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Sommaire Chapitre I : Rappel de transfert de chaleur Conduction paroi plane de longueur L Parois composites planes (murs composés) Parois cylindriques Paroi sphérique eecen . convection Application Loi fondamentale de la convection coefficient de transfert de chaleur global U Analyse dimensionnelle ce ae 4, Exemple industriel d’illustration des différents modes de transfert de chaleur 5. Exercices Chapitre II : Description des différents échangeurs de chaleur 1, Echangeur double tube 2. Echangeur faisceau et calandre 2.1 boites de distribution 2.2 La calandre 2.3 Plaques tubulaires 2.4 Faisceau 2.5 Chicane 2.6, Déflecteur ou plaque de protection du faisceau 2.7, Assemblage faisceau/calandre 2.8. Choix de ordre de passage 3. Echangeurs compacts non tubulaires 3.1, Types des échangeurs compacts 3.2, Echangeurs bobinés 4, Les Aéro-réfrigérants 5. Les condenseurs 6. Les rebouilleurs 6.1 Les rebouilleurs noyés 6.2, Les rebouilleurs a niveau liquide (Kettle reboiler) 6.3. Critéres de choix des rebouilleurs e IIL: Calcule des échangeurs 1. Introduction 2. Etude de transfert de chaleur Danan 30 32 34 35 37 37 38 39 40 40 2.1. Equation fondamentale 2.2. Différence moyenne de température 2.3. Coefficient de transfert U 2.4. Calcul du coefficient du film interne hi 2.5. Calcul du coefficient du film hO 2.6. Echangeur double tube 2.7. Echangeur faisceau calandre 2.8. Calcul de la vitesse massique transversale Get 2.9. Température calorique 2.10, Température du tube 2.11. Résistance d’encrassement Etude des pertes de charge 1 Pertes de charge lintérieur des tubes 1.1, Echangeur double tube 1.2. Echangeur faisceau calandre 3.2. Pertes de charge a I’extérieur des tubes 3.2.1, Echangeur double tube 3.2.2 Echangeurs faisceau calandre 4, Methode de Kem avec exercice d’ application Chapitre IV : Introduction a encrassement des échangeurs 1, Enerassement 2. Types d’encrassement 3. mécanisme d’encrassement 4, Facteurs affectant I'encrassement 5. conséquences Bibliographie Annexes 40 40 42 43 45 45 46 47 48 49 49 52. 52 33 52 54 34 54 58 61 61 63 64 64 :CHANG 1RS DE CHALEUR CHAPITRE I: Rappel de Transfert de Chaleur Introduction: On appelle transfert de chaleur, les processus par lesquels de I’énergie est échangée sous forme de chaleur entre des corps ou des milieux des températures différentes T; et To. La chaleur peut étre transmise par conduction, convection ou rayonnement, Bien que les trois processus puissent avoir lieu simultanément, l'un des mécanismes est généralement prépondérant. Par exemple, la chaleur est principalement transmise par conduction a travers les murs en brique d'une maison; eau dans une casserole placée sur une cuisiniére est surtout chauffée par convection; la Terre regoit sa chaleur du Sol en grande pai par rayonnement. a) la conduction. Ce transport de chaleur se produit au sein d'une méme phase - au repos ou mobile, mais tranquille (absence de remous)- en présence d'un gradient de température, Le transfert de chaleur résulte d'un transfert d'énergie cinétique d'une molécule a une autre molécule adjacente. Ce mode de transfert est le seul a exister dans un solide opaque. Pour les solides transparents, une partie de l'énergie peut étre transmise par rayonnement, Avec les fluides que sont les gaz et les liquides, 1a convection et le rayonnement peuvent se superposer & la conduction. 2 e@> [Tz Th rs Te Tz b) la convectic Le transfert de chaleur par convection se produit entre deux phases dont l'une est généralement au repos et autre en mouvement en présence d'un gradient de température. Par suite de l'existence du transfert de chaleur d'une phase A l'autre, il existe dans la phase mobile des fractions du fluide (ou agrégats) ayant des températures différentes. Le mouvement du fluide peut résulter de la différence de masse volumique due aux différences de températures (on parle alors de convection libre ou naturelle) ou a des moyens purement mécaniques (on parle alors de convection foreée). Lorsqu'un fluide est en écoulement, une partie du transfert de chaleur dans le fluide se fait également par conduction et, dans le cas d'un fluide transparent, un transfert de chaleur par rayonnement peut accompagner les deux transferts précédents -1- Du 11 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE iCHANGEURS DE CHALEUR Ta XAT Re) G (remplace Re) 7 B : ditatabilité du fluide en [K-1] , AT __: différence de température entre fluide et paroi : AT = Tparoi— Thuide. Nombre de Rayleigh : Caractérise écoulement en convection naturelle (remplace Re) ‘Ra aPrGr 2X 2D XAT axu @=A/ (pxCp) __: diffusivité thermique [m/s] , v=y/p —_ : viscosité cinématique du fluide [m/s]. 4, Exemple industriel illustration des différents modes de transfert de chalew - Dans la chambre de combustion le transfert de chaleur par rayonnement set dominant ~ Dans la zone de convection le transfert de chaleur entre 1a fumée et la surface des tubes se fait par convection. Et c’est le mode le plus dominant. ~ le transfert de chaleur entre le fluide a Vintérieur et Pextérieur des tubes se fait & travers la paroi métallique par conduction. -10- Du 11 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR 5. Exercices : Exercice 1 la conduction: Le mur d’un four est composé de deux couches adjacents, la premiére d’épaisseur 22.86em est en brique réfractaire (i=2keal/hm°C)a_deuxiéme d’épaisseur 12.7em est en briques isolantes (0=0.1488keal/h.m.°c). La température a I’intérieure du four est 1649°C et la conductance par unité de surface a la paroi intérieur du mur est $8.58kel/hm?°C.la température de l’air ambiant est 25°C et la conductance par unité de surface a la paroi extérieure du mur est 9.764keal/hm?°C, en négligeant la résistance thermique de joints de magonnerie,calculer a) les pertes de chaleur par métre carrée de surface du mur b) les températures de la surface intérieures ©) la température de la surface extérieure Exercice2 : La conduction Une conduite en acier au carbone de diamétre 5.08 cm transporte de la vapeur surchauffée. La conduite est entourée de deux calirifuges : réfractaire et isolant de conductivité thermique 0.1 et 0.072 Wim.2C et d épaisseur 3.18 et 6.35 cm respectivement. La température ambiante est de 68 °C, alors que celles a la surface intérieure du tube et & la surface extérieure du calirifuge tube sont respectivement de 482 °C et 104°C a. Estimer les pertes de chaleur ar unité de longueur. b. Calculer la température a linterface des deux isolants ¢. Estimer le coefficient de transfert de chaleur h de l'air ambiant Exercice 3 : la convecti Soit une conduite de 6 pouces (15.24 cm) transportant un fluide. Si la température a la surface extérieure est de 82.2 °C et la température ambiante de 62 °C, a. Déterminer le coefficient de transfert de chaleur convectif, h sachant que le nombre de Nusselt Nu = 0.525*(Gr.Pr)!* b. Estimer les pertes par unité de longueur du tube. Les propriétés de l’air a la température moyenne sont Viscosité, n= 0.019 ep Masse volumique, p = 1.16 Kg/m* Chaleur spécifique, Cp = 1009 J/Kg.°C Conduetivité thermique, 2 = 0.0263 W/m.°C Exercice 4: coefficient de transfert de chaleur globale U. a, Estimer le coefficient de transfert de chaleur global d’un tube de condenseur de vapeur. Le tube de diamétre 1 pouce BWG 18 est en acier amirauté (2.= 109 Wim, °C). On estime que h coté vapeur est de 11356 W/m?°C et celui coté eau de mer 10220 W/m?.°C. Si on suppose aussi que les coefficient d’encrassement des deux cotés sont équivalents 11356 W/m?,°C chacun. b. Estimer U dans le cas ot! on suppose que la résistance d’encrassement cété vapeur est nulle. ¢. Enfin estimer U dans le cas d’un tube propre ou tout simplement U propre (Up) Du Law 1503/2006 LAP-CU FORMATION INDUSTRIE :CHANG 1RS DE CHALEUR Chapitre II : Description des différents échangeurs de chaleur Les échangeurs de chaleur sont des appareils oii le transfert de chaleur & basses et moyennes températures se fait sans changement de phase. On distingue 1- échangeur double tube : Ces échangeurs sont constitués par des éléments rectilignes de deux tubes concentriques raccordés & leurs extrémités par des coudes. Les divers éléments sont tous assemblés par des raccords a démontage rapide, et le remplacement des tubes est possible, Les problémes de dilatation thermique et d'étanchéité entre le tube intérieur et le tube extérieur sont résolus par l'utilisation de presse étoupe ou de joint torique Les tubes sont généralement en acier et les longueurs courantes sont de 3,6 - 4,5 ou 6m. On utilise également des tubes en verre et en graphite dans des applications particuliéres. s appareils sont intéressants pour les facilites quills offrent pour le démontage et I'entretien, Ils peuvent fonetionner en contre courant pur, ce qui permet d'obtenir de bons rendements. Par contre, ils présentent Jes inconvenient suivant + risque de fuites aux raccords. + flexion du tube intérieur si la longueur est importante + surface d'échange faible pour le volume global de l'appareil par suite du rayon minimal des coudes reliant les longueurs droites des tubes. Ces échangeurs utilisés depuis lorigine, conviennent aux produits sales, pour des débits faibles et des températures et des pressions élevées -12- Du 1 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE :CHANG 1RS DE CHALEUR Presse-étoupe I. Presse-étoupe gh Aa H cae ee Stell x Raccord bridé rn} l Principe de circulation Ces échangeurs sont constitués par des éléments rectilignes de deux tubes concentriques, un fluide s’écoule dans le tube intérieur, l'autre dans la section annulaire. L’écoulement se fait soit © Accontre courant © A Courant parallel 2- Echangeur faisceau et ealandre Ce type d’échangeurs est de loin le plus répandu dans les unités de transformations des industries chimiques et pétrochimiques. Un faisceau de tubes est situé a V'intérieur d'une calandre dans laquelle circule le deuxiéme fluide, Cette conception se retrouve également dans les condenseurs, les rebouilleurs et les fours multitubulaires. Le faisceau est monté en deux plaques en communication avec des boites de distribution qui assurent la circulation du fluide a l'intérieur du faisceau en plusieurs passes. Le faisceau muni de chicanes est logé dans une calandre possédant des tubulures d'entrée et de sortie pour le deuxiéme fluide circulant a Textérieur des tubes du faisceau selon un chemin imposé par les chicanes. Tous les éléments entrant dans la construction de ces échangeurs ont fait l'objet d'une normalisation, tant par la T.E.M.A. (Tubular Exchangers Manufacturer's Association) que I'A.S.M.E. (Ametican Society of Mechanical Engineers) ou I'A.P.I. (American petroleum institute). Dans les ouvrages généraux consacrés au transfert de chaleur, on trouvera les schémas des principaux types d'échangeurs a faisceau et calandre -13- Du 11 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE iCHANGEURS DE CHALEUR Nomenclature des composants des échangeurs (Extrait Norme TEMA) 1. Extrémité fixe - Vitole de bolte & 20. Contre-bride slip-on. fond pat 21. Fond extériour de t6te flottante. 2, Extrémité fixe - Virole de boite & 22. Jupe de plaque tubulaire de téteflot- fond bombé monobloc. tante, 3. Bride dextrémité fixe sur boite @ 23, Boltier de garniture, fond plat ou & fond bombé monobloc. 24, Gamiture. 4. Fond plat de bote Cexrsmité. 35. Goons presse-gamture. 5. Tule debote extreme tne. 3e- ourrne ose 8. Plaque tubular fixe 27. Tirants et entretoises. pr qubes: 28. Chicanes transversales ou plaques- 8. Virol do calancre ou core. cates 2. Fond de calandia ou cope. ection conte tm. 10 Brae de caus caps, ear 2: Déceur de protectin conte im mito tae 11, Bie de clanto ou corp, en 30. Chane lengtunal. Bieloelcs aque de séparation de passe 932. Purge de gaz. 12. Tubulure de calandre ou corps. Se eneeae sai 19, Bride de fond de calandre ou corps. 14, Soutflet de dilatation. 34, Raccord dinstrument de mesure. 15, Plaque tubulaire do téte flottante, 35. Berceau-support 16. Fond de téte flotante. 36. Anneau de lavage. 17. Bride de téte flottante. 87. Console-support. 18. Contre-bride de téte flotante, 38. Déversotr. 49. Anneau fendu. 39. Prise de niveau de liquide. -14- Du 11 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE :CHANG 1RS DE CHALEUR La calandre est généralement réalisée en acier au carbone et les brides portant les boites de distribution et le couvercle sont soudées. Les tubes du faisceau répondent a des spécifications trés sévéres. Le choix du matériau depend de l'utilisation: + acier au carbone pour usage courant. + laiton amirauté pour les appareils travaillant avec l'eau de mer. + aciers alliés pour les produits corrosif® et les températures élevées + aluminium et cuivre pour les trés basses températures. Les tubes sont fixés dans les plaques par mandrinage et la perforation des trous dans les plaques est réalisée selon une disposition normalisée, soit au pas triangle, soit au pas carré. Le pas triangle permet de placer environ 10 % de plus de tubes que le pas carré sur une plaque tubulaire de diamétre donné, mais, en contre partie, la disposition des tubes rend difficile le nettoyage des tubes par insertion de grattoirs Les chicanes qui permettent d'allonger le chemin du fluide circulant dans la calandre sont souvent constituées par un disque de diamétre légérement inférieur a celui de la calandre comportant une section libre représentant 20 a 45 % de la section Ee epee Les boites de distribution et de retour sont cloisonnées. Ce cloisonnement permet au fluide de traverser successivement plusieurs sections du faisceau, ce qui a pour objet dlaccroitre la vitesse du fluide et daugmenter le coefficient de transfert 4 l'intérieur des tubes. Cette disposition correspond toujours a un nombre pair de passages (ou passes) dans le faisceau -15- Du 11 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR oo Us o = Ss Principe de circulation Comme dans les échangeurs double tube on peut rencontrés les deux modes de circulation contre courant et courant parallel. iCHANGEURS DE CHALEUR 2.1 Boites de distribution ou chambres de distribution : La chambre de distribution ou boites de distribution permet de distribuer le fluide en vue de réaliser 1, 2, 4.6 ou 8 passes, Le nombre de passe est généralement limité par la perte de charge admissible. Le second facteur limitant est si la difference de température a I’entrée et a la sortie est importante ; pour une diffrence de 150°C une seule passe s’impose 2.1.1 Type A. boite de distribution avec couvercle démontable (channel removable cover) : Le démontage du couvercle plat permet I’inspection et le nettoyage mécanique de lintérieur des tubes sans débrider les tubulures, Cet avantage est intéressant dans le cas de nettoyage fréquent comme les cas oii on utilise le résidu pétrolier ou I’eau de mer qui sont des produits sales. L’inconvénient de ce montage est le risque de fuite & travers les joints (02) surtout 4 haute pression ou a haute température. “Tubuture Ameau ‘oucrettey \,\ Cloisons de répartition” es passes Figure 633 | Chambre type A. A. Une passe cote rube. B. Dewx passes cOté tubes. C. Quatre passes coté tubes D. Photo d'une chambre de distribution (4 passes) -17- Du 1 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR 2.1.2 Type B Chambre de distribution avec fond de fermeture soudé ou bonnet : Le fond peut étre elliptique, hémisphérique (1 seule passe) ou tronconique. Le fond elliptique résiste mieux ai la pression que le fond plat (type A) et il y a moins de risque de fuite puisqu’on utilise un seule joint. Linspection et le nettoyage difficile du au fait du démontage des tuyauterie de la chambre de distribution, L'usage de ce type de boite de distribution est réservé aux fluides propres (eau traitée, hydrocarbure léger). Il est souvent associé a un faisceau de tube en U. Chambre type B. A. Une passe e6té thes. B. Dewx passes cOté tubes, C. Quatre passes cOté tubes. D. Photo d'une chambre de distnbution de type B. Du 1 aw 1503/2006 LPC FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR 2.1.3 Type C et N : Boite de distribution intégrée 4 une plaque tubulaire avec couvercle démoniable : La chambre de distribution est solidaire de la plaque tubulaire. Deux cas s'imposent ~ Chambre de distribution avec faisceau démontable type C. - Chambre de distribution avec faisceau fixe, type N. Type N supprime le joint entre la chambre de distribution et 1a plaque tubulaire, Type C et N sont associées au fond des calandres L, M, N pour réaliser des échangeurs plaque tubulaires fixes. Ces échangeurs sont rarement utilisés en raffinage. Ils sont plus adaptés aux industries chimiques et pétrochimiques. 035 | Cramtne y .Une passe ct bes Deu passes tas © Qare seamen Bride Couverce Chambre type N, une passe cOié tubes ECHANGEURS DE CHALEUR 2.2 La ealandre: C’est l’enveloppe métallique entourant le faisceau tubulaire, est généralement construite avec I’ acier au carbone. 2.2.1 Type E. Calandre & une passe. (one pass shell) Trés couramment utilisée, elle est munie d'une tubulure a chaque extrémité, Dans le cas de grands debits, (ex : gros tonnages de vapeur a condenser), il est nécessaire de réduire la vitesse d’arrivée sur le faisceau pour limiter les risques d’ érosion, et de vibration des tubes. Pour ce faire on augmente le diamétre entrée ou bien on installe une dme de distribution ou un anneau de distribution Purge Calandres avec: A. Dome de distribution. B. Anneau de distribution. ECHANGEURS DE CHALEUR 2.2.2 Type F : Calandre & deux passes avec cloison longitudinale, (Two pass shell with longitudinal baffle) Une cloison longitudinale permet de réaliser deux passes coté calandre, Elle permet de réaliser un contre courant dans le cas de faisceau a deux passes coté tube. L’inconvénient réside dans I’ étanchéité entre cloison et calandre et éventuellement la tenue mécanique de la calandre ly a risque de problémes mécaniques dus 4 la dilatation différentielle des deux cotés de la cloison. Si cette différence est grande, la calandre risque de se déformer en cbanane », ce qui entraine des problémes de supportage et d’effort sur les tuyauteries L’échangeur multipasse coté calandre ne se congoit que si AP Acier au carbone pour usage général > Aciers alliés pour les produits corrosifs et les températures élevées > Aluminium ou cuivre pour les trés basses températures. La perforation des trous dans les plaques tubulaires est normalisée ; elle s'effectue selon une disposition soit au pas carré, soit au pas triangulaire. Le pas triangulaire permet de placer environ 10%de tubes de plus que le pas carré sur une plaque tubulaire de diamétre donné, mais en contre partie, Ia disposition des tubes rende impossible leur nettoyage extérieur par grattage. Done il faut avoir recours au nettoyage chimique et réserver leur emploi pour des fluides propre NB : en raffinerie on utilise surtout des faisceau en pas carré. 2.5 Chicanes : les chicanes peuvent avoir deux réles a) Augmenter la rigidité du faisceau, pour éviter des phénomenes de vibration b) Augmenter la vitesse du fluide existe deux types de chicanes ‘© Chicanes transversales : sont généralement constituées par un disque ayant un diamétre légérement inférieur & celui de la calandre et comportant un segment libre dont la surface représente 20845%de la section totale, Ces chicanes ont pour but d’allonger le chemin du fluide circulant dans la calandre, et améliorer ainsi le transfert a l’extérieur du tube © Dans le cas des échangeurs horizontaux, une échanerure est aménagée @ Ia partie inférieure des chicanes pour faciliter la vidange et le nettoyage et vite ’encrassement par stagnation a la partie inférieure. :CHANG 1RS DE CHALEUR Cthicanes échaneréer © Chicanes longitudinales ; sont généralement constituées par une simple t6le insérée au milieu du faisceau cette disposition oblige le fluide a effectuer un aller et un retour dans la calandre PPE R TS ae WIG = ‘xttson det cicaner par poo eee eieanies Manges nes transversales assurent la rigidité du faisceau tubulaire, elle sont solidaires a la plaque tubulaire fixe au moyen de tirant et entretoise qui occupent la place de tube > Les standards (TEMA) imposent un nombre de tirants entre 4& 10. -27- Du 11 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR MM a SI is mandrinage utube danse plaque tubule Fixation des chicanes transversales par des tiarants et entretoises 2-6 Déflecteurs ou plaque de protection du faisceau : Pour éviter ou du moins minimiser I’érosion de tube du faisceau, des déflecteurs de protection peuvent Gire installés faces aux tubulures d’entrée du fluide cdté calandre, l’obligation de leur mise en place est définie dans les standards (TEMA) en fonetion de la nature, de I’état du fluide et du produit pu? (p :masse volumique .u vitesse du fluide ) Ces déflecteurs, d'une épaisseur de l’ordre de 1/2in,sont circulaires, carrés ou rectangulaires, soudés sur des tirants ou entretoise. 2 Détlecteur Pa Défereur Sa oe ee circulaire at we we 2-7 Assemblage faisceau ~calandre On distingue trois classes d’appareils ECHANGEURS DE CHALEUR > Les échangeurs 4 plaque tubulaire fixes : soudées sur la calandre, ils ne peuvent étre utilisés que sila différence de température entre les fluides chaud et froid est suffisamment faible pour que la dilatation du faisceau soit acceptable. peagere > Les échangeurs téte flottante: une des plaque tubulaire est fixe, la seconde plaque, d’un diametre inférieur, porte la boite de retour et peut coulisser librement de ’intérieur du capot qui ferme la calandre Ces appareils permettent I'expansion thermique du faisceau ainsi que son nettoyage mécanique, constituent la presque totalité des échangeurs utilisées en raffinerie. “HPP RAYS 299900 Mall \\ ° : - | Pe euubeuiiy 2 olde gay > Les échangeurs A tubes en U ; l'utilisation de tubes coudés supprime une plaque tubulaire, tout en conservant les propriétés expansion de la téte flottante l'économie réalisée par le coat d'une plaque tubulaire est compensée par l’impossibilité de nettoyage mécanique de l’intérieur des tubes, ces faisceaux seront surtout utilisés dans les rebouilleurs a vapeurs. WME TIA J / oe © Ne / & dheds done aa :CHANG 1RS DE CHALEUR 2-8 Choix de ordre de passage du fluide dans les échangeurs faisceaux et calandre : Choix de ordre de passage de fluide ¥ Si un fluide et sous forte pression ( >1Mpa ) par exemple, le faire circuler de préférence dans les tubes, pour éviter une trop forte épaisseur de la calandre. Y Si un fluide est encrassant (par exemple un produit risquant de se polymériser) le faire circuler de préférence dans les tubes, car il est alors possible de nettoyer l’intérieur des tubes sans démonter V’échangeur Fluide le plus corrosi Fluide le moins visqueux Liquide de moins débit volumique En mettant le plus grand debit dans la plus grande section Choix du matériel: nS V Sil ya risque d’encrassement dans les tubes, éviter les tubes en U (difficile & nettoyer meécaniquement) Y S'il y a risque d’encrassement a l'extérieur des tubes choisir un pas carré plutét qu'un pas triangulaire et un faisceau tubulaire démontable pour faciliter le nettoyage (le pas carré est préconisé dans l'industrie du raffinage) Y S'ily ade grands écarts de température entre les deux fluides > 50°C, il est préconisé utiliser des échangeurs 4 téte flottante Choisir des tubes en U(s'il n'y a pas d’ encrassement c6té tubes ) S'il y a risque de fuite d'un fluide aux conséquences graves, éviter utilisation d'un échangeur a téte flottante dans laquelle I’ étanchéité n’est pas parfaite <4 NB: Ces différents critéres peuvent étre contradictoires conception de trouver le meilleur compromis possible Si plusieurs solutions sont techniquement possibles, le critére de cotit minimal les départagera | appartiendra alors a la personne chargée de la 3. échangeurs compacts non tubulaires : Comme leur nom Vindique, ce sont des échangeurs de chaleur présentant une grande surface d’échange par unité de volume, environ 700 4 1000m7/m’, alors que I’échangeur tubulaire conventionnel présente une capacité de l’ordre de 100 4 200 m? /m’. Pour des services équivalents, les échangeurs de chaleur compacts offrent moins de volume et de poids, ont une plus grande efficacité thermique, sont moins chers a qualité de matériau égale Les géométries utilisées favorisent les turbulences et Atténuent le plus souvent les phénoménes d’encrassement, conduisent a de faibles volumes de rétention de fluide limitant les temps de séjour comparativement utilisation d’échangeurs classiques, Compte tenu des r cents développements technologiques réalisés, ils sont plus utilisés que par le passé dans le domaine du raffinage, de la pétrochimie et du gaz. Tout particuliérement leur compacité apporte des avantages considérables lorsqu’ils doivent étre installés sur des installations offshore ou encombrement et poids sont des critéres déterminants, -30- Du Law 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR 3.1 types des échangeurs compacts : Le Echangeur a plaque Echangeurs & plaque en spirale Echangeur a plaque circulaire Echangeur a plaques soudées. vv &changeurs compacts sont présentés selon la classification suivante Fon | 688 | cinsinoe dun charger plas 2 ome (ap Al aca Les] 6105] edge 2 pag care A Pcp de comcton (as AP. Celt pss pases 8 conver (ups AP) bu 06 16.110) Eehangeurs a plaques en spate Organisation de laccuston des Nudes ‘contrecouran apres Alte Laval). ‘ORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR 3.2 Echangeurs bobinés Ce sont des échangeurs tubulaires de conception spéciale permettant installer une grande surface change avec un encombrement réduit. Principe de construction : Le faisceau tubulaire est constitué de tubes enroulés par couches en hélice autour d'un cylindre central appelé noyau ou mandrin Le sens denroulement est généralement inversé pour chaque couche successive. Les couches de tube sont supportées par des cales qui assurent un espacement transversal et longitudinale constant entre les tubes. Les extrémités sont fixées dans des plaques tubulaires avec la possibilité de regrouper les tubes par ensemble affectés a un ou plusieurs fluides Une calandre cylindrique envelope l'ensemble du bobinage, elle est alimentée par un seul fluide circulant contre- courant par rapport aux fluide e6té tube. A Vintérieur de la calandre des dispositif® spéciaux de distribution du fluide peuvent étre installés, tels que des plateaux perforés, en particulier en cas d’alimentation diphasique. Afin de diminuer le jeu entre bobinage et calandre, une chemise cylindrique peut étre mise en place Matériaux : Les matériaux de construction de la calandre, du noyau et des tubes sont choisis en fonction des critéres de résistance a la corrosion, résistance mécanique 4 la pression et a la température, NB: > Lematériau des tubes doit étre suffisamment ductile pour permettre leur enroulement en hélice > Pour des applications d’ échangeurs bobinés a haute température, l'acier inoxydable est utilisé. > Pour des applications d’échangeurs bobinés a basse température «le cas des applications cryogénique », 'aluminium et le plus souvent utilisé, des alliages de cuivre ou aciers inoxydables pouvant également convenir. Avantages : > On peut réaliser avec un seul appareil des échanges thermique différents, > Une grande efficacité thermique en raison de la circulation & contre — courant > Des puissances thermiques requises trés importantes (de l'ordre de 100MW) associés & des débits de fluides trés élevés (plusieurs centaines de Uh) > Trés grandes surfaces d’échange (de l’ordre de 20,000m") Inconvénients : L utilisation est limitée en raison des coats de fabrication trés élevés, oo Du LL a 1503/2006 [AP-CUSKIKDA — FORMATION INDU ECHANGEURS DE CHALEUR Enuée 9 fuides tubes ECHANGEURS DE CHALEUR 4, Aerorefrigérants : Les aéroréfrigérants utilisent comme fluide réfrigérant air froid ambiant qui, aprés aspiration par des ventilateurs traverse des faisceaux de tubes généralement ailettés a l'intérieur desquels Circule un fluide a refroidir ou a condenser. Pour la plupart des aéroréfiigérants des produ its pétrolier les faisceaux sont horizontaux. Iis sont dit & air induit lorsque le ventilateur est placé au dessus du faisceau voir figure ci-dessous ; ils sont dits a air force lorsque les ventilateurs sont situés en dessous du faisceau (reuaton de air dns les arorthigtrones:A. Arndt Air cd (apres Techno). Du 1 aw 1503/2006 LPC FORMATION INDUSTRIE :CHANG 1RS DE CHALEUR 5- Condenseurs : Les condenseurs sont toujours des appareils & calandre et faisceau tubulaire, construits selon les mémes plans que les échangeurs, de sorte que toutes les caractéristiques géométriques de ces derniers resteront valables. Ils sont du type a téte flottante. Comme le fluide froid est souvent de I’eau de mer , on utilise des tubes en laiton amirauté 3/4 inch, 16BWG et 16 ft de long, soit au pas triangulaire de 15/16 inch, soit au pas carré de Linch Généralement, le condenseur est disposé horizontalement ; dans ce cas, les segments libres des chicanes sont disposés verticalement pour permettre ’évacuation du condensit. Si l’on désire refroidir ce condensat trés nettement au-dessous de sa température de bulle, il faut prévoir soit une chicane interne maintenant un certain niveau liquide dans l'appareil, soit un systéme de siphon adapté sur la bride d’évacuation (fig, v. 1.38), Pour améliorer le transfert a la condensation, on a adopté certain chicanage classique, correspondant aux désignations et figures suivantes - Courant divisé (divided flow), figure v.1.39 a ~ Courant divisé et regroupé (split flow), figure 1,39 - Double courant divisé (double splite), figure v.1.39¢ Dans le cas de sous refroidissement du condensit, on préfére quelquefois monter le condenseur verticalement; cette disposition permet un réglage facile des surfaces de tubes travaillant a la condensation et des surfaces noyées travaillant au refroidissement -35- Du Law 1503/2006 LAP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGBURS DB CHALEUR 17H 8 dvs, ne pate. 1 condeneur horn 8 siphon vopeur Fg. W138. — Condens Du Lau 1503/2006 JAP-CU © lve, b deus passes. Fig. VI38, — Cievlmlon des vepeus dans ta -36- pA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR 5- Rebouilleurs : Les rebouilleurs sont des appareils tubulaires dont le but est d’effectuer une vaporisation partielle des fonds de colonne de distillation afin d’engendrer la phase vapeur qui assurera le fractionnement dans la section d°épuisement Ces appareils sont construits selon le méme principe que les échangeurs & faisceau et calandre, mais avec des variantes imposées par le systéme de séparation liquide- vapeur adopté. On distingue deux grandes classes d’appareils 5-1 Rebouilleurs noyés + il se divise en deux Rebouilleur a une passe 4 circulation naturelle, 4 deux entrées « thermosiphons » Le rebouilleur est alimenté directement par le liquide qui descend du demier plateau et ne peut ainsi traverser qu'une seule fois le rebouilleur. La circulation est naturelle, c'est-a-dire qu’elle s‘effectue uniquement sous effet de la différence de pression hydrostatique entre le point de soutirage et le point de réintroduction 1 bulge pate, elton Rebouilleur A recirculation par pompe a une entrée Le rebouilleur est alimenté par le liquide accumulé dans le fond de tour (colonne) et recirculé plusieurs fois dans l'appareil -37- Du Lau 15/03/2006 LAP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR NB: > Dans le deuxiéme dispositif on peut régler facilement le taux de revaporisation on joue sur le debit de la pompe, pour cette raison le deuxiéme dispositif est meilleur que le premier. > Afin d’obtenir des pertes de charge trés faibles en circulation naturelle, on supprime les chicanes et il est d’usage de respecter certaines proportions entre le diamétre de la calandre De et la longueur des tubes | De 1 12417 %in Sit 19 829 2 Dol 16 ft De plus, pour un appareil & une seule enirée centrale, on considére que | doit inférieure a cing fois le diamétre Dc 5-2 Rebouilleur & niveau liquide (Kettle Reboiler) Crest un rebouilleur idéal puisqu’il permet de réaliser jusqu’a 80% de vaporisation sur le résidu de fond de colonne, sans nécessiter un taux de recirculation important du liquide, comme c’est le cas pour les thermosiphons. En plus de sa fonction de vaporisation l'appareil assure la séparation des deux phases. II est congu avec un déversoir dont la hauteur correspond au diamétre du faisceau afin que celui-ci soit constamment submergé. La calandre est d'un diamétre nettement supérieur @ celui du faisceau afin de ménager au — dessus du niveau liquide une zone de désengagement de la vapeur et éviter les entrainements de liquide. Le faisceau est construit d’une maniére classique avec deux plaques tubulaires lorsque le fluide chauffant est un produit pétrolier ; si l’en utilise la vapeur d’eau on fait souvent I'économie de la plaque tubulaire mobile, en employant des tubes en U. Dans ces appareils, la circulation est le plus souvent naturelle. Ces rebouilleurs sont appelés « Kette Reboiler ». Utilisation Il est fréquemment utilisé dans les fonctions de rebouillage en distillation de régénération d’amine, de réfrigération par évaporation de fluide frigorigéne. age Dw LL aw 1503/2006 [AP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE :CHANG 1RS DE CHALEUR 5-3 Critéres de choix des rebouilleurs : Pour choisir un rebouilleur on doit prendre en consider ion quelques critéres selon le tableau suivant “Types des rebouilleurs A a B B Cc D Echange thermique Blevé | Blevé | Assez. | Assez | Faible | Assez Elevé | _Elevé Elevé Contrate de Pappareil Facile | Facile | Facile | Facile | Non | Non difficile | difficile Temps de séjours Moyen | Moyen | Moyen | Moyen | Elevé | Grand Résistance a I"encrassement Bon Excellent Bon Excellent | Mauvais Bon Temps de contact du produit Faible | Faible | Faible | Faible | Grand | Faible Dégazage du liquide * ¥ * ¥ Bon * Coit Pappareillage Moyen | Moyen | Moyen | Moyen | Elevé | Moyen A» rebouilleur vertical a recirculation naturelle A’ : Rebouilleur vertical a recirculation forcée B : Rebouilleur horizontal a recirculation naturelle B' : Rebouilleur horizontal a recirculation foreée Rebouilleur type Kettle D : Rebouilleur vertical sans recirculation *: dégazage s’effectue dans la colonne. Les appareils a circulation forcée comportent, par rapport aux appareils a circulation naturelle, les avantages d'utilisation dans le cas de produits visqueux ou chargés et de réduction de surface d’échange mais, par contre, les inconvénients du coat de la pompe et de l’énergie dépensé ainsi que des risques supplémentaires de fuites -39- Du Law 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR Chapitre 11 Calcul des échangeurs 1. Introduction : Dans tout calcul d’échangeur de chaleur le but est d’obtenir la récupération d’une certaine quantité de chaleur dans des conditions économiques optimales qui est un compromis entre les frais dinvestissement et les frais opératoires. La dualité transfert de chaleur- perte de charge domine tout le probléme Etude du transfert de chaleur 2.1 Equation fondamentale : Le bilan thermique global de l'appareil est le suivant Q=M(H, ~H,)= mh, —h) Les lettres majuscules sont réservées pour le fluide chaud et les lettres minuscules pour le fluide froid, alors que les indices | et 2 correspondent respectivement aux conditions d’entrée et de sortie M et m désignent les débits massiques horaires des fluides (Kg/h) Het h désignent les enthalpies des fluides en fonction de leurs températures T et t. (kcal/kg) D’autre part on peut appliquer ’équation de fourrier & ensemble de I’appareil An SR * Ata A est la surface totale d’échange offerte par l'appareil Uest le coefficient de transfert de chaleur global Ata est la différence de température moyenne du fluide Pour un appareil donné dont la surface A est une caractéristique géométrique calculable, les valeurs des termes U et Mtn sont fonetion de la disposition interne des tubes, du nombre de passe et des caractéristique de l’écoulement des fluides. 2.2 Différence moyenne de température évolution de la température de chaque fluide a partir des température d’entrée T; et ty conditionnent directement la valeur moyenne de At . Elle est fonetion ~ Dela nature et des debits respectifs des deux fluides - Du sens d’écoulement relatif des deux fluides qui peuvent circuler soit a contre courant pur ou a courant paralléle, soit a courant mixte Du Law 1503/2006 LAP-CU FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR L’étude de la différence moyenne de température dans un appareil s’effectuera en supposant que le coefficient global de transfert U est constant en tout point, ainsi que les chaleurs spécifiques des fluides et qu'il ny ani perte thermique, ni changement de phase au cours du transfert Elle est exprimée par la formule suivante ee Tn(At, At) At. = Ty ~t &lextrémité chaude et Ab=T2-t Ces deux valeurs sont valable pour le contre courant pur Pour le courant parallale Au =Tit Ab=Th=t circulation contre court ‘Civelation courant paraltle Exemple T= 200°C T2= 120°C T= 50°C = 100°C Contre courant pur At, = Ty = = 100°C DTLM=84°C At =T2- t= 70°C Courants paralléles At = Tit = 150°C DTLM =64.5 °C At=T2-t=20°C Les surfaces sont dans le rapport inverse des DTLM , soit WNT ECHANGEURS DE CHALEUR Les calculs montrent que le contre courant pur est plus avantageux car pour un transfert de chaleur donné caractérisé par la connaissance des quatre températures terminales, conduit a la DTLM la plus grande, cad, a la surface d’échange la plus faible. 2.3 Coefficient de transfert global U Pour un élément de tube de longueur dL, le flux de chaleur correspondant dQ s’écoulera en rencontrant cing résistances. Voir figure ci-dessous. ‘ima Sener casement “asrfacs dererence ‘a. VA.8. ~ Momancen au ween 1 x al é al’ a R, =— : Résistance dans le fluide a extérieur du tube, égale 4 inverse du coefficient du film externe. t Ra : Résistance due au film d’encrassement déposé sur l’extérieur du tube. Ry: Résistance due a la paroi métallique du tube (cette résistance peut étre négligé dans les calculs) Ry : Résistance due au film d’encrassement déposé a l’intérieur du tube L 4 «dn 3 17% “ és a1 a R, =— : Résistance dans le fluide a Pintérieur du tube, égale a l'inverse du coefficient de film interne. Comme ces résistance s'exprime en : h.m?."C/Keal, il est nécessaire de rapporter tous ces termes a la ‘méme surface. On convient de choisir, en référence, la surface extérieur du tube, ce qui améne a corriger les résistances intérieures Ry: et R; en les multipliant par le rapport DO/di des diamatres extérieur et intérieur du tube, Ces résistances corrigées s’écriront :CHANG 1RS DE CHALEUR et Dans ces conditions, la résistance globale au transfert, égale a la somme des quatre résistances précédentes, prendra la forme 1 1 I R=—tR, + Ry toa h h, U, U, est le coefficient de transfert sale relatif I’élément de tube dL.. Lorsque cette élément est neuf, les résistances Ry et Rog sont nulles et on définit alors un coefficient de transfert propre Up, tel que 1 +h La détermination des coefficients de transfert locaux Us et Up nécessite I’estimation des coefficients de film hi et hO ainsi que des résistances Rai et Rw. 2.4 Coefficient du film interne hy: L definition et le calcul du coefficient de film en convection forcé a lintérieur d’un tube ont été présenté auparavant dans le chapitre d’introduction au transfert de chaleur. L’expression générale est donnée par la relation due a Sieder et Tate Nu aRe” rrp # L Ma Est représenté sous les formes pratiques suivantes en fonction du nombre de Reynolds d,G_pyd, a Re avec G = p.v, est appelé vitesse massique, de dimension (MT''L). Rappelons que le - ois A . terme correctif_» = (“£)""*, est introduit pour tenir compte des effets de chauffage ou de refroidissement uh sur la distribution des vitesses dans une section, la figure ci-dessous -43- Du Law 1505/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR Sper e148 std een char tg i ge ia En regime laminaire : Re < 2100 1 tp ons jy=l se{Re a) = Nu. vee) L A En régime turbulent Re > 10000 ya jy = 0.027(Re)"* = Nu. m4) Ces deux fonctions du nombre de Reynolds font I’objet de la représentation graphique de la figure v.1.20 dans |’annexe oit sont interpolées empiriquement les courbes relatives au régime transitoire (2100 < Re < 10000). Dans cette zone de valeurs de Re, la fonction jy n’est pas définie explicitement, ce qui est particuliérement génant pour la programmation sur calculateur électronique. Cet abaque ne doit étre utilisé que pour les tubes lisses d’échangeurs dans lesquels circulent des liquides organiques, des solutions aqueuses ou des gaz. Les tubes I.P.S. plus rugueux donnent des coefficients de transfert plus élevés pour une méme valeur du nombre de Reynolds iCHANGEURS DE CHALEUR 2.5 calcul du coefficient de film externe hy Quelle que soit la géométrie de l’enceinte autour du tube, tous les auteurs et expérimentateurs sont accord pour présenter Iexpression du coefficient de film externe sous une forme analogue a celle de I’ équation ci-dessus pour Re > 10000 . la difficulté réside dans le fait qu’il faut déterminer un débit massique moyen ainsi qu'un terme se substituant au diamétre et appelé : diamétre équivalent. L’équivalence du diameétre est résolue en remarquant que, dans un cercle, on peut definir le diamétre de la maniere suivante ad a4 4 surface ad porimetre Dans le cas de transfert de chaleur, le dit umétre équivalent d. sera égale a de = 4. (section moyenne de passage autour d’un tube / périmetre du tube) 2.6 Echangeur double tube La section de passage entre les deux tubes concentriques est un anneau dont le diamétre équivalent est (p'-a,) ad, D, -d, a La vitesse massique G, est constante tout le long du tube et s’écrit . 4M Ces valeurs d, et G, permettent utilisation directe de la formule donnant J, pour le calcul du coefficient du film extérieur h, en régime turbulent. -45- (Du Law 1505/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR 2.7 Echangeur faisceau et calandre L’écoulement dans la calandre s’effectue selon la disposition des chicanes, et on peut distinguer deux types de courants ~ Un courant principal qui évolue, tantét normalement au faisceau entre les chicanes, tantat parallélement au faisceau a l’aplomb des chicanes - De nombreux courants secondaires de fuite, due aux tolérance de constructions entre chicanes et calandres, entre tubes et chicanes et surtout entre faisceau et calandre Cependant, compte tenu de I’effort de normalisation réalisée dans la construction de ces appareils, il a 8 possible d’établir des corrélations convenables permettant d’utiliser un forme d’équation analogue a la formule déterminant Jy pour un régime turbulent Kern définit un seul débit moyen pour ensemble de l'appareil et a recours au diametre équivalent. Le diamétre équivalent est donné par ECHANGEURS DE CHALEUR Pas carré Pas triangulaire Constatant que pour des chicanes normalisée dont la hauteur du segment libre représente 25% du diamétre intérieur de la calandre, les vitesses massiques G. et Gu sont du méme ordre, Kern utilise la vitesse transversale en association avec le diametre équivalent D, dont la formule suivante qui n’est valable qu’en régime turbulent. AD, Et reprenant la fonction Jy 2-(See)(E) Ceite fonction fait l'objet de la figure v.1.26 donnée en annexe, Oii la valeur du nombre de Reynolds modifié a été extrapolé jusqu’au régime laminaire. 2.8 Calcul de la vitesse massique transversale : Ge La vitesse massique transversale est calculée pour Maire de passage maximale + M a, Soit B, l'espacement des chicanes, p, et De le diamétre intérieure de la calandre. L’aire de passage entre deux chicanes varie selon l’arrangement des tubes Le tableau V.1.6 donne les valeurs de ax pour diverses dispositions. Du Law 1503/2006 LAP-CU FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR somata ne ova eve Distance inmate de pate 204 20a) ig VA.27. — Alm gauge wannvara ene de 2.9 Température calorique Les équations précédentes permettent le calcule du coefficient de films locaux ho et hio pour un élément d’échange de longueur dL, ainsi que l’estimation du coefficient de transfert de chaleur propre. 1 1 Uk Qui demeure une fonetion des températures T et t des deux fluides circulant dans I’élément de longueur dL, Comme T ett varient, le coefficient de transfert U variera lui méme tout le long de la surface d’échange. Le probleme consiste done a définir pour les fluides des températures moyennes Tet te, appelées températures caloriques, telles que le coefficient de transfert Up calculé pour ces températures puissent Gtre considéré comme un coefficient moyen, it Flt) 1. =1,+F(T,-1,) eur Fe est tiré de la figure v.1.28 bu Lau 151032006, ze) pus ECHANGEURS DE CHALEUR og loa Goz ope 066 oO; az Os Os «6 838 Atte [Aton 2.10 Température du tube t, L arésistance due a la paroi du tube étant négligeable, cela signifie que la température est la méme sur les parois intérieure et extérieure. Le calcul de cette température est nécessaire pour estimer le terme correctif’ H cOté tubes, et , cdté calandre. Drou: “Tig thy 2.11 Résistances d’encrassement Le coefficient de transfert Up permet de définir une surface Ay dite propre telle que Cette surface est convenable pour un échangeur neuf qui doit transférer la quantité de chaleur Q. Mais aprés un certain temps d'utilisation, il se produit des dép6ts a l'intérieure et a l’extérieure des tubes et que ces dépéts constituent des résistances Ry et Rso au transfert de chaleur, de sorte que le coefficient global U, diminue, Dans ces conditions, la surface Ap devient trés rapidement insuffisantes pour assurer Téchange Q. Il est donc indispensable de calculer la surface de l'appareil pour la valeur minimale admissible du coefficient de transfert quand l’échangeur est sale. En pratique un appareil tubulaire doit fonetionner pendant une année sans nettoyage, c’est pour cela que les valeurs ds résistances Ry et Rso des film aprés un an de service ont été établies empiriquement, grace a I’expérience industrielle des utilisateurs en fonction de la nature des fluides utilisés. Voir tableau v.1.7 -49- SKIKDA— FORMA: Du LL an 1503/2006 14 /ON INDI ECHANGEURS. YE CHALEUR vasie va RESISTANCES D'ENCRASSEMENT : 10 Ry (Re on h.m?,°C/kcal) Température (°C) .. —100 | 100 — 160 180 — 200 200 van on) «| £08 losasa] >12 | ta | <0 [osnsa] >12 | 1 wewetelalelelefelelelel wl ele wi ltl tpela la fale |e} at ale tt —l eaux _— TENPERMTURE DU FUUDEGHALD vito 1e_ a0 — 108 TEERATURE BE YAU rinse 06 Sinton 9 8 VEE = ETA Zim | >taw | t is a oe ' 1 ; : Gidea : i sof ot Para 2 ° 3 3 -50- Du Lt aw 1503 2006 LAP-CU SKIKDA FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR TABLEAU V.1:7 (suite) PRODUITS PETROLIERS DISTILLATIONS ATMOSPHERIGUES ET SOUS VIDE TRAITEMENT DES HUILES. eo wee ste : sears Sie a Be gia we was ; Resieu Sous wide Hite ‘rattinge Pec 2 Bae + eae om : COEFFICIENTS DE TRANSFERT SALE US” aa si i i irc ert Becse ooe #2 | 8:8 Hrocabure lsd Harare lode 1B. iB: 3 Heceeean ea Resco cee : fees Soe {gs Be #8 | #8 Cains we ‘| 7g te Narocarbures meyers 250-610 50: 125 iS mB 38 & 2.8 | gig das a BB | 8g | exotbect scomire 2g | moe iaotmrr zi 32 | BB | asic | BS certs ve eS Be a 2B | BB oe 26-250 5. 50 BB) bs 2:8 ie Cos yaleus de Us -omprernent pendent 8 “0.38 Kglem= = AP ©) Harocupures Moor Hidrecerbureslourdr ne rsisance ance globe ¢ecrasaman R= 0.0908 Rm? Chea 0 Teiem’ ‘sctuone,éthanok, MEK) Oe oe {oPo Titrosine, gasol chau. he's absorption. brut "ePo (onto Hoid hues fuols-ols, best au, Beant Bolte Du Law 151052006 L4P-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE 1003 he. #3.°F/BTU, eteores- lars. :CHANG 1RS DE CHALEUR Dans les calculs des échangeurs on évaluera a l'aide de ces tables la résistance totale a l’encrassement d, R= Rot RS d, Et on alors le coefficient de transfert sale Tel que o U,F(DILM) Inversement pour un appareil de surface donnée As, on calculera Up et Us et on vérifiera que -u Correspond bien aux valeurs standard des tables pour les fluides considérés. Remarque : la valeur du coefficient d’encrassement R, dépend non seulement de la nature du fluide mais également de sa température, de son origine et de sa vitesse de circulation, L’accroissement de la température et la diminution de la vitesse augmentent R, pour les produits pétroliers léger et l'eau ; par contre pour les produits lourds et les huiles les basses températures risquent de provoquer des dépats de paratffines. L’expérience industrielle a permis d’établir des valeurs moyennes des coefficients de transfert sal U, en fonction de la nature du fluide en circulation et de leur role en chauffage ou refroidissement. Le tableau v.18 présente quelques valeurs usuelles pour une estimation rapide de U, 3. Etude des pertes de charge Les deux fluides qui traversent l'appareil s’écoulent sous I'effet d’un potentiel mesuré par la différentielle de pression AP entre I’entrée et la sortie et que l'on appelle perte de charge La valeur de cette perte de charge est fonction de la vitesse de circulation des fluides et de leurs caractéristiques physiques : densité et viscosité, ainsi que la géométrie de I’ appareil 3.1 Perte de charge 4 'intérieur des tubes L’étude fondamentale de I” écoulement des fluides a permis d’établir la formule connue sous le nom ’équation de Fanning, valable en régime isotherme pour une longueur L de tuyauterie de diamétre uniformed, {GL dp AP. Avec f: coefficient de friction, sans dimension, fonction du nombre de Reynolds ~52- Du Law 1505/2006 LAP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR G : vitesse massique = up 1p: masse volumique moyenne du fluide mesurée a la température calorique AP : perte de charge La valeur du coefficient de suivantes n f en fonction du nombre de Reynolds est donnée par les expressions Régime laminaire : (Re<2100) ee Re Régime turbulent : (Re>2100) Tube lisse d’échangeur S = 0.00280+0.250Re°* Tube rugueux IPS f = 0.0070+0.528Re"* Dans la pratique, on utilisera l'abaque établi par la TEMA. Et reproduit a la figure v.1.20 qui donne des. valeurs de f trés voisines de celles obtenues par les équations ci-dessus Pour tenir compte de la non-isothermicité de I écoulement qui provoque les mémes deviations qu’en transfert de chaleur, Sieder et Tate proposent de corriger I’équation isotherme donnant AP en introduisant le facteur g dans le dénominateur 1G. dp, AP en régime laminaire ' En régime turbulent, 3.1.1 Echangeur double tube Les tubes utilisés pour la construction de ces appareils sont rugueux (A.P.1.SL). On emploiera done en régime turbulent ’équation donnant f pour un tube rugueux I.P.S, ou bien la figure v.1.20. La longueur L. {prendre en considération pour le tube intérieur correspond 4 la longueur développée des n épingles montées en série, soit 2nl On néglige dans ce cas, la perte de charge due aux changements de direction 3.1.2 Echangeurs 4 faisceau Les tubes du faisceau sont lisses. Appelons m le nombre de passes, coté tubes, | la longueur des tubes, Ny le nombre total de tubes du faisceau et M le débit massique du fluide Dans chaque passe, la vitesse massique et le nombre de Reynolds sont définis par 4 Mn, Gra ad N, dG, Re= SMe H Et la distance totale parcourue par le fluide a |’intérieur des tubes est Du Law 1503/2006 LAP-CU FORMATION INDUSTRIE :CHANG 1RS DE CHALEUR Lend Les valeurs portées par I’équation donnant AP a l’intérieur des tubes permettent le calcul de celle-ci ; mais il est nécessaire d’ajouter a cette valeur les pertes de charge dues aux circulations du fluide dans les boites de distribution de retour. On a Phabitude d’exprimer ces pertes de charge additionnelles en termes ( u/2g) qui représente une hauteur de liquide. Pour convertir ces termes en pression il suftit de les multiplier par la masse volumique p du fluide {p= 2 2p Dans le cas dun faisceau d’échangeur, Kern propose de compter quatre termes (u2/2g) par passe. La perte de charge totale rencontrée parle fluide & l'intérieur des tubes s’écrira done LGnd 4G? d.pd, 2p AR = Soit (fh 2) pe \dd, On peut dire encore que la perte de charge secondaire est équivalente a une longueur droite de tuyauterie égale 4 2((di/f) par passe. 3.2 Perte de charge a l'extérieur des tubes 3.2.1 Echangeur double- tube ‘Comme en transfert de chaleur, on définit pour I’anneau un diamétre équivalent de” x (02-4) cliondepassage _ 4 40! ‘perimetredetravail aD, +d,) Cette équivalence permet alors de calculer le nombre de Reynolds R’. que l'on utilisera pour lire le facteur de friction f, sur la fig.v. 1.26. Les pertes de charges secondaires, dues aux orifices d’entrée et de sortie ainsi qu’aux connexions entre tubes, sont estimées égales a un terme (u°/2g) par épingle. Si n est le nombre d’épingles de l'appareil, la perte de charge totale dans la section annulaire sera donnée par d'e=4, Di-d, fl (1) 44, (a) Les facteurs caractérisant I’écoulement dans la calandre sont trés nombreux : le courant principal du fluide s’écoule tantét perpendiculairement au faisceau, tant6t parallélement, au travers d'une section de passage constamment variable. Les tolérances de construction introduisent, en outre, des courants secondaires de fuite qui ont d’autant plus d’importance que le diamétre de la calandre est petit. A l'usage, ces courants secondaires peuvent se développer ou se réduire selon qu'il y a érosion ou colmatage des jeux entre les divers éléments ~54- (Du Law 1505/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE Ker simplifie le probléme en ne prenant en consideration que les échangeurs industriels pour lesquels 1a hauteur du segment libre de la chicane h est égale au quart du diamétre intérieur de la calandre. Dans ces conditions, les vitesses massiques Ga et Gy sont assez voisines et peuvent étre confondues. On utilise equation la plus simple Go=Milag,, puis on calcule le nombre de Reynolds en utilisant le diametre équivalent Rea =(De.Ger Va Le coefficient de friction fest donné en fonction de Re a la fig v. 1.26 et la distance parcourue par le fluide est égale a (N, + 1)De La perte de charge est calculée par I’équation de Fanning modifiée _ SG DD. edd, 4. Méthode de calcul Nous nous proposons maintenant d’établir le programme de calcul d'un appareil devant assurer un transfert de chaleur donné, c'est-8-dire d'Scrire la suite logique des Equations & appliquer pour estimer la surface et la perte de charge de appareil. Toutes les formules présentées précédemment sont traduites dans leur forme «application en fonction des unitées choisies dans les systémes MKH et anglo-saxon, et groupées dans des fouilles de calcul relatives & chaque type d appareil. UNITES PRATIQUES SYSTEME (MKH, keal, °C) SYSTEME (lb, hr, f, BTU, °F) ain) | Diamatre des tubes det D m or ft Longueur des tubes. . 1 nm 1 | ft Pas des tubes Pr m 1: ft Débit ..... ees Met m kgjh Ibjhe Vitesse massique G=up kg/hm? lb/hr. Masse volumique | kalms = 62,43 (sp. gr.) tbytt? Viscosité . | w= 36 w(cPo) | k/h.m w= 2424" (Po) | Ib/bett Chaleur spécifique couc kcal kg.o couc BTU/Ib.oF ~55- Du 11 aw 1503/2006 LIP-CU SKIKDA — FORMATION INDUSTRIE ECHANGEURS DE CHALEUR ff ECHANGEURS DE CHALEUR UNITES PRATIQUES (suite) Enthalpie Heth eal /kg Heth BTU/Ib Conductivité ‘thermique > keal/h.m.o¢ a BTU jhe. tho Costficiont de film Ou de transfert hou eal /him2.oC hetu BTU /hr-2.°F Résistance R hum?.2C /kcal R br.tt2.9F BTU | AP *(pst) Porte de charge AP 10-4AP* kg/cm? ap — APCS) | to jin2, (psi 110 de chargé ° 9) = (psi) Equivalence | ‘masso-torce a—1.271.t08 | min 9 ~ 417.108 fubeabe DONNEES DE L'ECHANGE FLUIDE 1 (CHAUD) FLUIDE 2 (FROID) Débit . M Mw Température entr ui ty Température sortie . . Te Toutes les caractéristiques du fluide 2 sont différenciées de cel du fluide 1 par le signe “ prime”. % 1, Calcul d'un échangeur double-tube 1. Bilan thermique Q = M (hy —h,) = M’ (ha — hi) hy = hy + Q/M' > ty 2. Calcul de ta (DTLM) Tt) = Ay (2h) = Ot (DTLM) = Choix des diamétres d et D des deux tubes concentriques 4. Choix des fluides dans le tube intérieur et dans I'anneau 5. Calcul du coefficient de transfert global propre U, a) Cas général : calcul de Uy & chaque extrémité : U, pour (Ty, tz) et Uz pour (Tats) b) Fluide visqueux : calcul de Uy aux températures caloriques Te et te définies par Ke et Fe de la figure V.1.28 Tea Tat Fe (Te) & 1 + Fe (te th) c) Si: DTLM < 30°C, (T, —T2) < 60°C et (tz —ty) < 60°C, calcul de Uy aux températures calorique définies par Fe = 0.5 Te= 05 (Ty + Ta) te = 05 (ty +t) oie CU CHANG JKS DE CHALEUR TUBE Section : a = = af + ai M Ga Vitesse massique Caractéristiques du fluide 1&7; et Tz ou Te : od, het Nombre de Reynolds aux extrémités ou & Te no = &St 2." (fig. V.1.20) ANNEAU Section : Fie vind Diamatre équivalont : de na Vitesse massique : Ga | Caractéristiques du fluide 2 at, ot tz ou te atu! Nombre de Reynolds aux extrémités ou te ~) * a3" (ig. va.20) Détermination de ws a te Be = (ulay* tw = (H).20 avec U; et Uz, calcul de : a 1 v = (2) wo = (Fp) ora _~ ou directement Up = | Détermination de ui a te = Bam (uf) Uz Aty — Uy Ate Ay” 23 log (U; At JU, Ata) Ux toripératures calorique ihe + he 6. Estimation des résistances de salissement (tableau V.1.7) : R a, *) athe Rats + Pe 8 Du LL au 15/03/2006 [AP-CUSKIKDA FORMATION INDUSTRIE

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