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7 Angelicum Articles Refuting - Garrigou-Lagrange, Réginald, O - 3878 PDF
7 Angelicum Articles Refuting - Garrigou-Lagrange, Réginald, O - 3878 PDF
. Comme le dit A. Vacant, Joc. cit., «Il ne voyait ainsi dans la révélation qu'une sorte d’écorce formée d’éléments histori- ques». Das lors Vobjet premier de la Révélation divine n’était plus Dieu méme, ses perfections infinies, sa vie intime et ses rap- ports avec nous en vue de la vie étemelle. La révélation de V’Ancien et du Nouveau Testament ne portait que sur des faits historiques, dont la raison humaine cherche le pourquoi. A. Va- vant conclut justement, ibid.: «La doctrine chrétienne cessait, par le fait méme, d’étre divine et surnaturelle dans son fonds. Il n'y avait de divin et de surnaturel que le canal de Vhistoire sacrée, des enscignements apostoliques et des définitions ecclésiastiques.... qui lui assuraient, non pas une vérité et une perfection absolue, mais une vérité et une perfection relatives et transitoires». On arrivait ainsi au relativisme. Cette théorie, comme le remarque le Cardinal Franzelin (), substituait a Vautorité des Conciles l’action de ceux qui cultivent les sciences d'ordre naturel; les progrés ou prétendus progrés de la Philosophie devenaient ta cause principale de lexplication du dogme; et le Saint Esprit n’intervenait que pour donner a cette explication une infaillibilité transitoive, dans Vétat actuel de la science. De plus Giinther était ainsi conduit 4 admettre un accrois- sement de la tradition considérée objectivement; le dogme n’était plus immuable en soi, id se développait en lui méme comme la phi- () De Traditione, 2* ed., p. 309.312 Fr, Rég. Garrigou Lagrange, O. P. losophie. Au contraire I'Eglise avait toujours dit: le dogme est en soi immuable, et il n’y a de progrés que quoad nos, dans la con- naissance de plus en plus explicite que nous avons du dogme; ce- lui-ci n’est pas perfectionné en Iuiméme comme une science humaine qui se développe intrinséquement. Définitions du Concile du Vatican sur la vérité absolue et immutable des dogmes. Le Concile du Vatican parmi les erreurs de Giinthes a con- damné les deux principales en définissant; 1°, que la doctrine ré- vélée n’est pas une théorie philosophique & varfaire, et 2°, que le sens des enseignements de I'Eglise ne saurait changer. Nous de vons rappeler ici des choses élémentaires un peu oubliées au- jourd’bui. Selon le Concile, qu’est-ce qu'un dogme? Ul le définit en di- sant: «On doit croire de foi divine et catholique ‘outes les vérité' qui se trouvent contenues dans la parole de Dieu éorite ou transmisse par la Tradition et que VEglise propose comme devant étre crués en tant que divinement révélées, qu'elle fasse cette proposition par un jugement solennel ou par son magistére ordinaire et univer- sel». Cf. Denzinger, n. 1792, et A. Vacant, Etudes sur le Concile du Vatican, t. IL, p. 82, ss. isan tsinatatssciar iatetn aansistosas detain Le Concile a défini en outre I'immutabilité des dogmes com- me il suit: Voici la traduction du Concile sess. III, Constitutio de fide catholica, cap. 4, De fide et ratione, fin (Denzinger, n, 1800): «En effet la doctrine de la foi révélée par Dieu n’a pas été proposée a I’esprit humain, comme une découverte phi- losophique qu’il avait & perfectionner; mais elle a été confiée a 'é- pouse du Christ comme un dépét divin qu'elle doit garder fidile- ment et déclarer infailliblement. C’est pourquoi on doit aussi con- server perpétuellement aux dogmes sacrés le sens fixé par la pre- miére déclaration de notre sainte Mere l’Eglise et il n'est jamais per- mis de s'écarter de ce sens sous l’apparence et le prétexte d’une intelligence plus élevée. «Qu’il y ait donc accroissement, qu'il y ait progrés en étendue et pénétration dans l’intelligence, la scien-Ivimmmtabilité du dogme selon Je Concile du Vatican 313 ce, la sagesse de chacun et de tous, de I'homme individuellement et de I’Eglise tout entire, suivant le cours des ages et des siécles: mais que ce soit exclusivement dans son genre, c'est & dire dans le méme dogme, le méme sens, la méme sentence,» (St. Vincent de Lérins, Commonitorium, n, 28, ML, 50, 668, c. 23). Le Canon 3°, qui correspond A cette déclaration, porte: « Ana- theme a qui dirait qu’il peut se faire qu’eu égard au progrés de la science, on doive quelquefois attribuer aux dogmes proposés par I’Eglise un autre sens que celui qui a été compris par I’Egli- se» (Denz. 1818). ats Comme le dit A. Vacant, of. cit., p. 286: « Pour tomber sous Yanathéme du Concile et se rendre coupable d’hérésie, il suffit de prétendre qu’en raison des progrés de la science, il y a lieu d’at- tribuer quelquefois aux dogmes proposés par I’Eglise un autre sens que celui qu’elle leur a donné et leur donne ». Cet enseignement du Concile est d’ailleurs, comme le note le méme théologien, «Ja conséquence de la nature de la vérité et de Vinfaillibilité ». Le vérité d'une affirmation ne consiste point, en effet, dans sa conformité avec les connaissances humaines de chaque épo- que; elle consiste dans sa conformité avec la réalité des choses. Si ce que nous affirmons est, notre affirmation est vraie et le restera toujours. Méme, si cette affirmation est celle d’un fait contin- gent, déja arrivé comme celle-ci: «Le Messie est né a Béthléem» il restera toujours vrai que ce fait a eu lieu, que le Messie est né a Béthléem (#), I restera toujours vrai qu’il est mort sur la croix pour notre salut. Et s'il s’agit d’une vérité qui domine l’espace et le temps, qui abstrait ab hic et munc, comme celle-ci «la grace sanctifiante est la cause formelle de la justification, ou ce qui nous fait justes aux yeux de Dieu, qu'il s’agisse d’un enfant baptisé ou dun adulte », cela restera toujouts vrai, immuablement. () Une vérité n’est relative au temps que lorsque cette relativité est mentionnée dans son enoncé: par ex: «Le Messie naitra plus tard & BE thiéem » ou encore « Le Messie nait en ce moment 4 Béthléem ». Mais en- suite, il restera toujours vrai qu'il y est né.34 Fr, Rég. Garrigou Lagrange, 0. P. De plus l'injaillibilite de Dieu et celle quil a communiquée a x Apétres et & I'Eglise, consiste & me point pouvoir tomber dans Verreur. Les définitions infailliblement proposées par 1’ Eglise ne sauraient donc étre des erreurs, et ne sattraient jamais devenir des erreurs, puisque la vérité est de soi immuable. D’elles se vé- tifie la parole du Sauveur: « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas». Matth. XXIV, 35. Par exemple: La définition du Concile d’Ephése relative 4 l’unité de personne en Jésus-Christ n'est pas moins vraie aujourd'hui et pour toujours qu'elle ne 1’était quand elle fut prononcée. La doctrine de I’union hypostatique ne saurait changer, elle pourra étre Proposée d’une fagon plus explicite contre de nouvelles erreurs, mais elle ne chan- gera pas; ce que l’Eglise a affirmé infalliblement ne saurait chan- ger de sens (1). * a*e Il faut ajouter, comme le remarque A. Vacant, of. cit., II, p. 288, que «les expressions dont se sert le Concile établissent que l’Eglise ne retranche jamais rien a la doctrine chrétienne et qu'el- Je n’y ajoute non plus aucun élément ». En effet cette doctrine, se- on le Concile, est un dépét divin confié & l'Eglise pour qu'elle le garde fidélement (ne le laisse pas perdre ou tomber dans l’oubli) et pour qu’elle l’expose infailliblement « doctrina tanguam divinum depositum Christi Sponsae tradita, fideliter custodienda et infalli- biliter declaranda». Le dépositaire, ce n'est pas la raison privée des philosophes chrétiens si pénétrants qu’ils soient, c’est la Sainte Eglise instituée par Dieu et son Christ, avec Vassistance spéciale promise & Pierre, & ses successeurs et aux Evéques qui lui sont soumis (Matth., XVI, 8; XXVIII, 19, 20). L’Eglise ne peut done rien perdre du dépét divin qu’elle doit fidélement garder. Elle ne peut non plus ajouter a ce dépdt divin aucune do- trine étrangére. Ces éléments nouveaux ne pourraient en effet pro- (?) Il restera toujours vrai qu’en Jésus-Christ il n'y a au point de vue ontologique ou de l’étre qu'une seule personne, bien qu'il y ait en Ini-deux consciences du méme moi et deux libertés dont l'une est parfaitement subordonnée & l'autre.L'immutabilité du dogme selon le Concile du Vatican 315 venir que, soit de révélations nouvelles (lesquelles ne font pas par- tie de ce dépdt divin), soit de découvertes toujours faillibles de Yesprit de l'homme. Ce point de doctrine a été confirmé par la condamnation de ces propositions modemistes: « Revelatio, obiectum fidei catho- licae constituens, non fuit cum Apostolis completa » (Denz. 2020). « Dogmata, sacramenta, hierarchia, tum quod ad notionem tum quod ad realitatem attinet, non sunt nisi intelligentiae christia- nae interpretationes evolutionesque, quae exiguum germen in Evan- gelio latens externis incrementis auxerunt perfeceruntque ». Denz. 2054. « Veritas non est immutabilis plus quam ipse homo, quippe quae cum ipso, in ipso et per ipsum evolvitur » (Denz. 2058). Con- trairement & ces propositions condamnées; Selon I’Eglise, la Ré- Vélation, qui constitue l'objet de la foi catholique, est clause apres la mort du dernier des Apétres; les dogmes ne sont pas seulement des interprétations de Vintelligence chrétienne, mais des vérités immuables. L’approbation que 1’Eglise accorde parfois & certaines révé- Jations privées, comme celles relatives au culte di au Sacré-Ceur, apporte uniquement la ‘garantie que ces révélations ne renfer- ment rien qui soit contraire & la doctrine chrétienne et qu‘elles peuvent étre crues sans manquer aux régles de la prudence et de la piété; mais cette approbation ne fait pas entrer ces révélations privées dans Ja doctrine de I'Eglise. A plus forte raison, selon 1’Eglise, la doctrine chrétienne n’est Point proposée aux hommes pour recevoir d’eux des perfection- nements comme une théorie philosophique. Les hommes altéreraient Ja nature du dépét divin, s'ils essayaient de le compléter. «C'est pourquoi, dit A. Vacant, loc. cit., p. 292, ce dépét a été confié, non. pas aux philosophes et aux savants, mais & I’Eglise... L’assistance qui Jui est donnée par Dieu nous est un sir gage... qu’elle ne nous présentera jamais la doctrine d’un homme comme étant la doctrine divine du Christ». Ce serait contraire & l'unité de la fot qui unit les fidéles de tous les temps et de tous les lieux. Pour cette unité de foi proclamée par Saint Paul (Ephes., IV, 4-6), il suffit que es principales véritées révélées soient crues explicitement et les autres implicitement.316 Fr, Rég. Garrigou Lagrange, O. P. Le progrés dans la connaissance du dogme. La doctrine révélée est d’une fécondité inépuisable et elle Teste toujours vivante, on peut toujours l’approfondir, et découvrir en elle des aspects qui n’étaient encore qu’implicitement connus. Ainsi la connaissance du dogme progresse, quoiqu’il soit immuable en lui méme, ct elle a progressé en étendue, en clarié, en certitude, par exemple par la proclamation infaillible des dogmes de I'Im- maculée Conception et de I’infallibilité du Pape lorsqu’il parle «ex cathedra », Ce progrés dans la connaissance du dogme s’accomplit sur tout dans la lutte contre les erreurs et les hérésies, que Dieu per- met pour mettre en plus vive lumitie la vérité comme iJ permet le mal pour un plus grand bien. Ce progrés se prépare par les études privées des théologiens, et pour répondre aux besoins des mes au cours des Ages. A. Vacant remarque justement, loc. cit., p. 310 ss., que cette marche est ralentie ou accélérée, mais non renversée par les évé- nements. On y voit la conduite de la Providence, et on peut y distinguer trois phases successives par les facteurs qui y con- courent: la théologie positive des Péres, la théologie spéculative des Docteurs du moyen-ige, la critique théologique des théolo- giens modernes. Les nouvelles méthodes se greffent sur les an- ciennes, mais ne doivent pas les faire disparaitre, cela compro- mettrait I’unité dans le progrés, unité comparable, dit St. Vin- cent de Lérins, & celle d’un corps humain qui grandit. Les en- seignements et les méthodes de chaque époque correspondent & ses besoins, & la nécessité de combattre tel ou tel genre d’er- reurs. Ainsi la connaissance du dogme progresse pour chaque fi- déle qui veut s’instruire, prier et mettre sa foi en pratique, et pour YEglise. Saint Vincent de Létins cité par le Concile dit que c'est un progrés «en intelligence, science et sagesse » par opposition & ceux qui cherchent chaque jour nouveautés aprés nouveautés,'immntabilité du dogme selon Je Concile du Vatican 317 et prétendent toujours, ajouter, changer ou retrancher quelque chose & la religion » (1). Dans ce progrés, pour I’Eglise elle méme il y a d’abord (par exemple & raison d'une déviation qui parait commencer en cer- tains miliewx) J’intelligence qu'il y a un point de doctrine & exami- ner. Ensuite la question est discutée, pour préparer et mirir sa solution, par Ja science qui cherche ce qui sur ce point est con- forme aux documents et a I’esprit de la tradition orthodoxe, com- me il arriva pour la question du privilége de Y'immaculée Con- ception. Enfin le point longuement examiné sera défini solennel- lement par un acte qui en fera un dogme de foi catholique; en cette lenteur de 1’Eglise a se prononcer définitivement dans les questions controversées on voit sa sagesse qui mesure et équilibre tous ses jugements pour en assurer I'harmonie. C'est bien comme le disait Saint Vincent de Lérins le progrés en «intelligence, science et sagesse en gardant le méme dogme, in eodem dogmate, le méme sens, in eodem sensu, la méme sentence ou affirmation, in eadem sententias. Ce progrés sera un passage de l'implicite 4 J'explicite, comme on le voit par les travaux qui ont préparé la définition de TTnmaculée Conception et de celle de Vinfallibilité du Pape (*). Ta scien e théologique peut continuer A progresser en clar- té aprés la définition d’un dogme, en examinant de mieux en mieux ses rapports avec les autres vérités de foi et avec les certiudes de a raison, Ici encore on aura de plus en plus I'intelligence de cha- que dogme, la science de ses rapports avec les autres, puis la sa- gesse ou Ia synthése supérieure qui rattache tous les dogmes & Diew sub ratione Deitatis, & sa vie intime. ae A Vacant, op. cit., t. IL, p. 319 dit justement. «Les sideles ott se développera Ja sagesse seront les siécles de haute spécula- (*) Commonitorium, n. 21. () Tl faut remarquer que /a foi implicite ou confuse des saints du passé est plus vécue et par la plus profonde, malgré son expression en- core confuse, que la foi explicite des théologiens des Ages posterieurs lorsque ces théologiens n’ont pas, 2 un degré si élevé, la charité, la foi, les autres vertus infuses et les sept dons du Saint Esprit,318 Fr, Rég. Garrigou Lagrange, O. P. tion et de grande foi, comme le treiziame siecle... Les théologiens font méme remarquer qu’aucune vérite n’appartient a la foi et a la théologie qu’autant qu'elle se rattache & Dieu, sub ratione Dei- tatis. Aussi la plus belle synthése de la doctrine chrétienne, la Somme de Saint Thomas d’Aquin, est-elle disposée en trois par- ties, od tous les dogmes de la foi sont ramenés & Dieu considéré comme principe, 4 Dieu considéré comme fin et & Dieu incamé pour nous ouvrir la voie surnaturelle qui méne a la possession de ce méme Dieu». Les dons d’intelligence, de science et de sagesse ont contri- bué & cette grande synthése qui procéde manifestement de la con- templation des choses divines. * ae Conséquences de la doctrine du Concile. Lorsque les théologiens sont amenés & se livrer surtout & des études de critique historique, ils accordent la plus grande atten tion aux régles de la méthode historique, ils le doivent. Encore le théologien doit-il étre attentif 2 ne pas devenir un simple his- torien, comme si V'esprit philosophique et habitus de la science théologique n’étaient plus nécessaires pour lui. Il arriverait peu & peu par ce chemin A une position semblable a celle de Giin- ther qui, nous I’avons vu, ne voyait plus dans la révélation qu'une sorte d’écorce des vérités philosophiques, écorce formée des dé- ments historiques de V'Ancien et du Nouveau Testament, éléments dont Ja raison humaine, la psychologie et les essais philosophiques chercheraient le pourquoi. Dés lors Vobjet premier de la Révéla- tion divine ne serait plus Dien méme, ses perfections infinies, sa vie intime, ses rapports avec nous en vue de la vie étemelle. La Révélation de 1’Ancien et du Nouveau Testament ne porterait plus que sur des faits historiques, Vhistoire d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Moyse, des prophétes, histoire de Jésus-Christ et des apétres. Et pour connaitre le pourquoi de ces faits la théologie proprement dite ne serait plus nécessaire, il suffirait, avec la mé- thode historique, de la psychologie religicuse et des vecherches phi- losophiques qui n'ont plus l'ambition de découvrir Ja vérité absoluaL'immutabi du dogme selon le Concile du Vatican 319 et immuable, mais seulement une vérité relative a Vétat actuel de Ja science, et donc une vérité toujours provisoire qui se rapproche peut-étre de la vérité absolue, mais ne I'atteint jamais. De ce point de vue a théologie proprement dite serait supprimée et rattachée a la philosophie et a l'histoire des religions (). Les mystéres sur- naturels seraient eux mémes ramends d l'ordre des mystéres philo- sophiques comme le disait Giinther; on reviendrait au semi-ratio- nalisme qui nie I’ordre méme des vérités essentiellement sumatu- relles et de la vie surnaturelle proprement dite. Les paroles de la Révélation n’auraient qu'une valeur phénoménale pour susciter Vexpérience religieuse comme le disaient les modemistes, elles n'au- raient plus de valeur ontologique et transcendante, Les dogmes n’au- raient qu’une valeur pratique: ils nous diraient de nous compor- ter a Pégard du Christ comme a I’égard d’une personne divine (Denzinger, 2026). L'expérience religieuse qui se trouve a des degrés divers en toutes les religions, serait substituée a la foi in- fuse qui nous fait infailliblement et sumaturellement adhérer propter auctoritatem Dei revelantis 4 la vérité absolue de ce qu'il nous a révélé, Ce prétendu progrés dans la connaissance du dogme, serait une régression compléte et le chemin qui conduit tout droit au pur rationalisme. La vie de I'Eglise infaillible marche en sens inverse. Comme Ya défini le Concile du Vatican, elle garde fidélement et déclare infailliblement le dép6t sacré de la Révélation divine sur les mys- teres de la vie intime de Dieu, ceux de I'Incamation, de la Ré- demption, de la vie éterelle, et si elle progresse dans la connais- sance des dogmes, c'est toujours dans le méme sens. Ainsi seule- ment se conserve Ja vérité absolue de la parole de Dieu selon ces- “paroles du Sauveur: «Le ciel et la terre passeront, mais mes pa- roles ne passeront pas». Matth., XXIV, 35. Mais il faut bien entendre le sens profond de cette asser- tion du Sauveur. Elle va trés Join, trés haut, et pour cela il faut qu’elle ait un fondement inébranlable. (1) La théologie positive, au liew de se servir de Vhistoire, serait rame- née A Vhistoire, et la théologie spéculative & la philosophic ou plutét aux recherches philosophiques qui n'espérent plus arriver a la vérité absolue.320 Fr, Rég, Garrigou Lagrange, 0. P. Encore faut-il pour que les paroles du Christ ne passent Pas, que les notions et jugements qu’elles expriment aient une valeur non pas seulement phénoménale (dans Yordre des phé- noménes sensibles transitoires, externes et internes), mais une va- leur ontologique et transcendante dans Vordre de Vétre, et de ses lois immuables et qu’elles puissent exprimer avec une vérité absolue la vie intime de Dieu, malgré les imperfections de la connais- sance analogique. C'est ce que nous avons montré longuement ailleurs De Re- velatione, Rome, IV* édition 1945, t. I: Critica Agnosticismi: De fensio valoris ontologici primarum notionum ac principioram ra- tionis (pp. 274-282). Defensio valoris transcendentis et analogici earundem notionum et principiorum (pp. 282-298). Nous étudions cette question depuis de longues années et ce que nous disons, nous sommes prét a le défendre. Cette double valeur ontologique et transcendante des no- tions premiéres ne cesse pas d’étre certaine, parce que certains qui n’ont jamais étudié profondément ces problémes ne la com- prennent pas et sont conduits 4 une notion toute superficielle et fausse de I’analogie, nous y reviendrons. Ce n'est pas sans danger qu’on préfére a une étude approfondie de Saint ‘Thomas la lecture de philosophes modernes qui sont, comme Henri Berg- son, et plusieurs autres, beaucoup plus prés du nominalisme que du réalisme traditionnel. On en viendrait a dire qu’a I’époque du modernisme de gra- ves problémes ont éé posés que les modernistes n'ont pas su résoudre convenablement, mais dont la solution reste & trowver. On serait méme conduit ainsi a mettre en doute la valeur démons- trative des preuves traditionnelles de I’existence de Dieu, et & dire que si la raison humaine peut parvenir & cette démonstra- tion (comme le dit le Concile du Vatican, expliqué par le serment antimoderniste) elle n'y est encore jamais parvenue de fait. Les pages qui précédent ne sont qu’un commentaire de cette affirmation du Sauveur: « Le ciel et la terre passeront, mais mes pa- roles ne passeront pas ». Cette affirmation divine, supérieure & tout démenti, dans une lumiére qui dépasse sans mesure celle de la raison naturelle, reconnait aux notions nécessaires a l’expression de Ja révélation chrétienne une valeur réélle absolument immuable;‘L’immutabilité du dogme selon le Concile du Vatican ger non seulement elle la reconnait, mais elle la confirme de la fagon la plus haute aprés celle qui nous viendra de Ja vision’ immédiate de essence divine. Nul croyant ne le met en doute ('). (4) Aw sujet des notions premidres et des principes premiers, nous sommes surpris de lire dans le livre récent de M. Et. Gilson, L’Etve et Pessence, 1948, p. 176, le lignes suivantes 4 propos de Wolf: « L'influence de Wolf sur la scolastique moderne va d’ailleurs parfois plus avant et on la voit agir jusque sur Vexégése philosophique du thomisme méme. Voir par exemple R. GARRIGOU-LAGRANGE, Dieu, son existence et sa nature, 3°. d. Paris 1920, p. 170-179, ott « le principe de raison d’étre, selon lequel «tout étre a une raison suffisante » se trouve relié au principe d’identité par une réduction a Vimpossibile, et, en ce sens, rendu analytique. Ceux qui raisonnent autrement, assure-t-on (p. 175), se séparent «de la philo- sophie traditionnelle ». Oui, de celle qui I’est devenue depuis les temps de Leibnitz et de Wolf, mais qui est la négation de celle de saint Thomas d’Aquin » Je n’ai jamais Iu les cenvres de Wolf. mais je connais asses I'usage quill fait du principe de raison suffisante en particulier par rapport a la liberté divine et a la liberté humaine pour pouvoir dire que je suis trés loin de Ini, comme on peut le voir par le méme livre Dieu, p. 590-672. Ce que j'ai appelé le principe de raison d’éive se formule: «tout étre doit avoir sa raison d’étre ou bien en soi, s'il existe par soi, ou dans autre, s'il n'existe pas par soi », Cette raison d’étre doit s’entendre analogiquement en divers sens: 1° de Ja cause formelle par rapport aux propriétés qui dérivent dielle, 2°, de la cause efficiente par rapport A ce qu’elle produit, 3°. de la cause finale par rapport aux moyens dont elle est la raison d’étre, et & tout ce qui est ordonné a elle. ‘Le principe de raison d’étre ainsi congu est un principe général commu- nément regu dans la philosophie traditionnelle et de lui dérivent /es prin- cipes de causalité efficiente et de finalité, car la cause efficiente et la cause finale sont les raisons d’étre extrinséques de tout étre contingent et de ses actes; quant a la cause formelle d'un étre, elle est la raison de ses propriétés, et la matiére est la raison de la corruptibilité des étres corporels. En ce sens, comme le dit S. Thomas aprés Aristote, les quatre causes répondent chacune a un question proter quid, cf. S. Thomas in Physicam Arist. 1. II, lect. 10, cf. La synthése thomiste 1946, p. 64. 58. Quant a 1a subordination de ces principes par rapport a celui d’'iden- tité ou de contradiction (ce qui est. est; ce qui n'est pas, n'est pas), ce nest pas chez Wolf que je I'ai trouvée, mais depuis de longues années dans les Commentaires de S. Thomas sur Aristote et dans la Somme theo- logique, que j’ai méme cités assez longuement dans les pages dont parle M. Et. Gilson. On lit en effet au Commentaire de S. Thomas sur VI" I. de la métaphy- sigue d'Aristote c. 4, lect. 6, que les trois conditions du tout premier pri322 Fr. Rég, Garrigon Lagrange, 0. P. cipe de la raison conviennent au principe de contradiction, et que les autres. principes Iui sont subordonnés. La méme assertion est fréquente chez Saint Thomas par exemple: I* II** q. 94, a. 2: « llud quod primo cadit im apprehensionem est ens, cuius intellectus includitur in omnibus quae- cumque quis apprehendit. Et ideo primum principium indemonstrabile est, quod non est simul affirmave et negare, quod fundatur supra rationem entis et non entis; et super hoc principio omnia alia fundantur, ut dicit Philosophus in IV. Metaphys. c. 4.» — Item II* II q. r. a. 7: «Ita se habent in doctrina fidei articuli fidei, sicut principia per se nota in doctrina quae per rationem naturalem habetur. In quibus prineipiis ordo quidam invenitur, ut quaedam in aliis simpliciter contineantur: sicut omnia prin- cipia reducuntur ad hoc, sicut ad primum: Impossibile est simul affirmare ef negare, ut patet per Philosophum in IV. Met., c. 4». Jean de 8. Thomas, qui écrivait avant Wolf, dit dans son Cursus phil. Logica, q. 25, a. 2: «Non repugnat quod propositiones per se notae possint Probari per medium extrinsecum, vel deductionem ad impossibile, hoc enim non opponitur immediatae et intrinsece connexioni praedicatorum, et hac ratione Metaphysica explicat et defendit omnia alia principia, non quidem ostensive (per medium demonstrativum), sed deducendo ad impos~ sibile et ad illud supremum principium: Quodtibet est, vel non est » Le thomiste Goudin parle de méme Philosophia, t. IV, IV*. pars, disp. I, g. 1, a. 1. De principiis cognitianis: « Primum cognitionis princi- pium complexum istud est: Impossibile est, idem simul esse et non esse. Ita Aristoteles IV. Met., c. 4, et S. Thomas I* I+ q. 94, a. 2 ». La premiere édition de cet ouvrage de Goudin est de 1671, Lyon. Suares enseigne aussi cette doctrine: Disp. Met., disp. TIT, sect. 3, n. 9. elle que nous l’avons proposée, elle est donc tres anterieure A Leib- niz et 4 Wolf, et elle n’est certaiment pas la négation de la doctrine de S. Thomas. Ten serait tout autrement si l’on parlait du principe de raison suffi- sante, pris d’une fagon univoque, et conduisant au determinisme psycho- logique de la nécessité morale, tant pour la liberté divine, que pour la liberté humaine, ce que nous avons toujours combattu. Enfin, il est certain que pour S. Thomas il serait absurde de préten- dre qu'un éive contingent peut exister sans cause efficiente et sans une cause efficiente incausée. Si I’on en doutait, les preuves de l'existence de Dieu per viam causalitatis efficientis ne seraient plus apodictiques, De plus, avec S. Thomas et Cajetan. contre la lignée des philosophes qui admettent l’argument ontologique, nous avons toujours distingué l’exi- stentia signata congue la maniére d'une quiddité (quid sit existentia) et Vexistentia exercita ou de fait, cf. Dieu, son existence ef sa nature, p. 68 Cette distinction classique est connue de tous. — Il suit aussi de ce que nous venons de dire que les droits de Dieu sur les sociétés humaines sont immuables, exactement les mémes aujourd'hui et dans le passé.ee tos nhs en ei snp me roma eae iste bis meat thane elec e ciate Splasrdis ria donate IGE Soicee cade mente Soest pn atgteratae e ‘Stn den pes evince amin Ree Mae Les ‘sees as ce Res Sete anes eatiatcress ace eee en eg pe For Sitio gee Ses Sa Se ee heme np tne pe a pete aps ee ea ae rghit ree are Se ean ‘kyu tit Pen i Viera tm tt ai dagsics tritici pert peta tpl em ‘pute Soni Sel Maal pisces Sim nue tie 8 Thome ‘Etope Le Suh teat pus Soy sen, §. 80. On meni es tis mi an eS Pe Re, Gurmtot.tacsanan 0. P. Le relativisme et Timmutabilité du dogme Depusplsiurs anne, canine &poqu de MEsesaee event envoy, es thioester de ete 1 Giion tedinnel dela lel (a coord ae Seat se Je el extrema ea iri dpm fe conte erative gal wait quese wil tae davgante, tcujours provi, relive 8 Fat ctl do ‘seam tee plop, ‘Qhion ernie et confeece et pst ce denies tees ste quien len qoe i Sune str, FAncen Testes Je Noghes, txts In Padtion ee Cones comin Ao Seze mt to ddl, ne puta use conse come ‘nom let td, Four we coomerdavestags ath e icttion, gue nme a ommenc, non as TOF #8 PE tke Hemme inva, mas far pisces premies bmes, ents Teste dane dite ions de Ia tet ob de Ftc sures eeftemmet toe ont pH pose os ‘tubyus fmain avec mar dapeisonsufiante por revit ‘se ie Hamaine exe pr Diu? 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Not Se ae re es Sone mee cS aoe gs foctacnit eed eave of im og ats 1) Le elatvieme empirique ot Ia fo rligis 1s principals races da wtivane setae sont Fei se pana de Hane, Yen Katine Vereen Meta 1a tactic rm qu diene “Tous empirster, amiss t pandas Delt Hime dlartat qin tone ae pons cone ave rte Hat td oe apn de ‘Sura conan ps a malar de ccs. Selon ex me {Tle lige des cone seas we st eet di ‘ha de image smile me der bjt ten, et Ib, image enfareacompagde mom commen: Ae ‘are meme, dn te de plows, Plies some tame spine ce, avec el, esti te posi pi hel has wives eldest, Txt ‘cl Sano ny ple qu ho fac verti eee Incase er jet propre: ks inane single come ‘pat De eiverl ie ae qaeesm comoons ts e tips me doen lor alli qu ee Tanga ose er Theda Cart etme eps ral, pie are {Best Oram, Dis fe tpi Fen er ‘ave ele oat pone gn e de noms Tig sombre ls etait ot it ate eile sscoegne un mom commas genet te 5 ‘esto emprigae de des ages on ot ps dso sk ‘ef verb de, i west pe Fe jupent: pa ae ‘etonumet se it pla ome vation fle da coin, ‘ie ondemnesetlement des comets epriqes ea F ‘sea dvi rca Qu en courage 2 8 ‘te sees de chee ahr Te oar es os ‘atoms de esprit (encption, jen, roan) Ot ‘Sepletmeat dentin wen Mote He st mato seat | Ia Fe Reg. Caio taprange 0,2 Se fos es pints Stuart MU dane sa Logie que x Some da nominatime moderne, ne fait gute du reste qe Hs te au dist actin Sts Ease Se ‘so thon Basics se ys de cnt ates ‘ede da patie, da diamant et late Ton fe ner men este hme on shen oe ts ss nob ay ay {ait cls mine da Christ ae serit que cot vere et Jee os ri tons de Visor do Ti, sre it ot vide de es Le ol haat! dn rea i sabotage eae tekst caries seat iis ame are, esd mo, cass ce mee et te ett conience {mus soar de I? On me pout ps die fem, mais Shoot if pone imperoanslement, come on sit I pet ‘Sinvatane comme tale dsparait at en dite tant de su ature, price ds steitsaatrlia. 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Le pic oi ‘Eo RES sation de apse de ute nial. 8 ig SSP ute eet mae RHE sin pousrat die ee jg: = Ae vite oie oe deme rt cae de ot seni, ama wt gene etigaie ‘jetted ae cape pe eset as rere ese de ‘Kant mrt pr ment ate de es ou. Las o> (sear Kate, ont, fon es ss dans Je monde dea sje et vont ceo lea traitement il stipend real hae mnde ono roms tase el pot re de Fespate fe tens Larus slate ms ar ace alr ee fms. ist poorest were maldinest comme toute ‘Sin oate Kat ajote gos In ron pratqs, ex pasta de "pall eat (o de tore qo avn mane "pen lene) etn fs de i od, an ote hee ‘stelement Phar ete mort I ede we ‘elute ct rie auth Feito de Dieu gu et sel lh ‘tte harmon Mas purl cs pst de os patie Ste sadomontater para zaon scl. Alors fy erttde ‘te deans de Dea et it ue esti jection ‘nite Parse last de Fein de Dit at in frm sbjetoomend cosine de me gent aoe ri ‘ine cat sera I confomit e mote fgemest ve Posts de rion pratigae tes posta resent née i Dates dient ene a wt et telomere ‘sgn on ls avec Tc etme ve es eigen {Tato morale ‘Ald prt srtont, aries pilosphes que coms, ®.Laberiomite danse sr date orl pes "imams idence des premiers ices cone i dete ‘tamena ine poate ab ls fsa de atone ‘ne it ivogeie Dep lore ployed actin 72.5 Terie dvastage ele st approche ee erst a 8 ‘ez de ee eaten teil atten cous, Pe ‘ei? pare gratis nn ps ni ne ited Pe lr princes de ron comme se extent Ce ‘at teat Penola tains, apis Tol a m= To ‘Distr a dsston tation deve spt at ‘2 es des, st ps ete, Fleet msi dle < ‘ages eon wea Ie olin te | | . sis see eensa Pe Rly Capo agen 0. a visit lest plus pour ces phiosophes a ccf | tion etane de notre jugemet avec Ie rl extranet | ‘ois immuabies de non-contadition, de cana bv | est que tn conformite subjcivement ceraine de ant xs | es pstuats indémontrables de la rason pti tt es exigens de Tactn morale. On ne pent pss nize ‘eave Jes exigenees de ta nature Busine init af 4 (point de vor fo mature humaine me pent ps oe sve ube cettade ejeciooment siete () Oo ae wv | 2 facemeat 4 métaphysige traitionete loge 18) ‘6t Ioagtempe fear | ‘indwoce de Bae et de Kant se fit encore xii het enseonp I tse aia, Snel nt séquences de eur négatons, ls on fore arnt ni ‘ie comme Pie X Ta dit des modernistes (Desm. 208). Tit cal b besnoup Te seas davai et yar Ih meme em 0 Cee mn nc ti sn Scepter ns Seed ae ea et tear Re coeff win te nis sila ee pn So ere ace lee Sopher rsd Spc paa eMaanaia | i ee LS na ees ees ia ce Sarit ie eg Sa aes spn ee SeySrere finite Senn | 2SSm0cEs unseen ah aa Hg pa on Etim aes por i soe Feats dt es comtqenve Kane oe ipl tense de Deu comme Cum prone ne pt at {eon rast pct ape doa er a mofo et ame crite Sethe ofa, Poe fol poopie Sova ade se Came spe Tone Scetcment dnt du deo de Phat? 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Ka thls & des esas hai toujous provicis, emis emis dase ce hats ‘laine Arahat, sux rohit, 4 Jess eta Aptis (Ge reativime coe viationline ne Parsee ‘ondamnaton du Cone du Vatican "re tlatvisme do Gaeather msn a fond Ter Son de Wit et ale dint La wri ine option er pene contrib eat ate ct teas a ‘ant de scene dela lieopie, nalsa wd dane OPE ‘nn et coor ee res roma, aad eel ae genet aie a ule ce qui west pas, andi ef come eau nest oso lec gate Antrmet tote vem” ‘ec abe dpa et avec lla Fifa prope ts ‘ae det ne cote as 3 hla mare pion ‘ovine smote doua, mais tne ower oder as 1° ‘eer, aque fe ce qu st pa, ote eel et ‘aliens non sakneat lee weit ieee ta aa 0 ‘lets fons oa ques alts eotingents dh ei sot = "ois par ex qa Ie Crist xt 4 Bate ot qui et ore ot rl Cro, qu et east mona ete Pt ‘eNecpace td temp, ql me oahu des ans sabe et bie : ie oo: setae Pmt de ogme a7 Le nats des mois tt de Canter sent papain te eee nt cer ition ge dnm bat ce lg, san ke hee et er pretties Syetenctamncl anes ds seins iScs(h fae cc Eon ny ten oe Ft ctu Ws at cae pn gu {etn que uncom note eee ‘Soogmts Ei eens st teattnmods fara sem pac ‘saat toga mena pene ped sn oo en Seen cese ey Soh mt dee oop be eb he ts doe notions 1) La valour entologique et transcends premiéres ct des princpes remit Pose vine fst tt cn lear le tran des promis ones de eon comme las dso ale des dames dis par Tie. cL ctor, ‘Sot Jap de sine comme Fc altri tages ‘re mate except orn ce me pes dae wale es ‘eos pees, des pres pes, Tor det Di “rout dor it fat se rapper aoe, cine lt eet Thomas, premiere com fr te tg, Cd Phe ‘digi htt do ie seal, nom ao ‘stage nite conn tn es 1 bie ‘ho de note peste, Torque ean part vac tint Freer comme eb, ‘roo infec att eel comie det me Dis Deserve du vst fv os donne of mE, ‘ine Theme se cmt sme He msn! et 08 us sak "eat comme phésoméne ou ss ats de eoiceae. me now, Qwace gin hme? 399