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MATH Tle SM (1-100)
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Eka,GA, = 6. Le barycentre de points pondérés affectés de coefficients égaux est appelé isobarycentre de ces points. 34 Calculs vectorielsn > jamumama Réduction de la somme > ;MA; Soit (A,01), <;3) en remplacant p d’entre eux (1(Ape tt Crest-a-dire : G est le barycentre des points pondérés (H. Exemple A Soit ABCD un tétratdre, G son contre de gravité et G, le centre de gravité du triangle BCD. Ona: GA+GB+G6+Gb=0 © GA+3c6,-0 5 5 3 os @ MG=3K6, c _1.3. Ensemble des barycentres de points pondérés jaumms Ensemble des barycentres de deux points distincts La propriété suivante a été démontrée en classe de premiére. os Liensemble des barycentres de deux points distincts A et B est la droite (AB). ummm Ensemble des barycentres de trois points non alignés Soit A, B et C trois points non alignés. * Sia, Bet ysont trois nombres tels que «+ B + 0, désignons par G le barycentre des points pondé- 16s (A, a), (B, 6) et (C, 7) D’apras la propriété de réduction, on a: BAB + yAG = (0+ B+ MAG. Done, AG = —2— AB +1 AG et G appartient au plan (ABC). abe? taspey 36 Calculs vectoriels* Réciproquement, soit M un point du plan (ABC) Tlexiste deux nombres réels.x et y tels que: AM =.xAB + yAC =2(AM + MB) + y(AM + MO), Ona: (1—x—y)MA +xMB + yMC =0, avec 1—x-y+x+y%0. Done, M est le barycentre des points pondérés (A,1—x ~y), (B.x) et (Cy). On en déduit la propriété suivante. Lensemble des barycentres de trois points non alignés A, B et Cest le plan (ABC). Remarque Lensemble des barycentres de quatre points non coplanaires est l'espace 6. —LA. Travaux dirigés mamma Alignement de points Soit ABCDE une pyramide de sommet A, I et J les centres de gra- vité respectifs des faces ABC et ADE, G le barycentre des points pondérés (A, 3), (B, 2), (C, 2), (D, 1) et (E, 1). Démontrer que les points G, I et J sont alignés. En déduire une construction du point G. Solution Test le barycentre de (A, 1), (B, 1) et (C, 1) ; Jest le barycentre de (A, 1), (D, 1) et (E, 1). Or, G est le barycentre de (A, 3), (B, 2), (C, 2), (D, 1) et (B, 1); done, d'aprés la propriété des barycentres partiels, on a Gbarycentre de (A, 2), (B,2).(C,2) et (A, 1), (D, 1), (E,1), CestadireGbarycentre de (1,6) et, 3). Done, les points G, I et J sont alignés. 1 De plus, G appartient au segment [I] et est tol que :1G = 4-1). PMY Pour démontrer que trois points sont alignés on peut démontrer que lun est ‘barycentre des deux autres. gumemm Parallélisme, concours de droites Soit ABC un triangle, a, f et ytrois nombres réels tels que: a+ B+ 0,a+y40etB +740. On désigne par: A’ le barycentre de (B, 8) et (C. 1); B’ le barycentre de (A, a) ot (C, 9); C le barycentre de (A, o) et (B, 8). 1°) Démontrer que si «+ + y= 0, alors les droites (AA), (BB') ot (CC°) sont paralléles. 2) Démontrer que si o. + + 7 +0, alors les droites (A'), (BB) et (CC’) sont concourantes en un point ‘que l'on précisera. Solution existence des points A’, B’ et C’ est assurée par les conditions : 7 +840, a+y#0 et B+ 70. 4 ‘De plus, comme ABC est un triangle, ona: A# A’, B#B' et C4’. Calculs vectorieis 371) a+P+y=0 Pour tout point M, le vecteur a OMA + pa + MiG ost indépendant ‘de M; notons-le @. On a: oMA + BMB + YMC = =u En remplacant M par A’, on obtient : GAYA + eas + yc Or: A’ bar ((B, BB), (Cyl @ BAB + NC = Done : oA'A =u, On démontre de méme que : BB'B = yC'G = it. On on deduit que les droites (AA), (BB!) et (CC) sont paralletes. DarP+yeo Soit G le barycentre des points pondérés (A,0), (B,B) et (Ca). Pour tout point M, ona: aMA + BMB + MC = (a+ B+y)MG. En romplagant M successivement par A’, B', C' on obtient: ada = (a+ +0NG BBB =(a+H+ YB yCC=(a+ 8+ 006. On en déduit que les droites (AA), (BB’) et (CC’) sont concou- rantes en G. mM la lc 1d le Exercices Z 7 Pour démontrer que deux droites (J) et (KL) sont sécantes en un point G, on peut démontrer Soit A et B deux points distincts, Dans chacun des cas suivants, écrire A comme barycontre des points B et C. a) BA=-3CA o) BAG=2BC= 6 b) SAB= AC d) AB+ AG+ BG = 386 férire chacun des points A, B et C comme barycentre des dewx autres A 8 ic Soit ABCD un parallélogramme. Réduire les sommes de vectours suivantes MA + MB—2MC ; (A + 2MB + MC— 4M ; ‘MA ~ MB + MC~ MD. Lespace & est inuni du pire (0, £7 ®). On candies paiis4(2)-0( 8,) (2) a) Calculer les coordonnées du barycentre I de {B, 2) et (C, 3). bj Calculer les coordonnées du barycentre J de (A. 5), (B, 2) et (C, 3). cc) Vérifier que J est le milieu de [AU]. Soit ABC un triangle, Construire Te barycentre des points pondérés (A, 2), (B.1) et (G4): 38 Calculs vectoriels if _qiie Gest a la fois barycentre des points I et J et barycentre des points K et L. YEAS A a}en exprimant AG en fonction de AB et AC ; ») en utilisant la propriété des barycentres par- tiels Dans chacun des cas suivants, éorire G comme barycentre des points A, B et C. Soit ABCD un patie P est le point tel que : AP = AB ; Q est lo symétrique du milieu de (201 par rapport A. Démontrer que les points P, Qet C sont alignés. Soit ABCD un \étrabdre. P, Q, R et $ sont les points tls quo 148, AQ=4Ab, CR =LGH ot GS = 5D. Se eee a ott dn {ACI ot (BD). Démontrer que les droites (PS), (QR) et (1) sont concourantes.2 Lignes de niveau n 2.1. Lignes de niveau de M> mc MA? : & Soit (A,,c,), ¢;<, % points pondérés du plan et k un nombre réel. On se propose de déterminer les lignes de niveau k de l’application M ot oMA?; c'est-a-dire l'ensemble (E,) des points M de # tels que : 2,oMAz = k. e semen 1° cas : la somme des coefficients est non nulle Soit G le barycentre des points pondérés (A,.0), <<, Pour tout point A, (1 0, alors (E,) est le corcle de centre G et de rayon Vp. Soit (A,,0,), <<,” points pondérés du plan tels que: & Sa,)Moe + Soca? + Pour tout point M du plan, on c,MA? ( A 011 G est le barycentre des points pondérés (A,,«%), -;
> i OMA? est 2, {G] ou un cercle de centre G. Remarques * Soit kc un nombre réel et f une application de l'espace & dans R. On appelle surface de niveau k de f, "ensemble des points M de @ tels que : f(M) =k. * Si Za, + 0, alors la surface de niveau k de Vapplication M-> $.a,MA} est ©, {GI ou une sphere de é a centre G, G étant le barycentre des points pondérés (A, 04), <<» Exemple Soit ABCD un rectangle tel que : AB = 2 et BC =1. Déterminer et construire l'ensemble (£) des points M du plan tels que : MA? + MB? + MC? + MD? = 10. Lisobarycentre des points A, B, C pt D est le centre I du rectangle ABCD. Ona: AA? + AB? + AC? + AD?=44+541=10; don € ©). On en déduit que (B) est le corcle circonscrit au rectangle ABCD,sammmm 2° cas : la somme des coefficients est nulle Soit O un point du plan. = Pour tout point A, (1 < i$ n), on a: MA? = (OA, — OM)? = OA? + OM? ~ 20M.0A, On en déduit que: ¥ aM? = £0,047 - 2 081 3,04, Posons: i= $0,0A,;on obtient: Vk ER, So,MA?=k < 2i,0M= £a,0a7- k, = Ey *Sid@= 0, ona deux cas : si Zaoa? = k= 0, alors (E,) si 3 a,0A? - k #0, alors (E,) =. © Siw 0, considérons la droite (“) de repére (O, i) et le point P tel que: OP = i. Soit H le projeté orthogonal de M sur (%). On a : OM. = OH x OP. Donc: Vk ER, SaMA?=k <= OHest constante On en déduit que M appartient a la droite perpendiculaire a (@) en H, ott H est le point vérifiant : 20H xO = 3 o,0a?— Soit (A;,0;), <;<, ® points pondérés du plan tels que : da, 0 et O un point du plan, + Pour tout point M du plan, on a: J a,MA? = 0,08? -2:1.0M, oi west le vecteur £0, 0A, indépendant de M. + La ligne do niveau & de application M$ SoMa? est: -DouP, sit= 0; s une droite de vecteur normal w, si d+ 0. Remarque Dans l'espace %, si 2 = 0, alors la surface de niveau k de l'application M+ % o,MA? est 2, € ou un eee ca plan de vecteur normal t = ¥.0,0A;. Exemples * Soit ABC un triangle isocdle tel que : AB = 4 et CA = CB =6. Déterminer l'ensemble (E) des points M du plan tels que : MA? + MB? ~ 2MG# = 0. La somme des coefficients étant nulle, le vecteur MA + MB - 2MC est indépendant de M Ona:MA+MB-2MG = 2Mi-2MC c = 2G, ott Lest le milieu de [AB]. Développons MA? + MB? — 2MC? en introduisant le point I. On a: MA? + MB? ~ 2MC? = (Mi+ IA)! + (Mi + 1B)? 2084 + IC)? = 2ML(IA + TB — 2i€) + 1A? + IB? — 21C? MLIC — 56. Done: Me) © 4MLIC=56. Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (IC). On obtient: ME (BE) @ THxIC=14 oH jc 16 eS Liensemble (6) est la droite perpendiculaire a (IC) passant par le point H tel que : TH = 75TC. 40 Calculs vectoriels* Soit ABCD un tétrabdre négulier d'ardte a. A Déterminer l'ensemble (F) des points M de l'espace tels que : MA? + 2MB? + 3MG? - 6MD? = 6a*. / Ona:A€(T) ot DE():donc:(M +O et (+E fa La somme des coefficients étant nulle, - Ie vecteur MA + 2MB + 3MC - 6MD est indépendant de M. / ° Or: MA4+2Mb+9MC-eMD=DA+2dB+ad0 (1) est le plan passant par D, de vecteur normal DA + 2DB + 3 DC. 2.2. Lignes de niveau de M > fe Soit A et B deux points distincts du plan et k un nombre réel strictement positif. MA ™B On se propose de déterminer l'ensemble (E,) des points M du plan tels que : © Si k= 1, alors (E,) est la médiatrice de [AB]. * Sik #1, alors: MA nk © MA?—k2MB?=0 <= (MA + kMB).(MA — kMB) Les nombres 1+ et 1—k sont non nuls ; désignons par I le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, k), par J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, — k). Ona: ME(E) & ((1+4)Mi)((1-K)Mj) =0 © MiMj=o. Done (E,) est le cercle de diamétre [IJ] Soit A et B deux points distincts du plan, k un nombre réel strictement positif et différent de 1. La ligne de niveau k de Vapplication M aM est le cercle de diamétre [IJ], oi I est le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, &), J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - k). Exemple Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que : M4 Désignons par : = ae) Tle barycentre des points pondérés (A, 1) ot (B, 2 Jie barycentre des points pondérés (A, 1) et (B. On sait que: Test le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, 2), Jie barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, ~ 2). (B) est le cercle de diametro [1]. Jemarque Sik #1, alors 1k? # 0. Désignons par G le barycentre des points pondérés (A,1) et (B,- k2). Ona: ME&(E,) < MA? —k°MB? =0 = (MG +GAp — (MG +GBp = 0 © (1- RGM + GA? 1°GI kos Boe Or: GA=7E-AB et GB= +, AB. Done :M€(E,) < (1 -1°)GM* = AB (E,) est donc le cercle de centre le barycentre de (A, 1) et (B,- k?), de rayon rae AB. Calculs vectorieis 412 as —2.3. Lignes de niveau de M > Mes (MA, MB) Dans cotte partie, A et B désignent deux points distincts du plan. Soit M un point du plan, distinct de A et B. == On sait que les points A, B et M sont alignés si et seulement si 2 (MA,MB) Done : A, B et Malignés <> Mes(MA,MB) =0 ou Mes(MA,MB) On en déduit les propriétés suivantes. Propriétés 1 Soit A et B deux points distincts du plan. + Lensomble des points M du plan tels que + Lensemble des points M du plan tels que ‘Mes (MA, MB) = 0 est la droite (AB) privée du Mes(MA,MB) = x est lo sogment [AB] privé des segment [AB]. points A et B. Soit oun nombre réel, élément do I~; Of U 10; xl. SS On se propose de déterminer l'ensemble des points M tels que : Mes(MA,MB) = = Soit P un point tel que (AP,AB) = @, O le point d’intersection de la médiatrice de [AB] et de la perpendiculaire a (AP) en A, (6) le cercle (€) de centre O passant par A et B. + On sait que: ME(€)\[A;B) 2 (nia) = done : Mé(€)\{A;B) & (MA,MB) = @ ou (MAMB)= @+ = Nous admettons que pour tout point M de () \ (A; B} ona: Mes (MA.MB) = a, si M appartient l'un des arcs de corde [AB] ; \ an ae Mes(MA,MB) = « + x (a < 0) ou Mes(MA,MB) = a — x (0: > 0), si M appartient a l'autre arc. On a la propriété suivante, yi Soit A et B deux points distincts du plan, M @ un nombre réel élément de }- x ; of U Jo; xf, <6) Ole point de la médiatrice de [AB] tel que (0A, OB) = 24, (4) le cercle de centre O passant par A et B. ensemble des points M du plan tels que Mes (MA,MB) = «est I'un des deux arcs, privés des points A ot B, définis sur (‘) par la corde [AB]. Cet are peut étre déterminé a l'aide du signe de a. Remarques ees + Si langle @ est droit, alors l'ensemble des points M du plan tels que Mes (MA, MB) cercle de diametre (ABI, privé des points A et B._——~ * ensemble des points M du plan tels que Mes(MA,MB) = a. [x] est (6) privé des points A et B. * On déduit des propriétés 1 et 2 que quatre points distincts A, B ,C et D sont alignés ou cocycliques si et seulement si: Mes(CA, CB) = Mes(DA, DB) In. est un demi- 42 Caiculs vectorielsExemples * Soit OAB un triangle équilatéral de sens direct et ((€) le cercle de centre O passant par A et B. —Lare AB, privé tels que : Mes(MA,MB) = 4 —Larc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points N du plan tels que : Mes(NA,NB] ae * Soit A et B deux points distincts du plan. Déterminer l'ensemble des points M du plan tels que : Mes(MA,MB) = [x], 2n Si @ désigne l'angle de mesure 4%, alors 2@ est l'angle de mesure Soit O le point de la médiatrice de [AB] tel que Mes(OA,OB) et (4) le cercle de centre O passant par A ot B. ~ Lare AB, pri que : Mes(MA, MB) = 42 —Liarc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points N du plan tels que : Mes WA.NB an 5 6 points A et B, est ensemble des points M du plan des points A et B, est l'ensemble des points M du plan tels 7 Donc l'ensemble cherché est le cercle (*) privé des points A et B. vo xercices 20 2b Soit ABC un triangle isocéle tel que : AB= AG=7 et BC On désigne par I le milieu de [BC] et par G le centre de gravité de ABC. 1, Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que JAM + BM + CM = 12. 2. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que — 2AM? + BM? + CM? 3. a) Calculer AG et BG. b) Determiner et construire l'ensemble des points M du plan tels que : AME + BM? + CMP = 65, 8. Soit A et B deux points du plan tels que AB =4. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que : 3MA = 5MB 2d Soit A, B et C trois points non alignés. Déterminer et construire Vensemble (5) des points M du plan tels que |3MA + MBI = |2MC — MBI. Soit A ot B deux points distinets du plan. 1, Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que a) Mes(MA,MB) =~ b) Mes(MiA. Mi) = 2 2. Déterminer et construire ensemble des points M du plan tels que : a) Mes(Ma,.MB) ) Mes(MIA,MB) = 32 [r] Esl3.1L. Orientation de I'espace ummmmmm Régle du bonhomme d’Ampére Soit (O, 777K) un repare de % et les points I, J, K tels que: Ol =f Of = 7’ OK =F. Pour orienter I'espace, les physiciens imaginent un observateur ayant les pieds en O, la tote en K ot fixant le point I ; deux situations, et deux seulement, sont possibles. Le point J est é gauche de l'observateur Le point Jest & droite de 'observateur K « D ona ° 1 i le repére (O, 7, 7, k) est direct ; le repere (O, @, 7, K) est indirect ; la base (7, j,k) est directo, Ja base (7,7; K) est indirecte, Orienter espace, c’est distinguer ces deux types de repéres ou de bases. Exemples Soit ABCDEFGH un cube d’aréte 1 + (A,AB,AD, AB) est un repére orthonormé direct de ; © (FFE, FB, FO) est un repére orthonormé indirect de @ ; + (AB, AD, AB) est une base orthonormée directe de W ; + (DC,DA, Di) est une base orthonormée indirecte de W. Remarques + Pormuter deux vecteurs d’ume base change son orientation : ainsi, les bases (7, j; k) et (7; K, j’) sont de sens contraires. # Permuter de fagon circulaire les trois vecteurs d’une base ne change pas son orientation ; ainsi, les bases (7), (7, & P) et (K, @ 7) sont de méme sens. © Remplacer un vecteur d’une base par son opposé change son orientation ; ainsi: —les bases (ij, k) et (— 77K) sont de sens contraires ; —les bases (i, j,k) ot (i) — 7! k) sont de méme sens. lumens Orientation d’un plan de & Lespace étant orienté, on peut définir une orientation de tout plan de 6. Soit (P) un plan de &, de repdre (0, @}), et K un vecteur normal a (P). k, On convient que (O, 77’) est un reptre direct de (P) si (O, 2,77) est un rep>- = — re direct de &. Re, Un plan est orienté par le choix d’un de ses vecteurs normaux. AA Calculs vectoriels3.2. Produit vectoriel mumasm Définition Soit det deux vecteurs non nuls de W et A un point de 6 On désigne par B et C les points tels que: AB=u et AC=0. * Nous avons vu en classe de premigre que l’angle BAC, donc cosBAC, est indépendant du choix du point A. Nous avons pu ainsi définir le produit scalaire des vecteurs w et 0’ par 0, si l'un des vecteurs if ou o’est nul ; id | cosBAG, si les vecteurs wet ¢ sont non nuls. Le produit scalaire de deux vecteurs est un nombre réel. * Nous allons définir une nouvelle opération qui, cette fois, a deux vecteurs de W associe un vecteur de W ; on a ainsi une loi de composition interne dans ‘W’. Soit @ et o’deux vecteurs de espace oriénté'W, A, B et C des points de tels que: AB =u et AC =<. On appelle produit vectoriel de @ par o'le vecteur, noté i « &, ainsi défini: + lorsque u et & sont colinéaires, do = 0; = lorsque w et v’ne sont pas colinéaires, Je vecteur u » vest orthogonal a vet v’ (direction) ; (i, 0; id» 2) est une base directe de W (sens) ; | Wav =[e] |e simBAC (norme). WAV se lit « u vectoriel v ». ues * Comme pour le produit scalaire, cette définition ne dépend pas du choix de A. ‘* Pour tout vecteuru, ona: w@au= 0, da 0=0 et Gru=0. * Siw et v'sont deux vecteurs unitaires et orthogonaux, alors (ui, 8, #4 ¥ ) est une base orthonormée direc- te de W. Exemples * Soit (0, #, 7, &) une base orthonormée directe de W. Ona: TAj=k, as Pm * ABCDEFGH est un cube d'aréte a tel que (AB, AD, AE) soit tune base orthogonale directe de W. Déterminer AB » AD ot AFI » BF. —Le vectour AB » AD est colinéaire a AE et de méme sens ; de plus : JAB « AD| =||ABl| |AD|| sinBAD = a? et ||AB| = donc : AB, AD = Ab. —Ona: AHA BF = AH» AE. Le vecteur Afi » AE est colinéaire a AB et de méme sens de plus : AHI » AB = || Ail |ABl| sinHAE = a2 donc : AH \ BF = a AB.mumama Propriétés du produit vectoriel Bea Pour tous vecteurs et de W, ona: @av= 6 siet seulement si wet sont colinéaires. Cette propriété découle de la définition du produit vectoriel Be Pour tous vecteurs i, et ib de W, pour tout nombre réel k, on a: Q) Baw@=-ne) 2 Q) (kw) nB=w (kv) = kw Av) @) dA@+B)adad+daw 3 @) G+ e)nB =daw tone. Démonstration (1) Siet #'sont colinéaires, ona: waB=6 et BAw=O ; donc: Tat=- Wav). Si @et Une sont pas colinéaires, les vecteurs #4 0” et ¢'n Wont méme direction et méme norme ; la regle du bonhomme d’Ampére permet de dire quills sont de sons contraires. Done: Baw=-(éav). (2) (8) et (4) Une démonstration de ces propriétés est proposée en fin de chapitre (cf. exercice n°44). Exemples © Dans le cube ABCDEFGH d’aréte a, on a: Ally AR = (AD +AB) . AB=AD » AB = aAB; AiABD = (Ab +AB) . AD -AB) = AD AAD — AD AAB +AB AD — AB AAB = 0+ aAB - aAB - aAD (AB -AB -AD) = aCE. H G + Soit det B'deux vecteurs de W. Exprimer (i — 0’) « (+ v’) en fonction de dav. Onai @-T)AW+ eo) =anws dad —Trt-TAd = tbat aummmsi Expression analytique du produit vectoriel Soit (£77) une base orthonormée directe de W et les vecteurs u(y), a(t). a) Ne Les propriétés précédentes permettent d’écrire Bad tele ys ak) a etry T+ 2B) = (yx'— ny t+ (ex’ — x2 1's (wy’— ye. On en déduit la propriété suivant Soit (77) une base orthonormée directe de W et los vecteurs (y), e(@) Les coordonnées du vecteur i Bedans la base (#7 j, K) sont : (yx! — zy" 5-2" x2" 5 xy’ - yr). Remarque La notation a l'aide des déterminants permet une mémorisation plus facile des résultats : | lez teal) Tai a pour coordonnées (#4. 46 Calculs vectorielsExemples of 2. Sef + Soit los vectours i?(—) ot (a). inv a pour coordonnées (le | : hh = lee =|); cest-a-dire : (2:4; 0) BEV 2 See + sins uns 4().8(2) cc().ona a&(2) ot s@(3) Le vecteur AB , AG a pour coordonnées (2 2), 3 4); iB 3|): : Cest-adire : (-4;8;-4). Ona: AB» AG# 0 ; donc les points A, B et C ne sont pas alignés. Pour démontrer que trois points A, B et C sont alignés, on peut démontrer que : AB, AC = 0. 3.3. Utilisations du produit vectoriel W). lim 1. Equation d’un plan déterminé par trois points Verifier que les points a(z). B( 1) etc(2) définissent un plan (9), dont on déterminera une équation. % est muni du repére orthonormé direct (O, Solution *Ona: 43(0,) et aa(i). Lo voctour AB.» Ata pour coordonnéas (|.°, | : |) 41 ee 22] +; C’est-a-dire : (4 ;- 10 ; 2). Donc les points A, B et C ne sont pas alignés et mente un plan i): AB AG est un vecteur normal. * Soit M un point de coordonnées (x; y ; 2). Ona:ME(®) < AM (AB, AC) © A(x +1)—10(y—1) + 22-2) = Qe-Sy + 245-0. umumem 2. Positions relatives de deux plans 1 Soit (9) le plan d’équation x + 4y + 2x- 1 = 0 et (3") le plan passant par le point a( y ) et de vecteur 2 normal i( i). 4) Démontrer que les plans (9) et (3") sont perpendiculaires. b) Vérifier que A est un point de (9) et déterminer une représentation paramétrique de la droite (4), intersection de (?) et (2). Solution a) (®) a pour vecteur normal (3). 2 On a: i.” = 0 ; donc les plans (#) et (#") sont perpendiculaires. b)Ona:1x(-1)+4x04+2%1- ; donc : A appartient a (®). £4), -3], [2 21) con A= A eya|| [eat BOCs dire (— 14; Le vecteur i 7” a pour coordonnées ( Or 7’, vecteur orthogonal a 7 et A 7’, est un vecteur directeur de la droite (A). x=-1-22 Done, une représenttation paramétrique de (A) est : { yah GER). za1-k Calculs vectoriels 47JN, Pour étudier la position relative de deux plans (9) et (#'), on peut déterminer deux veoteurs Wot n’ respectivement normaux a (#) et & (”). * Si le produit vectoriel n rt’ est 6gal au vecteur nul, alors (®) et (9) sont paralléles. * Si le produit vectoriel 7» i’ est différent du vecteur nul, alors (®) et (") sont sécants sui- vant une droite dont nt m’ est un vecteur directeur. De plus, lorsque le produit scalaire 71.7” est nul, (P) et (2") sont perpendiculaires. mmmemes 3. Distance d’un point 4 une droite, 4 un plan 1. Soit (3) une droite de repére (A, 2), Mun point de & et H son projeté orthogonal sur (2). Serre gre ot AE Application 0 ce : 1 Soit les points a(g i »(3) et (1). Calculer la distance de M a la droite (AB). 2, Soit (P) un plan de repare (A, i 2’), M un point de & et K son projeté orthogonal sur (7). Démontrer que : MK = [MAG )| wav Application /_ 2 Soit le point cc 3 i Calculer la distance de M au plan (ABC). Solution (Mii + HA) it Es =MH ad+HAawd=MH nd. Or, MH et @ sont des vecteurs orthogonaux ; donc : |MH « w|] = MH x|u'j). IMA aul) ‘ tel Application hn ad Tiga eeemct An eters) Ar ent ee epee VBI or, AB(2) ot MAC.) 1 -2 done MA» AB a pour coordonnées (| 4, +] 62 _ 183 eons M 2. Les vecteurs MK et wa #° sont colinéaires ; tad K est le projeté orthogonal de A sur (MK) donc: [MA.@éa 8)| = [MK.@a0)| = MK x|| me IMAG, 2) 1,Ona:MAnt On en déduit que: MH = On en déduit que : d= On en déduit que : MK = V@avy DY Application eae? ona: Ai(2) ot A@(=3) ; ee donc: AB « AG(-3) et les points A,B, C définisent un plan. ‘ABA AQ) La distance de M au plan (ABC) est : d= ia Geese : AB 4 ACI 48 Calculs vectorielsRemarque Lorsque (®) est déterminé par son équation cartésienne ax + by + cx +d = 0, on peut remplacer dans le raisonnement précédent 3° par (i). tous deux vecteurs normaux @ (P) : © ax, + by, + cz) +d] Xo) ‘on retrouve Ia formule vue en classe de premiére : MK= 2" “Yo * 07°" avec fy?) (@sRee a) muemem 4. Calculs d’aire et de volume Soit ABCD un tétraédre et V son volume. aes 4@) Démontrer que Vaire du triangle ABC est: «f= 2 [AB » ACI. b) En déduire que: V = % |(AB » AG).AD|. Application 4, 73, 4 4 Soit les points a(ci). »(°), of 2) et v(b). Calculer le volume du tétraédre ABCD. Solution 4) On sait que Vaire du triangle ABC est : done: t= FI|AB . ACI. b) Soit Hi le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC). On a: V= DH x sl(ABC). (AB, AG).AD| JAB 4 AC On en déduit que: V= 4 (AB » AG).ADI. Application = (2) > 0 a» (0) a Ona: AB(1), (3,) e aB(2) 1. 1 0 > > (-4 > > > donc: AB AC( 2) et v= |(AB. AO.Ab| = 2 FAB| LAG] sinBAC ; Or: DH= eis v wok XOlCICOS LALLA S AUDLEY SLU, eee (a nea? (bye 3. Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB, AD. AE) a) t(22)eee(=t) 6 #(8) e#(G1) est une base directe de W. f 7 : Préciser si chacune des bases suivantes est a(2) et 3 C2 ayes Et ivan (Beale ie ele (62) pone! pets ee) 3.e Leespace gst muni du repare orthonormé direct ¢) (CB,cB,ce) 4) (BE, BA, Bf) (0,672. ee Dans chacun des cas suivants, déterminer une 3.b — Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB, AD, AB) équation du plan passant par le point A, de est une base orthonormée directe de W. vecteurs directeurs i et & Déterminer les voctours : Beene aS ee ee a(-1),¢(4)ee(a a) ABA AD b) BAABE c) GOA GE va()-#(4) «@(3) OBE o ACA HG a BE AD Beat? PAG GAC) eerie TAP. 5 F Lesones est muni dosopee gan ee ona: fda tl + lite |? = | PIeE. 078. 3) f-2) 1 : Soit les poi .B($) et (2 3.d_Soit (ij? ®) uno base orthonormée directo do-W. tes points a(@).3( $e o(-2) Calculer les coordonnées du produit vectoriel 4. Calculer Faire du triangle ABG. io dans chacun des cas suivants 2. Calouler le volume du tétraédre OABC. Calculs vectorieis 49gy : 7 Exercices Barycentres 1 1. Soit ABCD un tétraédre, A’, B’, C’ et D! les contres de gravité respectifs des triangles BCD, CDA, DAB et ABC. Démontrer que les tétraédres ABCD et A’B'C'D' ont ‘méme centre de gravité. 2, Démonirer que deux tétraédres ABCD et AB ‘méme centre de gravité si et seulement si AN + BB’ + CC +DD'= 0. 'D ont @ Soit ABC un triangle et M un point de [BCI. Démontrer que M est le barycentre des points pondérés , aire(GAM) et (C, aire(BAM)) 3 Soit ABCDE un pen- tagone tel que ACDE est un trapdze rectangle et ABC un triangle isocele rectangle. ‘ En utilisant les barycentros p partiels, construire le bary- centre des points pondérés (4,1), 6,1), (C1), (0, 6)et A e (6.3). & Soit ABCDE une pyramide & base ABCD. Construire le barycentre des points pondénés (A, 1),(B, 1), Gv,O, ret E,4). 5 Soit ABC un triangle, 4. Construire le point G tel que : GB 2, Kerire G comme barycentre des points A, B ot C. 3. Pour tout point M, exprimer MG en fonction de MA, MB et MG. 6 Soit A et B deux points distincts. Démontrer que le segment [AB] est l'ensemble des bary- centres des points A et B affectés de coefficients de méme signe. 7 soit A, B, C trois points non alignés et a, B, ‘trois nombres réols tels que : + B+ 70. On désigne par G le barycentre des points pondérés (A, 09, (8, B) et (C. 9. 1. Démontrer que si B + y = 0, alors G appartient & la droite paralléle & (BC) passant par A. 2. Soit aun nombre réel non nul. Démontrer que B et y varient de telle sorte que si B + 7= a, alors G déc: une droite paralléle & (BC), 8 Lespace € est muni du repere (O, #77 R. On considdre les points a(3). a 3) et (3) Déterminer les coordonnées du barycentre des points pondérés (A, ~ 2), (B, 1) et (C, 4). 50 Calchis vectoriels Soit ABCD un quadrilatere. ao: ot J sont les points de [AB] tels que : Al=1)=JB. n Ket L sont les points de [CD] tels que: | J 8 CK = KL =LD. On désigne par M, N, O et P les milioux respeotifs des segments [ADI, (ILI, UK] et [BC] e 1. Kerire chacun des points [et J comme barycentre des points A et B Ecrire chacun des points K et L comme barycentre des points G et D. 2, Démontter que les points M,N, O et P sont alignés. k 10 soit ARCD un quadrilatére. On désigne par G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2), (CNet (D, 2) 1, Constrnire les points K et L tels que = KA + 2Kh= 0 et 16+ 2iD=¢. 2, Démontrer que G est le milieu de [KL 3. Construire G. 11 Soit ABCD un t6traddre. On désigne par : ‘= Lot J les milioux respectifs des segments [AD] et [BC] : * Ket L les points tels que ak=Labe Gh= 206 + G le barycentre des points pondérés (A, 2), (B, 1), (C1) @, 2). 1, Démontrer que les points I,J et G sont alignés, Démontrer que les points K, Let G sont alignés. 2, En déduire que les points I,J, K et L sont coplanaires. 12 soit ABC un triangle, G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2) et (C, 2). Les droites (BG) et (CG) coupent (AC) et (AB) respectivement en B’ et C’ 1. En utilisant los barycentres partiels, démontrer que : aGh+sGh=d et 2G6+3G0=0 2, En déduire que les droites (BG) et (B’C’) sont paralléles. 13 Soit ABC un triangle. On désigne par : + A’ le barycentre des points ponderés (B, 2) et (C,~ 3) : + B' le barycentre des points pondérés (C,— 8) et (A, 1). 41. Démontrer que les droites (AA’) et (BB) sont paralléles. 2, Soit C" le barycentre des points pondérés (A, a) et (B,D). Pour quelles valeurs des nombres réels a et b les droites (AA') et (CC) sont-ellos parallbles ? 14 Soit ABCD un tétraédre, G et H les centres de gravité respectifs des triangles ABC et ADC. Démontrer que les droites (GH) et (BD) sont paralléles. 15 soit ABC un triangle. 1. Construire les points I, Jet K tels que : Bl-2n€, Gj - LAG ot Ak = 248 2, Démontrer que les droites (Al), (B)) et (CK) sont concourantes.16 Soit ABC un triangle. 4. Construire le barycentre G des points pondérés 9), (8.4) ot 5). 2.les droites (AG), (BG) et (CG) coupent les droites (BG), (CA) et (AB) respectivement en I, J et K. Determiner les nombres réels a Bet ytels que = TB =aiC, JG=BjA et KA = 7KB. 17 ssoit ABCD un quadrilatoro. 4. Gonstruite les points EF 1, J, K et Ltels que AE-2aC, Bk= 255, ai= He, ck 2. Démontrer que les droites (BF), (IK) et (JL) sont oncourantes ABSoit ABCD un quadrilatere convexe. On désigne parE, F, G et H les contros de gravité respectifs dos trianglos BCD, CDA, DAB et ABC. Démontrer que'les droites (AE), (BF), (CG) et (DH) sont ‘concourantes. 49 Soit ABCD un tétrabcre, On désigne par + 1,J. K, L, Met N les milicux respectifs des arétes [AB], {BC}, [CD], (DA), [AC] et [BD] ; *G,.G,, G, et G, les centres de gravité respectifs des triangles BCD, CDA, ABD et ABC. En utilisant les barycentres partiels, démontrer que les sept droites (AG,), (BG,), (CG,), (DG,), (IK), JL) ot (MIN) sont concourantes, Lignes de niveau 10 Soit ABCD un carr. 4. feriro A comme barycentre des points B, Cet D. 2. Déterminer I'ensemble des points M du plan tels que : MB.MG + MC.MD — MC? =o. 21 Soit ABCD un carré. 1, Construire Je barycentre G des points pondérés (A, 2), (B, —1) et (C, 0). 2. Déterminer et construire ensemble des points M du plan tels que : 2MA — MB + MG] = JAB). 22 soit ABC un triangle. 4. Construire le barycentre G des points pondérés A, 0,B,—1 et. 9). 2, Soit (F) Yensemble des points M du plan tels que [IMA — MB +MO| = IMA - 2MB + MG). 4) Verifier que B appartient a (T) 5) Determiner et construire (0) 23 soit ABC un triangle tel que : AB = 7, BC=4 et AC = 5. On désigne par Tle milieu du segment [BC]. 4. En utilisant le théoréme de la médiano, calculer Al. 2. Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que : 2MA® — MB? — MC* = 58. (On pourra développer 2MA? ~ MB? - MC? par rapport, an, 3. On désigne par D le barycentre des points pondérés (.-1), B, 1) et 0) a) Quelle est la nature du quadrilatére ABDC ? 4) Détominer ot construlro ensemble 1) des pola M du plan tels que : MA? ~ MB? _ BA Soit A ot B deux poi (© de centre 0 tels que : Mes (OA, OB) Les tangentes a (4) en A ot B se coupent en D. Démontrer que le triangle ABC est équilatéral. 25 Soit A et B deux points distincts, (4) et (4°) doux droites de vectours directeurs respectifs wet ©: Déterminer ensemble des points M du plan tels que : (MA, i) = (MB, v). 26 Soit ABC un triangle isocele en A, (A) une droite variable passant par A et G’ Pimage de C par la symétrie orthogonale d’axe (A). 4, Déterminer le lieu de C’ lorsque (A) varie. 2. Soit M le point d’intersection, s'il existe, des droites (BC) ot (4), Déterminer le lieu de M lorsque (4) varie. 27 Soit A et B deux points distincts d’un cercle (6), A tout point M de (6), distinct de A et B, on associe le point P de la demi-droite opposée a [MA) tel que MP = MB. Déterminer Ie lieu de P lorsque M décrit le corcle () privé des points A ot B Produit vectoriel 28 Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB, AD, AE) est une base directe de W’. Préciser si chacune des bases suivantes est directe ou. indirecte. a) (ERFG,GO) ©) (Bi, FB,CB) b) (FG, BA, Hi) @) (AB, CG,HB). 29 soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AB,AB) est une base orthonormée directe de W. Déterminer les vecteurs : @) ABA HD b) BC» EF o) BF, DC. BO Soit ABC un triangle équilatéral de cOté a ot de contro do gravité C. Calculer en fonction de a JAB» AGI, GB» GC) et JAG» BGI 34 Soit ABC un triangle rectangle et isocdle tel que Test le miliou du segment [BC] et AB = AC Calculer en fonction de a : AB » ACL, [AB BCI, [TA » BE et [AB » Ai. 32 Soit Zot # deux vecteurs non colinéaires. On pose: was'= i. Calculer en fonction dei : a) Uait+e) ¢) (+ 2) a (2-0) b) (Bt-B) as d) SPA Gi + 8) 33 Soit (7,7; K) une base orthonormée directe de W. Dans chacun des cas suivants, démontrer que (et, ©; «) est une base orthonormée ot préciser si elle est directe ou indirecte, Calculs vectorieis 54@ w+], & BL asele obs 34 soit (#7? &) une base orthonormée directe de'W, ans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur i ‘el que (ui, 0; 1) soit une base orthonormée directe de'W. Leaf, B= Late aye 7B) Pf), vo LGT-PB 8 ad 35 Lospace est muni du repbre orthonormé direct (0, 277 ¥). Dans chacun des cas suivants, vérifier que les points A, B et C definissent un plan dont on déterminera une équation a1a(z')-3()-(3.) »4(3).9(9)-c(8,) 36 Lespaco est muni du repere orthonormé direct (0, #7. Dans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur de la droite d’intersection des plans (P) et (?'). a) (@):2x+y-2=0 ot @) ‘b) (P)ix- ytz-5= et (9) x ~3y + 2244 =0. xty-x+7=0. ‘37 Le théorame des sinus Soit A, B et C trois points non alignés de l'espace orien- 168, 41, Démontrer que : AB » A CA GB= BG. BA. 2. Bn déduire que; 2G_ = —CA_, _AB__ sinBAC sinCBA sinACB 38 Soit A, B ot C trois points non alignés de Yes- pace orienté Déterminer l'ensemble des points M tels que : a) Aba AM=@ 6) AB CM=0 c) AM BM=0. 39 Soit A, B et C tois points non alignés de V'es- pace orienté ®. On désigne par I le barycentre des points pondérés (A, 2), (B, - 1) et par J le barycentre des points pondérés (B, 1), (C, 3). ‘Déterminer et construire l'ensemble des points M tels que = (2MA ~ MB) » (MB + 3MO) = 40 Lespace est muni du repere orthonormé direct (0, 7, Démontrer que les vectors t,p'et i sont coplanaires si et seulement si (Wn v').6 = 0. Application Dans chacun des cas suivants, dire siles points A, B,C ot D sont coplanaires. 52 Calculs vectoriels ‘1 Lespace est muni du repere orthonormé direct (0, 27 8) sot ls pins a(S). 38) er (-) EES 3 4. Calculer Vaire du triangle ABC. 2. Dans le plan (ABC), soit I le milieu de [AC] et D Vimage de B par s, Préciser la nature du quadrilatére ABDC et calculer son aire. Af 1. Soit A,B, C trois points non alignés de V'es- pace orienté et M un point quelconque ‘) Démontrer que le vecteur & tel. que : i= MA» MB + MB MC + MC 4 MA est indépendant du point M. b) Interpréter géométriquement [| 2. Btudier le cas oi A, B et G sont alignés. §3 Soit A, B, C trois points non alignés de l'espa- ce orienté % et I le milieu de [BC]. Déterminer ensemble des points M tels que MA a Mi-= MC a MA. MA Soit A ot B doux points de lespace orients & tels que : AB = 6. ‘Déterminer l'ensemble des points M tels que IMA. MBI (On pourra utiliser linterprétation géométrique de lata» MBI.) LOTTO 5 Soit ABCDEFGH un pave. Démontrer que la diagonale (AG) est sécante avec le plan (BDE) en un point I tel que = * Test le centre de gravité du triangle BDE : + Ale LAG. 46 Soit ABC un triangle isocdle tel quo : BC=2, AC= AB On désigne par A’ le milieu du sae [BC] ot H Yor thocentre de ABC. 41. Demontrer que : cos BAC = ee ocegemal da ota drole (AC) a) Calculer BAb) Determiner deux nombres réels et 7 tels que B’ est Ie barycentre des points pondérés (A, a) et (C, 3. En déduire trois nombres réels a, b et ¢tels que H ost le barycentre des points pondérés (A, a}, (B, b) et (C. ¢) AT Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle (€) de centre O. On désigne par : + Je milieu de Varc de corde [BC], ne contenant pas A, +B’ le milieu de Parc de corde {CA}, ne contenant pas B, + C' le milieu de arc de corde [AB], ne contenant pas C. Démontrer que les droites (AA), (BB’) et (CC) sont concourantes. 48 Soit ABC un triangle. P, Qet R sont des points distincts de A, B et C, appar- tenant rospectivement aux droites (BC), (CA) et (AB). 41. Démontrer que les cercles circonscrits aux triangles CPQ, AQR et BRP passent par un méme point I 2, Démontrer que A, B, Get I sont cocycliques si et seu- lement si P, Q et R sont alignés. 49 Soit ABCD un losange de centre O tel que OB = 204. 1, Démontrer que le barycentre des points pondérés (B, 2), (C,~1) et (D, 1) est le milieu du segment [AB] 2, Soit k un nombre réel. a) Déterminer et construire ensemble (E,) des bary- centres G, des points pondérés (A, &), (B, 2), (C, k-1) et (D,1- 2k), ) Préciser la valeur de k pour laquelle G, est un point de la droite (AC) 8. Déterminer ot construire 4) ensemble (E,) des points M du plan tels que les vec- teurs MA + MC — 2MD ot 2MB - MC + MD sont coli- néaires ; ) ensemble (F,) des points M du plan tels que les ve tours MA + MC 2MD et 2MB ~ MC + MD ont la méme 50 Soit ABC un triangle équilatéral tel que AB =a (a> 0) 4, Détorminer et construire Yensemble des points M du plan tels que : 2MA® ~ MB? ~ MC! 4) Constraize le barycontre G des points pondérés (A,-1), B,4) et (C0) b) Déterminer ot construire Vensemble des points M du plan tels que: -MA? + 4MB? + MC? = & 51 Soit ABCD un tétraédre. 1, Construire les centres de gravité respectifs I, J et K dos faces ABC, ACD et ADB. 2, Démontrer que les plans (BCD) et (IJK) sont parallales. 3. On désigne par: * G et H les centres de gravité respectifs des triangles BCD ot IK; +O le centre de gravité de ABCD. Démontrer que les points A, H, O et G sont aligns Exprimer le vecteur GHi en fonction du vectour AO. 4, Déterminer quatre nombres réels a, b, c et d tels que Hest le barycentre des points pondérés (A, a), (B, b), (Cc) et, d) 5@ Le théoréme de Pappus 4, Soit A, B, C trois points alignés ot A’, B’, C° trois points alignés de "espace orienté 6. Verifier la elation : BYA » BA’ + CB» GB’ + An AC’ 2, Bn déduire le théor®me de Pappus A A,B, Calignés RBC aligns \\ SY (BC) // (BC) . 2 (AC) // (AC) is AN alors (AB) // (A'B). Va 53 Le théoreme de Desargues Soit deux triangles ABC et A'B'C’ du plan tels que les droites (AA), (BB’) et (CC? sont concourantes en un point 0. On suppose que + les droites (BC) et (B'C:) sont sécantes en un point I, * les droites (CA) et (C’A’) sont sécantes en un point J, + les droites (AB) et (A’B) sont sécantes en un point K. Démontrer que les points I,J et K sont alignés. (On pourra considérer O comme barycentre des points A et A’, des points B et B’, des points Cet C’.) 54 Soit A, B, C trois points non alignés et a, B. trois nombres réels tels que * les points pondérés (A, o), (B, B), (C, 7) admettent un barycentro G ; « les points pondérés (A, —0), (B, f) (C, yJadmettent un barycentre G, + les points pondérés (A, 0), (B, ~f),(C, 7) admottent un barycentre G, ; « les points pondérés (A, a), (B, B), (C,—7) admettent un barycentre G,. 41, Démontrer que les droites (AG,), (BG,) et (CG,) concourent en G. 2, Démontrer que les droites (G,G,), (G,G,) et (G,G,) assent respectivement par A, B et C. 55 wet sont deux vecteurs non nuls de W, Oun point quelconque de €, A et B les points tels que OA=a et OB=% 1. On désigne par (9) le plan orthogonal a (OA) en O, par 3; le pio cthogone] de =e) a 5, par la rotation x dans (#) de centre O et d'angle. 19) est orienté par le choix du vecteur normal wt] Calculs vectoriets 534) Démontrer que = a [ac/=OAxOB, et dav =0Ax OB, ‘b) Soit k un nombre réel, C le point tel que oc D , le projeté orthogonal de C sur (9) et C’ l'image de C, parlarotation r. _, Démontrer que : OG = kOB. En déduire que : tf (lev") = k{ut ao’). 2 Soit @ un vecteur non nul de ‘W, D et E les points tels que OD = wet OF = v'+ @, D, et E, les projetés ortho- ‘gonaux respectifs de D ot E sur (9), D’ et E’ les images espectives de D, at E, par la rotation Démontrer que : O#” = OB’ + OD. En déduire que : ws (0+ w) dad tia. 56 Soit deux droites (=) et (3) sécantes en O, A et B deux points distinets de (@), Cet D deux points d tincts de (’) avec A, B, C, D distincts de O. 1, Démontrer que pour tout point M de %, on a MA a MB ~ MC 9 Mb = MO » (AB + DC). 2, Déterminer le lieu des points M de é tels que MA 4 MB = MG » MD. 57 soit ABCDEFGH un cube tel que (AB, AD, AB) est une base orthonormée directe de W. On désigne par IIe milieu de (EF) et par J le centre du caréADHE, 4. Vérifier que : IG a TA = Bj. En déduire aire du triangle IGA. 2. Calculer le volume du tétrabdre ABIG et en déduire Ja distance du point B au plan (IGA). 58 Soit ABC un triangle ot M un point de’6. Dans chacun des cas suivants, déterminer Te lieu des points Mtels queAM » AB = AC 0) ABC n'est pas un tefangle rectangle en A b) ABC est un triangle rectangle en A. 59 Soit ABCD un quadrilatére convexe admettant, un cercle inscrit de centre O. 54 calculs vectoriels 41, a) Démontrer que sl(AOB) + si(COD) 5b) En déduire que OA 4 OB + 06 » OD = OB a OG + OB » OA (a) 2, On désigne par I et J les milieux respectifs des dia- gonales [AC] et [BD]. a) Démontrer, en utilisant (1), que les vecteurs Of et Oj sont colinéaires. b) Conclure ot Snoncer la propriété ainsi démontrée, = si(BOC) + (DOA). 60 Distance entre deux droites Soit (@) et ('} deux droites non coplanaires de repéres respectifs (A, @) et (A’, re oupass vada gts 4a) Justifier que (A, tf, o') et (4, @ de deux plans (9) et (9). b) Démontrer quo (9) et (9") sont sécants suivant une droite (4), qui coupe perpendiculairement (2) et (3). La droite (A) est appelée perpendiculaire commune & (@) et a). 2, On désigne par H et H’ les points d'intersection res- peotifs de (A) avec (3) et (3) 4a) Démontrer que le produit scalaire MNI’.(@ » w) reste constant lorsque M décrit (2) et M’ décrit (@) b) Bn déduire que : * pour tous points M de (2) et M’ de (3°), HH’ s MM"; [AAG w)| 2, &) sont des reperes eae oh feaw Ti pla ple coun rare apa (a cl point M’ de (2), est par définition Ia distance entre les droites (B) et (2'). Applian ‘ oJ0n dons ls points (4) ot a(8,) eee) Calculer la distance entre les droites de repares (A, u) ot (A, 7. ) Calculer la distance entre les diagonales (EG) et (CF) du cube ABCDEFGH d’ardte a.s 3 Nombres complexes Introduction SIG iii cen? ‘Si oui, de quelle sorte d’animal s‘agit-il 2 En quoi ce divertissement infellectuel gratuit peut-il concerner les esprits pratiques ? » Cette réflexion de lan Stewart fait allusion aux débats philoso- phiques et aux trois siécles de recherche qui ont abouti au forma- lisme actuel des nombres complexes. Ces nombres, que certains mathématiciens du XV siécle quali- fiaient d’« impossibles » et d’« inutiles », ont aujourd'hui de nom- breuses applications en aérodynamique, en mécanique des Aides, en théorie quantique et en électrotechnique. H= Aye" est une représentation complexe de 'onde électromagnétique. (Aj est Famplitude et o la phase.) 56 62 68 3. Utilisations des nombres complexes ...1.1. Notion de nombre complexe smammm Définition et propriétés 1. Soit l'équation (E) :x2 + 4x +5 =0. # Verifier que :x2 + 4+ 5=(x+ 2) +1. + En déduire que : (BE) = (+2)! =-1 + Cette équation a-telle une solution dans R ? Justifier la réponse. Supposons qu'il existo un nombre i tel que i? =~ 1 et conservons les régles de calcul utilisées dans * Démontrer alors que (E) admet deux solutions que V’on exprimera en fonction de i. 2, Résoudre de méme les équations: x°-Gx+13=0 et x*+5=0. pear ‘On appelle nombre complexe tout nombre de la forme a + ib, tel que a et b sont des nombres réels et ig 2 = ensemble des nombres complexes est noté C. Notation et vocabulaire Soit z un nombre complexe tel que : z= a + ib. * Lécriture a + ib est appelée forme algébrique de z. Le nombre réel @ est appelé partie réelle de z et noté Re(2). Le nombre réel b est appelé partie imaginaire de z et noté Im(z). « Sib =0, alors z =a; z est un nombre réel ; tout nombre réel est un nombre complexe (RC C). * Sia=0etb+0, alors z le nombre z est dit imaginaire pur. 2 ‘Nous admettons les propriétés suivantes. Gm Soit z et z’ deux nombres complexes. On a: *z=2' sietseulement si Re(z) = Re(x)) et Im(z) = Im(x) ; +2=0 sictseulement si Re(z)=0 et Im(z)=0. 0 est appelé nombre complexe nul. ummm Représentation géométrique d’un nombre complexe Le plan @ est muni du repare orthonormé direct (0, ¢,, €,). * application qui 4 tout nombre complexe a + ib associe le point M(p) est une bijection de C vers #. M(f) est appelé point image du nombre comploxe a + ib ; + ib est appelé affixe du point M(f). + application qui a tout nombre complexe a + ib associe le vecteur u(p) est une bijection de C vers l'ensemble des vecteurs du plan. u(f) est appelé vecteur image du nombre complexe a + ib; a+ ib est appelé affixe du vecteur u(p)- © Le plan muni du repére orthonormé direct (O, 2, @;) est appelé plan complexe. Un point M d’affixe z de ce plan est souvent noté M(@). «Les droites de reperes (O, @;) ot (O, @) sont respectivement appelées axe réel ot axe imaginaire. 56 Nombres complexesExemples * O, [et J sont les points d’affixes respectives 0, 1 et i. #0, & et é; sont les vecteurs d’affixes respectives 0, 1 et i. 1.2. Opérations dans C ssemema Addition et multiplication dans C En appliquant les régles de calcul utilisées dans R et la convention i multiplication dans C. 1, on définit I'addition et la Deans Soit z et x’ deux nombres complexes tels que : z=a + ib et 2’ =a’ +ib’. + Lasomme de z et z’ est le nombre complexe : z +2’ = (a +a’)+i(b +b). + Le produit de z et 2’ est le nombre complexe : 22’ = (aa’ - bb’) + i(ab’ + a’b). Exemples *G-si)+(3421)= 7-31 + 34-51) = 12-15% +214 5i) = 10+ 8: © (4 -5i)(3 + 2i) = 22-71 * (2+ 5i)? 214 201 * (1+ 3i) = 26-181. Laddition ot la multiplication ont les propriétés suivantes. Propriétés 1 G@) — (C, +) est un groupe commutatif. (2) (C*, XJest un groupe commutatif. (3) La multiplication est distributive par rapport a 'addition. On dit que (C, +, x) est un corps commutatif. Démonstration * On vérifie aisément que l'addition et la multiplication, lois de composition internes dans C, sont associatives et commutatives et que la multiplication est distributive par rapport a Vaddition. * 0 ost 1’élément neutre pour l'addition dans C ; 1 est I’6lément neutre pour la multiplication dans C. * Lopposé de tout nombre complexe a + ib est le nombre complexe - a — ib. ‘inverse de tout nombre complexe non nul a + ib est le nombre complexe : a anib, = la b a+ib (a+ ba-ib) +P Pa Remarques + (R, +, x) est un corps commutatif. + Lexpression de inverse du nombre complexe a + ib n'est pas 4 retenir ; on la retrouve facilement en remarquant que : (a + ibj(a ~ ib) = a? + b?, * On convient que pour tout nombre complexe non nul z : 2° =1 Exemple as 4+3i A: 4-31 @—spa@+ay 25 * Bene Soit x et x’ deux nombres complexes. On a: 2x’ =0 si et seulement si z =0 ou z’ = 0. 1a démonstration de cette propriété est laissée au soin du lecteur. Nombres complexes 57jasummt Soustraction et division dans C Les propriétés 1 et 2 précédentes conduisent aux définitions suivantes. Soit z et z’ deux nombres complexes. + La différence de z et z’ est le nombre complexe : x — x’ = x +(-2). + Six’ #0, le quotient de x par 2’ est le nombre complexe : Z = xx 4 Exemples (5 + 6i) = (4-3) + (5 -6i) rT = (5 + Gi) x 5 + 6) ummsmma Produits remarquables Les propriétés suivantes, démontrées dans R, restent valables dans C. Pour tous nombres complexes z et 2’, pour tout entier naturel n non nul, on a : + @4rPaeeee er? | + e-eP art 2m' +2? ; © 4 2Me-2)= 2-22 3 . G+ 25"=% Gres" (formule du binéme de Newton). Exemples * (2-3)? =4-12i-9 = 12 © +i}=143i- Coes > mum Affixesde u+u’, MM’ et ku (k € R) Le tableau suivant donne les interprétations géométriques de certaines opérations dans C. 242i, Somme Bgt tp = tem Différence 2a — ye = 2 Produit : par un nombre réel summa Affixe du barycenire de n points pondérés Propriété Soit Ay Ags, Ayyn points d’affixes respectives Zq,» Z,5 1 %q, OCs Gay vn» Oyy 7 nombres réels dont la somme est non nulle. $ ee : Laaffixe du barycentre G de (A,y 0,); (Ay 0); = (Ay a) est: z= ~~ La, 2% Cotte propriété est déduite de la définition du barycentre et des propriétés des affixes de vecteurs. 58 Nombres complexesExemples aa 2+ % * Laffixe du milieu d’un segment [AB] est : z * Liaffixe du contre de gravité d'un triangle ABC est, 1.3. Conjugué et module d’un nombre complexe mmmmmmm Conjugué d’un nombre complexe Soit un nombre complexe tel que : z = a + ib. On appelle conjugué de z le nombre complexe, noté7, tel que :7= a — ib. Interprétation géométrique Les points M et M’ d’affixes respectives z et Z sont symétriques b par rapport a I’axe réel. Exemples TFisi-i ; 5 Fis-2-i, Se Zi; Les propriétés suivantes se déduisent de la définition. Soit z un nombre complexe tel que : + i223 + Faas; + 247 = 2Rels) ; + 2-7=2i Im() 5 + zest réel si et seulement si + zest imaginaire pur si et seulement si Exemples Pour tous nombres complexes z et z’, pour tout entier relatif n, on Q) ae =747" Démonstration Posons: 2=a+ib et 2’=a’+ib’. (2) ot (2) Cos propristés se déduisent immédiatement de la définition. (3) Ona: 22’ =(aa’— bb) + ilab’+ a’b) et 2x2 = (a - ib)(a’ - ib) = (aa’ - bb’) - ifab’ + a’b) ; donc: 7’ =%x7’. (4) Siz#0, ona: + isa FFummumm Module d’un nombre complexe Soit z un nombre complexe tel que : z= a + ib. Ona: 2#= a? +b*; donc 27 est un nombre réel positif. Soit z un nombre complexe tel que : s = @ + ib. On appelle module de z le nombre réel positif, noté ||, tel que Interprétation géométrique * Siz est ’affixe d’un point M, ona: Iz] = * Siz est l’affixe d’un vecteur wd, ona: |z! =|]. « Si z, et, sont les affixes respectives de deux points A et B, ona: |z-71 Exemples esa ioe Bae letersi 3 la=ai : 4,98/- 2.3.1 arques *sib=0,ona: |z| (a? ; la notation utilisée est cohérente avec celle de la valeur absolue d’un nombre réel. * Pour tout nombre complexe z, on a: | 2 |-Z| : « Soit x un nombre complexe, ona: |z|=1 si et seulement si 7= + (2 #0); \zl=1 siet seulement si z Pour tous nombres complexes z et z’, pour tout entier relatif n, on a: G) la‘l=lelxl2] 5 @ [4-4 eo =| Tal @) ll=lzl" Geo): @ =} @40 (5) |z+2’l=|zl+|z’| (inégalité triangulaire). Démonstration Posons :z=a+ib et 2’=a' + ib’ (0) Ona: zz’ = (aa’— bb’) + ilab’ + a'b). ae Done. (aa? bby? + slab’ + ab) = (at + ba? +b) =| 21x! . fac 1|_ [a+r 1 1 as es donc :|4] = |= =4. (3) Siz #0, pour n> 0 la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le résullat. Pour n<0,ona:—n>0; done: |2"|= | “=I Taki 2". pci 4] it at zl (4) Siz’ 40, ona:|% lzlx a) lalxey ial (5) Linégalite triangulaire est déduite de Pinterprétation géométrique de z + 2’. Exemples le 3+ + Fl=l-/3 +ilxla +i (a+i9)_ |-/a+ils _ 2° Gri aes cee 202)? = 45 60 Nombres complexes1.4. Travaux dirigés ‘On se propose de résoudre sur des exemples des équations du troisi¢me degré du type x? + px +q=0, oltp et q sont des nombres réels. 1. Soit ’équation (E,) :.° - 6x - 6 = 0. a) Verifier graphiquement que cette équation admet une unique solution réelle, dont on précisera un encadrement a 10” prés. +b) Démontrer que si u et v sont deux nombres tels que u’ + v? = 6 et w ¢) Démontrer que u* et v* sont solutions de ’équation : X? - 6X + 8 = 0. Résoudre cette équation et en déduire la solution réelle de l’équation (E,). Gette méthode de résolution est appelée « méthode de Cardan » 2. Soit Péquation (B,) : <5 - 15x—4 = 0. @) Vérifier graphiquement que cette équation admet trois solutions réelles. 5) Démontrer que si u et o sont deux nombres tels que u" + v= 4 et ue =5, alors u + v est solution de (E,). ¢) Démontrer que u° et v? sont solutions de l’équation : X? - 4X + 125 = 0. Cette équation a-t-elle des solutions dans R ? La résoudre dans C. @) Calculer (2 + i)* et (2 ~ i), En déduire les solutions de '’équation (E,). Cette méthode, qui complete celle de Cardan en utilisant les nombres complexes, est due au mathéma- ticien Bombelli (1572) , alors u + v est solution de (E,). olution 1, a) Soit la fonction f:.x + x! — Gx — 6 et (‘6 sa courbe représentative dans le plan muni du repare (O, I, J). Létude de fet la courbe (‘6) permetient de vérifier que P’équation (E,) a une unique solution réelle c; on obtient un encadrement & 10-* prés de aa aide d'une calculatrice : 2,8 x*— 15x — 4 et (%’) sa courbe représentati- ve dans le plan muni du repere (O, I, J). Léétude de g et la courbe (€’) permettent de vérifier que l’équation (E,) a trois solutions réelles. B)On a: (w+ o}¥—15(u +o) 4 = (w+ v9) + Buolu + v)—15(u + 0) —4 +15(u + v) —15(u +0) -4=0. Done, u + v est solution de (E,) c)Ona:u'+v?=4 et uo? = 125. Done, u° et v? sont solutions de I’équation : X? — 4X + 125 = 0. A’ =~ 121 ; done cette équation n’a pas de solution dans R. Ona: X?-4X +125 © (X-2)+121=0 © (X=2-11i(K-2411i)=0 @ X=2+11i ou X=2-111. d) On obtient : u3 = 2 + 11i et v* iL Ona: (2+i)*=2+11i et (2-9 =2-111 On en déduit que 4 est une solution de l'équation (E,). Pour déterminer les deux autres solutions de cette équation, on remarque que: (E,) <= (c—4){x? + 4x+1) Les solutions de (E,) sont : 4, - 2-3 et ~Remarque Plus généralement une solution réelle de l’équation x? + px + q = 0, oi p et q sont des nombres réels, est donnée par la formule de Cardan ee XOClCICCS 2 ALA A LLL A AL, .a ferire sous forme algébrique los nombres com- 2, Calouler Vaffixe du centre de gravité G du plexes suivants, triangle AB a) (143-2 b) 292 +3) 8. Calculer Vaixe du point D tel que ABCD @) (1+ i120 +39) fol In Ee ee are e) (2-31) fl (e a By t 1.e — Soit les nombres complexes za24i ot 2=1-1 Horire sous forme algébrique les nombres com- 1.b Calculer et écrire sous forme algébrique les plexes sufvants. inverses des nombres complexes suivants. a)—443i b)la-1+i) c)-J3+i di a) Gz) b) («+ 2) (2 + 2) d) +27. 1.¢ — Eerire sous forme algébrique les nombres com- Eee paces plexes suivants. 3-21 442i i Bart 1.£ Calculer le module des nombres complexes a a d) ‘suivants. ai ans US eal a) ~\a+i b) (2-2-3 +40 1.d__ Placer dans le plan complexe les points A, B ot o 34h d) 2 Jai. C diaffixes respectives 3 + i,—2-Let—1 + 41 1, Déterminer les alfixes des vecteurs AB, AC, AB+AC ot 2AB-3AG trigonometrique Dans cette legon, le plan complexe est muni du repere orthonormé direct (0, é,, €) 2.1, Forme trigonométrique d’un nombre complexe Arguments d’un nombre complexe non nul Bim Ma) Soit x un nombre complexe non nul et M son image dans le plan complexe. On appelle argument de x toute mesure de langle orienté (e,, OM). E \ ole Notation Si aet a’ sont deux arguments de z, ona: a’ = a+ k2n(k © Z). On note: argtz)=a+k2n(k EZ) ou arg(z)=a ln. 62 Nombres complexesInterprétation géométrique » Si z est Vaffixe d’un vecteur #, arg(z) est une mesure de langle orienté (e), u). * Si a, ot 2 sont los alfixes respectives de deux points A et B, arg(z,-2,) est une mesure de l'angle orienté (é, AB). Exemples r 3 d= pr: arg(i) =F (2m); arg += [on]; arg(-1) =m [2x]; arg(t) =0 [2 Remarques Le nombre complexe nul n’a pas d'argument. M2) zest réel <@ z= 0 ou argls)=0 ln} ; ‘zest imaginaire pur <= arg(z) = (rl. + Pour tout nombre complexe z non nul, on a : arg(z) = -arg(z) [2n] ; arg(-2) =x + arg(e) [2m] : Mier arg(-zZ) =x - arg(z) [2n). mmamam Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul Soit z un nombre complexe non nul tel que z = a + ib et M son image dans le plan complexe. Désignons par r le module de z et @ un argument de 2. Onaza=rcose et b=rsino.; donc : z = r(coso. + ising). Peimiens Soit z un nombre complexe non nul de module r et d’argument c. On appolle forme trigonométrique de z I’écriture : x = r(cosa. + isin), Exemples © 1+ i= (2lcos™ + isin) 1+ i= 200s} + ising 3 Propriété Soit x et x’ deux nombres complexes non nuls. Ona:z=2' sietsculement si |z|=|2’| et arg(s) = arg(a’) [2x]. Cette propriété se déduit des définitions du module et d'un argument d'un nombre complexe. Remarques * Soit z un nombre complexe non nul. Les regles de passage entre forme algébrique et forme trigonomé- trique de x sont résumées par le schéma suivant. Jat +B? ; cosa. et sina i forme trigonométri forme algébrique a al aca z=atib hae a= rose: et b= rsing, Nombres complexes 63* Soit z = r(cosa. + isina), rE R* et AER; =sir> 0, la forme trigonométrique de x est (cosa. + isina) et arglz) =o. [2x] ; =sir<0, la forme trigonomeétrique de x est i r[eos(o. +x) + isinfa + n)) et arg(z)=a+ x [2n]. mammmms Arguments d’un produit et d'un quotient Boe Pour tous nombres complexes non nuls z et 2’, pour tout entier relatif n, on (2) angler’) = argls) + arg(x) (2m) + (2) arg(Z) =— arg) nl 5 (3) arg(2")=narg(z) [2x] ; (a) arg(&) = are(s) - arg(z fen}. Démonstration Soit z et z’ deux nombres complexes non nuls de formes trigonométriques : z = (cos. + ising) et 2’ =r'(cosa’ + isina’). (2) On a: zz’ = rr'[(cosacosa’ ~ sinasina’) + ifsin.coso.’ + cosa. sina’)] = rr(cos(a + a’) + isin(o.+ 0}, avec rr’ > 0. On en déduit que & + @’ est un argument de zz’; c'est-A-dire : arg(zx’) = arg(z) + arg(z’) [2m]. (2) Ona: 2= + (cosa isina) = + [cos(- a) + isin(-o)], avec too. arg(2) [2m]. On en déduit que : ~ o-est un argument de 4; c'est-R-dire : arg(2) (3) Pour n 20, la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le résultat. Sonera “By On en déduit que : arg(z") =— narg(z) [2n) ; c'est-a-dire : arg(z") = narg(z) [2n]. Ee a Pour n <0,ona:—n>0; done: (4) Légalite 4, = 2x et les propriétés (1), (2) permettent de démontrer le résultat. galite F a Jemar Soit A,B et C trois points deus a de deux distinets, daffixes respectives 24, %y et Zc. Ona sare 32> A)s ‘Mes(AB, AC) [2m]. a= Exemples Déterminer les arguments des nombres complexes %, ot z, tels que : : cise? B+Na+y t a= TI Ona: arg /3+i)= 52 fan) ot arg(t +i) =F 12m]: done : OR 5 (2x5 [an] scest-adire : arglz,) = — 2 tan; dire : arg(z,) = 0 (2x. const) (x) lanl y Soit z et x’ deux nombres complexes non nuls, n un entier relatif: (1) zz’ est le nombre complexe de module tal x|z’| et dont un argument est arg(z) + arg(z’). @t + est le nombre complexe de module a et dont un argument est - arg(). (3) ce cab WARS Gide de cS |» et dont un argument est rarg (2). @ est le nombre complexe de module [2 et dont un argument est arg(z) - arg(z). Ces propriétés réunissent celles établies précédemment pour les modules et les arguments. 64 Nombres complexesmsumm Formule de Moivre Soit z le nombre complexe tel que : z = coso. + i sina. za pour module 1 et argument ct ; donc, pour tout entier relatif n, 2* a pour module 1 et argument na. On en déduit la propriété suivante appelée formule de Moivre. Pour tout nombre réel « et pour tout entier relatif n, on a : (cose: + ising)" = cosno + isinna. Exemple Calculer Ona: cos% + ising ; donc: (4 +it)'™ = cos*209F i sin 229" 42 2, * 1999n : 1, 1) iy ye Or: ES - F ton done : (5 +1) = cos(- ) + isin(. a 2.2. Notation exponentielle d'un nombre complexe mumeaum Définition et propriétés Considérons la fonction f de R vers € définie par : f(a) = cosa + isina. Pour tous nombres réels o et B, ona: f(a + B) = f(a) x f(B) et f(a) = ifto). Lanalogie de cos propriétés avec celles de la fonction exponentielle (cf. chapitre 12) conduit & la nota- tion suivante. Notation Pour tout nombre réel o., on pose : cosa. + isina. = el, On déduit de cette notation la définition suivante. Yai Soit z un nombre complexe non nul de module r et d’argument a. On appelle forme exponentielle de z l'écriture z = re'“. Exemples 1+i/3=2e% Sous forme exponentielle, les propriétés établies précédemment s’écrivent de la fagon suivante. ace «et z’ deux nombres complexes non nuls tels que z = re‘ et z’ = r’e’, n un entier relatif. On a: () a4’ = retro @p=te* 5 weer 5 | Faden, ‘Exemples Soit z et z’ deux nombres complexes tels que: z= 3e Buc Sot 3 gees ai lee Lr Ona: z'=>0 oem Bade: 4 9 Sime. = james Formules d’Euler Soit «un nombre réel. e ; donc : cosa - isina = On a: cose. + isin:On en déduit les propriétés suivantes, appelées formules d’Euler. Girysiti Pee ecn a con 5 ot sin Ces formules sont notamment utilisées en trigonométie (cf. 3.2.) _2.3. Racines n-iémes d’un nombre complexe gmumam Définition et propriétés a ‘Soit Z un nombre complexe non nul et n un entier naturel (n 2 2). On appelle racine neiéme de Z tout nombre complexe x tel que : 2" = 2. Soit Z et z los nombres complexes tels que : Z= rei et z= pel. Pour tout entier naturel n(n 22),ona:z"=Z < prem Done Z admet n racines n-iémes + al ne Interprétation géométrique On désigne par My, My. «+s My +--+» Mj-g les images res- pectives do ces solutions dans le plan complexe. On a: OM, = OM, =...= OM, OM, =47- De plus, pour tout couple de points (M, , Mj.) on @ = Mes(OM, , OM. 2 [on], Done, les points M, (ie € (0, 1, .... 2 1}) sont les sommets d'un polygone régulier & n c6tés inscrit dans le cercle de centre O et de rayon "ir. (On en déduit les propriétés suivantes. Gas Soit re un nombre complexe non nul et m un entier naturel (n > 2). 2 ‘ ralt admet n vacines n-itmes telles que 23, = Fe") Ce € (0,4 1 Les images de ces racines sont les sommets d'un polygon régulier a n cbtés insrit dans le cercle de centre O et de rayon "7. emarques © La somme des n racines n-iémes dun nombre complexe non nul est mule. 2k © admet n racines n-iémes telles que :2,=6 " (k € (0, 1,...n—1)). ummmmmn Exemples de calculs de racines n-iémes 1, Calculer les racines carrées de 1-i,3. : 2, Ona:1~iy3 = 2e |. Posons : z= pe®; done : 2 66 Nombres complexespay Flr) of, Done, 1~ i/3 admet deux racines carrées z, et z, telles que 2, Calculer les racines cubiques de 1. Posons : z = pe ; done : 23 = pies? Ona: Done : LIA E XOlCCCS LA ALLL S SUDLDEL SP SPD 2a 2b et Jet 2,+2,42, 1+j+ Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants, a) 2% b) faeaio) e482) - 5. Forire sous forme trigonomstrique les nombres complexes suivants. a) (2421-1) bp ue ) oat ies e) (-1-i) p (ee 4) Déterminer le module et un argument de 2, et z,. b) Ecrire sous forme algébrique et sous forme trigonométrique le produit 2,25 En déduire les valeur 152 et sine ¢) Bn déduire les valeurs de cos? et sinZ%. p=1 e {ovo [Fl Donc, 1 admet trois racines cubiques z,, x et z, telles que : a z 2d 2e 2F 2 iy. © Les images de z,, 2, et z, sont les sommets d’un triangle équilatétal. * Sion pose z, =j,ona:2, AY ao NE Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants, a) coset — isin b) ~ sina + icosa é a cose + isino ‘cosa—isine o) 1+ itanc 2) 1 + itanee ae Placer dans le plan complexe les points d'af- fixes respectives : ef, je '%, 1405 ot 1. Berire sous forme exponentielle les nombres complexes z=1-i/3 ot z”=-1-i. 2. Bn déduire le module et un argument des nombres complexes : (z')?, = 1. Résoudre dans € l'équation : B= 2-14 1/3) 2. Ecrie chacune des solutions sous forme alg brique. Nombres complexes 67tilisations des nombres complexes 3.1. Résolution d’équations dans C mummem Racines carrées d’un nombre complexe Ona vu dans la legon précédente une méthode pour déterminer les racines n-iémes d'un nombre com- plexe écrit sous forme trigonoméirique. On peut cependant déterminer les racines carrées d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique en utilisant les produits remarquables et les modules. Cette méthode est décrite dans l'exemple ci-aprés. Calculer les racines carrées de 3 ~ 4i. Posons :z =x + iy (x © R,y ER); ona: z= (x + iy? = (2 — y?) + 2iry et | xt—yt=3 xn4 Done : 2? = 3-41 o [oy 2 ofa * ee yas xy=- 2 Le dernier systéme a deux solutions : (2;-1) et (+2; 1). Donc, z,=2~i et z,=~2+i sont les racines carrées de 3 —4i. =mmsm=ms Equations du second degré Soit l’équation (E) : az* + bz + ¢ = 0, ot a, b et ¢ sont des nombres complexes (a # 0). Ona:ar?+bs+e=al(z+ bp P—4ae), posons : A= b? — aac. * Si.A =, alors (E) a une solution double : + SiA=0, alors A admet e oe es bor Aer B+ a) =0. =bs8 cea zc Ona: 8) @ (z+ 2 - 8 Done, (E) a deux solutions distinctes : On en déduit la propriété suivante. Soit I'équation (B) : az? + bz + ¢ =0, ota, b et c sont des nombres complexes (a #0). On pose : A= b ~ 4ac et on désigne par 5 et ~ 5 les racines carrées dans C de A. b 2a + Si.A0, alors (E) a deux solutions distinctes + Si A= 0, alors (E) a une solution double : ~ =b3 Eo Exemples + Résoudre dans € l'équation (E,) : 22+ z+1=0. On a:A=~3 = 3i? = (iy3)*. Les solutions de (E,) dans € sont: 2, 1443 B © Résoudre dans € l'équation (E,) : iz* -iz—3 -i Ona:A=-1+44i8+i)=—5 +121. Déterminons les racines carrées du nombre complexe ~ 5 + 12i. pees Ona: (x + iy®=-5 + 121 o{ =| Ce systéme a deux solutions : (2;3) et (-2;-3). i+(243i) Done, (E,) a deux solutions dans C: 2, = Clest-a-dire: z,=2-i et z, =14i 68 Nombres complexesusmmmma Equations se ramenant au second degré 1, Soit ’équation (E) : 2° + (4— 5i)z* + (8 - 20i)z - 40i = 0. 4a) Démonirer que (B) admet une solution imaginaire pure. +b) Résoudre (E) dans C. a) Posons : z, = ib (b € R*). x, est solution de (E) <= (ib)? + (4 —5i){ib)? + (8 — 20i)ib - 401=0 (bE R*) 4 4b(b— 5) + i(b — 56 8b + 40)=0 (bER*) © b=5. Done, (E) admet une solution imaginaire pure : z, = 5i. b) Leéquation (B) peut s'écrire : (x ~ 5i)(z? + az + b)=0 (a C, DEC). Par identification de polyndmes, on obtient : (x — 5i)(z? + 4z + 8) = 0. + Soit l'’équation : 22 +42 +8 =0;ona:A=—16 = (ai)? Done, cette équation a deux solutions : z,=~2+2i et z,=-2-2i. + On en déduit que les solutions de (E) dans C sont: z,=5i, z)=-2+2i et z,=-2—2i. 2. Soit léquation (E) : x4 52° + 62*-52+1=0. a) Démontrer que (E) est équivalente au systéme b) Résoudre (E) dans C. a)Ona:() = 2(z-52+6-3+4)=0 = 1 Foie 7 w5u+4=0 # © (z+ Zi -5(e+ B)+4)]=0. 1 axel. Or, 0 n'est pas solution do (E) ; donc, (E) est équivalente au systime : { = pare ae b) Liéquation u* — 5u +4 =0 a pour solutions : 1 et 4. Done: (E) + z+p=1 ou = z+ daa #-2+1=0 ou Ba 45+1=0. 1413 ‘On en déduit que les solutions de (E) dans C sont : z, = ame + w=2+ 8 ot —3.2. Trigonométrie et nombres complexes mmmsmme Expression de cosnx et sinnx en fonction de cosx et sinx (n € N\) La formule de Moivre permet de retrouver les deux formules de duplication établies en classe de pre- midre ot de généraliser ces résultats * Ainsi cos2x + isin2x = (cosx + isinx}? = cos’x — sin®x + 2isinx cosx ; donc: © cos2x = cos*x — sin®x et sin2x = 2sinx cosy, *Deméme: cos3x + isin3x = (cose + isinx)? = cos*x — 3cosxsin®x + i(3sinx cos?x — sin'x) ; done : cos3x = cos'x—3cosrsin’x et sin3x = 3sinxcos*x — sine ; Clest-a-dire: cos3x = 4cos%x — 3cosx et sin3x = 3sinx— 4sin3x. * Plus généralement et pour tout entier naturel n non nul, on a cosne + isinnx = (cosx + isinx!"= ¥ Ch coske isin x, ico On en déduit le point méthode suivant. \%,) Pour exprimer cosnx et sinnx (n © N) en fonction de cosx et sinx, on peut utiliser la for- mule de Moivre ; cosnx + isinnx = (cosx + isinx)", cosnx et sinne sont alors respectivement les parties réelle et imaginaire du développemont de (cos + isinx)* a Paide de la formule du bindme de Newton, Nombres complexes 69=mmmmm Linéarisation de cos"x et sin"x (n € N) Les formules d’Euler permettent de retrouver les deux formules de linéarisation établies on classe de pre- midre et de généraliser ces résultats. fe eye : eh eve =) ot sinte = (SE): cost fle +2401) et sintx = — Flom ~2+e°i2); ose inte = 1 et sinte= 5 we, * De meme : Bite — ele 4 go-to) 5 25k o eae og eninge. donc = sin’ 7 sinx- | sin3x. Plus généralement, on a le point méthode suivant. FN,W Pour lingariser cos et sin" (x € N) on peut utiliser le procédé suivant, mettant en jeu les formules d'Euler et du binéme de Newton : earn + développer ot réduire cost = (“4°~)" ot sinre= (“5 + rogrouper deux a deux les termes d’exposants opposés et exprimer chacun d’enx en fonction de termes de la forme coskx ou sink. mum Transformation de produit en somme et de somme en produit Propriétés 1 Pour tous nombres réels a et b, on a: + cosa cosh =F [eos(a + b) + cos(a— By] ; + sina sin =—} [cos(a +b) —costa—b)] ; + sina cosh = 3 Isin(a + 5) + sin(a—D)). monstration ‘+ En appliquant les formules d’Euler, on a: eS os SENT cosa cosb = (2) » (SEM) — 4 foie 4 gion «lt 4 ee) = F leos(a + b) + cos(a—D)] + On démontre de fagon analogue les deux autres propriétés. Go ne ee eens ae + cosp + cosq = 208 P54 cos Pt ; ee a : Démonstration Soit p et q deux nombres réels. * Ona: e? + 4 = (cosp + cosq) + i(sinp + sing) (a). interment quep= 244 2S eee Sarria pea ot Be = (PH) «al cosP $4 + isin 22) ace! ei? + elt 70 Nombres complexesoP +04 =(2c0s244. Q). En comparant (1) et (2), on déduit que : cosp +.cosq=2cos2*4eosP54 ot sinp + sing=2sinP 54 cos? 54. (cosp — cosq) + i(sinp ~ sing), on démontre de fagon analogue que : PFI sin P= 4 * En utilisant e — e'¢ = beg Zz —2sinP $4 sin et sinp ~ sing = 2cos cosp ~ cosq Exemple Linéariser expression sin3xcos*2x. ae grits ited gy Ona: sinaecostar = (2 eM e HY _ Aigae gr ianyete s 2 +e) 1% acl) it 1 singxcos’2e = 4 si Asingx 4 Done: sinxcos?2x qsin7x + Fsinde - F sine 3.3. Géométrie et nombres complexes Dans tout ce paragraphe, le plan complexe est muni du repre orthonormé direct (0, @, @) uummams Transformations et nombres complexes Nous indiquons dans le tableau ci-dessous l’écriture complexe de certaines transformations du plan. Dans ce tableau, M(z) et M'(z) désignent un point et son image, ainsi que leurs affixes, par chacune de ces transformations. ‘Transformation | Image M’ d’un point M Définition géométrique | fcriture complexe sae Translation a Mt ee, facet aia | Sle eae ee ole ™ Symétrie ie 2 aaa de centre Q(@) Symétrie par rapport a Vaxe réel Symétrie par rapport a V'axe imaginaire Homothétie sto ee de centre Q(o) 2 2 -o=k@-o) et de rapport k rolneaeRine= Sa. = Rotation de centre 20) 2'-0@= 0 (z-0) et d’angle «Exemples « La rotation de centre (2) ot dangle - © a pour écriture complexe : 2 — 2i = e 3 (z-2i); clest-a-dire : 2’ = (1-iV3)z—/3 +i. Le point A(/}) « pour alfixe 1 + i/3 ; som image par cette rotation est le point A’ daffixe 2 - /3 +1, crest-&-dire le point a'(” 5°). « La transformation h d’écriture complexe 2’ =— 4-2 + 3 - Gi est ’homothétie de rapport — tetde centre son unique point invariant. . Liaffixe « de ce point est telle que: © =- g-@+3-Gi ; cost adire: @=2—4i. yamai_Configurations du plan et nombres complexes Dans Je tableau ci-dessous, nous caractérisons certaines configurations géométriques a V'aide des nombres complexes. E Configuration Caractérisation géométrique| _ Caractérisation complexe Besa ia ‘Triangle ABC AB=AG et mesA=a =a isocdle en A ( Mes (MA,MB). mamma Lievx géométriques et nombres complexes 1. Soit A le point d'affixe x, tel que : z, = 1 +i. Déterminer le liew des points M dont l'allixe z vérifie : oles : b) argle*2,)=-E fn] 5 argle-24) =~ [2x). : 6 Solution @ a)* Ona: |z—z, @ AM=2. Le liou de M est le corcle (%) de centre A et de rayon 2. b)+Ona:argls—z,)=Z In] <> Mos(e,, AM) = — [nl Le lieu de M est la droite de repere (A, w), privée de A, avec Mes(e,, @) = [x]. ZAN z *Ona:arge-2,)=-F [2n] = Mes(e;, AMD Flan. Le lieu de M est la demi-droite de repre (A, 0), privée de A, avec Mes(e,, 0 ae +r & fan, Les propriétés suivantes généralisent l'étude précédente. Beas Soit A le point d’affixe z, et M un point daffixe x. + Si R est un nombre réel strictement positif, le lieu des points M dont V’affixe z vérifie |x - x, |= R. est le cercle de centre A et de rayon R. = Si cest un nombre réol, le liou des points M dont laffixe x vérifie arg(z - z,) = « [rl est la droite de repére (A, i), privée de A, avec Mes(é,, i) =o. [r]. Remarque Le'lieu des points M dont laffixe z vérifie arg(z - z,) = a [2n] est la demi-droite de repére (A, t), privée de A, avec Mes(e,, ui) =o [2n). 2. A tout nombre complexe z, différent de - 2 - i, on associe le nombre complexe Z tel que 2-4 -2i Taree Déterminer, g¢ométriquement puis analytiquement, le lieu des points M d’affixe z tels que : @ Izl=1 ; lzley b) Zest un nombre réel ; Z est un nombre imaginaire pur. Solution Méthode géométrique Soit A ot B les pojnts d'affixes respectifs : 2, ae |Z|=1 } re <= MA=MB. = Le lieu de M est Ja “afc (a) de [AB]. 2-%y —2-i et m=442i;ona:Z ae 1 MB _ 1 Saeco MAT 2 sIzlep oe Le lieu de Mest Ie cercle (F) de diamétre [CD] tel que : c ar{(A,1);(B,2}}, c’ barl(A)1) 38-2), ¢’ dire : C(2 +i) dire : D(10 + 5i).D)*ZER SG z=% Ov ore) = ote 734) = M=B ou Mes(MA, MB) = 0 In}. Le lieu de M est la droite (AB), privée du point A. = ace (B — Bp x « Zimaginaire pur @ are(z— =") = 5 In) iN «= Mes(MA, MB Fin Le lieu de M est le cercle (‘€) de diamétre [AB] privé des points A et B. Méthode algébrique a) +ig—2) (t+ yt—2e—y- 10) +i 3x + by) Shy: 22 @+2+iy+D (x42) + (y+? Les lieux cherchés seront déterminés par leurs équations. aye |Zl a1 @ -4P + ty 2 = 4 2h + U4 IP © Art 2y—5= 0. sIzl=-Z oe Alle — 4)? + (y— 20°] = e+ 2 + (yt IP @ x? + yt 12x — By + 25 = 0. b)eZER @ —3r46y=0 & x-2y=0. © Zimaginaire pur = 2x? + y®-2x-y—10=0. c) On désigne par a: Yargument de Z. Posons — ax + 6y Ona: —- tma=1@ 3a = p+ x—Ty—10= aserp(e)=$ x] oo tena 1 9 ep yay TO ET EY 10=0. 3.4, Travaux dirigés 1. Soit ABC un triangle et A’ le milieu de [BCI. On construit, a l’extérieur de ce triangle, les triangles rectangles isocéles ABB’ et ACC’, de sommet A. Démontrer en utilisant les nombres complexes que les droites (AA’) et (B'C)) sont perpendiculaires et que BC = 2AA’. Solution * Prenons A pour origine du repére orthonormé direct du plan complexe ot supposons le triangle ABC de sens direct. Byte hi ona: a= 2% 2 cesta-dire BIC’ =2AA’ et Mes(AA’, CB) x Ean, + Lorsque le triangle ABC est de sens indirect, un raisonnement analogue conduit 2 BIC =2AA’ et Mes( AA, CB’) = 5 (22. Dans Jes deux cas, les droites (AA) et (B'C’) sont perpendiculaires ot B'C' = 2A’. 74 Nombres complexes2. Soit ABCD un quadrilatdre convexe. On construit, a Vextérieur de ce quadrilatéro, les triangles rectangles isocéles AM,B, BM,C, CM,D et, DM,A de sommets respectifs M,, M,, M, et M,. Démontrer en utilisant les nombres complexes que les segments [M,M,] et [M,M,] sont orthogonaux et de méme longueur. Solution guidée Désignons par Z,, Z, Z et Zp les affixes respectives des points A, B, Cet D, par z,,z,. z, ot 2, les affixes respectives des points M,,M,,M, et M,. Supposons le quadrilatére ABCD de sens direct. 2,(1~i) + 5(1 +9) * Démontrer que AM,B est un triangle rectangle isocéle en M, si et seulement si z, =~ —~"# * 7 2 + A quelles conditions les triangles BM,C, CMD et DM,A sont-ils rectangles isocéles respectivement en. M,, My et M,? + En déduire que * Conclure. ei az, Que se passe we-E xercices LZ 3.a Calculer et écrire sous forme algébrique les racines carrées des nombres complexes sui- vants. a) 15-8 bp 2c) 44ila dy - 3.b Résoudre dans € les équations suivantes. a) it+2—3+i=0 b) 24s + (4-Sin+3-i=o. Soit ’équation (B) #8 + (1-De? + (4-ie-4i = 0, 1, Verifier que i est une solution de (), 2, Trouver un polyndme P du second degré tel que: 29+ (1 - iz? + (4—i)z 41 = (2 JPL). 3. Résoudre I'équation (B) dans €. 1. Exprimer cos4x en fonction de cosx, 2. Exprimer sin5x en fonction de sin. Linéariser a) costx + sin’x o} cos*xsin’x b) sinte + sinte d) costx sinte. 3.f — Résoudre dans R les équations suivantes. a) cosie + 2cosax + cos = 0 b) sine + sind + sinzx + sinax = 0 6} cos2x + costx = singx ~ sinsx d) sinax— sin2x = sinr. 3g 3.h il lorsque le quadrilatére ABCD est de sens indirect ? POO o ALPPA Ma, Dans chacun des cas suivants, déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transformation du plan qui au point M dl'affixe x associe le point M’ d'alfixe 2" b) z= e*n 42-4 LTDA Q) 2'=—2424i ioe, B et=-Fae2-i dd) a=~izt iti. Dans chacun des cas suivants, déterminer et représenter l'ensemble des points M dont I'af- fixe z vérifie la condition indiquée. B)|s—34i Ete} d)argliz +i) a) |Z~1+2i| =3 o) arg(z = 3) ~ Fler. Dans chacun des cas suivants, déterminor et représenter l'ensemble des points M dont I'af- fixe z vérifie la condition indiquée. a) |z-2+i] b) |z-2+il = Iz] A tout nombre complexe x, différent de 2 ‘on associe le nombre complexe : ge EESoBi Déterminer les ensembles de points M d'affixe ztels que 4@)Z soit un nombre sé ; 5) Z soit un nombre imaginal e pur.Z e 7 Exercices (0.¢,,€). APPRENTISSAGE Etude algébrique des nombres complexes 1 Kicrire sous forme algébrique les nombres com- plexes suivants. oes) (3-00 +21) 4 Gases @ Déterminer les parties réelle et imaginaire des ‘nombres complexes suivants. (344 ») @-1P 0S d) (344i? (2-1) 3 Pour quelles valeurs du nombre réel x le nombre complexe [10 — x + i(2 + a)\(x — i) estil un ‘nombre réel ? un nombre imaginaire pur ? 4 Vorifior que: B-i \a+i 5 1. Calculer 1°, if et i8, En déduire i" et i 2.Calouler 141 +i +38, puis i + 27+ 7" 4 2, 3. Caleuter Si ot BHF 6 fcrire sous forme algébrique le conjugué des nombres complexes suivants. > ant a) (4-43) +9 oe Q-i2 +i) (2-390 +i) 0 Fics aCe ae bt 3-21 7 Solt 5, = Seri 2 5+ 7i Démontrer, sans calcul, que z,~ 2, est un nombre réel ot z, +, un nombre imaginaire pur. 8 Calculer le module des nombres complexes suivants. 5 +7iN(4-2i) G+ 47 +50 76 Nombres complexes 10 Résoudre dans C* les systémes suivants. yf rie iz'= 245 (4 Det @-ie'=7-44 ane 142i G-iz ir Etude trigonométrique des nombres complexes 44 Dans chacun des cas suivants — déterminer le module et un argument de 2; —on déduire le forme algébrique de z. dj x= +iP e) s=(-i* a+ ila 2 +ij2)* ie are ae) 12 soit x, et 4 =1-i. 2 4) Déterminer le module et un argument de z, et 2. b) Ecrire sous forme algébrique et trigonométrique le quotient 2. en déduire je cos, ot sing, c) En dédutire les valeurs de cos, ot sin #5. 43 ferire sous forme exponentielle les nombres complexes suivants a) (-1-ii B) (3 +E 141/93) fe qd 10 * 444 Soit z un nombre complexe tel que : = 2cos8, Démontrer que pour tout entier naturel n, on a + 4 a+ 3 = 2o08n0. r 4 Saiyan fen Seis «@) Beriro sous forme exponentielle 2, et z;- 15 Soit x,b) En déduire la forme algsbrique des nombres com- aepereaest Zar ay plexes : 2,2, 16 Soit | = cos@E+ isin®® ot u= 1+). 1, Demontrer que : 1 +}+)*'=0. 2. Caleuler u* (x N*) en fonction de n. 17 Soit | = cos@E+ 1sin%& 4, ferire i en fonction de j puis démontrer que tout nombre complexe z peut s'écrire sous la forme z=a+jP(@ER PER). 2, Déterminer une relation entre @ et B pour que le nombre complexe a + jB (a € &, B © ®) ait pour modu- let 48 1. Déterminer le module, un argument, Ia partie réelle ot la partic imaginaire des racines 4-Jemes de ~i 2, Placer dans le plan complexe les points images de ces racines. 3. Calculer la somme et le produit de ces racines. 19 1. Calculer : (2 + 1°. 2. En déduire los racines cubiques de 2+ 111. 20 Déterminer les nombres complexes vérifiant 8i, puis représenter leurs images dans le plan. 21 soit 2, la suite définie dans C par mritiet VnENz,,=- 25, 4, Démontrer que (|, |), <1 est une suite geométrique, dont on précisera le premier terme et la raison. 2, Exprimer arg(z,) en fonction de n, puis x, en fonc- tion de x, et n 22 soit n un entier naturel. On pose: = Scoske ot B=Ssinke 1, Calculer et écrire sous forme exponentielle A + iB. 2. En déduire des expressions plus simples de A ot B. Résolutions d’équations 23 Calculer ot écrire sous forme algébrique les racines carrées des nombres complexes suivants. a)%= 5-121 b)z=- oc} + 24i, 4 1. Résoudre dans © l'équation : 22 — 2iz ~ 2, On désigne par z, et #, les solutions de cette équa- tion, avec Ro(s,) > Relz,) Galouler +22, + 32 5, — 2)" 5 Gy" s Ge). 25 1. Calculer : (1 + 8i). 2, Résoudre dans € 'équation (2+ 02-4 2i)z+ 53-1) 26 1. Résoudre dans C les équations B-ars54ie+=0 (G-42+ 5+ @+1%=0 (2). 2, Bn déduire qu'il existe quatre nombres réels a, b,¢ ot d que l'on précisera tels que pour tout nombre réel.x, on a:G2-ax45)+ (e+ P= tar + Dee + or+d) 97 Résoudre dans € les équations sumvantes et représenter graphiquement les images des solutions. a) - (2 +1=0 b) B+ x8 +1 =O. 28 Soit P le polyndme défini par Pla) = 2° — 32? + (3 - i) - 211 =i). 1. Déterminer trois nombres complelxes a, b et ¢ tels que : Pla) = (& - 2){az? + bx + 0) 2. Résoudre dans € ’équation : P(e) 29 SoitP le polynome défini par: Plz) = 2! + (5 — 2i)z® + (8 - 10i)z* + (6 — 16i)z - 121. 4. Verifier que : P2i) = PC 3 2. Determiner un polyndme Q du second dog tel quo our tout nombre complexe z, on a: P(z) = lz? + (3 - 2i)z - GiJQL2). 4, Résoudre dans € Véquation: PC 30 Soit P le polynéme défini par P(g) = 28 - (11 + 2i)2? + 2(07 + Tide — 42. 4, Démontrer quill existe un nombre réol « solution de equation : P(z) = 0. 2, Déterminer le polynéme Q tel que : Pla) = (2a) QU) 3, Résoudre dans € V'équation : P(2) = 0. 311 Soit P le polynéme détini par : Pla) = 23 — 2(1 + 2i)z? + iz + 31 ~ ai). 4, Démontrer qu‘il existe un imaginaire pur if solution de l’équation : Pl 2, Déterminer Ie polyndme Q tel que : PC) = 3. Résoudro dans © P6quation : P(z) = 0. —1B)QK), Transformations et nombres complexes 32 Soit les points a(-?) et al 2): Dans chacun des eas suivants * donner l’écriture complexe de Ja transformation ; + déterminer Vimage de A par la transformation. a} Symétrie de centre Q. b) Homothétie de centre © et de rapport - 4. z o} Rotation de centre 0 et d’angle 33.1, Donner I’écriture complexe des transforma- tions suivantes a): symétrie par rapport a la droite d’équation x = bb): symétrie par rapport 8 la droite d’équation y 2, Donner I'écriture complexe de ses’ et s'es. Bn déduite que sos'=s'es et préciser la nature de cette transformation, 34 Dans chacun des cas suivants, déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transfor- mation dont on donne I’écriture complexe. a) x= 7-43 bj x -H+2 c) =—4r410-5i dd) x'=e #2414 2-1 35 Soit f la transformation du plan dont l’écritu- Fy + 4/3 - 23. ro complexe est :# Nombres complexes 7741, Déterminer le nombre complexe z, tel que t a1, 2403 (2~ 2). 2. En déduire que f est la composée d’une homothétie et d'une rotation de méme centre, que l'on précisera. Configurations planes +36 Soit « un nombre complexe non nul et j= e?. Démontrer que les points A(a), Bfja) et C{f7a) sont les sommets d'un triangle équilatéral de sens direct. 37 Soit AG +i), BI2i), Cle - 2). 4. Placer les points A, B et G ot démontrer que le tri- angle ABC est rectangle et isocele. 2. Déterminer l'affixe du point D tel que ABCD soit un ‘parallélogramme. Placer le point D. 3, Déterminer V'affixe du point B, symétrique de A par vapport au miliou de {BC} 3B Soit A, B et C les points d’affixes respectives ~ 4-2, 142i ot Fe 64 41. Bémontrer que B est le milieu de (ACI. 2. Déterminer les affixes des points D et E tels que ADCE soit un carré de sens direct. 39 Soit A, B ot C les points d’affixes respectives 142i, 241 ot 2+ (8+ (1+ 3). 41, Démontrer que le triangle ABC est rectangle en B et déterminer une mesure des angles BAC et ACB 2, Déterminer le point D, symétrique de A parrapport 8 B. (Quelle est la nature du triangle ADC? Soit les points A(- 1 + i), BC 1-1), Ci) et De -2i). 1. Etudier la nature des triangles ACD et BCD. 2, Démontrer que les points A, B, C ot D appartiennent ’un méme cercle dont on précisera le centre et le rayon, Lieux géométriques 1 Déterminer et représenter les ensembles de points M du plan dont Vaffixe x vérifie la condition indiquée. a) |z+z-11=4 c) arg(3i-2)=0 [2] vyix e) are(z Ete) ‘AQ Déterminer les ensembles de points M dont Valfixe z vérifie la condition indiquée. a) |z+5-2i| = |z—-2+il b) lz+1+il = |32-9-3i) b) [z-2-1+il d) arg@—3 +i)= © (r) f) argls? — 4) = argle + 2) [2n] ABA tout nombre complexe z distinct de i, on associe le nombre complexe Z tel que : Z ee Déterminer et représenter les ensembles de points M du plan dont Vaffixe z vérifie la condition indiquée. Zest un nombre réel strictement positif. 5b) Zest un nombre réel strictement négatil. ¢)Zest un nombre imaginaire pur. 78 Nombres complexes AMA tout nombre complexe x distinct de-1 + 21, on associe le nombre complexe % tel que 244i z+1-a Déterminer les ensembles de points M dont Vaffixe # vérifie la condition indiquée. a) |Z Biz ¢) Zest un nombre réel. d) Z est un nombre imaginaire pur. 45 Determiner et contruire l'ensemble des points du plan dont l'affine z vérifie la condition indiqué a) m+ ile-2)-3= 5) ay 46 Déterminer Yensemble des points M dont V'af- fixe 2 vérfie la conditi a) (@-1- 9-141) + 2il 2 = (1+ iF 7 Déterminer et contruire l'ensemble des points du plan dont Laffixe z vérifie la condition indiquée. a) #25 est un nombre rél. 4-(e42)1 1 ) b) est un nombre réel. 1 i+de- TO PET AB Déterminer le module ot un argument dos nombres complexes suivants. yt cosa. + Is T+ cosa —isina a) »@e 10x. 1se® 49 Soit « un nombre réel tel que—- est un nombre réel. c) En déduire que Of_est_un vecteur directeur de la bissectrice de langle M,OM,, 57 Soit A et B les points daffixes respectives 1 et 2 A tout nombre complexe z distinct de 2i, on associe le z1 nombre complexe Z. tel que: Z 1. Déterminer l'ensemble (,) des points M daffixe x tels quo : arg(Z) = [2n}. 2. Déterminer ensemble (€,) des points M d’affixe 2 tels que: [Z| = 2. 3. Démontrer que (¢,) et (G,) ont un unique point com- mun dont on précisera 'affixe. 5B soit A le point d'affixe 21 ot f Yapplicetion du plan dans lui-méme qui A tout point M d'alfixe z, dis- tinct de A, associe le point M' daflixe 2" telle que: in 5 z= 41. Démontrer que f adimet deux points invariants. 2, Démontrar que f est bijective et déterminer son application réciproque. 3, Démontrer que Ia droite de repére (0, @), privée de ‘A, est globalement invariante par f 4. a) Démontrer que : |2’~ 2i| |z~2i| = 9. b) En déduire l'image par f du cercle () de contre A et de rayon R. Déterminer R pour que (6) soit globalement invariant pare 59 Soit A et B les points daffixes respectives 1 et ~1et f application du plan dans lui-méme qui & tout point M d'affixe x non nulle associe le point M’ d’affixe Z telle que: 2’ =1. 1. a} Déterminer et construire l'image par f du point C Gialfixe 1 + i Nombres complexes 79+) Démontrer que pour tout point M et son image M’, la droite (AB) est bissectrice de Tangle MOM’ et que OM xOM' = 0A*. 2. a) Verifier que : « (F#2_1\(*2", 1) - (2-2. vzec:,( 5 1) fea ) 1b) Soit Ile milieu de [MM') Démontrer que IA x IB = IM? et que pour tout point M distinct de A ot B, la droite (MM) est bisseetrice de angle AIB, 60 Soit A ct B les points d'aflixes respectives 1 +i et 3. A tout point M d’affixe 2, distinct de A et B, on associe, s'ils existent, lo(s) point(s) M’ d'affixe 2’ tells) 224 maginaire pur ot 4=1=} que est réel. z= 1-1 1. Donner une interprétation géométrique de ones) eals=1=1) 2, Démontrer géométriquement qu'il existe un cercle (©) tel que si M (€), alors M’ existe et est unique. Construire alors Pimage M’ d'un point M donne. 61 Soit A et B deux points d'affixes respectives a eb. 1. Démontrer qu'il existe un unique point M_dont ‘affixe x vérifie | ot ang(2=9) =~ & ton Valixe 2 véifie : aot arg(% =P) «— (ae 2, Construire co point et calculer son affixe lorsque : 442i et b= 2-1. 621. Résoudre dans € les équations : ia @ @y-1 @. 2. Soit n-un entier naturel non nul, a un nombre com- plexe et équation (&): (@=)" =a eri 80 Nombres complexes On désigne par P, Qet M les points daffixes respectives i, tet 2 4) Démontter que si x est solution de (E), alors : b) Démontrer que si (E) admet au moins une solution réelle, alors : a|= 1 ¢) En déduire que si (B) admet au moins une solution réelle, alors toutes s0s solutions sont réelles. 63 Soit léquation (8) B+ le +22 -224+1=0 (2 EC). 4. Démontrer que si 2, est solution de (E), alors %, est solution de (E). 2. a) Déterminer les nombres réels a et b tels que : ©) © aA(z- t+ 0-4) +5]=0. bj Résoudre dans © Véquation Z? + aZ + Véquation (E) 3. Démontrer que les images des quatre solutions do (B) appartiennent a un méme cercle (‘) dont on précisera le centre et le rayon. 0, puis 64 Soit I'équation (E) : 2° = 1. Résoudre dans C I'équation (B) et représenter les ‘images des solutions. 2, Démontrer que la somme des solutions de (B) est ot en déduire que: cos®® + cost =- 4. nulle et en déduire que: cost + cost = - 5 3, Démontrer que cost est solution de I’équation : 4K? + 2X En déduire la valeur de cost 4. Soit 'équation (6°) : (1) = (@ +1) (2 € ©) a) Démontrer quo si 1 est solution de (6), alors : o. fz 41 En déduire que les solutions de (B") sont imaginaires pures. 1b) Résoudre (5").Lsométries du plan — Applications affines x Introduction D... les classes précédentes, nous avons étudié certaines iso- métries du plan (translations, symétries, rotations) et utilisé ces transformations pour rechercher des lieux géométriques, résoudre des problémes de construction et démontrer des propriétés. Dans ce chapitre, nous nous proposons de compléter cette étude en déterminant les autres isométries du plan et en classant len- semble de ces isométries & partir de deux critéres : les points inva- riants et effet sur les angles orientés. La derniére partie du chapitre est consacrée étude générale des applications affines du plan. = a ered a | | Ee > ZS r | | 1. Composition disométries .....:.0.0: 82 Ww LI p N4 V we Z| Sera ic area 2. Classification des isométries du plan a 86 3. Applications affines iteg meas Oe Isométries du plan — Applications affines 81—1. composition d'isométries sous __4.4,, Composition de symeétries et translations E ess «+ Soit (A) et (A°) deux droites paralléles, O un point de (A) et O' son projeté orthogonal sur (W’). La composée s,.05, des symétries orthogonales d'axos respectifs (A) et (A) est la translation de vecteur 200. Exemples ‘ABCD est un carré do sens direct et de contre O. * Sine) °Stan) = bane * * S(a)°Scam = FA. * Spq°8tag) = Ne.- + sen%Suq=Ton _ (symétrie de centre O)- (quart de tour direct de centre A) ; (quart de tour indirect de contre C) 5 muna Composée de symétries orthogonales Les propriétés suivantes ont été établios en classe de prem! + Soit (A) et (4°) deux droites sécantes en un point O, de vecteurs directeurs respectifs wetu. La composée s,,08, des symétries orthogonales d'axes respectiis (A) et (A’) est la rotation de centre O ot d’angle 2{t, ). ummm Décomposition de translations, de rotations Los propriétés suivantes ont également été établies en classe de promi aos + Soit t; une translation de vecteur dnon nul. Pour toute droite (4) de vecteur normal i, il existe une droite (4’) et une seule telle que = 8,28, =f Exemples ‘ABCD est un carré de sens direct et de centre O, I et J sont les milieux respectifs de [AB] et [CD]. © tai = Sncn?Sun = Sen °Siam) + (a5) °S¢D) + * Mp, 3) = San?SHo * No, - 9 = Son°Sean1 = SaaS 82 Isométries du plan — Applications affines + Soit ro, ., une rotation de centre O et d’angle 0. Pour toute droite (4) passant par O, il existe une droite (4°) et une seule telle que : 34°84=Fo,aymmummm Composée d’une symétrie orthogonale et d’une translation (4) est une droite de vecteur directeur i. Soit M un point, M, son image par t,,, M’ l'image de M, pars, Mo a wt et M, l'image de M par s,. « Démontrer que : t;;(M,) = M’. * En déduire que : t 08, = set, + Démontrer que la transformation s,et,; n’admet pas de point invariant. Cette étude justifie la définition et la propriété suivante Soit (A) une droite de vecteur directeur w. On appelle symétrie glissée d’axe (A) et de vecteur vila composée de la symétrie orthogonale d’axe (A) et dela translation de vecteur vi. Ona: Une symétrie glissée n'admet pas de point invariant. Les propriétés suivantes précisent la nature de la composée d’une symétrie orthogonale et d'une trans- lation. a) Soit (A) une droite et un vecteur non nul. + Si test normal (A), alors t,; os, est une symétrie orthogonale. + Si n'est pas normal a (4), alors ty os, est une symétrie glissée, Demonstration guidée Soit O un point de (A) et A le point tel que : OA =a. Désignons par : A He projeté orthogonal de A sur (A), Tle milieu de [AH], a) uw (4) la paralléle & (4) passant par I + Démontrer que : 8.08, = tax. + Démontrer que : ty 084 a © Conclure, 2 Ht ey, —1.2. Composition de rotations et translations mummmm Composée de rotations La propriété suivante a été établie en classe de premiere. Soit r et r’ deux rotations dangles respectifs . et «’, + Si @+ @’ + 0, alors r’cr est une rotation d’angle o. + a’. = Si @+ @' = 6, alors r'or est une translation. * Isométries du plan - Applications affines 83Exemples ‘ABC est un triangle équilatéral de sens direct et B’ est le milieu de [AC]. * g, 22%, 3 2st une rotation dangle & De plus: fp 2=Sam?Sec ie, 3)= Saci*Sacr 3 c Done ty, 252% 25) Sani°8iaa =F Tea By ay Fa. 29%, 984 ne rotation dangle, c'est dir une symétie centrale. Do plus =m 26) =Saq°Sian) Mw.) Stani°S5 Done : ty, 24 °%o, 3 = Sian°Sen = Sa IVY rour détorminer la composée f9/PFraq de deux rotations de centres distincts A et B. on pout ‘utiliser les droites (A) et (4°) telles que: Fiq,) = Sans &t Ting = Ss°Sca0) Ona: Tapehaw = Ses ‘ummm Composée d’une rotation et d’une translation ey ata Soit r une rotation d’angle o. non nul et t une translation. tor est une rotation d’angle 0. Demonstration Soit M et N deux points distinets. Sons i T Posons : 1M) = M,,t(N) = Ny, t(M,) = M’ et t(N,) = N’ NINE ae D'aprds los propristés caractéristiques des rotations et des translations, on @ (MN, M,N) = @ et (M,N, MN) = @ done : (MI MN, M,N,) + (M,N), MN’) = @ De plus : M’N’ = M,N, = MN. Done, tor est une rotation dangle a. Cette démonstration ne donne aucune indication sur le centre de Ia rotation Construction du centre de la rotation tor Soit O le centre de la rotation r et ile vecteur de la translation t + sid= 6, alors: ter= « Si 0, construisons les droites (@), (A) et (4’) telles que a —(@) est la droite passant par O et de vecteur normal wf; r= 8y25, et T= 5y285- Ona: ter = 5,08. (@) at (A) sont sécantes en O, (2) et (A") sont paralléles ; donc (A) et (a) sont sécantes en un point A- Désignons par et w des vecteurs directeurs respectifs de (A) et (4’). est aussi un vectour directeur de (2) ; donc : 2(8, #8) = @- On en déduit que ter est la rotation de centro A et d'angle a. 84 Isométries du plan - Applications affines