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S PRINCIPALES THEORIES DE VAPPRENTISSAGE behaviourisme te théorie attribue un rdle déterminant, dans acquisition du langage, urs externes, On y retrouve deux principes classiques : hypo. empiriste selon laquelle la connaissance nait de l'expérience, a son ar considérée comme un ensemble d’informations externes au sujet, et thése associationniste selon laquelle la connaissance coincide avec sations, ce qui fait que l'acquisition d’un savoir ou d’un compor- it est le résultat d’un processus linéaire et continu d’assimilation de de ces hypotheses et de la théorie du conditionnement de Pavlov, affirme que l’apprentissage a comme fonction le renforcement liens associatifs entre les éléments d’une situation donnée et les élé- nts d’une réponse selon le schéma classique S (stimulus) ~ R (réponse). processus d’apprentissage dune langue s’explique done par la formation | @habitudes / comportements A travers association « stimuli-réponses ». Gelles-ci donnent lieu & une appréciation positive ou négative qui se traduit en récompense ou punition, d’oa que les bonnes réponses seront renforcées et les autres refusées. Le renforcement serta augmenter le lien §-Ret Aen permettre la généralisation dans des situations nouvelles. 2. Linnéisme / rationalisme : < Appelée « innéisme » car elle postule, chez Vindividu, eae dun systéme «inné » d’acquisition du langage (le eee anguage ‘Acquisition Device de Chomsky), cette théorie atv bas seins internes un réle déterminant dena le seeaeprasnens 33h angne eps dont la rapidité d’acquisition par les f " la meilleure démonstration. é icatif, I’ is est congu comme un processus Selon ce mode explioal PP Jan legal le role du contexte social oo 8 Pectivation, de ces potentialités, A Vintérieur de ce courant ee Krashen aura une importenee particule reer la aides tique des langues du fait de opposition aw i introduit entre app! sage et acquisition (ef. page 34) + ‘taltisme me : a He staltistes (« gestalt » en allemand signifie « forme globale »), ao reece les objets de maniére globale, les différentes composantes 8 de Pimage étant pergues au méme moment: = ee Par rapport au behaviourisme, il y a done un ve tive, car ce qui prime, c’est la « totalité » qui ‘doane ont de pe plutat que la succession d’éléments qui constitue | re du sens TBE. aux A ae. ‘ensemb| Partigg La « compréhension soudaine » (insight) de la « totaligg le, LPélément novateur de cette théorie. HE > constitue 4. Le constructivisme de Piaget Comme les innéistes, Piaget donne beaucoup d’importan, internes et au substrat biologique, mais il considére que le dan tun, est d’ordre purement fonctionnel et cognitif dans le sens spose travers les échanges avec l'environnement, la « construction eit ligence humaine. L’hypothése constructiviste considire que [ t sage s"organise selon un double processus d’assimilation/accomm ey connaissance n’implique pas la transformation des données externes nj de la structure interne, pour Piaget, au moment de Papprentissage,ilya transformation a la fois de la structure et des données acquises. Pendant Yactivité on ne passe pas directement dun état d’ignorance un autre de compétence, mais plutét par différents états de compétence ‘transitoire selon les stratégies d’apprentissage mises en jeu parle sujet. A partir de structures déja construites (schémas cognitifs) le sujet aay a de nouvelles formes et, en cas de dissonance entre le schéma pret a |e nouvel objet, le sujet accommode ses représentations de manne ” atteindre un état d’équilibre provisoire. mae ‘ Comme il n’y a pas de « bonne forme » ni de modéle & imiter, d tissage semble procéder par tentatives ; si pour les behavioristes ly 1 i 5. Le socio-cognitivisme de Vygotsky méne socio-cognitif basé sur l’interaction constante entre un 0} environnement physique et historico-social dans Jequel il vit. Le langage humain aurait deux racines, l'une de type « intelle Lautre exclusivement « vocale ». Vygotsky montre que, pendant s mire année de vie, l’enfant construit des « schémas représental interaction avec l'environnement physique, et des « schémas co tifs », par interaction avec l'environnement social. Le résultat de e ces deux axes serait done le langage, qui a travers une intérioris essive deviendrait pensée. ce cadre « le processus d’assimilation d’une langue étr ) traits qui différent profondément de ceux qui se m 's de l’assimilation de la langue maternelle, Des développ it selon des voies différentes, dans des conditions aboutir A des résultats parfaitement identiques. EI imilation de reels de lalangue maternele et | de pit commune ils | essus extré a che le pr original de qui ne répéte aucun des préc \ jouvelle variante au s n de ce proces 1 processus 6. Limteraction de tutelle de Bruner STinspirant de Piaget, dont il retient Vidée d esr en ee es A ce ila «fraction de te pnipeoaiieelge jscunsions aur Ia résolution de probléme oul acquiston du sevice eeoeent online ver hypothie que eelni qui apprend et sod tat Babes ese, compe dn, conta cel, oul gem dive Pimiter- Mair Tintervention un taeur ono ra Te apart au eptvald erred tes ete oe essus d’étayage qui rend le noviee capable de résoudre un problime, de mener a bien une tche ou d’atteindre un but qui auraient été, sans cette assistance, au-dela de ses possibilités. Ce soutien consiste eseentiellement pour P'adulte & “prendre en mains” ceux de ements de la tiche ant ‘éxcident initialement les eapacités du débutant, lui permettant ainsi de concentrer ses efforts sur les seuils éléments qui demeurent dans son domaine de compétence et de les mener i terme” ». 7. Les intelligences multiples de Gardner En opposition a I'idée d’intelligence congue comme une faeulté Snidve de espace a la potential propres a l'espéce' >. Il s’ensuit que les capacités d’élaborer les informa tions développées par les étres humains pour résoudre des problémes sont différentes et que I’on peut parler d’imtelligences si ces ‘capacités sont au moins yalorisées dans une ‘culture ou communauté, Gardner identifie huit formes d'intelligences = * Vintelligence langage, écrit et p' (qui permet ap? bien éerire, celle + Vintelligence Jogico-mathématique : lige a la ‘etrouver parmi les chifires ¢ les abstractions, ¢"est celle ‘et la confrontation & evaluation dobjets et de concept qui permet de formuler des hnypothises sur Ia bate d'indicesi 95 » Pintelligence epatile : est lt capacité de eréer des images of “ec représentations spatisles dans s2 ate ; elle concerne la percep. tion du monde visuel- « Vinteligence musicale : c'est la faculté de pereevoir et de produi- sage la musique. Ee obtoie Tintelig™ linguistique (reconnai- de sons, intonations-..)> ~ Vintelligence kinesthésique : est celle qui permet le contrle des mouvements du corps. Analogue 4 Vintelligence spatiale, et Ta capacité de résoudre des problemes de construire des objets ‘en utilisant son corps: ' Vintelligenice’intrapersonmelle : ¢lle Fo Vévaluer ses sentiments, $5 besoins, inéa et de les expo ter pour atteindre les objectifs personnels. Pintelligence interpersonnelle : él POET «niiments et es étata dane @’antrai- O8 Tu fen personnes >, pour bien travailles a¥d celles, mai ‘manipuler. « Tintelligence naturaliste : est Tarinés présentes dans In nature, Ipjeta, de comprendre des systemes naturels ou de (qués par les humains. . Gardner postule aussi lexistence dune neuvieme intelligence appelle « existentielle >» ‘celle qui nous permet de ‘refléchir su er SPs de notre existence, de nous iter Et ile sens 36 et ta mort. Elle privilégie le raisonnement par abstract ‘a he eet | emcoptueen universelles, mais du {0 de ne P: se Ne Ga vertesn, Gardaor ne Ve pa# EOS incluse ddes intelligences. sance et production ae Fens 5:1, Penste ot Lenser, Paris, La Disputes : : sting plus ow

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