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Généralités Définitions Signal : Je signal est la représentation physique d’un phénoméne qui évolue dans le temps ou dans Pespace Signal: vient du latin signe ; variation dune grandeur physique de nature quelconque porteuse d'information Théorie du signal : est ensemble des outilles mathématiques qui permettent de décrire les signaux émis par une source, ou modifies par un systéme de traitement. Théorie de information: est ensemble des outils mathématiques qui permet de décrire la transmission de messages véhiculés d’une source vers un destinataire. ‘Traitement du signal : est ’ensemble des _méthodes et des algorithmes qui permet d’élaborer ou dinterpréter les signaux porteurs d’information. Plus précisément - laboration : codage, modulation, changement de fréquence. - interprétation : décodage, démodulation, filtrage, détection, identification, etc - échantillonnage : représentation en temps discret - numérisation : par conversion A/N ‘Théorie de l'information Récepteur |_| Décodeur a) Messages ___Mots- codes ‘Source codeur Emetteur 7 ‘Théorie de signal Cette discipline donne une description mathématique des signaux. Cette théorie fait appel a Valgébre linéaire, analyse fonctionnelle, l’électricité et étude des processus aléatoires. Elle est apparue en 1930 avec les premiers travaux de Wiener et Kintchin sur les processus aléatoires, et ceux de Nyquist et Hartley sur la quantité d'information transmise sur une voie télégraphique. Les contributions essentielles au TS n’interviennent qu’aprés la guére mondiale. Invention du transistor en 1948, travaux de Shannon sur la communication, de Wiener sur le Filtrage et de Schwartz sur les distributions. Chapitre :1 Signaux, Fonctions et Opérateurs de Base Introduction Dans ce chapitre on présente la description mathématique de signaux élémentaires, souvent idéaux (ne sont pas réalisable physiquement), mais trés pratiques pour la description de modéles mathématique. *signaux usuels |- fonction signe : noteé sgn(t) emo est une fonction réelle de la variable réelle ¢ définie par 4 4+1,sit>0 son = (eT Seco —____|_., La fonction sgn est une fonction impaire ne sgn(t)=sgn(-1), t Par convention, on définit : sgn(0)=0 2- for Echelon unité, échelon ou fonction de Heaviside, est une fonction réelle de la variable réelle ¢ défini per 40 +1,sit>0 = {0 Sitco +1] Avec par convention : e(0)=1/2 3. fonction rampe : notée r(t) _st, sit>0 rO={0 Sexo NB: r(e) = ff, edu 4- fonction rectangle ou porte : notée rect : IM) La fonction rectangle unité ou fonction porte, de largeur 1, est une fonction réelle de la variable réelle 1 définie par gel) _71 t “1/2 172 RQ: On remarque que Paire de la fonetion rectangle de largeur unité vaut | * La foction rectangle, ou porte, de largeur T, notée recfy, est une fonction réelle du variable réelle définie par geet) = T rectr(t) = free 7s'S2 4 0, ailleurs rectr{t)=rect(t/T)= e(t+T/2)- €(t-T/2) 72 7/2 ire de la fonction rectangle de largeur T vaut 7. S-fonction triangle : notée Tri(t) ou A() ato La fonction triangle est une fonction réelle de la variable réelle ¢ définie par silt] <1 sinon race) = {4h 1 +1 ire de la fonction triangle unité 1 et la largeur de son support vaut 2 4 elo ‘* La fonction triangle de largeur 27 (ou d’aire égale aT) est notée : ltl/7, silt} <7 0, ailleurs tri;(t) = { - “1/2 T/2 6- Impulsion de Dirac : notée 6() Impulsion de Dirac, ou distribution de Dirac, vérifie Ce) 1, sit=0 0, ailleurs 8(t) = Propricté: f°" 5(u)du = 1 0 ‘ 7-4: jenne : notée g() La Gaussienne ou cloche, définie par : _1 3 90 =e 8- sinus Cardinal : notée sinc(t) Cette fonction est définie par sine(t) = 2 la distribution de Dirac peut étre vue comme Ia limite de fonctions 1 t 6(t) = lim prect) 1 t. 5) = Im Fert 1 (ty _ | sinct/T) oe) tim 5 sine (Z) = tim IH-Fonctions et opérateurs de bave : I~ Régle de Phopital : Soient f(g et g(t) deux fonctions continues et dérivables en ta et telles que : lim f(#) = lim g(#) = 0 Alors. f© _ 1 f® Mao Reo Exemple lim ame = lim cos(t) = 1 2- Décalage ou translation : Les signaux ou fonctions peuvent Gtre retardées ou avaneées d'une valeur 7>0 Exemple : EXSMDI | ete) aeltt al “4 0 4 re 0 re 45-0) 4 (tt) al, 4 0 4 me 1 O me 3+ Produit d’une fonction par un Dirac x(t). 5(t-ta)= x(to). 5(t-to) 4- Calcule d Vintégrale d’un produit avec un Dirac : / x(t). 6(t — to)dt = x(to) 5- Valeurs caractéristiques d’un sen Soit in signal x(f) définit sur un intervalle [1).02] Valeur moyenne: = Sit x(oyde 1 Valeur quadratique, ou énergie : Wz = fi? x*(e)dt Valeur quadratique moyenne ou puissance : Py = —*~ fi? x?(e)de - Valeur eflicace : xepp = JP 6- Distance entre deux signaux: Soientt deux signaux x(f) et y(2) dont les représentations vectorielles sont : x(Qok= yYOrI= Yn + Distance Euclidienne : dy (x(t), ¥()) = (2RLilte — yel?)*/? - Ladistance entre deux sgnx sur un intervelle T est 1, dg(x(0), (0) = [K f, Ix() — y()FPat] : Distance en moyenne quadratique, oii K : constante de normalisation (K=/ ou K=1/T) = Pour les signaux binaires, on utilise la distance de Hamming k dy(x(0, y() = Y xe k Od, @: c'est le ou exclusif Cette distance mesure le nombre de bits différents entre x et y. 7- Norme d'un signal ; Soit un signal x/f) défini sur un intervalle [t, t}, la norme de-x(t) est donnée par : 1a a Ix@ll = | | becoPae ! x x Soit un signal : x =|"? |, on défini les normes suivantes Wxcoll= fig tad + 43 = Px A xl] = max (lag, Lab, [tml Ux) = be + al ++ bl = Dl rt 8- Produit scalaire de signaux : Soient deux signaux x(t) et y(t) sur [ti to}, on peut définir le produit scalaire par ty fxorwae bh xy) Oi * : indique la conjugaison complexe RQ: (x,y) # (yx) ct (xy) = (yx) 9- Fonctions orthogonales : Deux signaux sont orthogonaux si leur produit scalaire est nul, & (y= [ x@.y"@at 0 és RQ : le choix de I'intervalle [t), t] est important car (x,y) = 0 dans [t,t] n’entraine pas orthogonalité dans tous les intervalles. .si 0- Lien entre produit scalaire et distance enclidienne : a(x, y) = (x —y,x—y) = Nell + yl — 2RQxy)) Si (x,y) = 0: d?(x,y) = [lx — yl? = [ell + lly? ll Approxi Wun signal : Soit un signal x(t) € 12(t,, tz) de dimension N et B = {px(t),-, ty (t)} une base dun sous: se de L7(t, tg). On peut définir dans le sous-espace une approximation d’ordre M de x(t), notée £(t) ™ 20 = Y enn) Lerreur d’approximation est définie par : e(t) = x(t) — 2(t) Et on appel erreur quadratique la quantité : lIel|? = d(x, 2) Gm : sont choisis de fagon a minimiser la distance d(x, £) 11- Produit de convolution L’opérateur de convolution est trés courant. Il est associé a l’opération de filtrage dun signal x/i) par un filtre de réponse impulsionnelle h(i) xo) —([ro + vO La sortie du filtre, y() vaut : (=x) *h(0) (eH AO =x eh) = | x(u)h(t— udu ton = J *@-oyheav = (h*s)(t) Si x(t)=5(t) => y()=d(t)*h(t)=h(t)=> doit le nom réponse impulsionnelle Propriétes = Conmutatit :x/(1)"2(0)= x20) (0) ~ Associatif: xi()*2x()* xs(0] = Lo)* x()]* x3) ~ Distributif pir a addition : x *fxot)+ xs(0) = x) * xx x1) 310) Chapitre : 2 Classification des Signaux I- Introduction Les signaux étant des grandeurs physiques représentant des phénoménes physiques peuvent étre classés sous plusieurs categories selon leurs propriétés, Il- Signaux physiques et modéles : 1- Signaux réalisables Un signal est le résultat d’un systéme physique réel, qui est done réalisable, ce qui induit plusieurs propriétés - Vénergie du signal est bornée. - amplitude du signal est bornée, - V'amplitude du signal est bornée et tend vers 0 lorsque la fréquence tend vers Pinfini 2- Modéle Les modeles de signaux sont des représentations mathématiques qui reposent sur des hypothéses simplificatrices. mais permettant deffectuer des calculs théoriques (Dirac, Sinus) Le modele est done une approximation de la réalité, L’intérét du modéle dépend done de la qualité de l’approximation et de sa facilité d’emploi. Ill- Classification des signaux > I existe différents modes de classification : 1- Morphologique : on distingue les signaux qui ont des valeurs & chaque instant ¢ (signaux continus) et les signaux qui n'ont de valeurs qu’a certains instants f, (signaux discrets) ee (KE) MAD LL. TIN 2+ Spectrale On classe les signaux suivant la bande de fréquences qu’ils occupent . ba a/ . }YV ye VI Signal a variations lentes Signal a variations rapides Signal basses fréquences Signal Hautes fréquences eto 3- Energétique : Les signaux peuvent étre a énergie finie ou a puissance moyenne finie. ~ Les signaux a énergie finie vérifient la condition. 4 w= J Ix@Pdt < +00 On dit aussi qu’ils sont de carré sommable. Les signaux & support bomé, c-d-d de durée limitée, sont énergie finie. - Les signaux a puissance moyenne finie sont tels que : 1 1 o C.-C, (x()-x*() - six() réelle et paire => C, réel (x()=x"()=x-0)) = si x()réelle et impaire => C, imaginaire (x/t)=-x(-1)=x*(0) © Ci: composante continue = 2- Relation de parseval (identité ,égalité de Parseval) La relation de Parseval montre qu’il y’a conservation de la puissance P, lorsque I’on passe dune représentation temporelle 4 une représentation fréquentielle : on a eT co 1 =F morae= > ie i IIl- — Transformée de Fourier La transformation de Fourier (TF) est une extension de la décomposition en sérié de Fourier, mais pour des signaux queleonques Patino: Soton sgn etna) 1 ot re fn compe dle inal rate(0) =F) == cave ny= [soem Zp etiasipepaine ue inde ul ae sce Sue de Ditties enone Foi TD ain Prcemnay Hg 8 Toso) g.48 fe (aps ne eton e) TUG ~a(0) = 0 = Genn G28) ses neon net a poce cece case nom aT ° \ 1 \ / TEE 7 Soo ane aya yn pour T,X TH REHM. ‘Lasts af eB Fe apis —| Tag ses =) XO Xan-X ea © ABN? en {peered nis, etn te tel mseredepice, eco ‘Speer once cease Pusan =) Faeron + Ganson stiestesuct: 109 FIO) see + Goto eo + tnesiton ueZou mano: ioe Cant to i) Niners Om umn Sates + In Soar 0 + Camonen crnerems do Passer) OV) YTD ROMP) Sn Crayne FRR Crea Tose Fas 1 sgn we =aev Banat xose Tanase i) Kea Eaipaetere Slows frre sal Blesecr meat +f) Sosa) yen ge apr pac TE Xt) sexe [rorcoa- | xovine Bide le cs particulier so Jone [rane ‘etn indigent dine cso emp ste genes spn ster ee le a 285) TF) ess wa \Vvspn o/s pernice son sou a frme velop wn vi le Foner x0) = F+ Y(ajc0s (moot) + bysin (nut) ) ou: 2 (te ay=Ff x@ae ° T + Xor(t) + Xo2(t) ‘Qn=fbn xo(t) = E24 ( m= net = Te, (sation) Q-jnwt et et xoa(t) = Dir (SH) e x(t) peut étre approximé par : xO) © 20s (ALY) el ow x(t) Dw elnot Pour la 2° approximation on pose : sa) [ow 3 1M BoKA(F-8)

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