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Mare territoriale e zona contigua (1958) A3-bis) appréciable de la direction générale de la cote ct les étendties de mer situées en deca de ces lignes doivent étre suffisamment liées au domaine terrestre pour étre sournises au régime des eaux intérieures. 3. Les lignes de base ne sont pas tirées vers ow & partir des éminences découvertes & marée basse, 4 moins que des phares ou des installations similaires se trouvant en permanence at-dessus du niveau de la mer n’aient 6té construits sur ces éminences. 4. Dans les cas oi la méthode des lignes de base droites s'applique conformément aux dispositions du paragraphe 1, il peut étre tenu compte, pour la détermination de certaines lignes de base, des intéréts économiques propre & la région considerée et dont la réalité et l'impor- tante sont clairement attestées par un long usage. 5. Le systéme des lignes de base droites ne peut étre appliqué par un Etat de maniére a couper de la haute mer la mer territoriale d’un autre Etat. 6. L’Etat riverain doit indiquer claireient les lignes de base droi- tes sur des cartes marines, en assurant a celles-ci une publicité suffisante. 5. 1, Les eaux situées du cété de la ligne de base de la mer territoriale qui fait face la terre font partie des eaux intérieures de l'Etat, 2. Lorsque |'établissement d'une ligne de base droite conforme a Varticle 4 a pour effet d'englober comme eaux intérieures des zones qui éaient précédemment considérées comme faisant partie de la mer terri- toriale ou de la haute mer, Je droit de passage inoffensif prévu aux articles 14 28 s‘applique a ces eaux. 6. La limite extérieure de la mer territoriale est constituée par une ligne dont chaque point est a une distance égale ala largeur dela mer territoriale du point le plus proche de la ligne de base. 7. 1. Le présent article ne concerne que les baies dont un seul Etat est riverain. . Aux fins des présents articles, une baie est une échancrure bien marquée dont la pénétration dans les terres par rapport a sa largeur & Touverture est telle quelle contient des eaux cemées par la céte et cons- titue plus qu'une simple inflexion de la c6te. Toutefois, une échancrure n'est considérée comme une baie que si sa superficie est égale ou supé- Tieure 2 celle dluti-devni-cercle ajanc pour Siametre'la ligne tiréc el travers de l'entrée de l’échancrure. 3, Aux fins de l'établissement des mesures, la superficie d’une échancrure est celle qui est comprise entre la laisse de basse mer autour du rivage de Péchancrure et une ligne tracée entre les laisses de basse mer de ses points d'entrée naturels. Lorsque, en raison de la présence d'iles, une échancrure a plus d’une entrée, le demicerele est tracé en prenant comme diamétre la somme des lignes fermant les différentes entrées. La 187, AG3is) Gonvensioni internazionali superficie des les sicuées al'intérieur d'une échancrute est comprise dans la superficie totale de celle-ci. a 4. Sila distance entre les laisses de basse mer des points dentrée naturels d'une baie n'excéde pas vingt-quatre milles, une ligne de démar- cation peut étre traccé entre ces deux laisses de basse mer, etles eaux ainsi enfermées sont considérées comete eaux intérieures. 5. Lorsque la distance entre les laisses de basse mer, des points dentrée naturels d'une baie excéde vingt-quatre milles, une ligne de base droite de vingt-quatre milles est tracée a l’intérieur de la baie, de maniére aenfermer la superficie d’eau la plus grande qu'il soit possible de del miter par une ligne de cette longueur. ¥ 6. Les dispositions précédentes ne s’appliquent pas aux baies dites « historique », ni dans les cas ott le systeme des lignes de base droites, prévu par Particle 4, est appliqué. 8,, Aux fins de délimitation de la mer territoriale, les installations Permanentes faisant partic intégrante du systeme portuaire, qui s‘ava cent le plus vers le large sont considérés comme faisant partie de la cote. 9.1. Les rades qui’ Servent normalément au ‘chargement, au déchargement et au mouillage des navires, et gui sans cela’ seraient situées, totalement otf en partie, en dehors du tracé généril de la limite extérieure de la mer territoriale, seront comprises dans la mer térrito- riale. L’Etat riverain doit délimiter nettement ces rades et les indiquer sur les cartes marines avec leurs limites, qui doivent faire l'objet d'une publi: cité suffisante. 10. 1. ‘Uneile estune étendue naturélle de terre entourée d’eau qui reste découverte A marée haute: ae 2. La mer territoriale d'une ile est mesurée conformément aux dispositions de présents articles. 11. 1. Par hauts-fonds découvrants, il faut entendre ies-éléva: tions naturelles de terrain qui sont entourées par la mer et décourertes, 2 marée basse, mais recouvertes A marée haute. Dans les cas 08 des hauls: fonds découvrants se trouvent, totalement ou partiellement, a une dis: tance, du continent ou d'une ile, ne dépassant pas la largeur de la mer territoriale, la laisse de basse mer sur ces fonds peut étre prise comme ligne de base pour mesurer la largeur de la mer territoriale 2. Dans les cas oi les hauts-fonds decouvrants se trouvent totale- ment a.ine distance, du continent ou d'une tle, supéricure Sa langeur de Ja‘mer territoriale, is n'ont pas de mer territoriale propre, 12. 1. Lorsque les cétes de detix Etats se font face ou sont limi trophes, aucun de ces Etats n'est en droit, a defaut d'accord contraite entre eux, d’étendre sa mer territoriale au-dela dela ligne mediane dont 188 Mare teritorialee zona contigua (1958) A34i) tous les points sont équidistants des points les plus proches des lignes de base & partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale de chacun des deux Etats. Les dispositions du présent paragraphe ne s'ap- pliquent cependant pas dans le\cas oi, & raison de titres hystoriques ou d'autres circostances spéciales, il est nécessaire de délimiter la mer terri: toriale des deux Etats autrement qu'il n'est prévu dans ces dispositions. 2..La ligne de démarcation entre les mers territoriales de deux Brats dont les cOtes se font face ou sont limitrophes est tracée sur les cartes marines a grande échelle reconnues officiellement par les Etats riyerains, 1, Siun fleuve se jette dans la mer sans former d’estuaire, la ligne de base est une ligne droite tracée a travers I'embouchure du fleuve entre les points limites de la marée basse sur les ives. Srcnion TI: Droit de passage inoffensif' A. Rogles applicables @ tous les navires 14, - (ignification du droit de passage inoffensif). — 1. Sous réserve des dispositions des présents articles, les navires de tous les Etats riveFains ou non de la mer, jouissent du droit de passage inoffensif dans Ia mer territoriale, 2. Le passage est le fait de naviguer dans la mer territoriale, soit pour la traverser sans entrer dans les eaux intérieures, soit pour se rendre dans les eaux intérieures, soit pour prendre le large en venant des eaux intérieures. 3. Le passage comprend le droit de stoppage et de mouillage, mais seulementdans la mesure od Parrét ou le mouillage constituent des incidents ordinaires de navigation ou s‘imposent au navire en état de reliche forcée ou de détresse. 4. Le passage est inoffensif tant qu'il ne porte pas atteinte A la paix, au,bon ordre ou, a la sécurité de I'Etat riverain. Ce passage doit Seffectuer en conformité des présents articles et des autres regles du droit international. 5., Le passage des bateaux de péche étrangers n'est pas considéré comme inoffensif si ces bateaux ne se conforment pas aux lois et regle- ments que I'Etat riverain peut édicter et publier en yue de leur interdire la peche dans la mer ternitoriale. 6. Les navires sous-marins sont tenus de passer en surface et @arborer leur pavillon. 15. 1. L’Etat riverain ne doit pas entraver le passage inoffensif dans la mer territoriale. 2. L’Etat riverain est tenu de faire connaitre de facon appropriée tous les dangers dont il a connaissance, qui menacent la navigation dans sa mer tetritoriale, f 189 A(13-5is) Conversion’ internazionali 16. | 1. L’Etat riverain peut prendre, dans sa mer territoriale, les mesures nécessaires pour empécher tout passage qui n’est pas inoffensifi 2. En ce qui concerne les navires qui se rendent dans les eaux intérieures, Etat riverain a également le droit de prendre les mesures nécessaires pour prévenir toute violation des conditions auxquelles est subordonnée l'admission de ces navires dans lesdites eaux. 3. Sous réserve des dispositions du paragraphe 4, I'Etat riverain, peut, sans établir de discrimination entre les navires étrangers, suspen. dre temporairement dans des zones déterminées de sa mer territoriale Vexercice du droit de passage inoffensif de navires étrangers si cette suspension est indispensable pour la protection de sa sécurité. La suspen- sion ne prendra effet qu’aprés avoir été dament publiée: 4. Le passage inofiensif des navires étrangers ne peut étre sus- pendu dans les détroits qui, mettant en communication une partie de la haute mer avec une autre partie de la haute mer ou avec la mer territo- riale d’un Etat étranger, servent a la navigation internationale. 17. Les navires étrangers qui exercent le droit de passage inof- fensif doivent se conformer. aux lois. et réglements édictés par Etat riverain en conformité avec les présents articles et les autres regles du droit international et, en particulier, aux lois et reglements concernant les transports et la navigation, B. Régles applicables aux navires de commerce 18. 1. Ilne peut étre percu de taxes sur les navires étrangers 8 raison de leur simple passage dans la mer territoriale. 2. Des taxes ne peuvent étre percues sur un’ navire étranger passant dans la mer territoriale qu’en remuneration de services determi: nés rendus 4 ce navire. Ces taxes sont percues sans discrimination. 19. 1. Lajuridiction pénale del Etat riverain ne devrait pas été exercée A bord d'un navire étranger passant dans la mer terrtotiale, pour Varrestation d'une personne ou lexécution d'actes d'instruction a raison d'une infraction pénale commise a bord de ce navire lors du passage, sauf dans I'un ou autre des eas ci-aprés: a) si les conséquences de infraction s'éendent A ’Etat tive- 8) si Vinfraction est de nature & troubler la paix publique du pays ou le bon ordre dans la mer territoriale; ¢) si assistance des autorités locales a été demandée pa capitaine du navi ou Ie € ou par le consul de Etat dont le navire bat pavillon: 4) si ces mesures sont nécessaires pour la répression du wafic illicite des stupéfiants, 2. Les dispositions ci-dessus ne portent pas atteinte au droit de 190 Mare teritorate ¢ oma contigua (1958) A(s-bisy VEtat riverain de prendre toutes mesures autorisées par sa législation en yue de procéder a des arrestations ou a desactes d'instruction 4 bord d’un navire étranger qui passe dans la mer territoriale en provenance des eaux intérieures. 3. Dans les cas prévus aux paragraphes 1 et 2 du présent article, Etat riverain doit, sile capitaine le demande, aviser 'autorité consulaire de I'Etat du pavillon, avant de prendre des mesures quelconques, et faciliter le contact entre cette autorité et ’équipage du navire. En cas de nécessité urgente, cette notification, peut étre faite pendant que les me- sures sont en. cours d’exécution. 4, En examinant si'arrestation doit étre faite, et de quelle facon, autorité locale doit tenir compte des intéréts de la navigation. 5. L’Btat riverain ne peut prendre aucune mesure & bord d’un navire étranger qui passe dans la mer territoriale, en vue de procéder & lune arrestation ou a des actes d'instruction 2 raison d'une infraction pénale commise avant lentrée du navire dans la mer tertitoriale, si le navire, en provenance d'un port étranger, ne fait que passer dans la mer territoriale, sans entrer dans les eaux intérieures. 20. 1, L'Etatriverain ne devrait ni arréter ni dérouter un navire étranger passant dans la mer territoriale pour lexercice de la juridiction civile a Pégard d'une personne se trouvant A bord. 2. L’Etat riverain ne pent pratiquer, a 'égard de ce navire, de mesures d’exécution ou de mesures conservatoires en matiére civile que si ces mesures sont prises & raison d’obligations assumées ou de respon- sabilités encourues par ledit navire, au cours ou en vue de la navigation lors de ce passage dans les eatux de 'Etat riverain. 8. Les dispositions du paragraphe précédent ne portent pas at- teinte au droit de Etat riverain de prendre les mesures d’exécution ou les mesures conservatoires en matiere civile que peut autoriser sa législa tion, al’égard d’un navire étranger qui stationne dans la mer territoriale, ou qui passe dans la mer territoriale en provenance des eaux intéricures, C. Régles applicables aux navires d’Flat autres que les navires de guerre. 21. Les regles prévues aux sous-sections A et B s'appliquent également aux navires d'Btat affectés a des fins commerciales, 22. 1. Les régles prévues a la sous-section A et a Particle 16 S‘appliquent aux navires Etat affectés & des fins non commerciales. 5. ATrexception des dispositions auxquelles se réfere le paragra- phe précédent, aucune disposition des présents articles ne porte attemte Aux Immunités dont jouissent ces navires en vertu desdits articles ou des autres régles du droit international. D. Régle applicable awe navires de guerre 23. En cas d’inobservation par un navire de guerre des régles de 191 A(13-bis) Gonvenzioni internazionali TEtatriverain sur le passage dans la mer territoriale; et faute par ce navite de tenir'compte de V'invitation qui lui serait adressée de s'y conformer, VEtat riverain peut exiger la sortie du navire hors de la mer territoriale. DEUXIEME PARTIE, Zone contiGue 24." 1. Surune zone de la hatité met contigué a s mer territo- riale, Etat riverain peut exercer le contrdle nécessaire en Vue: a) de prévenir les contraventions a ses lois de police douaniere, fiscale, sanitaire ou limmigration sur son territoire ot dans sa mer terri. toriale; b) de réprimer les contraventions a ces mémes lois, Commises Sur son territoire ou dans sa mer territoriale. 2. La zone contigué ne peut s’étendre au-dela de dotize milles & partir de'la ligne de base qui sert de point de départ pour’ mesurer la largeur de la mer territoriale. 3. Lorsque les cotes de deux Etats sont adjacentes ou se font face, audun de ces deux Etats n’aura le droit, a défaut d’accord contraire entre ‘eux, d’étendre sa zone contigué au-deli de la ligne médiane dont chaque point est équidistant des points les plus proches des lignes de base a partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale de chacun de ces, Erats, ‘TROISIEME PARTIE, ARTICLES FINALS 25. ° Les dispositions de la présente Convention ne’ portenit pas atteinté aux Conventions ou aux autres accords internationaux en vi- gueur dans les rapports eiitre Etats parties a ces Conventions ou accords. 26. La présente Convention sera, jusqu’au 31 octobre 1958, ouverte a la signature de tous les Etats Membres de Organisation des Nations Unies ou d’une institution spécialisée, ainsi que de tout autre Etat invité par l’Assemblée générale a devenir Partic a la Convention. 27. La présente Convention sera ratifiée. Lés instruments de Yatification seront déposés auprés du Secrétaire Général des Nations Unies. 28. La présente Convention sera ouverte a Fadhésion de tout Etat qui appartient 4 l'une des categories mentionnées a Particle 26. Les instruments d’adhésion seront déposés auprés du Secrétaire Général des Nations Unies 192 — | Alto mare (1958) A(134ter) 29. 1, La présente Convention entrera en vigueur le trentitme jour qui suivra la date du depot auprés du Secrétaire Général des Nations Unies du vingt-deuxiéme instrument de ratification ou d'adhésion.. 2. Pour chacun des Etats qui ratifieront ou adhéreront aprés le depot dul vingt-deuxiéine instrument de ratification ou d’adhésion, la Convention entrera en vigueur le trentitme jour aprés le dépot par cet Etat de son instrument de ratification ou d’adhésion. 302" 1. Aprés expiration dune période de cing ans a partir de Ta date & laquelle cette Convention entrera en vigueur; une demande de revision de la présente Convention peut étre formulée en tout temps, par tonte Partie contractante, par voie de notification écrite adressée an Secrétaire Général. 2. Assemblée Générale’ de VOrganisation des Nations Unies statue sur les mesures'& prendre, le cas échéant, au sujet de cette de- mande. 31. Le Secrétaire Général des Nations Unies notifie & tous les Etats membres de lOrganisation des Nations Unies et aux autres Etats visés a article 26: @) les signatures apposées a la présente Convention et le dépot des instruments de ratification ou d’adhésion conformement aux articles 26, 27 et 28; }) la date a laquelle la présente Convention entrera en vigueur, conformément a article 29: 0) les demandes de revision présentées conformément a V'arti- de 30. 32. original de la présente Convention, dont les textes anglais, chinois, espagnol, francais et russe font également foi, sera déposé auprés du Secrétaire Général des Nations Unies, qui en fera tenir copie certifiée conforme atous les Etats visés a l'article 26. En foi de quoi les Plénipotentiaires soussignés, dament autorisés par leurs Gouvernements respectifs, ont signé cetre Convention, Fait A Geneve, le vingt-neuf avril mil neuf cent cinquantehuit, A (13-ter) Convention sur la haute mer (1) (2) (1) vit 4 Cinebia 129 prile 1958, Enea’ vigore 80 settembre 1962: lin Talia con Ln, 1058 data 8 dlembre 1001 Ratlfice ed adesion:Afghanstan, Albani, Australia, Ausra, Blgio, Belo 2s iB tsarns Baking Eno Canton Gon Repubtinn, One Ge Dae omieana, Repubblica, Federszone Russ, Fig, Finlandia, Germanig Grane Cluppare, Goaemaly Hail, Indones, Irak, Lelia, Kenya, Last, Letioni, Nadagaaea, Mateo? Stayin, Mairtus, Messico, Mongolia: Montenegro, Nepal, Nigeria, Olgada elon reams Rgnd Unit, Repubblles Gentale Aina, Romnui, Salome Lake, Senegal Ser 193 A(A3+ter) Convencion internazionali bin, Sierra Leone, Slovachi, Slovenia, Spagna, Stati Uni America Sud Altice, Svizzera, Sq, land, Tailandia, Tonga, Trinidad e Tobago, Ueraing, Uganda, Ungheria, Les Etats parties a la présente Convention. Désireux de codifier les régles du droit international relatives & la haute mer, Reconnaissant que les dispositions ci-aprés; adoptées par la Conférence des Nations Unies sur le droit dela mer tenue a Geneve du 24 fevrier au 27 avril 1958, sont pour lessentiel déclaratoires de principes établis du droit international Sont convenus des dispositions suivantes: 1, On entend par «haute mer» toutes Jes parties de la mer Pappartenant pas a la mer territoriale ou aux eaux intérieures d'un Etat. 2. Lahaute mer étant ouverte a toutes les nations, aucun Etat ne peut Iégitimement prétendre en soumettre tune partie quelconque a sa souveraineté, La liberté de la haute mer s'exerce dans les conditions que déterminent les présents articles et les autres régles du droit internatio- nal. Elle comporte notamment, pour les Etats riverains ou non de la mer: 1) la liberté de la navigation; 2) la liberté de la péche; 3) la liberté d’y poser des cables et des pipe-lines solis-marins; 4) Ia liberté de la survoler. Ces libertés, ainsi que les autres libertés reconnues par les princ= pes généraux du droit international, sont exeroées par tous les Eats en tenant raisonnablement compte de lintérét que la iberté dle la haute mer présente pour les autres Etats, 3.1. Pour jouir des libertés de la mer a gal des Etats riverains de la mer, les Etats dépourvus de littoral devraient (1) accéder Iitroment Ala mer: A cet effet, les Etats situés entre la mer et un Etat dépourvu de littoral accorderont, d'une commune entente et en conformike uice les conventions internationales en vigueur, a) ATEtat dépourvu de littoral, sur ravers leur territoire; b) aux navires arborant le pavillon de cet Etat-un traitement égal a celui de leurs propres navires ou des navires de wimporte quel autre Etat, en ce qui concerne l'accés aux ports maritimes ot eer cafe. tion 2. Les Brats situés entre la mer et un Etat dépourwy de littoral régleront, d’un commun accord aveccelui-ci, en tenant compre ies dvolts de Etat riverain ou de transit et des particularites de Tier care Raoeal toutes questions relatives a la liberté de transit eta Négalite deweatiement une base de réciprocité, le libre trans ° 194 _—d Alto mare (1958) A(13-ter) dans les ports, au cas oft ces Etats ne seraient pas déja parties aux conven tions internationales en vigueur. (0), Lemot«devraient» équvaut au mot « should » en anglais 4. Tousles Etats, riverains ou noni de la mer, ont le droit de faire naviguer en haute mer des navires arborant leur pavillon 5. 1. Chaque Etat fixe les conditions auxquelles il accorde sa nationalité aux navires ainsi que les conditions d’immatriculation et du droit de battre son pavillon. Les navires possédent la nationalité de Etat dont ils sont autorisés a battre pavillon, II doit exister un lien substanti entre l’Etat et le navire; I'Etat doit notamment exercer effectivement sa juridiction et son contréle dans les domaines technique, administratif et social, sur les navires battant son pavillon. 2, Chaque Etat délivre aux navires auxquels ila accordé le droit de battre son pavillon des documents & cet effet. Giurisprudenza Oni gusvotea nasionalic delta navese richiesta come elemento necessarioallapplica- Hone deli Eggo alia, tacmpres Batepeee Gre nave ammessa alla navigatone dello Sto italiano = che viene coneretamente in conside- razioney per cui la mazonalta & una qualia mministrativa obictva che a lo speifico se gnifeato di ammissione alla navigazione da pute delfordinamento tana. ‘La nave pris cniddetaapclide fori ogg de conorente eine pre Sta dela comunitainernasionae;¢pered Soggeta al ontrolo ed alfintererenra tn ali Ia di quali) potenza maritima, che pub Sooper ste e8 operton iota opr porto per compere ulterior © min Font control ell esipaggo, dei passeggert © det caicosinbire Faceeso nef proprs porto ttanat nelle propre acque errtoval Tare 3 della Convensione di Gineva del 20 aprile 1988, resaesceutiva in Tela con L. 8 dicombre 19811058 pando generale rineipin del efeivta dele stuasiont rari {he it ditto internarionae, manifesta Test rece tito nnionae Conteris a gu di un collegamento obietdvo tra gl interest dello Stato ela nave tale coe da poterst ra hevolmente presumere un'effetuva potest di govern sly nave privata da parte dello Stato Seno Tn Senso lato a avibnali& rappresenta ‘una generia correlatione per lindividuazione Aelfordinamento state, ea € concettoinscin- able da quello di sovranta intesa come potere dello Stao di exchudere da determina abit Spaziali ogo attvitacoercitivastranierae,vce- ‘versa di eseretarla anche si persone © cose Soggette ad ordinamento staniero;inal senso, In'qualica di « nazionale»& soltunto un ele ‘ment indicavo del cllegamento con il cos deo Stato della bandiera (Tb. Rapol, 25 ‘maggio 1961, in Vite nt. 1981) 1021) 6.1, Les navites naviguent sous le pavillon’d’un seul Etat et se trouvent soumis, sauf dans les cas exceptionnels expressément prévus par les traités internationaux ou par les présents articles, sa juridiction exclusive en haute mer. Aucun changement de pavillon ne péut interve- nir au cours d'un voyage ou d’une escale, sauf en cas de transfert réel de la propriété ou de changement de limmatriculation. 2. Un nayire naviguant sous les pavillons de deux ow plusieurs Etats, dontil fait usage A sa convenance, ne peut se prévaloir, vis vis de 195 A(I3er) Conversion’ internazionali tout Etat tiers, d'aucune de ces nationalités et peut étre assimilé & un navire sans nationalité. 7. Les dispositions des articles précédents ne préjugent en rien la question des navires affectés, au service officiel d'une organisation intergouvernementale battant pavillon de POrganisation. 8. 1. Lesnavires de guerre jouissent en haute mer d’une immu- nité complete de juridiction de la-part ¢’Etats autres que Etat du pa- villon. 2." Aux finis des présents articles, Fexpression’« navire de guerre » désigne un navire appartenant a ld marine de guerre d’un Etat‘et portant les signes extérieurs distinctifs des navires de guerre de sa natiénalité, Le commandant doit étre au service de Etat; Son nom doit figurer sur la liste des officiers de la flotte militaire et Péquipage doit étre soumis aux régles de la discipline militaire. 9. Les navires appartenant a un Etat ou exploités par lui et affectés seulement & un service gouvernemental non commercial jouis- sent, en haute mer, d’une immunité complete de juridiction de la partde tout Etat autre que I'Etat du pavillon. 10. 1. Tout Etat est ten de prendre a l'égard des navires arbo- rant son pavillon les mesures nécessaires pour assurer la sécurité en mer, notaminent en ce qui concerne: 4) Jlemploi des signaus, Ventretien des communications et a prévention des abordages; 8) ta composition et les conditions de travail des équipages, en tenant compte des instruments internationaux applicables et rhatiore de travail; ¢) la construction et Varmement du navire et son aptitude & lamer. 2. En prescrivant ces mesures, chaque Etat est tenu de s¢ confor tmer aux normes intemationales gencralement acceptées et dle prendre toutes les dispositions nécessaires pour en assurer le respect, ter 11... 1. En.cas d’abordage ou, de tout autre événement de navi- gation concernant un navire en haute mer, de nature a engager la tes Ponsabilité pénale ou disciplinaire du capitaine ou de toure seure per. Sonne au service du navire, aucune poursuite pénale ou disciplinaite N€ peut étre intentée contre ces personnes que devant les autoritee nadiciae Fes ou administratives, soit de Etat du pavillon, soit de Pitae dunt ces personnes ont la nationalité, 2. En matiére disciplinaire, Etat quia délivré un brevet de com- ‘mandement ou un certificat de capacité est seul compétent pour pronom 196 _ Alto mare (1958). A(13+ter) ceryaprés procédures réguliéreside droit, ie retrait de ces titres, méme si Ie titulairé n’a pas la nationalité de IEtat de délivrance. _ 3, Aucune saisie ou retenue du navire ne peut étre ordonnée, méme pour des mesures d'instruction, par des autorités autres que celles de Etat du payillon. -> 12s) Ls Tout Etat est temu dobliger le capitaine d’un navire na- viguant sous son pavillon, autant que le capitaine peut le faire sans danger sérieux pour le navire, P'équipage ou les passagers: a) de, préter assistance a toute personne trouyée en mer en danger de se perdre; ; ‘ d), de se porter a toute le vitesse possible au secours des person- nes en détresse, s'il est informé de leur besoin d’assistance, dans ia mesure 8 l'on peut raisonnablement compter sur cette action de sa part; ©) aprés un abordage, de préter assistance a l'autre navire, son équipage et A ses passagers et, dans la mesure du possible, d'indiquer & Pautre navire le nom de son propre navire, son port d’enregistrement et Ie port le plus proche qu'il touchera. 2. Tous les Etats riverains favorisent Id création et l'entretien d’un service adéquat ct efficace de recherche ét de sauvetage pour assurer la sécurité en mer et au-dessus de la mer et concluront a cette fin, le cas échéant, des accords régionaux de coopération mutuelle aver les Etats voisins. 13. Tout Biat est tenw de prendre'des mestires efficaces pout empécher et punir le tranisport des esclaves sur Tes navites autorisés a arborer son pavillon et pour empécher Tusurpation de son pavillon cette fin. Tout estlive qui se réfugie sur un navire, quel que Soit son pavillon, st libte ipso facto. 14, Tous les Etats doivent coopérer dans toute la mesure du possible ala repression de Ia pifaterie eh, haute mer ou en tout autre aearoit ne relevant de la juridiction d’aucun Brat. 15. Constituent la piraterie les actes ci-aprés énumérés: 1) Tout acteillégitime de violence, de détention, ou toute dé- iis pour des buts personnels par T'équipage ou les passa- Pun aé rivé, et dirigés: un navire privé ou d'un aéronef privé, Bers tn Haute mer, contre un autre navire ou aéronef, Oui contre ou des biens a leur bord; : des personmetontre un navire ou aéronef, dés personnes ou des biens i i If Etat; a ji clevant de la juridiction d'aucun Etat; | : dans an et oe ee de participation volontaire 4 Tuisation dus 2 evan neronef, lorsque celui: quisles commet a connaissance de navire oy eanta ce navire ow a cet aéronef le earactere d'un navire ou its d'un aéronef pirate; prédation com 197 conoecin’ interno aa vvayant pour but dinciter & cOMMETE des agg 2 Tas 2 yap dentatile, ow entreprise avec Fintentgn définis aux alinéas lou de les faciliter i vils sont Héfinis & Particle tes de piraterie, tels quiils sont défi cle 15 sl® par on navire de guerre ou un navire d’Etat ou tn aéronce pepe ao ae, om sor fctes commis par un navire privé, 17. Sont considérés comme navires ou aéronefs pirates les nay. res ou aéronefs destinés, par les personnes sous le contréle desquelles is se trouvent effectivement, a commettre l'un des actes visés a l'article 15.11 ten est de méme des navires ou aéronefs qui ont servi A commettre de tel factes, tant qu'ils demeurent sous le controle des personnes coupables de cesactes 18. Unnavire au aéronef peut conserver sa nationalité malgrésa transformation en navire ou aéronef pirate. La conservation ou la perte de la nationalité sont déterminées conformément a la loi de Etat qui avait conféré cette nationalité 19. Tout Etat peut saisir un navire ou un aéronef pirate, ov un navire capturé & la suite d'actes de piraterie et qui est au pouvoir de pirates et appréhender les personnes et saisir les biens se trouvant 4 bord dudit navire ou aéronef, en haute mer ou en tout autre lieu ne relevant de la juridiction d’aucun Etat. Les tribunaux de I'Etat qui a opéré la sasie peuvent se prononcer sur les peines a infliger, ainsi que sur les mesures prendre en ce qui concerne es navies, les aéronefs ou les biens, r6Se™e faite des droits des tierces personnes de bonne foi. 20. Lorsque la saisie d'un nay a été effectuée sans motif suffi sable vis-a-vis de Etat dontle perte ou de tout dommage ca avire ou aéronef suspect de piraterie 'sant, l'Etat qui I'a appréhendé est respo™” navire ou l'aéronefa Ee nationalité de toute uusés par la capture = ara sate saisie pour cause de piraterie ne peut etre exéeuee ae re ‘onefs militaires, ou par d'autte un service public et autorisés a cet effet: Sauf dans es cas ot é des pouvoirs acca cits les cas 00 les actes d’ingérence sont fondés haute mer un'nante dase UM Mave de guerre, rencontTanl © ne mer commerce étranger, it Varraisonne! moins qui n'y at un mauifserieux de penser, Ne Pent t araisonn 4) que ledit navire se I a ) ae ei livre a la piraterie; ou, (we le navire se livre Ala trate der ctrce 198 Alto mare (1958) A (13-ter) eee (19 TS tev ©) que le navire, arborant un pavillon étranger ot refusant de hisser son pavillon, est en réalité un mavire ayant la méme nationalité que le navire de guerre. 2. Dans les cas prévus aux alinéas 4), 6) et'e), le navire de guerre peut procéder a la vérification des titres autorisant le port du pavillon. A cette fin, il peut envoyer une embarcation, sous le comiiandement d'un officier, au navire suspect. Si, aprés vérification des papiers, les soupcons subsistent, il peut procéder 4 un examen ultérieur a bord du navire, qui doit étre effectué avec tous les égards possibles. 3. Siles soupcons ne se trouvent pas fondés, et & condition que le navire arrété n’ait commis aucun acte les justifiant, il doit étre indemnisé de toute perte ou de tout dommage. 23. 1. Lapoursuited’un navire étranger peut étre engagée si les autorités compétentes de I'Etat riverain ont de bonnes raisons de penser que ce navire a contrevenw aux lois et réglements de cet Etat. Cette poursuite doit commencer lorsque le navire étranger ou une de ses embarcations se trouve dans les eaux intérieures, dans la mer territoriale ou dans la zone contigué de Etat poursuivant et ne peut étre continuée au-dela des limites de la mer territoriale ou de la zone contigué qu’a condition de ne pas avoir été interrompue. Il nest pas nécessaire, que le navire qui ordonne de stopper & un navire étranger navigant dans la met territoriale ou dans la zone conti- gué, s'y trouve également au moment de la réception dudit ordre par le navire intéressé. Si le navire étranger se trouve dans une zone contigué telle qu'elle est définie a Particle 24 de la Convention sur la mer territo- riale et la zone contigué, la poursuite ne peut étre entamée que pour cause de violation des droits que l'institution de ladite zone avait pour objet de protéger. | 9. Le droit de poursuite cesse dés que le navire poursuivi entre dans la mer territoriale du pays auquel il appartient ou dans celle d'une tierce puissance, ty x 3. La poursuite n’est considerée comme étant commencée qu condition que le navire poursuivant se soit assuré par les moyens utilisa- bles dont il dispose, que le navire poursuivi ou l'une de ses embarcations ou d'autres embarcations qui travaillent en équipe et utilisent le navire poursuivi comme navire-gigogne se trouventa'intérieur des limites de la Incr territoriale, ou, le cas échéant, dans la zone contigué. La poursuite ne peut etre commencée qu’aprés lémission d’un signal de stopper, visuel ee auditif, donné a une distance permettant au navire intéressé de le voir de querse ou des aéronefs militaires, ou d'autres navires ou aéronels Bisa A un service public et spécialement autorisés a cet effet. alfectés 2 vy ne le cas d'une poursuite elfectuée par un aéronef: 199 A(13-ter) Januensioni internazionali 4a) les digpositions!des, paragraphes 1)a3)du présent article s'appliquent mutatis mutandis ace mode de poursuite; b) Paéronef qui donne l'ordre de stopper doit Iui-méme pour. suivre activement Je, navire jusqu’ace qu'un navire ou un aéronef de Etat riverain alerté par 'aéronef arrive sur les lieux pour continuer Ja poursuite, a moins que 'aéronef ne puisse lui-méme arréter le navire, Pour justifier l'arraisonnement dun navire en haute mer, il ne suffit pas que celui-ci ait été simplement répéré par I'aéronef comme ayant. commis une infraction ou comme étant suspect d'infraction, $l n’a pas été a la fois, requis de stopper et poursuivi par l'aéronef lui-méme ou par autres aéronefs ou navires qui continuent la poursuite sans interrup- tion 6. La relaxe d'un navire arrété & ui €ndtoit relevant de la juri- diction d'un Etat et escorté vers un port de cet Etat, en vue d'un examen par les autorités compétentes, ne peut étre exigée du seul fait que le navire ct son estorte aient traversé une partie de la haute mer lorsque les cixconstances ont rendu nécessaire cette traversée. 1 7.Si un navire a été arraisonné ou saisi en haute mer-dans des circonstances qui ne justifient pas l'exercice du droit de poursuite, il doit étre indemnisé de toute perte ou de tout dommage, Giurisprudenza 1 have privatadeanierapud eee cata “bigu 8) Tinsel iit el mare ter rata it'are sero quando! contrmemente'mtonaleo meld zone comtigaa ¢toncntans h tle alee isponsiont comtenute-nel'at.25 mare libero anche sea gerade mec dala Contentione et Canevra al mare Ibe. del 0'apric 1988, concortonsleseguce con.”“xtitdau eit Sat 9 east fe odo dlrs) iano sate volte legge rego” da cere Sit © uaher 6) insepunent oe ‘enti dell stato costiero; 2) la nave: o una venga ad bpera ci navi da querts 9 arom Geist o ms atrmtareine ml Bae na aefomob i eu operant in <épupe> e che serve dela nave” pubblico appastamente aicroent ae (ri Come at nave-madre, a row nelle acque in: Latina 19°fehbraio 198i ie fae as. Sab terme Oncliescque terrtoraiiornella zona con- 1981, 1,414, con nod cu 24, Tout Etat est tenu d’édicter des régles visarit’A'éviter la pollution des mers par des hydrocarbures répandus par les navires ou les pipelines, ou résultant de exploitation et de exploration du sol et di sous-S6l souis-marins, en tenant compte des dispositions convéntionnelles existant en la matire 25, 1. Tout Etatest tenu de prendre des mesures pour éviter 4 pollution des mers due a l'immersion de déchets radioactifs en tenant compte de toutes normes et de toutes réglementations qui auront pu eue élaborées par les organismes internationaux compétents, 2. Tous les Etats sont tenus.de coopérer avec les organismes internationaux compétents a 'adoption de mesures tendant a éviter la pollution des mers ou de l'espace aérien sujacent, résultant de toutes 200 seguitore, non. sia stato intertotto;, 4) siano Alto ware (1958) A(i3-ter) activités qui.component Vemploi de matériaux radioactifs ow d'autres agents nocifs, “ 26. ‘1. Tout Etata le droit de poser des cables et des pipi-lines sous-marins sur le lit de la haute mer. 2,, L’Btat riverain ne peut entraver la pose ou lentretien de ces cables ow pipe-lines, résetve faite de son droit de prendre des mesures raisonnables pour exploration du plateau continental et exploitation de ses ressources naturelles. 3,, En posant ces cables ou pipe-lines, Etat en question doit tenir diment compte des cables ou pipedlines déja installés sur le lit de la mer En particulier, il ne:doit pas entraver les possibilités de réparation des cables ou pipe-lines existants. 27... Tout Etatest tenu de prendre les mesures législatives néces- saires afin que la rupture ou Ja détérioration, par un navire battant son pavillon ou par une personne soumise 3 sa juridiction, d'un cable sous- ‘marin en haute mer, faite volontairement ou pat négligence coupable, et gui pourrait avoir pour résultat d'interrompre.on.d’entraver les commu- nications télégraphiques ou, téléphoniques,, ainsi que la rupture. ou Ja détérioration dans les mémes conditions d'un cable & haute tension ou un pipe-line sous-marins, constituent des infractions passibles de sanc- tions. Cette disposition ne applique pas aux ruptures ou détériorations dont les auteurs n’auraient eu que le but légitime de protéger leur vie ou la sécurité de leur navire, apres avoir pris toutes les précautions néces- saires pour éviter ces ruptures ou détériorations, 28._, Tout Etat est tenu de prende les mesures législatives néces- saires afin que les personnes soumises 4 sa juridiction, qui sont proprié- taires d'un cable ou d’un pipe-line en haute mer, et qui, par la pose ou la réparation de ce cable ou de ce pipe-line, causent la rupture ou la déte- rioration d'un autre cable ou d'un autre pipe-line, en supportent les fri de réparation. 29, Tout Etatest cenu de prendre les mesures législatives néces- aires afin que les propriétaires des navires qui peuvent prouver qur'ils ont sacrifié une ancre, un filet ou un autre engin de péche pour ne pas endommager un cable ou un pipe-line sousmarins soient indemnisés par le propriétaire du cible ou du pipe-line, & condition quils aient pris préalablement toutes mesures de précaution raisonnables, 30. Les dispositions de la présente Convention ne portent pas atteinte aux Conventions ow aux autres accords internationaus en’ vie gueur dans les rapports entre Etats parties ces Conventions ou accords, 201 A (13-ter) Convenzioni internazionali 81.) La’ présente Convention sera, jusqu'au’ 31’ octobre 1958, ouverte a la signature de tons les Etats Membres de 'Organisation des Nations Unies ou d'une institution spécialisée, ainsi que de tout autre Etat invité par Assemblée générale & devenir parte a la Convention. 82. La présente Convention sera ratifiée, Les instruments de ratification seront déposés auprés du Secrétaire Général des Nations Unites. 88. La présente Convention sera ouverte’ a ladhésion de tout Etat appartenant & Pune des categories mentionnées a article 31. Les instruments d’adhésion seront deposés auprés du Sécretaire Général des Nations Unies. 34. 1. La présente Convention entrera en viguéut le trenti¢me jour qui suivra la date du dépot auprés du Sécretaire Général des Nations ‘Unies du vingt-deuxiéme instrument de ratification ou d’adhésion. 2. Pour chacun des Etats qui ratifieront ou adhéreront aprés le depot du vingt-deuxitme instrument de ratification ow dadhésion, la Convention entrera en vigueur le trentiéme jour aprés Ie dépét par cet Etat de son instrument de ratification ou d’adhésion. 35. 1. Aprés expiration d'une période de cing ans a partir de la date a laquelle cette Convention entrera en viguer, une demande de révision de la présente Convention peut étre formulée en tout temps, par toute Partie contrastante, par voie de notification écrite adressée au Secrétaire Général. 2. L’Assemblée Générale’ de TOrgainisation’ des ‘Nations Unies statue sur les mesures 3 prendre, le éas échéant, au sujet de sete de- mande 36. Le Secrétaire Général des Nations Unies notifie 3 tous les Etats Membres de POrganisation des Nations Unies et aux autres Etats visés a article 31: 4) les signatures apposées a la présente Convention et le dépot des instruments de ratification ou d'adhésion, conformément aux articles 81, 32 et 33; b) la date A laquelle la présente conformément & l'article 34; ©) les demandes de révision présentées conformément a l'art ‘onvention entrera en vigueur cle 35. 37. L’original de la présente Convention, dont les textes anglais, chinois, espagnol, francais et russe font également foi, sera déposé aupres 202 _— Pesca ¢ riserve biologiche dellalto mare (1958) A(13-quater) du Secrétaire Général des Nations Unies, qui en feta tenir copie certifice conforme a tous les Etats visés a l'article 31. En foi de quoi les Plénipotentiaires soussignés, dient autorisés par leurs Gouyernements respectif, ont signé cette Convention, Fait & Geneve, le vingt-neuf avril mil neuf cent cinquantehuit. A(13-quater) Convention, sur la péche et la conservation des ressources biologiques de la haute mer (1) (2) (1) Firmata a Ginevfa il 29 aprile 1958: Enératdin-vigore il 20 marzo 1966. (2) Ratifche ed sdesioniv Australia, Belgio, Bosnia € Er2egovia, Burkina Faso, Carhbogia, Colombia, Danitharca, Dominicana Repubblica, Fig, Finlandia, Francia, Giamaica, Hait, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Malaysia, Mauritius, Messico, Montenegro, Nigeria, Olanda, Por- togallo, Regno Unito, Salomone Isole, Senegal, Serbia, Sierra Leone, Spagna, Stati Uniti d’Ame- rica, Sud Africa, Svizzera, Tailandia, Tonga, Trinidad ¢ Tobago, Uganda, Venezuela Tas Etats parties ata présente Corivienton, Considérant que le développement de la technique moderne en matitre d’exploitation des ressources biologiques de la mer, en augmen- tant les possibilités humaines de satisfaire aux besoins d’une population mondiale croissante, expose certaines de ces ressources au risque d’ex- ploitation excessives Considévant aussi que de la nature des: problémes que pose a Vheure actuelle la conservation des ressources biologiques de la haute mer découle la nécessité:évidente de résoudre, chaque fois que est possible, ces problémes par voie de coopération internationale, grace & Paction concertée de tous les Etats intéressés, Sont'conventus des dispositions satwantes: 1.1. Tous les Etats ont droit a ce qué leurs hationaux exercent la'péche en haute mer, sous réserve: a) de leurs obligations convention- nelles,b) des intéréts et des droit des Etats riverains tels qu’ils sont prévus par la présente Convention, etc) des dispositions concernant la conser: vation des ressources biologiques de la haute’mer, contenues dans les articles suivants. 2. Tous les Etats sont tenus d'adopter ou de coopérer avec @aitres Etats pour adopter telles mesures applicables & leurs nationaux respectifs qui pourront étre nécessaires pour la conservation des ressour- ces biologiques de la haute mer. 2, Aux fins de la présente Gonvention, expression « conserva- tion des ressources biologiques de la haute mer » s'entend de rensemble des mesures rendant possible le rendement optimum: constant de ces ressources, de facon a porter ati maximum les disponibilités en produits marins, alimentaires et autres. Les programmes de conservation doivent 208

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