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INTRODUCTION Observation préliminaire d’un site Protection de la nature, environnement sont des formules et des mots du langage courant. Actuellement, Homme Slapergoit de plus en plus quil fait partie d'un monde fragile, complexe, quiil lui convient de protéger sil veut lui-méme assurer sa survie. Gest, pourquoi Yétude des étres vivants dans leurs milieux, Vétude de leurs interrelations, sans oublier action de Homme, LA BOUCLE DE MOISSON apparaissent. comme une nécessité Cest-un travail difficile et la simplicité dun beau paysage n’est souvent qapparente. Un exemple va nous lo faire comprendre. Choisissons un site de I'le-de-France, oi les méandres de la Seine constituent des aysages tres attractifs : la boucle de ‘Moisson. Elle se situe & 50 km de Paris, entre Mantes-la-Jolie et Vernon. Introduction. La boucle de Moisscr [iil La Sene is de a Roche. Goyer. © Cotens ena @ Rie 6 de Seine @ five gauche oe Sane 2 Staton dis boul de tiseon les figures 1 et 2 représentent une we générale uel sone es ments les pls caractéristiques 1s dei Sei averse un miu bose ent Téiément le plus fappant est Toppenton fntve les deux reds: un coteau abrupt BOO), ‘aux affleurements calcaires. occupe la rive droite la rive gauche, formée par des depots alluvions, est plane ot accupée par la forét de Moisson, Ge site tire également son originalité de la luxu- lance de sa flore et de sa faune, réparties dans des espaces extrémoment différents. détallés dans la figure 3. 1a rive droite est occupée : it le bois de Villers © essentiellement cons- titué de Chenes, — par des pelouses en contrebas @), peuplées de plantes et d'Insectes méditerranéens, a ~ ar un bois de Ghénes ©, le long de la Seine bortge de Saules et dauines, Sar la ive gauche, la forge de Moisson © pri Sente Tuniguo station du Chéne tauzn [gue 1) en Tle de France = est un Chéne habitueloment Tepart! sur ia ebue sud-atlantque euen Espapne Hct al ie domine oer cup arn bs ae Hits Peupe e nombrewses plates mona Elin lo mardeage dela val6e de FEpte © et un Introduction. La boucle de Moisson 4 Le chéne aun on haute sa fei fau-dessous) plan d'eau artificiel, le lac de Lavacourt ©, atti Font los visitours par la variéte des Oiseaux migrateurs (figure 6) qui y nichent 'hiver. Quels sont les éléments les plus étonnants de ce site? A travers la présentation sommaire de ce site, nous voyons apparaitre les estions essentielles que nous développerons dans cet ouvrage. Pourquoi un végétal, un animal sont-ils |B Une ponte monteanarde I Hepatique tebe 6 Un Oiseay av ie de Lavaeourt Le Hare biewe ‘Les deux coteaux présentent des caractéres tota- Jement opposés. En quelques kilometres, une vegetation méditerranéenne cede la place a de sombres fordts montagnardes | Ee cifne taurn arsine limite nord do artition. On ne le retrouvera en France quau sud de la Loire. y présents dans tel ou tel site 2 ‘Les étres vivants impliqués ont-ils des relations entre eux ? Dans quelle mesure I'Homme peut-il bouleverser ou rétablir ces relations ? tude ei Precnieaetl de deux” B animal et végétal milieux Parmi les étres vivants qui nous entourent, les plus visibles, car les plus grands, sont les arbres. Couvrant jadis la majeure partie du sol européen, ils ne sont plus maintenant localises que dans de vastes ensembles : les foréts. Les foréts de Chénes, de Hétres, uk de Cos ms es 10%. de Pins ou de Sapins couvrent actuellement des superficies ‘res variables dans les divers pa européens. La figure ci-dessous illustre Je pourcentage de surface boisée par rapport a la superficie du territoire du pays ; ce pourcentage varie de 32 a 5 % ce bose des pys européens A Pertinent pee sei stale retore ax|os}ss W ‘Surlacebowséeen France au cours des sétos. Inportee cu tosement dans ls dpartements 10% a ine BD wins 0 tite © crite or ® sasio ® in F Finsyvesue © crenotege Face © Pomertine roe de Bein Fors Prod Rng yin 4 a Foret de Gérardmer fort Be Hsien La surface boisée de la France a considérable- ‘ment diminué au cours des deux derniers millé- naires. Une amélioration de la situation sobserve 4 partir du xixe siécle (gure 1). La Forel couvre actuellement quelque 185 millions. hectares auxquels, s‘ajoutent un million de bosquets et arbres épars (figures 2 et 3), 12 a ‘Sivtion des pus bees ets. de Fance Quolles remarques vous sugsére Texamen des deux carts eaves la free range? a 6 care oeoicique sini 1/50000, A — LOCALISATION DU SECTEUR ETUDIE Parmi toutes les possibilités de choix qui sfffrent au naturalist, la Toret de Retz est Tune de celles aqui sont interessant Lobservation des pis 9 et 19 de la carte Michelin 1° 56 (figure 4), montre que cette forét est situee ane ‘de la Picardie, dans Te déparement de a earned cma era Secteur choi, situons-le précisément, sur los Ghgure oy ares que sur la nro pluviotheraigue {igure Mot la carte des sols igure B Locaisaton rangle aune) dy secteur én sur ca tapegraphique au 1/25000 8 Coe des sos 1/1200) (Vale capi «Les facteurs Gaaphiqves Qu’en déduisons-nous ? Ce sectour a une surface denviron 2 000m il fest essentiellement constitué-d'un sol sableux, bbrun lessivé, recevant en moyenne 600 & 700 mm d'éau, par an; sa moyenne est de 10°. Méthode d’étude d'une forét State arbustive State herbacée Strate eryptogamig B — ASPECT GENERAL DE LA FORET Regardons la photo de la figure 9. Qu‘observe-t-on ? Les végétaux, arbres, arbustes et herbes, qui ont des tailles et sans doute des ages différents, for ment des tages ou strates, Ces derniéres sont définies dans le Livret pra tique. La figure 10 permet de les schématiser. C — INVENTAIRE DE LA FLORE Laspect de la forét varie au cours des saisons (igure 11), Aprés avoir fait Tinventaire floristique lune station, chaque espice est affectée de ditt ents coefficients (voir Livret pratique) et an cal- tale le coefficient de dominance relative. Ce der nier Sobtient de la facon suivante : Dominance relativ Nombre dindividus d'une espéco ‘Nombre total dindividus par strate 100 Il Méthode d'etude d'une forat te Chine sessile State asbustive Ponce Swate Aspanle tere (are des ois Magus Ls forét au printemps 11 tes wigs de fort a cour lessons Il. Méthode d'étude d'une {016 12 soventaie torstaue desi stations, Pour la forét de Retz, on a pu établir ainsi le tableau ci-dessus pour six stations (figure 12) Que nous apprend Ie tableau 12? sont deux espéces dominantes qui caractarisont fe type de fore: hétrale-chénale. ~ La strate arborescente recouvre les espéces des strates inféricures. On y distingue des espé- cos dives, uy sont Loans associées au Hétre. Ce sant : la Veronique, TAspé- Tulle Lamic. Le autre, ou espeees compa. nes, tees que la Ronce, le Muguet, la Jacinthe, euvent vivre dans autres ensembles vogetaux. — EE FoRTE Espéces dominantes, et com- Pepiee formant oo. enero vet on ‘groupement végétal. Que peutcon dire quant a la répartiton des végé- taux Te Hétre et la Ronce ont le méme coefficient dabondance-dominance (6), mais un coefficient de sociabilité trés différent (5 pour la Ronce, 1 pour le Hétre). Ceci est dit au mode de reproduc- tion de ces plantes. Tous les pieds de Ronce déri- vent dun pled initial ct sont tous groupes, Ils occupent le terrain, ot ne laissent pas de piace ‘aux autres plantes pour pousser. Les Hétres, au contraire, sont des individus dispersés. — Ee Forte es eee Le Que penser du relové de la station 1 6? On y/trouve deux espéces nouvelles le Fréne et le Carex, Elles ne font pas partie du coriege florist. edo te teaechénaie. Leu présence. ique love a 646 fait en bordure forte fisiére, ‘ob Yensoleillement est plus important. —— DEE FORTE D> Le groupement végétal est ié aux facteurs du Il Méthode d’étude d'une forét my Oe 4 & ef 18. Empreineslassées por quelques animaux dans esl ‘ume ou ere D — INVENTAIRE DE LA FAUNE Les animaux se déplagant, il est trés difficile, pour un non-spécialiste, de faire un relevé aussi précis que pour les véegétaux. Aussi doit-on se contenter de noter les espéces dune facon plus lobale, en. suivant les conseils donnés dans le Livret pratique. (On peut avoir des indications sur la faune gréce : ‘© aux empreintes que les animaux laissent sur le sol (figure 13), © aux déchets de nourriture abandonnés. Pre- ons Texemple des graines contenuos dans les cones de résineux dont certains animaux sont friands. Les oines sont décortiqués de différentes manidres (figure 14). LBoureull commence par attaquer le cOne & la Base en arrachant les calles, puis il mange les Gcailles dures insérées en spirale en tournant le fruit. Le travail est grossier et les écailles du haut forment un plumet car Yanimal a du mal a les deétacher. 17 14. cims tae pr des Hac {Le Mulotépluche les cines en les rongeant, doa Ana oes ie ular, Soxwent terrane atta ue a sett Pour allows espa giaines, le Bec croisé introduit son bec sous une Gcaille quill souléve en tournant Sa téte, Il saisit sa nourriture et se retire, ce qui déchire souvent lécaille dans le sens de la lon- gueur. Le Pic épeiche, quant a lui, cogne sur Ie fruit et dechiquette les écailles pour saisir les graines frie a sa langue visqueuse. 1 Sore 14 présente un certain nombre de cfines decors Bais le tere et les oles dea figure IS, recherche quel est Tanimal qui a mange chaque eine. II. Méthode d'étuy ‘ps ypocrapte: ‘crate 1B Les animaux de afore, les strates végétales sont richement.peuplées (gure 15). Dans la fort, animaux ot végétaux sont étroite iment assocés, Nous decir ic) quelques exemples =e Sanglierfouille le sol de la chénaie pour se nourrir de larves d'insectes et de bulbes i Téa. Marte lise ainsi un brassage de !humus favorable a la germination des glands et a la régénération de la foret. Avec le Blaireau, grand consommaveur de larves d'insectes, il freine et régularise le déve- Tappement dex populations was ductive pour les’ générations futures. Afln surer “une ‘cereaine permanence dela fortt, i travaile par parca Ill. D'autres foréts franG@iS@S sass A — UNE FORET DES HAUTES-VOSGES est. une forét altitude 700-850 métres, située sur les flancs du Ballon d’Alsace (figure 22). Le Sous-sol est uniformément granitique. Les princi. ales espaces végétales sont rassembiées dans le tableau 23. B — LA FORET LANDAISE La forét landaise (figure 24) est une plantation de YHomme exploitée pour le bois et la résine. Jus- gqu’au xix* sidcle, cette région était couverte de andes et de marécages. Aprés des travaux das. sainissement et de drainage, on entreprit la plan- tation de résineux (gure 25). En 1940, la forét recouvrait 900 000 hectares. 23 Li Dates [or¢:s fen¢ises 26. ine forét de sinew dans les Apes De 1943 & 1949, elle a subi de. graves incendies (430 000 hectares ont été détruits). Mais un gros effort de reboisement a été entrepris et une pro: tection efficace contre les incendies a été mise en place. TI faut signaler qu‘actuellement, certaines ppinedes sont arrachées au profit de la culture du Mais. C — UNE FORET MONTAGNARDE Prenons Texemple dune forét des Alpes du Dau- phiné a 1700 m daltitude, exposition Nord- Ouest (figure 26), Dans ce cas, une seule espace occupe la strate arborescente. La strate herbacte est, en tavanche, riche de nombreuses especes (gure 27). 24 iq doo fort landsise D — UNE FORET DU MASSIF DES MAURES Cest une forét située a 400 metres daltitude (figure 29), essentiellement caractérisée par la rareté darbres résineux (Higure 28) Ces quatre exemples montrent que la forét peut prendre divers aspects. Ils traduisent action de nombreux facteurs, qui seront envisagés ultérieu: rement. IV. Conclusion Au sein de a forét, chaque espéce végétale et ‘animale yit a un endroit précis. Les différentes Strates végétales sont composées de plantes asso- cides 8 un ensemble animaux. —— ee Forte, espéce vit dans un tun blotope particulier. Les végéta ‘maux qui vivent ensemble forment une com- ‘munauté, ‘appelée biocénose. La biocénose dans son biotope constitue un écosystéme. 1a forét est donc une formation végétale possé- dant sos earactéristiques propres. Elle represente Fassoctation de biotopes et de biocénoses = cest Neensystéme forét Tl se. différencie tres netie ment autres unites qui Tentourent. ‘comme Feeasystéme prairie-on Fécosysteme éiang. Les composants vivants de Fécosysteme forét sont en felation directe avecles conditions du milieu : les facteurs climatiques et édaphiques feonstituants du sol, Mais la fret agit & son tour sur le milieu exé- ‘eur pout eréer tn microolimat do mess oes Moures. $0 Felovd 6 ' ae Relevé nt 4 | Tow Wt Ronee Howe ? rnsest théorique de fore (ie carex On peut résumer les caractéristiques de la forét de Retz en établissant, un transect (figure 30) (voir Livret pratique). 25 Exercices. Mm EXERCICE 1 dl OL 06 1s 21 28 a ae aT a i ib eT Le diagramme représente la disteibution des arbres en fonetion de leur cl ‘mesurée 41,20 'm du Cos mesures ont été effectuges dans la réserve biologi que du Gros Fouteau (Région de Fontainebleau). Ona compte 67 Hetres ot 28 Chenes. Pose eee eee aoa eae See can eye de nigendetion de corte ret a See an eee aa el tie Th oe lm EXERCICE 2 ARES x fle [ais[ = Jeune Hitre eft r 2 Sane meals Voici quatre relowés despices végStaes ful dans uno {ores ciltivee du Massif Armoricain, Le relove a fest le pls ancien te eleven 1 le plus rocont. es nombres indiquent ta valour du couiient dabon dance dominance fir Lvret pratiqudl bee eee See te ter» ura? 5 Bic ete ene tenner Se Bee ores acts dens bee ecet lm EXERCICE 3 dea Murs. ‘etCampagnots [partition des petits Rongeurs en fore, © Questions Analysez le tableau. Comment se répartissent Mulots et Campagnals? ‘Quels sont es facteurs qui interviennent dans cette iparttion ? 26 1. La forét lm EXERCICE 4 ‘aulie——_porchis vals ” i a sans 00ers rouon deo tae pendant le cycle evplotation Evolution de Fabondance des Oiseaux corespondaot au cycle c-dessus 1a Stele fit son pit dang un rou dare te mare Barieloment. avee do Tage. lle se trouve fequer tent en compagnie ds Mésanges, ee La Mésango niche dans la cavté ds vieux ares, Ex Fauve ich excashement dan es fours bas Les Pics creusent leur nid & coups de bec dans te tone dos arbres, © Questions 1, Analyse Tévolution de abondance des Oiseaux chou epurs dun cyte doxpatatin de afte. "combien de groupes d Oiseaux distinguez-vous ? = Aquolies formes de forét correspondents ? = Gitez les Oiseaux les plus représentatifs de ces groupes. {Les schémas suivants illustrent Yévolution de Tavifaune ddes foréts de Chénes pedonculés et de Charmes de la plaine de Sadne bourgulgnonne. fatale 180)ans 200 08 Sites ‘Grimpereaux Mésanges Fawvotes Divers tives, Mares Rouge-gorges| Pinsons, Gros Bers Linotes, Bours 2. Bs mchorchant sur les dctments es exigences de vie do quelques Oiseaux caracttiques Sno part et es dnt ates venation cos des tapes de developpement duno. futaie’dautre part saayes dexpliquer es groupements.ornithologigues oe es i"Guel serait alors Je peuplement,diseaux dune fitale jandine, cest-adive tno futaic hoterogéae, of Fede ue gt arboracant ihe oe arbres st jeunes sujet) et une state arbustve Tice noe tals dense? AC Dans une faaie do 200 ans (font de Cltaaux, Gite ‘On fos denombrements dOisomux efbeies 4 dix ans Gintervale ne montrens qu'une variation ineeeure d {16 pour le nombre total dO seaux ‘uelponsos-wous do cette popliaton ? Molle sont les principe ics importants que Fon peut setonin de ett edhe! est Fintluence da tratement forstior sur les Oiseaux? 27 La surface des foréts a diminué au cours du deuxiéme millénaire. En devenant. 6leveur de troupeaux, I'Homme a découvert les bienfaits de I'herbe pour Jes animaux et a cherché a étendre les espaces déboisés. Paysage de bocge. Vora. Ta ainsi abattu la forét et Ya transformée en prairies pour les animaux ou en champs cultivés. La prairie est donc une formation végetale composée uniquement de plantes herbacées, Spear A — LOCALISATION Située en bordure de la Loire (figures 8 et 9), dans tune zone de bocage (figure 10), cette prairie est Tecouverte par les taux plusieurs fois par an, au ‘moment des crues du fleuve. B — ASPECTS FLORISTIQUES Ts varient notablement au cours des saisons (Gigure 11), 32 Il. Une prairie dans le Val de Loire sus 10 Une ‘Quelles remarques peut-on faire concernant Fas pect de Ja prairie au cours des saisons ? La hauteur des plantes varie de quelques, centi- metres a prés de un metre, Les végétaux a bulbes et 4 rhizomes ont une croissance plus rapide et apparaissent.dés le printemps Ia floraison des autres espéces s'échelonne toute Vannée donnant a la praine des aspects colorés trés varies. |. Une prairie dans le Val- de jr. “© Pantes annus Pin onl 5 escola 2 16 Ponte 4 bute Feaes 3 sprain ou prntomps. Laprie wete de rhiver © Plantes eizome Fagus des pres. Pltuon ces res Sache ogonit Gate savage La pie verte de river La protic au printmps La pre color de rate La prac nande de tin ts A prin u ous oe sasons IL Une prairie dans le Vel-ce- 0i¢ 2 fmol de peti 6 tone dune pro — — suceuns oe sive era Inangeur de fleurs < Syiphe {wompe courte) ‘eeu de nectar Clete Fale ou sou. Lombrics debs vegetaue Fétuque dos présPiturin dos rds Renoncule cre Vesoo Colomblas oy irs vegetaux = névareurs Coccinelle > Preerons Chrysope ballon et Paoerone 2 UNE PRAIRIE 2, Ses variations salsonnires Gee Se Au cours des saisons, on retrouve Ja plupart des 1, Composition spices cites avec des variations de population Ghservons attentivement le diagramme tris sim-“"fevrier mars + reprise active pour un Bon pliié dela faune dela pratie (igure 1h nombre dinsectes “omars-evnil: apparition des premiers but eur: Comment se fit la rparion des animaux? De = debut-mal : grand développoment dos Hymé inlay maies eo neurites noptores (ourdons, Guepes): 34 Une prairie dans le Va-e-0(¢ — Pinvtornacts: a Teale pe longue Secour de nectar © sineuse Cartaute jacée Grende Marque Carte sauvege — FAUNE De SURFACE Cioponte m berore Tomes fer bene aa feaees caige ec hase Foun Plcsrons Arinees = fin mal-début juin : prolifération des Pucerons etdes Altises; = fin: taximmumn de la faune ; alit: abandance de Papillons ; © Septembre abondance od Araiznées = tare * décin de ia faune. Les Orthoptéres (Gicadeles,alises restontvisiblesjusqu aux pre- alors froids. 35 lll. Quelques biotopes aNneXCS mmm ‘A - L'IMPORTANCE DU VOISINAGE : ‘LA HATE Un bon nombre do praities surtout dans TOuest el le Nord de la France sont entourées de haies. {Homme a ainsi dalimite des parcelles eréant un ppaysage artificiel appele bocage. En_plus de son réle de frontiére, la haie sert de brise-vent et assure par la présence du talus et du fossé ime regulation de Técoulement des eaux. {Ta haie sert aussi de refuge a de nombreux ani- maux qui trouvent leur nourriture dans les frbtes et arbusias ainsi que dans la prairie voi- sine (figure Par exemple, la Mésange charbonniére, qui batit dans Ia haie & moins de cing metres du sol, pre lve chaque jour dans la prairie jusqu’a 500 che. nilles et petits Insectes pour nourrir ses petits Le Campagnol qui creuse de nombrouses galeries gs In pri our gy nourir heres, de bul bes et de racines diverses peut provoquer des ‘dopats importants, On observe sa pullulation tous feq trois ans, mais cette prolifération est limitée ges des enemis qu trout refuge dans a aie, tels que 1a Chouette et la Belette dont les popslauonssubssent es memes factutions que ‘Beaucoup de haies ont été rasées dans le cadre du Temembrement des lerres, ce qui a eu pour Sensequence une meoafcaton “ela Gune deta prairie _— wee rorre D> otis pp pte ln alejone un ote Crnivores Bota Mottusques eiste || campagro! || Geenouite || Escargot Reptiles ovieure 3 laa ets Pato 36 nipiFicaTion IIL Quelques bictopes annexes 14 ne bouse can prairie “GserantImerfaco sol bouse : Sol sus acont B — UN BIOTOPE PARTICULIER AUX PRAIRIES PATUREES : LES BOUSES Une pale dun hectare suf aux besoins ali mentaies de ois ties de beta. ba production oumallce de Bouse per ue Vache ost de Forde sm Gova0'g co qui corréspand environ 800 pds moter ie En salson de paturage, cot environ 200 jours par 0, pl de 2 tonnes de matin eles Sonal deposées sur la prairie. Ge dapat moyen cor Fospond a Taccupation duno surlace do sol do Forte de 600 me sot de a praies Ce mlcomien igure 4) évoue rapidement im tha faune speciale xy suede dae temps Bie” nt anges ponies” here), Caltoptiretcoprophages igure 161 (ponte touruure|: enfin Golembole et Lomb, eos Cis aun Hactries ot sux Chempignons, snk isan dans le sel a mates ofeenigud uate tol envifon sont nécesairs pour I dspantion complete d'une bouse. let > Be Pacis piueserteore porenennr nee Sie par"fappor aux: praifies naturales on inne paturtes. omeuiier Changement de faune, fumure organique, brow- anausres ) Somes taye des vegétaux ot pletinement sont les consé- pi ‘quences de ce paturage. Une étude raliée sur tris années a permis de 4am Toenant 49 exptors de Goleopttres lonnateu's (er bouses Burm! ome certains gen nowrrs: ‘Sent et se localisene au sein de Texcrément de tre ent dans ntrfe ot pour dos rumies, Lo premier groupe est dt eoprophage, Second coprophiie. 1 taleny edemsons donne les variations men belies des Inseetes eolomsaisurs Go houses. HERBES ET CHAMPIGNONS Peuton définirplusiurs phases dans Téyolution nizoanidre des populatioss do os deux types de Coléopatres 1 37 Il. Quelques biotopes annexes Ee 16 0 neiouse tv train ootal,av centre (A et devant es buts) C - UN TYPE DE PELOUSE SPECIALISEE : LE TERRAIN DE FOOTBALL Un terrain de football (igure 16 a} subit un cer tain nombre de contraintos, celles des joueurs, en particulier dans la zone centrale et autour des buts (figure 16), celles du passage des engins pour Tentretien et la tonte de'la pelouse. 1. Une prairie normande et un terran de football Foodions le tableau [7 S a prairie. normande est caractérisée par une atid varete desptces,tandisque'le werain de Football ne content que‘ trois ou quatre eapsous, uniquement des Geaminées. 38 flange pour terrain es oud ay Grass anglais 358 ecleve 28 despre 28 Melange comenem pourtous ates trans Ray-rssanglas «40% Baars Bs Huderomie’ 30 Fetunesentinte 158 17 Prat noord ot anains ds football 2. Le choix des Graminées Tl sest fait a reunies dans tableau 20. ParUit de certains caractéristiques les schémas (figures 18 et 19) et le Ill. Quelques biotopes ann¢x¢s 1B Giamnses ies (1 ~ rale princi) ma: mawals;me : médioore;M: moyen; 8: bon TB tis bon 20. carctirstiqws de qveaves gramindes Bia des renseignements donnés, justifie EO repr pa ase ESS ps 2 ees ‘se aes 2:Latonte Setiate genet ae par eam partir du moment on i vogétaton atin tne hauteur de 10 cm. ee Ee tableau 21 montce un effet de la tomte sur les Plantes 19 Gramings 4 soins ov mm2omes 21 tier 00a foe sw ts planes est action surles racines, y aurafeil dautros incon- ‘vénionte a fare une tonte plas ase? IV. CONnCIUS(ON pe 4a prairie est un écosystéme terrestre qui pos- Side ane structure corparabie cle da fet | ex qui évolue comme elle au cours des Saisons Gn onstate que les plantes y sont dispostes’ en Stratos ot ur les animaux sy répartissent selon tun emplacement bien précis | Nous avons vu, dans le chapitre précédent que la 39 forét posséde ses caractéristiques propres et qu'il existe plusiours types de foréts. Ten est de mémo pour les prairies. Homme les ‘a dabord créées pour son utilisation personnelle : ries d'élevage ou prairies cultivees. Par la Suite, il les a encore diversifiées en en faisant des lieux dagrément : terrains de oll ou de football, ‘ou implement, pelouses de j xercic lm EXERCICE 1 =, [i oie [ota fapesmeaier | 9 |e ee 3 | 8 soatie 2 | 8 rs Bel sa a | | ae (em i | «| Le tableau ci-contre donne le nombre de captures d'n- ‘sctes dans un pré fauche ot dans un pre non fauché, La methode utlisée est celle da filet fauchotr (50 cous & (heures © Questions Paltes Vinventaire quantitatit et qualitatit des dewx prés. Bn vous referant au tableau de la page $4, tentex {de justfor les differences observées. ™ EXERCICE 2 le scm cicontre montce le mode de vie de quatre espéces d’Araignées. < Spectre de prole des quatre especes pee [Arson | Agen [inhi inars — e | + Pues | | Gets fle bates | + | ot | t earns t Gaomboles # © Questions Observes ies diférents pidges et justifies le spectre des pproies attrapees. 40 Les deux tiers de la surface de la Terre sont recouverts par la mer. Avec une profondeur moyenne de 3 800 m,o« fait figure d'inconnu, et malgré les progrés techniques, les fonds marin Testent peu accessibles. Notre connaissance de la haute mer se borne surtout a ce que nous pouvons en observer directement : sa surface libre et, sous celle-ci, une zone de quelques dizaines de metres éclairée par les rayons solair A Vinverse, la frange cétiére a été beaucoup étudiée, Milieu riche et directement accessible YHomme, elle offre a exploration de vastes étendues que la mer découvre parfois : 'estran. Ta France s‘ouvre sur la mer par 5.500 km de cates : 40 % de rivages sont rocheux et 35% sont représentés par des plages naturelles, Pour cette étude, nous retiendrons : les cates rocheuses, les plages de sable et s zones vaseuses ou slikkes qui offrent un milieu favorable & Tinstallation d'une flore et d'une faune variées. |. Un littoral DrCtON) tts Bein de Mosaic rca 1: Vert ‘ines rotheun xen 2 Site tts veos "mia de ‘Sdimons movies [EE] extn 41 ascot eta baie de Mort Be Hater de Zones’ (EES53] Sabie et blocs rocheux [ears] Rochers Limite des basses mers ‘a2 Stuavon de ie vere v3 Lie aro roceuse exon 8 marie basse. De tout Je littoral francais, la Bretagne offre les aspects les plus divers : vasieres, plages natu. relles sablouses et rochers bordent plus de la moitie de ses cbtes, Lestran est particuliérement étendu, car 'ampli- tude de la marée y est exceptionneliement forte pre amie aaah a 1 Un littoral breton| oma Himanthali \VERSANT NORD Lichen vert antore Lichen jaune Caloplaca — Lichen jaune Verucsire~ Lichen noir Pobétie (ES Aiques vores MEN Alguesbrunes EINE Algues rouges ve Entéromorphe VERSANT SUD 4 Pépandvon des wigsove sur les wersants Nord et Suc dee Vane A — EXPLORATION D'UN MILIEU ROCHEUX : L'ILE VERTE Eile Vere est un rochor (igure 2} situ dans la ‘Bertie de lestran comprise entre Iile de Batz et ete. Sa face Nord, exposée au large, est battue par Tes vagues, sa face Sud, tournce vers la jetde, est 4u conitraire, abritée (figure 3) En so rotirant, la mer découvre les rochers Jhébergent une flore et une faune variées, en lals Sant un chenal de sable fin inondé. 4. Inventaire et répartition des vegétaux Le résultat des observations est reporté sur une ‘Goupe topographique des deux versants de Ile Verte (figure 4} 45 (Obeorvons co dociment. Comment les wigteaix Seat le tastes Dursommet du other jusqau niveau de ln basse Beason pect lating sous caserannene rad ropes : res Lichens encrottants noirs,jaunes ov vers gui colonise io sommet as Te uur es. Algues verte, flincées, ot dos irunes, dr thal digtts ot patos arnt Hott "on rence. alert a ved infereur de nomprauses Alguse rotges 3 sts ands thal wbins de premires Aiguos Saminaires‘fixcos" au roche? sus eset eee cenTunes AUGALES Etagomor simple des végétau sur rocner ef res algales HGitorines Gibbules, Patelle rittorines Gibbules. PPourpre Listorines 260 On constate donc une répartition ordonnée selon un étagement précis ot chaque étage est caractétisé par Yespece la mieux roprésentée (igure 5). Giteiles differences observe-t-on entre le versant Nord et le versant Sud ? Le faciés rocheux abrité est recouvert d’Algues Vertes (Ulve et Enigromorphe, et dAlgues brunes (Fucus spirale et Ascophylle). Le facies battu est caractérisé par le Lichen pygmé, le Fucus vésicu: lou ainsi que certaines Alzues rouges a faible profondeur. 46 7 Le Chtonsurson ccher 8 Litonnes 9 saree of Fatales 2. Inventaire et répartition des animaux Dans étage occupé par les Lichens, on note la présence de nombreux “animaux torrestios “: Miycinpoaes ot patty Insectes dépouras dates tels que. les Collemboles. be petits Crustacts tigi Lyges et Pues, de’ mer, y ‘rowwent refuge lors que des Mollusques Gasteropodes se Cachont’ dans les anfractuosites, hummldes” du focher : par exemple, ia Littorine blow, peut ‘Bigorneai’a la coquile tes pointe qu se nourrit de Lichens 1s tableau 6 donne le résultat dune récolte effec- 2 ET ES Sa MODE BATTU MODE ABRITE Blane Palo Moule | tinerie | Gibbuie | Pate Chiton Focus spirale Foose ‘esicleur scone Focus dentelé Laminaire ‘tue au nivean des ceintures algales durant 15 minutes. Gomment les animaux renconirés se répatis. ssentils 7 existe unc opposition ts neti entre les deux ee es eee lone du ‘exposition aux vagues. Quant 4 la richesse de la faune, on compte 53 Individus ‘en. mode battu, conire 1 870 en mode abrité, soit trois fois plus. En mode abrité, on trouve essentiellement. des ‘Mollusques tols que les Chitons (figure 7) les Lit torines (igure 8) et les Cibbules. En mode batty, ces animaux disparaissent et sont remplacés par les ‘lanes, les Moules ot les Patelles (figure 9). Pourpres et Perceurs apparaissent indifférem- ‘ment sur Tun et lautre versant : ce sont des Gas- ‘iGropodes carnivores qui ont la propriété de per forer les coquilles de leurs proies. En considérant ‘séparément chaque mode, on voit que les espéces Se succédent les unes aux autres verticale- ‘ment : il y a un étagement coincidant avec celui des ‘végétaux. Ceci est illusté par le schema (figure 10), Tl apparait que chaque espéce est inféodée a une ceinture algale précise : celle-ci assure done les besoins vitaux de son héte : nutrition, reproduc- ton, protection. Nous avons vu dans le tableau 6 que les Littori- nes sont omniprésentes dans les celntures algales superieures, La réalité est-elle aussi simple ? En fait, on peut différencier quatre espéces dont Ja répartition est la suivante (figure 11) 47 10 Feu quale ratsons ies Ginbulessuccesent ales aux tones eas Patallos ax Saiane ares cmees [one | Unie tone |e ne sae 11 ipativon vets ds tions Analysts, raphiqu do a Hier, 1. 2a riper ‘ition est elle dontes’? ‘aux conclusions. proce Un littoral breton oDe eaTTU ‘MODE ABRITE Myiapode ge Colembo ‘nmate (vat de Baie) Imierophage es ee tivorve itoring et lee etalon ype di fore ee ove o mites Flore ot faune de la cbte rocheuse bretonne sont illustrées par la figure 12. S22 pirrdens 22 eer eee Flore ot faune du litoral rocheux so répartis p> sent vertislement‘en formant dos assoc ions soumises 4 Faction dela mer: 1 Un fittoral breton: erie de Zostiras ~ ike cS Sable tn [EAGAA] aloe chews Vasa mate === Limite doe basse mer 13 Cestan de Pompeu! 16 Ceordue sabes 8 Pompou weer, Teer mee baci os B — EXPLORATION D'UN ESTRAN vers lamer, une zone. vaseuse ou slikke ‘SABLEUX : PEMPOUL fe ‘Le site choisi est voisin de la plage de Pempoul 1 Le sable dans la baie de Morlaix. Observons Ja photo (figure 14) Les rochers sont Cest une Gtendue de sédiments meubles divers _tapissés d’Algues et de Lichens, tandis que Iéten- ge de fochgs lealmont recovers} due sablouse ext mig of pou ‘de vegeta fharée haute (es Vernes). On ist Cette absence de flore est caractéristique de Retement we bone sotiouss ongeant'is cote Taranablate 49 0: ee eT (crabes: Crabe vert ‘Tourteau en surface enfouis [Couteau Arénicole tephtys Giycene nfouis 1B sovontar de a faune coo d basse me 16 Patourde la liste des animaux récoltés a marée basse (figure 15) est assez importante, Toutefois, la plupart dentre eux sont invisibles. Inversement, Pourquoi? Parce quils sont en grande partie onfouis dans le sable les Palourdes (igure 16), les Praires et les Gntenox sont ‘des Mollasgurs qui restent en relation avec la Surface par les det siphons qul rolongent leur manteau. Les Vers mains ane js, Lanice igure 17) et. Sabelle. (igure 18) sejournent dans an tube maquows quis sécre tent, tandis que UArénicole vit dans un terrier en forme de U quelle creuse ‘Toutes cfs espéces sont des espaces. séden- taires ‘Au contraire, la Nophtys et la Glycérie sont des ‘Annélides nageuses munies de puissantes rames ‘patatoires qui leur permetient de se cacher dans Ie sable a Tapproche de la marée basse. Elles par- ticipent avec les Crabes et les Pagures a la faune errante de lestzan. 50 17 aes oo Lanice 18 Sabet 2. a slike File est envahio par dos Zostéres, véritables oral ante dea Manche. est psp 51 1 Ur Litors! bert, SES eee a ee a Ss = 8 PHASES DE LA LUNE Hauteu dela peine Cootfcen dois Roscott beasm Jours/sptembre 1984 24. Vanavons da pastor plie er §Roscot dornt un mos unave C — LES CAUSES que 638 m (cae) = cost une pletne-mer de DE LA REPARTITION Marées de vive eati et de morte eau alternent {YS ica ot iniaer ocaameste ‘mensuellement tous les 15 jours. Ala nouvelle lune du 25 septembre, la marée de vive eau pos A quoi tient Tétagement des végétaux et des _sécie uno amplitude exceptionnelle (coef. 116}. Ce are phénoméne est dil a fequinoxe (mars el septem- Quels sont les facteurs qui influencent la distri- bre) qui détermine les grandes marées {marees de ‘bution des étres vivants chs milieu ctier ? vive eau exceptionnelies). Consultons un horelre des marees. On constave a a eaten varias urea arsscelie Feane- ES Be sirheues Cestan st dqncaleauie- Tes dee niveux de pletne-er ot de basse, Ment emerge et immerge selon un cycle Sontelles-responsables de la sonation wertcale Suite sta aono'do tnancoment dos aimee? Tecvelfciontdelamarge évaueIampltnde de 1) $UfRt dobserver & Iie Verte 1p nivenu des 1 oes eae de Pleines-mers pour constater que les. comes Che eee ee egeaies son eterminges pa la hauteur de la Nee ne eee de ese es mer (igor 2) eure 24 donne, pour le mole de septembre 1284 ‘Ans, lesLichens colonseat Ia partie du rocher 1a eee tolno ates parla mee Sourte aux cuban Liamplitude des marées_ eee liée aux phases cette zone partiellement inondée aux Gel Lune, Ala nouvel lune @ et a a'pleme marées 'équinoxc, ost une. zone de. transition fie’ Ove Solel et la Line sone algnés avec ia olonisée essentiolement. par des tres vvants ‘Terre : leurs forces attractives s'additionnent. La terrestres. Cest létage supralittoral. faci de poner ote gee m2 Dans lame etd ae marng compence {eoot ‘o)‘“'cest une pleine-mer de vive eau aver les Algues et. les Dalanes. Cost Tétage (ewe). ‘médiolittoral. Achaque quartier, Yalignement Soleil-Lune fait Tes. Laminaires, au contraire, so dévoloppent in angle droit avec la Terre les foros attractives exclusivernent dans dos zones jomals ex Se rettanchent “la hauteur de la mer matteint Gest Fetage infraittoral, 54 | RR re ETE EEL EE SY = ware a |: | Ve i mail os a2 Mimarée Ea : = alle 2 2B LAlque se protege co 2. Les facteurs de la répartition ‘a) La lutte contre la déshydratation Sur une oSte rocheuse, lémersion provoque Fasséchement de tous les niveaux. La durée de Témersion augment de bas en haut sur le ver- sant du rocher. Animaux et, végétaux de Vétage madiolittoral doivent donc résister a la déshydra- tation, Les Algues sont. recouvertes dune sub Stance mucilagineuse qui leur donne un contact isqueux et les protige de la dessiccation igure 26). 27 Le Bacon et son opera. Elles conservent ainsi sous leur thalle une humi- dité suMMisante pour la survie des animaux. Ceux-ci se protegent de différentes fagons : Buccins (gure 27) sécrétent un opercule muquewx qui oblitire leur coquille. Les Patelles ft les Balanes, étroitement fixées au substrat, femprisonnent une provision deau en attente de Ta marée haute. Dans Vélage médiolittoral, les conditions ne sont pas uniformes et les espéces les plus aptes a Fésistor a la déshydratation colonisent les parties Tes plus élevées du rocher. Un littoral breton Supralittoral Seblesee | Médiottors| | Zone detention | NORIZON DE RESURGENCE Toate oa] Camino Intealitorl Zone de saturation 2B. ransect apicitt doa raprttion des ana sur sédiments moubes La situation estelle la méme en sédiments meubles ? ‘A marée basse, une partie des sables reste imbi bbée dreau : cest la partie qui se situe au-dessous du niveau of Yeau infiltrée a la pleine mer resur- Bilt. Ce niveau est appelé horizon de résurgence. Ta figure 28 explique la zonation en milieu de sédiment meuble. On voit que Vendofaune ne subit pas Yemersion. Wh La ealinits eau de mer contient en moyenne 36 grammes de sel par litre. L'eau retenue dans les flaques est soumise a Tévaporation mais aussi a la dilution Par les eaux douces du continent ot les eaux de pluies. Comparons le comportement de deux Crustacés dans les eaux de salinités différentes (igure 29) : YAraignée de mer et le Crabe vert. ‘Le Crabe vert supporte dos écaris assez impor- tants de salinité, Ceci lui permet de chercher sa nourriture dans Iétage médiolittoral et de saven- turer dans les eaux desealées des estuaires. LAraignée de mer, au contraire, ne peut survivre que dans Vétage infralittoral ©) Lexposition par rapport aux vagues Nous avons vu que les espices animales et végé- tales rencontrées en mode battu et en mode abnité sont différentes. En mode battu, le rocher est soumis a la pression des vagues : les souls animaux proservés sont ‘ceux qui peuvent. se fixer solidement, comme les Fatelles et les Bolancs. Is forment des peuple ments encrotitants caractéristiques. De méme, les Algues sont fixées par des crampons au rocher, ‘mais leur nutrition est indépendante de colui-i Milieux | Anémone de mer | Crabe vert eau pure ‘mort mort _ log ‘mort normal 36 e/ ‘normal ‘normal 50g ‘mort ‘normal eee ee 29. Fiers des concentrations successes su dour espces do Custaces — wee Forte 1a zonation des végétaux et des animaux da Tittoral"dépend. de alfférents facteurs qui D> variont avec les marées : hydratation, saline, température t agitation des vagues. Un littoral méditerranGen : muss La cOte catalane 32. schéme de ite Grosse 31 Localsavon asgraphiqve aes sites chasis ta chte catglano qui correspond aia chute de Ia _lsés par des spéialistes car il est intondit de Ghaine pyrangonns dane later oflve des payse, Cue ou'pacher dans une reserve natelle. ee aliuptes,crques & plots et porate aden tn chee Dig ‘A - EXPLORATION DE {tora sont 8 Torgine do son classe. ONES ROCHEU: Rent comme reserve macine de Cerhére-Banyuls ZONES ROCHEUSES depuis 1374. 1, tude du Titoral de Ile Grosse en made calme 11ap neanmoins possble de ire tude de sts He Grose ext un ensemble a tigtes 2, meotsablous a paride prelevements én: 31,92) 57 Un littoral méditerranéen : a céte catalz1¢ simpli de FA de Me Grosse apres un document da Laborato Azago de Banya Observons le transect de Ilot 4 (igure 33) Que constatons nous 7 On observe essentieliement = lat zone de Lichens noirs avec la Verrucaie. Elle'est toujours exondée ot peuplée de minus Gules Melaraphes : cest letage supralittoral, sli, sAtquoy runes enioaianis a sant penser & dos taches de goudron avec la Ral Sie ol ia Némoderme, Elle et colonisce par des Ghramates et quelques Patellos : vest ie médiolittoral recouvert seulement par mauvalse — Lo zone inférieure riche en Algues de divers groupes et en animaux On troave-en pariclier des Coralines au thale. plumeus, cae des Gystoseies aspect buissonmant et ala base des ‘Anomones et-des Ours Cette zone toujours inmergée correspond 8 'étage infralttoral, 2, Htude du pied des falaises da Cap YAbelle en mode bats Un examen attentf du pied de ces falaises mon- tre do haut on bas une stosesion de trois bandes igures 2a, Bet C) — Une ceinture supérieure de couleur brun Jaune consttuse par des Riscoelles Uigure 95) ‘gues rougs typiques de in Maltrranie et dépigmenties par Finsolation laquelle elles sont = Une ceinture moyenne blanche correspon dant au ctrotioir», formation caeaite Gai ae Algo Lithopie tortuous ture Bh Getie console a tine largeur doa 4 60 cont 58 BAA caprareie ‘tres pour une hautour de 30 oentimatres. Situé ila jonction de la terre et de Tea vest un rai ions es oct seat abe ee animaux terrestres (Araignees, Myriapods} ct 3 des animaur marins Often) ~ Une ceinture inférieuro do couleur brun os comportant des hulssons. de Cystoserres {figures et 30} ede Coraliines (igure 38) On y bserve une moulére naturelle. Comparez la Nore de Ifle Grosse A celle du Ca abate: Que constatez-vous ? = [WUn littoral mediterranéen RR RR ERATE A TIS BER EAE IE, B Asscote . 3B conse 39 cystosone MB cone agate au pied de fale ‘exploration de cos deux sites rocheux a permis observer un étagement vertical des Algues et des animaux qui y sont associés. Cotte distribu- tion moins spectaculaire qu’en Bretagne est due au resserrement des ceintures d’Algues ui Sont, en Méditerranée, des organismes de petite taille Te parton oédute des Algues dans, space Sexplique en particulier par la nécessité de leur ihuntectation et leur besoin en lumiére, Le facteur éterminant reste la faible amplitude. des ‘marées car la cilférence entre a basse ot la Eautesmort Hanyuls est que de 40 contimétres es Algues sont donc en majorite regroupées en 36 0 opsesi 59 Lthophyiletortuo 387. Lanophyieinsastnn Fisotle Niveau dela haute mer FS littonhvle tonweux ceintures étroites ot resserrées. Cette compétition pour la place et la lumiére expliquerait leur petite {alle Guant aux animaux, leur distribution dans espace est directement liée a celle des vegétaux dont ils dépendent. —— ee Forte a cdte catalane offre un étagement spécifi- D> que TAlgues mais clu-c est moins spectacu- laire que celui du littoral breton & cause, sur- ‘out, dela faible amplitude des marées. IL Un littoral méditerranéen : la c6te catalane SS 1 Poscone 43, ature des tonas mastertanens en lenction dea protendeur {aleiseschistouse a rotor caleaie B — EXPLORATION D'UNE ZONE SABLEUSE : L'HERBIER A POSIDONIES 1 forme dans Ja baie de Peyrefitte, sur fonds ‘meubles, une veritable prairie sous-marine cons. tituée par uno plante a fleurs : la Posidonie (igure 41). Cette plamte comporte des feuilles rubanées verdatres dun centimetre de large et de trente centimetres de fong Elle lourit la fn de rete, Sur ies plages, on observe fréquemment des bou- les brunatres ou «pelotes de mer» forméos do morceaux de feuilles brisées de cette plante et mélées a des grains de sable roulés par les vagues (figure 42). Cot herbier contient une faune tres diversifiée (figure 43). Felted mer riveau dela mer ‘Analysons a réparttion verticale des animaux en bordure ow 4 Tintorieur de Therbier & Posidonies itiqure 43). Ot consis qu cranes epics vive en ena pou profonde’: Anémones (Rgure 5), Eponges figure 46) et Montes * elles sont souvent asso. ties aux Posidonies Dautres, comme les Crevettes (figure 47) on cer {ains Crabes ont une repartition indifférente pour la profondeur et donc pour la lumiere. En revan- che, le Seiche (igure 48) préfee les profondeurs. Uherbier heherge également do nombreux. Pois- fons tels quo lo Loup ou Bar (igure 49) a Saupe figure 50) et le Rouget (figure 31) car cette zone leur sert de frayere et de source’ de nourriture. Therbier § Posidonies est done une des grandes ressources de la Mediterrance, qui rappelle Ther- bier A Zostétes moins riche de la Bretagne, IL Un littoral méditerranéen : la céte catalae Oasm ‘Anémone ow Tomate de Mer ‘Moule atom Coquille Saint Jacques Toadom — | Epenge Anemone B0AA0m | Patite seiche Grovette 140m | Ggatede mer ‘Aralgnte de mer 9A Les anima de Vherbor ot de sa bo 81 80 ssupe = Bus, au larg, par 90 ou 40 métres de fond. coralligene (figure 62) est une zone rocheuse cal- faire recouverte de Coraux et d’Algues calcaires abritant de nombreux animaux. — fe rorre Le littoral méditerranéen est caractérisé par eherbier» a Fosidniesabrtant une fore et une faune variées et par le coralligene, zone & Coraux et Algues calcaires. Fouger Conaigine oe Exercices. mm EXERCICE 1 ‘le reese ow paren es a le et végétales rencontrées sur Ta falnise de Morgat en Bretagne. Verrusire noire et Littorne bleve © Questions 1. Définissez les différents étages littoraux a partir de ‘eat inventaire ee 2 Quel est ic le mode dexposition aux vagues ? 3. Cola est'il conforme a Tabsence de Fucus et de Pelvitie ?Justifiea votre réponse, lH EXERCICE 2 © Questions 1. 0 avez-vous rencomtré les Algues de a méme ‘hiaa etal hea i Algues rouges des genres Lithophylle famille ? Ae as aac rot a ae val ee eee ae ee ih lm EXERCICE 3 ide arouse woe Gi ag eS ‘caieres | troqe | cunue | rome | toate ane eg op aan ee eS - fanche-Atlantique, les Gibbules récol sur les ee ee eee [SSS | sate | ete | ee | Ena aa: Geet @ Questions — Comparez cet étagement 4 celui des Littorines. eS /hypothéses pour expliquer cette répar- Pott On se rappellera que les Gibbules possédent une Gee eee fe heed arpa ‘Focus spirale séerétent. Ss re 62 Le milieu marin | EXERCICE 4 de phytoplancton Distomées sont ‘de petites Algues microsopiques Antarctic n a pu mettre en évidence la migra- verticale de ces Diatomées : le Jour elles se trou pris de la surface des eaux, la'nuit elles sont en arallbementon a déouvet les ft suivants: a joo, ‘es Algues utlisent la lumiere et ls sels minéraux pou 8 cages lipides de reserve, la nul elles consom- @ Question Expliquer cette migration sachant que les Diatomées ‘ont aucun moyen de locamotion autonome. EXERCICE 5 Un transect réalisé, en hiver, sur Tilét A de Ile Grosse clomid méme feo que cei Gadi dant le hapitre (page Se) montre Texistence des especes ainsi sépartios EXERCICE 6 comparative de la Petite Roussette (Poisson ux) & Roscoff et a Banyuls. Inesures reaisats dans Tos dix stations, ont Geeaeaaat em ‘S2an Dap Vie et Milou n° 1389 du laboratalre Arogo de Ranyuls © Questions “Analyses le tableau, Ouobserves-vous ? Quel lien peutil y avoir enice maturité sexuelle et taille ‘muaximale chee ce Poisson ? 2."Les facteurs. présentés dans Je deuxiéme tableau suventils avoir une influence sur fa croissance des Rousetes ? Voyez-vous dautres: explications possi” Face a limmensité des océans, la masse des eaux continentales nous semble bien réduite. En réalité, il faut ajouter aux riviéres, lacs et étangs, les eaux cachées au sein de la Terre, les nappes phréatiques et les riviéres souterraines, et les eaux qui sont provisoirement immobilisées sous forme de glaciers. Toutes sont synonymes de vie et constituent, avec les animaux et les ‘vegétaux, autant d’écosystémes variés. |. Les eaux douces en FranCé sum — cou gens pete 11 Répariton des Newest des rs de France (On distingue dans les eaux continentales — Les eaux courantes qui sont en constant ‘renouvellement. Ce sont les fleuves, les rivigres, les ruisseaux et les torrents qui sont répartis en six hassins (higure 1). T2Bassin Artois Picardie I Bassin Rhin Meuse TIL: Bassin Seine-Normandie V': Bassin Adour-Garonne ‘Vi: Bassin Rhone Mediterranée — Les eaux stagnantes qui se renouvellent beaucoup plus lentement. Ce sont. les lacs, les ft les marals dont les principaux sont répertoriés dans la carte (gure 2). 1 Camargue 2 Baie de IAiguillon 3: Sologne 4. Bronne 5. Dombes 6. Basse-Loire, Bridre, Grand-Lieu 7. Golte diy Morbihan 8. Etangs du Languedoc 9, Estuaires picards 10. Baie des Veys 2. Acaisot ones hums importness eennigne fiose Invrationle boc] teaver aur) 11. Baie du Mont-St-Michet 42, Embouchure de la Vilaine, marais de Redon ¥3, Baie de Bourgneut, marais breton 14, Marais Olonne 418, Bassin Arcachon 16, Champagne humide 17, Bangs de Lorraine 18, Rieds Alsace 19, Bresse, plaine de la SaOné et du Doubs 20: Brine da Forex 21, tangs de Biguglia 22. Marais de Saint Gond 23. Btangs de Argonne. 24, Zone riveraine du Rbin 25, Sundgrau 26, Marais de Sacy-le-Grand (Oise) 27; Plaine inondable de Valle 28. Marais de Chautagne et Lavour 29. tangs de la petite ct grande Lede 30, Médoc et Blayais 31; Marais de Plovan 532; Ftangs de Diane et de Pato (Corse) 33, Marais du Drugeon La France est un pays au climettempéré dont les ‘servos on ea doulesont coisas Il. Etude d'un ruisseau : la Couze Pavin m ws. Cae << a H 4: Estat ot cate googie dr (10000 LOCALE leret ot le Puy de Chambourguet. A Ja bareque de cee Vassivire (1 206 ml. elle soriente c’Ouvet on Est 414 Gouse Pavin prond sa source entre 1500 et ‘Elle se Jette dans’ Aller air nivess dieses 1700 m daltitude dans le massif du Mont-Dore (400 "m)'-aprés' un’ trajet We "40. kilomaters dela Biche) Ble resulto dela confluence de {igure}, fulselets plus ou moins temporaires,aimentés La Couze Pavin so trouve dans une région dont | parla fonté des neiges. Apres avoir traverse le lac les roches afleurantes sont des rocker omnes |) Seretenue de SuperBeae cle coule uivantune _iiorte en rouge ot face an in see ees iection Nora-Sud sur’ kim, entre le Puy de Pal. (igure 4. | 67 * UL Etude d'un ruisseau : fa Covze Poi) B ~ EN SE PROMENANT ‘LE LONG DE LA COUZE Sine stations ont 6x études, depuls la source jus nia Fentrée du village de Cotteuges gure 5 tr chacune delles'on a note "sa localisation par rapport a la source, = Sos caracteristiques Pysiquos Gargeur de la Tivibre, protondeur, tat di courant et nature du substrad. Siig nature de son environnement a compesition faunistique et forstique = Son pil et sa DCO. [demande chimique en Sayin) collect correspond a Ta quantite d oxy ore, exprimée en mg/l nécossaire pour oxyder fos atgres organiques presentes dans Teau ce dosage nest pas realisablo en classe de Seconde, Stations elo Coure Poin ctuais Station n° 1 Dans lo bois de la Biche, & 500 métres de la Largeur du ruisselet : de 08 a 1,2 m: profondeur inférieure 4.02 m. ‘Au fond se trouvent. quelques blocs de pierre. Le ‘courant est vif, Le ruisseau est peu ensoleill. Station n° 2 ‘6 km de la source, au milieu des prairies. Largeur : de 3.4m; profondeur :au maximum. 08 m. ‘Le fond est surtout sableux et bououx avec quel- ‘ques pierres. ff Etude d'un ruisseau I aie Station ne 3: En aval d'une cascade, a 400 m de la station pré- cédento. Largeur : de 4 a5 m; profondeur :0,3 m au maxi- mum. Le fond est rocheux avec des blocs de pierre. Guelques zones calmes sont graveleuses et oueuses. Station ne 4 Toate db esas 40 km de a source. Ee rlsseau selarsit pour former un pu Targeur' de’ 4b nh profondeur 62m, Te fond est constitué Ge sable ev de boue av Guelgues piers. Lensoleillement est importan Station n° 6 = En aval d'une laiterie qui rejetait récemment importants déchets, Le fond était constitue de cailloux plus ou moins recouverts de particules organiques. L'eau était trés trouble, Le ruissoau est trés ombrage. Largeur : 5 m; profondeur : 04 m. Station n° 6 : A10 kin de la souree, entrée de Cotteuges. {Le ruisseau coule enire une route et un mur de Soubassoment de maison, Targur8'm profonde : de 04 & 05 m, Les blocs de pierre sont nombreux et ospacés par un peut de sable et de boue Il Etude d'un ruisseau : la Couze Pevin cc {© Het demande chimique en oxygen relvds dans sx stations dea Coure Pain Pr vant eaecondement dealers ia station ¢épuraton 1. pt ot demande chimique on oxygéne Lap Sltts sont regu cant le able 6 GI En vous seportant aux renseignements donnés ‘pour chaque station, evaluez tes variations de pH ‘vexpliqeztes, Fates de méme pour la D.CO. 2, Role sur la flore Te tableau 7 résume différents renseignements concernant la végétation et les principaux fac- ‘eurs Tinfluencant. 70 BI Diaprés le tablean 7, comment, pouver-vous justi- fler la ‘ou absence de net sa preence ou Uaboenc de eget 3, Réle sur la faune File est particuliérement adaptée au courant. Ta figure 8 montre quatre Insectes dont les lar- ves vivent dans Ie torrent au contact des cailloux. 3 Quelle icularité morphologique distingue les Se os ncaa “Gos d ln vie Gena Ie courant? oan fh Etude d'un ruisseau : la Couze Pavin “Stations 1 2 3 a 3 6 =, ‘Nombre de roo | 1265 | 925 | os | aaa0 5 lervesparm? Bombrotoial | 1510 | 2135 | 2290 | 1015 | 10490 | 7250 Finversebres 9 Rekeut des lres de Chironome dans le sx stavons Pees les nombreux relevés faunistiques quill est deffectuer dans ce ruisseau, retenons ‘Bini des larves de Chironomes (figure 9). BBD cee constatervous concemant Ia population fotale dinvertsbres dune part, puis calle des lar- es Ghronomes autre parle tong du cours jeau? Gomment variont-eles Yune par rapport a Yautro 7 Ee vous reporiant aux renseignements dannés Ser les stations et dans le tableau 9, pouver-vous fs donner une explication ? Pail une autre maniere de présenter cos résul- ats? nN ‘are de Chronome 1 Une mire cours lent D ~ GENERALISATION AUX S 1. La végétation Ta flore d'une rividre est composée de trois grou- es principaux : les végétaux supérieurs, les Mousses ct les Algues. Que peuton die de leur réparttion, dans tes Uvibres dapres los transects Ulgures 12 ot 13) ? Ca repartition des végétaux superteurs depend Surtaut du courant et de ia granulomeétrie, IL Etude d'un ruisseau : la Cove Pov) cc 12 Tense de viva & cous rapiae | — Aubanier ram 2 Gyosne fount, 9 ~ Eodée du Canad. 4 fononoulttante. 8 ~ Myionnylc a feuiles ates 2 Fontnate (Mousse)? = Valsnena 8 — 14 nénundor Dang les cours d’eau rapides et aux fonds éro- és, la flore est peu variée : on trouve essentiel- Toment des Renoncules et des Callitriches (voir Livret pratique). Elle est plus diversifiée dans les cours d'eau ents et plus envasés : Polamots, Myriophylles, Sagittaires, Elodées, Nénuphars (figure 14), et, es Mousses (igure 15) forment un reveiement Sur les roches, dans les zonos ombragées et les ‘courants rapides. Elles préférent les eaux douces gt aces deel La plupart des Algues sont microsoopiques (Diatomées, Cyanophycées). Les Characées (vége- 15 Fonrale 12 ~ Potamot chvels 16 char taux voisins des Algues) peuvent atteindre une taille importante (Chara — figure 16) a competion de la végéiation varie au cours de Vannée — Tes plantes a fleurs croissent surtout au prin temps, ~ les Diatomées dominent en hiver, = Jes autres groupes d’Algues se développent a la belle saison. Enfin, il faut tenir compte de la végétation des ives dant la présence peut faire de Yombre et tentrainer la disparition plus ou moins complete de la végétation aquatique. Ii Etude d'un ruisseau : la Covze Pov) Tansec ire 3 cours lent 1 2= Butome en one 3 — Sc Ga iedens 8 Pete des mar 7 ferips ampniie: 8 yosons des maa B= Lentile d'eau 2 ros ites 10 ~ Caratopyle merge Carex aigu des mar dans une rivigre des Gu des végétaux. on Saperoit irs vite de et de la variété de petits animaux. Tous ont une taille comprise entre un fet quelques centimetres. Ce sont ment, des Vers plats (Planaires), des annelés (Sangsues), des Aracl ‘et surtout des insectes (adultes ou lar- (voir Livret pratique) exptoo oxigo pour vivre des conditions @ plus ou moins précaes *gronulomé- ~Genanthe itueuse 73 11 = Nénuphar: 12 = Renoneule uanguée 19 = Mier Chitagna eau. [4 Myeoatylan 6p: 15 — Chara (Algue] 16 — Bencude amohibe 17 — Fav» Nénuptar 1a” Sapttave. 19 ~ Utpevare. 20 ~ Lanuied luseur aces 21 ~ Prience deau 2 ~ Carrside 19 Segitare trie, vitesse du courant, pH, présence ou non de vvegétaux. Un prelevement de,cailloux, de vase ou de végé- tax permet done dobserver une faune adaptoe #chacun de ces micromilieux. — we rors 1a river présente une faune dautant plus D> viche que "ses caractiristiques “sont plus Il Etude d'un ruisseau : la Covze Pavin ‘Rividroslentas, penta faible. oxygens, tompératires < 20° Oxygenation et température variables. eee Omniyores avers theres ‘Fonte en hiver dans les gravibres Ponte au printemps surles végétaux 20 cussiteatin ozonation dos res 22. cane des rts tancases Dans une rividre, on distingue différentes zones fondées sur des ‘parametres fondamentaux liés entre eux : — la pente et Ja largeur du lit qui déterminent Ja vitesse du courant, Ja température, ~ les conditions d’oxygénation. On différencie de cette fagon deux types de rivie- tes correspondant a la présence de deux faunes Gominantes : les riviéres & Truites et les rivié- res a Brochets. ‘Lo tableau 20 résume cos caractéristiques. a carte des riviéres frangaises fournit des ren- seignements utiles sur la classification des cours dloau (igure 22. a ae _—— IEE FORTE. E - CONCLUSION {Une rviére est un milieu biologique cohérent. Yn cours d'eau est un miliew biologique tris varié p> Saprotection et sa gestion ne concemment pas cen meme temps trs fragile. Pout imtervention seulement Se vein mals aus Sur un point a des reperetssions, non seulement fn ce point, mais sur tout Tensemble et en parti- culier sur les communautés de aval. 14 A — LOCALISATION “Ee Lacassou est un petit étang ant de 400 m: environ et dont ls profendour maximale “Si de 3 m (figure 23). Il est situé & 30 km au -Est de Clermont-Ferrand (figure 24). ‘Localisons le lac en altitude et étudions les rap- Bars de Fetang avec lac Chambon. “Etang se trouve a une altitude de 880 m. L’étude iphique montre quill peut. communiquer ‘par intermittence avec le lac Chambon quand ‘eelui-ci déborde. L‘alimentation en eau de Tetang. ‘se fait donc par Ie lac Chambon mais aussi par ‘eau de fonte des neiges et par la nappe phréat- que. erature ‘Des rolovés faits au mois d'aoit ont permis de | | B — ETUDE PHYSICO-CHIMIOUE. | éaliser le graphique de la figure 25. ‘Comment, pouves-vous interpréter le graphique igure 25) 2° . L'étang de LacaSSOU sues A 23 LeLacassou, 28 Localisation do Fxg ou tacessou (1/1000, YY. 2B Température oe Feeu dy Lacassou av mos 9008 75 jee se profondeur én m 2, eau en équilibre avec air ambiant, est saturée ‘en O», produit en majeure partie par les véegétaux chlorophylliens (voir dans le chapitre « Relations trophiques » : «Production primaire ») En été, on constate une forte diminution de la teneur en 0, vers le fond du lac ot elle nest que de 10'%.. Cette diminution est due a Yactivité de Bactéries et d’animatx. 3. Le pH Pratiquement, neutre (entre 7 et 74), le pH du Lacassou est influence par la qualité du sédiment du fond, Tactivite des organismes et les apports extérieurs (feuiles’mortes, eaux de rusolle- 4. Lalumiére La quantité de lumiére absorbée par les eaux est fonction de différents facteurs = intensité, extrémement variable, de Véclaire- ‘ment en surface, = diincidence des rayons luminoux, = turbidité de Teau lige ala présence de sub- stances et dorganismes en suspension. A 7, CR A Le a eI o 164 102 238 05 1 2 3 ‘wdsdouce | wésdouce | douce | dure 2B ‘iseen eence cele dure ce eau 2B. carx dowd 28 Linsigrat 5, Dureté On dit quune eau est «dure » lorsque sa teneur fen sels minéraux dissous est élevée ; elle est dite «douce » dans le cas contraire. Expérfence : Mise en évidence de la dureté de eau. "Tale une solution de savon avec g,jQgrammes de snvon rape ype avon de Mar 160 grammes dalcool & 902, © 109.em! eau aie, rélever 40 cm" deau A analyser, y ajouter peu ‘peu un volume que Fen mesurera de solution de salvon (I cm 2 cin eto} a Nagiter apres chaque adjonction de savon et mesuror le volume nécessaire pour obtenit une mousse persistante (plus dune minute) Comparer vos résultats. avec’ ceux tableau 26. du C - LA VEGETATION Yétang, on sapergoit que la vegetation se répartit plus ou moins nettement en différentes zones ou ceintures de végétation. Les résultats des observations sont donnés dans la carte (figure 31) et le transect (figure 32). Vétang est entouré presque complatement par 27 Jone dos toners 80 Poxamer eur une prairie humide constituée de Jons ot de Gra mindes. Sur ia parse ouest. dans Ta zone plus asso aul mot lo Lacasgou en Gomtmuntion avec elac Chambon plusieurs Auines glutinewx Sevsont installs. Cette espece support bien les in Borda de Yétang, figure 27) n bordure de Vétang, les Jones gure 27) et leg Carex (igure 26) fotment une ceinture & peu pies continu, Co ont des pana is para 1 car leurs thzomes et ours suches Abeuses trts guzomnantes aesurent le mation des res de ang et partion sn ombleme: En, es exptces résistent. bien aux -variauons de En compagnie des Carex et des Joncs, on trouve Gqabumt des Piles des marais ot des Lamigree tes tigure 25 La zone centrale est occupée par des plantes & racines fixées dans la Vase du fond. Les feulles ont fottantes ou submergées ot los ours a Felsen a surfece ot a-desnus de Teas a zone Potamots (igure 40) qul eomporte il en plus du Potamat nageant,TElodée du Canada ove Siyriophyile verticie (voir Livet pratique est — wee rorre. 1a répartition des autour dun étang D> se fait en fonction de Phumidite et de la pro- fondour. 76 WW Watang de Lacassou Prairie humige Noo 00 1000, . 3 p x Xeon we an oo Be ones et Graminéos ‘Algve flamenteuse [WOY) Urrcuteie a Naricoe [ELEY cores Jones om Lente eau (WW) Pte [EBGR] Aune glutineux BI Corte dei wgétatin du Lacassou 82 Trancoot dy sacassou selon AB. 1 — Carox:-2 — Lanes /2 — Potamot 4 — Myiphylle 5 ~ Elodée. 6 Utieulsre Ill, Vétang de Lacassou 1 sei upharaie 133. Les cntures de wgstaton dun stang et el prame ‘wise Chara 2 — Céarophyln 3 — Potanet Lennie desu 6 ~ Uineulaie 0 ~ Bods 2. Généralisation aux autres Le Lacassou est un petit étang de montagne pau- wre en végétation. Les élangs de plaine ont une flore plus riche (figure 33} A la limite de Yétang et de la prairie, dans une zone peu profonde@), s‘installe un grand Carex. Cette espéce est particuliérement favorable au ‘comblement des étangs car elle retient les parti- cules de vase dans les toutes formées par la base de ses feuilles (touradons). Un peu au-dessus on ‘trouve la Marisque, puis la prairie a Molinies. On atteint ainsi le niveau maximal des eaux. A cette hauteur sinstallent les Saules et les Aulnes (voir Livret pratique), De la rive vers le centre de Yétang, on peut distin- uot les ecintures de vegetation suvantes@) — La roseliére ou phragmitaie, caractérisée par Ja présence du Roseau associé souvent aux Mas: seties, Cette zone joue un role tes important dans la protection des rives de létang. Blle sert Sgalement de lieu de nidification pour de nom- breux Oiseau ot de fral pour certains Poissons, en particulier la Bréme et le Brochet. = La scirpaie avec le Jonc des tonneliers dont les thizomes fixent le sol. = La nupharaie, Les Nénuphars sont des plan- tes A rhizomes superficiellement enfouis dans la ipsie Ceinures de rétang @ 78 Aoseleve Prana mumise @ 7 Nénuphar:8 ~ Mynophyle 9 = Jone des rannetiers {= Moseetto 1 = Roseau 12 ~ Core 12 Mansque 14 ~ Mtns 15 ~ Aulne 16 — Saule vvase. Cest ce niveau que se trouvent le Myrio. phyile et 'Blodée, qui sont enracinés dans le sol n'y rencontre également des Lentilles d'eau qui flottent librement la surface et /Utriculaire ‘peu prés complétement immergée. — La zone & Potamots. De nombreuses espéces sont ici présentes dont plusieurs Potamots ainsi que le Gératophylie, — La charaie. Les Characées tapissent souvent le fond des étangs. Ce sont des vegétaux voisins des Algues. D — LA FAUNE DE L'ETANG Selon les méthodes décrites dans le Livret prati- que, on a dénombré les animaux dans. huit endroits différents autour du lac. Ties résultats sont répertoriés dans le tableau 37 ‘et labondance relative des individus est indiquée par les signes :.R'~ iris rare; + $4 = commun; +++ 444+ = tris abondant A quoi pouvee-vous attribuer les variations de la fae des dilérentes stations? I | | $38 ornate 3B Nive 36 tav0 ao Prigane | 137 tpartion de taune Gans ha tvonrt lll Létang de Lacassou 40 Algue lamentesse Spioaye. 41 Algue miroscopiue Costérivm. Daphne et Cycops 44, ats poncton, en eet an autre, dans sx pons de étang, E — LE PLANCTON des; peu nombreuses 16, elles se développent& Yautomne, Le plancton est constitué d'organismes de taille Le zooplancton comprend_essentiellement des generalement infériure & 02 mm qui vivent ct Houleres et ds Crustacé (Cadoctres et Copépo lottent_librement dans eau. On distingue le des — figure 43). Il se nourrit de phytoplancton. phytoplancton et Ie zooplancton. Ee phioplancion est ‘constitué de dironts Ui tableau 44 donne los séultats do comptages yroupes Algues = Algues vertes filamenteuses _effectués a deux époques de année. (figure 40) ou unicellulaires et microscopiques. (igure 41), Cyanophycées, Diatomées. Les Algues. vertes ont une multiplication active lorsque les a emia Conditions déclairement. sont importantes et que Soe ee eae eaaeyaina Ta temperature stéleve au-dessus de 14°. Ce sont Biolog dt plasclon, abalyser et expliquer les Jos conditions de Tete. Les Diatomées (figure 42) Variations salsonnisres de fa lore et ee la foune ‘au contraire préférent en général les eaux froi- planctonique. hr be La ss, a a a a ee a mp Lae oligotrophe ‘© Eaux tansparentes '@ Pau do mates nutri 1 Faucde fond bien onygénées Lae eutrophe 9 Eoux vores & bends ‘© Beaucoup de matiéres nitves ‘8 Eaucde fond peu oygénses tang on vole de combler © Abondantevogétation de bordure ‘Marécage cu tourbidre ‘© Coloistion par des arbustes Font 5 Fotuton nature dun ae F ~ EVOLUTION DE L'ETANG tang du Lacassou est un étang peu profond Borde dune vegetation abondante, ou ies Insectes ft les autres in Sont également. nom- Ereux. Lo fond do Tetang est vaseux et surtout frés peu oxygené. Ceci est da a une forte activité Ges Hactéries ot des animaux consommateurs de Shatires organiques. La faible teneur en O» nest {as componsée par le mécanisme photosynthe: Eque (voir dans le chapitre « Relations ‘ophiques 5 : « Production primaire »). ‘Toutes ces observations permettent de caractéri- Ser cet étang. comme un étang de type « eutro phe », cest-a-dire riche en matiére organique. 81 i ges eee en ete ener aera salar Saag em Ieee areal cars files Siteiee aera —— wee Forte: “Eévlution ctorgue ot naturale un ac ot une Ce phénoméne trés lent peut étre accdléré D> cephénoméne pi tee sot pes <échots (pollution). Exercices. @ EXERCICE 1 Po lu io ee at de septembre A ewier La True et le Saumon sont des Poissons migroteurs Rin pour ka ras Pramldr catégone t do ever Ils sp déplacent vos leg sonreee See sera jin pour les riviéres de deuxidme tategore, fen, puis redescendent vers dautres. tervals Juin pour les rivigres'de do gor Banden ui © Question eines En vous reportant au tablet 2, justifee cote mesure, a uelles sont daprés vous les mesures de protection & ‘rendre pour sativegardor ces dewx copéees F. ‘Le Brochet et la Porche sont des Poissons carnivores, ‘prédateurs d'autres Poissons © Question Quel peut bre leur rble dans une rividee ? ™ EXERCICE 2 | Prue 0 2th 4 Pais 0 ant ban f= : eas | Ee document ci-contre montre Yeffet de la pluie du dots arin se ats ee Le ann tu an Epp wrt aah di eae , giioty Titus marin ant Sarita rie oe a _ Questions ales f ante de pie ui est tombe sur chacun nso comparda es bis cet hac a SIE ams fe rt gules ncn ones sous true eaons tos Sones a Gireulation de eau ? 15 Bassin do Paper, (bocage) 48 260 4 8 12 16 20 Memes 4 mare 1975 5 mare 1995 4 mars 1975 82 ‘eaux douces eee. XERCICE 3 See ee nee eee eon re cs, 0. C0; Dicnyle de carbone © Question Gis pouvertour dire de iolopique au wenvou act e eutrophe ? a ‘La nutrition d'un Poisson. ‘Le schéma ci-contse montre les variations dabondance de deux groupes de Gristacés des caux douces et Tac- (roissement moyen d'une Carpe dans un tang. © Question uelles remanques pouves-vous fire ‘Surla biologie de ces deux Crustacés? Sur fe mode de nutrition dela Carpe ? "Planeton) indus dans 100 cm thn 1S hin TfL Spat Toth TS wat Tm TS Les facteurs intervenan des étres vivant ns la répartition FACTEURS ABIOTIQUES LES FACTEURS Liensemble des conditions atmosphériques qui régnent sur une région définissent son climat. Comment peut-on le caractériser ? ‘Quelle influence a-t-il sur les étres vivants ? |. Les principaux facteurs climatiques mm d'une région | sonore | comme ie III oie rtm 11 Transect Sucd-Nord ou Masi Sar 2. eovesges température ctpreiptations moyennes mensulosdDammard dans lator de Fete oe A — OBSERVATION DU MASSIF DE LA SAINTE-BAUME. Que nous montre fa figure 1? (On observe une dissymétrie et une variation dela végétation sur les versants Sud et Nord, blen que Ta nature du sol y soit identique. Ajoutons que les conditions atmospheriques y sont différentes. Le versant Sud est plus ensoleillé et chaud que le vversant Nord, parfois nuageux et pluvicux. we FORTE. Les facteurs climatiques sont des éléments tres im ui influent sur la répartition des étres vivants, ici les wégétaux. CQuels sont les principaux facteurs climatiquos ? Ov/e rayonnément solaire. | conditionne Tin- onsite et la durve déclarement d'un lou, ainsi fe sa tomperature. Me Ftumfdite Elle détermine la pluviosité ou Tenpelgement "le vent B - COMMENT CARACTERISER UN CLIMAT ? Suivant I’étendue du territoire considéré, on parle de macroclimat (une région), de_mésochimat tune montagne) de microglimat (une foret). Les facteurs du elimat peuvent tre mesurés (figure 2) selon des méthodes décrites dans le Livret prati- que. Toutatois, ils sont intimement liés, et ne peuvent souvent étre interprétés isolément. On les traduit graphiquement en construisant des mes ombrothermiques et climati- ques. Le di we ombrothermique, Gn porto en abscisse les mois de Yannée et en. ordonnee ~ dine part, les précipitations mensuelles CGxprindee Gn) = dautre part, les températures moyennes men- suellos (on degrés Celsius). Léchelle des temperatures doit étre double de celle des précipitations (figure 3). Dans ces condi- tions, un mois est considéré comme sec lorsque le total mensuel des précipitatons (en mm) cores- pond au double de la temperature moyenne de ce Les principaux facteurs climatiques d'une région Decacenerr a aD + Sion consdére que les mois possé- ne de. 10° sont favo- ‘vegetation en tracant ide 10°, paralldle a Yaxe des abscisses. ea et comparez les diagrammes ombrother- e'Dammard (igure 3) et de Montpellier oonstruit en portant les températures Tmensuelles en ordonnee, et les precip jon abscisse (figure 8). II. Influence des facteurs climatiques sur la repartition de la faune et de la flore os y= Shine pedo HEB nes tse cue} "3 = Shine sie 0 Chive pubescent tat (ONie-vr, hee) luence des facteurs climatiques sur la répartition de la faune et de la (or) ‘France ‘carte simplifige des essences forestiéres domi- ‘en France (figure 6) nous donne un certain do renseignements. constatons-nous ? partion des essences west pas uniforme et ‘une localisation relative des espoces : ‘Les Hétres sont abondants au Nord et a YEst [Les Chénes ont une vaste aire de repartition, & de lauele on peut dlsngue deren Se répartissent ainsi: Sessile et pedonculé = centre do le ‘et bordure atlantique ; sessile ot pubescent : centre - sud - Val- das secteur pics, vrs Pind Alop ae miéditerranéenne ailanique Pin maritime : région + Landes Pin laricio : Corse ivestre : montagnes et Champagne s ‘picéas et Mélézes sont mt loclisés semble done pas due au extérieurs doivent Tinfluen- 7. ‘Gexpliquer la répartition des essences Tempsratres et précittions dans quelques vies ancases. forestiéres en analysant, ot on ir deg. exigences climatiques des. arbre peared pare figare 7 oe et coll des are nées climatiques de quelques villes frangaises autre part (gure 8 ‘Les exigences du H@tre correspondent aux conditions climatiques do Lille et de Brest. — ‘Les Chénes ont des exigences variées suivant les espéces, done une vaste ition generale, ‘Neanmoins, le Chéne ped le plus exigeant en eau, a une Teprésentation plus limitée. Le Chene vert, qui exige une température élevée, est donc localisé dans le Roussillon et la zone médi- terranéenne. Le Chéne sessile et le Chéne pubes- cent, moins exigeants en eau, correspondent. aux conditions climatiques de Toulouse. bbaisses'cie température pendant un certain toms, afin de pouvoir germer.Cest le phémo- mene de vernalisation. Les facteurs climatiques interviennent direc- tement dans la vie des plantes et dans leur cycle biologique. Ill Influence des facteurs climatiques sur activité animale et io 23 Un baton 24 Gciedoviedu Bslonin ml a Nympbes Lanes: : DIAPAUSE g B — CAS DES ANIMAUX 4, Le Balanin Gomme, "bon nombre, JInsactes, le, Belanin (figure 23) passe par plusieurs stades successifS fa cours de sa vie Garve, nymphe, adulte). Mais, durant Thiver. il y a un arret du développement. fan stade larvaire, activité de animal ralentit Gnormément, et les ec ‘respiratoires sont Bratiquemer mule Gest Ie phénomene, de Ie fiapause ({igure 24). Au printemps, Taugmenta- tion de la durée du jour et la hausse de la tempé- ralure ambiante « levent la diapause », et 'in- Secte polit reprendre une activité normale. 2, L-Beureullspermophile Gest um peti Mamie (igure 25) dont Yat Mite est intense au cours de Fete. En particulier, i rouse le sol afin daménager une galerie ou une Chambre dans laquelle il passera Phiver & Tabri es prédateurs. Cette chambre a un microclimat particulier sa temperature y est constante (6) i DY a pas de vent, ot Fobseunts y regne en perma 97 2B crew spermophie 2B carscives physiciogiques de cre spermophile au Lorsque Thiver arrive, 'Boureuil pénétre dans sa chambre'et se met en boule. 1 tombe alors dans fond sommell et nese nourrit pas. Bien quil se réveille quelques heures tous les quinze jours, Cast ati printemps quil vetrouve une act vite normale Ta caractéristique de ce mode de vie est une acti vvité eyelique, avec repos pendant lhiver, appelé hibernation. bservons able 26, Duran iver, PHeureui tt poids, tandis quo sa temperature corp Foie bale et que son Fythme cardiaque ralent Pourquoi ? En Gat hibernation, animal wise ses reer, vyes, done maigrit. La baisse de temperature et le ralentissement du rythme cardiaque sont en rel tion avec sa faible activite. Les periodes de réveil servent a élimination des déchets. 1 FORTE. > ‘out, comme les ep aman ont jes phases ‘sont en relation avec les factours extern Ill. Influence des facteurs climatiques surlactvittaimae i 2D tweoraten esEoureitcurantqoare andes sucessnes ‘Quels sont les facteurs qui déterminent et contré: Tent co phénoméne ? La figute 27 illustre Yactivité du Spermophile en Captivite durant quatre années a une tempéra tute constante de 23: Qu nous apprend-elie ? Tye toujours une activité ovlique avec hiberna igh’ mais celle-c ost dacalee dans le temps et de durée negate ep motion clintigues ne sont pa sul Saites pour expliquer le déclenchement du phé Somene dhibernation, Ty a aussi des mécanis Tes, interes. qui inierviennent ©. sont. des écanismes hormonaux. 3, La Cigogne blanche Get oiseau [igure 28) passe Tév6 en Europe (on peut encore le-voir en Alsacel et Vhiver en Afrique Gu Sud. Les Cigognes effctuent ainsi un grand voyage. Certaines contournent la Méditerranée pour atteindre Asie Mineure et lBaypte, autres assent par le detroit do Gibraltar (gure 29). Ces Voyages seflectuent toujours aux mémes saisons Le depart est en alutomme, le retour au printemps Auels sont tes facteurs qui peuvent ifluencer ces dloplacoments ? GaP sont los facteurs, climatiques, ‘els que la temperature, les vents, la pression atmosphe- que locale, ia photoperiod, Cahsing aniinaune accumlent des résorves de nose avant Te dpart, autres, au moment de {Ei migeation, subsent des modifications co: porelleg mternes et externes importantes 28. Senémadeismigsindes Ggosnes IL y aurait done des facteurs internes particu- liets qui détermineraient chez eux un état phy- siologique précis qui les rendraient sensibles ‘aux conditions exidrieures. _—— we FORTE, Hibernation et migration traduisent inter- JP action des facteurs externes et internes sur Torgenisme de Fanimal. ‘Euudios le microelimat de la prairie. © Question Fouver-vous donner des expications sur les variations ‘de chaque facteur? EXERCICE 2 nee eee ae Sees © Questions 1, Quéstce quiine lairére? Quella peut étre son on PP Localisee la dlaiiée Caprese document. 2t oe atieae doladiatig 1 Gino Gast Tar eonsequences toes sur la E "Fates une reconstitution chronolagique des événe- Tents qul so Sont ja deoules ou Gl se prediront Tinie Punt ns inicio Gare 6 Les facteurs climatiques m EXERCICE 3 Une expice d'Eseargot a deux modes de vie différents ‘eavernicole épigée, {ine camectaiaiques de vie des deux groupes sont és mdes Gans Te t2bleau crcontre (H.R = humiaité rel tive oroustecan ay eC oeeee ss careciritqes clmiqies ch ‘milieu cavernicole ? = Se ee tice cameo dos dons de Be sees cfrnces observe 1 Gull ippotiése pourez-vous emettre pour exp eee Pe a Te verse eee m EXERCICE 4 Document : Caractéristiques du climat monta- ao press érique diminue ai fur ot smesuip qus fon monterenalutuge. cect eatraine Jes ivan des autes fetes cimatiques, “Ste température Yar dane ‘de 05" colsns pout 100 Pe titerence entre le mos le plus chaud ot le moi {elplus trod setenne lorsqud fon seleve. Ele est Ge Lyi a 8a0'm: 145° 1 800m: 138 82500 m, iiss variations entre Te jour et la mat sont 15 importantes. — 1a pluviosité avgmentejusqu’t $ 500 m mais peutic tui duly secetess pests bese Bind a iets a ma tarrappos calle qu sobsere en Pee Beige ove nro import car elle protege div fold Bu gel tout ceequ ent auras du se {Bkempte plans des combet 8 neg ree rent! souvent local eat eb mporant, = ifn fa-pas oublier enfin. Texpostion du ver~ Sante coe onsale (eu et le ete non enso Tail (thao ot des mlorocinatscerents @ Questions aston a ager er oa Eee eae = Seer a Se ce megs ot ee cans mars Ble ne tis mene Soe a eS FE ete nas abun ieee ie pas ae De | 5. Les facteurs climatiques | (ml EXERCICE 5 5 courbes de gure | opésentent a variation de ‘emperature dune journée di mois de mat en miles [découverte sous’ une chénaie-hétraie, Elles sont Sccompagnées du tableay donnant Ia varaton vereale ea temperature mayenne hebdomedaire en jullet Le courte dela figutw'2 represome Tintenste de feclai- Fement ecu aux diferente niveaux dune chenaie- ARtzae Le tableau qui 'ccompagne donne Ia variation Se Thumidtd relative moyenne a mois de jun, © Questions En rassomblant toutes ces données, prévisee quels ‘tiles joe la forét sur les facteurs cimatiques. 2 Ny orci pos une strte qu ove tn tle préponde- fant | Température en °C »- auteur au sol (on m) 8 5 ‘ 2 . Fs @ ae element relat (on 8) 7 100} o Chénsie beta » 0. 0 wo. 0. a » e Pinide Ogre yt ant Fa AW Sal ASO WD us courbes de i figure 3 représentent Iélairement rola au sol dans deux groupuments foresters volsing (binéde et chénaie-hétraie) pendant une année. © Question Explquez les résultats observés. La figure 4 donne les résultats des mesures de_la vitesse dy vent relovées au fur et a mesure que Ton ‘Séloigne de la lisibre. © Question Que pouvez-vous en conclure ? Toms theutes une Joumée de ma) 1 Erry 25% 101 L'importance des facteurs climatiques ne doit pas faire oublier le réle capital joué par le sol. Cest un lieu priviliégié of se rencontrent, le monde organique et le monde minéral, et par oi transitent les substances élaborées par les étres vivants. Sol ocilaux |. Observations a propos d’un SO! sms eee eee 1. Frotipsdolog.quaen A - ETUDE D'UN EXEMPLE Comme il Ta 6té proposé dans le Livret pratique, realisons un profil pedologique dans la forét vos gienne de Haye (figure 0) Ge profil est-il homogéne ? Gn distingue trols couches ou horizons de cou- leurs differentes. En nous approchant, observons chacune dente ‘La couche superficielle, ou horizon A, est peu épaisse, de couleur foncée. En. surface, elle est composée de feuilles mortes formant la litiere plus on moins degradée et qui constituera Thu- Imus, On y voit de nombreuses racines. A cette tatiére vegétale ¢associent des cailloux ealeaires (effervescence a acide). ~ La couche moyenne, ou horizon B, est brune, dépaisseur variable. On my reconnaft plus de debris vepotaux, mais seulement des racines. Les cailloux caleaires sont plus nombreux. S"Enlin, la roche-mere, ou horizon C, est ici composée de calcaire on plaquettes. On y distin: ue encore quelques racines. 104 2. Fenantiloncbson ag leupebinocule — te rorre > ‘Une analyse en laboratoire nous donnera des ren= selgnements. complementaires intéressants sur Tes constituants de chaque horizon. Le sol est formé de différents horizons ayant leurs caractéristiques propres. B - TECHNIQUES D‘ANALYSE DES CONSTITUANTS D'UN SOL 1, Observation a In loupe binoculare des échanti- long prdlevés dans le differents horizons areal et des elements, organiques tGébris wegetaun et animaux) (igure2) —— ee rorrE. Le sol est formé d'une partie minérale et une partie organique. |. Observations & propos d'un sol 3 Métnode d'éaluation dela quant demmanére organique 4 cakimevede Bernard > 2, valuation de ta matiére organique contenue ans Phumus dun sol parla technique de destruc- Son BOE 20 grammes dre sich eave 05 ot amis Hien Virion spon te SESE de fons onprnce') 20 volumes, pul super a FPTTO ouumes stage camp fe Io Tage tut rs enon ie est oo und feu oes ence, on ea ca Siem Ge or lnc en dla cops rpm su un ra arnt asd capes apr suru rahe. Eee ave sto user SoM le pas cto. Bp iat a) = mate de mebire crane 3, Dosage du calcaire du sal ‘Bans un eacmtre de Bernard (igure 4) on mesure la gusntite Ge dloxyde de carbone aézagée por Tattaque du alae avec Facde chiohyarique Gerse de Tea slee dans Tapparell pour vite a dissolution du (60, dpa tl fat aiseer Auer Reglor cote eau au niveau O is fpurtte produce fire calcier le veau de Tampoule ses ibe rac oar dslonner layparel placer 03 gramme de CaCO, dans un Efeameyer vec ut pai fube de verre comerant 10 ml CL 3 fia W Beemer en A'et ager pour renverser le tbe UHC. Te 0, dégagé entrain une based nveau eau dans épro sete ac Mia ata re psn com ane Sproalpndatt ie pagent. Fompea tee is aut ans apne tle tbe grade reset es Mines: Bon te depgement fre lance du tune V de Saag en vent ne concer les nau de ampoule fe tee rade clare tnd mesure avec éhantilon de sol dont a ase est. Some ene 03 pet f bot Ml. Oo mesure ain Ve volume de CO, dg eile a sede CO, Ca dans 100 g déchanton On sait qe | ml do CO, déggécomespond & 25 g de CaCO, Dans Techantillon,on en déditquily & done OB XY 4 docx, Dans 100g de so, on ura 03 XV x 1005 ge cato, VM Pour le sol de la forét de Haye, les résultats sont rassemblés dans le tableau 5. Rappelons que la technique de mesure du pH est deatte dans lo Livret pratiguo. a ||. Les propriétés physiques du Sol —_ 6 sssmenaion faconee sue CObservion taoupe binocular des éments de ural Trorton 7 Lesaitretes asses de texture a0 gies en 20 [Appellation des difrentesclassos de texture 1 2 3 + 8 6 1 4 2 10, Lions sableue 1 Sables imono-ariews Umons en 9 1 2 30 40 > 7 9 100 vente or rs de ies in pb arn mt it pn Gui déterminent sa texture. Tataille des fis les lions et enfin les angles (gure 6 ni stata ete imho" ceap deo inone G04 ns amas dass 5 anette ete w dus Sue Fourie ah Ses: Seneca 1 Ditermintion a mention facto ca a oy dum cm, de Hoe Gg ora oo Et ei ereier seevain mide ceeag bane acne BGs cate alia ee ee ‘Shiient un volume V. Ajouter 4 fois le volume V d'eau distillée, mode dassemblage des particules du sol permet nes ie A See ie mdm den dlr ia ster. 106 Il. Les propriétés physiques du sol be Opalescent (On peut réalisr la sme ‘expérionce avec humus. seule a phase Aditi 100 mit eau Fiat {00 mi Na OH 4 g/t +2 dargie +20 9 dthumu, Phaso A Phase 8 Agitation Fitration 9 Mise en endence des coloies dso ‘Structure paticulire Structure glomérulire |S Particles independantes (a Porvcues en agrégats (ar Particles Vides Vides Pas de vides Coles (iam) [=I Collies dispersés 10 Les cterents tyes srctore um so! B — LA STRUCTURE DU SOL “Lobservation de la figure 8 montre la présence de ‘Sembroux vides, délimités par des particules for- ides agrégats ; los éléments qui lient les par- ‘entre elles. sont les colloldes. Gest une ‘Smucture glomérulaire. Les colloides sont repré- par Vargile et "humus (gure 9) — nee Forte: Rie caialrena alae ome ns Saal cee renga rea alaaenene et eine Te ea aera ar existe différents types de structures. Aiférences observées portent sur la présence Wabsonce de colloldes et la faon dont is som > ion agrogats ou dispersts). Col crée des ‘ides occupés par Tair ou par Teau indi: es la vc Gans te sl (igure 10) 107 Ill. L’eau dans le sol 1B eau dans eso ETAT DE LAPLANTE erarpu sot ETATOE VEAU A — LA PENETRATION DE L'EAU analyse du tableau 11 montre que la vitesse de penetration de Teau est dans un sol & Structure glomérulaire. On dit. que sa i its ost importante, La figure 10 montre quil ‘Sagit dun 30] avec de nombreux vides. On dit que Sa porosite est grande. Elle est lige @ la struc- ‘ture du sol. — ke FORTE: Porosits ot porméabiite pendant des > pies dus Els ret eouoment do ar graviation. Leau ne fait-olle que traverser le sol ? B — LA RETENTION DE L'EAU eau peut rester dans le sol. Mais estelle toujours disponible pour Ia plante Hl pst fea peut Sassocier song ux partcules du sol, Gost eau fixée, non ds- fomibi,permettant de dir Te pont de Nets: Soment de la plante, ‘Leau peut étre mobile entre les fst alars utlisable par la plante tile) Sila quantite deaw du sol est ‘ante, elle occupe tous les ‘ales et en chasse Tair. si (Ge stade est dangeretx pour la Plants carl ya agphyie ds races ‘capacité de rétention deau d'un sol dépend cen fait de mates ‘ fits ats defeat dane fe sl sont présen- ‘és dans le tableau 13. 108 ‘|V. La température dU SO! sees ‘Température do ir Température ata surface dusol “Température dans le so! aon —— Température dans le sol shgem Temps Variation jurnare dela température deeauetdu so! dans une praivede Havte-Savore vrvons-nous ? En surface, fa ti 4 le ult ella far etc as _décalage dans le temps, En revanche, dans le sol pout mesurer la température journaligre du” la température est Telativement. constante (on a surface et en profondeur, logit pendant es variations annveles en parons les quatre courbes de la figure 14. des saison). . Influence des facteurs CU SO! sus sur son peuplement — REPARTITION ANIMALE EN ON DE LA GRANULOMETRIE deux courbes de la figure 18 représentent la rition de deux espéces de Carabes en fonc- de la taille des particules du. sol. Compa- ©, bien quirégulire, montre que les se répartisvent sur Tensemble des si "On pout observer trois sommets cor- ndants aux sables grossiers, aux sables fins mt argles, Cee espece est donc inifferente jométre du sol la courbe © montre que cette cea une nette preference pout les Sos & ra fie fine ou tres fine. 15 Répartion de dewxespbces do Caabes. V. Influence des facteurs du sol sur son peuplement Pa 3s] 4 4g 5| 55) | Sable. Sol acide sec. pH-<4. ‘Sol caleare basique sec. pH>7. Bruyére, Calune, Gendt. Genévrier Brome érgé, Brachypode 6g pens. Groupement 1 eres a ‘Comparison de dux grovpementsvigétouesur sols " 16 Réparitin des Vrs Aeterean tonction tuphdelainre Pied de mur arrosé durine 18 Grospamenisweoitauxparteviers Ils sont formés de plantes différentes, qui po sent spécifiquoment sur chacun des milieux. B — REPARTITION DES ETRES VIVANTS EN FONCTION plantes du groupement vogétal 1 sont DU PH DU SOL celles du groupement végétal 2 sont calcifuges. feria eek ean i Cee a Topattition de trois espices de Vers de terre en fonction du pH u_sol : Lespoce 2 est indiffé COMPOSITION CHIMIQUE DU SOL Femte: Tesptee 1 préfere les sols acides, alors que Tespove 8 est plutOt inolérante aux pH acides. Certaines plantes sont toujours associées 8 un fiche on nitrates : ce sont des plantes nitropl les. 2. Répartition végétale ‘Dautres sont associées 4 un sol riche en sel : & Observons les deux groupements du tableau 17. sont des plantes halophiles (figure 16). 110 VI. La faune du sol et SON O/C ut 4.19 Dispostifexpénmortapermettant disolert¢ mictaune de lala ‘2D Larvesce Diptve() de Cokoptive 2lernymohe Acer 8 A — METHODE DE RECOLTE Afin de récolter la microfaune, on utilise le dis sitif suivant inspiré de celui quinventa Berloze (Ggure 19), QI) Pourquoi retrouve-t-on la microfaune dans Falcool ‘aprés quelques houras ? ‘Au moyen dune loupe binoculace, on peut ainsi determiner sommairement les ellérentes formes Tencontrées.(volr Livret pratique) et faire un Compage par categories. B — LA REPARTITION DE LA FAUNE DU SOL 1Los relevés faits a 10 heures du matin dans deux Stations A et B ont donné les résultats suivants figures 21 et 22) BY) oueties remarques penton faire & propos, des relovés dans Thumus des deux. stations (tenir comple des donnees numériques) 21. Lamerotaune de deurstations Comparex. los relevés de chaque station entre Iitere et humus. Comparer les relovés faunistiques entre les deux stations. —— EE ForTE. Litidre et humus ont une faune abondante et vvariée. Le sol forme un des écosystémes de la biosphere les plus riches en organismes. 22. cracitsistques des dou siatons 11

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