You are on page 1of 101
[hollection 1 nter Ditricaine de M athématiques 7 sous la direction de Saliou Touré Professeur a l'Université 5 sane Abidjan Tairou ALASSANE Abdou Khadre BARRY Jules N’DA KOUADIO. Olivier Théodule RAZAFINDRANOVONA Paul REY Julien SANHOUIDI ss Soma TRAORE Joseph TSOUMTSA idéo d’harmoniser les programmes de mathématiques entre les pays francophones ’Afrique et de l'océan Indien remonte a l'année 1983 oi fut organisé par lIRMA, a Abidjan, le premier sémi- naire harmonisation. Depuis, d'autres séminaires ont suivi : en 1985 4 Cotonou, en 1988 A Conakry et en juin 1992 4 Abidjan avec la participation de 20 pays. PARTICIPATION DES DIFFERENTS PAYS BENIN Comores GUINEE Rep. Dé. Conco Burkina Faso Conco MAabaGASCAR -Rwanpa BURUNDI Core D'Ivoire MALI SENEGAL CAMEROUN Dypoutt Mavritanie ‘TCHAD, CENTRAFRIQUE GABON NIGER Toco “Lagi Jogique, souhsitse par tous los participants, est V'élaboration d'une Collection, Inter Africaine de manuels de mathématiques pour ’enseignement secondaire. Des rédacteurs de tous les pays participent a la réalisation de ce projet. Un comité de coordination travaille avec les cel- lules nationales mises en place dans chaque pays. GOMITE DE COORDINATION _ Valere BONNET Missa COULIBALY Gérard DUBOS: ‘autres séminaires de concertation ont réuni les responsables de ces cellules, & Libreville en 1993, 4 Ndjaména en 1994, 4 Yaoundé en 1995, 4 Antananarivo en 1996, A Dakar en 1997, Niamey en 1998 et & Nouakchott en 1999. ISSN 1248-587-X ISBN 2-84-129554-0 © BDICEF 1999 Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays. Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes dos articles L. 122-4 et L. 122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées a l'usage privé du copiste et non destinées a une utilisa- tion collective » et, d’autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple et d'illus- tration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du Cenire frangais dexploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une contrefacon sanctionnée par les articles 425 ot suivants du Code pénal. PREFACE ans un monde qui évolue rapidement, la maitrise et l’approfondissement des mathématiques D pparaissent comme une condition indispensable au développement des nations, plongées quelles sont dans l’ére de la haute technologie et de la mondialisation des marchés, Voila pourquoi les mathématiciens africains ont commencé, dés 1983, & organiser des réunions de concertation sur les problémes posés par l’enseignement des mathématiques qui jouent un réle essentiel dans la préparation dos jeunes aux défis de l'avenir. La Collection Inter-Africaine de Mathématiques que nous proposons aujourd’hui aux éléves de l’Enseignement Secondaire des pays francophones d’ Afrique et de I’'Océan Indien est le fruit de cette collaboration franche et fraternelle qui a abouti, au mois de juin 1992, a l’élaboration et A Vadoption par tous ces pays des programmes des premier et second cycles de I’Enseignement Secondaire. Elle a pour objectifs majeurs : ~ Vharmonisation de la pédagogie des mathématiques et la mise & la disposition des élaves et des enseignants africains de manuels de qualité tenant compte du milieu socioculturel africain en tant que support et véhicule privilégiés des concepts mathématiques ; ~ Vacquisition par les élves des bases d'une formation mathématique solide qui leur per- mettent d’analyser une situation, de conjecturer des hypotheses et de les valider ou non & lépreuve des faits ou du raisonnement, de recourir aux modéles mathématiques qu’ils connaissent et de dégager une conclusion ; ~ la diminution du coat du manuel pour permettre la réalisation d'un vieux réve : un éleve, un livre. Les ouvrages de la Collection Inter-Africaine de Mathématiques, rédigés par des équipes denseignants, de chercheurs ot de responsables pédagogiquos africains, belges et francais, s'ap- puient sur l'environnement des éleves pour les motiver, Ies faire agir, les amener & comprendre et a agir de nouveau, de manidre autonome et oréatrice. Les contenus adoptés et les méthodes péda- Bogiques préconisées ont été systématiquement expérimentés dans plusieurs pays avant que ne soient entreprises les rédactions définitives. Conformément & notre conception de l'enseignement des mathématiques, nous n’avons pas voulu présenter les legons sous forme d’exposés théoriques, mais comme des séances de travail au cours desquelles des activités de calcul, de dessin, de lecture de documents (le plus souvent empruntés au milieu africain) sont mises en ceuvre pour solliciter et provoquer constamment la participation active des élaves. Insérés dans les legons, des exercices d’application immédiate permettent l'assimilation des notions étudiées. Placés a la fin des chapitres, des exercices d'entrainement et d’approfondisso- ment permettent aux éléves d’éprouver leur compétence et aux professeurs d’évaluer leur ensei- gnement. Nous exprimons notre gratitude aux différents Ministres chargés de I'Education dans les pays francophones d'Afrique et de l'océan Indien, ainsi qu’aux responsables de la Coopération Francaise et de la Goopération Belge qui, par leur compréhension, leurs encouragements et leur soutien constant tant moral que matériel, nous ont permis de réaliser ces ouvrages dans les meilleures conditions possibles. Enfin, nous espérons que ce manuel répondra au mieux a l'attente et aux besoins des utilisa- teurs (professeurs et éleves). Afin d’en améliorer les prochaines éditions, nous accueillerons avec Teconnaissance les remarques, les critiques et les suggestions qu'ils voudront bien nous faire et, par avance, nous les en remercions, Saliou Touré a ARITHMETIQUE 1. Les ensembles N et 2 2, Divisibilité dans Z 3, PPCM et PGCD de deux entiers relatifs 4, Nomabres premiers CALCUL VECTORIEL ... eee egerr) 4. Barycentre de n points pondérés 2. Lignes de niveau 2, Produit vectoriel 35 =) NOMBRES COMPLEXES . 1. Enude algébrique 2. Bud trigonométrique 3. Utilisation des nombres complexes ISOMETRIES DU PLAN APPLICATIONS AFFINES 11, Composition d'isométries 2, Classification des isométries du plan 3. Applications affines ct Sy SIMILITUDES Sa 1, Similitudes diroctes du plan 2. Similitudes directes et problames de géométrio 105 APPLICATIONS DE L:ESPACE, 123 1. Projections 2, Translations ot homotheties 3, Symétries orthogonales Sy conrques ss 1. Etude générale des coniques 2 Etude de la parabale 5. Etude de ellipse 4. Etude de Mhyperbole 147 (by PRosasitttés .... eee 1. Analyse combinatoire 2, Calouls de probabilités 3, Varinble aléatoire — § MMAIR” ~ (G)) untss ex conmmvurré 1. Limites dune fonction 2, Etude d'une branche infinie 3. Continuité d'une fonction DERIVATION - ETUDES DE FONCTIONS 1. Derivation 2. Etudes de fonctions PRIMITIVES : FONCTION LOGARITHME NEPERIEN 1. Primitives d’une fonction 2. Fonction logarithme népérien 3. Fonctions comportant In 44. Logarithme décimal FONGTIONS EXPONENTIELLES: FONCTIONS PUISSANCES. 1. Fonction exponentielle 2, Fonctions comportant exp 3, Fonctions puissances 2 E} SUITES NUMERIQUES wenn 1. tude globale d'une suite numérique 2: Limite d'une suite numérique 3. Compliments sur les suites INTEGRATION rennet 1. Intégrale d'une fonction continue 2, Techniques de calcul intégral 3. Applications du calcul intégral EQUATIONS DIFFERENTIELLES 1. Généralités 2, Bquations du type yay = 0 5, Equations di type 4” + ay" + by =0 [fi Prowuiaes De suvtitise 193 aia 233 258 275. 205 32 335 350 Arrithmétique \ Introduction v L crithmétique est un des secteurs scientifiques les plus anciens et les plus féconds. Fondée essentiellement par les pythagoriciens pour qui tout était nombre, elle a connu de grands progrés sous impulsion de Fermat, Euler, Lagrange, Gauss et Legendre. longtemps considérée comme a branche la plus abstraite et la moins utile des mathématiques, elle connait aujourd'hui de nom- breuses applications en informatique, en électronique et en cryp- tographie. La spirele d'Ulam (voir p. 25), 1. Les ensembles Ni et Z 6 2. Divi dans Z i: 12 3. PPCM et PGCD de deux entiers relatifs ... motel A. Nombres premiers ee Arithmétique 5 1.1. ensemble N N désigne l'ensemble des entiars naturels et N* l'ensemble des entiers naturels non nuls. Ona: N=l0;1;2:3;.smjn+13.) ot N*=N\ (0). summem Addition et multiplication dans 'N est muni de deux opérations : — Y'addition, notée +: ~ la multiplication, notée x Pour tous entiers naturels a et b, a + b ot ‘axb sont des entiers naturels ; on dit que addition ot la multiplication dans N sont des lois de composition internes. Addition dans NL Multiplication dans N) a+0=0+a=a axi=ixaza 0 est dlément neutre pour +|1 est élément neutre pour x at(b+e)=(atb)+e 4 est associative ax(bxo)=(axb)xe x est associative axb=bxa x est commutative at+b=bt+a Les propriétés de l'addition et de la multi- + est commutative plication dans N sont résumées dans le tableau ci-contre ot, b et c désignent des entiers naturels. Lorsqu’il n'y a pas d’ambigutté le produit axb est noté : ab. ax(b+c) =axbtaxc x est distributive par rapport a+ a+c=b+c>a=b axc=bxe2a=b (cen) (cEN*) |r UG at+b=0=>a=b=0 axb=134a uusumm Ordre dans N On définit dans N une relation, notée s, par: V(a;b) EN* (asb = JcEN Cotte relation posséde les proprités suivantes, dont la démonstration ost immédiate. Pour tous entiers naturels a, b et ¢ on a+ =a+c. sasa a b—aEN). Cette relation est une relation d’ordre total. 8 Arithmétique Nous admettons les propriétés 1 et 2 suivantes. Gea Soit a ot b deux entiers relatifs. * Pour tout entier relatif.c, on a: asb @atcsbtc, + Pour tout entier c strictement positif, on a: a axc>bxe. Bon + Toute partie non vide et majorée de Z admet un plus grand élément. + Toute partie non vide et minorée de Z admet un plus petit élément. Exemple Lensemble (n € Z, (n + 2)? <6) est borné. Son plus grand élément est 0 et son plus petit élément est — 4. Propriété 3 Soit a et b deux entiers relatifs tels que : b #0. existe un entier relatif n tel que : nb 2 a. On dit que Z est archimédien. Demonstration ~sia20, il suffit de prendre: n =a; ~sia<0, il suffit de prendre : n = 0. 2° cas: b<-1 On a:~b>1; donc il existe un entier relatif m, tel que : m(—b) >a, 1 suffit done de prendre : n = — m. mmmmmm Division euclidienne dans Z Soit a ot b deux entiers relatifs tels que : b +0. Mexiste un unique couple (q ; r) de Z x N tel que: a = bq +r et 0 |bl). De plus :|r’=r| =[b||q’- ql s donc: q’ = get r’=r. bg +r,a=bq'+r',0 |a| < |b| et bdivisea= |b] < lal ; done : (a divise b et b divise a) = |al = |b]. Bene Soit a, b et c trois entiers relatifs (a + 0). Si a divise b etc, alors pour tous entiers relatifs p et q, « divise pb + qc. On dit encore que a divise toute combinaison linéaire de b et c dans Z. Cette propriété découle immédiatement de la définition de la divisibilité. Exemples + La somme ou la différence do deux entiers relatifs pairs est un entier relatif pair, * Le produit d'un entier rolatif par un entier relatif pair est un entier relatif pair. mummem Ensemble des multiples d’un entier relatif Soit b un entier relatif. Les multiples deb sont les nombres : ..., b x (= 2), bx (~ 1}, bx 0, b x 1, bx 2, .. Ces nombres sont de la forme : bke, ob k EZ tion Lensemble des multiples de b (b € Z) est noté bz. Exemples ° az °1Z=Z a 237 © 02 = {0}. Pour tout entier relatif b, (b2, +) est un groupe commutatif. samme Ensemble des diviseurs d’un entier relatif Notation Soit a un entier relatif, On note : (a) l'ensemble des diviseurs de a. Exemples = G4) Pour tout entier relatif a non nul, %(a) est un ensemble fini non vide. 2.2. Congruence modulo n (n € N*) ummm Définition et propriétés immédiates Soit n un entier naturel non nul, a et b deux entiers relatifs On dit que a est congru b modulo n si a—b est un multiple de n. On écrit : Exemples fio); ¢-81=0[9) Remarques *©a=0|n] © amultiple den; *a=b [n] > a—b multiple den; «sir désigne le reste de la division euclidienne de a par n, alors : 5 (71. =rinl. Les propriétés suivantes sont des conséquences immeédiates de la définition. Bae Soit n un entier naturel non nul, a, b et ¢ trois entiers relatifs. =aln} (la relation de congruence modulo n est réflexive) + Sia=b [nl, alors b= a [n} fla relation de congruence modulo n est symétrique) +Sia=b{[nletb=c [nl, alorsa=c{n) fla relation de congruence modulo n est transitive). sama Autres propriétés Beal Soit n un entier naturel non nul, a et a’ deux entiers relatifs, r et r’ les restes respectifs des divisions euclidiennes de a et a’ par n. Ona:aza’ [nl r=r’. Démonstration Désignons par q et q’ les quotients respectifs des divisions euclidiennes de a et a’ par n. ng +r et OSr py. « Tlexiste deux entiers naturels non nuls a” et b” tels que : #, = kaa” ot 1, = kb”. Ona: aa” = bb”; aa” est un multiple commun a @ et b, donc : aa” =u. On en déduit que : , 2 ku. * Ona: ky2y, et w, 2 ku. Done : PPCM(lea ; kb) = kPPCM(a ; b). Exemple PPCM(120 ; 168) = PPCM(24 x5 ; 24 x7) 24 x PPCM(GS ; 7) = 24 x 35 = 840. 3.2. PGCD de deux entiers relatifs uusmsan Définition et propriétés Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. Liensemble des diviseurs communs a a et b, noté &(q ; b), contient 1 et est fini. Il admet donc un plus grand élément, strictement positif. Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. On appelle plus grand commun diviseur de a et b, et on note PGCD(a ; b), le plus grand élément de ‘@{a ; b). Exemples *Ona: 3024 2324) @(80) = | 30; ~ 155 : 5; 30} (24 ; 30) Done : PGCD(24 ; 30) * Déterminer le PGCD de 5 et 12. Ona: BS) = [-5;—1; 05155) et 5 ne divise pas 12. Done : PGCD(5 ; 12) Remaraues © Pour tous entiers relatifs non nuls a et b, on a: PGCD(a ; b) = PGCD(\al ;|bI . Dans une recherche de PGCD, on peut done se ramener a Ia recherche du PGCD de deux entiers natu- rels non nuls. ‘* Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a: 1 PGCD(a ; b) < Min(a ; b). * Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a: PGCD{a ;b) =b <= be Ala). 18 Arithmétique Propriété 1 Soit a et b deux entiers naturels non nuls et 5 leur PGCD. On a: D(a ; b) = (6). Demonstration * Soit d un élément de (6). d divise 8 et § divise a et b ; donc d divise a et b. Tout diviseur de 8 divise a et b ; donc : (8) Ga ; b). * Soit d un élément de G(a ; b). Désignons par yi le PPCM de d et 8; ona: 8Sp. est multiple de d et de 6, donc a est multiple de p. De méme b est multiple de 1. H divise a et b ; donc: 1 <8. Ona : PPCM(d ; 8) = 8. Done d divise 8 ; c’est-a-dire : d € (6). + On en déduit que : Z(a ; b) = (3). Exemple PGED(24 : 30) =6 et G24 ; 30) = (6). Soit a, b et k trois entiers naturels non nuls, On a: PGCD(ka ; kb) = kKPGCD(a ; 6). a Demonstration Posons : 5 = PGCD(a:; b) et 8, = PGCD(ka ; kb). * Il existe deux ontiers naturels non nuls a’ et b’ tels que : Ona: ka=k6a’ et kb = kbb’, K6 divise ka ot kb, donc ké divise 8. Texiste un entier naturel non nul q tel que : 8, = qk6 (1). * existe deux entiers naturels non nuls a” et b” tels que: ka = Ona: a= qda" et b = qb” ; 45 divise aet b, donc : g5 <8. On en déduit que : q = 1. ‘* En remplagant q par 1 dans (1), on obtient : PGCD(K $a’ et b = db’, 2” et kb = 8,5" ’b) = kPGCD(a ; b). Exemple On a: PGCD(205 ; 492) = PGCD(41 x5 ; 41 x 12) = 41 x PGCD(s ; 12) = 41. Propriété 3 Soit a et b deux entiers naturels non nuls et 3 leur PGCD. : Un entior relatif m est multiple de 6 si et seulement si il existe deux entiers relatifs u et v tels que : m=au + bo. Il revient au méme de dire que : 8Z = {au + bv, (u ; v) € Z?). Démonstration * Soit u et » deux entiers relatifs, au et bo sont multiples de 5, donc au + bo est multiple de 8. * Considérons ensemble A des entiers naturels qui peuvent s'écrire sous la forme au + bo (u € Z, v eZ). Ona:a=ax1+bx0;donc:a€ A. A est une partie non vide de Ny, elle admet donc un plus petit élément p, I existe deux entiers relatifs u’ et v’ tels que : p = au’ + bv’ Effectuons la division euclidienne de a par p ; on obtient : a = pq + r, avec O 6 > O et r le reste de la division euclidienne de a par b. + Si r=0, alors B(a;b) = 216) + Sir 0, alors G{a;b) = Mb +7). Demonstration +i * Sir40, alors a=bq +r, avec 0 b > 0 et r Je reste de la division euclidienne de a par b. + Si r=0, alors PGCD{a ; b) =b * Si r#0, alors PGCD(a; = PGCD(b ; r). Démonstration On utilise les propriétés précédentes. « Sir = 0, les ensembles (a ; b) et 2(b) sont égaux et ont le méme plus grand élément, Done : PGCD(a ; b) = b. « Sir 0, Jes ensembles 2(a ; b) et Z(b ; r) sont égaux et ont le méme plus grand élément. Done : PGCD( PGCDO 1). Exemple ‘Nous avons vu que : PGCD(492 ; 205) = 41. «Or: 492 = 205 x 2 + 82 ; donc 82 est le reste de la division euclidienne de 492 par 205, On obtient : PGCD(492 ; 205) = PGCD(205 : 82). a De méme : 205 = 82 x2 + 41 ; donc 41 est le resto de la division euclidienne de 205 par 82. On obtient cette fois : PGCD(205 ; 82) = PGCD(@2 ; 41) = 41. On déduit de ce qui préctde une nouvelle méthode de recherche du PGCD, appelée algorithme d’Euclide, Pour déterminer le PGCD de deux entiers naturels a et b tels que a > b > 0, on peut offectuer Jes divisions euclidiennes successives suivantes = eS 3 * division de a par b, pour obtenir a =D xq. + To [avec 0<1r,] 2] 3 SS Lae 7 * Le nombre 2 est premier. On barre |_14 es see Elser tous les multiples de 2 autres que 2. | 2+ | 22° 93 Se | 29 | 30° 31 | ae | ax | ae 28 | 30 | ae ; oo tossns est heats ae As | eee ae | AY | SO a eames or | 52 | 53 38 | 59 | 60" On barre tous les multiples de 3. | 61 | 62 43 | be BY | Ie uc que 8: nm | az | 73 ae | 79 | 20 © On itére le procédé jusqu’a la fin | St | 82" 83 Se 89 | 90" du tableau. |e | 98 38 | 9 | 100 Il existe une infinité de nombres premiers. Demonstration Supposons qu'il n’existe qu’un nombre fini de nombres premiers distincts notés p,. Py, --- considérons le nombre n défini par :n = p,xp,X...Xp, +1. D/aprés la propriété précédente, n admet au moins un divisour premier p. Done p est l'un des nombres p,, Py, --- » Py On en déduit que p divise n ~ p, x p,X ... xP, Cest-d-dire 1. Ge qui est contradictoire avec le fait que p est premier. existe donc une infinité de nombres premiers. Remarque Depuis l’Antiquité, les mathématiciens s'interrogent sur la répartition des nombres premiers. Est-elle réguliére ? Présente-t-elle des particularités ? * Jacques Hadamard a démontré en 1896 qu’il y a environ iw nombres premiers inférieurs dn et que cette approximation est d’autant plus précise que n est grand. * En 1963, Stanislas Ulam place les entiers naturels en spirale, comme l'indique la figure [Ms ci-contre, puis noircit les cases des nombres non premiers. 7 11 obtient une constellation présentant des alignements surprenants, appelée spirale d'Ulam (ef. introduction du chapitre). * Le plus grand nombre premier connu, depuis 1998, est : 23021377 — 4, one ‘Tout entier naturel n, autre que 0 et 1 et non premier, admet au moins un diviseur premier d tel que : 1 137. Donc 137 est un nombre premier. __ 4.2, Décomposition en produit de facteurs premiers mammm Théoréme fondamental Considérons I’entier naturel 14 394 744. I peut se décomposer on produit de facteurs premiers ; en effet : 14 304 744 = 2° x 3 x7 x 134, Plus généralement, nous admettons le théoreme fondamental suivant. Soit n entier naturel (n > 2). * Tlexiste des nombres premiers p,, Pz, --- »P; ot des entiers naturels non nuls 0, dy...» , tels que : n= pytx D2 Xone X pitt Cb Py < Pye * Cette décomposition est unique. Exemple 4872| 2 Pour décomposer 4 872 en produit de facteurs premiers, 2436) 2 ‘on peut utiliser la disposition pratique ci-contre. 1218) 2 On obtient : 4 872 = 2° x 3x7 x29. 609, 3 203| 7 29| 29 2 muse Exemples d'utilisation 1. Détermination de PPCM et de PGCD Déterminer le PPCM et le PGCD de 700 et 16 375. Solution Ona: 700=22x5?x7 et 18375 =3x5*x 7%, Done: PPCM(700 ; 18 375) = 2? x3 x 5° x 7? = 73 500. PGCD(700 ; 18 375) = 5? x7 = 175. 2, Détermination de l'ensemble des diviseurs positifs d’un entier naturel a) Quel est le nombre de diviseurs positifs de 14 553 ? b) Déterminer l'ensemble “) des diviseurs positifs de 14 553. Solution a) On a: 14553 = 3°x 72x11, Les diviseurs positifs de 14 553 sont les nombres qui peuvent s'écrire sous la forme 3% > 7° x 117, ot (0315253), BE (051; Ahetye (051). Te nombre de diviseurs positifs de 14 583 est donc: 4x3 x2= 24. eatels ie b) Chaque divisour positif de 14 553 est le produit de 3 nombres, & raison d’un pata 7" |40) par chacune des trois lignes du tableau ci-contre. avail | | On en déduit que les diviseurs positifs de 14 553 sont + 4x1x1 1x1x11 1x7x1 1x7x11 1x49x1 0 1x49x11 3x1x1 3x1x11 Bx7x1 3x7x11 3x49x1 9 3x49x11 ax1x1 9x1x11 9x7x1 9x7x11 9x49x1 9x49x11 a7xixi. 27xixil a7xyed 27xyxit. 27x40 9927 x49X11, Done: @=(1;3;7;9; 11521; 27; 33; 49; 63 1617 ; 2079; 4851 ; 14 553}. 577,99; 147 ; 189 5 231 ; 297 ; 41 ; 539 ; 693; 1323; 26 Arithmétique 4.3. Travaux dirigés mammmas Le petit théoréme de Fermat® Soit p un nombre premier. 1°) a) Démontrer que pour tout entier naturel i strictement compris entre 0 et p, Ci, est multiple de p. b) En déduire que pour tous entiers relatifs a et b, on a: (a +b)? = a? + b? [p]. 2°) a) Démontrer que: V a € N, a? =a (pl. ‘b) En déduire que pour tout entier naturel a premier avec p, on a: a?! =1 [pl. Solution . a (p-1 Ps ae 1) a)Ona:C, “ee u 2 Ch done: BG, = P divise iC, et est premier avec i; donc ics est eis de p. B)Ona:(a+by=ar+ (Ech abr) + oe = A Or: E'ci atbet= 0 [pls donc: (a + bY = a +b? [p] 2) a) Pour tout entier naturel a, considérons la proposition P(a) : « a? = a [p] ». © P(O) est vraie, * Soit k un entier naturel. Si P(k) est vraie, ona: k? =k [p]. Or, d'apros la question précédente, on a: (k + 1? =k? +1 (pl. Done : (k +1)? = k + 1 [p] :clest-a-diro : P(k + 1) est vraie, On en déduit que P(a) est vraie pour tout entier naturel a. 1b) Soit a un entier naturel premier avec p. Ona:axa?!=ax1 [p]; done :a?=1 [pl Les propriétés démontrées a la question 2 sont connues sous le nom de petit théoreme de Fermat. Le Exercices: 4.c_Vesifiersiles nombres suivants sont premiers: 4.@ En utilisant Ja décomposition en produit de 103 ; 129; 137 211, facteurs premiers, dresser la liste ces diviseurs des nombres suivants : 90 ; 120 ; 248, 4.b a)Pour tout entier naturel n non multiple de 5, Je nombre 6n + 5 est-il premier ? At 5) Pour tout entier naturel n, le nombre né— n+ 41 est-il premier ? Dans chacun des cas suivants, décomposer a et ben produits de facteurs premiers ot détermi- ner leur PGCD et leur PPCM. 4.c Décomposer en produit de factours premiors sa=4912 et b=6776 Jes nombres suivants : 120 ; 126 ; 336 ; 735. °a=28665 et b= 412375. A.d En utilisant la décomposition en produit de 4 g factours premiers, mettre les fractions sui- fais aainitee pe vantes sous forme irréductible ee 495, 780 , 918 ras + ai a Tons + 5e60 Décomposer 1 925 et 6 860 en produit de fac- 3 Pierre de Fermat, mathématicin frongais 1601 - 1665, \\) APPRENTISSAGE Raisonnement par récurrence 1 Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, ona a) 3 Kk-+1)= (n+ ain + 2) 3 oy Se + ayies 2)= ME in +n + 3) @ Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, ona (n= Ann +1) @) Ska 2 2 mesa)" wat o) Eka =(n-1)2" +1. 3 Démontrer que pour tout entier naturel n supé- riour ou égal 85, on a: 2"> 5(n + 1) 4 Démontrer que n droites du plan déterminent 41 régions. 5 Soit a et b deux nombres réels. ) Démontrer que pour tout entier n supérieur ou égal & 2,00. aD" = (a— Bla" + ab +... + adh? +b), ) Bn déduize que pour tout entier n impair et supérieur a2 ona: ae (a+ bat — a"*h +... — ab! +), Les ensembles N et Z Bp 7 Effectuer la division euclidienne de a par b dans chacun des cas suivants. 6 Résoudre dans 2? le systom ea=-2372 et °a=735 et cas ozs et a =50764 et 8 La division ouclidienne de 900 par un entier naturel ba pour quotient 14 et pour reste r. Quelles sont les valeurs possibles de b et r? 9 Déterminer les entiers naturels n dont la divi- sion euclidienne par 16 a un reste égal au carré du quo tient. 10 soit q et r le quotient et Ie reste de la division euclidienne d'un entior naturel @ par un entier naturel . Sachant que a +b + r=3 025 et q = 50, rétablir la division. 28 Arithmétique ZExercices” 4-7 11 Ecrire en base deux les nombres suivants 85 ; 104 ; 3 607. 12 fcrire dans le systéme décimal les nombres suivants, écrits en base deux ‘110° ; 771000" ; io10T010" ; TH0T000TI* 13 Ecrire 2-1 en base deux. tH ost un ontior naturel supériour 81. ierire (b + 1)? en base b. (On distinguera deux cas :b= 2 et b + 2.) Multiples et diviseurs 15 Résoudre dans Z l’équation : x’ 16 Résoudre dans Z l'équation at-3x+4=0 [7]. -15) 17 Démontzer que la somme des cubes de trois entiers relatifs consécutifs est divisible par 9. 18 1. Déterminer, suivant les valeurs de l'entier naturel n, le reste de la division euclidienne par 7 du nombre A=n?—n+1. 2, En déduire les entiers n tols que le nombre A soit divisible par 7. 4. Déterminer le reste de la division euclidienne par 7 du nombre B = (2 753? —2 753 + 1. 419 Démoatrer que pour ious entire naturels a,b etcona: a'+b'+c=0([7] = abe =0(7), 20 1. Déterminor le reste de la division eucli- dionne de 11" par 7. 2, Plus généralement, déterminor suivant les valeurs de Vontier naturel n, Ie reste de la division euclidionne de 12” par 7. 214 Déterminer les entiers relatifs n tels que la fraction "+17 oit un entier relatif. 22 Démontrer que pour tout entier naturel n, le nombre n{2n-+ 1)(7n + 1) est divisible par 2 et par 3. 23 p ot q sont deux entiers naturels inférieurs ou égaux 3 9. Parmi les nombres suivants, un seul est divi- sible par 7 quelles que soient les valeurs de p et 4 Trouver ce nombre. ) ap PP” ») qaappP ©) aa” <0) PUPP 24 1, Un nombre s'écrit x43y dans le systéme décimal, Déterminer + et y pour qu'il soit divisible par 2 et 9. 2, Un nombre s'éerit 28x75y dans le syst@me décimal Détorminer x et y pour quill soit divisible par 3 et 11 3. Un nombre s‘écrit Te1yey dans le systéme décimal. Déterminer x et y pour quill soit divisible par 63. 95 Démontrer que pour tout entier naturel nm, on a= a) PP et divisible par 7 B) ont + zone divisible par 11 ¢) 10%? +1041 divisible par 111. {On pourra faire un raisonnement par récusrence.) 26 Démonirer que pour tout entier naturel n, on a: a) 5-3" divisible par 14 b) m1 divisible par 6 oe divisible par 7 ) 3xséei420 divisible par 17. {0n pourra utiliser les congruences.) = 27 Soit n un entior non divisible par 7. Démontrer que Yun des nombres n° ~ 1 et n° + 1 est divisible par 7. 98 soit n un entier naturel. 4. Quels sont les restes possibles de la division eucli- dienne de n' par 5? 2, Démontrer que n® — n est divisible par § 29 soit n un entier naturel. 4. Déterminer suivant les valeurs de n le reste de la ivision cuclidienne de 7" par 10. 2 Dans le systime décimal, déterminer suivant les 30 Quels sont los entiorsnaturels nx pour lesquels 45% 3"—3 est divisible par 7? 31 Deémontrer que parmi cing entiers relatifs, om ‘peut toujours on choisir trois dont la somme est divi- sible par 3. Pacp et PPCM Nombres premiers entre eux ‘32 Determiner le PPCM des entiers a et b dans cchacun des cas suivants. san 24 et b=56 120 et b= 450. 33 Déterminer le PGCD des entiers a et b dans chacun des cas suivants. 2 a=48 et b=92 *a=1640 ot b= 492 = a= 168 et b=2160 © a= 343 at b= 1225. 34 Déterminer les couples (a ; b) d'entiers natu- rels tels que : PGCD(a :b) = 7 et a + b= 105. 35 éterminer le PGCD des entiers a et b dans chacun des cas suivants. ot 36 Déterminer le PPCM des entiers a et b dans des cas suivants, 62 et eora et (37 Résoudre dans N* les systemes suivants PGCDIx ; y) = 954 PPCML:: g) = 168 oO ed bE psey= 1 008 5 664 38 Pour tout couple (a ; b) d’entiers naturels, om ssigne par u lour PPCM et par 8 leur PGCD. ‘1 Déterminer les couples (a ; b) d’entiers naturels tels que : 21+ 98 = 11 2. Drosser la liste des diviseurs de 108. Déterminer les couples (a ; b) d’entiers naturels tels que = 1-38 = 108 ot 10<6<15, 39 1. Quels sont les entiers naturels dont le carré est un divisour de 1998 ? 2. Pour tout couple (a :b) d’entiers naturels, on désigne par j. lour PPCM et par 8 leur PGCD. Déterminer les couples (a ; b) d’entiers naturels els que ye 35? = 1998, AO Démontrer que pour tut eatier naturel m, on a + ni(n?—1) divisible par 125 © ni{nt—1) divisible par 60; © n(n®—1) divisible par 42, 41 Démontrer que les fractions suivantes sont irréductibles. n m3 a) gq MED) 8 en a meney 4) MAD wen A® Démontrer que si la fraction Fest iéduc- tible, i en est de méme pour les fractions a+b ab a+b ah ab PR Gea aH §3 1, Déterminer l'ensemble des entiers relatifs tels que n +2 divise 2n- 1 2, Démontrer que pour tout entier relatifn, les nombres 7+ 2 et 2n? + 3n—1 sont premiers entre eux. 3. En déduire les entiers relatifs n pour lesquels la frac- (n= 1(2n? + 3n=1) ton Ta? = ain + 2) est un entior relatif. WA 1. Résoudre dans 22 Véquation (E'): 2a 3y = 0 2, Déterminer dans Z? une solution de I'équation (E) 2x 3y= 3. 3. Résoudre (8) +45 Résoudre dans 2” l'équation : x + 11y = 203. AG 1. En utilisant Valgorithme d’Buclide, déter- miner deux entiers naturels x et y tels que 45x —28y = 1. 2, Résoudre dans Z? Péquation (B) : 454°— 26y = 1. 49, Résoudro dans 2? I’équation (E') : 45x — 28y = 6 47 Unentier naturel na — pour reste 5 dans la division euclidienne par 8, — our reste 4 dans la division euclidienne par 11 Gtol est le reste de la division euclidienne de n par 88 ? 8 Résoudre dans Z leaysttme :{*23 [7 Arithmétique 29 aa Nomores premiers 49 Verifier si les nombres suivants sont pre- miers : 649 ; 1.001 ; 1999 ; 71.487 ; 257 323, 50 Démontrer que sin est un entir naturel supé- rieur ou gal a3, alors n* + 4n - 5 est un nombre qui ‘est jamats premier. 51 soit A = 100! 4, Quelle est la puissance de 2 dans la factorisation de A? 2, Par combien de zéros A se termine-til ? 52 Déterminer les entiers naturels n tels que : a) PPCM(n ; 6) = 96 b) PPCM(n ; 72) = 216. 53 Déterminer lentier naturel n tol que : 600 2. 3. a) On suppose que :2 Eka,GA, = 6. Le barycentre de points pondérés affectés de coefficients égaux est appelé isobarycentre de ces points. 34 Calculs vectoriels n > jamumama Réduction de la somme > ;MA; Soit (A,01), <; 3) en remplacant p d’entre eux (1

(Ape tt Crest-a-dire : G est le barycentre des points pondérés (H. Exemple A Soit ABCD un tétratdre, G son contre de gravité et G, le centre de gravité du triangle BCD. Ona: GA+GB+G6+Gb=0 © GA+3c6,-0 5 5 3 os @ MG=3K6, c _1.3. Ensemble des barycentres de points pondérés jaumms Ensemble des barycentres de deux points distincts La propriété suivante a été démontrée en classe de premiére. os Liensemble des barycentres de deux points distincts A et B est la droite (AB). ummm Ensemble des barycentres de trois points non alignés Soit A, B et C trois points non alignés. * Sia, Bet ysont trois nombres tels que «+ B + 0, désignons par G le barycentre des points pondé- 16s (A, a), (B, 6) et (C, 7) D’apras la propriété de réduction, on a: BAB + yAG = (0+ B+ MAG. Done, AG = —2— AB +1 AG et G appartient au plan (ABC). abe? taspey 36 Calculs vectoriels * Réciproquement, soit M un point du plan (ABC) Tlexiste deux nombres réels.x et y tels que: AM =.xAB + yAC =2(AM + MB) + y(AM + MO), Ona: (1—x—y)MA +xMB + yMC =0, avec 1—x-y+x+y%0. Done, M est le barycentre des points pondérés (A,1—x ~y), (B.x) et (Cy). On en déduit la propriété suivante. Lensemble des barycentres de trois points non alignés A, B et Cest le plan (ABC). Remarque Lensemble des barycentres de quatre points non coplanaires est l'espace 6. —LA. Travaux dirigés mamma Alignement de points Soit ABCDE une pyramide de sommet A, I et J les centres de gra- vité respectifs des faces ABC et ADE, G le barycentre des points pondérés (A, 3), (B, 2), (C, 2), (D, 1) et (E, 1). Démontrer que les points G, I et J sont alignés. En déduire une construction du point G. Solution Test le barycentre de (A, 1), (B, 1) et (C, 1) ; Jest le barycentre de (A, 1), (D, 1) et (E, 1). Or, G est le barycentre de (A, 3), (B, 2), (C, 2), (D, 1) et (B, 1); done, d'aprés la propriété des barycentres partiels, on a Gbarycentre de (A, 2), (B,2).(C,2) et (A, 1), (D, 1), (E,1), CestadireGbarycentre de (1,6) et, 3). Done, les points G, I et J sont alignés. 1 De plus, G appartient au segment [I] et est tol que :1G = 4-1). PMY Pour démontrer que trois points sont alignés on peut démontrer que lun est ‘barycentre des deux autres. gumemm Parallélisme, concours de droites Soit ABC un triangle, a, f et ytrois nombres réels tels que: a+ B+ 0,a+y40etB +740. On désigne par: A’ le barycentre de (B, 8) et (C. 1); B’ le barycentre de (A, a) ot (C, 9); C le barycentre de (A, o) et (B, 8). 1°) Démontrer que si «+ + y= 0, alors les droites (AA), (BB') ot (CC°) sont paralléles. 2) Démontrer que si o. + + 7 +0, alors les droites (A'), (BB) et (CC’) sont concourantes en un point ‘que l'on précisera. Solution existence des points A’, B’ et C’ est assurée par les conditions : 7 +840, a+y#0 et B+ 70. 4 ‘De plus, comme ABC est un triangle, ona: A# A’, B#B' et C4’. Calculs vectorieis 37 1) a+P+y=0 Pour tout point M, le vecteur a OMA + pa + MiG ost indépendant ‘de M; notons-le @. On a: oMA + BMB + YMC = =u En remplacant M par A’, on obtient : GAYA + eas + yc Or: A’ bar ((B, BB), (Cyl @ BAB + NC = Done : oA'A =u, On démontre de méme que : BB'B = yC'G = it. On on deduit que les droites (AA), (BB!) et (CC) sont paralletes. DarP+yeo Soit G le barycentre des points pondérés (A,0), (B,B) et (Ca). Pour tout point M, ona: aMA + BMB + MC = (a+ B+y)MG. En romplagant M successivement par A’, B', C' on obtient: ada = (a+ +0NG BBB =(a+H+ YB yCC=(a+ 8+ 006. On en déduit que les droites (AA), (BB’) et (CC’) sont concou- rantes en G. mM la lc 1d le Exercices Z 7 Pour démontrer que deux droites (J) et (KL) sont sécantes en un point G, on peut démontrer Soit A et B deux points distincts, Dans chacun des cas suivants, écrire A comme barycontre des points B et C. a) BA=-3CA o) BAG=2BC= 6 b) SAB= AC d) AB+ AG+ BG = 386 férire chacun des points A, B et C comme barycentre des dewx autres A 8 ic Soit ABCD un parallélogramme. Réduire les sommes de vectours suivantes MA + MB—2MC ; (A + 2MB + MC— 4M ; ‘MA ~ MB + MC~ MD. Lespace & est inuni du pire (0, £7 ®). On candies paiis4(2)-0( 8,) (2) a) Calculer les coordonnées du barycentre I de {B, 2) et (C, 3). bj Calculer les coordonnées du barycentre J de (A. 5), (B, 2) et (C, 3). cc) Vérifier que J est le milieu de [AU]. Soit ABC un triangle, Construire Te barycentre des points pondérés (A, 2), (B.1) et (G4): 38 Calculs vectoriels if _qiie Gest a la fois barycentre des points I et J et barycentre des points K et L. YEAS A a}en exprimant AG en fonction de AB et AC ; ») en utilisant la propriété des barycentres par- tiels Dans chacun des cas suivants, éorire G comme barycentre des points A, B et C. Soit ABCD un patie P est le point tel que : AP = AB ; Q est lo symétrique du milieu de (201 par rapport A. Démontrer que les points P, Qet C sont alignés. Soit ABCD un \étrabdre. P, Q, R et $ sont les points tls quo 148, AQ=4Ab, CR =LGH ot GS = 5D. Se eee a ott dn {ACI ot (BD). Démontrer que les droites (PS), (QR) et (1) sont concourantes. 2 Lignes de niveau n 2.1. Lignes de niveau de M> mc MA? : & Soit (A,,c,), ¢;<, % points pondérés du plan et k un nombre réel. On se propose de déterminer les lignes de niveau k de l’application M ot oMA?; c'est-a-dire l'ensemble (E,) des points M de # tels que : 2,oMAz = k. e semen 1° cas : la somme des coefficients est non nulle Soit G le barycentre des points pondérés (A,.0), <<, Pour tout point A, (1 0, alors (E,) est le corcle de centre G et de rayon Vp. Soit (A,,0,), <<,” points pondérés du plan tels que: & Sa,)Moe + Soca? + Pour tout point M du plan, on c,MA? ( A 011 G est le barycentre des points pondérés (A,,«%), -;> i OMA? est 2, {G] ou un cercle de centre G. Remarques * Soit kc un nombre réel et f une application de l'espace & dans R. On appelle surface de niveau k de f, "ensemble des points M de @ tels que : f(M) =k. * Si Za, + 0, alors la surface de niveau k de Vapplication M-> $.a,MA} est ©, {GI ou une sphere de é a centre G, G étant le barycentre des points pondérés (A, 04), <<» Exemple Soit ABCD un rectangle tel que : AB = 2 et BC =1. Déterminer et construire l'ensemble (£) des points M du plan tels que : MA? + MB? + MC? + MD? = 10. Lisobarycentre des points A, B, C pt D est le centre I du rectangle ABCD. Ona: AA? + AB? + AC? + AD?=44+541=10; don € ©). On en déduit que (B) est le corcle circonscrit au rectangle ABCD, sammmm 2° cas : la somme des coefficients est nulle Soit O un point du plan. = Pour tout point A, (1 < i$ n), on a: MA? = (OA, — OM)? = OA? + OM? ~ 20M.0A, On en déduit que: ¥ aM? = £0,047 - 2 081 3,04, Posons: i= $0,0A,;on obtient: Vk ER, So,MA?=k < 2i,0M= £a,0a7- k, = Ey *Sid@= 0, ona deux cas : si Zaoa? = k= 0, alors (E,) si 3 a,0A? - k #0, alors (E,) =. © Siw 0, considérons la droite (“) de repére (O, i) et le point P tel que: OP = i. Soit H le projeté orthogonal de M sur (%). On a : OM. = OH x OP. Donc: Vk ER, SaMA?=k <= OHest constante On en déduit que M appartient a la droite perpendiculaire a (@) en H, ott H est le point vérifiant : 20H xO = 3 o,0a?— Soit (A;,0;), <;<, ® points pondérés du plan tels que : da, 0 et O un point du plan, + Pour tout point M du plan, on a: J a,MA? = 0,08? -2:1.0M, oi west le vecteur £0, 0A, indépendant de M. + La ligne do niveau & de application M$ SoMa? est: -DouP, sit= 0; s une droite de vecteur normal w, si d+ 0. Remarque Dans l'espace %, si 2 = 0, alors la surface de niveau k de l'application M+ % o,MA? est 2, € ou un eee ca plan de vecteur normal t = ¥.0,0A;. Exemples * Soit ABC un triangle isocdle tel que : AB = 4 et CA = CB =6. Déterminer l'ensemble (E) des points M du plan tels que : MA? + MB? ~ 2MG# = 0. La somme des coefficients étant nulle, le vecteur MA + MB - 2MC est indépendant de M Ona:MA+MB-2MG = 2Mi-2MC c = 2G, ott Lest le milieu de [AB]. Développons MA? + MB? — 2MC? en introduisant le point I. On a: MA? + MB? ~ 2MC? = (Mi+ IA)! + (Mi + 1B)? 2084 + IC)? = 2ML(IA + TB — 2i€) + 1A? + IB? — 21C? MLIC — 56. Done: Me) © 4MLIC=56. Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (IC). On obtient: ME (BE) @ THxIC=14 oH jc 16 eS Liensemble (6) est la droite perpendiculaire a (IC) passant par le point H tel que : TH = 75TC. 40 Calculs vectoriels * Soit ABCD un tétrabdre négulier d'ardte a. A Déterminer l'ensemble (F) des points M de l'espace tels que : MA? + 2MB? + 3MG? - 6MD? = 6a*. / Ona:A€(T) ot DE():donc:(M +O et (+E fa La somme des coefficients étant nulle, - Ie vecteur MA + 2MB + 3MC - 6MD est indépendant de M. / ° Or: MA4+2Mb+9MC-eMD=DA+2dB+ad0 (1) est le plan passant par D, de vecteur normal DA + 2DB + 3 DC. 2.2. Lignes de niveau de M > fe Soit A et B deux points distincts du plan et k un nombre réel strictement positif. MA ™B On se propose de déterminer l'ensemble (E,) des points M du plan tels que : © Si k= 1, alors (E,) est la médiatrice de [AB]. * Sik #1, alors: MA nk © MA?—k2MB?=0 <= (MA + kMB).(MA — kMB) Les nombres 1+ et 1—k sont non nuls ; désignons par I le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, k), par J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, — k). Ona: ME(E) & ((1+4)Mi)((1-K)Mj) =0 © MiMj=o. Done (E,) est le cercle de diamétre [IJ] Soit A et B deux points distincts du plan, k un nombre réel strictement positif et différent de 1. La ligne de niveau k de Vapplication M aM est le cercle de diamétre [IJ], oi I est le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, &), J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - k). Exemple Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que : M4 Désignons par : = ae) Tle barycentre des points pondérés (A, 1) ot (B, 2 Jie barycentre des points pondérés (A, 1) et (B. On sait que: Test le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, 2), Jie barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, ~ 2). (B) est le cercle de diametro [1]. Jemarque Sik #1, alors 1k? # 0. Désignons par G le barycentre des points pondérés (A,1) et (B,- k2). Ona: ME&(E,) < MA? —k°MB? =0 = (MG +GAp — (MG +GBp = 0 © (1- RGM + GA? 1°GI kos Boe Or: GA=7E-AB et GB= +, AB. Done :M€(E,) < (1 -1°)GM* = AB (E,) est donc le cercle de centre le barycentre de (A, 1) et (B,- k?), de rayon rae AB. Calculs vectorieis 41 2 as —2.3. Lignes de niveau de M > Mes (MA, MB) Dans cotte partie, A et B désignent deux points distincts du plan. Soit M un point du plan, distinct de A et B. == On sait que les points A, B et M sont alignés si et seulement si 2 (MA,MB) Done : A, B et Malignés <> Mes(MA,MB) =0 ou Mes(MA,MB) On en déduit les propriétés suivantes. Propriétés 1 Soit A et B deux points distincts du plan. + Lensomble des points M du plan tels que + Lensemble des points M du plan tels que ‘Mes (MA, MB) = 0 est la droite (AB) privée du Mes(MA,MB) = x est lo sogment [AB] privé des segment [AB]. points A et B. Soit oun nombre réel, élément do I~; Of U 10; xl. SS On se propose de déterminer l'ensemble des points M tels que : Mes(MA,MB) = = Soit P un point tel que (AP,AB) = @, O le point d’intersection de la médiatrice de [AB] et de la perpendiculaire a (AP) en A, (6) le cercle (€) de centre O passant par A et B. + On sait que: ME(€)\[A;B) 2 (nia) = done : Mé(€)\{A;B) & (MA,MB) = @ ou (MAMB)= @+ = Nous admettons que pour tout point M de () \ (A; B} ona: Mes (MA.MB) = a, si M appartient l'un des arcs de corde [AB] ; \ an ae Mes(MA,MB) = « + x (a < 0) ou Mes(MA,MB) = a — x (0: > 0), si M appartient a l'autre arc. On a la propriété suivante, yi Soit A et B deux points distincts du plan, M @ un nombre réel élément de }- x ; of U Jo; xf, <6) Ole point de la médiatrice de [AB] tel que (0A, OB) = 24, (4) le cercle de centre O passant par A et B. ensemble des points M du plan tels que Mes (MA,MB) = «est I'un des deux arcs, privés des points A ot B, définis sur (‘) par la corde [AB]. Cet are peut étre déterminé a l'aide du signe de a. Remarques ees + Si langle @ est droit, alors l'ensemble des points M du plan tels que Mes (MA, MB) cercle de diametre (ABI, privé des points A et B._——~ * ensemble des points M du plan tels que Mes(MA,MB) = a. [x] est (6) privé des points A et B. * On déduit des propriétés 1 et 2 que quatre points distincts A, B ,C et D sont alignés ou cocycliques si et seulement si: Mes(CA, CB) = Mes(DA, DB) In. est un demi- 42 Caiculs vectoriels Exemples * Soit OAB un triangle équilatéral de sens direct et ((€) le cercle de centre O passant par A et B. —Lare AB, privé tels que : Mes(MA,MB) = 4 —Larc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points N du plan tels que : Mes(NA,NB] ae * Soit A et B deux points distincts du plan. Déterminer l'ensemble des points M du plan tels que : Mes(MA,MB) = [x], 2n Si @ désigne l'angle de mesure 4%, alors 2@ est l'angle de mesure Soit O le point de la médiatrice de [AB] tel que Mes(OA,OB) et (4) le cercle de centre O passant par A ot B. ~ Lare AB, pri que : Mes(MA, MB) = 42 —Liarc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points N du plan tels que : Mes WA.NB an 5 6 points A et B, est ensemble des points M du plan des points A et B, est l'ensemble des points M du plan tels 7 Donc l'ensemble cherché est le cercle (*) privé des points A et B. vo xercices 20 2b Soit ABC un triangle isocéle tel que : AB= AG=7 et BC On désigne par I le milieu de [BC] et par G le centre de gravité de ABC. 1, Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que JAM + BM + CM = 12. 2. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que — 2AM? + BM? + CM? 3. a) Calculer AG et BG. b) Determiner et construire l'ensemble des points M du plan tels que : AME + BM? + CMP = 65, 8. Soit A et B deux points du plan tels que AB =4. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que : 3MA = 5MB 2d Soit A, B et C trois points non alignés. Déterminer et construire Vensemble (5) des points M du plan tels que |3MA + MBI = |2MC — MBI. Soit A ot B deux points distinets du plan. 1, Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que a) Mes(MA,MB) =~ b) Mes(MiA. Mi) = 2 2. Déterminer et construire ensemble des points M du plan tels que : a) Mes(Ma,.MB) ) Mes(MIA,MB) = 32 [r] Esl 3.1L. Orientation de I'espace ummmmmm Régle du bonhomme d’Ampére Soit (O, 777K) un repare de % et les points I, J, K tels que: Ol =f Of = 7’ OK =F. Pour orienter I'espace, les physiciens imaginent un observateur ayant les pieds en O, la tote en K ot fixant le point I ; deux situations, et deux seulement, sont possibles. Le point J est é gauche de l'observateur Le point Jest & droite de 'observateur K « D ona ° 1 i le repére (O, 7, 7, k) est direct ; le repere (O, @, 7, K) est indirect ; la base (7, j,k) est directo, Ja base (7,7; K) est indirecte, Orienter espace, c’est distinguer ces deux types de repéres ou de bases. Exemples Soit ABCDEFGH un cube d’aréte 1 + (A,AB,AD, AB) est un repére orthonormé direct de ; © (FFE, FB, FO) est un repére orthonormé indirect de @ ; + (AB, AD, AB) est une base orthonormée directe de W ; + (DC,DA, Di) est une base orthonormée indirecte de W. Remarques + Pormuter deux vecteurs d’ume base change son orientation : ainsi, les bases (7, j; k) et (7; K, j’) sont de sens contraires. # Permuter de fagon circulaire les trois vecteurs d’une base ne change pas son orientation ; ainsi, les bases (7), (7, & P) et (K, @ 7) sont de méme sens. © Remplacer un vecteur d’une base par son opposé change son orientation ; ainsi: —les bases (ij, k) et (— 77K) sont de sens contraires ; —les bases (i, j,k) ot (i) — 7! k) sont de méme sens. lumens Orientation d’un plan de & Lespace étant orienté, on peut définir une orientation de tout plan de 6. Soit (P) un plan de &, de repdre (0, @}), et K un vecteur normal a (P). k, On convient que (O, 77’) est un reptre direct de (P) si (O, 2,77) est un rep>- = — re direct de &. Re, Un plan est orienté par le choix d’un de ses vecteurs normaux. AA Calculs vectoriels 3.2. Produit vectoriel mumasm Définition Soit det deux vecteurs non nuls de W et A un point de 6 On désigne par B et C les points tels que: AB=u et AC=0. * Nous avons vu en classe de premigre que l’angle BAC, donc cosBAC, est indépendant du choix du point A. Nous avons pu ainsi définir le produit scalaire des vecteurs w et 0’ par 0, si l'un des vecteurs if ou o’est nul ; id | cosBAG, si les vecteurs wet ¢ sont non nuls. Le produit scalaire de deux vecteurs est un nombre réel. * Nous allons définir une nouvelle opération qui, cette fois, a deux vecteurs de W associe un vecteur de W ; on a ainsi une loi de composition interne dans ‘W’. Soit @ et o’deux vecteurs de espace oriénté'W, A, B et C des points de tels que: AB =u et AC =<. On appelle produit vectoriel de @ par o'le vecteur, noté i « &, ainsi défini: + lorsque u et & sont colinéaires, do = 0; = lorsque w et v’ne sont pas colinéaires, Je vecteur u » vest orthogonal a vet v’ (direction) ; (i, 0; id» 2) est une base directe de W (sens) ; | Wav =[e] |e simBAC (norme). WAV se lit « u vectoriel v ». ues * Comme pour le produit scalaire, cette définition ne dépend pas du choix de A. ‘* Pour tout vecteuru, ona: w@au= 0, da 0=0 et Gru=0. * Siw et v'sont deux vecteurs unitaires et orthogonaux, alors (ui, 8, #4 ¥ ) est une base orthonormée direc- te de W. Exemples * Soit (0, #, 7, &) une base orthonormée directe de W. Ona: TAj=k, as Pm * ABCDEFGH est un cube d'aréte a tel que (AB, AD, AE) soit tune base orthogonale directe de W. Déterminer AB » AD ot AFI » BF. —Le vectour AB » AD est colinéaire a AE et de méme sens ; de plus : JAB « AD| =||ABl| |AD|| sinBAD = a? et ||AB| = donc : AB, AD = Ab. —Ona: AHA BF = AH» AE. Le vecteur Afi » AE est colinéaire a AB et de méme sens de plus : AHI » AB = || Ail |ABl| sinHAE = a2 donc : AH \ BF = a AB. mumama Propriétés du produit vectoriel Bea Pour tous vecteurs et de W, ona: @av= 6 siet seulement si wet sont colinéaires. Cette propriété découle de la définition du produit vectoriel Be Pour tous vecteurs i, et ib de W, pour tout nombre réel k, on a: Q) Baw@=-ne) 2 Q) (kw) nB=w (kv) = kw Av) @) dA@+B)adad+daw 3 @) G+ e)nB =daw tone. Démonstration (1) Siet #'sont colinéaires, ona: waB=6 et BAw=O ; donc: Tat=- Wav). Si @et Une sont pas colinéaires, les vecteurs #4 0” et ¢'n Wont méme direction et méme norme ; la regle du bonhomme d’Ampére permet de dire quills sont de sons contraires. Done: Baw=-(éav). (2) (8) et (4) Une démonstration de ces propriétés est proposée en fin de chapitre (cf. exercice n°44). Exemples © Dans le cube ABCDEFGH d’aréte a, on a: Ally AR = (AD +AB) . AB=AD » AB = aAB; AiABD = (Ab +AB) . AD -AB) = AD AAD — AD AAB +AB AD — AB AAB = 0+ aAB - aAB - aAD (AB -AB -AD) = aCE. H G + Soit det B'deux vecteurs de W. Exprimer (i — 0’) « (+ v’) en fonction de dav. Onai @-T)AW+ eo) =anws dad —Trt-TAd = tbat aummmsi Expression analytique du produit vectoriel Soit (£77) une base orthonormée directe de W et les vecteurs u(y), a(t). a) Ne Les propriétés précédentes permettent d’écrire Bad tele ys ak) a etry T+ 2B) = (yx'— ny t+ (ex’ — x2 1's (wy’— ye. On en déduit la propriété suivant Soit (77) une base orthonormée directe de W et los vecteurs (y), e(@) Les coordonnées du vecteur i Bedans la base (#7 j, K) sont : (yx! — zy" 5-2" x2" 5 xy’ - yr). Remarque La notation a l'aide des déterminants permet une mémorisation plus facile des résultats : | lez teal) Tai a pour coordonnées (#4. 46 Calculs vectoriels Exemples of 2. Sef + Soit los vectours i?(—) ot (a). inv a pour coordonnées (le | : hh = lee =|); cest-a-dire : (2:4; 0) BEV 2 See + sins uns 4().8(2) cc().ona a&(2) ot s@(3) Le vecteur AB , AG a pour coordonnées (2 2), 3 4); iB 3|): : Cest-adire : (-4;8;-4). Ona: AB» AG# 0 ; donc les points A, B et C ne sont pas alignés. Pour démontrer que trois points A, B et C sont alignés, on peut démontrer que : AB, AC = 0. 3.3. Utilisations du produit vectoriel W). lim 1. Equation d’un plan déterminé par trois points Verifier que les points a(z). B( 1) etc(2) définissent un plan (9), dont on déterminera une équation. % est muni du repére orthonormé direct (O, Solution *Ona: 43(0,) et aa(i). Lo voctour AB.» Ata pour coordonnéas (|.°, | : |) 41 ee 22] +; C’est-a-dire : (4 ;- 10 ; 2). Donc les points A, B et C ne sont pas alignés et mente un plan i): AB AG est un vecteur normal. * Soit M un point de coordonnées (x; y ; 2). Ona:ME(®) < AM (AB, AC) © A(x +1)—10(y—1) + 22-2) = Qe-Sy + 245-0. umumem 2. Positions relatives de deux plans 1 Soit (9) le plan d’équation x + 4y + 2x- 1 = 0 et (3") le plan passant par le point a( y ) et de vecteur 2 normal i( i). 4) Démontrer que les plans (9) et (3") sont perpendiculaires. b) Vérifier que A est un point de (9) et déterminer une représentation paramétrique de la droite (4), intersection de (?) et (2). Solution a) (®) a pour vecteur normal (3). 2 On a: i.” = 0 ; donc les plans (#) et (#") sont perpendiculaires. b)Ona:1x(-1)+4x04+2%1- ; donc : A appartient a (®). £4), -3], [2 21) con A= A eya|| [eat BOCs dire (— 14; Le vecteur i 7” a pour coordonnées ( Or 7’, vecteur orthogonal a 7 et A 7’, est un vecteur directeur de la droite (A). x=-1-22 Done, une représenttation paramétrique de (A) est : { yah GER). za1-k Calculs vectoriels 47 JN, Pour étudier la position relative de deux plans (9) et (#'), on peut déterminer deux veoteurs Wot n’ respectivement normaux a (#) et & (”). * Si le produit vectoriel n rt’ est 6gal au vecteur nul, alors (®) et (9) sont paralléles. * Si le produit vectoriel 7» i’ est différent du vecteur nul, alors (®) et (") sont sécants sui- vant une droite dont nt m’ est un vecteur directeur. De plus, lorsque le produit scalaire 71.7” est nul, (P) et (2") sont perpendiculaires. mmmemes 3. Distance d’un point 4 une droite, 4 un plan 1. Soit (3) une droite de repére (A, 2), Mun point de & et H son projeté orthogonal sur (2). Serre gre ot AE Application 0 ce : 1 Soit les points a(g i »(3) et (1). Calculer la distance de M a la droite (AB). 2, Soit (P) un plan de repare (A, i 2’), M un point de & et K son projeté orthogonal sur (7). Démontrer que : MK = [MAG )| wav Application /_ 2 Soit le point cc 3 i Calculer la distance de M au plan (ABC). Solution (Mii + HA) it Es =MH ad+HAawd=MH nd. Or, MH et @ sont des vecteurs orthogonaux ; donc : |MH « w|] = MH x|u'j). IMA aul) ‘ tel Application hn ad Tiga eeemct An eters) Ar ent ee epee VBI or, AB(2) ot MAC.) 1 -2 done MA» AB a pour coordonnées (| 4, +] 62 _ 183 eons M 2. Les vecteurs MK et wa #° sont colinéaires ; tad K est le projeté orthogonal de A sur (MK) donc: [MA.@éa 8)| = [MK.@a0)| = MK x|| me IMAG, 2) 1,Ona:MAnt On en déduit que: MH = On en déduit que : d= On en déduit que : MK = V@avy DY Application eae? ona: Ai(2) ot A@(=3) ; ee donc: AB « AG(-3) et les points A,B, C définisent un plan. ‘ABA AQ) La distance de M au plan (ABC) est : d= ia Geese : AB 4 ACI 48 Calculs vectoriels Remarque Lorsque (®) est déterminé par son équation cartésienne ax + by + cx +d = 0, on peut remplacer dans le raisonnement précédent 3° par (i). tous deux vecteurs normaux @ (P) : © ax, + by, + cz) +d] Xo) ‘on retrouve Ia formule vue en classe de premiére : MK= 2" “Yo * 07°" avec fy?) (@sRee a) muemem 4. Calculs d’aire et de volume Soit ABCD un tétraédre et V son volume. aes 4@) Démontrer que Vaire du triangle ABC est: «f= 2 [AB » ACI. b) En déduire que: V = % |(AB » AG).AD|. Application 4, 73, 4 4 Soit les points a(ci). »(°), of 2) et v(b). Calculer le volume du tétraédre ABCD. Solution 4) On sait que Vaire du triangle ABC est : done: t= FI|AB . ACI. b) Soit Hi le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC). On a: V= DH x sl(ABC). (AB, AG).AD| JAB 4 AC On en déduit que: V= 4 (AB » AG).ADI. Application = (2) > 0 a» (0) a Ona: AB(1), (3,) e aB(2) 1. 1 0 > > (-4 > > > donc: AB AC( 2) et v= |(AB. AO.Ab| = 2 FAB| LAG] sinBAC ; Or: DH= eis v wok XOlCICOS LALLA S AUDLEY SLU, eee (a nea? (bye 3. Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB, AD. AE) a) t(22)eee(=t) 6 #(8) e#(G1) est une base directe de W. f 7 : Préciser si chacune des bases suivantes est a(2) et 3 C2 ayes Et ivan (Beale ie ele (62) pone! pets ee) 3.e Leespace gst muni du repare orthonormé direct ¢) (CB,cB,ce) 4) (BE, BA, Bf) (0,672. ee Dans chacun des cas suivants, déterminer une 3.b — Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB, AD, AB) équation du plan passant par le point A, de est une base orthonormée directe de W. vecteurs directeurs i et & Déterminer les voctours : Beene aS ee ee a(-1),¢(4)ee(a a) ABA AD b) BAABE c) GOA GE va()-#(4) «@(3) OBE o ACA HG a BE AD Beat? PAG GAC) eerie TAP. 5 F Lesones est muni dosopee gan ee ona: fda tl + lite |? = | PIeE. 078. 3) f-2) 1 : Soit les poi .B($) et (2 3.d_Soit (ij? ®) uno base orthonormée directo do-W. tes points a(@).3( $e o(-2) Calculer les coordonnées du produit vectoriel 4. Calculer Faire du triangle ABG. io dans chacun des cas suivants 2. Calouler le volume du tétraédre OABC. Calculs vectorieis 49 gy : 7 Exercices Barycentres 1 1. Soit ABCD un tétraédre, A’, B’, C’ et D! les contres de gravité respectifs des triangles BCD, CDA, DAB et ABC. Démontrer que les tétraédres ABCD et A’B'C'D' ont ‘méme centre de gravité. 2, Démonirer que deux tétraédres ABCD et AB ‘méme centre de gravité si et seulement si AN + BB’ + CC +DD'= 0. 'D ont @ Soit ABC un triangle et M un point de [BCI. Démontrer que M est le barycentre des points pondérés , aire(GAM) et (C, aire(BAM)) 3 Soit ABCDE un pen- tagone tel que ACDE est un trapdze rectangle et ABC un triangle isocele rectangle. ‘ En utilisant les barycentros p partiels, construire le bary- centre des points pondérés (4,1), 6,1), (C1), (0, 6)et A e (6.3). & Soit ABCDE une pyramide & base ABCD. Construire le barycentre des points pondénés (A, 1),(B, 1), Gv,O, ret E,4). 5 Soit ABC un triangle, 4. Construire le point G tel que : GB 2, Kerire G comme barycentre des points A, B ot C. 3. Pour tout point M, exprimer MG en fonction de MA, MB et MG. 6 Soit A et B deux points distincts. Démontrer que le segment [AB] est l'ensemble des bary- centres des points A et B affectés de coefficients de méme signe. 7 soit A, B, C trois points non alignés et a, B, ‘trois nombres réols tels que : + B+ 70. On désigne par G le barycentre des points pondérés (A, 09, (8, B) et (C. 9. 1. Démontrer que si B + y = 0, alors G appartient & la droite paralléle & (BC) passant par A. 2. Soit aun nombre réel non nul. Démontrer que B et y varient de telle sorte que si B + 7= a, alors G déc: une droite paralléle & (BC), 8 Lespace € est muni du repere (O, #77 R. On considdre les points a(3). a 3) et (3) Déterminer les coordonnées du barycentre des points pondérés (A, ~ 2), (B, 1) et (C, 4). 50 Calchis vectoriels Soit ABCD un quadrilatere. ao: ot J sont les points de [AB] tels que : Al=1)=JB. n Ket L sont les points de [CD] tels que: | J 8 CK = KL =LD. On désigne par M, N, O et P les milioux respeotifs des segments [ADI, (ILI, UK] et [BC] e 1. Kerire chacun des points [et J comme barycentre des points A et B Ecrire chacun des points K et L comme barycentre des points G et D. 2, Démontter que les points M,N, O et P sont alignés. k 10 soit ARCD un quadrilatére. On désigne par G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2), (CNet (D, 2) 1, Constrnire les points K et L tels que = KA + 2Kh= 0 et 16+ 2iD=¢. 2, Démontrer que G est le milieu de [KL 3. Construire G. 11 Soit ABCD un t6traddre. On désigne par : ‘= Lot J les milioux respectifs des segments [AD] et [BC] : * Ket L les points tels que ak=Labe Gh= 206 + G le barycentre des points pondérés (A, 2), (B, 1), (C1) @, 2). 1, Démontrer que les points I,J et G sont alignés, Démontrer que les points K, Let G sont alignés. 2, En déduire que les points I,J, K et L sont coplanaires. 12 soit ABC un triangle, G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2) et (C, 2). Les droites (BG) et (CG) coupent (AC) et (AB) respectivement en B’ et C’ 1. En utilisant los barycentres partiels, démontrer que : aGh+sGh=d et 2G6+3G0=0 2, En déduire que les droites (BG) et (B’C’) sont paralléles. 13 Soit ABC un triangle. On désigne par : + A’ le barycentre des points ponderés (B, 2) et (C,~ 3) : + B' le barycentre des points pondérés (C,— 8) et (A, 1). 41. Démontrer que les droites (AA’) et (BB) sont paralléles. 2, Soit C" le barycentre des points pondérés (A, a) et (B,D). Pour quelles valeurs des nombres réels a et b les droites (AA') et (CC) sont-ellos parallbles ? 14 Soit ABCD un tétraédre, G et H les centres de gravité respectifs des triangles ABC et ADC. Démontrer que les droites (GH) et (BD) sont paralléles. 15 soit ABC un triangle. 1. Construire les points I, Jet K tels que : Bl-2n€, Gj - LAG ot Ak = 248 2, Démontrer que les droites (Al), (B)) et (CK) sont concourantes. 16 Soit ABC un triangle. 4. Construire le barycentre G des points pondérés 9), (8.4) ot 5). 2.les droites (AG), (BG) et (CG) coupent les droites (BG), (CA) et (AB) respectivement en I, J et K. Determiner les nombres réels a Bet ytels que = TB =aiC, JG=BjA et KA = 7KB. 17 ssoit ABCD un quadrilatoro. 4. Gonstruite les points EF 1, J, K et Ltels que AE-2aC, Bk= 255, ai= He, ck 2. Démontrer que les droites (BF), (IK) et (JL) sont oncourantes ABSoit ABCD un quadrilatere convexe. On désigne parE, F, G et H les contros de gravité respectifs dos trianglos BCD, CDA, DAB et ABC. Démontrer que'les droites (AE), (BF), (CG) et (DH) sont ‘concourantes. 49 Soit ABCD un tétrabcre, On désigne par + 1,J. K, L, Met N les milicux respectifs des arétes [AB], {BC}, [CD], (DA), [AC] et [BD] ; *G,.G,, G, et G, les centres de gravité respectifs des triangles BCD, CDA, ABD et ABC. En utilisant les barycentres partiels, démontrer que les sept droites (AG,), (BG,), (CG,), (DG,), (IK), JL) ot (MIN) sont concourantes, Lignes de niveau 10 Soit ABCD un carr. 4. feriro A comme barycentre des points B, Cet D. 2. Déterminer I'ensemble des points M du plan tels que : MB.MG + MC.MD — MC? =o. 21 Soit ABCD un carré. 1, Construire Je barycentre G des points pondérés (A, 2), (B, —1) et (C, 0). 2. Déterminer et construire ensemble des points M du plan tels que : 2MA — MB + MG] = JAB). 22 soit ABC un triangle. 4. Construire le barycentre G des points pondérés A, 0,B,—1 et. 9). 2, Soit (F) Yensemble des points M du plan tels que [IMA — MB +MO| = IMA - 2MB + MG). 4) Verifier que B appartient a (T) 5) Determiner et construire (0) 23 soit ABC un triangle tel que : AB = 7, BC=4 et AC = 5. On désigne par Tle milieu du segment [BC]. 4. En utilisant le théoréme de la médiano, calculer Al. 2. Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que : 2MA® — MB? — MC* = 58. (On pourra développer 2MA? ~ MB? - MC? par rapport, an, 3. On désigne par D le barycentre des points pondérés (.-1), B, 1) et 0) a) Quelle est la nature du quadrilatére ABDC ? 4) Détominer ot construlro ensemble 1) des pola M du plan tels que : MA? ~ MB? _ BA Soit A ot B deux poi (© de centre 0 tels que : Mes (OA, OB) Les tangentes a (4) en A ot B se coupent en D. Démontrer que le triangle ABC est équilatéral. 25 Soit A et B deux points distincts, (4) et (4°) doux droites de vectours directeurs respectifs wet ©: Déterminer ensemble des points M du plan tels que : (MA, i) = (MB, v). 26 Soit ABC un triangle isocele en A, (A) une droite variable passant par A et G’ Pimage de C par la symétrie orthogonale d’axe (A). 4, Déterminer le lieu de C’ lorsque (A) varie. 2. Soit M le point d’intersection, s'il existe, des droites (BC) ot (4), Déterminer le lieu de M lorsque (4) varie. 27 Soit A et B deux points distincts d’un cercle (6), A tout point M de (6), distinct de A et B, on associe le point P de la demi-droite opposée a [MA) tel que MP = MB. Déterminer Ie lieu de P lorsque M décrit le corcle () privé des points A ot B Produit vectoriel 28 Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB, AD, AE) est une base directe de W’. Préciser si chacune des bases suivantes est directe ou. indirecte. a) (ERFG,GO) ©) (Bi, FB,CB) b) (FG, BA, Hi) @) (AB, CG,HB). 29 soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AB,AB) est une base orthonormée directe de W. Déterminer les vecteurs : @) ABA HD b) BC» EF o) BF, DC. BO Soit ABC un triangle équilatéral de cOté a ot de contro do gravité C. Calculer en fonction de a JAB» AGI, GB» GC) et JAG» BGI 34 Soit ABC un triangle rectangle et isocdle tel que Test le miliou du segment [BC] et AB = AC Calculer en fonction de a : AB » ACL, [AB BCI, [TA » BE et [AB » Ai. 32 Soit Zot # deux vecteurs non colinéaires. On pose: was'= i. Calculer en fonction dei : a) Uait+e) ¢) (+ 2) a (2-0) b) (Bt-B) as d) SPA Gi + 8) 33 Soit (7,7; K) une base orthonormée directe de W. Dans chacun des cas suivants, démontrer que (et, ©; «) est une base orthonormée ot préciser si elle est directe ou indirecte, Calculs vectorieis 54 @ w+], & BL asele obs 34 soit (#7? &) une base orthonormée directe de'W, ans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur i ‘el que (ui, 0; 1) soit une base orthonormée directe de'W. Leaf, B= Late aye 7B) Pf), vo LGT-PB 8 ad 35 Lospace est muni du repbre orthonormé direct (0, 277 ¥). Dans chacun des cas suivants, vérifier que les points A, B et C definissent un plan dont on déterminera une équation a1a(z')-3()-(3.) »4(3).9(9)-c(8,) 36 Lespaco est muni du repere orthonormé direct (0, #7. Dans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur de la droite d’intersection des plans (P) et (?'). a) (@):2x+y-2=0 ot @) ‘b) (P)ix- ytz-5= et (9) x ~3y + 2244 =0. xty-x+7=0. ‘37 Le théorame des sinus Soit A, B et C trois points non alignés de l'espace orien- 168, 41, Démontrer que : AB » A CA GB= BG. BA. 2. Bn déduire que; 2G_ = —CA_, _AB__ sinBAC sinCBA sinACB 38 Soit A, B ot C trois points non alignés de Yes- pace orienté Déterminer l'ensemble des points M tels que : a) Aba AM=@ 6) AB CM=0 c) AM BM=0. 39 Soit A, B et C tois points non alignés de V'es- pace orienté ®. On désigne par I le barycentre des points pondérés (A, 2), (B, - 1) et par J le barycentre des points pondérés (B, 1), (C, 3). ‘Déterminer et construire l'ensemble des points M tels que = (2MA ~ MB) » (MB + 3MO) = 40 Lespace est muni du repere orthonormé direct (0, 7, Démontrer que les vectors t,p'et i sont coplanaires si et seulement si (Wn v').6 = 0. Application Dans chacun des cas suivants, dire siles points A, B,C ot D sont coplanaires. 52 Calculs vectoriels ‘1 Lespace est muni du repere orthonormé direct (0, 27 8) sot ls pins a(S). 38) er (-) EES 3 4. Calculer Vaire du triangle ABC. 2. Dans le plan (ABC), soit I le milieu de [AC] et D Vimage de B par s, Préciser la nature du quadrilatére ABDC et calculer son aire. Af 1. Soit A,B, C trois points non alignés de V'es- pace orienté et M un point quelconque ‘) Démontrer que le vecteur & tel. que : i= MA» MB + MB MC + MC 4 MA est indépendant du point M. b) Interpréter géométriquement [| 2. Btudier le cas oi A, B et G sont alignés. §3 Soit A, B, C trois points non alignés de l'espa- ce orienté % et I le milieu de [BC]. Déterminer ensemble des points M tels que MA a Mi-= MC a MA. MA Soit A ot B doux points de lespace orients & tels que : AB = 6. ‘Déterminer l'ensemble des points M tels que IMA. MBI (On pourra utiliser linterprétation géométrique de lata» MBI.) LOTTO 5 Soit ABCDEFGH un pave. Démontrer que la diagonale (AG) est sécante avec le plan (BDE) en un point I tel que = * Test le centre de gravité du triangle BDE : + Ale LAG. 46 Soit ABC un triangle isocdle tel quo : BC=2, AC= AB On désigne par A’ le milieu du sae [BC] ot H Yor thocentre de ABC. 41. Demontrer que : cos BAC = ee ocegemal da ota drole (AC) a) Calculer BA b) Determiner deux nombres réels et 7 tels que B’ est Ie barycentre des points pondérés (A, a) et (C, 3. En déduire trois nombres réels a, b et ¢tels que H ost le barycentre des points pondérés (A, a}, (B, b) et (C. ¢) AT Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle (€) de centre O. On désigne par : + Je milieu de Varc de corde [BC], ne contenant pas A, +B’ le milieu de Parc de corde {CA}, ne contenant pas B, + C' le milieu de arc de corde [AB], ne contenant pas C. Démontrer que les droites (AA), (BB’) et (CC) sont concourantes. 48 Soit ABC un triangle. P, Qet R sont des points distincts de A, B et C, appar- tenant rospectivement aux droites (BC), (CA) et (AB). 41. Démontrer que les cercles circonscrits aux triangles CPQ, AQR et BRP passent par un méme point I 2, Démontrer que A, B, Get I sont cocycliques si et seu- lement si P, Q et R sont alignés. 49 Soit ABCD un losange de centre O tel que OB = 204. 1, Démontrer que le barycentre des points pondérés (B, 2), (C,~1) et (D, 1) est le milieu du segment [AB] 2, Soit k un nombre réel. a) Déterminer et construire ensemble (E,) des bary- centres G, des points pondérés (A, &), (B, 2), (C, k-1) et (D,1- 2k), ) Préciser la valeur de k pour laquelle G, est un point de la droite (AC) 8. Déterminer ot construire 4) ensemble (E,) des points M du plan tels que les vec- teurs MA + MC — 2MD ot 2MB - MC + MD sont coli- néaires ; ) ensemble (F,) des points M du plan tels que les ve tours MA + MC 2MD et 2MB ~ MC + MD ont la méme 50 Soit ABC un triangle équilatéral tel que AB =a (a> 0) 4, Détorminer et construire Yensemble des points M du plan tels que : 2MA® ~ MB? ~ MC! 4) Constraize le barycontre G des points pondérés (A,-1), B,4) et (C0) b) Déterminer ot construire Vensemble des points M du plan tels que: -MA? + 4MB? + MC? = & 51 Soit ABCD un tétraédre. 1, Construire les centres de gravité respectifs I, J et K dos faces ABC, ACD et ADB. 2, Démontrer que les plans (BCD) et (IJK) sont parallales. 3. On désigne par: * G et H les centres de gravité respectifs des triangles BCD ot IK; +O le centre de gravité de ABCD. Démontrer que les points A, H, O et G sont aligns Exprimer le vecteur GHi en fonction du vectour AO. 4, Déterminer quatre nombres réels a, b, c et d tels que Hest le barycentre des points pondérés (A, a), (B, b), (Cc) et, d) 5@ Le théoréme de Pappus 4, Soit A, B, C trois points alignés ot A’, B’, C° trois points alignés de "espace orienté 6. Verifier la elation : BYA » BA’ + CB» GB’ + An AC’ 2, Bn déduire le théor®me de Pappus A A,B, Calignés RBC aligns \\ SY (BC) // (BC) . 2 (AC) // (AC) is AN alors (AB) // (A'B). Va 53 Le théoreme de Desargues Soit deux triangles ABC et A'B'C’ du plan tels que les droites (AA), (BB’) et (CC? sont concourantes en un point 0. On suppose que + les droites (BC) et (B'C:) sont sécantes en un point I, * les droites (CA) et (C’A’) sont sécantes en un point J, + les droites (AB) et (A’B) sont sécantes en un point K. Démontrer que les points I,J et K sont alignés. (On pourra considérer O comme barycentre des points A et A’, des points B et B’, des points Cet C’.) 54 Soit A, B, C trois points non alignés et a, B. trois nombres réels tels que * les points pondérés (A, o), (B, B), (C, 7) admettent un barycentro G ; « les points pondérés (A, —0), (B, f) (C, yJadmettent un barycentre G, + les points pondérés (A, 0), (B, ~f),(C, 7) admottent un barycentre G, ; « les points pondérés (A, a), (B, B), (C,—7) admettent un barycentre G,. 41, Démontrer que les droites (AG,), (BG,) et (CG,) concourent en G. 2, Démontrer que les droites (G,G,), (G,G,) et (G,G,) assent respectivement par A, B et C. 55 wet sont deux vecteurs non nuls de W, Oun point quelconque de €, A et B les points tels que OA=a et OB=% 1. On désigne par (9) le plan orthogonal a (OA) en O, par 3; le pio cthogone] de =e) a 5, par la rotation x dans (#) de centre O et d'angle. 19) est orienté par le choix du vecteur normal wt] Calculs vectoriets 53 4) Démontrer que = a [ac/=OAxOB, et dav =0Ax OB, ‘b) Soit k un nombre réel, C le point tel que oc D , le projeté orthogonal de C sur (9) et C’ l'image de C, parlarotation r. _, Démontrer que : OG = kOB. En déduire que : tf (lev") = k{ut ao’). 2 Soit @ un vecteur non nul de ‘W, D et E les points tels que OD = wet OF = v'+ @, D, et E, les projetés ortho- ‘gonaux respectifs de D ot E sur (9), D’ et E’ les images espectives de D, at E, par la rotation Démontrer que : O#” = OB’ + OD. En déduire que : ws (0+ w) dad tia. 56 Soit deux droites (=) et (3) sécantes en O, A et B deux points distinets de (@), Cet D deux points d tincts de (’) avec A, B, C, D distincts de O. 1, Démontrer que pour tout point M de %, on a MA a MB ~ MC 9 Mb = MO » (AB + DC). 2, Déterminer le lieu des points M de é tels que MA 4 MB = MG » MD. 57 soit ABCDEFGH un cube tel que (AB, AD, AB) est une base orthonormée directe de W. On désigne par IIe milieu de (EF) et par J le centre du caréADHE, 4. Vérifier que : IG a TA = Bj. En déduire aire du triangle IGA. 2. Calculer le volume du tétrabdre ABIG et en déduire Ja distance du point B au plan (IGA). 58 Soit ABC un triangle ot M un point de’6. Dans chacun des cas suivants, déterminer Te lieu des points Mtels queAM » AB = AC 0) ABC n'est pas un tefangle rectangle en A b) ABC est un triangle rectangle en A. 59 Soit ABCD un quadrilatére convexe admettant, un cercle inscrit de centre O. 54 calculs vectoriels 41, a) Démontrer que sl(AOB) + si(COD) 5b) En déduire que OA 4 OB + 06 » OD = OB a OG + OB » OA (a) 2, On désigne par I et J les milieux respectifs des dia- gonales [AC] et [BD]. a) Démontrer, en utilisant (1), que les vecteurs Of et Oj sont colinéaires. b) Conclure ot Snoncer la propriété ainsi démontrée, = si(BOC) + (DOA). 60 Distance entre deux droites Soit (@) et ('} deux droites non coplanaires de repéres respectifs (A, @) et (A’, re oupass vada gts 4a) Justifier que (A, tf, o') et (4, @ de deux plans (9) et (9). b) Démontrer quo (9) et (9") sont sécants suivant une droite (4), qui coupe perpendiculairement (2) et (3). La droite (A) est appelée perpendiculaire commune & (@) et a). 2, On désigne par H et H’ les points d'intersection res- peotifs de (A) avec (3) et (3) 4a) Démontrer que le produit scalaire MNI’.(@ » w) reste constant lorsque M décrit (2) et M’ décrit (@) b) Bn déduire que : * pour tous points M de (2) et M’ de (3°), HH’ s MM"; [AAG w)| 2, &) sont des reperes eae oh feaw Ti pla ple coun rare apa (a cl point M’ de (2), est par définition Ia distance entre les droites (B) et (2'). Applian ‘ oJ0n dons ls points (4) ot a(8,) eee) Calculer la distance entre les droites de repares (A, u) ot (A, 7. ) Calculer la distance entre les diagonales (EG) et (CF) du cube ABCDEFGH d’ardte a. s 3 Nombres complexes Introduction SIG iii cen? ‘Si oui, de quelle sorte d’animal s‘agit-il 2 En quoi ce divertissement infellectuel gratuit peut-il concerner les esprits pratiques ? » Cette réflexion de lan Stewart fait allusion aux débats philoso- phiques et aux trois siécles de recherche qui ont abouti au forma- lisme actuel des nombres complexes. Ces nombres, que certains mathématiciens du XV siécle quali- fiaient d’« impossibles » et d’« inutiles », ont aujourd'hui de nom- breuses applications en aérodynamique, en mécanique des Aides, en théorie quantique et en électrotechnique. H= Aye" est une représentation complexe de 'onde électromagnétique. (Aj est Famplitude et o la phase.) 56 62 68 3. Utilisations des nombres complexes ... 1.1. Notion de nombre complexe smammm Définition et propriétés 1. Soit l'équation (E) :x2 + 4x +5 =0. # Verifier que :x2 + 4+ 5=(x+ 2) +1. + En déduire que : (BE) = (+2)! =-1 + Cette équation a-telle une solution dans R ? Justifier la réponse. Supposons qu'il existo un nombre i tel que i? =~ 1 et conservons les régles de calcul utilisées dans * Démontrer alors que (E) admet deux solutions que V’on exprimera en fonction de i. 2, Résoudre de méme les équations: x°-Gx+13=0 et x*+5=0. pear ‘On appelle nombre complexe tout nombre de la forme a + ib, tel que a et b sont des nombres réels et ig 2 = ensemble des nombres complexes est noté C. Notation et vocabulaire Soit z un nombre complexe tel que : z= a + ib. * Lécriture a + ib est appelée forme algébrique de z. Le nombre réel @ est appelé partie réelle de z et noté Re(2). Le nombre réel b est appelé partie imaginaire de z et noté Im(z). « Sib =0, alors z =a; z est un nombre réel ; tout nombre réel est un nombre complexe (RC C). * Sia=0etb+0, alors z le nombre z est dit imaginaire pur. 2 ‘Nous admettons les propriétés suivantes. Gm Soit z et z’ deux nombres complexes. On a: *z=2' sietseulement si Re(z) = Re(x)) et Im(z) = Im(x) ; +2=0 sictseulement si Re(z)=0 et Im(z)=0. 0 est appelé nombre complexe nul. ummm Représentation géométrique d’un nombre complexe Le plan @ est muni du repare orthonormé direct (0, ¢,, €,). * application qui 4 tout nombre complexe a + ib associe le point M(p) est une bijection de C vers #. M(f) est appelé point image du nombre comploxe a + ib ; + ib est appelé affixe du point M(f). + application qui a tout nombre complexe a + ib associe le vecteur u(p) est une bijection de C vers l'ensemble des vecteurs du plan. u(f) est appelé vecteur image du nombre complexe a + ib; a+ ib est appelé affixe du vecteur u(p)- © Le plan muni du repére orthonormé direct (O, 2, @;) est appelé plan complexe. Un point M d’affixe z de ce plan est souvent noté M(@). «Les droites de reperes (O, @;) ot (O, @) sont respectivement appelées axe réel ot axe imaginaire. 56 Nombres complexes Exemples * O, [et J sont les points d’affixes respectives 0, 1 et i. #0, & et é; sont les vecteurs d’affixes respectives 0, 1 et i. 1.2. Opérations dans C ssemema Addition et multiplication dans C En appliquant les régles de calcul utilisées dans R et la convention i multiplication dans C. 1, on définit I'addition et la Deans Soit z et x’ deux nombres complexes tels que : z=a + ib et 2’ =a’ +ib’. + Lasomme de z et z’ est le nombre complexe : z +2’ = (a +a’)+i(b +b). + Le produit de z et 2’ est le nombre complexe : 22’ = (aa’ - bb’) + i(ab’ + a’b). Exemples *G-si)+(3421)= 7-31 + 34-51) = 12-15% +214 5i) = 10+ 8: © (4 -5i)(3 + 2i) = 22-71 * (2+ 5i)? 214 201 * (1+ 3i) = 26-181. Laddition ot la multiplication ont les propriétés suivantes. Propriétés 1 G@) — (C, +) est un groupe commutatif. (2) (C*, XJest un groupe commutatif. (3) La multiplication est distributive par rapport a 'addition. On dit que (C, +, x) est un corps commutatif. Démonstration * On vérifie aisément que l'addition et la multiplication, lois de composition internes dans C, sont associatives et commutatives et que la multiplication est distributive par rapport a Vaddition. * 0 ost 1’élément neutre pour l'addition dans C ; 1 est I’6lément neutre pour la multiplication dans C. * Lopposé de tout nombre complexe a + ib est le nombre complexe - a — ib. ‘inverse de tout nombre complexe non nul a + ib est le nombre complexe : a anib, = la b a+ib (a+ ba-ib) +P Pa Remarques + (R, +, x) est un corps commutatif. + Lexpression de inverse du nombre complexe a + ib n'est pas 4 retenir ; on la retrouve facilement en remarquant que : (a + ibj(a ~ ib) = a? + b?, * On convient que pour tout nombre complexe non nul z : 2° =1 Exemple as 4+3i A: 4-31 @—spa@+ay 25 * Bene Soit x et x’ deux nombres complexes. On a: 2x’ =0 si et seulement si z =0 ou z’ = 0. 1a démonstration de cette propriété est laissée au soin du lecteur. Nombres complexes 57 jasummt Soustraction et division dans C Les propriétés 1 et 2 précédentes conduisent aux définitions suivantes. Soit z et z’ deux nombres complexes. + La différence de z et z’ est le nombre complexe : x — x’ = x +(-2). + Six’ #0, le quotient de x par 2’ est le nombre complexe : Z = xx 4 Exemples (5 + 6i) = (4-3) + (5 -6i) rT = (5 + Gi) x 5 + 6) ummsmma Produits remarquables Les propriétés suivantes, démontrées dans R, restent valables dans C. Pour tous nombres complexes z et 2’, pour tout entier naturel n non nul, on a : + @4rPaeeee er? | + e-eP art 2m' +2? ; © 4 2Me-2)= 2-22 3 . G+ 25"=% Gres" (formule du binéme de Newton). Exemples * (2-3)? =4-12i-9 = 12 © +i}=143i- Coes > mum Affixesde u+u’, MM’ et ku (k € R) Le tableau suivant donne les interprétations géométriques de certaines opérations dans C. 242i, Somme Bgt tp = tem Différence 2a — ye = 2 Produit : par un nombre réel summa Affixe du barycenire de n points pondérés Propriété Soit Ay Ags, Ayyn points d’affixes respectives Zq,» Z,5 1 %q, OCs Gay vn» Oyy 7 nombres réels dont la somme est non nulle. $ ee : Laaffixe du barycentre G de (A,y 0,); (Ay 0); = (Ay a) est: z= ~~ La, 2% Cotte propriété est déduite de la définition du barycentre et des propriétés des affixes de vecteurs. 58 Nombres complexes Exemples aa 2+ % * Laffixe du milieu d’un segment [AB] est : z * Liaffixe du contre de gravité d'un triangle ABC est, 1.3. Conjugué et module d’un nombre complexe mmmmmmm Conjugué d’un nombre complexe Soit un nombre complexe tel que : z = a + ib. On appelle conjugué de z le nombre complexe, noté7, tel que :7= a — ib. Interprétation géométrique Les points M et M’ d’affixes respectives z et Z sont symétriques b par rapport a I’axe réel. Exemples TFisi-i ; 5 Fis-2-i, Se Zi; Les propriétés suivantes se déduisent de la définition. Soit z un nombre complexe tel que : + i223 + Faas; + 247 = 2Rels) ; + 2-7=2i Im() 5 + zest réel si et seulement si + zest imaginaire pur si et seulement si Exemples Pour tous nombres complexes z et z’, pour tout entier relatif n, on Q) ae =747" Démonstration Posons: 2=a+ib et 2’=a’+ib’. (2) ot (2) Cos propristés se déduisent immédiatement de la définition. (3) Ona: 22’ =(aa’— bb) + ilab’+ a’b) et 2x2 = (a - ib)(a’ - ib) = (aa’ - bb’) - ifab’ + a’b) ; donc: 7’ =%x7’. (4) Siz#0, ona: + isa FF ummumm Module d’un nombre complexe Soit z un nombre complexe tel que : z= a + ib. Ona: 2#= a? +b*; donc 27 est un nombre réel positif. Soit z un nombre complexe tel que : s = @ + ib. On appelle module de z le nombre réel positif, noté ||, tel que Interprétation géométrique * Siz est ’affixe d’un point M, ona: Iz] = * Siz est l’affixe d’un vecteur wd, ona: |z! =|]. « Si z, et, sont les affixes respectives de deux points A et B, ona: |z-71 Exemples esa ioe Bae letersi 3 la=ai : 4,98/- 2.3.1 arques *sib=0,ona: |z| (a? ; la notation utilisée est cohérente avec celle de la valeur absolue d’un nombre réel. * Pour tout nombre complexe z, on a: | 2 |-Z| : « Soit x un nombre complexe, ona: |z|=1 si et seulement si 7= + (2 #0); \zl=1 siet seulement si z Pour tous nombres complexes z et z’, pour tout entier relatif n, on a: G) la‘l=lelxl2] 5 @ [4-4 eo =| Tal @) ll=lzl" Geo): @ =} @40 (5) |z+2’l=|zl+|z’| (inégalité triangulaire). Démonstration Posons :z=a+ib et 2’=a' + ib’ (0) Ona: zz’ = (aa’— bb’) + ilab’ + a'b). ae Done. (aa? bby? + slab’ + ab) = (at + ba? +b) =| 21x! . fac 1|_ [a+r 1 1 as es donc :|4] = |= =4. (3) Siz #0, pour n> 0 la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le résullat. Pour n<0,ona:—n>0; done: |2"|= | “=I Taki 2". pci 4] it at zl (4) Siz’ 40, ona:|% lzlx a) lalxey ial (5) Linégalite triangulaire est déduite de Pinterprétation géométrique de z + 2’. Exemples le 3+ + Fl=l-/3 +ilxla +i (a+i9)_ |-/a+ils _ 2° Gri aes cee 202)? = 45 60 Nombres complexes 1.4. Travaux dirigés ‘On se propose de résoudre sur des exemples des équations du troisi¢me degré du type x? + px +q=0, oltp et q sont des nombres réels. 1. Soit ’équation (E,) :.° - 6x - 6 = 0. a) Verifier graphiquement que cette équation admet une unique solution réelle, dont on précisera un encadrement a 10” prés. +b) Démontrer que si u et v sont deux nombres tels que u’ + v? = 6 et w ¢) Démontrer que u* et v* sont solutions de ’équation : X? - 6X + 8 = 0. Résoudre cette équation et en déduire la solution réelle de l’équation (E,). Gette méthode de résolution est appelée « méthode de Cardan » 2. Soit Péquation (B,) : <5 - 15x—4 = 0. @) Vérifier graphiquement que cette équation admet trois solutions réelles. 5) Démontrer que si u et o sont deux nombres tels que u" + v= 4 et ue =5, alors u + v est solution de (E,). ¢) Démontrer que u° et v? sont solutions de l’équation : X? - 4X + 125 = 0. Cette équation a-t-elle des solutions dans R ? La résoudre dans C. @) Calculer (2 + i)* et (2 ~ i), En déduire les solutions de '’équation (E,). Cette méthode, qui complete celle de Cardan en utilisant les nombres complexes, est due au mathéma- ticien Bombelli (1572) , alors u + v est solution de (E,). olution 1, a) Soit la fonction f:.x + x! — Gx — 6 et (‘6 sa courbe représentative dans le plan muni du repare (O, I, J). Létude de fet la courbe (‘6) permetient de vérifier que P’équation (E,) a une unique solution réelle c; on obtient un encadrement & 10-* prés de aa aide d'une calculatrice : 2,8 x*— 15x — 4 et (%’) sa courbe représentati- ve dans le plan muni du repere (O, I, J). Léétude de g et la courbe (€’) permettent de vérifier que l’équation (E,) a trois solutions réelles. B)On a: (w+ o}¥—15(u +o) 4 = (w+ v9) + Buolu + v)—15(u + 0) —4 +15(u + v) —15(u +0) -4=0. Done, u + v est solution de (E,) c)Ona:u'+v?=4 et uo? = 125. Done, u° et v? sont solutions de I’équation : X? — 4X + 125 = 0. A’ =~ 121 ; done cette équation n’a pas de solution dans R. Ona: X?-4X +125 © (X-2)+121=0 © (X=2-11i(K-2411i)=0 @ X=2+11i ou X=2-111. d) On obtient : u3 = 2 + 11i et v* iL Ona: (2+i)*=2+11i et (2-9 =2-111 On en déduit que 4 est une solution de l'équation (E,). Pour déterminer les deux autres solutions de cette équation, on remarque que: (E,) <= (c—4){x? + 4x+1) Les solutions de (E,) sont : 4, - 2-3 et ~ Remarque Plus généralement une solution réelle de l’équation x? + px + q = 0, oi p et q sont des nombres réels, est donnée par la formule de Cardan ee XOClCICCS 2 ALA A LLL A AL, .a ferire sous forme algébrique los nombres com- 2, Calouler Vaffixe du centre de gravité G du plexes suivants, triangle AB a) (143-2 b) 292 +3) 8. Calculer Vaixe du point D tel que ABCD @) (1+ i120 +39) fol In Ee ee are e) (2-31) fl (e a By t 1.e — Soit les nombres complexes za24i ot 2=1-1 Horire sous forme algébrique les nombres com- 1.b Calculer et écrire sous forme algébrique les plexes sufvants. inverses des nombres complexes suivants. a)—443i b)la-1+i) c)-J3+i di a) Gz) b) («+ 2) (2 + 2) d) +27. 1.¢ — Eerire sous forme algébrique les nombres com- Eee paces plexes suivants. 3-21 442i i Bart 1.£ Calculer le module des nombres complexes a a d) ‘suivants. ai ans US eal a) ~\a+i b) (2-2-3 +40 1.d__ Placer dans le plan complexe les points A, B ot o 34h d) 2 Jai. C diaffixes respectives 3 + i,—2-Let—1 + 41 1, Déterminer les alfixes des vecteurs AB, AC, AB+AC ot 2AB-3AG trigonometrique Dans cette legon, le plan complexe est muni du repere orthonormé direct (0, é,, €) 2.1, Forme trigonométrique d’un nombre complexe Arguments d’un nombre complexe non nul Bim Ma) Soit x un nombre complexe non nul et M son image dans le plan complexe. On appelle argument de x toute mesure de langle orienté (e,, OM). E \ ole Notation Si aet a’ sont deux arguments de z, ona: a’ = a+ k2n(k © Z). On note: argtz)=a+k2n(k EZ) ou arg(z)=a ln. 62 Nombres complexes Interprétation géométrique » Si z est Vaffixe d’un vecteur #, arg(z) est une mesure de langle orienté (e), u). * Si a, ot 2 sont los alfixes respectives de deux points A et B, arg(z,-2,) est une mesure de l'angle orienté (é, AB). Exemples r 3 d= pr: arg(i) =F (2m); arg += [on]; arg(-1) =m [2x]; arg(t) =0 [2 Remarques Le nombre complexe nul n’a pas d'argument. M2) zest réel <@ z= 0 ou argls)=0 ln} ; ‘zest imaginaire pur <= arg(z) = (rl. + Pour tout nombre complexe z non nul, on a : arg(z) = -arg(z) [2n] ; arg(-2) =x + arg(e) [2m] : Mier arg(-zZ) =x - arg(z) [2n). mmamam Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul Soit z un nombre complexe non nul tel que z = a + ib et M son image dans le plan complexe. Désignons par r le module de z et @ un argument de 2. Onaza=rcose et b=rsino.; donc : z = r(coso. + ising). Peimiens Soit z un nombre complexe non nul de module r et d’argument c. On appolle forme trigonométrique de z I’écriture : x = r(cosa. + isin), Exemples © 1+ i= (2lcos™ + isin) 1+ i= 200s} + ising 3 Propriété Soit x et x’ deux nombres complexes non nuls. Ona:z=2' sietsculement si |z|=|2’| et arg(s) = arg(a’) [2x]. Cette propriété se déduit des définitions du module et d'un argument d'un nombre complexe. Remarques * Soit z un nombre complexe non nul. Les regles de passage entre forme algébrique et forme trigonomé- trique de x sont résumées par le schéma suivant. Jat +B? ; cosa. et sina i forme trigonométri forme algébrique a al aca z=atib hae a= rose: et b= rsing, Nombres complexes 63 * Soit z = r(cosa. + isina), rE R* et AER; =sir> 0, la forme trigonométrique de x est (cosa. + isina) et arglz) =o. [2x] ; =sir<0, la forme trigonomeétrique de x est i r[eos(o. +x) + isinfa + n)) et arg(z)=a+ x [2n]. mammmms Arguments d’un produit et d'un quotient Boe Pour tous nombres complexes non nuls z et 2’, pour tout entier relatif n, on (2) angler’) = argls) + arg(x) (2m) + (2) arg(Z) =— arg) nl 5 (3) arg(2")=narg(z) [2x] ; (a) arg(&) = are(s) - arg(z fen}. Démonstration Soit z et z’ deux nombres complexes non nuls de formes trigonométriques : z = (cos. + ising) et 2’ =r'(cosa’ + isina’). (2) On a: zz’ = rr'[(cosacosa’ ~ sinasina’) + ifsin.coso.’ + cosa. sina’)] = rr(cos(a + a’) + isin(o.+ 0}, avec rr’ > 0. On en déduit que & + @’ est un argument de zz’; c'est-A-dire : arg(zx’) = arg(z) + arg(z’) [2m]. (2) Ona: 2= + (cosa isina) = + [cos(- a) + isin(-o)], avec too. arg(2) [2m]. On en déduit que : ~ o-est un argument de 4; c'est-R-dire : arg(2) (3) Pour n 20, la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le résultat. Sonera “By On en déduit que : arg(z") =— narg(z) [2n) ; c'est-a-dire : arg(z") = narg(z) [2n]. Ee a Pour n <0,ona:—n>0; done: (4) Légalite 4, = 2x et les propriétés (1), (2) permettent de démontrer le résultat. galite F a Jemar Soit A,B et C trois points deus a de deux distinets, daffixes respectives 24, %y et Zc. Ona sare 32> A)s ‘Mes(AB, AC) [2m]. a= Exemples Déterminer les arguments des nombres complexes %, ot z, tels que : : cise? B+Na+y t a= TI Ona: arg /3+i)= 52 fan) ot arg(t +i) =F 12m]: done : OR 5 (2x5 [an] scest-adire : arglz,) = — 2 tan; dire : arg(z,) = 0 (2x. const) (x) lanl y Soit z et x’ deux nombres complexes non nuls, n un entier relatif: (1) zz’ est le nombre complexe de module tal x|z’| et dont un argument est arg(z) + arg(z’). @t + est le nombre complexe de module a et dont un argument est - arg(). (3) ce cab WARS Gide de cS |» et dont un argument est rarg (2). @ est le nombre complexe de module [2 et dont un argument est arg(z) - arg(z). Ces propriétés réunissent celles établies précédemment pour les modules et les arguments. 64 Nombres complexes msumm Formule de Moivre Soit z le nombre complexe tel que : z = coso. + i sina. za pour module 1 et argument ct ; donc, pour tout entier relatif n, 2* a pour module 1 et argument na. On en déduit la propriété suivante appelée formule de Moivre. Pour tout nombre réel « et pour tout entier relatif n, on a : (cose: + ising)" = cosno + isinna. Exemple Calculer Ona: cos% + ising ; donc: (4 +it)'™ = cos*209F i sin 229" 42 2, * 1999n : 1, 1) iy ye Or: ES - F ton done : (5 +1) = cos(- ) + isin(. a 2.2. Notation exponentielle d'un nombre complexe mumeaum Définition et propriétés Considérons la fonction f de R vers € définie par : f(a) = cosa + isina. Pour tous nombres réels o et B, ona: f(a + B) = f(a) x f(B) et f(a) = ifto). Lanalogie de cos propriétés avec celles de la fonction exponentielle (cf. chapitre 12) conduit & la nota- tion suivante. Notation Pour tout nombre réel o., on pose : cosa. + isina. = el, On déduit de cette notation la définition suivante. Yai Soit z un nombre complexe non nul de module r et d’argument a. On appelle forme exponentielle de z l'écriture z = re'“. Exemples 1+i/3=2e% Sous forme exponentielle, les propriétés établies précédemment s’écrivent de la fagon suivante. ace «et z’ deux nombres complexes non nuls tels que z = re‘ et z’ = r’e’, n un entier relatif. On a: () a4’ = retro @p=te* 5 weer 5 | Faden, ‘Exemples Soit z et z’ deux nombres complexes tels que: z= 3e Buc Sot 3 gees ai lee Lr Ona: z'=>0 oem Bade: 4 9 Sime. = james Formules d’Euler Soit «un nombre réel. e ; donc : cosa - isina = On a: cose. + isin: On en déduit les propriétés suivantes, appelées formules d’Euler. Girysiti Pee ecn a con 5 ot sin Ces formules sont notamment utilisées en trigonométie (cf. 3.2.) _2.3. Racines n-iémes d’un nombre complexe gmumam Définition et propriétés a ‘Soit Z un nombre complexe non nul et n un entier naturel (n 2 2). On appelle racine neiéme de Z tout nombre complexe x tel que : 2" = 2. Soit Z et z los nombres complexes tels que : Z= rei et z= pel. Pour tout entier naturel n(n 22),ona:z"=Z < prem Done Z admet n racines n-iémes + al ne Interprétation géométrique On désigne par My, My. «+s My +--+» Mj-g les images res- pectives do ces solutions dans le plan complexe. On a: OM, = OM, =...= OM, OM, =47- De plus, pour tout couple de points (M, , Mj.) on @ = Mes(OM, , OM. 2 [on], Done, les points M, (ie € (0, 1, .... 2 1}) sont les sommets d'un polygone régulier & n c6tés inscrit dans le cercle de centre O et de rayon "ir. (On en déduit les propriétés suivantes. Gas Soit re un nombre complexe non nul et m un entier naturel (n > 2). 2 ‘ ralt admet n vacines n-itmes telles que 23, = Fe") Ce € (0,4 1 Les images de ces racines sont les sommets d'un polygon régulier a n cbtés insrit dans le cercle de centre O et de rayon "7. emarques © La somme des n racines n-iémes dun nombre complexe non nul est mule. 2k © admet n racines n-iémes telles que :2,=6 " (k € (0, 1,...n—1)). ummmmmn Exemples de calculs de racines n-iémes 1, Calculer les racines carrées de 1-i,3. : 2, Ona:1~iy3 = 2e |. Posons : z= pe®; done : 2 66 Nombres complexes pay Flr) of, Done, 1~ i/3 admet deux racines carrées z, et z, telles que 2, Calculer les racines cubiques de 1. Posons : z = pe ; done : 23 = pies? Ona: Done : LIA E XOlCCCS LA ALLL S SUDLDEL SP SPD 2a 2b et Jet 2,+2,42, 1+j+ Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants, a) 2% b) faeaio) e482) - 5. Forire sous forme trigonomstrique les nombres complexes suivants. a) (2421-1) bp ue ) oat ies e) (-1-i) p (ee 4) Déterminer le module et un argument de 2, et z,. b) Ecrire sous forme algébrique et sous forme trigonométrique le produit 2,25 En déduire les valeur 152 et sine ¢) Bn déduire les valeurs de cos? et sinZ%. p=1 e {ovo [Fl Donc, 1 admet trois racines cubiques z,, x et z, telles que : a z 2d 2e 2F 2 iy. © Les images de z,, 2, et z, sont les sommets d’un triangle équilatétal. * Sion pose z, =j,ona:2, AY ao NE Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants, a) coset — isin b) ~ sina + icosa é a cose + isino ‘cosa—isine o) 1+ itanc 2) 1 + itanee ae Placer dans le plan complexe les points d'af- fixes respectives : ef, je '%, 1405 ot 1. Berire sous forme exponentielle les nombres complexes z=1-i/3 ot z”=-1-i. 2. Bn déduire le module et un argument des nombres complexes : (z')?, = 1. Résoudre dans € l'équation : B= 2-14 1/3) 2. Ecrie chacune des solutions sous forme alg brique. Nombres complexes 67 tilisations des nombres complexes 3.1. Résolution d’équations dans C mummem Racines carrées d’un nombre complexe Ona vu dans la legon précédente une méthode pour déterminer les racines n-iémes d'un nombre com- plexe écrit sous forme trigonoméirique. On peut cependant déterminer les racines carrées d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique en utilisant les produits remarquables et les modules. Cette méthode est décrite dans l'exemple ci-aprés. Calculer les racines carrées de 3 ~ 4i. Posons :z =x + iy (x © R,y ER); ona: z= (x + iy? = (2 — y?) + 2iry et | xt—yt=3 xn4 Done : 2? = 3-41 o [oy 2 ofa * ee yas xy=- 2 Le dernier systéme a deux solutions : (2;-1) et (+2; 1). Donc, z,=2~i et z,=~2+i sont les racines carrées de 3 —4i. =mmsm=ms Equations du second degré Soit l’équation (E) : az* + bz + ¢ = 0, ot a, b et ¢ sont des nombres complexes (a # 0). Ona:ar?+bs+e=al(z+ bp P—4ae), posons : A= b? — aac. * Si.A =, alors (E) a une solution double : + SiA=0, alors A admet e oe es bor Aer B+ a) =0. =bs8 cea zc Ona: 8) @ (z+ 2 - 8 Done, (E) a deux solutions distinctes : On en déduit la propriété suivante. Soit I'équation (B) : az? + bz + ¢ =0, ota, b et c sont des nombres complexes (a #0). On pose : A= b ~ 4ac et on désigne par 5 et ~ 5 les racines carrées dans C de A. b 2a + Si.A0, alors (E) a deux solutions distinctes + Si A= 0, alors (E) a une solution double : ~ =b3 Eo Exemples + Résoudre dans € l'équation (E,) : 22+ z+1=0. On a:A=~3 = 3i? = (iy3)*. Les solutions de (E,) dans € sont: 2, 1443 B © Résoudre dans € l'équation (E,) : iz* -iz—3 -i Ona:A=-1+44i8+i)=—5 +121. Déterminons les racines carrées du nombre complexe ~ 5 + 12i. pees Ona: (x + iy®=-5 + 121 o{ =| Ce systéme a deux solutions : (2;3) et (-2;-3). i+(243i) Done, (E,) a deux solutions dans C: 2, = Clest-a-dire: z,=2-i et z, =14i 68 Nombres complexes usmmmma Equations se ramenant au second degré 1, Soit ’équation (E) : 2° + (4— 5i)z* + (8 - 20i)z - 40i = 0. 4a) Démonirer que (B) admet une solution imaginaire pure. +b) Résoudre (E) dans C. a) Posons : z, = ib (b € R*). x, est solution de (E) <= (ib)? + (4 —5i){ib)? + (8 — 20i)ib - 401=0 (bE R*) 4 4b(b— 5) + i(b — 56 8b + 40)=0 (bER*) © b=5. Done, (E) admet une solution imaginaire pure : z, = 5i. b) Leéquation (B) peut s'écrire : (x ~ 5i)(z? + az + b)=0 (a C, DEC). Par identification de polyndmes, on obtient : (x — 5i)(z? + 4z + 8) = 0. + Soit l'’équation : 22 +42 +8 =0;ona:A=—16 = (ai)? Done, cette équation a deux solutions : z,=~2+2i et z,=-2-2i. + On en déduit que les solutions de (E) dans C sont: z,=5i, z)=-2+2i et z,=-2—2i. 2. Soit léquation (E) : x4 52° + 62*-52+1=0. a) Démontrer que (E) est équivalente au systéme b) Résoudre (E) dans C. a)Ona:() = 2(z-52+6-3+4)=0 = 1 Foie 7 w5u+4=0 # © (z+ Zi -5(e+ B)+4)]=0. 1 axel. Or, 0 n'est pas solution do (E) ; donc, (E) est équivalente au systime : { = pare ae b) Liéquation u* — 5u +4 =0 a pour solutions : 1 et 4. Done: (E) + z+p=1 ou = z+ daa #-2+1=0 ou Ba 45+1=0. 1413 ‘On en déduit que les solutions de (E) dans C sont : z, = ame + w=2+ 8 ot —3.2. Trigonométrie et nombres complexes mmmsmme Expression de cosnx et sinnx en fonction de cosx et sinx (n € N\) La formule de Moivre permet de retrouver les deux formules de duplication établies en classe de pre- midre ot de généraliser ces résultats * Ainsi cos2x + isin2x = (cosx + isinx}? = cos’x — sin®x + 2isinx cosx ; donc: © cos2x = cos*x — sin®x et sin2x = 2sinx cosy, *Deméme: cos3x + isin3x = (cose + isinx)? = cos*x — 3cosxsin®x + i(3sinx cos?x — sin'x) ; done : cos3x = cos'x—3cosrsin’x et sin3x = 3sinxcos*x — sine ; Clest-a-dire: cos3x = 4cos%x — 3cosx et sin3x = 3sinx— 4sin3x. * Plus généralement et pour tout entier naturel n non nul, on a cosne + isinnx = (cosx + isinx!"= ¥ Ch coske isin x, ico On en déduit le point méthode suivant. \%,) Pour exprimer cosnx et sinnx (n © N) en fonction de cosx et sinx, on peut utiliser la for- mule de Moivre ; cosnx + isinnx = (cosx + isinx)", cosnx et sinne sont alors respectivement les parties réelle et imaginaire du développemont de (cos + isinx)* a Paide de la formule du bindme de Newton, Nombres complexes 69 =mmmmm Linéarisation de cos"x et sin"x (n € N) Les formules d’Euler permettent de retrouver les deux formules de linéarisation établies on classe de pre- midre et de généraliser ces résultats. fe eye : eh eve =) ot sinte = (SE): cost fle +2401) et sintx = — Flom ~2+e°i2); ose inte = 1 et sinte= 5 we, * De meme : Bite — ele 4 go-to) 5 25k o eae og eninge. donc = sin’ 7 sinx- | sin3x. Plus généralement, on a le point méthode suivant. FN,W Pour lingariser cos et sin" (x € N) on peut utiliser le procédé suivant, mettant en jeu les formules d'Euler et du binéme de Newton : earn + développer ot réduire cost = (“4°~)" ot sinre= (“5 + rogrouper deux a deux les termes d’exposants opposés et exprimer chacun d’enx en fonction de termes de la forme coskx ou sink. mum Transformation de produit en somme et de somme en produit Propriétés 1 Pour tous nombres réels a et b, on a: + cosa cosh =F [eos(a + b) + cos(a— By] ; + sina sin =—} [cos(a +b) —costa—b)] ; + sina cosh = 3 Isin(a + 5) + sin(a—D)). monstration ‘+ En appliquant les formules d’Euler, on a: eS os SENT cosa cosb = (2) » (SEM) — 4 foie 4 gion «lt 4 ee) = F leos(a + b) + cos(a—D)] + On démontre de fagon analogue les deux autres propriétés. Go ne ee eens ae + cosp + cosq = 208 P54 cos Pt ; ee a : Démonstration Soit p et q deux nombres réels. * Ona: e? + 4 = (cosp + cosq) + i(sinp + sing) (a). interment quep= 244 2S eee Sarria pea ot Be = (PH) «al cosP $4 + isin 22) ace! ei? + elt 70 Nombres complexes oP +04 =(2c0s244. Q). En comparant (1) et (2), on déduit que : cosp +.cosq=2cos2*4eosP54 ot sinp + sing=2sinP 54 cos? 54. (cosp — cosq) + i(sinp ~ sing), on démontre de fagon analogue que : PFI sin P= 4 * En utilisant e — e'¢ = beg Zz —2sinP $4 sin et sinp ~ sing = 2cos cosp ~ cosq Exemple Linéariser expression sin3xcos*2x. ae grits ited gy Ona: sinaecostar = (2 eM e HY _ Aigae gr ianyete s 2 +e) 1% acl) it 1 singxcos’2e = 4 si Asingx 4 Done: sinxcos?2x qsin7x + Fsinde - F sine 3.3. Géométrie et nombres complexes Dans tout ce paragraphe, le plan complexe est muni du repre orthonormé direct (0, @, @) uummams Transformations et nombres complexes Nous indiquons dans le tableau ci-dessous l’écriture complexe de certaines transformations du plan. Dans ce tableau, M(z) et M'(z) désignent un point et son image, ainsi que leurs affixes, par chacune de ces transformations. ‘Transformation | Image M’ d’un point M Définition géométrique | fcriture complexe sae Translation a Mt ee, facet aia | Sle eae ee ole ™ Symétrie ie 2 aaa de centre Q(@) Symétrie par rapport a Vaxe réel Symétrie par rapport a V'axe imaginaire Homothétie sto ee de centre Q(o) 2 2 -o=k@-o) et de rapport k rolneaeRine= Sa. = Rotation de centre 20) 2'-0@= 0 (z-0) et d’angle « Exemples « La rotation de centre (2) ot dangle - © a pour écriture complexe : 2 — 2i = e 3 (z-2i); clest-a-dire : 2’ = (1-iV3)z—/3 +i. Le point A(/}) « pour alfixe 1 + i/3 ; som image par cette rotation est le point A’ daffixe 2 - /3 +1, crest-&-dire le point a'(” 5°). « La transformation h d’écriture complexe 2’ =— 4-2 + 3 - Gi est ’homothétie de rapport — tetde centre son unique point invariant. . Liaffixe « de ce point est telle que: © =- g-@+3-Gi ; cost adire: @=2—4i. yamai_Configurations du plan et nombres complexes Dans Je tableau ci-dessous, nous caractérisons certaines configurations géométriques a V'aide des nombres complexes. E Configuration Caractérisation géométrique| _ Caractérisation complexe Besa ia ‘Triangle ABC AB=AG et mesA=a =a isocdle en A ( Mes (MA,MB). mamma Lievx géométriques et nombres complexes 1. Soit A le point d'affixe x, tel que : z, = 1 +i. Déterminer le liew des points M dont l'allixe z vérifie : oles : b) argle*2,)=-E fn] 5 argle-24) =~ [2x). : 6 Solution @ a)* Ona: |z—z, @ AM=2. Le liou de M est le corcle (%) de centre A et de rayon 2. b)+Ona:argls—z,)=Z In] <> Mos(e,, AM) = — [nl Le lieu de M est la droite de repere (A, w), privée de A, avec Mes(e,, @) = [x]. ZAN z *Ona:arge-2,)=-F [2n] = Mes(e;, AMD Flan. Le lieu de M est la demi-droite de repre (A, 0), privée de A, avec Mes(e,, 0 ae +r & fan, Les propriétés suivantes généralisent l'étude précédente. Beas Soit A le point d’affixe z, et M un point daffixe x. + Si R est un nombre réel strictement positif, le lieu des points M dont V’affixe z vérifie |x - x, |= R. est le cercle de centre A et de rayon R. = Si cest un nombre réol, le liou des points M dont laffixe x vérifie arg(z - z,) = « [rl est la droite de repére (A, i), privée de A, avec Mes(é,, i) =o. [r]. Remarque Le'lieu des points M dont laffixe z vérifie arg(z - z,) = a [2n] est la demi-droite de repére (A, t), privée de A, avec Mes(e,, ui) =o [2n). 2. A tout nombre complexe z, différent de - 2 - i, on associe le nombre complexe Z tel que 2-4 -2i Taree Déterminer, g¢ométriquement puis analytiquement, le lieu des points M d’affixe z tels que : @ Izl=1 ; lzley b) Zest un nombre réel ; Z est un nombre imaginaire pur. Solution Méthode géométrique Soit A ot B les pojnts d'affixes respectifs : 2, ae |Z|=1 } re <= MA=MB. = Le lieu de M est Ja “afc (a) de [AB]. 2-%y —2-i et m=442i;ona:Z ae 1 MB _ 1 Saeco MAT 2 sIzlep oe Le lieu de Mest Ie cercle (F) de diamétre [CD] tel que : c ar{(A,1);(B,2}}, c’ barl(A)1) 38-2), ¢’ dire : C(2 +i) dire : D(10 + 5i). D)*ZER SG z=% Ov ore) = ote 734) = M=B ou Mes(MA, MB) = 0 In}. Le lieu de M est la droite (AB), privée du point A. = ace (B — Bp x « Zimaginaire pur @ are(z— =") = 5 In) iN «= Mes(MA, MB Fin Le lieu de M est le cercle (‘€) de diamétre [AB] privé des points A et B. Méthode algébrique a) +ig—2) (t+ yt—2e—y- 10) +i 3x + by) Shy: 22 @+2+iy+D (x42) + (y+? Les lieux cherchés seront déterminés par leurs équations. aye |Zl a1 @ -4P + ty 2 = 4 2h + U4 IP © Art 2y—5= 0. sIzl=-Z oe Alle — 4)? + (y— 20°] = e+ 2 + (yt IP @ x? + yt 12x — By + 25 = 0. b)eZER @ —3r46y=0 & x-2y=0. © Zimaginaire pur = 2x? + y®-2x-y—10=0. c) On désigne par a: Yargument de Z. Posons — ax + 6y Ona: —- tma=1@ 3a = p+ x—Ty—10= aserp(e)=$ x] oo tena 1 9 ep yay TO ET EY 10=0. 3.4, Travaux dirigés 1. Soit ABC un triangle et A’ le milieu de [BCI. On construit, a l’extérieur de ce triangle, les triangles rectangles isocéles ABB’ et ACC’, de sommet A. Démontrer en utilisant les nombres complexes que les droites (AA’) et (B'C)) sont perpendiculaires et que BC = 2AA’. Solution * Prenons A pour origine du repére orthonormé direct du plan complexe ot supposons le triangle ABC de sens direct. Byte hi ona: a= 2% 2 cesta-dire BIC’ =2AA’ et Mes(AA’, CB) x Ean, + Lorsque le triangle ABC est de sens indirect, un raisonnement analogue conduit 2 BIC =2AA’ et Mes( AA, CB’) = 5 (22. Dans Jes deux cas, les droites (AA) et (B'C’) sont perpendiculaires ot B'C' = 2A’. 74 Nombres complexes 2. Soit ABCD un quadrilatdre convexe. On construit, a Vextérieur de ce quadrilatéro, les triangles rectangles isocéles AM,B, BM,C, CM,D et, DM,A de sommets respectifs M,, M,, M, et M,. Démontrer en utilisant les nombres complexes que les segments [M,M,] et [M,M,] sont orthogonaux et de méme longueur. Solution guidée Désignons par Z,, Z, Z et Zp les affixes respectives des points A, B, Cet D, par z,,z,. z, ot 2, les affixes respectives des points M,,M,,M, et M,. Supposons le quadrilatére ABCD de sens direct. 2,(1~i) + 5(1 +9) * Démontrer que AM,B est un triangle rectangle isocéle en M, si et seulement si z, =~ —~"# * 7 2 + A quelles conditions les triangles BM,C, CMD et DM,A sont-ils rectangles isocéles respectivement en. M,, My et M,? + En déduire que * Conclure. ei az, Que se passe we-E xercices LZ 3.a Calculer et écrire sous forme algébrique les racines carrées des nombres complexes sui- vants. a) 15-8 bp 2c) 44ila dy - 3.b Résoudre dans € les équations suivantes. a) it+2—3+i=0 b) 24s + (4-Sin+3-i=o. Soit ’équation (B) #8 + (1-De? + (4-ie-4i = 0, 1, Verifier que i est une solution de (), 2, Trouver un polyndme P du second degré tel que: 29+ (1 - iz? + (4—i)z 41 = (2 JPL). 3. Résoudre I'équation (B) dans €. 1. Exprimer cos4x en fonction de cosx, 2. Exprimer sin5x en fonction de sin. Linéariser a) costx + sin’x o} cos*xsin’x b) sinte + sinte d) costx sinte. 3.f — Résoudre dans R les équations suivantes. a) cosie + 2cosax + cos = 0 b) sine + sind + sinzx + sinax = 0 6} cos2x + costx = singx ~ sinsx d) sinax— sin2x = sinr. 3g 3.h il lorsque le quadrilatére ABCD est de sens indirect ? POO o ALPPA Ma, Dans chacun des cas suivants, déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transformation du plan qui au point M dl'affixe x associe le point M’ d'alfixe 2" b) z= e*n 42-4 LTDA Q) 2'=—2424i ioe, B et=-Fae2-i dd) a=~izt iti. Dans chacun des cas suivants, déterminer et représenter l'ensemble des points M dont I'af- fixe z vérifie la condition indiquée. B)|s—34i Ete} d)argliz +i) a) |Z~1+2i| =3 o) arg(z = 3) ~ Fler. Dans chacun des cas suivants, déterminor et représenter l'ensemble des points M dont I'af- fixe z vérifie la condition indiquée. a) |z-2+i] b) |z-2+il = Iz] A tout nombre complexe x, différent de 2 ‘on associe le nombre complexe : ge EESoBi Déterminer les ensembles de points M d'affixe ztels que 4@)Z soit un nombre sé ; 5) Z soit un nombre imaginal e pur. Z e 7 Exercices (0.¢,,€). APPRENTISSAGE Etude algébrique des nombres complexes 1 Kicrire sous forme algébrique les nombres com- plexes suivants. oes) (3-00 +21) 4 Gases @ Déterminer les parties réelle et imaginaire des ‘nombres complexes suivants. (344 ») @-1P 0S d) (344i? (2-1) 3 Pour quelles valeurs du nombre réel x le nombre complexe [10 — x + i(2 + a)\(x — i) estil un ‘nombre réel ? un nombre imaginaire pur ? 4 Vorifior que: B-i \a+i 5 1. Calculer 1°, if et i8, En déduire i" et i 2.Calouler 141 +i +38, puis i + 27+ 7" 4 2, 3. Caleuter Si ot BHF 6 fcrire sous forme algébrique le conjugué des nombres complexes suivants. > ant a) (4-43) +9 oe Q-i2 +i) (2-390 +i) 0 Fics aCe ae bt 3-21 7 Solt 5, = Seri 2 5+ 7i Démontrer, sans calcul, que z,~ 2, est un nombre réel ot z, +, un nombre imaginaire pur. 8 Calculer le module des nombres complexes suivants. 5 +7iN(4-2i) G+ 47 +50 76 Nombres complexes 10 Résoudre dans C* les systémes suivants. yf rie iz'= 245 (4 Det @-ie'=7-44 ane 142i G-iz ir Etude trigonométrique des nombres complexes 44 Dans chacun des cas suivants — déterminer le module et un argument de 2; —on déduire le forme algébrique de z. dj x= +iP e) s=(-i* a+ ila 2 +ij2)* ie are ae) 12 soit x, et 4 =1-i. 2 4) Déterminer le module et un argument de z, et 2. b) Ecrire sous forme algébrique et trigonométrique le quotient 2. en déduire je cos, ot sing, c) En dédutire les valeurs de cos, ot sin #5. 43 ferire sous forme exponentielle les nombres complexes suivants a) (-1-ii B) (3 +E 141/93) fe qd 10 * 444 Soit z un nombre complexe tel que : = 2cos8, Démontrer que pour tout entier naturel n, on a + 4 a+ 3 = 2o08n0. r 4 Saiyan fen Seis «@) Beriro sous forme exponentielle 2, et z;- 15 Soit x, b) En déduire la forme algsbrique des nombres com- aepereaest Zar ay plexes : 2,2, 16 Soit | = cos@E+ isin®® ot u= 1+). 1, Demontrer que : 1 +}+)*'=0. 2. Caleuler u* (x N*) en fonction de n. 17 Soit | = cos@E+ 1sin%& 4, ferire i en fonction de j puis démontrer que tout nombre complexe z peut s'écrire sous la forme z=a+jP(@ER PER). 2, Déterminer une relation entre @ et B pour que le nombre complexe a + jB (a € &, B © ®) ait pour modu- let 48 1. Déterminer le module, un argument, Ia partie réelle ot la partic imaginaire des racines 4-Jemes de ~i 2, Placer dans le plan complexe les points images de ces racines. 3. Calculer la somme et le produit de ces racines. 19 1. Calculer : (2 + 1°. 2. En déduire los racines cubiques de 2+ 111. 20 Déterminer les nombres complexes vérifiant 8i, puis représenter leurs images dans le plan. 21 soit 2, la suite définie dans C par mritiet VnENz,,=- 25, 4, Démontrer que (|, |), <1 est une suite geométrique, dont on précisera le premier terme et la raison. 2, Exprimer arg(z,) en fonction de n, puis x, en fonc- tion de x, et n 22 soit n un entier naturel. On pose: = Scoske ot B=Ssinke 1, Calculer et écrire sous forme exponentielle A + iB. 2. En déduire des expressions plus simples de A ot B. Résolutions d’équations 23 Calculer ot écrire sous forme algébrique les racines carrées des nombres complexes suivants. a)%= 5-121 b)z=- oc} + 24i, 4 1. Résoudre dans © l'équation : 22 — 2iz ~ 2, On désigne par z, et #, les solutions de cette équa- tion, avec Ro(s,) > Relz,) Galouler +22, + 32 5, — 2)" 5 Gy" s Ge). 25 1. Calculer : (1 + 8i). 2, Résoudre dans € 'équation (2+ 02-4 2i)z+ 53-1) 26 1. Résoudre dans C les équations B-ars54ie+=0 (G-42+ 5+ @+1%=0 (2). 2, Bn déduire qu'il existe quatre nombres réels a, b,¢ ot d que l'on précisera tels que pour tout nombre réel.x, on a:G2-ax45)+ (e+ P= tar + Dee + or+d) 97 Résoudre dans € les équations sumvantes et représenter graphiquement les images des solutions. a) - (2 +1=0 b) B+ x8 +1 =O. 28 Soit P le polyndme défini par Pla) = 2° — 32? + (3 - i) - 211 =i). 1. Déterminer trois nombres complelxes a, b et ¢ tels que : Pla) = (& - 2){az? + bx + 0) 2. Résoudre dans € ’équation : P(e) 29 SoitP le polynome défini par: Plz) = 2! + (5 — 2i)z® + (8 - 10i)z* + (6 — 16i)z - 121. 4. Verifier que : P2i) = PC 3 2. Determiner un polyndme Q du second dog tel quo our tout nombre complexe z, on a: P(z) = lz? + (3 - 2i)z - GiJQL2). 4, Résoudre dans € Véquation: PC 30 Soit P le polynéme défini par P(g) = 28 - (11 + 2i)2? + 2(07 + Tide — 42. 4, Démontrer quill existe un nombre réol « solution de equation : P(z) = 0. 2, Déterminer le polynéme Q tel que : Pla) = (2a) QU) 3, Résoudre dans € V'équation : P(2) = 0. 311 Soit P le polynéme détini par : Pla) = 23 — 2(1 + 2i)z? + iz + 31 ~ ai). 4, Démontrer qu‘il existe un imaginaire pur if solution de l’équation : Pl 2, Déterminer Ie polyndme Q tel que : PC) = 3. Résoudro dans © P6quation : P(z) = 0. —1B)QK), Transformations et nombres complexes 32 Soit les points a(-?) et al 2): Dans chacun des eas suivants * donner l’écriture complexe de Ja transformation ; + déterminer Vimage de A par la transformation. a} Symétrie de centre Q. b) Homothétie de centre © et de rapport - 4. z o} Rotation de centre 0 et d’angle 33.1, Donner I’écriture complexe des transforma- tions suivantes a): symétrie par rapport a la droite d’équation x = bb): symétrie par rapport 8 la droite d’équation y 2, Donner I'écriture complexe de ses’ et s'es. Bn déduite que sos'=s'es et préciser la nature de cette transformation, 34 Dans chacun des cas suivants, déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transfor- mation dont on donne I’écriture complexe. a) x= 7-43 bj x -H+2 c) =—4r410-5i dd) x'=e #2414 2-1 35 Soit f la transformation du plan dont l’écritu- Fy + 4/3 - 23. ro complexe est :# Nombres complexes 77 41, Déterminer le nombre complexe z, tel que t a1, 2403 (2~ 2). 2. En déduire que f est la composée d’une homothétie et d'une rotation de méme centre, que l'on précisera. Configurations planes +36 Soit « un nombre complexe non nul et j= e?. Démontrer que les points A(a), Bfja) et C{f7a) sont les sommets d'un triangle équilatéral de sens direct. 37 Soit AG +i), BI2i), Cle - 2). 4. Placer les points A, B et G ot démontrer que le tri- angle ABC est rectangle et isocele. 2. Déterminer l'affixe du point D tel que ABCD soit un ‘parallélogramme. Placer le point D. 3, Déterminer V'affixe du point B, symétrique de A par vapport au miliou de {BC} 3B Soit A, B et C les points d’affixes respectives ~ 4-2, 142i ot Fe 64 41. Bémontrer que B est le milieu de (ACI. 2. Déterminer les affixes des points D et E tels que ADCE soit un carré de sens direct. 39 Soit A, B ot C les points d’affixes respectives 142i, 241 ot 2+ (8+ (1+ 3). 41, Démontrer que le triangle ABC est rectangle en B et déterminer une mesure des angles BAC et ACB 2, Déterminer le point D, symétrique de A parrapport 8 B. (Quelle est la nature du triangle ADC? Soit les points A(- 1 + i), BC 1-1), Ci) et De -2i). 1. Etudier la nature des triangles ACD et BCD. 2, Démontrer que les points A, B, C ot D appartiennent ’un méme cercle dont on précisera le centre et le rayon, Lieux géométriques 1 Déterminer et représenter les ensembles de points M du plan dont Vaffixe x vérifie la condition indiquée. a) |z+z-11=4 c) arg(3i-2)=0 [2] vyix e) are(z Ete) ‘AQ Déterminer les ensembles de points M dont Valfixe z vérifie la condition indiquée. a) |z+5-2i| = |z—-2+il b) lz+1+il = |32-9-3i) b) [z-2-1+il d) arg@—3 +i)= © (r) f) argls? — 4) = argle + 2) [2n] ABA tout nombre complexe z distinct de i, on associe le nombre complexe Z tel que : Z ee Déterminer et représenter les ensembles de points M du plan dont Vaffixe z vérifie la condition indiquée. Zest un nombre réel strictement positif. 5b) Zest un nombre réel strictement négatil. ¢)Zest un nombre imaginaire pur. 78 Nombres complexes AMA tout nombre complexe x distinct de-1 + 21, on associe le nombre complexe % tel que 244i z+1-a Déterminer les ensembles de points M dont Vaffixe # vérifie la condition indiquée. a) |Z Biz ¢) Zest un nombre réel. d) Z est un nombre imaginaire pur. 45 Determiner et contruire l'ensemble des points du plan dont l'affine z vérifie la condition indiqué a) m+ ile-2)-3= 5) ay 46 Déterminer Yensemble des points M dont V'af- fixe 2 vérfie la conditi a) (@-1- 9-141) + 2il 2 = (1+ iF 7 Déterminer et contruire l'ensemble des points du plan dont Laffixe z vérifie la condition indiquée. a) #25 est un nombre rél. 4-(e42)1 1 ) b) est un nombre réel. 1 i+de- TO PET AB Déterminer le module ot un argument dos nombres complexes suivants. yt cosa. + Is T+ cosa —isina a) »@e 10x. 1se® 49 Soit « un nombre réel tel que—- est un nombre réel. c) En déduire que Of_est_un vecteur directeur de la bissectrice de langle M,OM,, 57 Soit A et B les points daffixes respectives 1 et 2 A tout nombre complexe z distinct de 2i, on associe le z1 nombre complexe Z. tel que: Z 1. Déterminer l'ensemble (,) des points M daffixe x tels quo : arg(Z) = [2n}. 2. Déterminer ensemble (€,) des points M d’affixe 2 tels que: [Z| = 2. 3. Démontrer que (¢,) et (G,) ont un unique point com- mun dont on précisera 'affixe. 5B soit A le point d'affixe 21 ot f Yapplicetion du plan dans lui-méme qui A tout point M d'alfixe z, dis- tinct de A, associe le point M' daflixe 2" telle que: in 5 z= 41. Démontrer que f adimet deux points invariants. 2, Démontrar que f est bijective et déterminer son application réciproque. 3, Démontrer que Ia droite de repére (0, @), privée de ‘A, est globalement invariante par f 4. a) Démontrer que : |2’~ 2i| |z~2i| = 9. b) En déduire l'image par f du cercle () de contre A et de rayon R. Déterminer R pour que (6) soit globalement invariant pare 59 Soit A et B les points daffixes respectives 1 et ~1et f application du plan dans lui-méme qui & tout point M d'affixe x non nulle associe le point M’ d’affixe Z telle que: 2’ =1. 1. a} Déterminer et construire l'image par f du point C Gialfixe 1 + i Nombres complexes 79 +) Démontrer que pour tout point M et son image M’, la droite (AB) est bissectrice de Tangle MOM’ et que OM xOM' = 0A*. 2. a) Verifier que : « (F#2_1\(*2", 1) - (2-2. vzec:,( 5 1) fea ) 1b) Soit Ile milieu de [MM') Démontrer que IA x IB = IM? et que pour tout point M distinct de A ot B, la droite (MM) est bisseetrice de angle AIB, 60 Soit A ct B les points d'aflixes respectives 1 +i et 3. A tout point M d’affixe 2, distinct de A et B, on associe, s'ils existent, lo(s) point(s) M’ d'affixe 2’ tells) 224 maginaire pur ot 4=1=} que est réel. z= 1-1 1. Donner une interprétation géométrique de ones) eals=1=1) 2, Démontrer géométriquement qu'il existe un cercle (©) tel que si M (€), alors M’ existe et est unique. Construire alors Pimage M’ d'un point M donne. 61 Soit A et B deux points d'affixes respectives a eb. 1. Démontrer qu'il existe un unique point M_dont ‘affixe x vérifie | ot ang(2=9) =~ & ton Valixe 2 véifie : aot arg(% =P) «— (ae 2, Construire co point et calculer son affixe lorsque : 442i et b= 2-1. 621. Résoudre dans € les équations : ia @ @y-1 @. 2. Soit n-un entier naturel non nul, a un nombre com- plexe et équation (&): (@=)" =a eri 80 Nombres complexes On désigne par P, Qet M les points daffixes respectives i, tet 2 4) Démontter que si x est solution de (E), alors : b) Démontrer que si (E) admet au moins une solution réelle, alors : a|= 1 ¢) En déduire que si (B) admet au moins une solution réelle, alors toutes s0s solutions sont réelles. 63 Soit léquation (8) B+ le +22 -224+1=0 (2 EC). 4. Démontrer que si 2, est solution de (E), alors %, est solution de (E). 2. a) Déterminer les nombres réels a et b tels que : ©) © aA(z- t+ 0-4) +5]=0. bj Résoudre dans © Véquation Z? + aZ + Véquation (E) 3. Démontrer que les images des quatre solutions do (B) appartiennent a un méme cercle (‘) dont on précisera le centre et le rayon. 0, puis 64 Soit I'équation (E) : 2° = 1. Résoudre dans C I'équation (B) et représenter les ‘images des solutions. 2, Démontrer que la somme des solutions de (B) est ot en déduire que: cos®® + cost =- 4. nulle et en déduire que: cost + cost = - 5 3, Démontrer que cost est solution de I’équation : 4K? + 2X En déduire la valeur de cost 4. Soit 'équation (6°) : (1) = (@ +1) (2 € ©) a) Démontrer quo si 1 est solution de (6), alors : o. fz 41 En déduire que les solutions de (B") sont imaginaires pures. 1b) Résoudre (5"). Lsométries du plan — Applications affines x Introduction D... les classes précédentes, nous avons étudié certaines iso- métries du plan (translations, symétries, rotations) et utilisé ces transformations pour rechercher des lieux géométriques, résoudre des problémes de construction et démontrer des propriétés. Dans ce chapitre, nous nous proposons de compléter cette étude en déterminant les autres isométries du plan et en classant len- semble de ces isométries & partir de deux critéres : les points inva- riants et effet sur les angles orientés. La derniére partie du chapitre est consacrée étude générale des applications affines du plan. = a ered a | | Ee > ZS r | | 1. Composition disométries .....:.0.0: 82 Ww LI p N4 V we Z| Sera ic area 2. Classification des isométries du plan a 86 3. Applications affines iteg meas Oe Isométries du plan — Applications affines 81 —1. composition d'isométries sous __4.4,, Composition de symeétries et translations E ess «+ Soit (A) et (A°) deux droites paralléles, O un point de (A) et O' son projeté orthogonal sur (W’). La composée s,.05, des symétries orthogonales d'axos respectifs (A) et (A) est la translation de vecteur 200. Exemples ‘ABCD est un carré do sens direct et de contre O. * Sine) °Stan) = bane * * S(a)°Scam = FA. * Spq°8tag) = Ne.- + sen%Suq=Ton _ (symétrie de centre O)- (quart de tour direct de centre A) ; (quart de tour indirect de contre C) 5 muna Composée de symétries orthogonales Les propriétés suivantes ont été établios en classe de prem! + Soit (A) et (4°) deux droites sécantes en un point O, de vecteurs directeurs respectifs wetu. La composée s,,08, des symétries orthogonales d'axes respectiis (A) et (A’) est la rotation de centre O ot d’angle 2{t, ). ummm Décomposition de translations, de rotations Los propriétés suivantes ont également été établies en classe de promi aos + Soit t; une translation de vecteur dnon nul. Pour toute droite (4) de vecteur normal i, il existe une droite (4’) et une seule telle que = 8,28, =f Exemples ‘ABCD est un carré de sens direct et de centre O, I et J sont les milieux respectifs de [AB] et [CD]. © tai = Sncn?Sun = Sen °Siam) + (a5) °S¢D) + * Mp, 3) = San?SHo * No, - 9 = Son°Sean1 = SaaS 82 Isométries du plan — Applications affines + Soit ro, ., une rotation de centre O et d’angle 0. Pour toute droite (4) passant par O, il existe une droite (4°) et une seule telle que : 34°84=Fo,ay mmummm Composée d’une symétrie orthogonale et d’une translation (4) est une droite de vecteur directeur i. Soit M un point, M, son image par t,,, M’ l'image de M, pars, Mo a wt et M, l'image de M par s,. « Démontrer que : t;;(M,) = M’. * En déduire que : t 08, = set, + Démontrer que la transformation s,et,; n’admet pas de point invariant. Cette étude justifie la définition et la propriété suivante Soit (A) une droite de vecteur directeur w. On appelle symétrie glissée d’axe (A) et de vecteur vila composée de la symétrie orthogonale d’axe (A) et dela translation de vecteur vi. Ona: Une symétrie glissée n'admet pas de point invariant. Les propriétés suivantes précisent la nature de la composée d’une symétrie orthogonale et d'une trans- lation. a) Soit (A) une droite et un vecteur non nul. + Si test normal (A), alors t,; os, est une symétrie orthogonale. + Si n'est pas normal a (4), alors ty os, est une symétrie glissée, Demonstration guidée Soit O un point de (A) et A le point tel que : OA =a. Désignons par : A He projeté orthogonal de A sur (A), Tle milieu de [AH], a) uw (4) la paralléle & (4) passant par I + Démontrer que : 8.08, = tax. + Démontrer que : ty 084 a © Conclure, 2 Ht ey, —1.2. Composition de rotations et translations mummmm Composée de rotations La propriété suivante a été établie en classe de premiere. Soit r et r’ deux rotations dangles respectifs . et «’, + Si @+ @’ + 0, alors r’cr est une rotation d’angle o. + a’. = Si @+ @' = 6, alors r'or est une translation. * Isométries du plan - Applications affines 83 Exemples ‘ABC est un triangle équilatéral de sens direct et B’ est le milieu de [AC]. * g, 22%, 3 2st une rotation dangle & De plus: fp 2=Sam?Sec ie, 3)= Saci*Sacr 3 c Done ty, 252% 25) Sani°8iaa =F Tea By ay Fa. 29%, 984 ne rotation dangle, c'est dir une symétie centrale. Do plus =m 26) =Saq°Sian) Mw.) Stani°S5 Done : ty, 24 °%o, 3 = Sian°Sen = Sa IVY rour détorminer la composée f9/PFraq de deux rotations de centres distincts A et B. on pout ‘utiliser les droites (A) et (4°) telles que: Fiq,) = Sans &t Ting = Ss°Sca0) Ona: Tapehaw = Ses ‘ummm Composée d’une rotation et d’une translation ey ata Soit r une rotation d’angle o. non nul et t une translation. tor est une rotation d’angle 0. Demonstration Soit M et N deux points distinets. Sons i T Posons : 1M) = M,,t(N) = Ny, t(M,) = M’ et t(N,) = N’ NINE ae D'aprds los propristés caractéristiques des rotations et des translations, on @ (MN, M,N) = @ et (M,N, MN) = @ done : (MI MN, M,N,) + (M,N), MN’) = @ De plus : M’N’ = M,N, = MN. Done, tor est une rotation dangle a. Cette démonstration ne donne aucune indication sur le centre de Ia rotation Construction du centre de la rotation tor Soit O le centre de la rotation r et ile vecteur de la translation t + sid= 6, alors: ter= « Si 0, construisons les droites (@), (A) et (4’) telles que a —(@) est la droite passant par O et de vecteur normal wf; r= 8y25, et T= 5y285- Ona: ter = 5,08. (@) at (A) sont sécantes en O, (2) et (A") sont paralléles ; donc (A) et (a) sont sécantes en un point A- Désignons par et w des vecteurs directeurs respectifs de (A) et (4’). est aussi un vectour directeur de (2) ; donc : 2(8, #8) = @- On en déduit que ter est la rotation de centro A et d'angle a. 84 Isométries du plan - Applications affines

You might also like