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VIEUX REMEDES des ALPES Dessins Dominique Mansion = eS Juliette Brabant-Hamonic Capucine Crosnier =» ~ Jean-Claude Nouallet Marie Girard Editions Ouest-France Introduction ES ALPES laissent appa- Lew dans le lent déploie- ment des sommets, fab- sence demprise du temps, qui de Venneigement permanent & immensité du désert de bois, contredit les barriéres que des générations ont désiré construire arbitrairement. Les demeures isolées, le travail sans cesse mesuré a lapreté du cli- rat, a amplitude des diffé- rences de température, lescar- pement, la menace des torrents, des rivigres qui permettent certes la vie, ont contraint nos ancétres au courage discret et tranquille Ils ont développé Tentraide et les ententes com- munautaires, se sont dit les mots et les actions qui aident & Vivre quand frappent laccident, les maladies, ils ont puisé dans les ressources que la nature leur offrait. Les nombreuses pra- tiques de prévention sont témoin, comme ailleurs, des recours. Les branches de buis beni mis «a briler le premier de Tan, il éloigne les peines », noi- setier, lierre, que lon placait en mai, a entrée des champs, les pétales de fleurs ala Féte-Diew parsemés, sont reliés en tableau Les feuilles de hétre ont fait la litiare des bébés, la viome lan tane les liens des corbeilles et paniers, la tanaisie en fleurs comme protection dans les pla- cards, préle, orties participaient du travail ménager. «On connaissait les endroits o& récolter, maintenant on n'a pas de temps », de lespece médici- nale herbacée a arbre, la matigre des remédes, la facon de les préparer se transmettent des anciens. Vespace répartit, emplacement de préférence, arnica, cxil-de-boeuf la betoine, millepertuis des prés dalpage, aubépine, armoise, absinthe et le fréne en descen- dant, plantain sur les pentes. Capucine Crosnier, Marie Girard, Jean-Claude Nouallet, en ethno- logues spécialistes de la bota- nique du terrain francais, nous ‘offrent lenquéte qui sert de base a cet ouvrage, menée aupres de personnes agées, ‘témoins et acteurs des pratiques de pharmacopée farniliale. Parole est donnée ici aux ancétres, dans le respect de leur parler et expressions, tout est mis en ceuvre pour transmettre, dans une étude dauthenticité, une sélection des remédes qui ont formé, pour bon nombre, lessen- tiel de leurs thérapeutiques. Remédes par les plantes, legumes et fruits dont le mode de récolte, de préparation défi- nissait lemploi. Les catégories de la cuisine servent également diassise & leur fabrication et, en cela, depuis les temps passés, sont identiques a des prépara- +tions pharmaceutiques majeures. Crudité des salades dépuratives, crudité des plantes macérées dans leau-de-vie ou alcool, le vin, le vinaigte (tein- tures, alcoolés, acétoles du pharmacien) macération au contact dun solide comme le sucte (sirops). Cuire dans la graisse ou rétir a la chaleur (cataplasmes, pommades, ‘onguents), mettre & bouillir dans eau ou macérer dans eau bouillante (soupes, tisanes, compresses, bains), etc. La sélection sest également opé- rée pour permettre leur repro- duction et leur adaptation a la vie quotidienne, sans oublier la prudence, les remédes ne peu vent pas se substituer au traite- ment médical La Soupe aux herbes Diurétique, dépurative, anti-anémique, tonique, digestive. ancétres de renouveau a la fin de Uhiver, dapport de legumes frais qui contribuent a modifier état corporel. Ga nettoie le sang, c'est dépuratif au printemps. La soupe consti- tuait souvent lessentiel du repas du soir, et ses éléments Principaux une assurance de bonne santé, Les poireaux étaient bons contre les vers, quand on est barbouillé en bouillon, contre la tension, le cholestérol, la feuille en cataplasme sur les piqhres dorties, trem- pée dans du vinaigre sur les cors. Lortie, pour la circulation du sang, les rhumatismes, les Feuille, écrasées pour faire sortir le sang d'un hématome a Ia suite d'une chute, fen décoction contre les inflammations, lanémie, l "ALIMENTATION traduit le besoin qui était ressenti par nos Ortie dioique Le Bouillon de Légumes | Poireau Debut de gripe, affections respiratoires, mauvaise digestion, maladies des enfants, fiévre. ESDOCTEUS, ils étaient forts la-dessus, is lonnaient — du bouillon de légumes.C'était le reméde 4 tous les maux, on mettat au lit, @ la diete. On ‘ne nourrssait surtout pas la flévre, on trouvait que était souverain pour un redémarrage. Diet liquide, boire le bouillon, ne prendre que de la tisane, conseillée dans les diarhées des nourrissons, les différentes maladies des enfants, on létablisalt pour toutes les affections digestives, nausées, rendre, crise de foie, que Von oublie désormais. I avait le privilage disoler tant soit peu le malade, de lui permettre de se reposer et de Uhydrater. On reprenait ensuite une petite ali- ‘mentation douce, on conti- _/ Carotte \ S f nuait en écrasant une carotte, on mangeait les légumes, des pommes cuites, gjoutait une pomme de terre. Reméde™ | ignon oats a | Le Pissenlit Diurétique, apéritif, dépuratif, tonique, stimule labile. tron, barberi, repourci,erba de leu, participait de la pratique ancestrale de prise de dépuratifs qui accompagnait les mouvements saisonniers, celui de | la mise en circulation de la séve. Cueilli dés que la . neige sen va, il apportait également son content de vitamines, d'éléments et principes actifs nécessaires ala période de renouveau. Les pis- Remede senlits, ¢a donne de Vappétit, ca dépure le prendre de préFErerE® corps au printemps, sans oublier que la dans les taupniereST© decoction des racines nettoie les plaies et | l PIssENLIT (Taraxacum officinale), dent-de-lion, lai- ppasle pre ren ce ulcéres. « Quand les enfants sont é jouer cst Feat on _‘(oinde leurs parents is consultent la leur rate ‘dans pour savoir si leurs parents les récla- la soupe, c'est bon ment, tant qu’en soufflant il reste le paur Pestomacs 6% moindre duvet, ils sont tranquilles fait Faire digestion. et restent jouer », se souvenaient les anciens. (E. Rolland) L’eau de Mauve et Guimauve Antiseptique, adoucissant, contre la constipation, apaise les dermatoses, pectoral. jardin, et la Mauve (Malva rotundifolia, neglecta) ueillie un peu partout, le long des chemins, dans environnement des demeures, c'est celle qui court par terre, qui fait des petites tomes, ce qui n'est pas sans rappeler aspect du fruit. Les fleurs bouillies étaient mises en cataplasme pour soulager les dou- leurs, c'est bon pour les articulations, mais on avait coutume de les mettre ensemble en décoction rafrat- chissante des intestins, pour le rein, diurétique dans tune action dont la qualification décrivait 'ac~ tion de refroidir les inflammations, modé- rément, il faut faire attention au danger | a GUMAUE (Althaea officinalis) était cultivée au. Guimauve de lexcés. Toutes les familles avaient de la guimauve et la racine était donnée Infusion pour les gencives des enfants, pour faire sor- tir les dents, ga adoucit Guimauve Petite Mauve Lv Arnica Antiseptique, antispasmodique, cicatrisant, contre les contusions, les douleurs des nerfs. "Arnica (Arnica montana), amica des montagnes, arnique, tabac des Alpes (les feuilles peuvent rem- placer le tabac), plantain, panacée des Alpes était dif- ficile a reconnaitte. Tout le monde en cueillait, en bordure des bois, a lombre, on commence a se rendre compte que ce niest pas la bonne. On peut en effet le confondre avec esse5 eo, eae met alcool des Fes irrice, passes SPPEHET compresse wn mores Soe cn de coton. est corse de le diuer d'un peu d'eau avant application tune espéce voisine, 'CEil de Boeuf (Buphtalmum salicifolium) dont les caractéres semblent iden- tiques. Des études ont montré quiil est anti- bactérien et cicatrisant des plaies, combat les douleurs des rhumatismes et de larthrite, des nerfs sensitifs. C’était le remede quon avait, tout prét contre les coups et les contusions, les bosses, les hématomes, mais, accompagné de la recommandation, il ne fallait pas quiily ait de sang. Arnica des ‘montagnes Ve Les Ronces a Diurétique, tonique, dépuratif, cica- trisant, nettoie les plaies et ulcdres. caesius) qui trace, dans les blés, les ‘champs, et (Rubus fruticosus). rounaise, rionse, rionge, ronce des murs, marier des haies étaient adoptées comme base des remédes. Quand elle fleurit au printemps, cueillir la feuile, le tendon, le bout des branches, est trés bon pour les maux de gorge, la toux. Les feuilles, lavées, concassées, étaient appliquées en cataplasme sur les bobos, les abces, et leurs aspé- rités avaient une action antiseptique en contti- buant a résoudre les inflammations. On cueillat en saison les fruits, cétait une activité attribuée aux enfants pour la fabrication des confitures et de sirops qui avaient, en pharmacie, l'équiva- e lent, le « Sirop de Metre boulicleiquide Mares», destiné au tral- tement des diarthées, des affec- ajouter ae tions de la gorge, Venrouement. Sucre, conserver en | ES RoNCES sont nombreuses, mais (Rubus Apéritive, fébrifuge, apaise les dermatoses ‘8 GENTIANE (Gentiana sp}, les médecins de UAntiquité lappréciaient, la renommée de son action stimulante de la digestion, active a faire descendre les accés de température, est établie par les études modernes, et la fait entrer dans de nombreuses spécialités. Les racines étaient récoltées en automne, il était spécifié de prendre espace « qui a les feuilles lune en face de autre», 'éviter ainsi le danger de les confondre avec le vératre toxique (veratrum album). C’était, en effet, le reméde familial aperitif pris avant le repas. ILest désormais attesté que les préparations sont de méme capacité que les aliments, aidaient nos ancétres & maintenir les forces pendant le travail saisonnier, on leur reconnait de méme action sur anémie, dalléger les affections de lestomac, Le liquide, les feuilles, étaient appli- qués sur les plaies, abces, les inflam- mations de la peau, Gentiane jaune La Primeveére Diurétique, antispasmodique, pec- toral, sédi contre les contusions. ‘A PRIMEVERE officinale (Primula officinalis), cest le coucou, primavel, fleur de Péiques, de printemps, printaniere, elle marque en effet larrivée du printemps et on doit la cueillir quand le coucou chante. Les enfants, en maints endroits, confectionnaient des bouquets ou de petits ballons en amusement. Les feuilles, bouillies, mises en cata~ plasme sont actives contre les engorgements, les suites de commotions, apaisent les dermatoses. Les fleurs, en liqueur, avaient la renommée détre préventives de la grippe, cest digestif en méme temps, disait-on dans un constat qui avait lacquiescement partagé. La décoc- tion est active, pendant une période suffisamment longue, contre les migraines et lar thrite, bonne pour le rhume, elle était donnée aux enfants, calme la toux, comme tonique et en sti- mulant la diurése, fait des- cendre la température dans les affections respiratoires. jeuiter dars de Veau, ajeuter mie ‘miel ou Le « Benjoin » Antiseptique, cicatrise, calmant, tonique, Pinus | « BLOWN » est la sécrétion qui s’écoule de lentaille de mugho U'écorce des Pins (Abies alba, Pinus sylvestris, B mugho). On “ \obtient par ailleurs a partir des cloques qui se forment & la surface des écorces de ces arbres et lodeur aromatique qu'il répand le faisait appeler encens. C’était un reméde largement pratiqué et la source ne manguait pas. La branche des Pins, placée au-dessus de la porte des demeures si comme talisman, devait « écarter les maléfices, vatait, comme la terébentine abe détourner les sorts » et les fruits se prétaient & creesotint enle purfiant, un rembde lamusement des enfants. re ot antbactérie Pe Il était maintenu tel quel dans une boite olil se rhumes et affections respratores, solidifiait, étalé sur une toile et appliqué en cata- ‘des maux de gorge, € ee plasme sur les hématomes, on le laissait le temps, avec du sce, tem etait juand le pansement se détachalt, tout était sort La tisane, durétiqne 2 pa Sn rmpacrement eS (On préparait une pommade, en le mélangeant ciel ‘cataplacmes, les PrOPretES a de I'ceuf ou du beurre, mettre lemplatre sur sont ientiques, mais ele est PFS un papier, un tissu, et renouveler souvent. Il dF Ficile posers tte ou une infusion était appliqué sur les, pales infects, les abces Dans de l'eau bouie: ae petite dose de quine cicatrisaient pas, piqdres, tous ces bobos de tilleul, ajout Z i ui marquaient le travail de nos ancétres, en soulagement, comme sédatif et calmant des douleurs de rhumatismes et maux de dents. \s Antiseptique, cicatrise, contre les contusions, pectoral, digestif. tout temps considérés comme béné- ifiques, capables de détourner les mal- faisances que nos ancétres redoutaient, et les pré- parations des fleurs héritalent de ce don. Les moines, en Chartreuse, parmi les nombreuses plantes néces- saires ala préparation de leur célébre « Liqueur, cueillaient | «5 MILLEPERTUS (Hypericum sp)] étaient de spécialement une espéce appelée vulnéraire. Cest une plante désormais protégee, le danger de la récolte reste dans les mémoires semblable un rite mené & terme en complément de leurs faibles ressources, et des provisions familiales. On en faisait des tisanes contre les refroidissements, gripes, affections fébriles. Les millepertuis sont antisep- tiques, vulnéraires, en lotion des plaies qui ne cicatrisent, pas, des abces, des commotions. On les emploie en infu- sion, ils sont digestifs, eta la fois sédatifs et toniques, ce qui les rend actifs dans le traitement de la dépression, vAil dans les entretiens des témoins comme remade vermifuge des enfants, dont la moindre affec- tion était décrétée étant les vers, maintenant on ne les soigne pas, dit-on en se lamentant de évolu- tion qui fait oublier ces parasites et les pratiques des ancéttes. Les conditions de vie du passé faci- Iitaient leur multiplication et la crainte dune souillure qui remplit le corps justifiait les nombreuses actions magiques et religieuses qui se sont développées. Liessence diail donne vrai- semblance a la médication, par ses qualités actives dans ce domaine, les études modernes ont entériné les capacités @ se defendre des affections cardiaques et de la tension. La peur ‘enace de voir les vers qui montent @ la gorge étouffer les bébés leur faisait mettre un collier dail, 'écra~ ser et lappliquer en cataplasme sur | “At. (Allium sativum) est donné maintes fois Remede ——lenombril parce que cest la quiils rere boi respirent, et protégeait aussi une gousse d's contre les convulsions censées dans une casserdles en découler. On faisait bouillir Faire maitié eau ail dans le lait, ce qui faisait maitie lait béneéficier les enfants nerveux de sédatif, Le bouillon blane Diurétique, antispasmodique, pectoral, nettoie les pl se les dermatoses. oe rasse, blanc de mai, herbe Saint-Fiacre, patas a des feuilles & laspect de tissu, ce qui les a fait appeler par ailleurs molleton et les a destinées a étre appliquées en cataplasmes maturatifs des abces, furoncles que nos ancetres devaient fréquemment tolérer dans les condi- tions de vie passées. Les fleurs étaient cusillies délicaterent, mises & part, de maniere & les préparer en compresse sur les plaies, en lotion des dartres et démangeaisons de la peau. Llinfusion des pétales, en lui ajoutant une forte quan- tité de sucre ou de miel, était prise en traitement de la toux et des maux de gorge, des refroidissements Lemplot des fleurs en tisane était spécialement apprécié dans le soin des diarthées de enfant et des personnes agées oi les principes actifs de la plante agissaient comme apaisant des douleurs. ! Bout suave (Verbascum thapsus), Moléne, pata- Bouillon blanc Remédes Mettre une pinée de Aeurs ar tasse, verser de I =r de Peay La Pensée Dépuratif, antispasmodique, diurétique, pectoral, cicatrisant. cifique des pelouses, des patures. Les fleurs étaient épanouies et cueillies au moment de la féte religieuse de Saint-Jean, qui marquait le passage du solstice et, selon les convictions de nos ancétres, rendait lem- ploi spécialement médicinal. C’était, selon nombre de ‘émoins, la plante destinée aux enfants, et certains ont encore meémoire de infusion préparée au retour de l'école, dans les affections respiratoires, rhumes et refroidissements, les débuts de grippe, fievres, comme expectorant de la toux. Les pensées sont principalement dépuratives, domaine foe action reserve aux adultes, qui étaient censées puri- Fees) dar de Peau, fier le sang, Cest-a-dire & la saison, se préparer au PASS adoucin de meh supplément de travail, en agissant contre la consti- pation, les différentes douleurs et affections de la peau. On prenait l'infusion et on laccompagnait de la décoction des feuilles en lotion des boutons dacné, psoriasis, qui apaisent les démangeaisons, et en appli- cation sur les rhumatismes. | A Peasee Des ALPES (Viola calcarata) est spé- \a Digestif, antispasmodique, stimulant de la bile, tonique, antiseptique. ‘A CAMOMILLE (Tanacetum parthenium) était la Camomile des jardin, ot on la cultivait selon la tradition issue des jar- dins des simples des anciens monastares, qui dispensaient en remédes les especes sélectionnées et leuts préparations Les médecins de lAntiquité la consideraient comme médicinale, active par Vaction diurétique contre ce qui était en ce temps nornme « les fidvees» était une espece omementale souvent rencontrée qui accom- pagnait les nombreuses affections que les conditions de travail de nos ancétres, [absence de confort, entranaient imman- quablement, et quils attribuaient aussi au manque de diver- sité de nourriture. La décoction de fleurs, en compresse, était alors le sou- lagement des plaies, furoncles, abcés, on appliquait les fleurs directement sur les orgelets, inflammations des pau pieres, Linfusion est active sur les différentes douleurs, doit étre concentrée, et il est recommande de faire attention a main- tenirla durese La tisane de camomille, c’était digestif aprés un bon repas, on ne manguait pas de la prendre dans le traitement des bralures, crampes destomac, ulceres, nausées, et des migraines attibuées . aux troubles de la sécrétion de labile. Remede Les principes actifs de lessence, on le sait par des études modernes, sont responsables de lactivité antispasmodique qui rend viaisemblable la pratique du passé, et la fait entrer desor- ae par tre mais, en pharmacie, dan les spécialités destinées a cet emploi. ta Bardane Mettre & boulir de 2 responsable. Les maladies de peau, dartres, racine de bardare G2 Jemangeaisons, et les innombrables douleurs des oo peer ajeuter articulations, des chumatismes, de larthrite entrai- du mi Antibactérien, antiseptique, dépuratif, diurétique, stimulant de la bile. lapas, arrapans, dardane, lpi, était ‘amusement des enfants qui consistait a jeter aux passants les capi- tules des fleurs et les appliquer sur leurs vétements comme « boutons de soldats » (ERolland}. On la rencontre au voisinage des demeures, et les racines, lavées, détaillées et mises en décoction étaient la base des remédes dépu- ratifs comme les fiévres de lenfant, et spécia- L: Bawowe (Arctium lappa}, Bardana, lement faire sortir les boutons de la rougeole dont on redoutait le danger. était de tradition, pratique renouvelée aux saisons, printemps et automne, qui Sadaptait au mouvement de la seve dans les arbres, et par son action diurétique donnait le sentiment de purifier le sang et d'étre actif sur les affections dont 'en- crassement était censé étre naient la mise en place de ces médications. La Liqueur Digestif, tonique, stimulant de la bile, vermifuge, antiseptique. Jardins, arquebuse, anbrone, aroine, garde-robe, a des feuilles en fines lanieres qui développent odeur de citron, qui lapparente a ensemble des especes destinées a éloigner les moustiques, dou son nom, & la fabrication des liqueurs. C’était une pratique de fete qui accompagnait les repas, les nombreuses visites que nos ancétres se rendaient & occasion des deulls et nais~ sances, de la sociabilité quils entretenaient, La maniére | "AURONE (Artemisia abrotanum), ou Aurone des de commencer le discours et de le finir, code de bonne conduit, sans manquer de faciliter la digestion que ces préparations étaient censées, a leur priétés stimulantes de la sécrétion de la bile, de lestomac, contre la constipatic brins a fusion des feuilles et des fleurs était‘ suere, prise comme vermifuge, en com- presse comme calmant des douleurs, des engorgements, lotion des plaies, des abces. affirmation, dispenser. Auroneades pro- Faire tremper des aArquebuse qui entérinent les dires des témoins, dons Peau-de-vie, cest fort, disait-on de son action. L'in- Passer ajouter pe tes Bourgeons . de Pin Diurétique, antiseptique, bactéricide, apaisant des dermatoses, stimulant respiratoire. tral que renferme le rameau de différentes especes de Pins, la plupart spontanés, notam- ment (Pinus sylvestris}. Ils sont récoltés au printemps, oli les cones donnent la sécré- tion responsable de l'activité médicinale. Il était coutume den faire provision, de maniére a se défendre contre les dangers des refroidissements, redoutables parce qu'lls étaient censés entrainer non seulement les troubles de arbre respiratoire, mais aussi de la digestion et des fonctions des reins C’était l'infusion qui était prise dans les debuts de grippe, courbatures, abatterents fébriles, tout ce qui annonsait le possible arrét dans le dérou- lement quotidien accompli par nos ancétres, et la menace | 5 BOURCEONS DE PN entourent le bourgeon cen- de perte dramatique de ressources. Cest aussi la préparation diurétique, pectorale, tonique et stimulante qui aide a reprendre des forces. La décoction qui nettoie et cicatrise était utilisée en lotion InFusion e 4 des plaies, abces, maladies de peau. Faire macérer dans Peay boullante une petite rm tite: Par tasse, adoucir de. ‘miel, La Bétoine Apéritif, tonique, pectoral, détersif, apaisant des dermatoses. a BeTOWNE (Betonica hirsuta ou Stachys betonica), L bédoine, herbe @ la saignée, séné, sana, ce sang, espece célébre de l'Antiquité, ou Grecs et Romains disser- taient de ses nombreuses qualités médicinales et magiques. Louée comme panacée au temps ol les remédes se dis- Pensaient dans les monasteres, il nen reste désormais que la mémoire et le souvenir des personnes agées. C’était pour {a tension, la migraine, ca éclaire le sang, gate rend liquide, disait-on de son action principale qui n'apparalt pas dans les prescriptions de spécialités modernes, mais lefficacité de lemploi traditionnel controle par les appareils demeure manifeste, fallait pas en prendre trop, ca épuisait, ca rendait anémique. La lotion des fleurs nettoie les plaies, aide a cicatriser les ulcéres des veines, et le cataplasme de feuilles est 4 résolutif des contusions. _ La Patience Digestif, dépuratif, anti-anémique, tonique, apaisant des dermatoses. breuse, prés des demeures, et les feulles, larges, abondantes, étaient appréciées au printemps sous forme daliment comme des épinards. La renommée, « De patience la racine ! ‘A PATIENCE (Rumex sp) est une espéce nom- est contre tous maux médecine », s'est établie depuis 'Antiquité dans le traite- ment des maladies de peau La prise de la tisane se faisait, pour nos ancétres, selon un rituel de dépu- ration saisonnier, printemps et automne, suivant les mouvements de la seve dans la végétation, pour peimettre au comps de se purger le sang, et d'étre ainsi active contre les douleurs qui lui étaient attribuées. Les racines étaient récoltées et leur décoction la base de la médication long terme des abces frequents, obs- tacle au travail, dont ils estimaient res- ponsable Vabsence de confort, réalité quinous semble manifeste, mais aussi de la nourriture peu diversifige. Uapplication est résolutive des engorgements, des dartres et démangeaisons Rumex alpinus Le cataplasme de Chou Diurétique, dépuratif, antisep apaise les dermatoses. ue, pectoral, ment Caton Ancien, célébraient comme reméde esti- mable, dont les qualités étaient en mesure de calmer nombre de maladies, a bénéficié parla suite de la méme renommée et son emploi ennobli en dépit de la sim- plicité qui lui était quelquefois attribuee. LLapplication de cataplasme de feuilles état le mode ‘thérapeutique qui rassemblait les préférences depuis UAntiquité, dans usage pectoral, soulager les maux de | CHOU (Brassica oleracea) que les Romains, notam- a gorge, de dents, la toux des adultes, des enfants, les cour- batures de la gripe. Dans la mémoire il bénéficait spécialement de faction dapai- Chou far sement des rhumatismes, de la migraine, des douleurs, il était actif contre les contusions. Les études faites sur les principes actifs ont démontré lutilité de essence dans le traitement de certaines maladies de lestomac et de la digestion. était a la campagne [aliment de base de nos ancetres, et la décoction des feuilles dans l'eau, médication familigre en traitement des maladies de lappareil respiratoire qui ne manquaient pas de se développer au Cataplesme refroidissement. Foire tremper Laprise en quantité suffisante aidait a faire descendre la température par es fees a laction de diurése, donner de la force. dans un pe vaene Facile a préparer, il aidait & cicatriser les plaies, calmait les dartres, (acné, | pier 0 ‘Semesme: les démangeaisons. Menthe & Le « Thé » ue, serait antiviral, apaise les affec- Antiseptique, to tions digestives, bili ES ANCETRES nommaient « Thé » les différentes [ espéces de Menthes (Mentha sp) a lécart de distinction botanique précise, mais selon les acquis de la tradition. Il était récolté en bouquets. Ko 2” de fleurs & odeur aromatique qui attiraient les abeilles,on le mettait a fabri, comme un talisman, cde maniére a le préparer en tisane, mode princ- pal de reméde. Dans le méme temps, stimulant et capable de donner des forces, il calme les manifestations de sensibilit, est sédatif, prépare ‘\ le sommeil. On le prenait en prévention des épi- démies, complément des allégements de nourriture et de prise de bouillon, médication des digestions difficiles, idissements, états fébriles, crampes destomac, suites de ref Qui rendaient aptes & un rétablissement. Llessence solidifige de la feuille a des propriétés antisep- tiques des rhumes, sinusites,faiblement anesthésiantes de la migraine te Pétale de Lis Antiseptique, diurétique, cicatrise, apaise, adoucit les dermatoses. cespece apprécige des lAntiquité, ornement et priere des églises, spécialement pendant les Féte-Dieu. Il étalt fré- ‘quemment récolté a ce temps liturgique, de maniére pra- | Lis BLANC (Lilium candidum), odorant et fleur, était une tiquer la macération des pétales dans leau-de-vie, recom- mandé de prendre délicatement les pétales, carla teinte par- ticipait de action bactericide. A labri, dans un endroit frais, il se modifiait en cataplasme translucide, mais solide, maturatif des plaies, abcés, dans le respect du relief, qui permettait écoulement des liquides de séro- site Lemploi des fleurs se faisait contre les accidents du quo- tidien des ancétres, adultes et enfants, souvent liés au climat, les contusions, et application estimée dans le soin des brilures légéres, les nom- breuses engelures qui donnaient parfois des ulcérations, comme calmant des démangeaisons de la peau, des piqures. La tisane des Quatre Fleurs Pied-de-chat Bouillon blanc irétique, tonique, amaigrissante, fait baisser les douleurs articulaires, contre la constipation. par les pharmaciens et les herboristes dont le role était ‘apprécié, avant que la loi de 1941 ne décide, a terme, de leur disparition. Il était constitué de fleurs produites ou récol- tées localement, activité secondaire qui permettait un sup- l ‘A « TISANE ES QUATRE FLEURS » était le mélange préparé plément de ressources. La Mauve (Malva sp.) la Guimauve (Althaea officinalis), le Bouillon blanc (Verbascum thapsus) comme dans l'ensemble qui a aussi des qualités différentes, apaisent les toux de ladulte et de lenfant, spécialernent de la coqueluche dont I'épidémie redoutable les décimait. Le Pied-de-Chat (Antennaria dioica) aide par laction digestive la sécrétion de labile la Violette (Viola odorata) diurétique, dans les refroidissements, thumes, affec- tions de la grippe, fait descendre la température, met l'abri des convulsions des bébés. Les espéces étaient récoltées au moment du renouveau de la nature, a la disparition de Ven- neigement. Le Tussilage (Tussilago farfara), dont les feuilles font trés tat leur apparition a la suite des fleurs, est pris isolément dans le 5 traitement des maux de gorge, en ae rmecérer fa application de la décoction des préparation dars 1HBe Feuille, lotion des plates, abcés, d'eau bouilante, CUE ——_engelures, ulceres. Les pétales ou les capsules de Coquelicot (Papaver rhoeas) sont sédatifs des douleurs, facilitent le sommeil. Coquelicot Tussilage La Tisane Diurétique, dépurative, sédative, apaise les dermatoses, les affections de la digestion. renommeée, depuis lAntiquité, de faciliter la diu- rse, ala condition d’étre fraichement récoltée, il était recommande de la prendre avant la graine, | ‘A PARIETARE OFFICNALE (Parietaria officinalis) a la sans Vartacher. Les ancétres appréciaient son action dans a rétention des reins, de la vessie, par prise le matin ou le soir, pendant un certain temps. ls les attr buaient fréquemment a la conséquence dun refroi- dissement, de la grippe, et la pratique participait du rétablissement et de la dépuration du sang, car dans les mentalités, tout était lie. (On faisait en effet de la décoction des cataplasmes en traitement des abces, démangeaisons de la peau, dartres, engelures, les ulcéres difficiles a cicatriser. Lemploi de la tisane se faisait aussi contre la constipation, par la stimula- tion de la sécrétion de labile, aidait a calmer les douleurs, les irritations. hu de miel. 26 = de Pariétaire Pariétaire par tasse ‘eau boullante, aromatisée de citron, orange, adoucir La tisane de Fréne Diurétique, résolutive, apéritive, apaise les douleurs, tonique. FREE (Fraxinus excelsior) est L- arbre de mémoire de VAnti- quite nordique et les feuilles remade apprécié par les ancétres, des rhumatismes, de larthrite, quentrainaient, cen les accentuant, les conditions climatiques, le manque de cconfort:Il était parfois précisé de les récolter sur une espece qui a des graines, n'a pas été taillée comme cétait la tradi- tion, de les faire bouillir en quantité suffisante, prendre fré- ‘quemment le liquide. La pratique était établie par période adaptée au mouvement de la séve, printemps et autornne, de maniére a dépurer le sang, cest-a-dire renouveler les forces et faciliter la reprise des activites. La préparation est responsable d'une amélioration de la diurése, il lui était alors attribué de réduire U'in- flammation par application dans le meme temps de cataplasmes, de calmer les démangeaisons, les dartres, résoudre les engorgements de la peau. La tisane de Grémil Antiseptique, diurétique, résolutive, dépurative, fébrifuge. iquité accapare attention, démontre application de lemploi cde la médication par les semblables. Les fleurs donnent a matu- Fité des graines qui ressemblent a des perles, et les anceétres dédui- saient de ce fait lactivité dans le traitement de Laffection des reins quils appelaient « les pierres ». Lees études modernes reconnaissent les qualités des préparations, faci- litant la diurése des rétentions de la vessie, de principes actifs adap +4658 la contraception. Lediscours des anciens fait état par ailleurs de 'ap- plication des feules en cataplasme qui apaise et nettoie les plaies, les démangeaisons, ‘calme les douleurs, de laction de dépu- ration associée de la tisane, qui fait | GRemil (Lithospermum officinale), herbe perliére, depuis 'An- descendre la température dans les affections de l'appareil respiratoire. j f La tisane de « Mélisse des Bois » Apéritive, diurétique, digestive, pectorale, tonique. fleurs (Calamintha grandiflora) nommeé ainsi selon la tradition qui attribuait a ensemble des especes des dénominations qui ne tenaient pas de la précision botanique mais démontraient les carac- teres et se transmettaient. Les fleurs et les feuilles étaient récoltées, préparées de maniére 8 dépu- rer le sang, équilibrer le cours dans le traite- | ‘A «« MIELISSE DES BOIS » était le Calament & grandes ment des migraines, des affections des veines. ‘On prenait Infusion dans les manifestations des reftoidissements de larbre respiratoire, chumes, sinusites, en lotion sur les piqures, comme anti- septique et cicatrisant des plaies. essence qui lui donne ses propriétés est ae. a la fois stimulante des états de dépres- Fare macérer des sion et dans le méme temps sédative, ‘sommités Fleuries dans ——_aidait les digestions difficiles, apai- Aiitre eau boullante, gait les crampes, les douleurs, pré- passer, adoucr demi anit ay sommeil Serpolet La tisane ae Serpolet Antiseptique, vermifuge, antiviral digestive, tonique. E SEROLET (Thymus serpyllum) était [wee comme condiment, remade estimé depuis 'Antiquit, fleurs, feuilles ‘ont des propriétés identiques au thym, facilitent la digestion, allagent migraine, crampes destomac qui lui sont attribuées. Leemploi était conseillé, a faible dose, dans la constipation des bébés, les vers. Llinfusion, a prendre le solr, on est certain de ne pas tousser, est sédative des affections respiratoires, la gorge, les états de gripe, courbatures des refroidis- sements, la diurése fait descendre la température. Lapplication en compresse nettoie les plaies, aidea Tisane cicatriser, apaise piqires, démangeaisons, est active Faire macérer les contre les contusions, dans [eau du bain calme les SOMmités Flewries dang différentes douleurs. Titre d'eau boullante, Passer, adoucir de ‘miel, eae La Reine- he Infusion ie qualités la médication, dans les Et erie douleurs, inflammations diverses, rein boietie engorgements de la peau, courba- ‘etroide, atterdre "tures de la grippe, qui allége crampes certain termps et bralures destomac, les digestions prendre par tasse difficiles. La tisane des feuilles était entre les repas- appliquée en cataplasme, lotion des des-prés Antiseptique, diurétique, sédative, apaise les dermatoses, fébrifuge. remeédes de nos ancétres, patiemment transmis et ‘empiriquerent estimés, ont comme capacité de res- sources. Lhistoire de lemploi de l'infusion dans le tral- tement efficace des rhumatismes et affections a tem- pérature a fait naitre l'étude des principes actifs qui se sont traduits par I'« Aspirine », Lespéce apparait dans de nombreuses spécialites. Il était demandé de ne pas faire bouillir les fleurs, de maniére a ce que se développe i 1 Rene-pes-pees (Filipendula ulmaria) montre que les action diurétique qui donne ses plaies et ulcéres. Bibliographie CCROSNIER (C), 1992, Dompter la montagne, les pratiques diutilisation de lespace dans ta vatlée du Fournel. GIRARD (M) 1991, De la plante 4 la santé, cueillette ‘et représentation du corps en Chartreuse, Mémoire de DEA dethnologie et d'anthropologie sociale, Ecole des hautes études en sciences sociales. Pais. NOUALLET (JC), 1989, Usage traditionnel médicinal ct domestique des plantes dans le Vercors. BOUTEILLER (M), Médecine populaire d'hier et d’au- Jourd'hui, Paris, Maisonneuve, 1966. DENECHEAU (E.), Pratiques populaires de soins en Trieves, DEA sociologie-Lyon, 1986. DORVAULT, Lofficine, Repertoire général de pharma- ie pratique, Paris, Vigot, 1948. FOURNIER (P), Le Livre des plantes médicinales et véné- rneuses de France, Pars, P. Lechevalier, 1948. 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Pour en savoir plus : on pourra se référer & Louvrage de Juliette Brabant-Hamonic, Infusions et view remédes par les plantes, Editions Quest-France. LLobjet premier de ce livre étant la transmission des savoirs anciens relatifs des recettes médicinales, compte tenu de la foible nocivité des substances citées, auteur et éditeur déclinent toute responsabilité sur les suites qui pourraient etre la conséquence d'une mauvaise reproduction lors de la fabrication de ces remedes, et/ou d'une mauvaise utilisation : ls ine peuvent que conseiller de foie verifier par un homme de lart le remede ainsi réalisé et de ne lutiliser quapres avoir recueilliun avis médical. Lateor: Hei Baneaud- Conception pephique et mise en page: Studio graphique des Eons Quest ance Protogrivure Micro Lyn, Rennes pression: Polina sa. 85400 Lucon =n" L9E36S {© 2005 Editions Quest France -Ellarge SA, Rennes - IBN 2757 3710 0 - Dept legal: evel 2005 - NV cateur: 41001060405 - Imprimer France ES REMEDES par les plantes du ES de nos ancétres manifes- tent parfois une actualité étonnante dont 'héritage vous est ici proposé. Transmis par les Anciens des ethno- logues spécialistes de la botanique et de la pharmacologie, vous en découvrirez une sélection qui respecte leur identité régionale et restitue l'environnement naturel dans lequel s‘établissaient les pratiques de la pharmacie familiale. A age du carnet de recettes que nos grands-meres rédigeaient ‘et complétaient, louvrage les présente selon des catégories proches de celles de la cuisine, soupes, laits, vins, liqueurs, mais également selon les bases de la thérapeutique, sans négliger la prudence. Eau de mauve, compresses de lis, cataplasme de plantain et les nombreuses tisanes, de la menthe aux quatre fleurs. ISBN, : 2737337100 MN 9 "7827379337109 Prix public 55 € * Juliette BRABANT-HAMONIC est pharmacienne doffi- cine honoraire et ethnopharmacologue. Elle est docteur en anthropologie sociale et culturelle de (Université Paris V. Capucine CROSNIER, ethnobétaniste, résponsable du service scientifique du Parcinational des Cévennes. Jean-Claude NOUALLET, ethnobotaniste, ancien responsable scientifique au Pare du Vercors. Marie GIRARD ethnobotaniste. Dominique MANSION, plasticien et illustrateur natu- raliste, ttrayaille depuis plus de quinze ans pour editionet pour la presse. 4 e

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