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‘ORGANISM DE FORMATION JAR 147 GRETA D’ARMORIQUE- Page ad coGee Tigran CONDE FR22 raat sensing = "GRETA Date oorz00s a a — FICHE DE DESCRIPTION PEDAGOGIQUE Ref. doc. PR224 = 2 ror) | Rédacteur:N. LE BAUD Module/sous-modiule: 9.2 Nive :2 Durée: 12 heures L. Renseignements relatifs items développés dans le module ou sous module : Le sujet développé dans ce cours est en rapport avec les limites et les performances humaines. Les items abordés dans ‘ce fascicule se rapportent plus particuligrement a des phénoménes physiologiques et cognitifS de l'homme tels que : la vision, louie, le traitement de l'information, attention of Ia perception, la mémoite et enfin la claustrophobie et les abords physiques. 2. Obiectifs de formation : relatifs & la th ‘A Fissue de ce cours Iétudiant devra connaitre 'anatomie fonctionnelle de Feil et de Foreile, il sera capable de nommer les 2 01 -LA VISION (09/2003 _| Niveau 2 Ce document ext desting & la formation et ne sera pas tena jour - ladistance ; ~ le contraste existant entre un objet et son environnement ; - lemouvement relatif de objet : = les conditions atmosphériques ; 1la vision diurne et la vision nocturne La vision de nuit est assurée par les bitonnets. L’activation optimale de ces bitonnets en vision nocturne nécessite un temps d’adaptation long voisin de 25 minutes. <5 La moindre exposition & une illumination brutale | provoque la désadaptation partielle de la vision nocturne Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face & face BLI 9 9.2. - PERFORMANCES HUMAINES ET Page: 4/4 LIMITATIONS are TOT Edition N° = 01-LA VISION deed | ‘Niveau :2 Soca ot BATE Ta Toman ea pas ten our La fatigue visuelle peut se manifester par un ou plusieurs des symptémes suivants : - des maux de téte ~ une douleur de ceil = un larmoiement - une géne - des troubles de la vision centrale : fe 4 la lumiére Elle peut étre causée par : - un éblouissement prolongé ile, sensation de voir double, tache noire = le stress, une fatigue générale, Une fixation prolongée du regard sur un poste de travail par exemple. Ce document n’a de valeur pédagogique que s'il est accompagné d'un face a face BLL 9 9.2. PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS PAGE 12 eee Rat Se Edition N° 2 -09/2003, GRETA O1-L’ouie < Niveau? 2 ‘Ce document est destiné & [a formation et ne sera pas tent jour L’oreille posséde deux fonctions distinetes : "audition et équilibre L’audition est assurée par louie, I’équilibre par 'appareil vestibulaire. 1D. ANATOMIE FONCTIONNELLE DE L'OREILLE Lroreille est composée de 3 parties ~ Foreille externe (le pavilion) qui fait converger les ondes sonores au niveau du tympan, membrane qui vibre en fonction de la pression des molécules de l'air (son) = Lorelle moyenne est formée de 3 petits os — marteau, enclume et étrier ~ qui s’emboitent de maniére a amplifier Jes résonances du tympan ; le interme qui est composée d’un os creux qu’on appelle le limagon en raison de sa forme de coquille = Por descargot et qui renferme 'organe responsable des sensations auditives, la cochlée. ~ La cochlée (Gribenski 1964) est constituée d'une paroi membraneuse tapissant |'intérieur du limagon et dune membrane qui flotte dans le liquide intersticiel comme une algue au grés des vagues. En ondulant la membrane dite tectoriale stimule les cils des cellules ciliges. Ces cellules ciliges sont des neurones récepteurs et l'ensemble de ces cellules ciliges s‘appelle Morgane de corti. Ce document n’a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face a face BL 9 9.2. PERFORMANCES HUMAINES BT LIMITATIONS. PAGE 22 GE STAR COREE Edition N° 2 09/2003 Niveau 2 Ja formation et ne sera pas tenu & jour Equilibre et orientation dans espace L*équilibre est fondé sur les récepteurs situés dans l'oreille interne, les deux os situés dans fe limagon (utricule et saccule) sont sensibles aux accélérations linéaires et les trois canaux semi circulaires sont sensibles aux accélérations angulaires aux sensations de déplacement (ex sensation de tournis dans la valse). Ce systéme vestibulaire qui comprend done utricule, saccule et les canaux semi-circulaires est le support essentiel de l’orientation spaciale. Sensirulae Soosule ORETELE INTERNE TH) Lac auditive L’acuité auditive est mesurée sur un audiogramme. Celuicci porte en abscisse les fréquences sonores, des graves aux aigués ; en ordonnée la perte en décibels par rapport au niveau normal (niveau 0), L'acuité auditive décroit avec lage en intensité et en fréquence. L’oreille pergoit normalement les sons de 16. 20000 Hz Les traumatismes sonores atteignent en premier lieu la bande des 4000Hz , mais si la dégradation s'accentue, les fréquences correspondant a la conversation (500 Hz) sont également atteintes. ‘Ce document n’a de valeur pédagogique que s'il est accompagne d'un face face Bil 9 9.2- PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS, PAGE 13 GEE STAN CORBERE Edition N° 2 09/2003 wean ower 03-Le traitement de information ie) Niveau 2 = 2 Ce document est destiné & Ta formation et ne sera pas tenu a jour TD Cequ’il faut comprendre du traitement de Vinformation Le systéme de traitement des informations du corps humain est intimement lié aux divers sens, & partir desquels les signaux sont transmis au cerveau, Le cerveau analyse les données et renvoie les ordres moteurs en conséquence. Boon z CEPTS ome es sens 4 ‘CED enn fratumet Foti) Capa eve epic antrius) Caran ae Cease) Cra een antcpatn de acton dcomaisace rable) i TEFECTEIRS cs ian + VeRrcaTON roan ect arco) Le traitement de information se réalise & plusieurs niveau, de Fenregistrement sensoriel du message a sa mémorisation sau perceptif. Pour que le procédé fonctionne correctement et efficacement, les signaux provenant des sens ne doivent pas étre embrouillés et la mémoire doit étre capable de stocker la connaissance permettant de les analyser. Néanmoins, il existe des points potentiellement faibles dans cette chaine qui influent sur le comportement physique et psychologique d’une personne. Par exemple les illusions d’optiques. Ainsi plus nous sommes informés sur les fausses impressions et plus nous sommes & méme de les déceler et de les corriger. La connaissance et experience sont indispensables pour que le systéme sensoriel général fonctionne de maniére sure et précise. Notre systéme sensoriel est trés performant, mais a besoin d'informations extérieures stables et connues, faute de quoi ‘nous sommes induits en erreur et nous prenons de mauvaises décisions, Autre point, certains de nos sens travaillent dans un domaine de valeurs qui est limité, comme la vue en fonction de ka luminosité et du contraste, La sensibilité des systémes est variable selon la condition physique ou Ia prise de médicaments qui peut modifier notre systéme percept. Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face & face Bll 9 9.2- PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS, PAGE 23 facet Edition N° 2 — 09/2003 sant’? Jonera Le tritement de information = Niveau 2 ‘Ce document est destiné & la formation et ne sera pas tenu a jour La perception : Les actions physiques découlent naturetlement de fa perception du moment. Ce que nous percevons provient de la vue, de équilibre et des terminaisons nerveuses. Il se forme ainsi un modéle mental de environnement qui conduit le ‘mécanicien a réagir en fonetion de son expérience. II en ressort clairement la nécessité d’étre en bonne forme physique et mentale. Expectative : Les informations circulent par les canaux de communication que sont les nerfs et le cerveat les trie en fonetion de leur nature et de leur signification. Ce mode de perception risque d’étre trompé si notre attente, ou mieux notre anticipation dun événement, est assez forte. Au moindre signe, le cerveau « verra » ce qui en fait n’existe pas. Exemple : Regardez a présent le dessin ci-dessous, et évaluez les deux segments. On a impression que les deux segments horizontaux sont de tailles différentes, alors qu’ils ont exactement la méme Jongueur. (On ne voit pas exactement ce que l'on devrait voir et nous sommes désorientés, En termes plus larges, il s'agit d°un manque de perception claire sur le fait que les données ne sont pas cohérentes. Se souvenir de ce trait marquant de la personnalité humaine ne peut qu’aider & éviter les erreurs indépendamment de votre expérience et de votre qualification. Les habitudes L°habitude peut aussi étre source d’erreurs. A force d’exécuter des téches un exes de confiance s'installe dans ses connaissances et sa capacité, on ne se pose plus de questions, on applique la procédure qui nous semble correspondre & la panne. ‘Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est accompagné d'un face & face Bul 9 9.2- PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS, PAGE 33 cet sanona Ecition N° 2 - 09/2003 wate )orea 03-Le traitement de l'information Niveau 2 Ce document est desting & Ja formation et ne sera pas tenu & jour Une situation est la plupart du temps trés ouverte au départ puis s’affine avec lapport dinformations nouvelles. Les éléments objectifs initiaux autorisent souvent plusieurs hypothéses. Mais souvent dés le début on privilégie, sur des mise en défaut de maniére critéres subjectifs, une de ces hypothéses que nous maintenons jusqu’a ce qu’elle incontestable. Exemple Lise es informations suivants et imagine successivement a suation qu’ eles semblent vous dri, = Crest le début des vacances, benoit doit aller d Marseille. (benoit part en vacances) = Son TGV part a 9Heures et son sac n'est pas encore prét (il est en retard et va rater son train) = Heureusement ce n'est pas lui qui conduit & Valler (benoit est en fait le conducteur du TGV) I faut attendre [a preuve de la demniére phrase pour remettre en cause son premier jugement. En effet, le fait de revenir sur tune analyse est pergu comme une perte de temps ou une preuve d’indécision voire d°échec. C’est ce que I’on appel leffet de tunnelisation par lequel nous avons tendance a faire coller les informations nouvelles & notre analyse initiale en privilégiant celles qui vont dans notre sens et en déformant ou en éliminant les autres. En conelusion, il est important de connaitre le degré de confiance que l'on peut accorder @ une analyse, et avoir conscience du contexte qui nous influence. Lors dune prise de décision, aucune analyse ne doit étre considérée comme definitive, et on doit étre prét a Ja réexaminer & tout moment. Le meilleur moyen dy parvenir est de la confronter & la critique de son entourage compétent Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est accompagné d'un face a face Bil 9 PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS PAGE W/L Edition N° 2 — 09/2003 04-Attention et perception Niveau 2 Ce document est desting & Ja formation et ne sera pas tenu 8 jour 1) Attention sélective et attention partagée L'attention sélective est 1a capa autres messages simultanés non pertinents. Néanm de se focaliser sur un message en éliminant les s, Nous pouvons fous faire plusieurs choses en méme temps : attention partagée, conduire une voiture et suivre une conversation, lire un livre et manger un sandwich. Dans ces différentes circonstances, une des taches doit étre automatisée, c'est & dire exiger peu d’effort conscient, Notre attention contréle alors la tache non automatisée. Chacun sait, par ailleurs, qu'un exercice non maitrisé exige des efforts, mais devient avec la pratique une tache automatisée qui libére "attention. RETENONS L’attention est "application volontaire de ses ressources cognitives a un objet d’intérét du moment. Comme ces ressources sont limitées, il est difficile de faire attention a plusieurs objets d’intérét en méme temps. ‘Mais beaucoup de traitement cognitifs s’effectuent sans attention (comportement mécanisés, automatisés) et autorisent un certain parallélisme de fait dans les activités cognitives. L’attention conceme toute action consciente : aussi bien le prélévement d'information que la recherche en mémoire, les raisonnements, ou les actions (gestes et parole). Paradoxslement, la propriété la plus importante de Fattention est de protéger la tache en cours, plutét que de changer de tache au moindre appel. Ce document n’a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face a face BLL 9 9.2. PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS PAGE U8, yee eee Bition N° 2 - 09/2003 05-La mémoire Niveau 2 ‘Ce document est destin€ & Ta formation et ne sera pas tenu 1) Un peu @histoire Le terme de mémoire vient de « Mnémosyne » compagne de Zeus. RETENONS ‘+ La mémoire symbolise Ia faculté mentale de stocker, de retrouver et d"associer de la connaissance et de expérience. ‘+ Comme toutes les fonctions humains, la mémoire varie en fonction es individus et des situations. ‘© Une information peut étrestockée en meme temps dans plusieurs endroits différents de la mémoire, ce qui explique qu'un grand nombee de souvenirs subsistent alors que des cellules sont endommagées ou détruites a cause de I"age ou d’accidents. 11) Les modules de la mémoire 2.1 Mémoire déclarative et mémoire procédurale : La mémoire est concue comme ensemble des mécanismes neurobiologiques et psychologiques qui permettent le stockage et la récupération des informations. Ces informations vont des informations simples a des informations complexes. Une information simple "est par exemple la forme d'une lettre dont il faut avoir stocké la forme visuo- ‘graphique pour la reconnaitre, de méme pour l'orthographe d’un mot ; en général, nous n'avons pas conscience de savoir de telles choses, c’est pourquoi certains chercheurs parlent dans ce cas de mémoire implicite. Mais la mémoire concerne aussi des informations complexes, comme le souvenir d’un voyage, d’un événement politique que nous sommes souvent cconscient d’avoir appris et de savoir, c”est la mémoire explicite, La mémoire ayant pour base biologique le cerveau, certains fonctionnements sont directement lié au bon fonetionnement du cerveau, Une Iésion bilatérale de Vhyppocampe empéche toute mémorisation de nouvelles ges, que I’on appelle la mémoire informations, concernant les représentations mentales conscientes, mots, images, déclarative ou explicite, c*est le cas de lamnésie de Korsakoff. A Vinverse, une atteinte du striatum, chez. les malades parkinsoniens par exemple atteint surtout les apprentissages et automatismes moteurs, apprentissage d'un labyrinthe, pratique du vélo ou conduire une voiture, c'est la mémoire procédurale ou implicite. Ce document n’a de valeur pédagogique que s'il est accompagné d'un face & face PAGE 28 9.2. PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS. a Eatin N° 2092003 seo Joreva = 6 05-La mémoire Niveau 2 ‘Ce document est desting & Ta formation et ne sera pas tenu 8 jour Deux grands types de mémoire selon la nature de information (Adapté daprés squire) Mémoires Mémoire déclarative Mémoire procédurale (ou explicite) (ou implicite) wi dim Yo apprentissages apprentissages condition moteurs perceptifs nement L’ensemble de ces connaissances procédurales et déclaratives mises en jeu dans l'exercice d’un métier représente expertise de lopérateur. RETENONS LE MODELE D’ACQUISITION D’ EXPERTISE D'ANDERSON, ‘Trois stades : # Le stade cognitif: découverte de la machine, apprentissage des cireuits, de I'emplacement des pices ‘connaissances déclaratives, A ce stade nombreuses erreurs peuvent se produire. © Le stade associatif: développement des régles et de schémas spécifiques 4 ces nouvelles pices : on rend des habitudes et on commence A se sentir en confiance. Mais & ce stade ily a parfois un risque de sureonfiance, '¢ Le stade autonome: L'expertise continue lentement & croitre, La connaissance devient totalement automatisée, machinale (schémas), avec une grande difficulté & la décrire verbalement (on ne sait plus dire comment on fait (ex une secrétaire est incapable dexpliquer comment elle fait pour taper sur le clavier d'un ordinateur), Mais le risque est de commettre de nombreuses erreurs de routine ‘Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face & face PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS, PAGE 38 RE nha Some Edition N° 2 - 09/2003 sete jom OS La mie = a ‘Niveau 2 ‘Ce document est desting Ta formation et ne sera pas tenu a jour RETENONS > Les connaissances déclaratives servent a décrire et & expliquer les objets et les phénoménes du mondes, elles permettent le rappel et la reconnaissance des mots, des images. Ce sont ces connaissances qui vous permettent de donner Ia définition d'une pigce d'un moteur, dexpliquer ‘comment on remonte cette pidee, etc. > Les connaissances procédurales servent & agir, elles sont a la base des apprentissage moteurs, perceptifs, base de nos automatismes. Plus Iexpertise se forme, plus le travail est répété, plus ces connaissances se regroupent et passent sous forme de schémas d’acquisition 3.2. Les codes et modules de la mémoire : La mémoire est congue comme un ensemble de modules, synthétisant et stockant des informations selon des modes varigs, les codes. Entre 1a réception des signaux physiques par les organes des sens (ceil, oreille ...) et le rappel des souvenirs, il existe un grand nombre d’étapes de codage de information. 2.2.1 Les codes sensoriels On pense qu’il existe des mémoires associées 4 tous les fonctionnements sensoriels, de la vision & Folfaction ; le code sensorie] visuel ou mémoire iconique est le plus étudié. Beaucoup pensent que notre -mémoire visuelle est excellente voici un petit test qui vous montrera ce qu’il en est. Attention : avant de lire V'encadré, préparez une feuille de papier et 4 feurres rouge, vert, bleu et jaune, vous lirez ne fois la phrase de Vencadré puis vous écrirez (sans regarder la phrase) le maximum de mots en associant de mémoire, les bonnes couleurs aux lettres, Ce document n’a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face & face BL 9 9.2. PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS PAGE 418 Exition N° 2 09/2003 05-La mémoire Niveau 2 Ce document ext desing Ta Formation ene sera pas emu 8 jour S'il est facile de se rappeler de la phrase, il est par contre beaucoup plus difficile de se rappeler ne serait-ce que de quelques lettres avee la bonne couleur. La raison est que notre mémoire iconique est trés éphémére, environ 250 & 500 ms. Le code auditif est un autre code sensoriel associé a I’analyse des sons du langage (phonologique). II permet tun stockage un peu plus long, d'environ 3 a5 secondes de sorte qu’a court terme (quelques secondes) il est plus efficace de lire a voix haute ce que I’on veut se rappeler, par exemple un numéro de téléphone. 2.2.2 Le code lexical et le code imagé Aprés avoir été codée sensoriellement, "information verbale est recodée dans un module supérieur qui intégre les aspects visuels (orthographe) et auditifs (phonologique) c’est le code lexical La mémoire sémantique est le niveau de codage le plus abstrait et fondamentale de la mémoire, avec une capacité phénoménale de dizaine de milliers de concepts. Le code sémantique ne stocke que Ie sens abstrait des mots et des choses . Le code sémantique est distinct du code lexical. Un bon exemple de cette distinction est le phénoméne du mot au bout de Ia langue. Vous savez ce que vous voulez dire, c’est & dire qu'il y a une activation de la mémoire sémantique, mais c'est ’accés a unité lexicale qui fait défaut. 3. Le fonctionnement dynamique de la mémoire. La mémoire ne se décrt pas seulement en termes de codes (ou modules) mais aussi en terme de dynamique de fonetionnement. 3.1 Mémoire a court terme et mémoire & long terme et mémoire de trav: @ La mémoire & court terme a une capacité limitée (environ 6-7 éléments) mais avec un oubli en quelques secondes d’ot le nom de court terme. ‘Ce document n’a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face & face PAGE 5/8 9.2. PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS tomcat Edition N° 2 ~ 09/2003 05-La mémoire Niveau2 (Ce document est desting & la formation etne sera pas tenu & jour La mémoire & court terme ne retient qu’un bref moment l'information qui est ensuite oubliée. Cette mémoire se rapporte & des éléments non indispensables et sans importance. Par exemple, un numéro de téléphone que I’on ne compose que trés occasionnellement. 4 Lamémoire a long terme a une capacité extensible et l’oubli est progressif en fonction du temps. La mémoire & long terme contient des informations qui ont été cnregistrées par la répétition ow bien par un événement marquant, Cette information n’est pas forcément utilisée en permanence mais elle reste inserite de fagon indélébile dans une zone de stockage gigantesque. Le probléme qui se pose quand une information n'est pas utilisée est de retrouver l'endroit oi elle réside dans cet entrepot. La figure ci-dessous représente la capacité a retenir les informations en fonction du nombre de fois que celles-ci ont été rappelées. ‘On peut faire apparaitre ces deux mémoires en comparant le rappel immédiat et le rappel différé En général, en rappel immédiat le score moyen chez les jeunes est d’environ 7 mots, ce chiflre est relativement stable et est vu comme la capacité limité de la mémoire & court terme, Mais cette capacité est trés fragile. En reculant le rappel (rappel différé) de quelques secondes et en occupant ce délai par une autre téche, pour empécher la répétition mentale des mots, le rappel chute. En revanche, ces mots pourront étre rappelés, apres une heure, pour cette raison on peut considérer qu ‘ils étaient stockés en mémoire a long terme. La mémoire & Jong terme est | “ensemble des modules que nous avons vus. @ L’expression mémoire de travail concerne les données utilisées temporairement pour les besoin un traitement. Par exemple, lorsqu’on lit une check-list, notre mémoire de travail fonetionne comme un tampon en récupérant provisoirement des informations venant des deux autres mémoires, juste le temps de prendre une décision. Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est accompagné d'un face & face 9 9.2. PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS PAGE 68 GE TAR CREE Edition N° 2 09/2003 05-La mémoire Niveau 2 (Ce document est desting & la Formation et ne sera pas tenu @ jour 5 Raisonnement, résolution de probleme . 4.1 Raisonnement : Le raisonnement est un processus par lequel les individus eréent et évaluent des arguments et des croyances. I existe plusieurs types de raisonnements : le raisonnement inductif, le raisonnement déductif et I'un des plus puissants mécanismes pour faire des inférences, le raisonnement analogique ¥ Le raisonnement induetif : Aprés avoir pris un nouveau médicament pendant trois jours, une femme s‘apergoit qu’elle a des itations sur les bras. Elle ne pense pas que cela est dii a un aliment qu'elle aurait mangé, elle conclut done qu’elle est allergique au médicament. Ce type de raisonnement est un raisonnement inductit Raisonnement & partir d’observations spécifiques qui suggérent des propositions plus générales qui semblent vraies. La logique inductive qui a conduit fa jeune femme a cette conclusion peut se résumer de la fagon suivante : J'ai une invitation aujourd'hui Cela fait trois jours que je prends un nouveau médicament Je n'est pas mangé aliments auxquels je suis allergique ces trois demniers jours Par conséquent je suis allergique au nouveau médicament. Le raisonnement analogique repose sur la probabilité. Une conclusion inductive n’est pas nécessairement vraie, car les hypotheses sous jacentes sont seulement probables et non certaines. Y Le raisonnement déductif Le raisonnement déductif est un raisonnement logique qui tite des conclusions a partir de propositions, ou d’hypotheses. Contrairement au raisonnement inductif, il part d’une idée et non une observation. Dans le raisonnement par induction on part de points spécifiques et on tire des conclusions générales, au contraire le raisonnement par déduction part de principes généraux pour procéder & des inférences sur des exemples précis. Par exemple si vous connaissez I'hypothese Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face & face Bia 9 9.2. PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS PAGE 78 ‘RETADARIORCLE Edition N° 2 — 09/2003 05-La mémoire Niveau 2 ‘Ce document est desting & la formation etne sera pas tenu 8 jour générale selon laquelle tous les chien ont un pelage, et si vous savez que bakley est un chien, alors vous pouvez déduire que Barkley a un pelage. Contrairement au raisonnement inductif, le raisonnement d&duetif permet de tirer des conclusions plus certaines que probables pourvu que les hypotheses soient correctes et le raisonnement logique. Y Le raisonnement analogique : Le raisonnement analogique est le processus par lequel les individus comprennent une situation nouvelle & partir d'une situation familire. On utilise des connaissances acquises dans un domaine particulier pour les appliquer dans un autre domaine. Par exemple on compare souvent la mémoire & un ordinateur, le disque dur étant la mémoire 4 long terme, disquette la mémoire & court terme. 4.2 Résolution de problame Les types de raisonnements que nous avons vus permettent de résoudre les problémes. La encore on distingue deux grands types de résolution de probléme : - La résolution de probléme reproductive associe directement la réponse a la difficultés identifige sans réflexion particuliére (comportement machinal des situations bien connues) Ce type de résolution est de loin Ie plus fréquent dans les activités quotidiennes. = La résolution de probleme productive passe par un réarrangement des données disponibles jusqu’ ce que ces données évoquent une solution ow un systéme de solution. Ce type de raisonnement s’applique aux situations inhabituelles. La solution apparait souvent brutalement, c’est ce que l'on appelle insight. Par exemple, vous chercher & faire une manipulation sur ordinateur si vous ne vous y connaissait bien vous allez faire différents types de raisonnement et tout a coup trouver la solution parfois par hasard. Souvent quand vous connaissez la solution, elle est réappliquée sans réflexion, méme si la solution peut tre trouvée plus rapidement. 6. Améliorer ses performances intellectuelles : ‘On ne peut pas changer le syst8me cognitif, mais on peut le régler, on peut optimiser par l'entrainement et la prise de conscience de son fonetionnement. Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est aecompagné d'un face & face BLL 9 9.2. PERFORMANCES HUMAINES ET LIMITATIONS PAGE 88 veer stan COREE Edition N° 2 - 09/2003 05-La mémoire Niveau2 Ce document est destiné Ta formation et ne sera pas tenu & jour Retenons Pour étre un mécanicien expert, i faut © Sventrainer: il n'y a pas d'expertise sans entrainement. L’expertise acquise se perd sans centrainement, = Respecter les checklists, les procédures, n'oubliez jamais que ces procédures sont construites pour Eviter que les erreurs humaines n’aient jamais de conséquences fcheuses. Ce document n'a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face a face .2.- PERFORMANCES HUMAINES ET Bil 9 LIMITATIONS PAGE 1/1 ee Edition N° 2 - 09/2003 GRETA, 06-Claustrophobie et abord physique > Niveau 2 ‘Ce document est destiné & la formation etne sera pas tenu & jour 1) Comment apparait une phobie ? 1, Un événement neutre (exemple travailler en hauteur, ou dans un lieu trés confiné) se produit simultangment a un événement déclenchant une réaction physique et psychique (syndrome grippal avec figvre et sensation de malaise). Une dyade psychologique se construit 2. La seule apparition de I’événement neutre (retourner travailler en hauteur ou en milieu confing) suffira a déclencher la sensation de malaise, alors que le syndrome grippal a paru, et acquiert ainsi le pouvoir de déclencher la réaction psychique et émotionnellement forte, 3. Secondairement, mais dans un délai bref de quelques semaines, les situations analogues & I’événement neutre vont déclencher aussi une pareille expérience émotionnelle pénible de peur intense. Généralisation. 4. Le sujet développe alors un comportement d’évitement de toutes ces situations qui provoquent la situation émotionnelle, sans pour autant que cette situation soit comprise par le sujet. RETENONS ‘© Une phobie est une peur d’un genre particulier, disproportionnée par rapport a la réalité, ne pouvant étre ni expliquée, ni raisonnée, allant au dela du contréle volontaire et conduisant a I’évitement de la situation redoutée. ‘Les risques de transmission familiale multiplient par trois le risque de phobie, ‘méme s°il ne s’agit pas forcément des mémes phobies. I) La claustrophobie : La phobie des espaces clos ou claustrophobie est souvent associge aux moyen de transport, Le dénominateur anxiogéne commun @ ces peurs est le sentiment d’étre privé de liberté et la conviction que l'angoisse va entrainer la perte de contréle de soi-méme. I! s‘agit d’une phobie totalement irrationnelle. L’exposition des situations anxiogénes provoque. de fagon systématique, une réaction anxieuse immeédiate : sentiment de panique, trans; Ce document n’a de valeur pédagogique que s'il est accompagné dun face & face

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