

Veamos ahora si [(p −→ q) ∧ q] =⇒ p.

Si(p −→ q) ∧ q es verdad, entonces, p −→ q y q son, ambas, verdad, por lo tanto p puede ser verdad o
falsa y, consecuentemente, (p −→ q) ∧ q no implica lógicamente p, es decir el razonamiento no es válido.

El nerviosismo del mayordomo pudo estar no en su culpabilidad sino en cualquier otra causa. 

Ejemplo 3.3 La falacia de negar el antecedente. Estudiar la validez del siguiente razonamiento:

58
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Si las manos del mayordomo están manchadas de sangre, entonces es culpable.


El mayordomo está impecablemente limpio.
Por lo tanto, el mayordomo es inocente.

Solución

Sean

p : El mayordomo tiene las manos manchadas de sangre.


q : El mayordomo es culpable.

En forma simbólica, el razonamiento puede representarse en la forma:


[(p −→ q) ∧ ¬p] =⇒ ¬q
Veamos si es una tautologı́a.

Razonando igual que en el ejercicio anterior, una tabla de verdad abreviada serı́a:

p q p −→ q ¬p (p −→ q) ∧ ¬p ¬q [(p −→ q) ∧ ¬p] −→ ¬q
F V V V V F F

Luego no es una tautologı́a y, consecuentemente, el argumento no es válido.

Veamos ahora si [(p −→ q) ∧ ¬p] =⇒ ¬q.

Si (p −→ q) ∧ ¬p es verdad, entonces p −→ q y ¬p han de ser ambas, verdad, luego p será falsa y


p −→ q será verdad independientemente del valor de verdad de q, por lo tanto no puede concluirse nada
sobre la veracidad de ¬q y, consecuentemente, (p −→ q) ∧ ¬p no implica lógicamente ¬q de aquı́ que el
razonamiento no sea válido.

El argumento ignora la obsesión compulsiva del mayordomo por la limpieza, lo cual le lleva siempre a
lavarse las manos inmediatamente después de cometer un crimen. 

3.2 Inferencia

Dado que no siempre es factible construir una tabla de verdad para comprobar la validez de un ra-
zonamiento (cuando el número de proposiciones es elevado, la tabla puede ser excesivamente larga),
utilizaremos únicamente el procedimiento de probar que se da la implicación lógica.

3.2.1 Regla de Inferencia

Diremos que la proposición Q se infiere de las proposiciones P1 , P2 , . . . , Pn si Q es verdad cuando


todas las Pi , i = 1, 2, . . . , n lo sean, es decir, cuando P1 ∧ P2 ∧ · · · ∧ Pn =⇒ Q.

Obsérvese que esto es lo mismo que decir que el razonamiento P1 ∧ P2 ∧ · · · ∧ Pn −→ Q sea válido. La
escribiremos en la forma siguiente:
P1
P2
..
.
Pn

∴ Q

59
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

El sı́mbolo ∴ se lee “por lo tanto”. Cada regla de inferencia tendrá su origen en una implicación lógica.

60
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

3.2.2 Reglas de Inferencia más Usuales

Presentamos a continuación, una tabla con las reglas de inferencia más usuales y las tautologı́as con
las que están relacionadas en el lenguaje de las proposiciones.

Regla Forma Tautológica Nombre


P
P =⇒ (P ∨ Q) Adición
∴ P ∨Q

P ∧Q
(P ∧ Q) =⇒ P Simplif icación
∴ P

P
P −→ Q [P ∧ (P −→ Q)] =⇒ Q Modus Ponens
∴ Q

P −→ Q
¬Q [(P −→ Q) ∧ ¬Q] =⇒ ¬P Modus Tollens
∴ ¬P

P −→ Q
Silogismo
Q −→ R [(P −→ Q) ∧ (Q −→ R)] =⇒ (P −→ R)
Hipotético
∴ P −→ R

P ∨Q
Silogismo
¬P [(P ∨ Q) ∧ ¬P ] =⇒ Q
Disyuntivo
∴ ¬P

P
Q Conjunción
∴ P ∧Q

P −→ Q
R −→ S Dilema
[(P −→ Q) ∧ (R −→ S) ∧ (P ∨ R)] =⇒ (Q ∨ S)
P ∨R Constructivo
∴ Q∨S

P −→ Q
R −→ S Dilema
[(P −→ Q) ∧ (R −→ S) ∧ (¬Q ∨ ¬S)] =⇒ (¬P ∨ ¬R)
¬Q ∨ ¬S Destructivo
∴ ¬P ∨ ¬R

¬P −→ C
(¬P −→ C) =⇒ P Contradicción
∴ P

P ∧Q
Demostración
P −→ (Q −→ R) [(P ∧ Q) ∧ (P −→ (Q −→ R))] =⇒ R
Condicional
∴ R

P −→ R
Demostración
Q −→ R [(P −→ R) ∧ (Q −→ R)] =⇒ [(P ∨ Q) −→ R]
por Casos
∴ (P ∨ Q) −→ R

Ejemplo 3.4 Para cada una de los siguientes conjuntos de premisas, decir cuáles son las conclusiones

61
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

relevantes y las reglas de inferencia utilizadas en cada caso.

(a) Estoy gordo o delgado. Ciertamente no estoy delgado.


(b) Si corro, me quedaré sin aliento. No estoy sin aliento.
(c) Si el mayordomo lo hizo, entonces tiene las manos sucias. Las manos del mayordomo no están
sucias.
(d) El cielo azul me pone contento y el cielo gris me pone triste. El cielo está azul o gris.
(e) Todas las funciones trigonométricas son periódicas y todas las funciones periódicas son continuas.

Solución

(a) Estoy gordo o delgado. Ciertamente no estoy delgado.


Sean
p : Estoy gordo.
q : Estoy delgado.
Entonces,
p ∨ q : Estoy gordo o delgado.
¬q : No estoy delgado.
El argumento serı́a,
(p ∨ q) ∧ ¬q.
Por el silogismo disyuntivo,
(p ∨ q) ∧ ¬q =⇒ p
y la regla de inferencia es

p∨q
¬q
∴ p

es decir,

Estoy gordo o delgado.


No estoy delgado.
∴ Estoy gordo

La conclusión es, por tanto,

“Estoy gordo”.

(b) Si corro, me quedaré sin aliento. No estoy sin aliento.


Sean
p : Corro.
q : Estoy sin aliento
Entonces, el argumento serı́a:
(p −→ q) ∧ ¬q
y por modus tollens,
(p −→ q) ∧ ¬q =⇒ ¬p
siendo la regla de inferencia,

62
Lección 2

Lógica de Predicados

Contenido
2.1 Definiciones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.1.1 Predicado . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.1.2 Universo del Discurso . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.1.3 Predicados y Proposiciones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2 Cuantificadores . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.2.1 Cuantificador Universal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.2.2 Valor de Verdad del Cuantificador Universal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.2.3 Cuantificador Existencial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.2.4 Valor de Verdad del Cuantificador Existencial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.2.5 Alcance de un Cuantificador . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.3 Cálculo de Predicados . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2.3.1 Implicación Lógica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.3.2 Equivalencia Lógica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.3.3 Leyes de De Morgan Generalizadas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.3.4 Regla general . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2.3.5 Proposiciones al Alcance de un Cuantificador . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
2.3.6 Predicados al Alcance de un Cuantificador . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
2.3.7 Asociatividad y Distributividad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

2.1 Definiciones

Cualquier teorı́a cientı́fica aspira a enunciar leyes, postulados, definiciones, teoremas, etc... con una
validez más o menos universal y, en cualquier caso, bien precisada. A menudo interesa afirmar que todos
los individuos de un cierto campo tienen la propiedad p o que algunos la tienen.

El cálculo proposicional no es suficientemente fuerte para hacer todas las afirmaciones que se necesitan
en matemáticas. Por ejemplo, afirmaciones como “x = 5” ó “x > y” no son proposiciones ya que
no son necesariamente verdaderas o falsas. Sin embargo, asignando valores concretos a las variables x
e y, las afirmaciones anteriores son susceptibles de ser verdaderas o falsas, es decir, se convierten en
proposiciones.

En castellano también ocurren situaciones similares, por ejemplo,

27
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

“Estoy contento o triste”.

(e) Todas las funciones trigonométricas son periódicas y todas las funciones periódicas son continuas.
Sean

p : Función trigonométrica.
q : Función periódica.
r : Función continua.

El argumento propuesto es:


(p −→ q) ∧ (q −→ r).
Por el silogismo hipótetico,
(p −→ q) ∧ (q −→ r) =⇒ (p −→ r)
siendo la regla de inferencia,

p −→ q
q −→ r
∴ p −→ r

es decir,

Todas las funciones trigonométricas son periódicas.


Todas las funciones periódicas son continuas.
∴ Todas las funciones trigonométricas son continuas.

La conclusión es, por tanto,

“Todas las funciones trigonométricas son continuas”.

3.3 Demostraciones

Veamos algunas definiciones interesantes.

3.3.1 Teorema

Consiste en una proposición P , llamada hipótesis y otra proposición Q que será la conclusión.

3.3.2 Corolario

Es un teorema que se deduce inmediatamente de otro teorema.

3.3.3 Lema

Es un teorema que no tiene especial interés en sı́ mismo pero que es útil para probar algún otro
teorema.

64
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

3.3.4 Demostración

Es un razonamiento que establece la veracidad de un teorema.

Nota 3.2 Obsérvese que, de acuerdo con estas definiciones, un teorema es verdadero si, y sólo si la
proposición condicional
P −→ Q
es una tautologı́a o también si
P =⇒ Q
o también si

P
∴ Q

Dicho de otra forma un teorema es verdadero si, y sólo si el razonamiento

P −→ Q

es válido.

Ejemplo 3.5 Determinar cuáles de los razonamientos siguientes son válidos. Construir demostraciones
para los razonamientos que lo sean y para los que no lo sean, explicar por qué la conclusión no se sigue
de la hipótesis.

p∧q p∨q p −→ q
(a) p −→ r (b) p −→ r (c) p −→ r
∴ r∧q ∴ r∨q ∴ r −→ q

Solución

(a) En efecto,

(p ∧ q) ∧ (p −→ r) ⇐⇒ (q ∧ p) ∧ (p −→ r) {Conmutatividad de ∧}
⇐⇒ q ∧ [p ∧ (p −→ r)] {Asociatividad de ∧}
=⇒ q∧r {Modus ponens}
=⇒ r∧q {Conmutatividad de ∧}

El razonamiento es válido.
(b) En efecto,

(p ∨ q) ∧ (p −→ r) =⇒ (¬q −→ p) ∧ (p −→ r) {Implicación}
=⇒ ¬q −→ r {Silogismo hipotético}
=⇒ ¬¬q ∨ r {Implicación}
⇐⇒ q∨r {Doble negación}
⇐⇒ r∨q {Conmutatividad de ∨}

El razonamiento, por tanto, es válido.


(c) Veamos si el razonamiento es válido, es decir, si [(p −→ q) ∧ (p −→ r)] =⇒ (r −→ q).
Si (p −→ q)∧(p −→ r) es verdad, entonces p −→ q y p −→ r, ambas, han de ser verdad. Analizamos
las distintas opciones según los valores de verdad de p.

65
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

− Si p es verdad, entonces q y r han de ser verdad, luego r −→ q es verdad.


− Si p es falsa, entonces q y r pueden ser las dos verdad, las dos falsas o una falsa y la otra
verdad. En uno de los casos (r verdadera y q falsa) la conclusión, r −→ q es falsa.
Por lo tanto de la veracidad de la hipótesis no se sigue la veracidad de la conclusión y, consecuente-
mente, el razonamiento no es válido. 

Ejemplo 3.6 Formular simbólicamente los siguientes razonamientos y determinar cuáles son válidos.
Tomar:

p : Estudio mucho.
q : Obtengo C como calificación.
r : Me hago rico.

Si estudio mucho, entonces obtengo C como calificación.


(a) Estudio mucho.
∴ Obtengo C como calificación.

Si estudio mucho, entonces obtengo C como calificación.


(b) Si no me hago rico, entonces no obtengo C como calificación.
∴ Me hago rico.

Estudio mucho si y sólo si me hago rico.


(c) Me hago rico.
∴ Estudio mucho.

Si estudio mucho o me hago rico, entonces obtengo C como calificación.


(d) Obtengo C como calificación.
∴ Si no estudio mucho, entonces me hago rico.

Si estudio mucho, entonces obtengo C como calificación o me hago rico.


(e) No obtengo C como calificación y no me hago rico.
∴ No estudio mucho.

Solución

(a) La regla de inferencia en notación simbólica es

p −→ q
p
∴ q

conocida con el nombre de Modus ponens, luego el razonamiento es válido.


(b) La regla de inferencia en notación simbólica es

p −→ q
¬r −→ ¬q
∴ r

Observemos lo siguiente:

(p −→ q) ∧ (¬r −→ ¬q) ⇐⇒ (p −→ q) ∧ (q −→ r) {Contrarrecı́proca}


=⇒ p −→ r {Silogismo Hipotético}

Por tanto, la conclusión es

66
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Estudio mucho o me hago rico

es decir, el razonamiento no es válido.


(c) La regla de inferencia en notación simbólica es

p ←→ r
r
∴ p

Veamos si [(p ←→ r) ∧ r] =⇒ p. En efecto, si (p ←→ r) ∧ r es verdad, entonces p ←→ r y r han de


ser, ambas, verdad, luego p también será verdad y, consecuentemente, el razonamiento es válido.
(d) La regla de inferencia en notación simbólica es:

(p ∨ r) −→ q
q
∴ ¬p −→ r

Si ¬p −→ r es falsa, entonces ¬p es verdad y r falsa, es decir p y r son, las dos, falsas, luego
(p ∨ r) −→ q es verdad independientemente del valor de verdad que tenga q, de aquı́ que el
valor de verdad de [(p ∨ r) −→ q] ∧ q dependa del de q, es decir, podrá ser verdadera o falsa y,
consecuentemente, el razonamiento no sea válido.
(e) La regla de inferencia en notación simbólica es:

p −→ (q ∨ r)
¬q ∧ ¬r
∴ ¬p

Observemos lo siguiente:
[p −→ (q ∨ r)] ∧ (¬q ∧ ¬r) ⇐⇒ [p −→ (q ∨ r)] ∧ [¬ (q ∨ r)] {De Morgan}
=⇒ ¬p {Modus Tollens}
Por tanto, el razonamiento es válido. 

Ejemplo 3.7 Expresar verbalmente los razonamientos dados y establecer la validez de los mismos.
Tomar:

p : 1Gb es mejor que nada.


q : Compraremos mayor capacidad de memoria.
r : Compraremos un ordenador nuevo.

p −→ r
(a) p −→ q
∴ p −→ (r ∧ q)

p −→ (r ∨ q)
(b) r −→ ¬q
∴ p −→ r

p −→ r
(c) r −→ q
∴ q

¬r −→ ¬p
(d) r
∴ p

67
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

p −→ r
r −→ q
(e)
p
∴ q

Solución

(a) La forma verbal del razonamiento serı́a:


Si 1Gb es mejor que nada, entonces compraremos un ordenador nuevo.
Si 1Gb es mejor que nada, entonces compraremos mayor capacidad de memoria.
∴ Si 1GB es mejor que nada, entonces compraremos un ordenador nuevo y mayor
capacidad de memoria.
Entonces,

(p −→ r) ∧ (p −→ q) ⇐⇒ (¬p ∨ r) ∧ (¬p ∨ q) {Implicación}


⇐⇒ ¬p ∨ (r ∧ q) {Distributividad de ∨ respecto de ∧}
⇐⇒ p −→ (r ∧ q) {Implicación}

Por lo tanto, el razonamiento es válido.

(b) En forma verbal, el razonamiento es


Si 1Gb es mejor que nada, entonces compraremos un ordenador nuevo o
mayor capacidad de memoria.
Si compramos un ordenador nuevo, entonces no compraremos mayor capacidad
de memoria.
∴ Si 1Gb es mejor que nada, entonces compraremos un ordenador nuevo.
Pues bien, si p −→ r es falso, entonces p es verdad y r es falso, luego r −→ ¬q es verdad indepen-
dientemente del valor de verdad de q y el valor de verdad de [p −→ (r ∨ q)] ∧ (r −→ ¬q) dependerá
del de p −→ (r ∨ q) que, a su vez, depende del que tenga q.

− Si q es verdad, entonces p −→ (r ∨ q) es verdad y, por lo tanto, [p −→ (r ∨ q)] ∧ (r −→ ¬q) es


verdad.
− Si q es falso, entonces p −→ (r ∨ q) es verdad y, por lo tanto, [p −→ (r ∨ q)] ∧ (r −→ ¬q) es
falso.

Consecuentemente, el razonamiento no es válido.

(c) El razonamiento serı́a,


Si 1Gb es mejor que nada, entonces compraremos un ordenador nuevo.
Si compramos un ordenador nuevo, entonces compraremos mayor capacidad de memoria.
∴ Compraremos mayor capacidad de memoria.
Estudiemos la validez del razonamiento. Por el silogismo hipótetico,

[(p −→ r) ∧ (r −→ q)] =⇒ (p −→ q)

pero p −→ q no implica lógicamente q. En efecto, si p −→ q es verdad, entonces pueden ocurrir


dos cosas:

si p es verdad, q ha de ser también verdad.


si p es falso, q puede ser verdad o falso.

Consecuentemente, el razonamiento no es válido.

68
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

(d) La forma verbal del razonamiento serı́a:


Si no compramos un ordenador nuevo, entonces 1GB no es mejor que nada.
Compraremos un ordenador nuevo.
∴ 1Gb es mejor que nada.
Estudiemos su validez.
Si [(¬r −→ ¬p) ∧ r] es verdad, entonces ¬r −→ ¬p y r han de ser, ambas, verdad, de aquı́ que ¬r
sea falsa y ¬p y, por lo tanto, p pueda ser verdad o falsa.
Ası́ pues, de la veracidad de [(¬r −→ ¬p) ∧ r] no se sigue la veracidad de p, luego la primera
proposición no implica lógicamente la segunda y, consecuentemente, el razonamiento no es válido.

(e) El razonamiento en forma verbal es,


Si 1Gb es mejor que nada, entonces compraremos un ordenador nuevo.
Si compramos un ordenador nuevo, entonces compraremos mayor capacidad de memoria.
1Gb es mejor que nada.
∴ Compraremos mayor capacidad de memoria.
Veamos el razonamiento:

(p −→ r) ∧ (r −→ q) ∧ q =⇒ (p −→ q) ∧ p {Silogismo Hipotético}
=⇒ q {Modus Ponens}

por lo tanto es válido. 

3.4 Razonamientos y Cuantificadores

La mayorı́a de los razonamientos que hemos visto hasta ahora trataban con proposiciones y no con
predicados además poco, o nada, tenı́an ver con cuestiones de tipo matemático.

En casi todos los teoremas matemáticos aparecen de forma natural los predicados y los cuantificadores,
ası́ pues si queremos utilizar el procedimiento lógico aprendido en los razonamientos para demostrar
este tipo de teoremas, habrá que utilizar proposiciones cuantificadas en los razonamientos. En este
apartado introducimos predicados y cuantificadores en los razonamientos y vemos como todo lo que
hemos aprendido hasta ahora puede utilizarse sin más que añadir un par de reglas.

3.4.1 Definiciones Matemáticas

En las definiciones, y únicamente en las definiciones, un condicional puede leerse e interpretarse


correctamente como un bicondicional.

Cuando se definen conceptos matemáticos, normalmente se utiliza el condicional. Consideremos, por


ejemplo, el universo de todos los triángulos del plano. En un libro podemos leer la siguiente definción:

“Si un triángulo tiene sus tres lados iguales, entonces es equilátero”

y en otro texto, leemos

“Si un triángulo es equilátero, entonces tiene sus tres lados iguales”

En ambos casos se están utilizando proposiciones cuantificadas con el cuantificador universal. En efecto,
sean

69
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

p(x) : x tiene tres lados iguales.


q(x) : x es un triángulo equilátero.

Entonces en notación simbólica el primer libro dice

∀x [p(x) −→ q(x)]

y el segundo
∀x [q(x) −→ p(x)]
Pues bien, observemos que una de ellas es la recı́proca de la otra y si tenemos en cuenta que una
proposición y su recı́proca no son, en general, lógicamente equivalentes ¿cuál de las dos definiciones es
la correcta?

La respuesta es que ambas lo son, en el sentido de que los dos libros utilizan el condicional como un
bicondicional, o sea,
∀x [p(x) ←→ q(x)]
es decir, los dos están diciendo que

“Un triángulo es equilátero si, y sólo si tiene sus tres lados iguales”

Concluyendo: En las definiciones, y únicamente en las definiciones, un condicional puede leerse e inter-
pretarse correctamente como un bicondicional.

Ejemplo 3.8 En el universo de los números enteros, podemos definir el concepto de divisibilidad de
la forma siguiente:

“Para cada par de enteros x e y, decimos que x es divisible por y si x es múltiplo de y”

Pues bien, si

p(x, y) : x es múltiplo de y
q(x, y) : x es divisible por y

entonces la definición anterior en forma simbólica serı́a,

∀x, ∀y [p(x, y) −→ q(x, y)]

Pero la intención es que se interprete la definición dada como

∀x, ∀y [p(x, y) ←→ q(x, y)]

es decir,

“Para cada par de enteros x e y, diremos que x es divisible por y si, y sólo si x es múltiplo de y”

Pero, ¿qué significa “ser múltiplo de”? Recordemos que

“x es múltiplo de y, si puede encontrarse otro número entero k tal que x = ky”

que, al igual que antes, hay que interpretar como

“x es múltiplo de y si, y sólo si puede encontrarse otro número entero k tal que x = ky”

70
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Si llamamos r(x, y) : x = ky, en notación simbólica serı́a

∀x, ∀y [q(x, y) ←→ ∃k : r(x, y)]

y relacionando está definición con la anterior, tendrı́amos que

∀x, ∀y [p(x, y) ←→ ∃k : r(x, y)]

es decir que otra forma de definir la divisibilidad serı́a:

“Para cada par de números enteros x e y, diremos que x es divisible por y si, y sólo si existe
un entero k tal que x = ky”

Ejemplo 3.9 Utilizaremos la definición anterior para adaptar la de número entero par.

Recordemos que un número entero es par si es divisible por 2. Consideremos, pues, el universo de los
números enteros y definamos

“Para cada entero x, x es par si, y sólo si x es divisible por 2”

Si ahora tenemos en cuenta el significado de “divisible por” dado en el ejemplo anterior, tendremos que

“Para cada entero x, x es par si, y sólo si puede encontrarse un entero k tal que x = 2k”

Por ejemplo supongamos que el universo del discurso está formado por los números 16, 26 y 36 y que nos
piden probar que todos son pares. Podrı́amos hacer lo siguiente:

− si x = 16 y 16 = 2k, entonces k = 8 que es entero, luego x = 2 · 8, es decir, x es par.

− si x = 26 y 26 = 2k, entonces k = 13 que es entero, luego x = 2 · 13, es decir, x es par.

− si x = 36 y 36 = 2k, entonces k = 18 que es entero, luego x = 2 · 18, es decir, x es par.

Obsérvese que hemos demostrado la proposición probando el resultado para todos y cada uno de los
elementos del universo del discurso.

Ahora bien, si el universo tuviera, por ejemplo, cincuenta números, entonces este procedimiento serı́a
largo y tedioso y, aún más, si el universo fueran todos los enteros pares, este procedimiento no serı́a
factible. 

Remediaremos esta situación con las dos reglas siguientes.

Nota 3.3 Al igual que definimos los números enteros pares, podemos definir los impares en la forma
siguiente:

“Para cada entero x, x es impar si, y sólo si puede encontrarse un entero k tal que x = 2k + 1”

71
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

(d) (x < 20) ∧ (x Div 6 = 1) −→ y := y − x − 5;


x < 20 es verdad y x Div 2 = 5 es falsa, luego

(x < 20) ∧ (x Div 6 = 1)

es falsa y, consecuentemente, no se sigue la conclusión, es decir, los valores de x e y no varı́an.


(e) (x = 2y) ∨ (x Div 2 = 5) −→ y := y + 2;
x = 2y es verdad y x Div 2 = 5 es falsa, luego la hipótesis,

(x = 2y) ∨ (x Div 2 = 5)

es verdadera y, consecuentemente, y := y + 2 = 8 + 2 = 10. Los nuevos valores de x e y son, por


tanto,
x:=16, y:=10

(f) (x Div 3 = 3) ∧ (y Div 3 6= 1) −→ y := x;


x Div 3 = 3 es falsa e y Div 3 6= 1 es verdadera, por lo tanto la hipótesis

(x Div 3 = 3) ∧ (y Div 3 6= 1)

es falsa y los valores de x e y no cambian.


(g) yx 6= 35 =⇒ x := 3y + 7;
Como yx = 10 · 16 = 160 6= 35, la hipótesis es verdadera de aquı́ que se siga la conclusión y
x := 3y + 7 = 3 · 10 + 7 = 37. Los valores finales de x e y son, por tanto,

x:=37, y:=10

Nota 2.1 En los lenguajes de programación, aparecen estructuras de decisión del tipo “Si...Entonces”.
En este contexto, el condicional “si p entonces q” significa que se ejecutará q únicamente en caso de que
p sea verdadera. Si p es falsa, el control pasa a la siguiente instrucción del programa. 

Ejemplo 2.7 Para cada segmento de programa contenido en los apartados siguientes, determinar el
número de veces que se ejecuta la sentencia x := x + 1

(a) y := 1
Si y < 2 ó y > 0 entonces
x := x + 1
de lo contrario
x := x + 2
(b) y := 2
Si (y < 0 e y > 1) ó y = 3 entonces
x := x + 1
de lo contrario
x := x + 2
(c) y := 1
Hacer mientras y < 3
Comienzo
x := x + 1

30
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

¬r(a)
∀x [p(x) −→ q(x)]
∀x [q(x) −→ r(x)]
∴ ¬p(a)

Pues bien,
(¬r(a)) ∧ [∀x [p(x) −→ q(x)]] ∧ [∀x [q(x) −→ r(x)]] =⇒ (¬r(a)) ∧ [p(a) −→ q(a)] ∧ [q(a) −→ r(a)]
=⇒ (¬r(a)) ∧ [p(a) −→ r(a)]
=⇒ ¬p(a)
es decir, el razonamiento es válido.

Obsérvese que en la primera implicación hemos utilizado la regla de particularización, obteniendo de


este modo una proposición no cuantificada a la que luego hemos aplicado de forma sucesiva la regla del
silogismo hipótetico y del modus tollens. 

Nota 3.4 Como hemos visto en los ejemplos anteriores, la regla de particularización nos ha permitido
deducir conclusiones particulares partiendo de premisas o hipótesis generales. Sin embargo, en la inmensa
mayorı́a de los teoremas matemáticos hay que llegar a conclusiones generales. Por ejemplo, tendremos
que probar que p(x) es verdad para todos los valores de un cierto universo del discurso, es decir probar
que ∀x, p(x) es verdad, para lo cual habrá que establecer la veracidad de la proposición p(a) para cada
elemento a del universo y como ya hemos comentado anteriormente, en la mayor parte de los universos
esto no es factible. Lo que haremos para solventar esta cuestión es probar que p(a) es verdad pero no
para el caso en que a sea un elemento particular sino para el caso en que a denote un elemento arbitrario
o genérico del universo. 

3.4.3 Regla de Generalización

Si un predicado es una proposición verdadera para cualquier elemento elegido de forma arbitraria en
nuestro universo del discurso, entonces es verdadera para todos los elementos del universo.

Obsérvese que aquı́ decimos que si p(a) es verdadera, siendo a un elemento arbitrario del universo,
entonces ∀x, p(x) es verdad.

Obsérvese también que un elemento arbitrario o genérico del universo ha de ser uno que tenga todas las
caracterı́sticas comunes de los elementos del universo de esta forma lo que probemos o hagamos para a
será aplicable a todos los elementos.

Ejemplo 3.12 Dados los predicados p(x), q(x) y r(x) donde la variable x pertenece a un universo
cualquiera, estudiar la validez del siguiente razonamiento.

∀x [p(x) −→ q(x)]
∀x [q(x) −→ r(x)]
∴ ∀x [p(x) −→ r(x)]

En efecto,
[∀x [p(x) −→ q(x)] ∧ ∀x [q(x) −→ r(x)]] =⇒ [(p(a) −→ q(a)) ∧ (q(a) −→ r(a))]
=⇒ [p(a) −→ r(a)]
=⇒ ∀x [p(x) −→ q(x)]
En la primera implicación hemos utilizado la regla de particularización pero para un elemento a genérico es
decir elegido arbitrariamente, después hemos aplicado la regla del silogismo hipotético para proposiciones
y finalmente hemos aplicado la regla de generalización.

73
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

En la práctica el razonamiento se harı́a de la forma siguiente:

Si
[∀x (p(x) −→ q(x)) ∧ ∀x [p(x) −→ q(x))]
es verdad, entonces ambas serán verdaderas para todos los valores de x en el universo del discurso.

Pues bien, sea a un elemento elegido arbitrariamente en el universo. Según lo que acabamos de decir,

[p(a) −→ q(a)] y [q(a) −→ r(a)]

serán, ambas, verdad. (En realidad hemos aplicado la regla de particularización para un elemento genérico
a).

Entonces, por la regla del silogismo hipotético,

p(a) −→ r(a)

será verdad y como a es un elemento arbitrario del universo, será verdad para todos los elementos del
mismo, es decir,
∀x [p(x) −→ r(x)]
es verdad. (Aquı́ hemos aplicado la regla de generalización). 

3.5 Métodos de Demostración

Estudiamos en esta sección, la estructura de las demostraciones ası́ como las estrategias para su con-
strucción. Aunque no sea posible considerarlas todas, describiremos algunas de las técnicas de demostración
más comunes, daremos ejemplos de su uso y las relacionaremos con las reglas de inferencia anteriormente
descritas.

Hemos visto con anterioridad que una demostración era un razonamiento que establece la veracidad de
un teorema, es decir demostrar un teorema equivale a probar que la proposición condicional P −→ Q es
una tautologı́a o lo que es igual probar que P =⇒ Q.

Veremos algunas de las técnicas utilizadas para probar implicaciones. Debido a que dichas técnicas son
bastante comunes nos referiremos a ellas por sus nombres.

3.5.1 Demostración Vacı́a

Una demostración de este tipo se construye estableciendo que el valor verdadero de la hipótesis P es
falso.

En efecto, si podemos establecer la falsedad de P , entonces el condicional P −→ Q siempre es ver-


dad independientemente del valor de verdad de la conclusión Q, luego P −→ Q es una tautologı́a y,
consecuentemente, P =⇒ Q

Aunque parece que tiene poco valor, este método de demostración es importante para establecer limita-
ciones o estudiar casos especiales. 

3.5.2 Demostración Trivial

Se construye una demostración de este tipo, probando que el valor verdadero de la conclusión es
verdad.

74
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Si es posible establecer la veracidad de la conclusión Q, entonces el condicional P −→ Q será una


tautologı́a independientemente del valor de verdad que tenga la hipótesis, luego P =⇒ Q, la demostración
es correcta y el teorema cierto.

Al igual que la demostración vacı́a, la demostración trivial tiene una aplicación limitada y aún ası́ es
bastante importante. Se utiliza frecuentemente para establecer casos especiales de afirmaciones. 

3.5.3 Demostración Directa

Una demostración de este tipo muestra que la verdad de la conclusión Q, se sigue lógicamente de
la verdad de la hipótesis P . La demostración empieza asumiendo que P es verdad para después,
utilizando cualquier información disponible, ası́ como teoremas probados con anterioridad, probar que
Q es verdad.

Ejemplo 3.13 Demostrar que el cuadrado de un número entero par también es par.

Demostración

El teorema a demostrar escrito en forma de condicional, serı́a

“Para cualquier entero n, si n es par, entonces n2 es par”

que se corresponde con el esquema


∀n p(n) −→ p(n2 )
 

donde

p(n) : n es par.

y el universo del discurso son todos los números enteros.

Pues bien, sea n un número entero cualquiera.

Si n es par, entonces por la definición que vimos en el ejemplo 3.3.9, existirá un número entero k
tal que
n = 2k

de aquı́ que elevando al cuadrado, obtengamos

n2 = 4k 2 = 2(2k 2 )

y como el cuadrado de un número entero también es entero, 2k 2 será entero (lo llamaremos m).

Ası́ pues, hemos encontrado un entero m tal que

n2 = 2m.

Por lo tanto, y utilizando de nuevo la definición 3.3.9, concluimos que

n2 es par.

Aunque este ejemplo es bastante sencillo, el desarrollo lógico de la demostración es idéntico al de otros
teoremas de contenidos más complicados. Observemos, una vez más, el camino seguido a través de
implicaciones.

75
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

y := 1
Hacer mientras p(y) ∧ q(y) sea verdad
Comienzo
Si r(y) es verdad entonces
y := y + 1
Si ¬r(y) es verdad entonces
y := y + 2
x := x + 1
Fin

El primer y el segundo condicional entre comienzo y fin se ejecutarán para los valores de la
variable y que hagan de los predicados p(y) ∧ q(y) ∧ r(y) y p(y) ∧ q(y) ∧ ¬r(y), respectivamente,
proposiciones verdaderas. Pues bien,

p(y) ∧ q(y) ∧ r(y) : (y > 0) ∧ (y < 4) ∧ (y < 2)

es decir,
p(y) ∧ q(y) ∧ r(y) : y = 1
y
p(y) ∧ q(y) ∧ ¬r(y) : (y > 0) ∧ (y < 4) ∧ (y > 2)
o sea,
p(y) ∧ q(y) ∧ ¬r(y) : (y = 2) ∨ (y = 3)
Como el valor inicial es y = 1, se ejecutará el primer condicional y el valor de y será 2. La segunda
vez se ejecutará el segundo condicional, la sentencia x := x + 1 y la variable y toma el valor 4 que
ya no verifica la condición inicial, con lo que el programa termina.
Consecuentemente, la sentencia x := x + 1 se ejecuta una vez. 

Ejemplo 2.8 ¿Cuántas veces se imprime el valor de x en el siguiente programa?

x := 10

y := 1

Hacer mientras y 6 7

Comienzo
z := 1
Hacer mientras z 6 y + 3
Comienzo
Si [(x > 8) ó ((y > 5) y (z < 10))] entonces imprimir x
z := z + 1
Fin
x := x − 1
y := y + 1
Fin

Solución

Sean

p(y) : y 6 7

33
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

y como si k es entero, 5k + 4 también lo es (lo llamaremos m), tendremos que


5n + 3 6= 2m, ∀m ∈ Z

Consecuentemente, y de acuerdo con la definición dada en el ejemplo 3.3.9, 5n + 3 no es par y la


demostración concluye.

Veamos la demostración a través de implicaciones. Sea n un número entero cualquiera. Entonces,


n no es impar =⇒ n 6= 2k + 1, ∀k ∈Z {Nota 3.3}

 5n + 3 6= 5(2k + 1) + 3
=⇒ = 10k + 8 {Haciendo operaciones}
= 2(5k + 4)

=⇒ 5n + 3 6= 2m, ∀m ∈ Z {Tomando m = 5k + 4}
=⇒ 5n + 3 no es par {Ejemplo 3.3.9}


3.5.5 Demostración por Contradicción

La demostración de un teorema diremos que es por contradicción cuando suponiendo que la conclusión,
Q, es falsa y utilizando la hipótesis P , y otros teoremas y equivalencias lógicas establecidas previamente,
se llega a una contradicción.

Está basada en la equivalencia lógica conocida como reducción al absurdo, es por ello que este método
de demostración es conocido, también, como demostración por reducción al absurdo.
P −→ Q ⇐⇒ (P ∧ ¬Q) −→ C
donde C es una contradicción. Por lo tanto, si probamos que (P ∧ ¬Q) −→ C es una tautologı́a tendremos
que P −→ Q también lo es y, consecuentemente, P =⇒ Q. 

Ejemplo 3.15 Demostrar que si el cuadrado de un número entero es impar, entonces el número es
impar.

Demostración

El teorema a demostrar es

“Para cada entero n, si n2 es impar, entonces n es impar”

Si

p(n) : n es impar

entonces el esquema del teorema en notación simbólica será


∀n p(n2 ) −→ p(n)
 

en el universo de los números enteros.

Lo demostraremos por contradicción o reducción al absurdo. El esquema serı́a


∀n p(n2 ) ∧ ¬p(n) −→ C
  

donde C es una contradicción.

Pues bien, sea n cualquier número entero.

77
Universidad de Cádiz Departamento de Matemáticas

Supongamos que n2 es impar y que, sin embargo, n no es impar. Entonces, tendremos que

n2 es impar y n es par

de aquı́ que por la definición de número impar (Nota 3.3) y la de par dada en el ejemplo 3.3.9,
tengamos que existan dos números enteros k y l tales que

n2 = 2k + 1 y n = 2l

luego,
n2 = 2k + 1 y n2 = 4l2

por lo tanto,
2k + 1 = 4l2

de donde se sigue que


1 = 4l2 − 2k = 2(2l2 − k)

y como si l y k son enteros, 2l2 − k también lo es (lo llamaremos m), tendremos que hemos
encontrado un número entero m tal que
1 = 2m

es decir, el 1 es par, lo cual, obviamente, es una contradicción.

Lo que nos ha llevado a la contradicción es la suposición de que n no era impar, por lo tanto ésta es falsa
siendo cierta la contraria, es decir, n es impar.

Veamos la demostración a través de implicaciones.

n2 impar y n no es impar =⇒ n2 impar y n es par


=⇒ ∃k : n2 = 2k + 1 y ∃l : n = 2l {Definición de impar y par}
2 2 2
=⇒ ∃k : n = 2k + 1 y ∃l : n = 4l {Elevando l al cuadrado}
=⇒ ∃k y ∃l : 2k + 1 = 4l2 {Igualando}
2
=⇒ ∃k y ∃l : 1 = 2(2l − k) {Haciendo operaciones}

=⇒ ∃m : 1 = 2m Tomando m = 2l2 − k
=⇒ 1 es par {Definición de número par}
=⇒ Contradicción

3.5.6 Búsqueda de Contraejemplos

Este tipo de demostración, ı́ntimamente relacionada con el cuantif icador universal, aparece cuando
se quiere probar que una proposición del tipo ∀x, p(x) es falsa. Normalmente diremos que se refuta la
proposición ∀x, p(x).

En efecto, ∀x, p(x) será falsa cuando exista, al menos, un elemento a en el universo del discurso para el
cual p(a) sea una proposición falsa. Hemos encontrado, pues, un ejemplo que contradice el que ∀x, p(x)
sea verdad por lo cual le llamaremos contraejemplo.

En el caso de un teorema el planteamiento serı́a como sigue: ∀x [p(x) −→ q(x)] es falso si existe un
elemento a en el universo para el cual la proposición condicional p(a) −→ q(a) sea falsa, es decir tal que
p(a) sea verdad y, sin embargo, q(a) sea falsa.

78
Lógica Matemática Francisco José González Gutiérrez

Ejemplo 3.16 En el universo de los números enteros positivos, demostrar o refutar la siguiente
proposición: “la suma de dos cuadrados perfectos es también un cuadrado perfecto.”

Solución

Recordemos que un entero positivo x es un cuadrado perfecto si puede encontrarse otro entero positivo
y tal que x = y 2 .

La proposición a demostrar escrita en forma de condicional serı́a:

“Si m y n son enteros positivos y cuadrados perfectos, entonces m + n es un cuadrado perfecto.”

Pues bien, si

p(m, n) : m + n es un cuadrado perfecto,

entonces la proposición escrita en forma simbólica es

∀m, ∀n [(p(m, 0) ∧ p(n, 0)) −→ p(m, n)]

y un contraejemplo,
∃a, ∃b : [p(a, 0) ∧ p(b, 0) ∧ ¬p(a, b)]
es decir,

“pueden encontrarse dos enteros positivos a y b tales que sean cuadrados perfectos y que, sin
embargo, su suma no lo sea.”

Pues bien, elijamos dos cuadrados perfectos arbitrariamente, por ejemplo el 25 y el 36 . Entonces,

25 + 36 = 61 6= y 2 , ∀y

por lo tanto, y de acuerdo con la definición de cuadrado perfecto dada, 61 no es un cuadrado perfecto.
Ası́ pues, ya tenemos el contraejemplo

“25 y 36 son, ambos, cuadrados perfectos y, sin embargo, su suma, 25 + 36, no lo es.”

Consecuentemente, la proposición propuesta es falsa. 

Nota 3.5 Según hemos visto podemos demostrar un teorema de forma directa o indirecta (contrar-
recı́proca y contradicción). Si podemos demostrarlo de forma directa, resultará, en general, menos
engorroso que utilizar métodos indirectos. Podemos empezar intentando un método directo y si no re-
sulta, buscar un contraejemplo que refute el teorema. Si la búsqueda del contraejemplo también falla,
entonces intentarı́amos la demostración a través de métodos indirectos. 

79

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