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REGARDS SUR LA PEINTURE En vente un jeudi sur deux - N°’ 76 Baits par : Eitions FABBRL 115, rue da Temple - 75139 PARIS. CEDEX 03 Directour Direction éaitoriate Gaspare de Fore Isabella Ascol, Texter ‘Rania Antolin: Maquette {nisa Gogerno (Cesare Baron! Direction Gaspare De Fiore artstque) Marina Robben! Paolo Cajon Secrétaire de xédaction Sabine Vac Cesarina Carame, Direction deta division dee fascleulee ‘Guliane Zuceoi Bellantont ‘Réalisation édtoriale ‘stereo #21 Mian ‘Rbonnez-vous a REGARDS SUR LA PEINTURE eoever directement chez vous REGARDS SUR Li PEINTURE ax prix bloqué de 25 tranes le numéro pour lensemble de a collection, Offre spéciale: vous tocewrex en cadeau ~ au méme moment de leur Spar Gi oa marchande de joraux tos elgans coe de {GARDE SUR LA PEITURE, 412 numéro = 900 trance #38 muménoe = 900 ance 24 uméros = 600trancs Toute la collection = 1880 francs ‘Voullee indiquer lairment Ye numero @ pari duquel vous souhaltea zecevoir ole abomement “Ecrives 8 OGFREGARDS SUR LA PEINTURE, 198/170, venue Jean Jaures- 15019 PARIS, en joignant votre réglement, sans cubler vos ‘om, eazesse et code pasta, our completer votre collection Los numéros parus power! 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Cobe Gigh ets Boao Director de is publication: Lucian Scio Inmprime en tai par Sabiimento Graice Gruppo Eétorale Febbs SpA Mian Distt en France: NMP Sorvce aux depostakes nt ifseurs: 6.) 42781042 ‘Depot iogal: 4 tamosre 198 N* ISN 2607748-607 (©1998 Gruppo Eaitorisle Fabbri, Sompien, Sonzogno, Bas Sp.A.- Mian {© 1988 Baton Fabbs pour Pétion trancaise {© by SIAE, Rome 1981 pour les cores ce Magrite En couvertare: Goleonde, 1885 (page 29) Photos: ‘Archives du Gruppo Biltoriale Fabbri PROCHAIN NUMERO. DE CHIRICO NUMEROS DEJA PARUS: 1. VAN GOGH 17, LE DOUANIER ROUSSEAU 2, PICASSO 18. DEGAS 3, GAUGUIN 18, VELASQUEZ 4. MONET 20. CANALETTO 8, LEONARD DE VINCI 21. BRUEGEL 6. RENOIR 22. FRA ANGELICO 7. GOYA 23. HOGARTH 8, MICHEL-ANGE 24. DELACROK 9, MANET 25, CHAGALL 10. REMBRANDT 26. GIOTTO 11. CEZANNE 27. DAVID 12, DALI 28. BOCCIONI 18. LE CARAVAGE, 29, TURNER 14. SEURAT 30. DURER 1S. RAPHAEL 81. KOKOSCHKA, 16. TOULOUSE-LAUTREC 32. INGRES ‘CONSTABLE 82, BOTTICELLI GRUNEWALD 88, KANDINSKY LE GRECO 59. VAN EYCK KUMT 60. RUBENS BONNARD 61. VAN DYCK A, DE MESSINE 62. BOSCH 39, HOLBEIN 63. TIEN 40. MATISSE 64. ERNST 41, COURBET. 65. WATTEAU 42, KLEE 66. CHARDIN 43. GIORGIONE 67. MASACCIO 44, BRAQUE (68, DUCHAMP 48. REDON. 69. MANTEGNA 46. LATOUR 70. BACON 47. MODIGLIANI 11. MARTINI 48. CRANACH 12. LEGER 49, LE LORRAIN 73. LONGHI 50. MIRO 74, LE TINTORET 51. PIERO DELLA FRANCESCA 75. MONDRIAN 52. FOUQUET 53. PISSARRO 54, GERICAULT 88. COROT ‘58, MUNCH ‘Je weille a ne peindre que des images qui évoquent le mystere di monde. Pour que ce soit posible, Je dois étre bien réveillé.” Paul Magritte AGRITTE Bien qu'étant un des atis- tes les plus rétractaires & parler de sa carriére, Yun des plus contraires au cute de la personnalité, Magritte ne ‘pourra échapper &la chronique systé- matique des moindres gestes de son existence “fantomatique”. René Fran- gois Ghislain Magritte nait a Lessines dans le Hainaut, en Belgique, le 21 no- vembre 1698, de Régina Bertinchamp et de Léopold Magritte. Il aura deux fréres cadets, Raymond et Paul. Ses souvenirs d’enfance sont rares, mais trés significatifs. Lraconte quencore au berceau, il fut frappé par une vision étrange: une grande caisse Magi ov tava! graphs en de bois gisait a cété de lui. I! se rappelle qu’a un an, il fut surpris par Yarrivée soudaine de deux aéronautes, avecun casque sur latéte et des habits de cuir trainant un ballon dégonflé qui s'était acoroché sur le toit de sa maison, I!se souvient ausside ses jeux clandestins avec une petite fille parmi les tombes d'un viewx cimetiére de province et dela rencontre inattendue avec un homme qui peignait dans ce “vert paradis des amours enfantines”, Ces souvenirs le hanteront toute sa vie. A.quatorze ans, a Chatelet ol, il habite depuis longtemps avec sa famille, artiste vit sa premiére grande tragédie, qui restera toujours enve- loppée de mystare: le suicide de sa mére, trouvée noyée dans les eaux de Ja Sambre qui passait prés de leur maison. L'année suivante, il rencontre amour, par hasard, la foire de Char- loroi, incarné par une trés jeune fille de treize ans, Georgette Berger. Illa retrouvera comme par enchantement en 1920 en se promenant le long des allées du jardin botanique de Bruxel- les et il ’épousera. Ces deux événe- ments, qui constituent la frontiére entre son adolescence et 'age adulte, marqueront jamaisle destin de René. Quant a son avenir d'artiste, il semble annoncé par cette rencontre avec le peintre anonyme dans le cimetiére, qui, dans son imagination d'enfant, semble doué de pouvoirs surnaturels. Aopzas avoir abandonné ses études classiques et commencé a Lo Trohson des Images, 152. Fondrogyne, Toa, faire du dessin et de la peinture, Magritte s'inscrit en 1916al’académie des beaux-arts de Bruxelles. Pendant cette période, qui correspond aux années de la Premiére Guerre mondiale, les sentiments de solitude etde mort qui! oppressent deviennent plus intenses et obsédants. La confu- sion est parfois insoutenable, les questions se multiplient et viennent remettre en cause le monde académi- que, le plus proche et sans doute le Cidessus: René Magni, Georgate Magite et Mesens photographs en 1922. plus facile pour lui a contrer et combattre 4 cette époque. Il s’en prend avec fureur aux idéaux estheti- ques, encore prisonniers d'une conception artistique fin de siécle Mais si d'un cété les aspira- tions de Magritte le conduisent a une représentation lyrique insolite de la transcendance, de Yautre Tindigna- tion et le défeitisme qui le rongent depuis la fin de la guerre 'empéchent de choisir une issue qui sera par contre celle de beaucoup d'autres: engagement politique ou la révolte collective. ba voie de la connaissance choisie par Magritte est solitaire. I1ne comprend pas qu'un artiste puisse accepter d'avoir moins d'autonomie ou de liberté personnelle pour une cause quill pense supérieure aux ambitions réelles de homme. Magritte a donc conscience de ses propres limites, c'est pourquoi il méne toutes ses batailles dans le domaine de'art, etl seulement. Mais 1 aussi, bien que n’acceptant pas de retourner & Fordre imposé par I'aca- démie, Magritte refuse de collaborer avec avant-garde. En 1921, il décid de ne pas entrer dans la revue Arts’, dirigée par Pierre Bourgeois, qui sintéresse & Yart abstrait et aux problémes de l'urbanisme moderne. Ta quelques rapports avec le mouve- ment futuriste, mais i sent que ses propresthésesnerépondentpasases ropres questions, Il ne peut certes 'At do la conversation, 1967 - Bree, | Goleri by Brachot, pas, & son instar, glorifier la guerre comme “seule hygiéne du monde”, et Jes qualités auxquelles il aspire sont la méditation et la force intérieure, tout le contraire de 'énergie physique. Nous sommes arrivés aux années vingt, eta la rencontre magi- que avec Georgette dans le jardin Dotanique de Bruxelles. Le mariage a liou en 1922. Lartiste gagne alors sa vie en travaillant dans une fabrique de | papiers peints. I découvre I ceuvre de | Giorgio De Chirico grace a son ami Lecomte, quiluimontre une reproduc- | tion du Grant d’Amour ‘Aprés avoir exposé pendant quelques années, trés critique, & la galerie Le Centaure, en 1926, René | Magritte fonde a Bruxelles ce que | Patrick Waldberg appelle la “Societé du Mysiére". Autour de lui, EL.T Mesens, son maitre de piano et poste, Marcel Lecomte, écrivain allusif d'or- gine dada, Camille Goemens, “celui qui fot pour Magritte un exemple ahonnéteté spirituelle”, Paul Nougé, biclogiste de profession et “prince impeccable de la poésie secréte" de la “Société”, Louis-Jean Scutenaire, |avocat comme Jean Scutenaire et poete comme Louis, André Souris, compositeur et musicologue. Evelyne Brélia, accompagnée ai piano par Mesens, déclame ses poésies. C'est elle ailleurs qui devient la premiére cliente de Magritte en achetant en 1923 un de ses tableaux pour la Coquette somme de cent francs, et qui quelques années plus tard - nouvelle tragédie pour artiste -seraretrouvée violée et assassinée dans un champ. Maisie surréatsme bet son plein et en 1927, René Magritte part pour la France. I ne va pas jusqu’a Paris, toutefois: il s'arréte a la péri- phérie, au Perreux-sur-Marne. Trois ans plus tard, le voila de retour 4 Bruxelles oi il introduit le poéte Paul Colinet dans la “Société du Mystére”. ‘Malgré attraction contradictoire exercée par Breton et ses camarades, Ja Belgique reste la patrie d’élection de Magritte. Et bien que les “cheva- liers” de la “Société du Mystére” soient liés aux surréalistes parisiens par des similitudes d'intentions, ils vivent leurs inquiétudes d'une maniére toute différente. Lincompatibilité entre les deux groupes est déja évidente en France durant les rapports sporadi- ques quentretiennent Magritte et Breton. Mais, a part les questions personnelles et les provocations de caractére idéologique qui conduiront la rupture entre les deux artistes, lest surtout la facon de peindre qui les divise. Magritte et les siens (qui seront rapidement désignés comme “mouvement surréaliste belge") insistent pas sur Texotique et le réve; ils préférent chercher leurs totems dans la réalité quotidienne. Pendant un certain temps, les posi- tions politiques des surréalistes belges et des parisiens tendent & se rapprocher: en 1948, lorsque Magritte entre au parti communiste belge. Mais l'adhésion de ce dernier ne dure que quelques mois car il considére comme inacceptables les ‘compromis auxquels sa pratique artis- tique aurait da se plier. Cette expé- rience accentue la mise en marge de Magritte, qui reste fondamentalement isole. Le choix de Magritte est un Le Vieux canenniar, 1948 choix conscient: 'aventure de sa vie est uniquement celle de la pensée. IL sen tient & cette quéte de la méme facon qu'lls‘en tient toujours auméme répertoire dans ses sujets, jusqu’ Yobsession. Dans introduction du catalogue d'une exposition rétrospec- tive & Bruxelles en 1954, artiste écrit cette phrase qui est un peu sa devise “Vabsurdité et la méchanceté du monde réclament la révolte du coeur généreux et l'attention de la pensée ‘pourlajustice.” Iconsacreles dernié- es années de son existence a de grands travaux de décoration: les peintures murales du Palais des ‘eaux-arts de Charleroi et celles du Palais des congrés de Bruxelles, en particulier. Il meurt le 15 aott 1967 dans la capitale belge. LA TRAVERSEE DIFFIC LE Magritte suit un parcours trés varié et hétérogéne, qui répercute ses nombreuses rencontres avec autres auteurs ayant eu une influence fondamentale sur sa formation: il suffit de penser au Chant d'Amour de De Chitico, qu'il découvre sur une photogra- phie et qui pourtant 'émeut atu point de le faire pleurer. Dans La Traversée difficile, influence de De Chirico est évidente: le pan latéral au premier plan, le mur du fond avec le ciel nocture, la tenture, les éléments du mannequin, 1a lumiére paralléle 1926 Hullesu toile, 81 x 65 em Collection R. Vanthoumout leghen Iobleay les ements clasiques dy syle de De Chines nant pas Sique des mannequins de lo ménoie’ Lo Hote dosiue, le gon de Ta sphire son! encore ns de lo au tableau, Cette couvre de 1926 est particuliérement intéressante car Magritte reprend le méme theme, de la méme maniére, dans ‘un autre tableau intitulé La Goutte d'eau, réalisé en 1948, conservant au moins deux éléments Grego De Chiro: tes uses inquitortes, 1917 Mor, Cal Giemi Mota Le séour de De Chico 2 Fear ous un le fordomenal dors e “Youor? ‘communs: la tenture et le morceau mnéophysove deson de corps humain en platre. Dans le cwure. Dans premier cas, le platre est une main Formosphie tenant un oiseau posé sur la table sepordveel _(Gemarquons les trois pieds cylin- neers riques et le quatriéme en forme aes ouken -d@ jambe feminine); dans le ince oimlsiearde Second, un Duste sans membres ni a téte. On voit done que, dés ses débuts, Magritte établit son regis- tre visuel et symbolique, qui va s'élaborer dans une combinatoire sans cesse renouvelée tout au long de son ceuvre. ses places rmlvclent es Images du ve, sur un LE DORMEUR TEMERAIRE Dans “René Magritte ou les images défendues”, Paul Nougé, ami de Vartiste, explique en quoi son art est provocateur: “I ne saurait étre question d'une forét de symboles, mais au milieudes Se ens incessantes et fuyantes images ‘qui semble presque du monde, du contact singulier de quelque objet et de esprit Lobjet, séparé par quelque opéra- tion mystérieuse de l'univers touffu auquel il appartenait il y a un instant encote, l'objet étrangement “délié” ge prend a vivre au fil des jours et des sommeils..." Ce Magritte qui “détourne” les objets est sans aucun doute un rebelle; mais il ne répudie pas ses origines bourgeoises, I! dissimule au contraire sa rébellion sous des UEprevre do sommel 1926- Pors, Galerie t ‘Man Ray: Une Nuit & Soint-leon-de- 1929 Pos, poor de Torts Faken ie ‘européenne, Man Bay Wu ke principal dadaiime omésicin, De Chiro fre modere de New York intl “Fantastic aspects inoffensifs; il semble méme la provoquer et la suggérer A travers I"*habit” usuel de ses personages, habit auquel ils semblent irrémédiablement liés: le costume sombre, le long pardessus, le chapeau melon, Ie col blanc et la cravate aux couleurs vives Le protagoniste de ses tableaux, immédiatement reconnaissable & son habillement, devient donc un archétype du “bourgeois”, immo- bile, impassible, dont la rigidité et lindifférence semblent impossi- bles a entamer. Le personnage de La Grande guerre, par exem- ple, ne réagit pas a la grosse Pomme qui vient se poser sur son visage; celui de La Présence d'esprit n'est pas surpris de voir un oiseau et un poisson de la méme taille que lui a ses cotés; et ce Dormeur téméraire, pelotonné dans une boite qui resemble & un sarcophage et qui le contient peine, réve immobile des attributs de son état et d'objets familiers: un chapeau melon, un miroir, un noeud, une colombe, une pomme. LA PROMESSE SALUTAIRE “Dart de peindre, tel que je le congois, permet de représenter des images poétiques visibles. Elles montrent des richesses et des précisions que nos yeux reconnaissent aisément: arbres, ciels, pierres, objets, personnes, etc. Elles ont un sens pour 'intelli- gence, quand elles se débarras- sent de la volonté maniaque qui donne un sens aux choses pour les utiliser ou les dominer”, écrit René Magritte. Unart quirestitue donc aux choses et aux tres qui nous entourent leur raison d’étre au-dela de tout sens pratique, de toute utilisation inté- ressée. Il ajoute: “L'intelligence attentive se précise, quand elle voit le sens qui appartient aux images poétiques... Lapparition imprévisible d'une image poétique est célébrée par intelligence amie de la lumiére énigmatique et merveilleuse qui vient du monde.” las Amonts, 1928 - Haile sur tik plu6t ou besoin de se c 2 donnen! mec Le titre du tableau, comme tous ceux de Magritte, est un mystére, Pourquoi ces titres? “Paul Nougé note que les titres de mes tableaux sont une commodité pour la conversation et qu’ils ne sont pas des explications. Les titres sont choisis de telle fagon quills [Mos Ems: Los Hobitudes des fovilles, 1025 Mex Est est evec De Chine le peinte cui cle pls inflvencéPoeuve de Magni, Dons les fableave des surdales, la nature des materes souvent mise en évdence; le vines du bois en parcule conten cu dessin de lo compeaion, cnfimant paris la nate eo substance de la mafbre représente dons les cologes des pois aba et des cbiles, on rettowvera de vrais morceau de boi ov suggéron! ou contra doutres desis ef outs is dans Toptque de flusion ef de la formation dela mative. Dans ce “kaloge”

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