You are on page 1of 223
INTERCAIAIRE 6 STRUCTURES EN BETON LE BETON. BETON ARME SOMMAIRES eouRon 10 nv 12 13 4 15 7 18 19 20 21 22 TOME 1 TABLES CONCEPTION DES CONSTRUCTIONS VOIRIE ET RESEAUX DIVERS FONDATIONS ‘SOUTENEMENTS. MAGONNERIES: ‘STRUCTURES EN BETON TOME 2 ‘STRUCTURES EN BOIS ‘STRUCTURES METALLIQUES FAGADES LEGERES MENUISERIE ~ MIROITERIE ‘COUVERTURES BARDAGES TOME 3 TOITURES ISOLATION THERMIQUE ET PHONIQUE ‘CLOISONS - ENDUITS - PLAFONDS REVETEMENTS DE MURS ET DE SOLS PLOMBERIE - GAZ FUMISTERIE VENTILATION - CLIMATISATION ~ THERMIQUE INSTALLATIONS ELECTRIQUES TRANSPORTS MECANIQUES HYGIENE ET SECURITE SUR LES CHANTIERS. {TABLE DES MATIERES GENERALE Doublages extérieurs de parois en béton ‘banché Magonneries de pierre Coix de la pierre Mise en cuvre RESISTANCE MECANIQUE DES MURS EN MAGONNERIE, Régles de caleuls statistiques Contraintes admissibles dans les parois porteuses Verification des contraintes dans la magonnerie INTERCALAIRE 6 ‘LE BETON Composition et mise en eurre Méthode simpliige de composition Dispositions pour un bétonnage correct Choix ée Touvrabilitt Bétons & caractéres normalisés (BCN) Dosage minimal en ciment ‘Acheminement et mise en place du béton Vibration du béton ation et classification des ciments ‘Normalisation des ciments ‘Constituants des ciments ‘ciments courants Caractérstiques physico-chimiques donnant few ‘un marquage particulier ‘Autres types de ciments Choix des ciments en fonction du type ouvrage et du type de béton Désignation et classification des adjuvants et produits de cure Définitions PPrincipales normes sur les adjuvants et produits de cure ~ Conformité aux normes = Marquage CE ‘Ceractéristiques des bétons modifiés ‘par les adjuvants Les différents adjuvants Précautions d’emploi Exemples d'utilisation dPadjuvants associés iments et bétons en milieu agressif Mécanismes d'action des milieux agressifs | Niveaux de protection et classes agressivité Conditions de réalisation d'un béton en milieu agressif Prévention de Paleali-réaction Pathologie Mécanismes des réactions Recommandations pratiques 5.20.1 4 5.20.1 m STRUCTURES EN BETON Bétonnage par temps chaud Proprigtés physiques Eflets de Penvironnement climatique fies de la chaleur sur le béton frais ‘Recommandations Bétonnage par temps froid ‘Température du béton frais Galivité du béton CChoix des matériaux pour la composition «du béton, Réchauffage des constituants et du béton Protection du béton en place Délais de décoffrage Récapitulatif des précautions & prendre Opération de cure But de la cure Meéthodes de cure Durée de la cure BETON ARME Caractéristiques des bétons dits classiques Caractérstiques selon les régles BAEL 91 revisées 99 CCaractérstiques selon les régles CCBA 68 (ancien réglement) Ragles BAEL applicables au ferraillage Enrobage Espacement des armatures Anerage Recouvrement ‘Armatutes de couture 2a 621b | Dispositions structurelles de ferraillage Poussées au vide Ouvrages particuliers | Position des reprises de bétonnage Quyrages en porte-i-aux Equilibre staigue Déformations Résistance des sections ~ Ferraillage Consoles courtes Cas des volées d’escalier préfubriquées Cas de Pappui des nervures & redents Exigences diverses Précautions & prendre one Appuis des poutres cevsse ‘Appui des pouttes sur un potest ‘0 sur un voile peu épais ‘Armatures longimadinals inféri des poutres sur appui oad Mise en place des armatures... Fixation des armatures entre elles CCalage des armatures ate BETON PRECONTRAINT Plancher a dalles alvgolées ‘Définition du plancher & dallesalvéolées WISE YOUR N+ 20 oat 62g 62h 6u.a 621.1b 62. ori 6211 euat 62120 TABLE DES MaribRS GENERALE Conditions d'emploi ETON BANCHE Conception et cata ——— Dispositions parasismiques Différents types de murs evens 628d 8 Continsté des dels elecées Conditions ¢ exposition au flsque de Résistance au feu pénétration de l'eau de pluie dans le mur ogi des murs Plancher a prédalles : dispositions Typologi construcives fabrieation 621.2. | Mure en zone non sismique: ferailage Prada de plaques planes ot d'paiscur ot ealeal sow 6234 b constante Dispositions minimais de frcliage CCaratrisiques des prédales Susttcation dela esstance Disposition des armatures Ep Mar ozone smi; fratage a omen et calcul, eevee 6:23.16 Plancher a prédalles : mise en euvre - Terminologie ‘Transmissions des charges aux appuis .... 621.2 ¢ | Dispositions minimales de feraloge or Jaslieation dele testance ‘Transmission des charges aux appuis ] TRAVAUX DE CUVELAGE PANNEAUX PREFABRIQUES LOURDS Généralités 6tAla ‘Teemlnologe Joi oo vennnnnmne 6021 8 | Techniques de ewelage Joints verticaux aaa aes lage Dispostions au coisemeat des joints Conception et cael du gros @UME vonans 62D | Joints singliers Défntons des ations ‘Btanchéité au pourtour des dormants de Principales vérifcations mentiseresfneorports la prfabrcation Dispostions consuctves minimales Liaisons: becoeeseneene os 621d Exécution du gros euvre . 6241 6 isons ooatinuss Caractesiques mininales da béion Liaisons ponctuees bétoandes Moen cure Linisons ponctusles broches | Lnions entre structure rxtanteetretours isisons ponetueles bouloanes Tolnts Lisions ponetuslessoudees Points singers Coir et espacerent des isons | ‘Cuvelage par revétement Ferrailage ~ Chanage - Manutention ... 6221 ¢ | dimpernéebifsation ead Armatues |. Pringpaux proces Chainages | Conditions valuation des prootdts Manutention des panneaux préfabiqués Niet ppieation despots Fabrication et mise en euvre ae RIA heb aetoeteiet Fabsation des panera Cinelage avee revttement tanchéltt 624.1 € Mise en eve des penser Priepes de conception Tolerances Phacage des tava etrelevls conradcoires Caracisiques du gros uve pour civege anne de pags pe avec reveloment anche on nerves. venous 6204 € | Typos et mise en euvre des revetements Defisiton étanchits uisables et protections Dispositions constroctives minimaes proses Conons de norcondensation dans impartinentage des revétements eo PVCP Teale du mr Réseau of canlotions Panneau de type sandwich @ yoile extérieur Ivement dita ont CuarEs _ Défntion Dispositions consructivesminimales Défiition et mise en euvre . 6262.8 Deéfntins Panera de pe snich 8 vol Epaisseur minimale des chaes tadionnelles& solidares =. ww 6024 g | base de lant fydrauique Defiion Joints de fracionnemect des chepes Dispositions conttructves minimaes Tncorprstions dan es chapes Prescriptions de fabrication | Delis de mie en service e st Ascun Ne 29 ‘uss varas © otours wove -akxns 2008 TABLE DES MATIERES GENERALE Spécifications liges & la réalisation de planchers chauffants Planchers chauffants & eau chaude utisant des tubes en matériaux de synthése noyés dans Ie béton Planchers chauffants par cdbles électriques enrobés dans le béton CChauffage par plancher rayonnent électrique al Ce SECOND CEUVRE INTERCALAIRE 7 STRUCTURES EN BOIS CHARPENTE BOIS Eurocode 5 : calcul des ouvrages en bois, Introduction de I"Eurocode 5 Bases de conception et de caleul Matériaux Etats limites de service Brats limites ultimes Assemblages Dispositions constructives et contréle Annexes de l'Eurocode 5 DAN-Eurocode 5, chapitre 6 : concept des assemblages bois en double cisaillement es de dimensionnement Formules de dimensionnement, Dispositions géométriques Nombre effcace et rupture de bloc Glissement dassemblage Traction transversale ‘BOIS DE CHARPENTE Caractéristiques physiques et mécaniques Caractéristques physiques Caractéristiques mécaniques Fiuage lassement des bois hoix ou classe ‘Bvolution du classement visuel en France Ceitéres de classement visuel Gontraintes admissbles et modules d’élasicté Evolution des eriteres de classement ot des performances mécaniques Limits élastiques conventionnelles Exposition aux risques biologiques 626.2 b 7318 731» 73118 731.1 b 7311 € (CHARPENTE TRADITIONNELLE Eléments de charpente Descipif des elements de charpente Sections types des éléents de charpente en Distribution des efforts Chevrans Pannes Fermes ‘Flambement Longueurs de fambement Blancement Coefficient de flambement Calcul des déformations Glissement des assemblages Fluage Flches edmissibles Assemblage ~ Ancrage ‘Assemblage ‘Anorage LaMELLE-COLLE Définitions et earactéristiques mécaniques Descriptif' du matériau Caractéristiques mécaniques Fabrication Caleuls des éléments de charpente Notes de caleuls Flambement ~ Déversement ‘Assemblages ~ Ancrages Fléches et contreflgches Traction transversale Autocintrage des arcs Poutres au vent et de rigidité Ragle générale de conception Principawx types de poutres au vent aiid 7311e 731 t TLL g . TLL h 311i 7311 j 7311 k 7313. FERMI Description ~ Typologie Deseripton Typologie Dispositions constructives Dispositions d’ensemble Dispositions particulieres Dimensionnement Hypotheses de caleul Méthode de calcul Critéres de dimensionnement Poutres en I avec ime en bois Description 7313 b T3136 (CHARPENTE LEGERE 7314 a ‘STRUCTURES EN BETON REFERENCES ET CONSEILS PRELIMINAIRES Les premiéres structures en ciment armé semblent avoir été réalisées par les jardiniers du chateau de Versailles, vers le miliew du sicle dernier, pour Ia confection de bacs & plantes destinés a TOrangerie. Un brevet est déposé par Joseph Monier en 1877; mais c'est Frangois Hennebique Qui met vraiment au point un matériau « synthétique » nouveau, le béton armé, composé de mortier, de fers ronds et eétrers en fuillards dacier avec lequel il construt ds silos, des usines, des hotels ct des bépitaux. Dés 1896, il entreprend des projets de maisons préfabriquées Un bouleversement pour architecture A partir du début du XX° sidcle, architecture en est bouleversée et les réalisations révolutionnaires se succédent, Entre 1901 et 1904, Tony Garnier congoit son projet de cité industrielle, prévue pour 35 000 habitants, et en amorce la réalisation & Lyon, & partir de 1905. Auguste Perret devient 'apdtre du béton armé; en 1903, il édifi, a Paris, Pimmeuble du 25 bis rue Franklin of il fait ressortir Vossature en béton ; en 1906, il construit le garage de la rue de Ponthieu ot il développe les possiblités techniques du nouveau matériau ; puis, en 1913, pour le théatre des Champs-Elysées, il utilise les poteaux en béton pour dégager Pespace. Eugéne Freyssinet entreprend la premiere ‘construction en coque pour les hangars d'Orly, de 1916 & 1924, malheureusement détruits en 1944. ‘Chague hangar couvrait une superficie de 300 m de longueur sur 80 m de largeur et mesurait 62 m de hauteur, En Allemagne, c'est 'époque du Bauhaus fondé en 1919 par Varchitecte Walter Gropius (usine Fagus 4 Alfeld avec le premier murtideau, en 1913). En 1925, Franz Dischinger et Ulrich Finsterwalder construisent, pour le planétarium de Téna, une coque de béton dont le rapport entre ouverture de are et épaisseur est de 1/666, alors que pour le dome de Saint-Pierre de Rome ce rapport est de 1/13 et celui dune coquille d'euf de 1/100, En Italie, Pier Luigi Nervi consteuit, en 1931, le stade de Florence qui comporte un escalierhélicoidal en béton. Il pousse ensuite les possibilités plastiques de ce matériau & un point extréme pour a vite du Palais des expositions de Turin et la salle de conférence de !' UNESCO, & Paris En Espagne, Eduardo Torroja édife, en 1935, les tribunes de Vhippodrome de Zerzuele, couvertes dn voile de paraboloides hyperboliques multiples, posé en portea-faux sur une ligne de poteaux dressée & Parritre des gradins. N’oublions ni Parchitecte américain Frank Lloyd Wright (maison sur la cascade en Pensylvanie, bureaux de la Johnson Wax dans le Wisconsin), ni Le Corbusier (villa Stein Garches, en 1927, pavillon suisse de la cité universitaire 4 Paris, en 1932, oi il souligne les qualités esthétiques du béton brut de décoffrage). La reconstruction hitive de Paprésguerre ~ il faut reloger trés vite des millions de personnes ~ voit Péclosion, en France, des immeubles en forme de parallélépipédes rectangles (un sucre posé sur Tune de ses faces) utilisant les techniques du béton banché et des grands coffrages outils. Les centrales & béton produisent un matériau standard et Hibérent de le place sur les chantiers urbaias Du coup, la main d'euvre wa plus besoin d'etre hautement qualifiée Au cours des vingt derniéres années, les bétons et les techniques de bétonnage ont beaucoup évolué : = utilisation systématique de bétons adjuvantés préts & 'emploi (prise retardée pour permettre le transport, malléabilité et compacité accrues) ; ‘me varad © mnlcaTOWE BU WONTIR WARS HE Auteur : Piesre Longin roan: 21 : sme ron Se REFERENCES ET CONSEILS PRELIMINAIRES: ~ bétonnage par temps froid (@ cause du développement des sports d’hiver) ; ~ bétonnage par temps chaud (pour les grands chantiers en Afrique et au Moyen-Orient) ; = emploi de bétons & hautes performances, Les techniques du béton précontraint sont mises au point par Bugéne Freyssinet, notamment pour les ponts sur a Marne construits en 1947, Elles ont permis de réaliser d'autres prouesses pour Jes ouvrages d'art, les silos et les enceintes de confinement des centrales nucléaires, mais aussi pour les constructions ‘elles que le CNIT, la Grande Arche a la défense, le Palais sud du Parc des expositions de la Porte de Versailles (150 000 m? de plancher précontraint par cAbles, & la trame de 20 X 20 m, pour une surcharge de 5t/m?), les bureaux de la CRAM Villeneuve-d’Ascq (plancher haut du rea-de-chaussée pour des tours & taille de guépe), et les couvertures de nombreux batiments industries. Priorité au respect de la statique Du fait de son fonctionnement, selon un systéme de trellis de bielles de béton comprimées et de tirants acier, il faut toujours se souvenir que le béton est normalement microfissuré lorsqu'l travaille. Néanmoins, il ne faut pas confondre mierofissuration et fissures ouvertes. Les fautes de conception les plus graves sont celles qui ne respectent pas la statique, cestédire Péquilibre des forces et, notamment, la reprise des efforts horizontaux. Dans certains projets, ces efforts, dus au vent ou d la poussée des terres dans le cas d'une construction adossée & une pente, s'évanonissent curieusement dans ta nature. Il faut veller aussi & Vancrage des aciers des porte--faux qui doivent mobiliser une continuité mécanique suffisante. Des détails méritent une grande attention, Ce sont notamment = les nesuds d’armatures un pew denses, pour les croisements de poutres, par exemple ; = les appuis des poutres ou des volées descaliers préfabriquées ; ~ les remontées des charges sur les appui Des détails & grande échelle sont souvent indispensables pour une exécution correcte sur le chantier, Lors de la mise en ceuvre, il faut préter une attention particuliére aux points suivants : ~ le maintien en place des armatures des porte-ifaux ou des chapeau (baleons des immeubles, planchers & plusieurs travées continues, etc.) ; ~ les longueurs réciles d'appui pour les éléments préfabriqués ; ~ les assemblages entre eux des éléments qui font lobjet de cahiers de plans ; = Fenrobage suffisant des armatures. Les phénoménes d'alcaliéaction ou réaction chimique entre les agrégats et la pte de ciment, en fonction des conditions de environnement, entrainent des désordres qui peuvent conduire, en quelques mois, a la démolition systématique des ouvrages, La fiche n° 21 e, qui traite de ce sujet, vous sera particuliérement utile. Pout ce qui est des siructures précontrantes, le soin habituellement apporté aux études fait qu’lles ont été assez peu Pobjet de sinistres. Dvalleurs, le moment le plus crucial pour les structures précontraintes est généralement la mise en tension des efbles qui fait l'objet d'un examnen attentif et précis du projeteur. ‘Actuellement, pour une construction courante, a pathologie, si elle survient, ne se manifeste pas souvent dans Tes structures en béton armé. Mais lorqu'elles'y produit, les désordres peuvent etre importants et dificiles & réparer. Un encadrement norm important ‘Les constructions en béton sont maintenant bien encadrées. Il existe de trés nombreuses normes frangaises concernant les ciments (normes de la série P 15), les adjuvants et les granulats (normes z ‘Gabe Vn © FRIERTONS BU WORTHIR > MAR 1908 Fame wr SUSE 4 BRON srRUCTURES EN BETON FERENCES ET CONSEILS PRELIMINAIRES eu bie P 1) etl abstion des bftos. Les nonmes européenne corcespondantes ne sont pas encore homologuées.:*. Les caleuls doivent étre menés selon des réples de calculs établis conformément aux directives de 1979. Ce sont les Régles de calcul du béton armé aux états mites, dites « Régles BAEL 91 » et les Régles de conception et de calcul du béton précontraint aux étnts limites, dites « Régles BPEL 91 ». Cellesci secont remplacées par des normes européennes. Il existe actuellement une nome européenne expérimentale appelé= Eurocode 2 et un Document d’application nationale (DAN). Une norme expérimentale frangaise 2 &€ publige: il sagit de ta norme EN V 1992-1 ‘On sorienteinévtablement vers la certification des bétons préts & emploi selon des caractéristques prédéfinies: résistance, granulométrie, consistance, qualité et quantité minimale de ciment. On rmaitrise parfaitement maintenant la durabilté du béton, par une composition adaptée aux conditions agressives de Fenvironnement : eau de mer, ait marin, rejets industriels gazeux et liquides, ete. Si vous &tes maitre douvrage ou maitre d'euvre, entourezvous d'un bureau d'études des structures qualfié qui fera des plans précis ot fgureront les détails d'exécution des points dificiles de la construction. Ce n'est pas nécessairement le moinsdisant qui s'avére le plus économique A Pusage, Choisssez votre entreprise de gros euvre en fonction de sa qualification et de ses références de réalisations antérieures ou de celles de son encadrement. Enfin, faites intervenit tun bureau de contrdle, le plus en amont possible, Il peut vous conseiller pour le choix d'un parti constructif comme pour le choix de vos autres partenaires. rice ne: 27 ‘aaa was © RAICATENG OU OMT as 5 LE BETON COMPOSITION ET MISE EN CEUVRE La composition du béton a beaucoup évolué ces derniéres années. Les nouveaux ciments (trés résistants) et les nouveaux additifstels que la fumée de slice ont permis Pobtention des superbétons, appelés bétons dle hautes performances (BHP). Les régles BAFL 91 ont été modifies pour repondre 2 cette évolution, et sont devenues BAEL 91, révisées 99 (avril 1999). Cette fiche ne traite que les bétons classiques utilisés généralement sur les chantiers du batiment. EEE Méthode simplifiée de composition Le principe de la méthode simplifiée consste & établic, grice aux abaques, des relations entre les diférents paramétres qui caractérisent le béton: — composition (eau, sable, granulats, ciment) ; = résistance du béton durci; ~ plasticité du bétom frais. Comme il sagit de données empiriques, le résultat obtenu n’a donc qu'une valeur indicative et le recours & un laboratoire spécialisé reste indispensable lorsque Vouvrage & construire ne peut admettre les approximations de cette méthode. Des précautions sont & prendre + sion désire augmenter la plasticité, pour un méme degré d’humidité des agrégats, le dosage en eau sera augmer + ile dosage en eau est augmenté (pour augmenter la plasticit), il faudra, si 'on veut conserver a méme résistance, augmenter Je dosage en ciment ; ‘+ sile dosage en ciment augmente, on aura tendance, ce qui est normal, & mettre moins de sable ct plus de gravier ; + si Poumidité des granulats augmente, la quantité d’eau & ajouter diminue Dans Jes exemples d’application que nous donsons ci-aprés (voir abaques des figures 1, 2 et 3), la granularité du plus gros grain des granulats est désignée par la dimension (D), exprimée en mm, Cas d’un béton fin (D = 16 mm) Si Yon soubite obtenir un béton mou (affaissement de 10 cmn) avec une résistance moyenne (de 200 bars environ), et en supposant que les granulats sont mouillés, on trouve, d’aprés Pabaque Ge la figure 1 = eau (Gur granulats mouillés) : 80 1 (environ) ; ciment (de classe CPA-CEM I 42,5 ou CPI-CEM If 42,5): 300 ka/m?; ~ sable (0 & 5 mm): 6251; gravillons (5 a 16 mm): 705 1 Auteur Clovis Alexandre five: 21 atrON ‘COMPOSITION ET MISE EN GEUVRE Abagueo* 1: béton fn “1D 2 18 mm) ‘Aboque 1° 2: béton normal (D = 25 mm) MSE AOU TS "GE Was © GAGE NONTEIR~ BN 3 Lu stron ‘COMPOSITION ET MISE EN GEUVRE Cas d’un béton normal (D = 25 mm) Sion souhaite obtenir un béton mou (affassement de 11 cm) avec une résistance élevée (de 350 bars environ), et en supposant que les granulats sont simplement humides, on trouve, d'aprés Pabaque de la figure 2 ~ eau (Gur granulats humides): 105 1 (environ); = ciment (de classe CPACEM £ 42,5 ou CPI-CEM 11/B 42,5): 400 kg/m? + adjuvant; = sable (0.4 5 mm): 435 1; = gravier (5 25 mm): 795 1 Cas du gros béton (D = 40 mm) ‘Si Yon souhsite obtenir un béton bien plastique (affaissement de 8 cm) avec une tr’s bonne résisiance (de 300 bars environ), et en supposant que les granulats sont assez secs, mais présentent quand méme une certaine bumidité, on se place sur la zone comprise cence les zones « granulats secs» et «granulats humides» de Pabaque de la figure 3, et on trouve = eau (Gur granulats semi-humides) : 140 1 (environ); = ciment (de classe CPA-CEM I 42,5 ou CPI-CEM Il 42,5): 350 kg/m?; = sable (0.4 5m): 445 1; = gravier (5 & 25 mm): 360 1; = callloux (20 & 40 mm): 300'L acuen: 21 @ Ces Abaya 3: got bon "= 40 wn) ‘Some vaias © oe ONTROR su 301 MERION 18 rove es 21. teal COMPORTION £T WISE EN GUVRE HEE Dispositions pour un bétonnage correct (NARLLESOEASEE RARE AS cara FART La dimension maximale des granulats (Cg) est mesurée au tamis & mille carrées En fonction de cette dimension, afin de permettre un bétonnage correct, les coffrages et les ferraillages doivent répondre aux trois conditions ci-aprés : 7 2 ca < Fe + Cg < ey ° eq! distance horizontale entre deux armatures ; ey: distance verticale entre deux armatures. CE < tm ot oh = ag (toi exemple donné re iq! rayon moyen du moule: Fa = 5 apy ger (Voir exemple donné par la figure 4). Si Vespacement des transversales d'une poutre est inférieur & 2ey ou 2ep, il faut respecter les conditions suivantes = Cg < 1,4 1g, dans le cas de granulats roulés; = Cg < 1,2 1g, dans Je cas de granulats concassés ; (fg) Elant Le rayon moyen des mailles des grilles formées par les armatures. Armaturos Sammars srgtaais | Condon geontign egal ed pow n batmage b i J I _l von. Ecesy) boveh+ tre HEM Choix de louvrabilité L'ouvrabilité est mesurée par I'affaissement au cOne (norme NF P 18-451). Le tableau c-aprés précise les classes courarament utilisées z ise AORN TS ‘be vas © Ge MONTE — DONDE te atron ‘COMPOSITION ET MISE EN GEUVRE oe Classe de consstance Serrage ‘Aifoiesement (on em) | Désignation simpliie Fee Vian intense dead F ostque Vibration couronte dead P bs pasique ~ |Piewoge de 108 15 ? > 16 Fl MEE Bétons @ caractéres normalisés (BCN) Pour une commande de béton A caractéres normalisés, dans le cas d'utilisation de béton prét & Pemploi, la classe de résistance du béton (cesta-dire la résistance la compression a 28 jours garantie) est désignée parla lettre B suivie de la valeur de cette résistance, exprimée en MPa. Elle sera choisie de préférence parmi Jes valeurs suivantes : B 16,0; B 20,0; B 250; B 300; B 35,0; B 40,0 ‘RPLENRSOS ARTE IACOT BRED Un béton & caractéres normalisés est désigné par les indi ~ le liant : nature et classe de résistance ; ~ la classe de consistance (P); ~ la résistance caractéristique spécifiée (B) ~ la granularité spécifiée (0/25, par exemple) ; ~ la classe d’environnement (E) ; ~ le type de Pouvrage : en béton armé (BA) ou non armé (NA) ~ la référence & la norme XP P 18.305; — la mention « Marque NF » (béton provenant d'une centrale titulaire d'un droit dusage de la marque NF). Par exemple: BCN: CPA CEM I 42,5-P-B 20-0/20-E ; 2aNA-XP P 18-305 - Marque NF. ations ci-dessous dans lordre suivant Cas des bétons & caractéres normalisés (BCN) Le dosage en ciment et additifs doit permettre de garamtir la résistance caractéristique & 28 jours, définie & la commande. Le dosage doit respecter les valeurs indiquées dans le tableau ciaprés, extrait de la norme XP P 18-305. Cas des bétons & caractéres spécifiés (BCS) Le dosage doit respecter les spécifications figurant dans le tableau ci-aprés. Le § A.L.l des régles BAEL 91, révisées 99, exige un dosage minimal de 300 kg de ciment/m? le maitre d'euvre devra veiller au respect de cette exigence, Test conseilé d’effectuer sur le béton des essais de convenance avant sa mise en cuvre et lors de sa livraison sur le chantier, En effet, un faible dosage en ciment conduit parfois & des litiges sur la caractéristique du béton livré, ‘SoBe VAS © GRO NORTE B01 TSE ATOR 18 roe: 21a uot ‘COMPOSITION ET MISE EN GUVRE Spécifications dos bétons Types] Carocerisiques Classe «environnement E ae" | or contivcnts ; biton| "d'béton” | 1 | 20 | 26] 2%] 8 [|] | Se | sb] oe oppo maximal | fauic vay =ronamé | | a7 | 06 | o55| 05 | 055] 05] 05 | 055) 05 | ous + amd 04s] 08 | 06 | 055| 05 | 055] 05 | 05 | os] os | ons ~ précontrait [0,6 | 06 | 0,55] 0,55] 0,5 | 055] 05 | 05 | 0.5] 05 | 0.45 Rapport maximal meee | = dons | cate 025} 028] 025] 025} 00s} 00s} os] oos| 1 a cones | volant 03 | 03 | 03 | 03 | 0,15] 0,15] 0,15) 0,15] 0,15] 0,15] M4 wen |" tation mous {02 | 02} 03 | 02 | o1s| ons| ats} ats] ons] ons] ot | - fumées de sitice BCS O1 | 01] OF] 01) 01] O1] 01 | 01 | 003) 0,03) 0,03 fr seve a1 | 01] a1 | 01 | 01 | 095) 003] 03} | | Tencur minimale | en alr du bélon frais fen %) a} ala faelae) a) a law] a | a] a Teneue minimale en cient ov on eeu = précontrint | 300 | 300 | 200 | 315 | 930 | 330 | 350 | 350 | 330 | 350 | 285 Noture du ciment | m } my | er | ee | a fear) prac] pati] aie} este] sie) Résistance coracté- ‘sigue mince 3:26 four | cn {en MPa} = non arms @ | 1{ 20) 26] a2] 22] 3s as| 40 corns 22| 25| 25| 30] 32] 32 | a5 35| 40 précontcins | 30] 30] 30| 30| 22] a2] 25 35) 40 (1) Le teouriniele on cnont ou an lan! Suivaent Yoppige & la charge dafnie av § 9.15 de la norma (2) Absence de pécficokon patcales, (2) Pour les cases 3 et 4 ls spicfictentpréwer dan a nore NF P 15317 sot golaman especies [4) les eons éveneles ne tn! pos presen comple pour le cll de dovoge en ont uit {5} Lo nome pours Exé rive pour et valeur en fncion der recherches encour (6) Le respec de cate vole implque Futiaton dun age enkhaur far (vo fa nome NF P 18259) (7) Gos leur srt dies pour D = 20 mm tg gue deft Svein & oer [+ 8 ade |, on poucentoge dela volute, on oto dela dines ‘hele du pls gros grat sxsrings 1 ins, Die 2b Oe Die et oh, O28 18 Lo campostion de Vaden Deneur en afr rome NFP 15317, « Cimens pour rove & {S1 Le composton de Yeddton feneur ensure, en slots.) permet ov font équvalen! de rexpaler ls exigoces de la reame PTE319, Cient pow hovaut on eam 8 avo eau en slr " . %iD > 31S: - 10%, softs.) parma ov lion! équvelen de respec les eigenca deo a MSE RIOR We ‘S0b8 vans © GSE NONE ~ ON 3OF 1 atrON COMPOSITION ET MISE EN GUVRE HEHE Acheminement et mise en place du béeton Pour éviter Ia ségrégation, les bennes non spécialisées sont & proscrire ; on videra les camions mélungeurs soit en continu, soit en bennes de forte contenance, et on déversera le béton dans les coffrages soit 4 Paide d'une goulotte inclinée, soit au tube plongeur, soit & Taide du tuyau de la pompe, Pout éliminer Pair contenu dans le béton, on diminuera la quantité d’air emprisonné en soignant la mise en place, c'estdire en déversant le béton & Taide de govlottes inclinées et en ne remplissant ppas le moule en plusieurs fois. On évitera les bulles de la peau des coffrages en utilisant des coffrages lourds, bien mouillés et sans surplombs horizontaux. Vibration du béton Le but de cette technique est d’assurer un bon remplissage des coffrages et un bon enrobage des armatures, et de donner au béton sa compacité maximale. Quelques conseils pratiques pour réussir une bonne vibration du béton ~ Disposer d'un nombre suffisent d'appareils: en général, une aiguille pour 2 & 3 m? de béton ris en place per heure est admise, ~ Vibrer sur une profondeur qui ne soit pas supérieure & la longueur de Taiguille (60 om dans cas courants) ~ Déplacer Vaiguile & des distances variant entre 6 et 10 fois le diamétre ou une distance égale 21,5 fois le rayon d'action (tableau ci-dessous), Rayon daction des aiguilles vibrantes Rayon d'action (en en) déterminé avec un Type, | fequence daiguile | Force béton ferme ton plaque Beton mov vibrante | centifoge vibré 10 | vibré 30 | vibré 10 s | vibré 30 s | vibré 10 s| vibré 30 5 i Oe 2000 r/min} 40 55 45 60 35 | 70 22min) @ | s |» | «| | exe lemue| os [os | | w | a | 9 azsce eeu] 5 | oo | as | a | ws | 5s ‘me vad © OIF WONT UN 3H SERIO 1S pou: 27 a roe: 21 a Ls BON, ‘COMPOSITION ET MISE EN GEUVRE ~ Vibrer de courts instents en des points rapprochés, platét que de longs moments en des points éloignés, = Ne pas vibrer & moins de 10 cm des coffrages. = Ne pas incliner Maiguille de plus de 45, ~ Retirer lentement aigulle (de 10 & 15 5). ~ Ne pas vibrer trop longtemps, sinon un phénoméne de ségrégation se produit. a MSE AIOURN 8 ‘abi wae © crore NONE Auteurs : Christian Martin et Roseline Larquetoue LEBETON | DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES CIMENTS Evolution vers une norme européenne pour les ciments courants Lanorme EN 197-1 relative aux ciments courants a été adoptée dans le cadre defini par la Directive européenne « Produits de construction » qui a fixé les régles permettant la mise sur le marché des produits de construction. Depuis février 2001, cette norme a le statut de norme francaise ; c'est une norme harmoniste et elle est destinée & remplacer la norme NF P 15-301, de juin 1994, Elle sert de ‘base pour la certification CE des ciments courants ainsi que pour 'atribution dela marque NF -Liants ydrauliques. Depuis le 1* avril 2001, date de publication des références de la norme au Journal officiel des ‘Communautés ewropéennes, les Etats membres de I’Union doivent accepter que soient mis sur leur ‘marché les ciments courants conformes la norme EN 197-1, norme harmonisée au sens de la directive « Produits de construction », Ces ciments sont vendus avec le marquage CE inscrit sur les sacs ou surles documents d’accompagnement. Ce marquage est apposé parle fabricant, sous sa responsabilité, aptés vérification, par un organisme notifié, des spécifications techniques conformément & la norme EN 197-1 (annexes ZA) ; le norme EN 197-2 décrit le systtme d’évaluation de conformité des ciments aux normes de spécifications de ces ciments. A compter du 1* avril 2002, un an aprés la publication au Journal officiel des Communautés ‘européennes, le marquage CE de tous les ciments courants mis sur le marché dans les pays de 'Union européenne est devenu obligatoire En France, Parrété du 2 mars 2001 portant sur Papplication aux ciments courants du décret n° 92-647 du juillet 1992 modifi, concernant ’aptitude & Pusage des produits de construction, rend obligatoire le marquage CE des ciments courants tels que définis par la norme NF EN 197-1 Lrarrété du 3 mars 2003, dans ses deux premiers articles, autorise les normes ou régles techniques en vigueur dans un autre Btat membre de la Communauté européenne, & condition que celles-i assucent un niveau d'information techniques au moins équivalent & celui préconisé dans les normes frangaises pout les ciments énumérés dans le tableau 1. Tableay 1 ~ Catéger io cieneslet normeslea spondantes, Catégorie de Gneat | __Disigofion de cnent Normes inc & mason we (dhe 20001 Chat prep eh ow fiat 1998), Cine hin fd ca | Yon oo Remargue ‘Dans fe 3 article de Varété du 3 mars 2003, it est précisé que chaque catégorie de ciments fgurant dans Te tableau } en sera retrd d une date, fxée par wn arrétéultériew, portant application du décret du 8 juillet 1992, ui rend obligatoire le marquage CE de chague catégorie de ciment concernée. En d'autres termes, le marguage CE éte lew caraetére prédominant aux normes NF ‘Gamers © oro HOUTEN BREWaRE aE SER FOUR Ne 20 T rcrens 21 b Le BETON DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES CIMENTS Normes concernant les produits classés selon leur uti Ciments courants NF P 15-301, juin 1994: « Ciments courants : composition, spécifications, critres de conformité », NFEN 197-1, février 2001 : « Ciments ~ Partie I: composition, spécifications et critéres de conformité des ciments courants ». NF EN 19722, février 2001 : « Ciments ~ Partie 2 ; évaluation de la conformité ». iments destinés & des usages spéefiques NF P 15-317, septembre 1995 : « Liants hydrauliques ~ Ciments pour travaux a la mer », NEP 15318, octobre 1998 : « Liants hydrauliques - Ciments & teneur en sulfures limités pour béton précontraint ». XP P 15-319, septembre 1995 ; « Liants hydrauliques ~ Ciments pour travaux en eaux & haute teneur en sulfates » NF P 15.302, septembre 1995 : « Liants hydrauliques - Ciments & usage tropical » Aulres cients NF P 15.307, octobre 1969 : « Liants hydrauliques ~ Ciments & magonner ». NF P 15314, fevrier 1993 : « Liants hydrauliques - Ciments prompts naturels ». (NF P 15-315, avril 1991 : « Liants hydrauliques - Ciments alumineux fondus ». P 15-330, avril 1993 : « Ciments d’aluminates de calcium & usage réfractaire ». Remarque : Bien quit ne s'agisse pas de normes, il est utile de mentionner le fasccule de documentation FD P 15:010, octobre 1997, « Guide d'wilisation des ciments », publié par VAfnor, ainsi que le fascicule de documentation FD P 15316, avil 1991, « Emploi du ciment aluminews fondu en éléments de structure ». Chaux et ciments & la chaux NE P 15306, octobre 1964 : « Ciments de laitier & la chaux ». NF P 15311, janvier 1996 : « Chaux en construction : définitions, spécificatons, crittres de conformité », Contréle et condition ent décembre 1981 : « Liants hydrauliques - Contréle spécifique des caractérstiques particuligres des ciments », NF P 15-300, décembre 1981 : « Liants hydrauliques ~ Verification de la qualité des livraisons ~ Emballages —' Marquage ». Normes concernant les essais Les essais de ciment font l'objet de la série de normes P 15-467 a 15-478 et de la série de normes européennes ayant statut de normes frangaises NF EN 196-1 a 196-7 et NF EN 196.21. 2 MSE AiouR Ne 2 ‘ube vas © crow ona eatron DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES CIMENTS ESS Constituants des ciments Les constituants du ciment doivent posséder au moins Pune des trois propriétés suivantes «« Former par réaction avec 'eau des composés (hydratés) stables, trés peu solubles dans Yeau (propriétés hydrautiques). « Former, en présence d'eau, & température ambiante, par combinaison avec de la chaux dissoute, des composés hydratés stables (propriétés pouzzolaniques). ‘« Amiéliorer certaines qualités de ciment (maniabilté, ressuage, compact... Clinker Poxtland (K) ‘Ce matériau possédant des propriétés hydrauliques est composé, pour deux tiers au moins de sa masse, de silicates de calcium : = silicate tricalcique : (Ca0)3, SiOz ; = silicate bicalcique : (CaO)z, SiOz, La partie restante est & base d'alumine (AlzOs), d'oxyde de fer (Fe20s) et d'autres oxydes, est obtenu par cuisson d'un mélange minéral, fnement homogéntis¢ contenant CaO, SiO? et Alz0s, sous forme de farine crue, de pate ou de suspension. 1 gronulé de hautfourneau (S) Matériau hydraulique latent, le laitier de haut-fourneau doit subir un traitement par refroidissement rapide qui le réduit en granules présentant des propriétés hydrauliques. Ca + MgO + SiOp représente au moins les deux tiers dela masse, le reste étant constitué d’alumine (Ah03). Pouzzolanes naturelles (P} ou (2) Ce sont des substances d'origine voleanique ou des boues de roches sédimentaires qui possédent des propriétés pouzzolaniques. Pouzzolanes ariicielles (Q) Ce sont des argiles ou des schists traités et activés thermiquement des latiers de plomb, cuivre, zine et d’autres produits de Vindustrie des feno-aliages, qui ont des propriétés pouzzolaniques. Les pouzzolanes industrielles ne doivent pas augmenter de fagon appréciable le besoin en eau du ciment, ni diminuer fa résistance du béton ou mortier obtenu, ni réduire la production des armatures visd-vis de la corrosion, Condes volontes (V} ou (W] Elles proviennent de la récupération ou du traitement des poussires et particules pulvérulentes présentes dans les gaz de combustion des cheudiéres & charbon pulvérisé On distingue les cendres volantes siliceuses (V) et Jes cendres volantes calciques (W) qui se différencient par leur composition ; les cendres volantessiliceuses ont des propriétés pouzzolaniques, les cendres volantes calciques ont des propriétés pouzzolaniques et/ou hydrauliques. Schistes calcings [TT] Is sont le résultat, aprés broyage, du passage au four & 800°C de variétés appropries de schistes, en particulier de schistes bitumineux. Ts présentent des propriétés hydrauliques et pouzzolaniques, Coleaires (U) Il Sagit d'une poudre fine de calcaire pouvant entrer dans Ja composition d’un ciment. nck ne: 21 be ‘Gave vas © aroure wowrann leaner 208 TSE AORN 20 poe 21 b ton DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES CMENTE Fumées de sili D) Sousproduits de Vindustrie du silicium, elles sont constituées de particules sphériques de silice amorphe. Constiuants secondaires et filers (F) Ce terme désigne les constituants décrits c-avant, autres que le clinker (K), lorsqu’ils partcipent pour 5% au plus dans la composition du ciment,sinon ils sont constituants principaux (voir tableau 3). Les fillers (F) entrent également dans cette catéyorie, Ce sont des poudres mingrales, agissant sur les, propriétés physiques du clinker. Autres consttuants Le sulfate de calcium est ajouté en faibles quantités pour réguler la prise Les additifs sont des constituants autres que ceux décrits ci-avant et destings & améliorer la fabrication et les propriétés du ciment; ils ne doivent pas avoir d'action nocive sensible sur les propriétés du ciment et sur les armatures du béton. Le fabricant doit déclarer sur les sacs ou piéces accompagnement, les propriétés des additis et leurs proportions. Leur proportion en masse niexcéde pas 0,5% au total (1% pour les ciments de type I : CHR-CEM II/A et B et CLK-CEM I/O), HEM Classification des ciments courants La norme NF P 15-301 classe en fonction de leur composition les ciments courants en cing types : de CEM 1 CEM V. La normalisation frangaise a gardé devant Pabréviation CEM les trois lettres auxquelles la profession était habituée (tablean 2) Tableau 2 - Déner vation des ciments : correspondance entre les nermes NF P 15307 et NF EN 197-1, NFP 15301 NFEN 197 1 Cogan Désignation Cesagere Désignaton ‘Cinent Porn CPACEM 1 (Geren Poland CEM = inert Forlnd ou teifer [CEM /A ov 8 - 8 nent Forland 8 a Fone eles CEM /A~D ‘Cinent Poa & la CEM / Au BP pourzolene CEM 17 Boo B@ CCkvont Porlond composé CPI - CEMI/A ov 8 | Cineat Porton aux CEM / Agu 8 ~¥ ‘condresvolales CEM II/ Au BW. ‘Crnent Portland aux schists colina CEM / Aw 8 ‘Giment Prt au cairo | CEM it / A ov B - L ‘Given Poriand composé _| CEM M/A ov B - (1) ‘Ciment de havt-fourneau | CHF = CEM I'/ AO¥B | Cinent de howt-foureaw | CEM Ill / A, B ov C lk = cei 7c Gino pouarlngne | CRZ= CEMIV/ Aas 8 | Grea porsclenigve [CEM 7 Awe 81I] Ginter toms ac. cam / Aon 8 | Cnet compost CEM /Aou 810) 04 cout [ies re, de conden docs cnet els urd plats ne pr lectntr Ik qa wes pan mente porenhtor (ox CEM A'S): COMI) BRL . a ase MOURN 2D “asoe vara © cure noire wine 208 le atron riche we: 21 b DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES CIMENTS Nous indiquons dens le tableau 3 (@'aprés la norme NF P 15-301) la composition de ces différents types de ciments et dans le tableau 4 (apres la norme EN 197-1) la composition des 27 produits dela famille des ciments courants. Tableau 3 - Types de ciments ot leur composition, selon la norme NF P 15-301 Condes volonis | sehr |Coleneg| Constitvante Didgnion | Hotton | einer) tat SEES [ce Cet fo} tT pete ts et | it Gmnitoind | caer fee] - | -|-1-.-1-1- 1s Goma romana [ SPICEMWA | 80294 200116 compost ccm ys | S79 21-254) erconna| ase [36-658] -[-]-]-]|-]|«s Grate, [onrcem nye | 20-34 [eo-soa] - - : : : - ons oxcmme| se [asf ->-1-1- 1-1) es cxcowal ese |= 19a) Le Les crema [s-0 | 35-551) ~f- [es cccnva| o-o« [e-wel - | w-om | - | - | [os ccceava | m-3 [a-som] - | -m | - | - | - | os Tass gots fn govcaiogs, on mel art ou cyan du cnn 8 Tenn de ft de ean ol edt 11 a poprtan de mae sno te 810% das tn sn [2 econ conde prove lou bn a ou dt constants pens al gue evil on nero na fo costo ppd et ms 1) te pepron de lar tine 8S 4 eit woe 2 ae dilaton de congotn sire conten ut to sroparion de coc Pa a te itera punan code dans aces Sez‘ ker dnt come aor a dee Papi cote deren to irs dam Focee 8 elo are NP 15004 ‘Siva © GROOM NONTRA-DlenaNE oe Tae RIOR Ne 20 peHe Ne: 21 b Le atTon DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES CIMENTS Table 4 = Types de ers Tor compodion salon fe nome BUTTE iar bv me care a Se x peta si ede cht | Ace |*S* | roi | Sees | Ss | cee fw [mm oo ear [emma fee] | -]-[-tel-b-[-pe be Ses coe | ol = [| a | Suey @wopen] foo] =] -P =] =P 2] pot i tue] = fen) tp | pe tepe be ast sen (| a awmalen] -p---Tet-T-1- 1-1.) comma] am] -T-] — fo] [Pte an cumfent P-L] bebe eee Er) ee ee cowwfent T=] [| - b=] = tp bs cower] PT] des] = p= Do oe ‘oy ace poole ml cemmerfesre| - | - | - - - - jaa} - | - os clon fen] P-L =e Fane | eam [on % cm fool 1-[- t= t-te = be] pe coal] [1 -P-T Leet bel cowmsfan] TTP t ee lo Serge | rr compost (3) “ cova in [as cor gas men foe fe] [= 1 - [=] =] = cael eoee <8 case [meow] -T---p-p-t= belo —— cine [oo] = [ae | - PP apace eal we) = [wea Ps re wen [oe] [ve PP Ls B hasira Par tee sygemeeere seen fl Berea ae eae ta ts cence ampaepetrg cere cath atm snare er se en a ny ep Cb cA Ne cn é 7 ase AsouR Ne 0 (GODEVERAS © GOUT GR = ean 2608 Ls stT0N pce we: 21 b DESIGNATION FT CLASSIFICATION DES CIMENTS Classes de résistance mécanique La résistance normale d'un ciment est déterminée par des essais de résistance & la compression, selon la norme NF EN 196-1 Trois classes de résistance y sont définies : 32,5 ; 42,5 et 52,5 ; elles deviennent 32,5 ; 42,5 N et $2,5N dans la norme NF EN 197-1 Les résistances normales et les valeurs limites garanties de résistance sont données dans le tableau 5. En ce qui concerne la résistance au jeune ge, les ciments qui répondent aux critéres de résistance 4.2 et 7 jours ont la marque complémentaire (R). eal Tableau 5 ~ Spécifications mécaniques des ciments ] Résistance & lo compression Résistance & la compression (on N/m’ Valeurs limites goranties (en N/mm { [ | Classe Pies Résistance normale | dle résistance : 2 fous | 7 jours aes 2iours | 7 jours | 28 jours Cm 1 tins | inférieure | (t) (| epériore | {ed Pw i 525 : : " ia a pas | cms PTs | aah pus] is —— 25 Aro 10 : 2 pes | cas - 2} = 1 # | ask > f ro ee >a | = = ——j o2s | - ~ 28 - 50 325, 42,5 a 52,5 cont rexpocivament on correspondance avec les apiannee THe Toutois Tor valeurs goranos et les fouchatos de vleus formals sa! bageremont ifeuros Autres caractéristiques La norme NF P 15-301 précise également les caractéristiques physiques et chimiques imposées aux ciments, telles que le retrait, le temps de début de prise et les teneurs en différents composants. Désignation des ciments La désignation normalisée d’un ciment comporte indication de son type, de la classe de résistance et de la résistance au jeune Age (R) ; par exemple : CPA-CEM I 42,5 R ou CPJ-CEM I/B 32,5. es physico-chimiques donnant li 4 un marquage particulior Ce marquage compléte la désignation des ciments courants. ‘Guat wnss © OU MONTE - IER EOE TSE MOURN 20 nce: 21 b te Hon DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES CIMENTS Ciments pour travaux & la mer: PM (norme NF P 15317); la teneur imitée en aluminate tricalique (C3A) confére a ces ciments, lors de a prise, une bonne résistance A ’eau de mer (sulfates et chlorares). ~ Ciments a teneur en sulfures imitées pour béton précontraint: CP 1 (norme NF P 15318): tenour en ions sulfure $% < 0,79%; CP 2 (norme NF P 15-318) : teneur en ions sufure $2 < 0,2 % ~ Ciments pour travaux en enu & haute teneur en sulfates : ES (norme NF P 15-319) ;lateneur limitée en aluminate tricalcique (C3A) et en aluminoferritetricalcique (CAF) confére & ces ciments une bonne résistance aux ions sulfates. HEM avi s types de ciment: = Ciment de laitier la chaux : CLX (norme NF P 15.306). = Ciments & magonner : CM (norme NFP 15-307) = Ciment naturel : CN (norme NF P 15-308), iment alumineux fondu : CA (norme NF P 15315). = Ciment prompt naturel : CNP (norme NF P 15-314). Le tableau 6 indique les emplois de ces ciments, Tableau 6 - Emplois dos cimonts CLX, CM-CN, CA ot CNP Types de cinents | Emplois recommandés of particulars Contreindcations Trovoux hydroulques ot ogcoes Mogonneia ax Aagonéris ee ad “roa souerne Tes ctu et got Travaux ds bart Megoanerie emen | Aggiomérés Moe it oprouhs Frets Peres eficles [Nie en sorice of décofhoge ib rpides Réssances exgtes nbs Gevéos Pun desis Morr et bitons rates Teapot > 2050 (ateiveus). | Tomes de got 09? Cetin loss opens fe odin Milonge prompt eve le CPA No pa milange avec faves fants Réperofon pide Aveulomen de voles eas exe | Cochsoge trove me) Aes empl ue coun terome) | Neuloge indigo Frits Béton projets par vole a Prsence deux ogress 5 MSE AOR N= ‘SobE VRS © GAGE MONTE -DREMGRE 308 Le tron sore: 21 b DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES CIMENTS EM choix d ot du type de béton ciments en fonction du type d’ouvrage ‘Les tableaux 7 et 8 s‘inspirent du fascicule de documentation FD P 15.010 de 'Afnor et du « Guide pratique de Vemploi des ciments » de I'Atilh. Tableau 7 — Ciments & viiliser en Fonction du type d’ouvrage Types douvrages ov de travaux Types de cimonts Fendatons ovations Delioges Sealements ‘Ouwages ndcentont dat résistance finales Sievéer ‘Ouwagesexigeortune rbsstance dlevée& cout rms Oweages mas Trovous sutras = 29 mieux chiriquement ron ogress <9 situ chimiquement ogress oot le fehe pair ‘ene en Travaux en eileux chiquement ages Trova le mee Cevroges milan slide Siblsation des sale Magonnede = ple eolesee > beguet = blocs de béton edt Tong cin pe HECEM W/A ou 8s CV CECEM W/A ov 8 wore CPCEM I ov CPACEM {e cnest dele chlor fonaon de Pages do mile oie Is he 23) Ui cnent de coracaiques ES [einen résiont oux cou conaront dashes cove une ome préeouton ‘oie gs tblen suivant ls rubigues « Béan mou non ermé » ts Bion & hots pearance Cceacen 152.5 SERLEM 1 425 00 42,5 8 CHCEM I/A ou 8 A280 £2.58 CGACEN I/a ou 8 22,5 ot 225 COACEM 1 ERE I/A ow 3 425 Rw 525 8 {nen promot nota (ENF Ginen lomineurfond (CA selon longé ou cient Porland CPACEM 1 52,5 «1 52.5.8 Chicei i/a 525 oF 525k iment ching fondu {CAI (pou les condone empl, vole Fernome #5 P53 16h CHECEM II/A ov B 32,5; 42.5 ot 52.5 tccEw life 325 EICEEM WA 328. | CRLceM I/A ov 8 32,5 1 325 R CCHECEM M/A ow 8 32,5; 42,5 of 52.5 cuecem n/c 325 CLCGEM V/A 32,5. Voila fiche n° 21 CHECEM II/A ou 8 92,5; 42,5 # 52,5 cueceM m/e 325 CLCCEM V/A 325 mes eloine onc (CA las cimante doivent avr également la qualfcaton PM (pise sme sorme NFP 15317 Voila fiche ne 21 (CPLCEM IVA ou B 22,5 ot 92,5 8 CHFCEM M/A ou 8 32,5; 425 at 52,5 CucEM H/C 32,5, CCEEM V/A 323, Ne pos vier des cmon clssés R (Rapids) ov 52,5. NAL [chaux hydrevique notre) MC leiment moconter Morter b8tor8 CPACEM 1 22.5 CCRICEM II 42.5 ov 22,5 Cracena 1 42.5 CCHLCEM NI 82°5 ov 425. CCRICEM I/A ou B 32,5 ov 42,5, MAC iment & mogonner) NAL (chou hydrulgues CChovs ofrioaee Mortars bébards (chowe ot ciment CPacEM 142.3 fon pout alos utlier di aE KORN rove: 27 be LEMON DESIGNATION FT CLASSIFICATION DES CIMENTS Tableau 8 ~ Ciments & utiliser en fonction du type de béton Types de betone Types de cine in amb once enaee SEM VA S08 25 023 +e gende est, som GHECEM IA ov 9 925; 42.5; 52.5 Sec w/e 535 = diate ode CPACEM 425 8 425 8 CPACEM 1 52°51 32558 CELCEM 1/4 ov 8 925 & CPICEM I/A cu B 425 0 42,5 8 GICEM Ia 525 0 325 B ‘ormé ou précontait en prfbcation CPACEM 142.5 0 42.5.8 GPACEM 1 52,5 of 52.5 GPICEM I/A ou 8 525 ot 525 8 CPICEM I/A [0] 525 of 52,5 R aux Fumes de sca Pour le bélon prbcotay, le cient dit re confome & la nose NF» 15318, Bltonpedcentint CPACEM I 42,5 01 425 8 CPACEM | 52,5 of 525 & CPACEM 42,5 ot 4255 8 CRICEM 1/4 52,5 0 52,5 Le ciment det are également conforms & la nome NEP T5918 Baten 8 haves performances PACEM 152.5 0 52.5 8 GICEW 1/A 525 0 52.5 8 CIE I/A [D] 52,5 of $2.5 R aux Funder do sea 10 ME AIOURN 70 “Gabe ves © cue HONE OREnaRE 28 LE BETON. DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES ADJUVANTS ET PRODUITS DE CURE HEE Définitions Adjuvants Les adjuvants sont des produits chimiques qui, incorporés dans les bétons & des doses inférieures & 5% du ciment, provoquent des modifications des caractéristiques du béton dans le but ’en améliorer ia qualité recherchée, Les adjuvants contiennent moins de leil dions chlore. ls permettent d’adapter je béton A des besoins de la mise en ceuvre ou & des exigences de Ia construction terminée, Les adjuvants donnent des moyens supplémentaires d’agir sur la qualité du béton en modifiant ses caractéristiques, Mais ils ne peuvent jamais constituer une solution en cas de mauvaise formulation du béton, de mauvaise fabrication ou de mise en euvre déficente. CChaque classe d’adjuvant est définie par sa fonction principale mais peut posséder également une ou plusieurs fonctions secondaires De nombreux bétons sont & ce jour adjuvantés, notamment les bétons préts 4 V'emploi, Néanmoins, sitfadjuvant améliore certaines caractérstiques du béton, il peut avoir des effets inverses sur d’antres ‘ou augmenter le retrait, De méme, une erreur dans Je dosage d’adjuvant peut avoir des conséquences graves sur la prise ou la résistance du béton. Produits de cure Les produits de cure sont les produits dont 'application sur les surfaces de mortier ou béton, exposées ‘aux agents atmosphériques, permet de s‘opposer & l’évaporation de eau contenue dans le mortier ‘ou le béton pendant la phase de prise et de durcissement. HEM Principales normes sur les adjuvants ot produits de cure = Conformité aux normes — Marquage CE Les adjuvants font objet de normes : « NFEN 9342 (indice de classement :P 18342) : « Adjuvants pour béton, mortier et coulis Partie 2 Adjuvants pour béton ~ Défintion, exigences, conformité, marquage, étiquetage » (septembre 2002), Cette norme traite des adjuvants qu influencent ou modifient une ou plusieurs propriétés dun béton et qui peuvent étre classées dans Tune des catégories suivantes = ~ plastfiants réducteurs d'eau ; ~ soperplastifints hauts réducteurs d'eau 5 ~ rétenteurs d'eau entraineurs dai; = acoBlérateurs de pris ~ aceélérateurs de dureissement ~ retardateuss de prise; ~ hydrofuges de masse Auteur » Christin Marin nce we: 21 LE ETON DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES ADJUVANTS ET PRODUITS DE CURE — plasifiants réducteurs d’eau/retardatenrs de prise ; — superplastifiants hauts réducteurs d’eau/tetardateuts de prise ; — plastifants réducteurs d'eau/aceélérateurs de prise. Les adjuvants font Pobjet, depuis 1984, ume marque nationale de conformité aux normes : « NF Adjuvants pour béton, mortiers et coulis ~ Produits de cure ». Le marquage NF est une démarche volontaire. ‘L’Afinor estV’organisme certificateur, le Cerib (Centre d’étude et de recherche de Vindustrie du béton) est Porganisme mandaté par I’Afnor. Les adjuvants font objet d'un marquage CE qui est obligatoire, mais ce marquage ne concerne que les caractéristiques indiquées dans la partie harmonisée de la norme (annexe ZA), La norme NF EN 934-2 (P 18-342) définit, par des tableaux, les prescriptions de performance pour Jes adjuvants couverts par cette norme et cités ciavant : un premier tableau présente les prescriptions sginérales valables pour tous les adjuvants de la norme ; d’antres tableaux fournissent, par type adjuvant, les prescriptions complémentaires liges aux caractéres propres dun adjuvant donné, Ces tableaux de prescription donnent, par propriété normalisée, Pexigence et la méthode essai, Sau pour Phomogénéité et couleur oi Pexamen est visue, [a méthode d'essa fait Pobjet d'une norme particule, Cette dernigre est soit une norme européenne homologuée (donc norme frangaise NF EN), soit une norme ISO, soit, ce jour, un projet de norme européenne Pr EN. La commission dFattribution de Ia marque NF Adjuvants tient compte de cet état de fait transitoire en suivant les prescriptions des projets de normes européennes. Les prescriptions complémentaires particuliéres & chaque adjuvant se traduisent généralement par des niveau d’exigence a atteindre pour le béton adjuvanté par rapport un béton témoin, Le béton de référence est normalisé. Nous donors au tableau 1, comme illustration, un tableau de la norme défnissant les prescriptions complémentaires pout les plastifants réducteurs deau, Par exemple, la troisiéme ligne du tableau indique que la teneur en air du béton frais adjuvanté ne doit pas augmenter de plus de 2% par rapport a celle du béton témoin, Tableau 1 ~ Prosciptions complémentaires pour les plaints éduclours eae Trconsistance égale} Proprists | Bélon de rfirence | Méthode dessai Prowepons Bedcion doov | EN4001 bton! | ful datlcanent — | Parl bon even: > 5 parroppor (PEN TERSSS | Odom tdnan ser seat ee ' PEN 128563) Ton Tex 480% bicol —/ NFEN 120900 |X? juga 820 up blow edna Ue Sraprsion Seah Tenn on EN4801 Shon! [NEN TA0507 | Perle bilo advan: < 2% mole va toduuts do ele ein foci sok ites Couto by Scent 1» NF EN 9343 : « Adjuvants pour béton, mortiers, coulis ~ Partie 3 : Adjuvants pour mortiers & ‘magonuer ~ Défiitions, exigences, conformité, marquage et étiquetage » (tai 2004), Cette norme, tts récente,sert de base au marquage CE (bientot obligatoire) ainsi qu’a attribution, dans le cadre d'une démarche volontaire du fabricant, de la marque NF Adjuvants pour bétons, rottiers et coulis ~ Produits de cure. «+ NF EN 93444 ; « Adjuvants pour béton, mortiers et coulis ~ Partie 4: Adjuvants pour coulis pour cables de précontrainte ~ Définition, exigences, conformité, marquage et étiquetage » (septembre 2002) (Ces produits sont sous manquage CB. A ce jour, aucune demande d’attribution de la marque NF n'a 446 faite, Aucan produit concemé par cette nore n'est done couvert pat la marque NF Adjuvants. «# Pr NF EN 9345 : Cette pattie 5 sera destinée aux adjuvants pour béton projeté, La rédaction du texte est bien avancée et la procédure de vote formel, au nivesu européen, devrait étze lancée prochainement. 2 TSE AOU N30 ‘ub vente © OU HONTEN~OEnaRE 2058 stron DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES ADJUVANTS ET PRODUITS DE CURE 1» NF EN 9346 ; « Adjuvants pour béton, mortier et coulis ~ Partie ‘2t evaluation de conformité ». ‘« Normes de la série EN 480-1 12 : Méthodes d’essai sur adjuvants © XP P 18340 : « Adjuvants spéciaux pour béton ~ Definitions, spécifications et critéres de conformité ». Cette norme expérimentale, datée de décembre 1998, devrait prochainement étre révisée sous la forme d'une norme européenne. Elle traite des adjuvants destinés & étre utilsés dans le béton qui ne sont pas dans le domaine de la norme NF EN 9342 (P 18342) : par exemple, adjuvants pour béton sec, ‘adjuvants antimousse antidélavage, agents de cohésion ou d’expansion, agents de pompage, colorants, adjuvants antiretard, ete ‘« NFP 18370 : « Adjuvants - Produits de cure pour bétons et mortier ~ Définitions, spécifications ‘et marquage » (octobre 1995). Cette norme sert de base pour attribution de la marque « NF Adjuvants pour béton, mortiers et coulis ~ Produits de cure ». ichantillonnage, contréle Caractéristiques des bétons modifiés par les adjuvants ‘Nous avons résumé, dans le tableau 2, les caractéristiques susceptibles d’étre modifiges par chaque type ou chaque classe d'adjuvant. eas 3 Cargaes des Wore sscpties Vie media par lv odin Tips dacvans ropes des batons [PES] ARIE) parptitnr | pogo | etitonr | A | eras S| “Sree | Mtge | GD | ane |" oe elias = oe ° o +H ° vorcblo [Oov+| + Ovni — + =e : aa areas aoa es a a eve Coo = cotta [3 ural + Ht tH | oe ‘vorak . = 7 ss tel = oa] ome pom) Blows | mae [owe] = mec cs atone neo eae oe nee oa sam easier SS =e ls Qouv-| Oov~ omy Oo Oou- | dau fre near oman oesee SOR = feat ome Pe | on [oe [owe bade econ ie ean oma om Sa ee ona em ee feces cme dese ins leit chose ete te ober tons cements coderks oie ne Soiree et ———————— cectmencanecal geeoaeaees ESSEC mnt tnt re nes 21 € ‘Sones © eure nou Bn 3008 shoe rove: 21 € AE BETON DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES ADJUVANTS ET PRODUITS DE CURE MEM Les #férents adjuvants Plastifiants réducteurs d’eau ~ Dosage : généralement de 0,2 & 0,5 %. ~ Introduction dans eau de gachage. ~ Résistances mécaniques : supérieures & celle du témoin & tous Ages (augmentation liée Ala réduction eau et & une meilleure mise en place). — Effets secondaires non recherchés : ~ tard do prise aver certanes formulations; = mgmentation possible da reat; = raidiserent lig & une interaction éventelle edjuvantciment. ~ Eiffets secondaires favorables ~ amdlioration de la eésistance aux agents agressi; augmentation ela eompacié; ~ améloration du parement. Superplastifiants hauts réducteurs d’equ (anciennement appelés « fluidifiants ») ~ Dosage: généralement de 0,5 a 3%, suivant effet recherché. ~ Introduction dans le béton avant sa mise en ceuvre ou dans eau de gichage ~ Effet sur la mise en cuvre : Paddition de superplastifiant haut r€ducteur d’eau entraine une grande Aluiifcation du béton avec un affaissement supérieur dau moins 8 cm & celui du témoin sans ajout eau, — Résistance & tous ages : utilisation dans les bétons & haute résistance. ~ Eflet secondaire non recherché : possibilité d’augmentation du retrait. Rétenteurs d’eau — Leur fonction est de réduire Ia perte dean en diminuant le ressuage, = Dosage : 0,5 a 2%, = Affaibligsement de ia résistance, — Variation possible de la teneur en air. Entraineurs d’air — Dosage : de 0,01 % a 0,1 % — Introduction dans Peau’ de géchage, ~ Effet sur la mise en avre du béton : Iégire réduction dea. = Résistances: inférieures & celle du témoin de 20 % environ, Effets secondaires favorables : ~ amioaton des paremeats; = andiioaton dela résistance au go. ~ Bifets secondaires non recherchés : variation dé ‘malaxage et des moyens mis en oeuvre Fefficacité en fonction des éléments fins, du Accélérateurs de prise — Dosage : de 1 3%. ~ Introduction dans Peau de gfchage. ~ Eifets sur la prise : aceélération trés variable suivant les dosages, les ciments et la température. = Résistance initiale : eugmentation aux jeunes Ages. 7 MSE AJOUR 20 "So0E VEIAS © GROOM MONTE ~ Bean 88 nce 21 € DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES ADJUVANTS FT PRODUITS DE CURE ~ Résistances finales : Iégére diminution éventuelle (@’autant plus que la prise aura été accéléxée), — Effets secondaires non recherchés = etialevr hydratation sugmentée les premiers jours; = retritlgérement augmenté; = midisement possible ‘action sleaiegranulats (le produit content de alesis) Accélérateurs de durcissement = Dosage: de 0,2 2 3%. ~ Introduction dans eau de gichs Effets sur la prise : accélération trés variable suivant les dosages, les ciments et la température. ~ Résistances initiales : augmentation jusqu’a lige de 7 jours Effets sur les résistances finales: sans changement ou légére diminution. Effets secondaires non recherchés = chaleur ¢'hydratation augment les premiers jours = retraitlégerement augmenté Retardateurs de prise Dosage : généralement de 0,1 & 0,5 % Introduction dans l'eau de géchage Résistances mécaniques: inférieures au témoin a court terme; augmentation possible des xésistances finales Effet secondaire non recherché : augmentation possible du retrait. Hydrofuges de masse — Dosage : généralement de 1 & 3% Introduction dans eau de géchage Absorption capilaie inférieure & celle du témoin, notamment & court terme, ~ Perméabilité sous pression hydrauligue: inférieure au témoin sous faible gradient hydraulique et 4 court terme ; effet moins sensible & long terme. ~ Bifets secondaices non recherchés ~ augmentation possible du rit; = lege diminution des résitanees mécanique; ~ entrainement dai posible. HER! Précautions d’omploi On devra vérifier que ~ Fefficacité ou la fonction annoncée est bien confirmée par des essais; = pour les bétons trés performants, une faible variation dans le dosage d'un constituant n’entraine pas un abaissement notable de ses caractéristiques ; ~ les effets secondaires ne vont pas a Yencontre du résultat recherché, Certains adjuvants sont incompatibles et leur uilsation simultanée peut conduire a des effets plus faibles ou méme opposés & ceux qui étaient attendus Dans tous les ca, il convient de ne pas utiliser simultanément des adjuvants de marques différentes. I faut systématiquement consulter, au préalable, le fabricant d’adjuvants pour le choix du produit, pour les dosages et le mode d'introduction, et praoéder & des essais de convenance dans les conditions du chantier, ‘Sve vend © GkOUFE MONTEL ~ ECNANE 2008 Wise RJOUR Ne neve: 21 € Eaton DESIGNATION FT GIASSIFCATION DES ADJUVANTS FY PRODUITS DE CURE ‘Nous avons résumé dans le tableau 3 les vérifications & effectuer. Tabloay 9 = Vérifictions & effector sr los bitons eprbs adjondion d'un adluvant Contes fou informations Furies T Per Comaisonces caractéiiques | pap 7 or a moore : a rare | aura ination Conca de bono fomaton |» ‘ngs Ecc dl focnpincole . «| atpeckes ed Fence cl Fi 7a | : Ss scones ls ox roar foreleg : | lis seconds poorer ooo ; eke a Garces poivs ds poh Fi fi Deage ede ov da va fo Icon ove le inetd chor : + Bare 1 Beis carts porate poe (5) Sn eich de oma (Sdn Pipe Pree {Se fore HEM Exemples d'utilisation d’adjuvants associés ‘Nous donnons ci-aprés quelques exemples d'utlisations conjointes @adjuvants (sous réserve d’essais préalables de compatbiité). Le tableau 4 résume ces quelques exemples d'utilisation, Plastifiant réducteur d’eau + Accélérateur de prise ou Accélérateur de durcissement But recherché ; corriger un effet retardateur ou améliorer les résistances aussi bien & court terme qu’ Jong terme, Exemple d'utilisation : bétons préts & Pemploi. Cotte association dadjavants existe également sous la forme de produit complet. Plastifiant réducteur d’eau + Entraineur d’ ir But recherché : obtenir un taux d’air occlus élevé sans diminution des résistances. Exemple d'utilisation : bétons routiers, bétons soumis aux cycles gel-dégel. Superplastifiant haut réducteur d’eau + Accélérateur de prise ou Accélérateur de durcissement But recherché : combiner une grande maniabilité et des résistances mécaniques élevées A court terme. Exemple utilisation : préfabrication, Cette association d’adjuvants existe également sous Ia forme de produit complet. z ‘Mae AJOUR Na ‘30D VAS © ORE MON OEnaRE Be Le stron DESIGNATION ET CLASSIFICATION DES ADJUVANTS ET PRODUITS DE CURE Superplastifiant + Retardateur de prise But recherché ; maintien d'une maniabilité élevée pendant une durée prolongée, méme par temps chaud. Exemple d'utilisation : bétons pompés a longue distance, pieux et fondations spéciales. Accélérateur de prise + Entraineur d’air But recherché ; amélioration de Vétat de surface d’éléments & démoulage immédiat. Exemple d'utilisation : préfabrication. Hydrofuge de masse + Accélérateur de prise But recherché : acoération de mortiers hydrofugés appliqués en miliew trés humid ou movil. Plastifiant réducteur d’eau + Retardateur de prise ‘But recherehé : augmentation des résistances mécaniques finales. Exemple d'utilisation : préfabrication avec étuvage & haute température (> 80 °C) Tableau 4 ~ Récapitulatf des exemples d’villsation adjuvants associés ‘Adjuvant 1] Plostfiant ‘Aecblercieor | acclrorewr| Reo | réducteur | SuRet |" de | Aagéléraiowr | deter | Entcinet | rydrohige Adjovant 3 dea | durelszement | 9° PF | de prise | SOR | estfon alae &00 2 : : : | ‘Superplasifiont : . . | ‘ection do 1 SirSnonent ‘ ° | | Acclinier dope] = : ° : Retordceerdepin | + : : Ewainew dor | « [ears Hydrofuge . Te jt vENTAS © OROUFE MONTE - DEEEMBRE 2008, URN aD acer 21 ae aucun oo Auteur: Mare Granier LE BETON CIMENTS ET BETONS EN MILIEU AGRESSIF Rappelons les références auxquelles on se reportera = norme P 18-011: « Bétons ~ Classification des environnements agressifs » ; = norme NF P 18-584; « Granulats - Réactivité potentielle de type alcalisilice » ; = norme NF P 18-585; « Granulats ~ Essai de stabilité dimensionnelle en milieu alcalin » ; = norme NF T 90.036; « Essais des eaux ~ Détermination de I'alcalinité (titre alealimétrique et titre alealimétrique complet)» ; = norme ASTM C 227: « Test for potential alkali reactivity of ciment ~ Aggregate combinations (Mortar ~ Bar Method) » = norme ASTM C 289: «Test for potential reactivity of aggregates (Chemical Method) » ; = «Ragles BAEL 91»: «Régles de conception et de calcul des ouvrages en béton armé ». EEE Mecanismes d’action des milieux agressifs Liquides Eaux douces Les eaux pures peuvent dissoudre les constituants calciques du béton. Solutions acides (pH <7] Les acides minéraux libres (HCI, HINOs, Ho, $04) ont un effet dissolvant sur le ciment et les agranulats carbonatés. La concentration de Panhydride carbonique caractétise le degré d'agressvité de acide carbonique. Les acides organiques libres attaquent les constituants calciques du ciment. Solutions basiques (pH > 7) Si les ciments Portland résistent généralement bien, les ciments aluminewx sont détruits. Réaction alealisgranulats On se reportera a la fiche n® 21 e, relative & la prévention de Maloalixéaction. Les alcalins contenus dans la phase aqueuse intersttille des bétons sont susceptibles de réagir avec certains types de granulats. Les réaetions alcalisgranulats dépendent * de la teneur en alcalins des ciments = équivalent NezO < 0,6 %, pour les ciments Portland (voir normes ASTM précitées) ; = équivalent NaO < 0,9 %, pour les ciments renfermant plus de 50°% de laitier ; = équivalent NaO < 2%, pour les ciments renfermant plus de 65% de laitier : © de la nature des granulats ; ‘Babe Wars © ONETONS BU HOWE WaRs 195 T rove: 21 ed ue tron IMENTS EF BETONS EN MILIEU AGRESSIF © de Vhumidité relative : les réactions ont lieu dans des milieux od Mhumidité relative est supérieure a 85%; * de la température : aux environs de 40 °C, les réactions sont fortement act es; du temps: la fissuration du béton apparait entre 5 et 40 ans ‘Les essais suivants sont a effectuer: analyse pétrographique, reconnaissance des_matérizux potentillement réactifs et tests indiqués par les normes ASTM C 289 et ASTM C 227. La mesure la plus efficace est Putilisation de ciments composés, c'estdire de ciments contenant 30% de pouzzolane réactive ou de ciments renfermant au moins 65% de laitier. Solutions solines Les sulfates réagissent avec les aluminates du ciment en donnant des composés expansifS: gypse CaSOs, 2H20 et ettringite 3CaO, Al,Os, 3CaSOy, 3420, Le risque peut &tre réduit par Putilisation de ciments & faible teneur en aluminate tricalcique (C3A < 8 %) ou des ciments avee sjouts (litier avec plus de 65% de cendres volantes et de pouzzolanes réactives), Les chlorures peuvent étre légrement agressiff pour le ciment durci, par influence qu’ilsexercent sur la solubilité de ses constituants, La teneur en Cl- est limitée (voir le dernier tableau & la fin de cette fiche). La plupart des nitrates, a l'exception du nitrate d’ammonium, sont faiblement agressfs Loxydation des sulfures, en présence d’air et d’humidité, peut conduire a la formation de sulfates. Les carbonates, les phosphates, les oxalates et les ftuorures n’attaquent pas le béton. Les chlorures et les sulfates provoquent une réaction d’échange de base Ca*+ = Mg**, qui aboutit, ala dissolution partielle des constituants calciques du ciment et a la formation d'hydroxydes de magnésium Mg (OH). L’ammonium est trés nocif. Les chlorures, les sulfates et les nitrates agissent également par échange de base. Eau de mer L’eau de mer est un milieu moyennement agressif. Liutilsation d'un ciment & teneur modérée en aluminate tricalcique (entre 3 et 8 % de C3A) ou de ciments avec ajout de laiter ou de centres volantes est recommandée, Si fajout (laitier, cendres volantes, pouzzolanes) est supérieur & 65%, le clinker devra avoir une teneur en C3A infirieure & 8 %. L’enrobage des aciers ne devra pas étre inférieur & 45 mm (4 5 mmm), Groisses ot huiles Si elles sont exemptes d'acides, eur agressvité est négligeable. Mais certaines hnles,telles que Jes huiles de foie de morue, de baleine, de castor ou de noix de coco, sont agressves et nécessitent une protection superficille Gaz L'anhydride sulfureux Oz, Pacide sulthydrique HyS et anhydride carbonique CO sont agressfs Solides Les sols contenant des sulfates, les sols marécageux et les déchets industriels sont agressifs, 2 ‘BE VAS © YORDEATONS BU WORN - MARS 195 Dae eto ON Le atron ‘IMENTS ET BETONS EN MILIEU AGRESSIF HEMI Niveaux de protection et classes d/agressivité En fonction de lagressivité du milieu dans lequel se trouve utilisé un béton, il peut étre nécessaire de le protéger contre les agents agressifs rencontrés On distingue trois niveaux de protection et quatre classes d’ tableaux ci-dessous, extraits de la norme P 18011 ressivité, qui sont définis dans les { Niveaux de protection | Niveaux de protection | ‘Mesures de protection Pos de mesures de protacion portculies Béton confectonné suivant ls rages de Fert 1 2 ‘Aoptaton de fe compton o dela mis en crue ox condos dy len | ; Nacosité dune protecion exes (ends, pene) ov ner, (nprégnoton) | poor, dane cas cn, ¥ojter x petitions do niveau 2 f Défnition der carses Wagroniv | Type eenvironnement |. eel ap ‘Mesures de protection Duele | Pos de mesures paricuires | Foibloment ogress’ | Ay [La baton fobrigué suivant les gles de Vor dot @re| 1 | compact por ses qualésininséques. | ‘Adeplation de la compostion ot dele mise en ceovre Moyennement ogres Az |.aux conditions dv miley dosage en cinen, catégoris| 2 100 SOR de 250 & 600 | de 600 & 1000 (2}| de 1000 & 6000 > 6000 gr | 601008300 | ae 30081500 jae ts008s000| > 9000 Nit dw isas0 | des0ee | desoat0o > 100 — de6sa5s | dessaus | deased yi ‘poechon 1 2 2 3 ppt CO nécescre a melnan en elon det hyckocoronale de Ca (1) CO> ogres: xcs de CO, ass pa ot Ma, {2) Le inte en Bde 8 3000 mg/h pe aay de Agressivité des sols en fonction de la teneur en S04 Pears degree | renews So A A As fa on 50, $0] dons le sol sec a j a fersieselse:] de oz4aos | dooeaiz | do izaza > | : 503 extra ysl , era ds 1 | de 1 200 & 2300 | de 2300 8 3700 | de 3700 86700| > 6700 Niveou de ‘protection 1 2 2 3 (1) Earecion por HCI 8 chou [2] Exrocion par Feou: ropport exteal = 2/1 MEH Conditions de ri lisation d’un béton en milieu agressif Pour fabriquer un béton susceptible de résister aux attaques chimiques, il est ncessaire de respecter les recommandations générales ciaprés et de choisir un ciment adapté A Ia nature et au degré agressivité rencontrée {GE Vas © WALEATONS BO MONTIR > MARE TRE rae Sera FE attOn ‘CIMENTS ET BETONS EN MILIEU AGRESSIF Recommandations générales Degré d'ogres| fa Conditions A As Aa Remorques de rélizaion Corgare de cinent ‘Choix dv cinen! en fonction dy type datoque ° , 550 700 700 Foncion eso9@ ritimal a ra de la dimension fen ciment fon kg» 3 fen kg oa tb tb salen (érertvellemens) | Se steno: Terie compo Ropport eau/einent 2h] < 0,55 < 050 < 050 de fobsorpion (éverivellement) | por les gromuiats Gronulets Granulométie conforme aux régles de compostion des béions| Pos daddiion Constance compotble avec une bonne mive en place ‘Ouveabitté du béton ‘2! conduizont 8 io compacité meximale du Beton. Vibration, usage éventuel d'edjuvants, trot ae | 5 20mm | some | > 50mm ‘armatures |3) | Endui, peintre Frotecion ; Non nécossire revéloment, sopplémentaice oe, {or ec dh aon piconet de Peon do ab ngs at ous tga 700 9 dom la dee thn acne coe go or ml 5 Yo (2) tes woeues do rapport sau/cnent, données 8 te india, dipendont de a clégoi de cinent {3} Kewoboge des enebres dépend dgclemer dele diension des gros st des glares de coca dv projet Rappelons que-'enrobage minimal des aciers, selon les « Régles BAEL 91 » (A 7.1), est au moins egal & ~ Som, pour les ouvrages en bord de mer ou exposés aux embrans ou aux brouillards sans, ainsi {que pour les ouvrages exposés & des atmospheres trés agressives ; = 3om, pour les parois, coffrées ou non, soumises (ou susceptibles de I'etre) a des actions agressives, 4 des intempéries ou & des condensations ou encore, eu égard @ la destination de Pouvrage, au contact d'un liquide ; = 11om, pour des parois situées dans des locaux cowverts et clos, non exposés aux condensations, Recommandations pour le choix du ciment ese Les tableaux ciaprés donnent,respectivement, pour les miliewx contenant des sulfates, pour Peau de mer et pour les milienx acides, les recommendations relatives au choix du ciment en fonction du degré d'agressivté et du niveau de protection, reve 21d ‘Save ves © PTGATONG WNT” ana TB vue 21d mee enemas COMETS AT SFTONS EN RALEU AGREE Milieux contenant des sulfates (dans les sols ou dans les solutions) a Niveau de ; Degeé ctagresivns | Nou de Chix dv cimont A 1 Pes de reconmandtions pari CPA pita wer | hs | 2 A prs mre candos volo, pouzzolanas) CIC, CHF, ak CPA avec yA < 5%, CHF I], CK, Cl cuxcones lant hs 2 lier ov pauzsslnes (CA da cher < % Cina hina + Manes ype de cinors que pour dagrd Ay ove évortua M Z lament une protecion wpplemenire (1) Avec later > 60 4 Les ciments pour des travaux dans des eaux fortement sulfatées doivent avoir la désignation ES: fon se reportera & la fiche n° 21», relative a In désignation et Ia classification des ciments. Eau de mer : Degré | Niveou do 5 Conditions doxpostion | 4p ,Deard,., | Nweay de CChoix du ciment CPA avee yA < 10% Immenion totale Aa 2 CAI [dinker avec Cy < 10%) CLK, CHF, CLC, cimonts olumincux iments contenant do later 2 CHF I), CLK, CPA cvec CA < 5% cimonts luinevx Zones de marnoge Zones aspergéos As (0) Aves lair > 60%. Les ciments pour des travaux en bordure de mer doivent avoir fa désignation PM : on se reportera 4 la fiche n® 21 b, relative & la désignation et & la classification des ciments, Milioux acides Niveau de 7 | ae Choir cu cinent A ; GPA & toner redo on CaS ot CoA " {ht fou lair, canes wears, pouzzlans) GA a fener vt on C38 ot CyA (cond, lite, pouzzclone, * a dic cir ce nee a 2 Ger 2 ase lr > 60 1 ype CHF IK, ier mes year de cinenis qve pour degid Ay evec breivelemen| M a tne proton supplémeniare | z (GODEVeaTAs © PRUCADONE BU HONTIR~ NAR 1988 Paste Ws STRUCTURES EN BETON Us BETON cen 21d ‘CIMENTS ET BETONS EN MILIEU AGRESSIF armés et (DTU 21.4) Roppel des teneurs limites non ermés (% de masse de ciment) en milieux non agresa Concentration en chlore Béton armé précontain! par prétenson . e's aca a ar Auteur: Mare Granier LE BETON PREVENTION DE L’ALCALI-REACTION La dégradation du béton par alealixéaction a été observée pour la premitre fois en 1940 aux Etats Unis. Les désordres apparaissent & des échéances variant de deux A dix aas, et phis. Ces désordres se manifestent par Pun ou plusieurs des symptémes suivants “Une fissuration: les fissures sont évoluives et leur owerture pest augmenter de 0,5 mm/an; = es exsudtions: les ensudstions blanches sont formées de calete; = des pustules ou des eratzes(Gop-ou!) ; = des mouvements et des deformations = Ges colorations ou des décolorations ctions MEM Mécanismes des r 3 i “SATE SSA ANAL Ona SERIE MATERUAURZON La migration des ions Na*, K+, OH de Ja phase liquide intersttille vers la silice réactive du granulat produit des gels ou des cristaux de silicates alcalin, ‘Au cours du temps, le constitution du gel peut évoluer vers une structure grainée ou spongieuse ou foliacée. Les eristaux se présentent alors en forme de roses, en lamelles, en fibres, en filaments ou en aiguilles. Les produits secondaizes sont les carbonates et les hydroxycarbonates. Réaction alcalis-carbonate Elle conduit & la décomposition de la dotomic (carbonate double de calcium et magnésium). Réle des ciments Les ciments Portland, les ciments pouzzolaniques et les ciments au laitier de haut fourneau se comportent différemment vis-vis de Valcali-réaction, Cette différence de comportement est lie & une porosité de la matrice et & une composition de lk solution intersttelle différentes. ‘Gabe vas © aLEATONE BU WaNTR~ Wa TOR pce: 21 @ LE BETON PREVENTION DE L’ALCALFREACTION Réle des granulats Les roches siliceuses ou silicatées réagissant avec les alcalis de la solution interstiielle du béton donnent liew 4 12 réaction alcalissilice 1a plus courante. La réaction alcaliscarbonate, ou dédolomisation, est moins commune et moins nocive. Le tableau suivant, extrait des Recommanda- tions de f’American Concrete Insitute (ACI 201-2R), indique les différentes formes de présentation de la silice réactive Minéraux réactifs et roches correspondantes Types oo _| Gaps can ; aroun Preeti Forme de la silice réactive Ope 510; HO Anore ov mroacpa opi, carprard ow qade dendeo on dfonplomens de cisobehteryaimie dsordonds, meronorphologie elon shan ras cram onda pine lca ons de porieulessphaques bien ordennée) Calcdone [80 + #40 ot a] Micocivatine &eryptorline, eure Reuse | ! vate 50 ~ Miceli & epoca eee [les deux a la fois. A extinction ondulante lumiére polarsde. ciate |S, Gitlin, pt cu pr Rw | Tridymite SIO2 Crstalline fines lamelles imbriquées, Verret des roches| Sco ave doa | iti vires ov aypocsaline conan la wahice de voces elles ov, awe [bles propertions|weconquas cu tove fete de Regan drs os Mi Pras La ro | d'AlgOa, de Fe, md. dovice|@orqde len on cryplortaline | ompess caine Ss owe me Noaata pole on 2 tis ee |p en ae ek aes eli ra rier Ee Roches eéctes: chors opal, chars cleédoriques, chars quatzeuy, calc opal o!dolomiques, roche carbonates rec chats; shyaltes, docs, andes ot fe voloriques qu on sont lus; pyle et subgtaockes Sntenon dae quote orb, orgies, quai, schisles, goes geniches, gy, shoen, Phase liquide interstitielle La phase liquide intersttelle est une solution de soude et de potasse-(Nat, K*, OH) contenant des traces de calcium, Un ciment Portland libére en moyenne 70% de ses alcalins en NazO équivalent. Environnement Les structures dans lesqueles ont été observés des désordres dus & Pale des environnements humides. A Thumidité extérieure de la structure s'ajoute le taux d’humidité inteme du béton proportionnel au dosage en eau initial 2 (Gab VAS © FRICRIENE BU WORE ah V8 in srs en to 1 BETON PREVENTION DE V’ALCALLREACTION pcre: 21 © HEN Recommandations pratiques Environnement Bn phase de projet comme d’exécution, 'entreprse, qui n'ignore pas la mise en garde formulée pat la norme NF P 18-301 concernant les granulats, doit tenir compte du risque dalealixéaction. Par rapport & la nature de environnement, on peut claser les ouvrages en quatre catégories qui sont fonction du risque d'aleali-réaction “EVI: risque négligeable, ouvrage protégé contre les intempéries et les condensations, taux humidité interne du déton inférieur & 75 % ; — EV2: risque possible, ouvrage exposé aux intempéries dans les climats tempérés ; = V3: risque sévére, ouvrage ou parties d’ouvrage constamment ou périodiquement en contact avec Peau ; ~ EV4: risque trés sévére, ouvrage des classes EV2 et EV3 exposé, en outre, & une agression saline, Hest bien entendu que la durabilié de chaque ouvrage devra étre étudiée aussi ben pout les autres risques que celui de V'alealiréaction. On tiendra done compte, dans la formulation d'un béton, des exigences indiquées dans les tableaux chaprés,extrats de la norme ENV 206 (P 18-325). De plus, pour de nombreux ouvrages, des textes particuliers spécifient des valeurs minimales de dosage en ciment. On peut citer les DTU 13.1, 132, 14.1 et 21, ainsi que les « Régles BPEL » et les « Régles BAEL ». Remerques 10) Cete close doxpesion Tet velo gue 9 oe de Classes d’exposition en fonction des conditions d’onvironnement Classes d'exposition Exemples de conditions d’environnement fo'contreton lo sive canons Ses aie 1 Environnement sec Inirieur de bétimens dhabioion ov de bureaux (7) ery 2 Environnement ‘a} sons gel] - Intériour de batiments ot I'humidité est élevée (por exemple, les laveries} eos hime rte eases (2s somes aos en caro ovec on sl non egress et/ou de sou soc oe coears Sid en Sagres b] ave gel - Paros etrieues exposies ou ool AG, Ail Ais 6 On pe sr les équalences Partise an contact avec un sol non ogres et/ou de l'ecu, tt ot expostes ov gel ure oI ibe et expostes ov pation de cave Sa ~ Pats neues‘ Ihuridlé ext Glovée ot exposées av gol Tet: 3 Environnement humide avec gel| ~ Parties intrieures et extérieures exposées au gel et & des sels Pecan feete er prods degirons de dérerlogage Me HoT. 4 Eniromamant Jo) sane gel ~ Eément conplatenent ou parler inmergés dos do Veau de mer retin gu elobowses por cele! = Bdments exposés & um cir sohré en sel (zone cBftre) 0 de mer ) avec gel] - Eiéments complétement cu pariallement immergés dans de I (gu sclabousees por calocl el exposés au gel = Gamers exposés & un cir sole en sel of cu gel Les clases suivantes peuvent se présoner sees ov ie combinges avec les clawses cidessus 5 Environnement |] = Environnement de faible agresivié chimique (ger, liqudes ov solids) présortant = Atmosphere industrials agressive tne ogressivis chimique (2) | = Environnement d'agresivié chimique medérée (gaz, liquides, slides) d = Environnement & fore agressvié chinique (gaz, Hquides ov solides) ‘Sipe vas © FomeATONS BU MONTE = ans 1955 3 row: 21@ ts atron rene eres on PREVENTION DE U’ALCALLREACTION Exigences de durabilité en fonction des conditions d’environnement Classes d'exposi Exgences , 1[%[2]3]@|#]| % | o [sn oppor mainal eav/eien (2 Ebon non ons 070 = Bon ems 965 | 040 | 055 | 050 | 085 | a0 | 055 | 050 | ous 1 ten proconl 960 | 00 Teceue miginale en cmon (2) fen kg/t pours | non arm 150 | 200 | 200 | || 200 = Bilon orme 260 | 280 | 280 | 300 | a00 | 300 | 380 | 200 | 00 Baton préconrlt 4300 | 300 | 300 300 Teele go od Ben is [en pout Genenors ma mle noms de grants) ES w | 4) 232 om a 4 216 am 5x | 5% se 2 Sam ox | bx ae rons sian av gol (6 [ow | ow Ou i_| Bion imperndle ou | ou [ou | oa | ov | ov | ow | Type de cinnt pour bon von Cine bart aux wk jms et omé (eon le nome| | foes [5} pour de enous ENV 197) er sate 2 "500" mg/kg dane eas, = 000 ma/ta dan I i les voles ings cena do oppo au/eient ot de lane en Gino repose su le ‘iment dont de nombreux poys on! ine rene expirence Toute, lw de lo prépwaton de cote nore préalable, lerpience Gilt deca car rors dts ere EY 197 ie 8 call don ls conaonscnasigues props & cera oye. Ce! peorqoy, aan i pode devas de ese protomne, on pareler pour les les ‘exposton 2 b, Selb dl comson que le cho do cnet ese camposion {elt eorfornot aux roms el auxrbglemans en vgueur sre las diction dabston Oubien on peu eget epitude i ulaton dor crane on ayo! te béon don ot condions dtieaon preven Zar cis, on pat on général ise cnet CE | pour eben précontin Drees tyes de cinenls pauvet dre enployés Sons la mese ob on oh a lexpaonce ot 8 ler oppicaion ex arse pr fes norms ta vigueur dole Feu aon du boon: (0) Gn o,f bon dot te protégé conre un contac dee avec le mifew gre par une covce do ovement 8 mons ue, dens des cas parca, une tele prolecion ne sol pos ugte ndcescie {2} Pourle dosage ninol en cinert al apport maxinl o0/cimart expose dan cts prércrme, sells cimens Poland, povzzloriques ot av ker de haut ours davent Sep en camp, Gvond de aions pouzzoaniues ou das odin | & caralre hycrasique le’ sont ooudes eu lange, ls noma notonaes le églamenis on vigour tre ev zon [du bston pewent are ull iat volun miimole ov maxincles pevve are modiizes = de qoale monte. {9} Avec un foceur dspaconent das buls da ening iniriur & 0,20 mn elev mevuro tle beton dur {4} Dans le cas ob le degré de stration ext dlovéperdan de langues pode, dius vous ov metres peer aplguer sf bilon ent estoyé ot ext conics comma ayant une résilonce au gel esque elon les names ov le glen 80 | vigueur surf leu uation dy bston, | {5} la vdaionce our wller du cen! dai Tew duiaton du baton, (61 Ebi & parr dos nomes ot glemens on vguaur wr ls lau dioson dy béton ‘robe dapis lr noes naoncles ef las glemens en vigueie aif Zz (Ee VERS © HDEAIONE OW HOTTER MARE TS pas ares EO Le sETON PREVENTION DE L’ALCALL-REACTION [Le tableau suivant propose un classement spécifique par rapport & un risque d’alealtéaction selon les quatre classes EVI, EV2, BV3 et EV, Il indique, pour chacune d’elles, une teneur maximale fen alcalins disponibles du béton (en kg/m) et une valeur maximale recommandée du rapport ceaujciment, en conformilé avec la classe cortespondante du tableau de la norme ENV 206 Classement des ouvrages en fonction de leur environnement et du risque d’alcaliréaction Clossement des bors Exposition des ouvrages Cas du Avec Avec patos doumrages, | batinent Selon ls Selon le | ez0 | rapport BV | BWV 206 Stim | masa [Ouroges protégés sons [Oscnens —_|Ouces interoplion des ntomparos,|'nmeubles, | dusnes, goes [tx Ghonigteintume do" |plncses, [lly planches, Shoe <'75 % Poco st |doleges a | oo oures de |idravs sxe | econ < 0,5 me |Ouvrages ex aux, [Murs de ‘Tablier de pont { Sots an” fete’ pin | os [fonda pes lee, ma , Inoaies vee bux” [bscone [oni 2 | % | 30 | ody bi plonchen, tous ier ev ‘Suags en coved owe [Fondotony——Fodosons eeeer cae om foc Facey, | enter consonmen ov [so dafages [as So qs, 5 | os paiedgvoment te” Seen, eo) 2 | © | diy Picnes hors ; S Paso | |Ouvrages en contact avec |Ossatvre ef | Ourrag | ecw de met, dor eccr ” [plancers do |rarines ot de | sung, don tl de, Same ous Soule erage | 84 | Se | 28 | Boy routes expos | @ ou loge | Revorgue: le rapport eou eicace/cinent Potlond eat nol E/C, eau afleace [ee wate) dtr’ ao fel dv elon mis eau absotbés por les gronlt i donne pou Tulsaion tun cinen de classe CE 42,5 les clus errs porentaes conceren! as cnn de este CE 92,5, Vérification de la composition du béton Si un béton A caractéres normalisés (BCN), selon la norme NF P 18-305, suffit @ sépondre aux fexigences techniques, le fournisseur du béton prét a Temploi prend alors Tintiiative de sa ‘composition et en garantt les caracttres normalisés. Tl peut donc, seul, apporter Ia garantie de absence de séactivité du mélange dans les conditions d'environnement spéciies S'l sagit dun béton a caractéze spécifié (BCS), seule Ia composition est garantie par le Fabricant. nicer 21 @ ‘Gabe varas © AMINO 6D VONTIR- MA riven: 21 © te att0N tome whines 0 PREVENTION DE UALCALI-REACTION - Méthode de_vérification Bile sera la suivant ~ risque EVI : on vérife seulement la conformité aux normes des composants et de leur mélange ; ~ risques EV2, EV3 et EV4: dans le cadre de I'autocontréle de ses fournitures de matériaux, Ventreprise doit verifier les garanties de non-éactivié des granulas Cette évaluation peut suffir, mais sium doute subsiste, une prémiére démarche consistera a verifier Ja teneur en alcalins disponibles dans le béton, Bilan _des clcclins d'une formulation de béton + Liants: = pour Jes CPA, la totalité des oxydes de sodium est disponible ; = pour les CPJ, on considére les alcalins de chacun des constituants : = 100% de eux du clincker; = 100% ce ceux di lite; = 17% de coux des cendres volantes; = 100% de ceux des fillers. En principe, les cimentiers sont en mesure de fournir ces paramétres. + Em = pour une eau potable : Equivalent NazO = 4. 10-4 heft; = pour Peau de mer : equivalent NazO = 15,9-10-? hg/l; = pour l'eau apportée par les granulats, la teneur en chlorures permettra de déterminer la quantité alcalins qu’elle véhicule (I g dion Cl- = 0,873 g en équivalent Naz0). + Adjuvants : Leur teneur en NazO pourra atteindre 3%. * Granulats Une estimation des alealins Libérables peut étre faite par dosage d’une solution saturée de chau. * Seuils admissibles pour le taux maximal d’alcalins disponibles: = risques EV2 et EV3: équivalent NazO < 3 kg/m}; = risque EV4: équivalent NagO < 2,5 kg/m}. 5 aE VORIS © PAEADONG BD HORE MARE Le BETON BETONNAGE PAR TEMPS CHAUD MEI Propriétés physiques Température du béton frais La formule suivante donne la température du béton frais & partir des masses et des températures de ses constituants 0,22 (G.T, + C.T.) + Ex-Ta - Gl (19,6 - 0,5 Ty) a tet nets ine ieee aeeeenSnne 022 (G+0) +E, + Et Gl T : température du béton frais (en °C) ; G, C Ew Gl, By : masse (en kp) respective des granulats (G), du ciment (C), de eau ajoutée (Ep), de Ta glace ajoutée éventuelement (Gl) et de eau contenue dans les granulats (E,); Ty, Tes Ta température (en°C) respective des granulats (T,), du ciment (Te) et de Peau (Ta); Tg : température de la glace. Par exeruple, pour un béton composé de 350 kg de ciment & 70°C, ~ 1850 kg de granulats & 25 °C, ~ 175 1 d'eau a 15°C, Ia température du béton frais sera de 0,22 (1.850 x 25 + 350 x 70) + 175 x 15 Tn pec 22 (1 850 + 350) + 175 (On peut remarquer que 1 kg é’eau apporte 5 fois plus de calories que 1 ke de ciment ov de granulats, Une diminution de 10°C de la température de Pun des constituants provogue une diminution de température du béton frais de 1 °C pour le ciment, de 3 °C pour l'eau, et de 6 °C pour les granulate Si 'on diminue la température des trois composants & la fois, on obtient donc une baisse de 10 °C. de la température du béton frais Propriétés générales de lair humide Test important de connaitre la capacité d'absorption d'eau de Vir. Lair bumide est un mélange d’air sec et de vapeur d'eau. Les différents facteurs caractérisant Vai humide sont la température (0), exprimée en°C, et la pression partielle de vapeur ¢’eau (Py). owe ne 20 Le aétOn rae wera no BETONNAGE PAR TEMPS CHAUD P= Pi +Py Pr pression totale Py : pression d'air sec; y : pression partielle de vapeur d'eau, ‘Lthumidité absolue, ou proportion d’air et de vapeur (w), est Is masse de vapeur dea par rapport air sec, soit: Py 0,623 Py 760 mm Hg); wed P-P, 760-P, Calculons, par exemple, la capacité restante d’absorption d’eau de lair A 30°C et & 40% c’humidité relative, avec : 8: densité de la vapeur d'eau par rapport & Tair (6 = 0,623); 373 - 0,175 Py © : masse volumique (en kg/m?) : @ : = ———_—" 2347 © Pour 40% dhumidité relative (¢ = 0,40) : Pression partielle de vapeur d'eau : Py = 0,40 x 31,824 = 12,730 ka/m?, 12,730 ‘Masse de vapeur d'eau : w = 0,623 x ———-— = 0,0106. 760 ~ 12,730 373 ~ (0,175 x 12,730) ‘Masse volumique de Wait humide : @ = § —————__. = 1,223, 273 + 30 Quantité d'eau par métre cube d'aic : q = W . © = 0,0106 x 1,223 = 0,012 kg/m, soit 12 g de vapeur dean par métte cube d’air humide, + Pour 100% dhumidié relative En effectuant le méme calcul, on trouverait 32 g de vapeur d'eau par métre cube d'air humide. La capacité restante d'xbsorption d'eau, pour passer de 40°% & 100% d’humidité relative, sera, de 20 g par métre cube air On dit que te mélange est saturé lorsque la pression partielle de vapeur d'eau atteint son maximum pour tne température (1) donnée. Cette pression prend le nom de « pression de vapeue saturante » sa valeur, qui est fonction de la température, est indiquée dans le tableau ci-aprés. Sse a eo Sos RSS OSS TS arm # (en °C) | P (en mm Hg) | (en °C)| P (en mm Hg) | t (en °C) | P (en mm Hg) | # (en °C) | P (en mm Hg) = | awe | a | am [ue | waa | m | ous thy Hae | 4] gl |) tage | | a | eye eerie (ea) eet eae ec ease 7$] Ba | 7) me | # ] wae | gs | sae 74) Me] ag] Be |B] eae ; - 2) 3,956 nn 9,844 24 22,377 36 44,563 1 4,258 12 10,518 25 23,756 7 47,067, a] #8 | 2 | we | | oe | 2 | oe ;| #2 | 2 | vay | | ee | 8 | fee :| SH |B] we |e | we | 8 | gee 7 vse AOU ‘GbE VAS © RADEATONG us WONTER = ROVING T06 ne Sum eN tO Leatron BETONNAGE PAR TEMPS CHAUD HEM! Effets de I’environnement climatique ‘On prendsa en compte les caractéristiques du climat, sachant que les températures élevées favorisent évaporation de l'eau du béton et sa dessication. La prise et le durcissement seront donc aocélérés sans que ses performances augmentent pour autant Humidité de lair L¥évaporation est dautant plus forte que Phumidité de Pair est faible, La quantité d'eau véhiculable par Var, pour une température et une hygrométrie initiles données, est précisée par le diagramme ciaprés, dit « diagramme de Cartier » (voir également la fiche 1° 21 h, relative & Fopération de cure du béton). a i = ae Cette courbe montre par exemple qu’d une température de 30 °C et avec 100 % dhumidité relative (©) air contient 27 g d’eau par kilogramme air ;V'air& la méme température et & 40 % d'humidité relative contenant 11 g d’eau par kilogramme dai, I'air est done susceptible d'absorber 16 g d'eau par kilogramme @air. noes 21 F co Diagramme de Carer ‘Sane vad © RAUATONG BD MONTH NovEnoa Te ase AORN poner: 21 £ Us BETON osu cies Hr ‘BETONNAGE PAR TEMPS CHAUD L'évaporimétre de Piche permet de caractériser V'aptitude de Vatmosphére a prendre de eau, Vent Le vent accroit la quantité d’eau évaporée, On se reportera A la fiche n° 21 h, relative & Popération de cure du béton, et plus précisément & la figure 1, Rayonnement solaire et précipitations Ces facteurs sont également & prendre en compte. II sagit surtout de phénoménes locaux et ponctuels.. HEMI Effets de Ia chaleur sur le béton frais Ouvrabilité A composition identique, plus un béton est chaud, plus son ouvrabilité diminue. De plus, cette perte d’ouvrabilité est aggravée par Pévaporation et par Putiisation de granulats secs et poreux. La figure 2 indique Pévolution de Vouvrabilité du béton en fonction’ du temps et de la température, & dosage en eau égal. ur conserver une méme ouvrabilité et sans utiliser d'adjuvant, on ajoutera de Peau au béton. ‘augmentation du dosage en eau nécesseire pour conserver un affaissement constant quand la température augmente est indiquée par le Comité ACI 305 (fig. 2). Lsjout dea a pour conséquence une baisse de la résistance mécanique du béton durci (fg, 3). ca seal le on Stan ont Dagronme covfonparcre & caer! cont a MSE RIGURN ‘Ga VAs © RRUEATONS BU NONTR~ NOVENORET¥6 tee ete ron Le atton reve 21 F ‘BETONNAGE PAR TEMPS CHAUD L’eugmentation nécessaire du dosage en eau dépend : = des conditions climatiques ; = de la différence de température entre le béton et lair ambiant; = des caractéristiques du ciment employé ; = du temps d’attente entre le malaxage et la mise en place ; ~ de Phumidité et de la porosité des granulats ; ~ du mode de stockage et de transport du béton ; = de Pemploi d’adjuvants. Temps de prise La chaleur accélére la prise du ciment. On doit tenir compte de cette accélération pour la mise cen uve, qui devra étre terminée avant le début de la prise. Il est recommandé d’employer des retardateurs, d’hydratation Plus la température augmente, plus la chaleur dégagée commence tét, et ce avec une intensité d’autant plus grande. La chaleur dégagée dépend également du type de ciment employé. Retrait ‘Liévaporation a une grande influence sur le retrat, avant la prise qui a lieu pendant les premiéres heures du coulage. ‘Sass Warus © WRLEATONG BU TEN NOVENGRE 196 HSE RIOR We 3 soens 21 ; tenon = BETONNAGE Pan Tens GiAUD Les fissures de pré-prise sont dues a un durcissement non homogéne du béton et & des obstacles tels que les armatures et les gros granulats. L’hétérogénéité de la prise peut étre due a la diflérence de température entre la masse du béton et sa surface, Les fissures de retrait se produisent & un moment déterminé, si la résistance en traction du béton est plus faible que 1a contrainte due au retrait. L’emploi d'un retardateur peut les favoriser Altération par temps chaud ‘Une hydratation incomplete du béton est la conséquence des pertes d'eau au jeune age. On constate, sur une crodte de quelques centimetres, un béton de mauvaise qualité et d'une grande porosité, ce qui favorise Ia pénétration des agents agressifs Laltération d’un béton peut tre également la conséquence de la mauvaise qualité de ses constituants, EMI Recommandations Prise en compte du climat On s'informera des conditions climatiques locales. Faute de ces renseignements, il est nécessaire de limiter Ia température du béton a 35 °C. Granulats Is devront étre stockés, si possible, & Pombre, Les granulats calcaires sont recommandés, ‘i des granulats poreux sont utilisé, ils seront humidities Ciments On utilsera de préférence des ciments pauvres en C3A, & faible chaleur d’hydratation ; on évitera ceux des classes élevées et on proscrira ceux des sous-classes R, (On réduira Je dosage, dans toute la mesure du possible. Eau de giichage On emploiera de Peau refroidie ou de la glace en pailletes lorsque Ia température du béton au moment du coulage est susceptible de dépasser 30 °C. Fabrication et mise en cauvre du béton A la fabrication, on fera en sorte que la température du béton ne dépasse pas 35°C, en limitant d'abord celles des matériels et des matériaux, On peut protéger le matériel contre la cheleur en le peignant en blanc ou d’une teinte claire, ‘L’évaporation de eau du béton en cours de prise peut étre limitée en bétonnant de nuit Sucre acon e se NON ‘GaDE VAS © REATONS OD HONTEIR~ NOVENGRE 196 Aa W SRUCTUNES EM ETON, Ae BtTON BETONNAGE PAR TEMPS CHAUD ‘On exécutera la finition de surface dés que possible aprés le bétonnage, 1 faut réduize au strict minimum le délai entre Ia fabrication et la mise en ceuvre, On définira bien Ia quantité d’eau et on la limitera par Vemploi d’adjuvants En ce qui concerne la résistance aux agents agressifS, on s'informera des teneurs en chlorure et en sulfate des granulats Adjuvants Lremploi adjuvants retardateurs de prise est recommandé, mais il est nécessaire de réaliser des essais de convenance. Cure Des précautions sont a prendre en cas d’évaporation intense. Contréle Le chantier doit suivre un contréle de qualité strict nowene 21 ‘Sab as © PnvcATeNS B) ONTER- NOvEnGRE Ye NSE Oma rare Sut on LE BETON BETONNAGE PAR TEMPS FROID HEE Température du béton frais (On appelle « temps froid » une période de trois jours consécutifs pendant lesquels la température descend au-dessous de +5 °C. La formule suivante donne Ja température du béton frais & partir des masses et des températures de ses constituants 0,22 (G. Ty + C.T.) + Ey-Ty~ GI (1956 - 045 Ty) pe eee 0,22 (G +0) + Ey + Ey + Gl ot TT: température du béton frais (en °C); G, C, Ey, Gl, Ey : masse (en kg) respective des granulats (G), du ciment (C), de Veau ajoutée Eq), de la glace ajoutée éventuellement (Gi) et de V'eau contenue dans les granulats (Es); Ty Te, Te : température (en *C) respective des granulats (T), du ciment (Tc) et de Peau (Ts); Ta: température de la glace Par exemple, pour un béton composé de = ~ 350 kg de ciment a 70°C, ~ 1.850 kg de granulats & 25°C, ~ 1751 deau a 15°C, Ja température du béton frais sera de 0,22 (1850 x 25 + 350 x 70) +175 x 15 T= ——__________- 0,22 (1850 + 350) + 175 (On peut remarquer que 1 kg d’eau apporte 5 fos plus de calories que 1 kg de ciment ou de granulats Une augmentation de 10°C de la température de un des constituents provoque une augmentation de température du béton frais de 1°C pour le ciment (dont le% d'infuence sur la température du béton fais est done de 10%), de 3°C pour eau (30%), et de 6°C (60) pour les granulats, Si 'on augmente la température des trois composants 8 la fois, on obtient done une hausse de 10°C de Ta température du béton frais, On peut déterminer (approximativement) le température d'un béton frais en ulilisant Pabaque ciaprés (6g. 1), établi pour une température du ciment de 5*C. Si la température du ciment est diférente le rectification est simple. En effet, on sait qu'une ‘augmentation de température de 10°C du ciment augmente de 1 °C la température du béton frais Si, par exemple, la température du ciment et de 50 °C au lew de 5 °C, 'augmentation qui en résultera pour le béton frais sera de 4,5°C : on se décalera alors de 5*C sur les courbes de Yabaque. Auteur Clovis Alexandre ‘Sass vers © oRIATONG OU MONTE NOVEMBRE TS TSE AUR We roew: 21g tron roe BETONNAGE PAR TEMPS FROID ‘+ Considérons par exemple, que tous les constituants sont & $*C. Pour obtenit un béton frais a 15°C, on peut, entre autres possibilités : = porter Peau seule & 50°C; = ou porter les granulats seuls & 22°C; = ou porter Peau & 20°C et les granulate & 15 °C. + Cousidérons que le ciment est & 50 °C, les granulats et eau sont & 10°C. Pour obtenir un béton frais 25°C : = soit on se reporte a la courbe du béton & 20°C (25%C ~ 5°); ~ soit on peut chauffer Ieau seule & 60°C ou les granulats seuls @ 28 °C on, par exemple, Peau et les granulats & 22°C, Température du béton cpr molarege fn) HEM Gélivits du béton PARE ELL La prise et le durcssement des ciments sont retardés par une beise de température (fg. 2). éolution des résistances mécaniques est plus lente par temps froid (ig. 26). y Temps de dba de pve en fondion de fe . ieeparchne b, Econ des ries mdcanges 2 MSE RIORN ‘SODE WaES © FRUCATONG BU MONTE WOVENGRE T96 Fae es on ON Le atron 'BETONNAGE PAR TEMPS FROID Le gel a des conséquences différentes selon qu'il survient lorsque le béton + n'a pas fait sa prise : le gel n'est pas dangereux, mais il faut revibrer le béton lorsqu’l dégéle afin qu'l retsouve sa compacité initial. Si on y parvient, les performances de ce béton ne seront pas modifies ; «est entre le début et Ia fin de la prise : Paction du gel est néfaste. Ses résistances mécaniques étant amoindries, le béton devient poreux et sa cohésion est trés diminuée : i faut démolir; + a terminé sa prise: il n'y a pas de conséquences néfastes si ta structure du béton est devenue indéformable, ce qui suppose : ume teneur en eau libre faible au moment du gel, ~ une résistance du béton supérieure a 5 MPa, sechant quril faut 12 h & 20h & 5 °C avec un béton de type CPA-CEM I dost a 350 kg/m? (fg. 2b), ~ pas de differences de température trop importantes entre les divers endroits de Vouvrage. Unbéton durci, méme depuis plusieurs mois, peut étre attaqué par une suocession de cycles gel/dégel lest dautant plus résistant quil est compact, étanche, homogéne, avec un rapport eau/ciment faible, composé de granulats non gélifs et qu'il contient de I'sir occlus (Aig. 3) (On choisira un ciment de fabrication récente, conservé dans de bonnes conditions, avee une teneur en silicate et en aluminate tricalcique élevée (prise et durcissement rapides, chaleur @’hydratation levée), et de mouture fine, ce qui correspond en principe & un ciment de la classe 42,5, 42,5 R cou méme 52,5, Le dosage en ciment dans le béton est représenté par la figure 4 et indiqué dans la formule suivante 700 Pa ot C= dosage en ciment (en kg/mm!) ; 1D: diamétre maximal des granulats (en mm). rose 21g Ces esrentoge di scare 8k prion cu ge! dt bon (Gases © RRLEATERS BU HONTEI = WOVENGRE TO6 Mise ASIEN rover: 21 g 1s fron aan Sachs to BETONNAGE PAR TEMPS FROID Plas précisément, on pourra appliquer les formules suivantes : 25 ~ pour un ciment de type CPECEM II: C =2— vD — pour un ciment de type CPA-CEM T: C= 625 ~ pour un ciment de type HP : C= VD On peut utiliser également du ciment alumineux. Granulats On les choisira non gélifs, non poreux et résistants. Us doivent étre propres et non gelés : on fera pacticuligrement attention aux blocs gelés & l'intérieur des tas de sable. Adjuvants Ils sont Je plus souvent indispensables. Plasiffonts eéducteurs d'eau Ona wu qu'une tencur en cau libre faible, au moment du gel, pouvait permettre d’obtenir un meilleur béton, De plus, le seuil de résistance mécanique de 5 MPa est atteint d’autant plus rapidement que le rapport eaujciment est faible. Les plastfiants réducteurs d'eau permettent de diminuer la teneur en eau de 5 & 20% (soit de 8 4 30 Im’) pour une méme ouvrabilté. Les fluidifiants sont encore plus performants (de 15 & 30% de réduction d’eav), mais il feut les ajouler en cours de malaxage et utiliser le béton presque immédietement (ne pas dépasser 30 a 45 minutes d’attente). Important : Contains réducteurs d'eau sont en méme temps retardateurs de prise. a Tass Riou a “Soe VTS © FNTENTONS BD WONT ~ WOVENORTT

You might also like