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banque atlantique GER-004/0216 | Gestion des risques J POLITIQUE DE GESTION DU RISQUE DE CREDIT DES BANQUES ATLANTIQUES. (FILIALES D’ ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL) Objet vm Partie I : Gouvernance et stratégie des risques... Chapitre I : Gouvernane Chapitre 1: Défin Section 1 : Instruction des dossiers de credit. Section 2 : Pouvoirs en matiére de crédit renin ‘Section 3 : Crédits nécessitant des approbations spécifiques........ : | Section 4 : Financements prohibés = Section 5 : Les risk sharing et surveillance des grands risques. | Section 6 : Etude et Contre-étude des dossiers Section 7 Section 8 itif de surveillance globale des engagement. de la relation rincipes généraux. Section 2 : Dispositif de recouvrement des eréances impayées.. Section 3 : Dispositif de recouvrement des créances immobilisées | _ Section 4 : Dispositif du Recouvrement des Créances Douteuses ou Litigieuses (CDL) 16 Contr Ale snrennnrnn Toutes entités Engagement 02/08/2016 SAS re vy a ] banque AR | iiattique ee Objet La présente circulaire a pour objet de définir le cadre global pour les activités générant les risques de crédit au sein des banques filiales d’ Atlantic Business International - ABI -. Ses principes, qui s’inscrivent dans ceux du Groupe Banque Centrale Populaire (BCP), sont appliqués pour guider ces filiales dans le développement serein et maitrisé de leurs activités. Sa déclinaison détaillée est spécifige dans le corpus réglementaire inteme régissant l'ensemble des processus dinstruction, d'octtoi, de gestion du erédit et de recouvrement amiable et contentieux pour chacune de ces filiales. Elle décrit les processus et les outils & mettre en place par chacune des filiales pour maintenir le risque au niveau souhaité, Partie I : Gouvernance et stratégie des risques Chapitre I : Gouvernance ABI et chacune de ses filiales bancaires doit se doter des structures et des instances & méme d'assurer une bonne gouvernance du risque de erédit conforme aux meilleures pratiques, telles que prévues par la présente circulaire. Cette gouvernance doit s’articuler autour des volets suivants : La mise en place des instances dédiges Ia prise, au contréle, au suivi, & la mesure et & la supervision du risque de crédit ; * Le réle majeur devant étre dévolu a la Dire prises de décision les concernant ; * L'intervention réguligre des entités en charge du contrble interme (Inspection Générale, Audit, Contrdle Permanant, ..); = Les reportings idoines aux organes d°administration de Ia filiale sur la situation des risques de rédit. mn des risques dans I’évaluation des risques et les Chapitre II : Définition de la stratégie des risques de crédit La définition de la stratégie de crédit constitue le fondement et le point de départ du processus de erédit. Elle vise la maitrise du codt du risque du Groupe et 1a limitation de son impact sur la rentabilité et sur allocation des fonds propres a travers : = la maitrise et la fia isation du processus de prise de risque ; = Ia mesure et le suivi du risque pour une identification précoce du risque de défaut + une plus grande réactivité face aux signes précurseurs du défaut et lengagement des actions appropriées ; + Pefficience du processus de recouvrement en privilégiant le dénouement rapide des cas Chaque filiale doit définir sa stratégie de crédit sur une base annuelle, en fonction de environnement dans leque! elle évolue tout en respectant la réglementation en vigueur, les orientations siratégiques du groupe. La stratégie de crédit, qui doit étre approuvée par le Conseil d’Administration de la Fil ‘ Réf, : GER-004/0216 Page : 2/17 iA banque atlantique GROUPE @ANQUE CENTRALE ROPULAINE - la détermination des secteurs d’activités prioritaires = la définition des limites de portefeuille - la définition des limites de concentration par secteur d’ activité = les limites de concentration par durée = les limites de concentration par notation Partie II : Principes directeurs La politique de erédit s’articule autour des principes suivants : * Ia sécurité et la rentabilité des opérations ; + Iadiversification des risques ; * lasélection stricte des dossiers lors de loctroi ; = laprise de garantie suffisante pour tout type de financement, notamment lorsque la contrepartic est notée Non Investissement Grade ; = Pétablissement d’un dossier pour toute opération de crédit et sa revue au moins une fois par an pour les entreprises ; = Ia notation des entreprises et le scoring pour les particuliers ; + Ia séparation entre les fonctions de vente de erédit et celles de l’appréciation et du controle des risques ; nstauration des comités & tous les niveaux de la * la collégialité de la décision se traduisant par 1’ filigre ; = la détection précoce des risques de défaillance des contreparties ; la réactivité dans le recouvrement ; = la responsabilisation des entités commerciales de l'ensemble des risques de erédit initiés par elles. Partie III : Processus de crédit Chapitre I : Entrée en relation 1.1. La sélection des prospects Lors de I’établissement, par les fonctions commerciales, de la liste de leurs prospects, celles-ci doivent procéder & une analyse préliminaire devant permettre de s'assurer de la qualité du risque de la contrepartie & démarcher. A cet effet, elles doivent procéder, pour les entreprises, & l'analyse de la structure financiére de la contrepartie & travers le dépouillement des bilans des trois demiers exercices ou des demiers exercices (un ‘ou deux) pour les contreparties récemment créées. Cette analyse doit faire ressort + Péquilibre financier ; + leniveau d’endettement ; [es indicateurs de rentabilité, y Ref. : GER-004/0216 Politique de gestion du risque de crédi Page : 3/17 a | banque A | atiantique GROUPE BANOUS CENTRALE ROPULAINE Elles doivent puiser l'information nécessaire dans les sources appropriées, qu'il s‘agisse de sources publiques ou privées. Par ailleurs, elles doivent consulter la centrale des incidents de paiement (CIP) pour s'informer des habitudes de paiement des prospects et I’existence ou pas d’ interdiction & Vencontre du prospect. Elles doivent également procéder a la notation de la contrepartie, Concemnant les particuliers et les petites entreprises qui ne fournissent pas une information financiére, la Banque doit s'efforcer de déterminer au mieux Ia surface financiére des débiteurs ainsi que leurs ressources, leur endettement ou tout autre élément pertinent quant a l'appréciation de leur situation. 1.2, L’entrée en relation ‘A Vouverture du compte, ensemble des éléments d’identification du client doit étre requis par le chargé du client, Pour les entreprises, ces éléments sont ensuite controlés et validés par les équipes juridiques de la Banque avant l'ouverture effective du compte. Pour les personnes morales et activités professionnelles, une visite sur site est obligatoire avant la présentation de la demande de crédit quelle que soit sa nature. Cette visite doit étre sanctionnée par un compte rendu reprenant notamment un descriptif de l'activité de l’entreprise et son outil de production, son positionnement par rapport & son secteur, ses forces et ses faiblesses ainsi qu'une appréciation du degré de fiabilité des documents administratifs ou comptables fournis par le client. Chapitre I : La prise de risque instruction des dossiers de crédit ion des dossiers de crédit repose sur I’analyse et l'appréciation de * Ja solvabilité des contreparties et leurs notations ainsi que le scoring pour les particuliers ; les types de concours demandés, leurs justifications économiques et leurs couvertures ; * es conditions de remboursement des engagements présents et futurs + evolution du comportement baneaire avec le Groupe Banque Centrale Populaire et l'ensemble des @tablissements de crédit de la place ; globale des opérations effectuées avec le client. ‘Chaque demande de erédit ot gibilité explicités dans les circulaires y afférentes, et suit tun acheminement hiérarchique jusqu’a instance dont la compétence permet de statuer en dernier ressort sur le dossier, Afin d’assurer le double regard et assurer une meilleure célérité dans ta décision, la demande de crédit doit préalablement faire l'objet d’une étude de faisabilité au niveau de I’entité commerciale en charge du dossier, et d'une deuxiéme lecture du risque au niveau de la fonction analyse du risque. Le dispositif décisionnel du Groupe est basé sur les principes suivants : = laccollégialité de la décision qui se traduit par ’instauration des comités de crédit & tous les niveaux (Banque Centrale Populaire, Atlantic Business International, banque atlantique) ; = unsschéma délégataire & plusieurs dimensions qui assure une adéquation entre le niveau du risque et celui requis pour la décision ; # des limites de compétences établies par bénéficiaire, par groupe de bénéficiaire, par niveau de notation et éventuellement par secteurs d’activités Ref, : GER-004/0216 Politique de gestion du risque de crédit Page: 4/17 e bi Crédits nécessitant approbation du CICR quel qu’en soit le montant Certains crédits présentant des risques spécifiques doivent obligatoirement étre approuvés par le CICR, quel 4qu’en soit le montant. I! s’agit notamment des types de crédits suivants : * Préts aux sociétés dans lesquelles les personnalités politiques, leurs parents au premier degré détiennent directement ou indirectement plus de 25% du capital social + Préts aux sociétés dans lesquelles les drigeants des autorités réglementaires, leurs parents au premier degré détiennent directement ou indirectement plus de 25% du capital social © Crédits impliquant utilisation de produits dérivés + Crédit, qui de avis du directeur général et/ou du directeur du risque est de nature a eréer un risque de franchise ou de réputation. La liste ci-dessus n’étant pas exhaustive, il appartient 4 la filiale de faire preuve de jugement en la matiere. Section 4 : Financements prohibés Le financement des activités ci-dessous doit étre proscrit : _ Production ou commerce de tout produit, bien ou activité considéré comme illegal par la réglementation du pays ote ou intemationale, ou faisant l'objet dune interdiction internationale (tels que certains herbicides/pesticides, certains médicaments, les substances détruisant la couche d'ozone, les PCB, ete.) - Production ou commerce d’armes et munitions - Jeux de hasard, casinos, etc. (si activité principale du demandeur) ~ Production ou commerce de matériaux radioactifs (4 l'exception ’équipements médicaux, de contréle de qualité, ete.) _ Production ou commerce de biens contenant des fibres d’amiante (& l'exception de l’amiante-ciment moins de 20%) = Activités de péche hauturigre utilisant des filets dérivants de plus de 2,5 km de longueur = Production ou activités utilisant de la main d’euvre forcée ou des enfants = Activités dans la forét tropicale humide primaire Production ou commerce de bois ou de biens forestiers ne provenant pas de foréts gérées durablement. = Production ou commerce de boissons alcoolisées (A l'exception de la biére et du vin). = Production ou commerce du tabac Section 5 : Les risk sharing et surveillance des grands risques Sou: rine Le Risk Sharing désigne une opération par laquelle une filial décide de partager le risque qu'elle prend sur tune contrepartie avec une ou plusieurs autres filiales du groupe ou avec autres confréres. REF: GER-004/0216 Politique de gestion du risque de crédit Page: 7/17 La | banque AE | atiantique eroure eancus caNTR ALE RonULAIE La présente section vise a définir le cadre dans leque! les transactions de Risk Sharing peuvent étre réalisées, et ce, afin de permettre un suivi adéquat de ces opérations intragroupe et avec les confréres et s'assurer que les diligences requises sont mises en ceuvre pour traiter le Risk Sharing, Une opération de Risk Sharing fait intervenir une filiale chef de file, initiatrice de la transaction et une ou plusieurs filiales participantes, qui acceptent de partager le risque pris sur la contrepartie. Une filiale chef de file peut initier une opération de Risk Sharing dans les cas suivants : ¥ Probleme de liquidité ; ¥- Problémes de ratio de division des risques ; ¥ Probléme de concentration des risques. ‘Toute transaction de risk sharing doit respecter les régles de gestions suivantes : = Toute demande ou modification de dossier en Risk Sharing doit €tre approuvée par le comité de cerédit l'ayant autorisée ; = Toute notification préalable de conditions générales indicatives de crédit (TERM SHEET, TEASER, ) au client, devra requérir l'accord de principe d° ABI e/ou BCP selon les délégations en vigueur ; - La filiale chef de file adresse aux filiales Banque Atlantique ou aux confréres un appel a manifestation d'intéréts pour le financement de la demande de sa contrepartic. A cet effet, elle adresse l'ensemble de la documentation nécessaire |'instruction, dans les régles de l'art, d’un dossier de erédit ; = Les modalités de reéglement entre filiales et confiéres doivent etre spécifiges au moment de la présentation du dossier de crédit (Réglement via RTGS, Réglement par crédit des comptes LORI, Js = La filiale chef de file, ainsi que les filiales participantes doivent faire approuver leur quote-part du cerédit par leur CIC qui veillera au respect du dispositif prudentiel: Les fil une notification des lignes approuvées, les participantes, aprés approbation du dossier par leur CIC, adressent a la filiale chef de file ji que leurs conditions de mise en place ; = Les autorisations de erédit sont soumises aux différents comités selon les délégations de pouvoir en vigueur ; = Tout déblocage de quote-part des filiales participantes ne doit intervenir qu’aprés satisfaction des conditions telles que requises par les différentes instances d’approbation ; = Un dossier en Risk Sharing doit avoir la méme notation, code APE, Agent Economique, ou autres données qualitatives, entre la filiale chef de file, et les filiales participantes. Toute modification de rune de ces données doit étre validée par la filiale chef de file; pe ee Réf, : GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit Page : 8/17 Al banque atlantique GROUPE BANGUE CENTRALE POP AIRE = La filiale chef de file collecte auprés du client les garanties et la documentation requise et telle que (CIC, CC ABI, CICR, CRGR) ; = Bille veillera a ce que la rédaction des garanties et documents prennent en compte l’ensemble des recommandées par les différentes instances d’ approbation du eré filiales participantes ; = Elle peut recueillir 'avis de la fonction juridique de ABI pour la validation de documents et des garanties ; = Elle doit s‘assurer du respect des conditions d’approbation et de la formalisation des garanties avant tout décaissement, ou le cas échéant, obtenir les approbations requises en la matiére auprés des instances habilitées ; = Lafiliale chef de file doit suivre le bon déroulement du crédit, notamment le respect par le client des engagements pris, y compris le remboursement dans les délais impartis et informer dans les meilleurs délais les filiales participantes des remboursements et de tout événement de nature & metre en péril le remboursement du erédit; = La Direction des Risques de la filiale chef de file doit transmettre tous les mois au Pole Gestion Globale des Risques d’ ABI un rapport sur les opérations de Risk Sharing initiges par elle ; = Les filiales participantes et confréres doivent suivre de prés le remboursement de leurs encours et se rapprocher automatiquement de la Direction des Risques de la filiale chef de file en cas de retard dans les paiements en informant le Pole Gestion Globale des Risques; - Les filiales pat Vopération de Risk Sharing ; ipantes doivent garder un dossier & jour au nom du client ayant fait objet de = Les informations financiéres sur le client devront étre portées au moins une fois I’an & l'attention ensemble des filiales participantes ; = Dans le cas oi le provisionnement du erédit devient nécessaire, chaque filiale et confrére supporte la provision & hauteur de sa quote-part dans lopération. En eas de mésentente en la matiére, VParbitrage est fait par les fonctions habilitées au niveau d°ABI ; = Sauf changement, Ia TOB (Taxe Opérations Bancaires) est payable au pays de résidence du client (dans la zone UEMOA) ; = En cas de remboursement anticipé du crédit, la filiale chef de file doit informer immédiatement toutes les autres filiales participantes et confiéres pour la prise en compte de ce remboursement ; = Le recouvrement en cas de Risk Sharing doit étre effectué par la filiale chef de file en coordination avec la fonetion recouvrement ABI ; Sous-section 3 : Cas de cession de toute ou partie du erédit Réf,: GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit Page : 9/17 iA banque atlantique GROUPE BANGUE CENTRALE PORULAISE: = Si une filiale décide de céder toute ou partie de sa quote-part dans une opération de risk sharing, les conditions suivantes doivent étre respectées Y Laccréance doit étre saine et valide ; Y Le principal motif doit étre lig A des contraintes de respect de ratios de liquidité ou de structure financiére de la filiale V Lopération est acceptée par l'autre filiale qui reprend la quote-part de la filiale eédante. = Toute cession de toute ou quote-part dans opération de Risk Sharing doit étre approuvés par le ‘comité habilité, - Toute cession de quote-part dans l’opération de Risk doit étre nécessairement accompagnée par une revue de la documentation juridique régissant le crédit objet du Risk Sharing (notamment l'accord inter-créanciers) de fagon a permettre aux filiales participantes et confréres de bénéficier des sretés, en fonction de leurs quotes-parts dans le erédit. Section 6 : Etude et Contre-étude des dossiers Avant leur examen par le Comité, les dossiers de crédit doivent préalablement étre analysés par la fonction chargée de la contre-éude qui doit se prononcer sur la qualité du risque présenté par les fonctions commerciales. + Fonction Risques de 1a filiale pour les dossiers relevant de la compétence du Comité inteme de cerédit de la filiale ; + Fonction Risques ABI pour les dossiers relevant de la compétence du comité de erédit ABI ou du ‘comité interne de erédit et de recouvrement. Ces fonctions chargées de la contre-étude doivent émettre un avis neutre sur le dossier indépendamment de toute considération commerciale. De plus, la contre-étude doit observer les principes suivants dans I'exercice de ses fonctions * Tout avis porté sur le dossier de crédit doit étre diment motive. Cet avis doit étre signé par le chargé d'étude responsable de l'analyse du dossier et co-signé par sa hiérarchie, + _L’avis porté sur le dossier est soit favorable, soit favorable sous conditions (conditions suspensives 4 expliciter) ou défavorable. + Lrajoumement des dossiers doit étre diiment motivé et porté a la connaissance des fonctions ayant introduit la demande de crédit, et ce afin de prendre les dispositions qui simposent. Cet ajournement peut concerner les cas ci-aprés : = Dossier déclassé * Dossier enregistrant des impayés ou des dépassements, & moins que la demande ne porte sur le régchelonnement, la restructuration ou le reprofilage de la eréance. + Dossier présentant une structure financiére fragile (déséquilibre persistant depuis plus de deux exercices, pertes sur deux exercices successifs, * Dossiers relevant de secteurs sinistrés et/ou pour lesquels la limite sectorielle est atteinte, V Ref. : GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit Page : 10/17 banque atlantique GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE * Les dossiers doivent étre analysés dans un délai raisonnable et suffisant en tenant compte de leur complexité. La pression commerciale ne doit en aucun cas justifier le non-respect des procédures ni Je manquement & la qualité de la contre-étude. Section 7 : La prise de décision 4.1. Instances de décision Le processus de décision doit assurer une garantie de la sélectivité des demandes et l'assurance de la pertinence de la prise de décision. II s"appuie sur : ‘+ Te désengorgement des comités a travers un filtrage en amont par la contre-étude des dossiers qui leur seront présentés sur la base de critéres précis ; = Ia prévention du risque a travers un role plus determinant de la Contre-ttude dans le filtrage des dossiers et dans la prise de décision. Son avis, signé et motivé, est obligatoire pour l'instruction de toute demande de crédit et il est déterminant dans la prise de décision. 4.2 Comités de Crédit ‘Afin de renforeer esprit de concertation et de collégialité, les pouvoirs en matiére de crédit doivent etre ‘exercés dans le cadre de Comités. Ces demiers sont organisés, dans l’ordre hiérarchique, comme suit : Comité Interne de Crédit et de Recouvrement BCP Comité de Crédit ABI Comité Interne de Crédit filiale Cf. circulaire « Pouvoir en matiére de crédit » 4.3. Conditions de prise de décision ‘Toutes les décisions d’octroi de crédit doivent tenir compte de la notation de la contrepartie, et doivent de ce fait étre cohérentes avec le niveau de risque pris. Tout écart par rapport & cette régle (ex augmentation de lignes de fonctionnement avec dégradation de la note, ...) doit étre diment justifié par les fonctions chargées de I’étude et de la contre étude des dossiers, et porté sur le PV du Comité. La décision sur les dossiers de crédit est prise, & la majorité, dans le cadre des comités explicités ci-dessus et des comités retreints en cas de subdélégation des pouvoirs par le CIC filiale. En cas d°égalité des voix, celle du président du comite est prépondérante. Un dossier de erédit ne peut étre agréé par un comité sans l'accord du représentant de la fonction Risque. Cependant, en cas de désaceord, Ie président du comité peut demander l'arbitrage du niveau de décision supérieur. Section 8 : Le déblocage = Tout accord de erédit qui n'a pas fait l'objet de la signature du contrat dans une durée de trois mois doit faire objet d’une requalification des risques en se basant sur la nouvelle situation du client. # Tout déblocage ne peut étre intié qu'aprés signature des contrats, prise des garanties et réalisation des conditions spéciales conformément a la notification. * Liinitiative du déblocage revient au service des opérations lorsque le service contréle et administration des crédits (CAD) I'a notifié. pL Ref, : GER-004/0216 Politique de gestion du ri banque jatlantique GROUPE BANQUE CENTRALE POPUL AINE © _Leservice CAD saisie I'autorisation et notifie le service des opérations pour le déblocage qu’aprés avoir constaté que les garanties sont prises et que les conditions spéciales sont satisfaites. = Tout déblocage doit étre effectué sur la base de justificatifS et/ou de rapports de visites selon le ‘montant et la nature du erédit. Les notifications aux clients doivent toujours préciser la date limite de validité de l'accord sur les concours sollicités. Chapitre III : Gestion et surveillance des risques Le dispositif de suivi et gestion des risques est structuré autour des éléments suivants © le conirdle des délégations de pouvoirs lasurveillance globale des engagements © I’évaluation de la qualité des risques encourus ; ‘© le suivi permanent et rapproché des créances sensibles (dépassements sur les lignes de crédit, autorisations échues et non renouvelées, impayés, ..). Section 1 : Dispositif de surveillance globale des engagements La responsabilité du contréle, de la mesure et de la supervision du risque de crédit est partagée entre : = les entités opérationnelles responsables des contréles de premier niveau, des téches leur incombant + les instances relevant du dispositif de contréle inteme (Inspection, Audit, Controle Permanant,...) ; = la Direction des Risques au sein des Bangues Atlantiques, la Direction des Risques ABI et la Direction Risques Groupe BCP ; les instances de gouvernance et de pilotage (Comité Bal au niveau de la BCP, Comité d’ Audit ABI, Comité d’ Audit filiales, Comité de Révision de Portefeuille filiales); Les prineipes suivants doivent guider la démarche de contréle et de suivi des erédits "Le contréle des engagements est I'affaire de tous les acteurs impliqués dans la filigre erédit, * Lrarchitecture des controles de premier niveau comporte au minimum trois étapes = autocontréle exercé par les chefs d’agence et chef de zone chacun & son niveau ; = contrdle a priori de deuxiéme niveau exercé par le service analyse des risques ; = contrle de troisiéme niveau par le service CAD pour s‘assurer de la conformité des décisions de crédit (délégation de pouvoirs, suivi des dépassements, ...). * Le contrdle permanent est un contréle 4 postériori dit de second niveau permettant d’avoir assurance raisonnable du bon fonctionnement du contréle de premier niveau L’Audit, et I'Inspection Générale constituent le dernier jalon de la chaine de contréle dans le eadre de leurs missions périodiques. b Réf, : GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit Page : 12/17 banque atlantique en Section 2 : Le suivi de la relation Pour les entreprises, la notation de la contrepartie ainsi que la revue du dossier de crédit sont obligatoires au moins une fois par an, et & chaque événement significatif interveru sur la situation du client, Cette revue est obligatoire quelle que soit la nature des concours accordés au client. Les business plans initiaux des contreparties bénéficiant uniquement de crédit moyen long terme seront confrontés aux réalisations, en vue de la mise en place de mesures correctives dans le cas de divergences importantes relevées. La production des états de synthése et le respect par le client de la remise de la documentation comptable & temps est un élément déterminant dans la relation client. Les agences doivent veiller également la récupération des états de synthése intermédiaires qui permettent un suivi régulier de la situation du client et Eviter ainsi des surprises en fin d’exercice. Par ailleurs, les visites sur site doivent continuer A se faire d'une manitre périodique pour un suivi rapproché de la relation. Les Agences doivent communiquer a la Direction des Risques tout élément alarmant sur la situation du client (baisse du mouvement, gel du compte, litige entre associés, profit warning, ...), et cect sans attendre la revue annuelle du dossier. De méme, le fonctionnement du compte (dépassements répetitifs ou chroniques, difficulté d"honorer les engagements bancaires ou fournisscurs, ...) doit étre suivi par les entités concemnées chacune dans son périmétre dans le but dun suivi permanent et rapproché des risques (cf. section suivi et gestion du risque). Pour les particuliers, le réseau doit étre vigilant & tout élément pouvant impacter le dénouement normal des engagements (baisse des revenus, suppression de domiciliation de salaire, ...). Toute information pertinente Ace sujet doit étre portée a la connaissance de la fonction en charge des risques. Section 3 : Evaluation de la qualité des risques L’évaluation de la qualité du risque de erédit repose principalement sur la notation des contreparties. Les outils développés dans ce sens visent & réduire le codt du risque de erédit, a qualifier et & quantifier ce risque et A contribuer a la mesure des pertes moyennes et exceptionnelles afférentes au portefeuille de crédit Liapplication du dispositif de notation concourt a la gestion du risque de erédlt: ‘= au niveau des engagements octroyés aux contreparties : approbation et suivi, processus de délégation et de tarification ; = auniveau du portefeuille : reporting et gestion de portefeuille. Le dispositif de notation obéit aux principes suivant = Qualité et cohérence. La qualité et la cohérence de la notation sont fondamentales pour suivre, mesurer et gérer de maniére fiable les risques de crédit, Elles sont facilitées en amont par un dispositif documenté et des formations adaptées. Tous les collaborateurs impliqués dans le processus de notation doivent porter la plus grande attention a l'application homogéne des principes de Ia notation. = Prudence. Lorsque les informations liges & une contrepartie sont insuffisantes ou empreintes @incertitude, la notation doit etre effectuée de fagon conservatoire, La fréquence de l'analyse de la contrepartie doit augmenter si la situation financiére dun emprunteur se dégrade. * Confidentialité. Les notes attribuées & la Contrepartie par la banque sont exclusivement & usage interne et ne doivent en aucun eas étre communiqués des tiers. Ref. : GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit Page : 13/17 Al banque atlantique GROUPE BANGUE CENTRALE ROPULAISE Le processus de notation s‘inscrit dans le cadre du processus de crédit en vigueur. Ainsi, la note de contrepartie est renseignée par le responsable du dossier de crédit aprés dépouillement du bilan et analyse approfondie de la contrepartie et formalisée dans la demande de erédit. ‘utilisation de loutil de notation est obligatoire pour chaque contrepartie lors de I’approbation de toute nouvelle opération ou lors d'une révision de la note chaque fois que I’évolution du risque le nécessite. Il est A noter que les notes doivent étre examinées lors du renouvellement du dossier et au minimum une fois par ‘an. Pour les expositions jugées sensibles, la révision de la note doit se faire une fréquence plus rapprochée, Toute décision, concernant la note, peut étre discutée en Comité mais la fonction en charge des risques demeure garante de la cohérence des notes de la contrepartie. En cas de désaccord persistant, il est possible de solliciter arbitrage du niveau de décision supérieur pour un examen approfondi de la proposition. Tout écart entre proposition et décision doit étre étayé et documenté afin de mieux évaluer la proposition et améliorer constamment la robustesse des modéles de notation. La qualité et Ia cohérence doivent étre assurées tout au long du processus de notation. Ainsi, lors de l'octroi, Venregistrement des données de notation dans les systémes d'information du groupe doit étre diligent, cexhaustif et fiable et les reporting internes communiqués dans les délais impartis aux équipes des risques. Section 4 : Suivi des risques sensibles Lobjectif du dispositif de suivi des risques sensibles est d’identifier le plus en amont possible les signaux avancés de détérioration potentielle de la qualité des contreparties, afin de pouvoir les traiter promptement, ‘alors que des actions de protection des intéréts de la banque peuvent encore étre assez efficaces et peu onéreuses. Parmi les principaux signes de détérioration de la situation de la contrepartie, il y a Tiew d’évoquer : les dépassements significatifs chroniques qu’ils soient autorisés ou temporaires, le retard dans le renouvellement de crédits de fonctionnement, Vinsuffisance du mouvement par rapports aux facilités ‘octroyées, a dégradation significative de la notation ou de ratios financiers sur l'endettement de la contrepartie, le non-respect des covenants financiers... Certains critéres qualitatifS peuvent aussi étre a lorigine de la mise en surveillance d'une contrepartie modification majeure de la position concurrentielle, annonce d'un litige important, destruction ou détérioration d'une garantie, échos sur la dégradation de la gestion de I’affaire, faillites de concurrents, Il est particuligrement important pour la banque que les entités commerciales aient la capacité d’identifier, le plus tot possible, les clients présentant les signes de faiblesses citées ci-dessus. Dans ce cadre, la Direction Risques ABI, en collaboration avec la direction des risques de chaque banque filiale, a la charge de définir les circulaires et procédures les plus adéquates pour évaluer réguliérement la qualité des actifs, suivre les contreparties mise sous surveillance et les actions correctives associées. Chapitre IV : Recouvrement Section 1: es généraux Le recouvrement revét une importance eruciale dans la gestion du risque de erédit dans la mesure oi il permet & chaque banque, filiale d°ABI, de récupérer sa créance sur les contreparties défaillantes et de réduire ainsi l'impact du codt du risque a la fois sur sa rentabilité et sur les ratios prudentiels, a Y REt.: GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit Page: 14/17 Al banque atlantique i NCAT ‘Accet effet, la banque doit observer les principes capris + = privilégier les solutions de réglement a I’amiable aux procédures judiciaires ; = regrouper en une seule entité l'ensemble du processus de recouvrement, le tout sous I'égide de la fonetion Risques dont le réle est d’assurer un filtrage prudent lors de l’octroi et un suivi permanent et régulier des engagements ; | impliquer les commerciaux dans la gestion préventive du risque et dans le recouvrement des ceréances dés |’apparition des premiers signes de difficulté de la contrepartie ; + assurer une graduation du processus avec changement d'interlocuteur & des phases critiques : les dossiers doivent étre pris en charge par les fonetions risques dés leur déclassement en douteu ; = concentrer les efforts sur les créances importantes et industrialiser le processus de recouvrement pour la Banque de détail, notamment pour les créances nécessitant un traitement de masse + évaluer Mopportunité de réduire au minimum les pertes & travers les abandons, prises de participation, dations en paiement. + respecter le dispositif réglementaire en vigueur en matiére de déclassement des créances en souffrance ; Section 2 : Dispositif de recouvrement des créances impayées Le déclassement des crédits en impayés est fait de maniére automatique. Les fonctions commerciales sont responsables du suivi et de la régularisation des impayés liés leurs portefeuilles. Elles doivent interpeller le client dés l'apparition du premier impayé avec tous les moyens de communication mis & leur disposition. Le processus de recouvrement de I’impayé doit évoluer en fonction de son ancienneté (envoi de lettre de relance, mise en demeure, changement d’interlocuteur,...) La direction des risques doit suivre I'évolution des impayés, et s'assurer, dans le cadre des comités adquats, du recouvrement de ces eréances par les fonctions commerciales. Dans ce cadre, la Direction Risques ABI, en collaboration avec la direction des risques de chaque banque filiale, a la charge de définir de fagon plus fine le processus de recouvrement de ees eréances dans les circulaires et procédures adéquates. Section 3 : Dispositif de recouvrement des créances immobilisées Le traitement des erédits immobilisés se fait différemment, selon que le crédit est sain ou douteun/litigieux. Pour un crédit sain, le déclassement en immobilisé se fait lorsque les termes et conditions du remboursement du crédit sont modifiés. Pour un crédit douteux/litigieux, le déclassement en immobilisé se fait lorsque le crédit a fait l'objet d’une premigre restructuration dont les termes et conditions sont respectés. ‘Aussi, chaque banque doit- elle privilégier le déclassement des eréances saines en immobilisées et leur dénouement A ce stade afin d’éviter la rupture de la relation commerciale avec le client suite au déclassement en créances douteuses et litigieuses, et l'enclenchement de la procédure judiciaire Vv Ef, : GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit Page: 15/17 banque cA lzeccts.. oe Etant données la sensibilité de ces eréances, elles doivent étre suivis par la direction des risques filiale jusqu’a leurs retours en situation saines. Dans ce cadre, la Direction Risques ABI, en collaboration avec la direction des risques de chaque banque filiale, a la charge de définir les circulaires et procédures les plus adéquates pour la gestion des eréances imobilisées. Section 4 : Dispositif du Recouvrement des Créances Douteuses ou Litigieuses (CDL) 4.1. Principes généraux Pour le recouvrement des eréances douteuses ou litigieuses, les filiales bancaires d° ABI doivent adopter les principes suivants = privilégier Ia recherche d'un réglement transactionnel, a travers des négociations avec le client méme si la procédure judiciaire est engagée a l"encontre du client ; = accélérer le transfert d’un dossier au contentieux avant méme le délai réglementaire si la situation du débiteur ne présente pas de chance de récupération a l'amiable ; = assurer_un suivi rigoureux de Ia performance des avocats et adapter leur rémunération & la récupération de la créance plutot qu’ aux procédures judiciaires ; + centrer les efforts de recouvrement sur les eréances engendrant des reprises de provisions ; * toute proposition d’ arrangement doit faire l'objet d’un apport en cash ; = aucun dossier ne doit faire l'objet d’arrangement sans l'accord préalable du comité compétent. * Dans ce cadre, la Direction Risques ABI, en collaboration avec la direction des risques de chaque banque filiale, a la charge de = mettre en place des outils de suivi et de pilotage des actions et des acteurs de recouvrement au niveau de chaque banque; iablir annuellement les objectifs en matiere de recouvrement ; suivre et évaluer Ia performance des acteurs internes et extemnes du processus de recouvrement (Gestionnaires, Avocats,...) et concevoir les mesures correctives nécessaires le cas échéant. 4.2. Gestion des crédits douteux/ti Lorsqu’une eréance est déclassée en CDL selon fa réglementation en vigueur, il y a rupture de la relation ‘commerciale avec le client, et le dossier de crédit est transféré au service responsable du recouvrement amiable au niveau de la direction des risques de la filiale, La direction des risques des filiales recherchera en priorité un arrangement & l'amiable avec le client en respectant les procédures et circulaires régissant les transactions relatives aux créances: douteuses ou litigieuses. Un dossier douteux /litigieux est transféré au contentieux lorsque la situation du débiteur ne présente pas de chance de récupération, ou, au plus tard, lorsqu’il n’a pas fait objet darrangement dans les six mois suivants la date de déclassement en douteun/litigieux. Les dossiers contentieux sont gérés par le service Contenticux de la Direction des Risques filiale en collaboration avec les cabinets d°avocats et autres auxiliaires de justice agréés par la banque. Y Réf. : GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit Page : 16/17 banque ie GROUPE RANGUE CENTRALE ROPULAIRE Contréle Les fonctions de contréle permanent, | Audit interne et I’Inspection Générale sont responsables du contréle du respect des dispositions de la présente circulaire dans le cadre des missions et procédures propres a ces entites. A Abidjan, le 02/08 /2016 Souleymane DIARRASSOUBA Directeur Général d’Atlantic Business International Ref: GER-004/0216 Politique de gestion du risque de erédit

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