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ANNEXE III he indivi ou Poésie et vérité dans la névrose Cente conference de Lacan, prononcée au Colldge philosophique fut édiée une remiare fois, on 1996 — date de depot légal > par te CD.U, puis par des édiions tes es Grandes Tes Moi eo, po wt fated par enone "Le teste qui uit ext, bien sir, celut des editions C:D-U, dont if sembleratt quit itd tabli Papres an enregisrement magnétique. Nous nous sommes presque Contents de le reponctuer harms quelques corrections signalées par at enre- Grochere-drots, de corpe plus pen, de ce qui fut cornge. Les entre crochetsdrats de'méme corps signalent des ajouts de notre part. Lacan & ft plusieurs fojs allusion 0 cere conférence, notamment dans Le moi, HMI, 86°55, p. HB, et dant Berit, De nos antécédents, p. 72, mT fier de nouveau, et qui comme tel est difficile. La difficulté de cet exposé ne Tui est pas tellement intrinseque, elle tient au fait qu'il s'agit de quel- ue chose de nouveau que ma permis d'apercevoir & Ii fois mon expérience analytique et une tentative, au cours d'un enseignement dit de séminairee, de renou- veler, ou seulement d'approfondir lenseignement théo- rigue de ce qui peut se poser comme ¢iant la réalité Fondamentale de Tanalyse. ‘Extraire cette partie nouvelle et originale pour vous en faire sentir 1a portée hors de cet enseigne- ‘ment, et hors de cette expétience pour une bonne part entre vous, est done quelque chose qui comporte des difficultés tout & fait spéciales dans exposé, Pour cela, je vous demande a favance indulgence si peut-8tre quelque difficulté va vous apparaitre dans la Saisie, au moins au premier abord, de ce dont il va Sagi. Ji vais vous parler d'un sujet quil faut bien quali- La paychanalyse, je dois le die et le rappeler en preambuie, est tne’ discipline qui, dans Tensemble des sciences, se montze 1 nous avec tine. position ‘raiment pariculire. Souvent on dit que la peycha- hulyse neat pas ope science s proprement patie, c= aut semblerait indiquer per comtraste que ous pals- Slons ire tout simplement quelle est im art Cerai~ nementon ne peut pas dire qelgue chose de sembla~ bie si on entend simplement par art technique, et- Semble de formules ow de receter, methods 9p tionnelle, praxis, quoi. que ee soit qui soit de cet ordre. Simpiement je crois que Je-terme dar doit fire employe Ih au seas ol on Temployait au Moyen ‘Age, quand on pela det ais iberous. vous con aaisiez cette séfe, qui Va de Tastronomie, en passant Dar Larithmesique et Ia musigue, la dilectghe, a la Erammaire, ln geométrle. Cest eet ar, dont il nous Sctifficne assurément de nous rendre [compte) ac tuellement quelle eat Ia fonstion et la porte dans la vie et la pensée des maitre mediévaux Ilesrcertain que ce qui caraterise cos arts, ct les dissingue des sciences gu seraient en somme sorties des ar iba, Cert natin a premier lan de eigue chose qui peut sappler fei rapport essen: Het Jondamenta dla mesure de komme Eh bien, je cris que la psychanalyse est actuelie ment peutire la seule discipline qui soit quelque chose de comparable & ces arts libéraux : pour ce apport interne, qui ne peut en quelque sorte jamais Gere épuisé, qui est cyelique, fermé sur lui-méme, ce rapport de'mesure de lomme & Iui-méme, et tres spécialement, par excellence, qu'est Tusage du Tan- ‘gage, Tusage de la parole. Et c'est bien ce qui fait que Texpérience analytique ne peut s'épuiser dans aucun rapport, quelle n'est pas décisivement et définitive- ‘ment objectivable, puisqu'en somme la relation analy- tique méme implique toujours au sein delle-méme la constitution d'une verte, qui en quelque sorte ne peut tre dite, puisque ce gui la constitue et ce qui la dit est Ia parole, et qu'il faudrait (fandra] en quelque sorte dire la parole elle-méme, ce qui est & proprement parler: ce qui ne peut pas étre dit en tant que parole 1 est certain d'autre part que nous voyons de la psychanalyse se dégager une série de techniques qui, elles, tendent, sur la base de cette expérience, 8 objec” tiver'une série de possibilites dlaction, une série de moyens d'agir sur Fobjet humain. Mais ce ne sont 1a que des sciences en quelque sorte derivées de cet art fondamental qui est le rapport intersubjectif qui cons- UUtue T'analyse elle-méme ; ce rapport qui ne peut pas, Je vous Tai dit, tre épuisé en lut-méme, puisqu'l est tu sein méme de ce qui nous fait homme dans notre apport avec un autre homme. ‘Crest done quelque chose que nous serons plus ou ‘moins amenés 2 essayer d'exprimer quand meme, dans line formule qui en donne essence. Et c'est bien pour cela qu'au sein de I'expérience analytique existe quel- ‘que chose qui s‘appelle & proprement parler un mythe, Te mythe tant précisément ce qui peut &ire defini comme donnant une formule discursive & ce quelque ‘chose qui ae peut pas étze transmis dans la définition de la vérité, puisque la définition de la vérité ne peut que s'appuyer sur elle-méme, et que cest en tant que Ja parole progresse par elle-méme et par exemples [exemple] dans le domaine de la vérité qu'elle la cons- tute "Elle ne peut pas se saisir, mi saisir ce mouve ‘ment d'acces a la verité comme une vérité objective, elle ne peut que Texprimer dune fagon mythique, et est bien en ce sens quion peut dire que, jusqu'd un certain point, ce en quoi se conerétise Ta parole inter~ ‘subjective fondamentale, tel quil a été manifesté dans In doctrine analytique, 1o complexe d'dipe, a, a Tin- térieur méme de la théorie analytique, une valeur de mythe Ce que je vous apporterai aujourd'hui est prévisé- ment une série de faits dlexpérience, que j'essaierai dexemplifier, 4 propos de quelque chose qui est tres fondamentalement connu par tous ceux qui sont, de prés ou de loin, initiés A Vexpérience analytique : est, (1. ade: Ces le deuxitme paragraphe, page 324, Supéronté dévidence du cas particles. quant a In vert par rapport @ la demonstration, qui novs fait choisir le mar: ue pluselle exemple 7S ANNEXE I existence d'un certain nombre de formations que nous Constatons spontanément dans le vécu, dans, 'expé- Fience, dans les sujets que nous prenoas analytique- Thent, les sujets névrosés par exemple, qui nécessitent Gapporer 4 ce mythe cdipien, en tant quiil est a cere Ne Texperience analytique, certaines modifica- tons de structure qu sont exactement conlaives faux progres que aous faisons nous-mémes a Tintérieur de experience analytique, dans la compréhension de Cette experience, et en quelque sorte ce qui nous per~ met au second degré de comprendre que toute la théo~ He analytique est tendue 2 Tintérieur de la distance {dui separe le conflie fondamental qui, par Vintermé- Glave de la rivalité au pére, Lie le sujet & une valeur Symbolique essentielle ais, vous allez le Voir, ui est toujours en fonction Gane certaine dégradation concrete — peut-étre Tige aux conditions, aux circonstances sociales spé- ciales — de limage et de la figure du pere, cexpérience tendue done entre cette image du pere et Gaute part, une image dont lexpérience anslytique ‘hous permet de prendre de plus en plus la mesure, nous permet de plus en plus de mesurer les incidences chez Ffalyste lui-méme en tant que, sous une forme assure ment voilée, masquée, presque renige par la théorie nelytique, it prend tour de méme, dune fagon presque Clandestine, 1a situation, dans la'relation symbolique vee le sujet, de ce personnage tes efface par le déclin de notre histoire, qui est celui en somme du maitre : le fmallze moral, le maitre gui initie 4 la dimension des Telations humaines fondamentales celwi qui est dans Tignorance —~ ce qu’on peut appeler dune certaine fa Gon Laces & la conscience, voire méme a Ia sagesse, Eins la prise de possession de la condition humaine ‘comme telle Je rappelle donc que si nous nous fions @ une definition qui peut étze du mythe comme: une cer. taine représentation objectivée d'un Exos, pour tout tire dune geste exprimant d'une fagon imaginaire les felations fondamentales caractéristiques d'un certa mode détre de letre humain & une époque détermince, ‘bn peut dire que, trés exactement de ln méme fagon fue le mythe se manifeste sur le plan social. lest-a-dire latent ou patent, virtuel ou réalisé, plein fou vide de son sens et réduit 2 Tidée d'une mytho- Tosi, nous pouvons trouver, dans le vécu méme div né- Grose, toutes sortes de manifestations qui rentrent & proprement parler dans ce schéma, et dont on peut Ae quill s'agit A proprement parler dun mythe. cela, je vis vous le monttr, dans un de ces exenplct gus jg eros les pius familiors& la memoire GE"tebs ceux Vente vous gui peuvent sintéresser 8 See Questions. 4 propos d'une des grandes observa- Sndlde Treva. Ces grandes. observations de, Freud, Gul bensfcient périodiquement dun regain istéet Enns Fenseignement, vous les connaisser, Je ne vais gan vous les enummerer, Celle dont je vag paler, Cest Pale lon appelle L'Home au vats” Le c88 est fappant et oes pera bien ela ‘On miest pas étonné de voir émettre des opinions comme oeile que jentendais récemment daas Ia bouche Gun de nos confréres emineats, quant a Tusage de Ie technique til manifestait une sorte de mépris pour ces tentes fi allant jusqu'a dize que non seulement la tech- ‘sigue était aussi maladroite gu'archaique ‘re qui, apres fou, peut se soutenir, par rapport aux progrés que nous avons faits, précisément sur Ia Base diune prise de conscience de la relation inter- 2), 5S, Freud, Remarques cur un eas de névrose obsession- Sele, ti‘homme aux rats) [Bemerkungen Uber einen Fall Yoo Bivanameurose), Cing Pevchanalyses, PUP. 1954. Voir auss| Ponds aur Trs, journal dune analyse. Pais, PUF, 1974. subjective tlle quelle se manifeste actuellement fim Tessence de Tanase, dans Te suite da traite~ ‘Rent, mettant au premier plan es relations tells Aioies sablisoont entre Te patient et le sujet, et nverpeetsninterpeetant en quelque sorte qu’ avers Cele actual ce qu a serv A consioercete pe ‘Shnalité du sujet dont nous avons & nous occuper. sais mon iterlocuteur powwaitil pousser les cho- Sea fusqu dire que ces cas cascat mal choisis? En ofet‘on peut dis quils sont tous incomples, que pour besavoup ce sont des peychanalyses dui se Sont Boies enroute, que ce sont apres tout des morceaux analyse. Cel doit sous inter tout de meme arele- hist nous demandes pourguol ce chols a ft par Sou auteur, et bien extendu fee confiance & Freud, Eff ce nest ps tout de Ute, comme poursulvat cell Gui emeuai ces propos, quassurément cevi avait set- Peace tésulmt, encourageant pour nous, de nous Ihoner ull suffsait dun tout petit grain de verte Zuclgus art pour que ce peu de venté rivit a tans- tare Sr sug an milieu des dificultes, des entrs- es que exposition pouvas lui opposer SO sEGa ae x eR ps ne us ut es choses er quien verte, dant ces cas, on peut die que Atos de fe pratique quotsienne cache ceux, aut Noudsaient sostenr une telle opinion, la montée de la Toret quia surgi de ces textes Freudiens. J'3i moi-méme choisi L'Homme aux rats, ete ois dumame coup usfier Timer de ce choix dans Feuvre de Freud. it vagit dune nevrose obsessionnelle Se pense qufaucun de ceux gut sont venus entendve pareille conference nest sans avotr entendu parler de ERtjvon considere comme la racine et la structure de ia sbivose cbsesciomelle, 4 savoir: Ta tension agres- ‘Hee, in fication insunctielle, tute Telaboration gé- Aetausexenement comple ger Je pout de Theovieanalyuque a mise 4 Torgiae de nowe compré- fonuion dela sevrose obsessionnelle me ‘On peut cite, bien entendt, que fee tel fogment de ces Clements theories, tele ou tlle phase fami- {ibe de oes sores de ttmesfantasmatiques om imagi- Taites‘que sous retmouvons toujours aans Tanalyse Fine advrove obsessionnelte, se retrouvent &Ja lee. fare de Homme aux rats. Apres tout cest bien Ge Qui IR guwee ct rnsrtt quent (uous gow Sous Wb sent ou ceux qui spprennent, les manifesta- lous ‘ie penséeo familitres, volgarisées, cela, peut- Stes masque au leeweur Toriginalite et Ie caractere Sposiloment sgnifcatif et convaineant de cette ob- servation “Ben tr, elle emprunte méme son sie @ un fan- taume tout a fait faseimant ui joue dang la psychologic dettenae qutambne le suet hla porce de Fanalyste, ‘gui une valeur déclenchante tout A fit évidente : cst Pedet Gun supplice qui a toujours benéicie dune tspooe dléclatage singulier, voire dune cAlébrité, qui ex Gsha de Tenfoncement, au moyen d'un disposi plus ou motns ingenieux, un rt, plus ou moins excité Dir des moyens atifiiels, dans Te fetam da supplicé Eiestce suppice, dont le résit provogue cher le sujet tne sorte dat Ghorreurfascinge, qui est origine du ‘eclenchement chez ui, non pas dune névrose, mais de fetualsation de themes nevroiques, dune prise an soise, et de toute une elaboration dont nous allons voir Siuntnant la sruture et inter. Mais cest cet €é- Inett qui est essentel du point de ye dela théore des instants do dterminisme dune névTose Est-ce a dire que ce qui est 14 expligué, et oe aut autre part se retrouvera dans toutes sortes de themes Ge Lobservation de THomme aux rats, soit ce qui en fasse Tessentil intérér? Non seulement je ne le crois pas, mais a toute lecture attentive de cette observation bh stapercevra que c'est Ia particularité extréme du ‘Gomme toujours, Freud I'a souligné, chague cas doit dre étudié dans sa particularité, exactement LE MYTHE INDIVIDUEL DU NEVROSE. comme si nous ignorions tout de Ia théorie. est la particularité du cas et sa valeur particuliére- nent exemplaire, sous Tangle de rapports qui sont la, visibles, manifestes dans leur simplieité, véritablement la fagon dont on peut dire quen géométrie un cas particulier a une sorte de supériorité e'évidence tout & fait sblouissante par rapport 4 la démonstration dont Ja vérité restera, en raison de son caractere discursif, voilée sous les téntbres dune longue suite de dédue- tions, alors qu'un cas particulier peut montrer avec Evidence quelque chose qu'il présente d'une fagon to- talement intuitive. On peut dire que nous trouvons 1a quelque chose d'exactement analogue a ce qui se passe dans tel cas particulier. Voici en quoi cette originalité consist, et ce qui apparait ia Yue de tout lecteur un peu aienif: On Devt dire que le constellation originelle dou est sort fe “developpement de la personnalite au sujet fe parle de consellaon au\sons ot em parleraent Tes Sntcologues —~, ce quo ee dott sa naissaace et son destin, sa préhstoie Je dtsis presque, a savoit Tes seiatons familial fondamentales qui ont preside & la jonction de ses parents, ce gut let = amenés 4 leur Union, c'est quelque chose ql se trouve avoir un tap. por ‘un rapport dont on peut dite qui est peut-tre definissable dans la formule dune ceraine tansy formation & proprement parier mythigue, wn Tapp fou A att pee avec quot? avec Ta lise qt apparat Ia plas Contingente, In plus Tantas~ ‘natiqu, la plus paradoralement morbide,& savor le dernier dat de. Géveloppement de ce qu'on appelle, dans cette observation, le grande apprékension obs: danie du sujet, cestacdire le segnario augue! il par ent, scénarioimaginare, comme sant cel qu got ‘esoudre pour fui Tangoase provoguée parle Secon: hement de sa grande crise. Te wexpligee 1s constellation familiae, a constelation orgi- nelle suet, par quol estelle forme, dans ce quien peut appelerialegende, In tradition foniliate) Parle Fecit dan certain nombre de tats got sont ceur [oe] Sui pilent ow spcetient [union des parents de set geniters, et gui son les suivants Diabord, te fait que le pire, quia été sous-offcier au debut de sa cariere, est reste un pervonnage tts sous-offeier, avec oe que cela comport de note dfauiorté, mais in pew désoine, ne certaine devae uation gui secompagne le sujet de fagon permanents dans Testime de ses contemporain, wm melange de traverie et eéelat, dont on peut dite quil compose tne sorte de personnage omventonnel et qyon te. trouve 8 travers Thomme sympathigue gut est dé dans les declarations du sujet ce pete se trouve apres Son mariage dans la position suvvante ila fat c¢ gulon appeile im mariage avantagew En effe,cest sa femme, qu apparient un milieu beadcoup pins eleve dane In hierarchic bourgeois, Gui a apporé a fa fois les moyens de vive et ls Situation meme dont il beneficie a moment ols ‘ont avoir leur enfant. Done-le prestige est di cte de Ja'ndve, et une des taguinerien les plus famileres ene ces personnes, gi en principe sentendent bien, et méme semblent lees par une affection reel, est tne sorte de jeu fequemmentrepete, un dialogue des pour ob la femme fait une allusion aia fois amuse ef tagcine a Texistence, juste avant le mariage, 4 {it atlachement de son mar pour ane jeune fle pau ve, mais jolie. Etle mari dese veerer er daffinner eh chaque occasion qui apt fa de quelque chose dausst fugit que lointain et @ouble. Mais ce jeu, dont Ia gestion méme imphgue peut-te ute pat far ies, est quelle chots qu cetainementinpressonne profondément le jeune ‘jet qui devienden plus tard Howe patient Diautre part, ily e un autre élément du mythe familial quiet pas de peu dimportance le pete 8 a, au cours de sa cate militaire, ce qvon peat fppeleron termes pudiques des ennusy et meme de fore gros enaus la falta plus ni moins gue diag ter fe fonds dont it était deposit, Tes fonde do régiment, au tive de ss fonction. Iles adlapides en Faison de sa passion pout le jeu, til ta a son Honneu, voire méme st vie au nivins au sens dese Carriere, dela gare qi peut continue faire dans In'soeidié—, gW isterention dun amt qu tut t Peet le some quil convent de embourse, et ul Se trouve done avoir et le sauveur: dans et Space Goat on parle encore comme de quelgue chose qu ¢ 2 vrastet important et sani Gane pase St ere Voila done comment se présente, pour Ie jeune sujet, la constellation familial. Ceci, bien entendo, Sor morceau par morceau aw cours de Tanalyse. ei ‘eci, naturellement, nest rapport ai raccordé aucune {acon par ie sujet A quot que ce soit qui se passe Aactuel. IL faut toute Tinttion de Freud —et Je poral peas vou ndguer rout hou ce avila Given cette occasion — pour comprendre quil y ala des dlements absolument essentels du déclenchenent deta nevrose obsessionnelle, Le conflit femme riche! femme pauste se reproit tbs exactement Gans Ia vie du sujet au moment od son pere le pousse a cpouser tne femue tiche préessément a névtose, et non set. Iement it rise atl sat aelences: Bt quand le Sulet apport ce fait i dit presque en méme temps “Te vous dis 1a quelque chose qui n'a certainement aucun rapport avee tout ce qui m'est_ arrive ‘lors Freud, immediatement, spersoit ie rapport. Mais ce qu est signifieatis ce gui se votten quel- que sorte au survol panoranique de observation, est In sarcte correspondance entre ces elements iaitaux, originels,fondamentauy ched le sujet, et le develop pement demier de Tobsession faitasmatique, cette Obsession qui! / éléments émotionaels qui ont engendré chez le sujet, selon le mode de la pensee propre & Tobsessionnel toutes sorter de crintes obse- antes, a savoir que ce supplice pulse etre conga comme un jour étant séliseyarivant aux personnes au lt sont les plus chéres, ct nommement ce person: tage de la femme pau idéalisée & laquelle vous tinamour dont nous verrons tout a Theure quel est le syle I valeur prope, I forme damour meme dont st capable le sujet absessionnel, soit que ce supplice arrives chose plus paradoxale encore, 4 son peter Qui Pourtant ace moment a est mort et reduit un person Hage imaging dans T'at-del Mais méme dans Vaud, des eraintes fantasma- tiques, une sore apprehension obsedante de Timage fantasmatigue du supplice tourmente le suet, et le mene 2 une série de" comportements, dont je vous fase leschainons imtrmediaire, mais qu tres parse foxelementaboutissent pour ela fabligaion Ge payer, dans certines conditions tout fait paticuliees, tel: tes que les constructions ncvrotiques de Tobsede f nissemt par arriver & confiner aves les constructions 8 propremient parler délirantes.. Il so trouve ans la Eiuation suivante est également & propos un jcident survens au cours des événements décleachants de la nevrose al'se trouve avoir 8 payer le prix dun objet quil sfest pas indifferent de prises, une pair de lunetles, aul lisse ordre au cours der grandes manceuvres Pendant lesquelles a été fit le rit entendu par lui et Pendant lesquelles ‘st daclenchee la crise cbsession- felle actuelle. Cest un des officiers qui raconte his- tire, un offcier qui limpressionne beaucoup par un certain éalage, le écit méme le confirme, tne cer tae parade de godte puniats et crcl. Tee sujet demande Te remplacement durgonce de ses Tanettes 2 son opticien de Vieane ca fout cela, bien entendu se passe dans Fancienne Avtriche-Hon- fie, avant le deur de la guerre de 1 — par courser Expres, Lopicien lui envbie an petit coll contenant 323 ANNEXE IIT TTobjet, et Votticier qui lui a racomté histoire du sup- plice lui dit qu'il en doit le remboursement & monsieur Pinte ua Lieutenant qui est censé avoir déboursé pour Ini la'somme. (Crest done autour de cette idée de remboursement que Te sujet se fat une sorte de devoir névrotique de imbourser Ia somme, dans certaines conditions, Ge devoir. il se Timpose 8 lui-méme, sous la forme de Se commandement intérieur qui surgit dans le psy- hisme obsessionnel, en contradiction avec le premier mouvement qui s'est exprimé sous la forme : ne pas payer eect Le voila done lié 8 Iui-méme par une sorte fe serment. ‘Or il sapergoit tres vite que cet impératif ne con- ceme absolument rien d'immeédiatement réalisé, puis- (gue ce nest pas le lieutenant qui a payé quot que ce Eis Sa ne stst jamais occupé des questions de poste — ce afest pas ce leutenant, que nous appellerons te fieutenant A, mais un lieutenant B qui s'en occupe. (Crest done celui-ci qu'il faudra rembourser la somme, ‘Mais Taifaire ne s'arréte pas 18. Le sujet sait par- faitement, on le découvre par la suite, au moment od Toutes ces clucubrations se produisent en Tui, qu’en ealieé il ne doit pas cette somme au lieutenant B mais {out bonnement la dame de la poste, qui a bien vouli {faire confiance A ce monsieur honorable, qui est offi- tier, gui se trouve dans les environs. "danmoins le sujet sera tourmeaté jusqu’a 1a fin de sa periode de manceuvres, jusqu'as moment ob il ‘Vent se confier aux soins de Freud dans un état d'an- oisse maxima ; il seta poursuivi par une expéce de EGnilit anxieux, si caracteristique du vécu des obses~ SMonnels, qui tourne tout entier autour du scénario ‘puisgu'l s'est juré qu'il rembourserait la somme, il convient. pour que narrive pas A ceux quil aime le plus, les catastrophes annoncées par l'obsession, qu'il fasse rembourser par Te lieutenant A la somme en question a la généreuse dame de Ia poste, celle-ci la $RVersera devant lui au lieutenant B, et Iui-méme pourra Se cette fagon, en remboursant Te lieutenant A. qui Jusqu'’a présent na absolument rien mis dans Taffaire, ccbmplir son serment, clest-2-dire remplir la cérémo~ nie obsessionnelle qui lui semble nécessaire. Voila od qe mene, par une sorte de déduction propre sux névro- és, la nécessité intérieure qui le commande. "Vous ne pouvez pas ne pas reconnaitre, dans ce schéma du passage d'une certaine somme d'argent de ‘Aa la dame de la poste, la dame généreuse qui, pour fuira fait face au paiement, puis de la dame de la poste um autre personnage masculin, quelque chose qui. {ous une forme complémentaire sur certains points, Supplémentaire sur d'autres, parallele d'une cer- faine fagon et inversée sur un autre point, est tres exactement léquivalent de la situation ori inelle en tant quelle pese certainement, jusqu’ un Eertain degré, dans lesprit du sujet, dans. sa forma: tion, dans ses relations essentieles, dans tout ce.qui fait de Tui ce petsonnage, avec un mode de relations out spécial eavers les hommes, qui s'appelle un né~ ‘Bien entendu, ce seénario est absolument impossi- ble B remplit, ne serait-ce que de ce fait que le sujet Sait parfaitement que dans tout cela il ne dost mi Ani S18 Quot que ce soit. Cesta la dame de la poste quill doit quelque chose, et si le scénario était rempli, ce Serait'en fin de compte la dame de Ja poste qui en serait pour ses frais. En fait, comme c'est toujours le eas dans le vécu réel des névrosés, la réalité impérative du réel passe fivant tout cect qui le tourmente infiniment, le tour- mente jusque dans le train qui le raméne effective ment dans la direction strictement contraire & celle fquil devait prendre pour aller remplir auprés de le Jame de la poste Ia eérémonie expiatoire. C'est vers Vienne guil'sedirige, en peasant, & chaque station. en pensant quil peut encore descendre, accompli tout le Bie. Ii men fait néanmoins rien, il se contente tout 324 onnement, une fois qu'il a commencé le traitement avec Freud, denvoyer un mandat & la dame de la poste. Done, ce seénario fantasmatiquement se présente comme tn petit drame, une [de] geste qui est précisé- iment ce que jappelle le manifestation du mythe indi viduel dui névrosé, en tant qu'il exprime, sans doute une fagon fermée au sujet — mais non absolument fermée, loin de la, 8 celui qui observe ou Taide & se degager en cette occasion —, quelque chose qui re- te exactement. bien quévideinment la relation ne soit pas entire tment élucidée parla fagon purement factuelle dont je vous Tai [ai) exposé 1a relation initiale, inaugurale entre le pére, la mére Gi le personnage, plus ou moins effacé dans ie passé, de Tami. ‘Cest en raison de Yappréhension subjective quien a eue le personnage intéressé que cette constellation prend sa valeur Mais nous alton cher de wor, 8 avers le mth mame quot cect repond et ce ql faut en pense re eliga que ce qu donne le caractere mycaue 4 & feuttseéeaie fantasmatigue, ce nest pas simple- Seb ft gui nantes comme une sorte de cet monlsignicavectreproua ps go msn re, {ements tolations gus pat rapport son contens resent, son secretes, comme caches, mals aus qui ail ces elation dans Te Sens dune certaine e2- dance ‘a peut dire qu’ Torigine nous avions quelaue nose ei pouvat e defini par une dete du pete 4 Fegard'de Fam Fable de yous dire que Te pbre a's jamais etowve cet tm] cest bien Ince qui reste mys" {Showy cans toute Vhistoie oiginelle du sujet — itn jamals pu rembourser sa dete uve parti y'a quelque chore von peut appe ich dans Thstire du pore, subseurom: substtion {ia femme rlehe la emi pauvre dans Tamour du pire ca Vinuéieur du fanasne veloppé parle sujet nous vavons cote chose user singultre = quelque hose come un éshange Ges tomes terminate ShacGade ces rapport fonetionnels. Nous voyons ee, pou qe fa dats Soerenduc, ine sagt ps ela Goige Pan lS agic de la rendre la femme pave. Cee que Tapprofondissement des fats fondamen- faux dont i Sagit dane la else obseasionnelle a mon- tee Sent que ce qui fis sentablement objet du dese tentliant qui I sujet do rotournr & endolt ob st ig'dame de le poste test pas du tout cee dame, c'est si prsonmag das Faso neem, ere le Perlonnage de fa femme pauwre: est une servate luberge uaa court ded manures, et dane Tat Shovpitee de chaleur hetexque go caractrse La f= Terai historique a reneonees, et avec Taguele Satlive bquslquescunes de es operations de pince- festes gui coractecacatcete gendreuse tate i SMpi‘en quequ some Ge rendre ta dete la femme pauste, tle scenario imagine ous monte fhelgue’ hose qui est la substtuuon de In femme Aha is femme pare "Foutse pase Come si les impasses propes bla sivunton odginelie, Hsuvoie co qui nest pas c65018 Suelgue partesedeplagit dans in autre point sohémal duSrSeat myaiiqu, se reprodusale toujours en qul- ae pein Four bien comprende, il faut voir ect: dans 1a sirutoworiginels ele que je vous Ti cepeite, iy line sorte de double dete: de frustration (une pa. Gu'petsomnage qu sest effacé, voure une sort de hofaton dt pote, et dase par element dete Soclale jemais resolu (resolu qui est impigué dans ie‘Tapport au personsage en asrtre-plan de Tm Guetgbe chove quest en somime tee diferent dela LE MYTHE INDIVIDUEL DU NEVROSE relation triangulaire qui est considérée comme typi- quement 2 Torigine du déroulement et du développe- ‘ent 8 proprement parler névrosant. TL y-a 1d une sorte dambiguité, de diplopie, une situation qui fait que lelément de la dette est placé en quelque sorte sur deux plans a la fois, et c'est précis ment dans l'impossibiité de rejoindre ces deux plans que va se jouer tout le drame du névrosé, comme si etait en essayant de les faize se recouvrir Tun Taute quil faisait une sorte dopération tournante, jamais satisfaisante, qui warrive jamais 4 boucler son cycle. lest bien ce qui se passe en effet dans la suite des choses. ‘Que se passe-til quand 'Homme aux rats va se confier 2 Freud, Tami quest Freud? Car Freud se substitue trés directement, dans les relations affect ves du sujet, dun ami qui remplissait ce role de guide, de conseil, de protecteur, de tuteur rassurant. Le sujet avait déja dans sa vie quelqu'un qui remplissait cette Fonction amicale, & qui il allait confier ses obsessions, ses angoisses, et qui lui disait: "Tu a'as jamais fait le mal que tu cois avoir fait, tu n’es pas coupable, ne fais pas attention”... Mais il va wouver Freud et le met la place de cet aii. Et alors tres vite se déclenchent es fantasmes agressifs, qui ne sont pas du tout liés, bien loin de 1a, uniquement a a substitution de Freud Comme Tinterprétation de Freud lui-méme tend sans fesse a le manifester—, substitution au pére, mais, tiennent plutdt au fait que, comme dans le fantasme, il se produit une substitution du personnage dit de Ia femme riche A Yami ‘Tres vite en effet le sujet, dans cette espce de court Aelire qui consttue, au moins chez les sujets tres profon- dément névroses, une veritable phase passionnelle & Vintérieur méme’de lexperience analytique, se met 3 imaginer que Freud ne desire rien de moins que lui donner sa propre fille, dont il fait fantasmatiquement lun personnage chargé de tous les biens de la terre dont i reve, Etil se a représente sous la forme assez Singuliére et tes caractéristique d'un personnage pourva de lunettes de erotte sur les yeux", Crest done la substitution au personage de Freud lun personnage qui est a la fois protecteur et maléfi- que, ambigu, dans un rapport d'ailleurs,narcissique avec le sujet, marqué par les Iunettes. C'est quelque chose de tout a fait frappant. Done, le mythe et le fantasme se rejoignent. Lexpérience passionnelle, qui est lige au véeu reel et actuel, 4 la relation avec T'ana- lyste, marque Ie passage, le ‘templin & la résolution dun certain nombre de problémes, par Vintermédiaire de ces identifications. Jai pris 1A un exemple particulier. Mais ce sur quoi je Voudrais insister, car c'est une réalité clinique eteela peut servir dorientation et de guide dans l'ex- perience analytique, et c'est un schéma général chez le névrosé, c'est une situation de quatuor, quatuor qui se Fenouvelle sans cesse, mais qui n'existe pas sur le meme plan, isons, pour schématiser les ides, que, pour un sujet de sexe male, Ie probleme de son équilibre moral G2 psychique est clus de Tassomption de st propre fn tant quelle est fonction done [d') une indépen- ‘ance, noralement, psychiquement et sthiquement, fui est celle de l'ascomption de son rble en tant qui Se fait reconnaitre comme tel dans sa fonction, assomption de son propre travail au sens quill en Assume les fruits sans conflit, sans avoir le sentiment que c'est quelqu'un d'autre que lui qui le mérite, ou Que Ini-méme ne Ta que par raceroc, sans qu'il y ait de Givision intérieure qui fait que le sujet n'est en quel- ue sorte que le témoin aligné des actes de son propre moi. Cest la premiere exigence, autre exigence étant 2). 8. Freud, op. cit. Lf p. 229 I voit ma file devant Tid; mas elle @ dews morceau de rote dla place des Yeu celle-i: une joiasance qu'on peut qualifier de paisi- ble, et dunivoque eaiement, ‘de Tobjetscxuel unc fold Shois, une fois accordé 8a vie sujet "Eh bien, chez le nevrosé, ce que Roll voyons se pastr, est quelgh chose gui eat peu pres Cec Ghague fois que Te sujet réussit ou vise ob tend & ‘usa cette atsomplion de son propre 16, sens ol le sujet asso tes rexpontablies jus gun ceria point devlent enna tae Hon dns ie comple socal arming. c'est objet, cest ce personnage du patente sexu! Sut se dédoubie, ok sons Ia forme defn femme riche et Fis temme pauvre Ee il suflie Genter, non plus dans te fantasme, mais dans la vie sell du sujet pour toucher du doigt ue ce dont il sagit,cest ce quelque chose gut eit ‘raiment tres trappant dans la payetogie des new 45, cest tout partculigrement Taura dannulation Qui entoue le pls famitrement pour i te partenaie Sexucl qui ae plus de teal qui ul eat le pis proche, vee lequel ils en général les liens es plus Tegiimes, qu'il ¢agisse dune lsson ou Gun marage fy dare pat, un personage qui dedouble Ie pre tier, il et fobjet dune passion plus ou moins iGea- Iisge plus ou moins poursuivie de fagon fantasmac fue, avec un syle qu'on peut considerer comme ant ibgue 4 celui de Famouf passion, et qui dalleurs pousse a Fidentifcation realises dans fe vécu effect. emient de a fagon la plus active, un rapport narisi- gue avec le sujet, contacire un rapport effective sheng dordce moved Eh bien, ce dédoublement du parenair sexuel, de objet amour’ si on volt le sujet dun autre cOt, dant une ate face de sa vi, faire un efort pout fevouver son unté ct sa sense, cet alor 4 Taute Boot de la chainerelationelle, cest-adire dant Tat fomption de sa propre fonction socal, desu propre ‘srihte pataque a choist le eas dun homme, que Ie fet vole apparfre eOté Ge Tui si fon peur dite un personnage aves lequel asa il ce rapport nals {fe en tant que rapport mortel persomnage avi dle fue ble represemer dans le monde et vivre qu seat pus li vebtablement il se sent exclyi'sesent ox Ushors de son propre vécu le peut pis assumer lee Particuaritgs, les contingents, il Se sent dcraccorde t Ex propre fonction, asa propre existence et dans cee alternance Timpasie se Feprodut Crest sous cette forme trés spéciale de dédouble ‘ment narcissigue que git le drame personnel du né~ vrosé, et ce par rapport & quoi prennent toute leur valeur les différentes formations et structures mythi- ques dont je vous ai donné tout & 'heure un exemple, sous forme de fantasme obsessionnel, mais qu'on peut Fetrouver sous bien d'autres formes, dans des reves, dans de nombreux cas tout a fait exemplaires, dans les sécits de mes patients, 4 propos desquels peuvent yra- ment étre montrées au sujet les particulartés originel- Jes de son cas, dune fagon certainement beaucoup plus rigoureuse et vivante pour le sujet que selon les Schemes traditionnels issus de Ia thématisation, si Yon peut dire, tangulaire du complexe d'edipe. Je voudrais yous citer un autre cas, particuliére- ment significatif et exemplaire, pour en montrer la coherence avec le premier. Je prendrai quelque chose ui est res pres de observation de THomme aux rats, mais & propos dun sujet d'un autre ordre, puisquil ‘agit de la poésie ou fiction litéraire, puisque c'est un lement de la vie de Geethe lui-méme. Mais il est pas amené artificiellement : c'est a propos d'un épisode 4qui est extrémement valorisé dans les confidences de THomme aux rats‘, un des moments de ses lectures, (@. 8. Freud, op cits gs. 282. ‘REN ANNEXE TT tun des thames linéraires pour lui les plus valorsés, Uletietus ob Garth raconte, dans Poésie et vérité, 2 Gpisode de sa vie de jeunesse TAG ‘ators vingt-deux ans. TL est a Strasbourg bt Ces le eélebre episode de Frédérique Brion. Tlnous racente comment cette sorte de passion a cons- tug par Ta suite, dans sa vie, un theme nostalgique Gane lest pas éteint jusqa’® une épogue avancée de SUUIE. Irnous raconte’ dans Dichrurg ind Wahrheit*, Stmment avee Friederike Brion, [a fille dun pasteut Gun peti village pres de Strasbourg, il a réussi & Strmonter le malédiction qui avait été portée pout Iu Sumtout rapprochement amoureux avec une femme, et sae Gpecialoment sur le baiser sur les Ievres, alser {fi led avait ete interdit& Ta suite de cette malédicion GMfavait jetée sur Ini un personnage de ses amous Grecedehtes, la nommeée Lucinde, Lucinde Je so" AntGG au cours dune scene avec sa propre seu, Per Pree un peu trop fin pour etre honnete, qui est e® tian perduader Gothe des ravages qu'il exerce Tucinde/ et de le prer aa fois de s'cloigner et de 101 Honner i elle, Is fine mouche, le gage du derier baiser, Gest alors que Lucinde surgit et dit: "Soient tudes amare eves, Que male, Tlenne a la premigre qui en revevra Thommage” nue Js Erdemment pas sag raison et sas FleS- tissoment profond que Gtsthe, alors dans toute Tina (iution de Fadolescence conquérante, accuelle comme ‘fublque chose qui, désormais, pendant un temps 25562 Bugitiut bare la rowte dans toutes ses entreprises Eandiccuses: Ta malédiction doat il agit, Et il nows Meonte comment, exalté par la découverte de cette Pile” charmante quest Fredéxique Brion, il parvient pour Ga premise fois a surmonter interdiction, & Potent Pivresse du triomphe, apres cette apprehen- Som de quelque chose de plus fort que ses Propres {nterdictions sntérieures assumées ‘Quen esti en fait? Vous saver que crest un det episgde tes pls émigmatiques de Ta vie de Goethe, & {Que les Gatheforscher es yon tres partculers qui sattachent & un auteur, GEE doncles mots ont donne forme & nos sent fhent, quis sappelentstendhaliens ou bossuetsts, equi passent leur temps 8 fouiller dans les papieTs St Gans les armoires pour analyser ce que JEU genie a mis en evidence, ads Getheforscher se soni penchés sur ce fait vi ent ectrscrdinaire de Tabandon de Frédérique par Bathe is nous en ont donne toutes sortes de raisons. Seine voudrais pas en faire ici le catalogue, Il est Eectuin que toutes fleurent cette sorte de philisimsme Gur est corselatif de ces fecherches, quand elles £0X¢ SGursuivies sur le plan commun, Eta vere, ies fas aon plus excku de dire qu’en effet ily a toujours PNelgue obscure dissimulation de philistinisme dans IBSmmifestation de le néwose, cat Ces igh on {age manifestation & proprement parler névrotique Gul sagit dans le cas de Goethe, comme le montera din certain nombre de considerations que je vais mait- tenant exposer TI'y atoutes sortes de tite énigmatiques dqns 18 fagdl Llu ietbe shore cette avemure aves Freveue Brion, fe dirai presque que cest dans les antécédeats Tuuncaiaw que se trouve la clef, 1a solution 8 Pro- biome. Pour dice les choses en bref, Goethe, qui @ ¢® moment 1d vit a Strasbourg avec in de ses amisy de- ‘Puls Tongtemps.conmalt Texistence de cette famille Bhverte, aimgble, accveiliante que sont les Brion Sluis quand il y va, iy va en stentourant de précas- trons, dont il nous racoate ensuite, dans sa biographie, (D. JW. Gathe, Souvenirs de ma vie. Posse et véité [Riss meinem Lebeo. Dichtong ued Wabrhety), Pars, Avbier pai, 1981, (5. W. Gorhe, op. cit. IX p. 254. (B. 5.W Ganhe, ob eit, Xp 275 59 326 ve carctre bien amusant. Mais en vérit,lorequ’on Xe carat gus on ne pett sempécher de Setonner "esd rare vrafingntcomtourneeetsnguliere quils sSnblensreveler, ier fabord devory aller déguisé, Ganhe, fs su eta pourgeots de Pranefory se istingue a snd ess comrades par asa des mnie Te ma ee creogtame, un syle de superiorité s0- res pou llr voir e famille du pasture Sia, Mate Baulant en théoogie, aves une redingote deguise SAicmentrapee et dscousue, I prt avec son Sr epee leat derives pendant Toute a route am er far rejoidre le bat de leur voyage Cee oa fica cmtends excesivement eanuy€ 2 parditnorsent ot i sapergoitquil ne part pas 8 Fa ee esea-dise a parte du moment ou 1a Son ayaa jvcionévidene, éclaante de a Jeune lt de sre fond de corte atmosphere fama, fat span qe sl veu se oar dans ou toi fal Beeson neu, i faue qu'il change au pls Dea et Sate de degsisement etonant ce Sebeeaoos en quelque sorte qui données an eee tone ues eeanges, Ml mévoque rien moins au Sepa eisement que les dieor prenient pour des- aoe scemilicn des hommes, ce qu paral, fi-méme femaes ee dans ie syle-de Tadolegent qu'il ait a soa ement marer, pins que iafataton dont lore ae out acues quelque chose qu confine Ala ffjalomanie dean galomanicarions ies choses on dail Te texte me BS aue nous monte ce quil en pense: est meme ool par cute fagon de se déguise, es dieu ge ape wnt tout i suites des eanuls, et pou Tout Sera Cane fagon de savor pas 4 resent dite aug olcnscs la familar des mortels, et quer etn ote ce ue les saeux caquent Ie pls de se coe ss ddgcendent nu nivew des bormes, verde moralite cr que la seule fagan eshapper cee lera, ceat préisement de se mete a niveal ASMP Go ogy ace moment Ia, ls ont ne des ere ace quron be porte pas atin 1 cee Smmowalit eet sen en effet de quelque chose comme cela quit sapien Crest encor bien ps demote pat Ia gu ae Gatke sevienk vers Steasbourg POUT Te ule ens cae fours nom sas avoir Tse, rene es ie waracee mecicaquily ase eu ral aus une forme qui nest pas la sien, fins pete ucigu sorte tome [a confance de ces ot a ont icc avec une hospital charmante Penge nronsetouve dans ce rect lente meme da genutick rick done vers Strasbourg, mas ben Ton de metre sedzuvon son desir de ftourner a village mete § Geen! pares e touve Tes Gauite que de Pome ce Geguisement un second dégusement, Subatiaegnte A un gargon dauborge, en PASsan Pir Se alinge qu se wouve sur sa route Tess ta deguis,cete fos dune f4g08 en- con ee Stange et iocorgante que fa premiie f0, Ser Ee miei ehose sur Te plan db je, mait un same ou dont de pis eu pis significa cat 1a Je a Gee place meme plus su aivean de Teudiant ver ise as Tegerement t-dessous, 1 Boll Barn tee coc est enremlé dune see de détails foane nncl,ce gu fait quen somme cout le monde inten cafes bien Tous ceux qu cllaborent 2 sor pea que oe dont is agit est quelaue chose aut ei Seofemenc leas jou sexuel, au eu de parade $F Eee conan details gui ont pos leur veleut, st ty ae Ginoracude, car, comme lett Dicks on hel Tinique, Gare a eu netement cs- und, Mehr fer ai ie roi et tava sans doute pas glence gee fave le conaire — aharmoniser, @0"- anita ui on combleat is Tacunes, mais dont Ps Gut J dont jar it tout A Theure quis suivaient ear cends hommes 2 le Wace a demonté Tinexaet- LE MYTHE INDIVIDUEL DU NEVROSE tude, ot qui justement sont dautant plus révéatrices ade e¢ qu'on peut appeler les ntensins rélies de toute in seene, Gate nous rapporte par exemple qui s'est pré- seaté sous Tapparence. dom gargon daberge, mais ete fois non seulement depulse mais grime ct vest Tonguement amuse ds quiproguo qui en est result. Mais s'est presenté aussi comme porcur dun gatesu de baptéme. Or let Gavheforscher ont démonté gue, semble avanetsitmois apres Fepisode de Frederique, “Unly avait pas eu de baptéme. Le gateau de baptéme, hhommage efaditionnel au pasieu, ne peut etre autre hose quun fantacme garthéen, Le gitenu de bapteme, hos Yeux, prend evidemment tote sa valeur signif: ative par la fonction patemell qui impligue. Bt le fait que jastement, dant ses souvenirs, Gesthe se spe cifie comme ean pas le pee, mais cela qui expres. Sément apporte quelgue chose qui stn rapport exteme Na ceremonies sl sen fait le sous-officiant, mais pas ie heros proncipa. De sorte que towte cette ceremonie de derobade, de fue, appara bien en venté non sele- ‘ent comme in je, ms beaucoup plus profondemeat Somme precaution, et se range dant le rgisre de ce Sue Jappelas tout & Uheore le dedoubiement de In Fropte fonction personnel du suet par rapport hue hnéme, dans les mansestations mythigues du névrose Ciest es essentellement dans a mesure ob Gest, ce moment. peur, comme il le manifestera par Is Suite car eetc Haison nia qulen décinant, qu agit ainsi, Ev il semble que, loin que le désenchantemest, ie"désensoreellement de le maigdicton originlle se Soit produit apres que Crethe ait ose en franchir In barrdre, a conteaite, dans toutes sorts de formes Substitutives et le notion de substation est meme indiqude dans le texte de Gosthe —, les craintes tient te toujours croissant de Ia alization de cette non ft de cot amour, et que totes les formes ratonalisees won peut en donnet, savoir ne passe lier, preserver iE destin sacré du podte,voire meme lacifdrence de niveau social qu pouvait faire vaguement obstacle § Tmiom de Gavthe avec cents fille charmante, tout cela ne fait que Thabillement, la surface du. courant Infiniment plus profond gut ext celui de ia fut, de fa derobade devani objet, le but désié, ot nos voyons de meme se reprodute cee equivalence dont je Yous parle tout 4 Pheure = cedoublement cu sujet, signs: fon per rapport lui-méme, auguel doane une sorte fe subsciut sur lequel dovvent en principe se porter toutes les menaces mortelles, ou bien au contare, ‘quand il rélaegre en quelgus sore cn Ivi-meme se Penonnage substit, imposibiite dstteindre Ie but Teme veux pas insite. 1 a1 ausst une seur gui vient en Second. completer Ie caratore structural et rythigue de tovte is situation, Preserique a un dou tie, une sour gui sappelie Oliv, Te he peux vous donner fe que In themateation générale de Vaventue Mair si vous reprenez le texte de Gerth, vous vertee gue ce qui pent vous epparatre ils dans un expose Fapide, comme une constriction, est confirm part teh sores de detas extaordinsirement manifestes et Frappans, jusgues ety compris les analogies literai- resrgui sont dosnées par Cathe, avec Thisoie bien onnue du Vieaire de Wakefeld qi represeme tus, Sur le plan Taotasmatque, tne sorte equivalence et de transposition de toute Taventure avec Frederique Brion De quoi done s‘agitil, dans ce mythe quaternaire sion peut dire, que nous retrouvons si fondamentale= ‘ment dans le caractere des impasses, des insolubilites de Ia situation vitale des névroses? Voila quelque chose qui se produit pour nous avec lune structure assez différente de ce qui traditionnelle- ‘ment nous est donné comme Tinterdiction du pere, le ‘sir incestueux de le mére avec ce qui peut compor- ter comme effet de barrage, dinterdit, et diverses pro- Iiférations plus ou moins luxuriantes de symptomes autour de Ia relation fondamentale dite adipienne, nn ie fis que cet devrait nous mene use iscussion (Out a fait fondamentae de ce que 1epre. Sente Téconomie de la théorieaathropologique oe. tale qui se degage de la doctrine analytgue tele elie est jusgu'a present enseignée, aune critique de tout le Scheme de TCEdipe. Il est certain que c'est quelque chose dans lequel je ne peux pas m'engager ce soir Je'ne peux pas pourtant ne pas souligner que Ia solu” tion de ce probleme, et si vous voulez fe quart élément ontil Sagi, qui manifeste une structure vecve assez different de celle dont nous avons Texpétience dans Tanalyse, est ie 8 cect Si nous posons en effet que 1a situation 1a plus rormativante du vécu affectif originel du suet mo derne, sous la forme réduite qu est la structure fami- lie; ta forme de a famille conjugal, est lige au fat que le ptre se trouve le representant, Tincamnation Fine fonction symbolique essentelle, qui concentre enelle ce quil ya de plus essentel et de plus develop- pant dans d'autes structures eulturelles, savoir, pour fe qui est done du péve de la famille conjugate les Jouissances, nous dirons patsibles, mais jes symbol ques, cultarelement determinées, stucturées et fon- dees" de Tamour de la mere, eestacaite du pOle’ qui représeme le factour naturel, ce 2 quoi le sujet est fis par un lien, Iui, incoatestablement naturel, cette at Somption de ln fonction du pare suppose une relation Symboligue simple, ob en quelgue sore fe symboligue recouvetaitplelnement le tel, Le pere ne serait pas seulement le nom du pete, mais vraiment un pexe assumant et représentant dans toute a pleniude’ cere fonction symbolique, incat™ née, rstllisge dans Ia fonction du pete, Test clair que ce recouvrement Gu symbotique et du séel est absolumeat insaisissable, et quan moins dans une stracture sociale telle que la note le pare est ‘oujours, par quelque cote, un pére discordant par ‘apport fonction, un pere cartnt, un pere humilis Gomme dirait monsieur Claudel, e ily 4 foujours une discordance extrémement nett entre ce qui est peng parle sujet sur le plan du reel et cote fonction symbo- {ique. Cest dans cot écare que git le quelque chose qui fait gue le complexe d'Gdipe a sa valeur, non pas di tout normativante, mais le plus souvent pathogene. Mais ce nest rien I dite qui nous avance beau- coup. Le pas suivant, celui ql nous fat comprendse e'dont if'sagit dans cette sructure quaternair, est feel, ce quelge chose gui est ls seconde grande d&- Sowerte'de Fanaiyse, qui nest pes mons important gue la manifestation’ de la fonction syimboligue. de Treapisme pour la formation du sujet: cest It ret: tion surelstgue a rlaton qu est fondamentale pour tout fe développement inaginaie de Tie humsin, Ia felation narcisnique su sembitbie en tat quelle est lige a ce quion peut appeler la premiere experience Inplcite de ta more, Cat une des expériences les plus fondamentales, tes pls consttudves pour le sujet, que ce quelque chote a luieméme ctcnger i Tintérieur de fur qu Stopelle le mot nque le sujet se voit dabord dane in due, plus avancé lus parfait qu ts et que meet Woit at propre image dans le mirie 8 une épogue of Texpétience prouve gui est capable de Tapercevort Comme une Sait, comne un tout, alors qui est Iu mméme dans le désaroioriginel de toutes les fonctions motiees efectives [atfectves) qui est celal des six premiers mots apres is naissanee Le suet a oujours, par rapport luiméme, eete relation dune part antcipee de sa propre realisation, aut le rejeueluismeme, par une Galecuque & deux dont la stracture ext parfitement concevable, qi le fejete sur le plan dune insutrisance, dune profonde féhure, dun’ déchirement orginal, dune dérdiction our reprendre un terme heideggetien — tout fait Sousttuie de a2 conditon duos, 8 wavers.quol Snare dans ia dllectigue, sa ve. Et us spésif uemeat ce qui se manifeste dans toutes les celatons ANNEXE IIL imaginaires A travers quoi il existe est, positivement, lne'sorte dexpérience de la mort originale qui est ans doute constitutive de routes les formes, de toutes {es manifestations de la condition humaine, mais plus Spécialement se manifeste dans la conduite, dans le eeu, dans les fantasmes du névrosé. Cees en ant dane que le pére imaginaire et le pre symboligue sout le plus souvent et fondamentalemeat Sree de ct non pas seulement pour la raison sac: aang je ass en tui Ge vous sndiquer, mals ausi BETS Higos historique, contingents, pariculitre a suet “Bans le cas des névrosés, de I fagon la plus claire, fa est'abe Bequent que le persoanage du pere, Pat jlcigue incident de fa vie elle, soit un personage Gefobbid "soit que le pére sow mort precocement, run beaw-pere se substtve, se ee guel te suet est tS facilement en relation ‘Effnimgar plus fratemisee, au sens oU elle s2ng3- Bia tout oaturelloment sur le plan de cette virile $Souse gui est la dimension aéme de la relation Aprousive dans a relation naceissique, Toit ge ce soit le personnage de la mére, les cavonsandes de ta vis ayant donné acets dans le csape fannfal une autre mere qui west plus la vrale Bee cit que Tintervention de persomnage fraternel imevpdies done effectivement ala fois, de fagon SYM wBigue ce seqport morel dont je vous parle, ete Deal. sips mvarne. dans Thistire du sujet dune Figon gat hi donne un support historique tout & fait et edur aboun a» qustuor mythigue 'pPere Requemment, comine je vous Vai indiqué ans Homme sux rats sous fa forme de cet ami ders mu or jamale rerouve qul joue ua rele tellement 2mcghilel dans in legende familiale le quatuor se #©- GaateGetseuvementincanéeeeitsgrale dans Uhisoie Gu sujeu Le meconnaitre et en meconnafte Timpor- seco Seat evdemment tout 4 fait meconnatte Tele- RESP dynamique Te plus important dans ie cure elle ‘Meme, ‘Mais enfin, fel-nous en sommes surtout 3 e mettre en valeur Quel est done ce quart élément qui intervient dans edifice en tant quil est formateur? Eh bien, nous frouvons que ce quart élément, cest la mort, la mort fn tant quelle est Qilleurs parfaitement inconceva- ble comme élément médiateur. Avant que la théorie freudienne ait mis I'accent en somme, avec existence du pére, sur une fonction qui st on peut le dire, 4 la fois fonction de la parole et fonction de Yamour, la métaphysique hégélienne n'a ws pas hésité & construire toute la phénoméaologie des Poppore:kummsine autour de ia mediation morte, et SHS et parfatement concevable comme le ters s+ Sent do progres par ot Thomme s'humanise dans She ceraine relation avec son semblable ‘ion peut meme dire que la théorie du narcis- sine, tele que je vous Ta exposée tout A Thur, ‘ond Gompte de cexsine fats, git peuvent autcement Feuer anigmatigues dans la theose hegelienne, cest Joapes tou, pour que cette Gialectique de la fee ow ute de pur prestige, pussse simplement prea {re fon ongine, cela impigue que tov de meme ia stort ne sont pasgeaisee, car aurement toute la sia- Teedgue Sarsée, Zaute de combattants, e faut done sien qu, dune cere fagon, Ia mort soit imaginee CAC bien en etter de Ia mort imaginaire et Hnasi- ange ui sagt dan la velation naretasique. est exe. Tpoot Ge fo mos imaginate et imagines, on (ant quelle Hiauouult dans ia calectsque du dramé eedlpien, quil $i dans le formation da névrosé, et peuttre apres four peuton dire jusqut un certain point: dans quel {ue those qui dépasse de beaucoup Ta formation du Sevrose. queique chose gui ne serait rien de moins {june ate existentelle, peut-etre plus carscteris ‘gue: specifique, de Thome modeme Carfncsrement, il ne Feudeast pas beaucoup me pousser pour me fire dire gue ce queldue chose qui Fain mediation dans Texperence analytigue relle, fest quelque chose qui est de ordre de la parole e Spmblle ct Sappelte, dans tm autre langage, un acte Hypr Mais assurément au point de Vue theorgue, ce edt ai 2 que Tanase exige, ni non plus ce quelle Tmnpigues ct je. diay que cest bien. plusot dans Te tease de la Gemiere parle pronoscée par ce Gohe {Sefont ce nest rrument pes pour sien, croyer-le que je vous Tal arene ce soir A we dexemple— ce Eathe dont on peur dire qu «certainement, pa son ce, Son inopation presence est anna Saitenentimpregne, anime toute la pensee rendiense Freud a avout, mais cer Ih peu de chose aupres de Finfuence dein pensee de Gorthe sur Teuvre de Freud, que cet fe lecture des potmes de Guthe Guile lanes, decide 4 res études medieales, etd theme coup a cide de sa destnge, EI cost enfin dans one phrase de Gove, la der alte, que je cat que se trouvent la clef et le ressort de note recherene, de note experience analytigue, Ce Seat ces mots bieh connus quil a prononce avant de Senfoncer les yeux ouverts dans le row noir Plus de lumidre, Mehr Licht,

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